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BIGOUDI.
La manipulation des bigoudis présente généralement des difficultés pour l'utilisateur, d'une part du fait que la température du tube ou corps du bigoudi est généralement élevée, et d'autre part, du fait qu'après enroulement des cheveux, ceux-ci doivent être maintenus par un élément complémentaire de fixation tel qu'un clip, une épingle ou un anneau élastique.
Dans le cas d'utilisation du bigoudi par une personne qui désire se coiffer elle-même, la manipulation du bigoudi, en se regardant dans un miroir, est tout particulièrement laborieuse et souvent hésitante. Ceci se vérifie tout spécialement lorsque l'élément complémentaire de maintien des cheveux, après enroulement de ceux-ci, doit être mis en place, et ceci que cet élément soit solidaire du bigoudi ou en soit indépendant.
La présente invention vise à porter remède à ces difficultés d'utilisation.
L'invention repose sur le fait qu'un organe de maintien, solidaire du corps du bigoudi, sert à la fois d'élément de manipulation et de clip de maintien des cheveux, cet organe étant déplaçable entre une position ouverte où il est écarté du corps du bigoudi et une position fermée où il sert de clip de maintien des cheveux qui ont été préalablement enroulés sur ledit corps.
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Dans la position ouverte du bigoudi, l'organe mobile est écarté du corps chauffant du bigoudi. Il permettra par conséquent une préhension et une manipulation confortables, même si le corps même du bigoudi est porté à une température élevée.
Dans sa position fermée, l'organe mobile est adapté de façon à pouvoir maintenir les cheveux en position enroulée sur le corps du bigoudi.
Différentes possibilités d'exécution de ces fonctions peuvent être prévues selon l'invention, le déplacement depuis la position fermée vers la position ouverte et inversement de l'organe mobile pouvant être assuré par basculement ou glissement ou par d'autres moyens. Seront préférée les solution alliant un coût de production faible à une facilité d'utilisation.
Aussi bien dans la position ouverte que dans la position fermée, il convient que l'organe mobile puisse être disposé de manière stable : position stable doit s'entendre comme une position vers laquelle l'organe mobile revient automatiquement lorsqu'il en est écarté, ainsi qu'il apparaîtra plus loin dans le mémoire descriptif. En plus de ce positionnement stable dans la position ouverte et dans la position fermée, il peut être prévu des positions intermédiaires stables grâce à un système d'indexation dans différentes positions.
Une forme d'exécution particulièrement simple et avantageuse selon l'invention sera décrite en référence aux dessins annexés, qui représentent : Figure 1 : une vue par le dessus d'un bigoudi selon une première forme d'exécution de l'invention en position fermée ; Figure 2 : une vue par le dessus d'un bigoudi selon la figure 1, en position ouverte ; Figure 3 : une vue latérale en coupe partielle du bigoudi selon la figure 1 en position ouverte ; Figure 4 : une vue du détail de l'articulation ; Figure 5 : une vue similaire à celle de la figure 3 illustrant une autre forme d'exécution de
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l'invention.
Il doit être bien entendu que les formes d'exécution représentées sont données uniquement à titre d'exemple et d'illustration sans caractère limitatif.
Des repères de référence identiques sont utilisés pour les différents dessins pour les éléments constitutifs identiques ou similaires.
Le bigoudi (quelques fois également qualifié de rouleau) chauffant est constitué d'une part d'un corps chauffant portant le repère général 1 en forme de tube destiné à l'enroulement des cheveux et d'un organe dit de maintien 2 ou clip. Le corps 1 étant généralement chaud de par sa fonction, est particulièrement difficile à manipuler.
Selon l'invention, l'organe mobile portant le repère générale 2 est articulé à une extrémité du corps 1.
Dans la position ouverte représentée par les figures 2 et 5, l'organe mobile 2 permet aisément de manipuler le bigoudi, et en particulier d'enrouler les cheveux sur le corps chauffant 1.
A la fin de cette opération, l'organe mobile 2 peut être rabattu sur le corps 1 et les cheveux qui y sont enroulés en position dite fermée, et sert à maintenir les cheveux enroulés dans la position voulue.
Afin de pouvoir assurer pour l'organe mobile 2 un positionnement stable aussi bien lorsqu'il est ouvert que fermé, éventuellement avec un positionnement stable dans des positions intermédiaires, différentes solutions peuvent être envisagées. Une indexation de ce type, aussi bien pour un mouvement de glissement qu'un mouvement de basculement est possible par divers moyens. On peut notamment prévoir une indexation dans les différentes positions choisies, nécessitant un effort pour passer d'une position à la suivante.
Une première forme d'exécution basée sur un mouvement de basculement ayant le mérite de la simplicité et de la fiabilité est représentée essentiellement dans les figures 3 et 4. L'articulation entre l'extrémité du corps chauffant 1 et l'organe mobile 2 est en l'occurrence
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constituée par un tourillon portant le repère général 3.
L'organe mobile 2, comme représenté, comporte une partie 21 en U et un tourillon 23, qui est perpendiculaire aux branches du U et qui est muni d'un axe d'accrochage 25 pour un ressort de traction 24 logé dans la partie tubulaire du corps 1.
Le tourillon 23 est un élément, en coupe, de forme rectangulaire.
Le ressort 24 est fixé à son extrémité opposée au tourillon 23 dans le corps 1 par tout moyen approprié et assure le positionnement axial et latéral de l'organe mobile en attirant le méplat 6 du tourillon 23 contre l'extrémité (également plane) du tube 1 (voir figure 3) assurant ainsi une première position stable (fermée) du bigoudi, dans laquelle l'organe mobile 2 est rabattu sur le corps 1 du bigoudi (voir figure 1).
Une rotation à 1800 a pour conséquence que l'organe mobile 2 s'écarte du corps 1, le méplat opposé 6'venant s'appliquer sur l'extrémité plane du tube 1 (figure 2 et 3) ce qui assure une seconde position stable (ouverte) du bigoudi.
Ces deux méplats 6 et 6'étant perpendiculaires à l'axe longitudinal de l'organe mobile 2, déterminent deux positions indexées à 1800.
Puisque l'écartement de l'organe mobile 2 de son appui sur l'extrémité du tube 1 entraîne une élongation du ressort, et par conséquent une traction accrue du tourillon 23 vers le corps 1, l'organe mobile 2 revient nécessairement à la position d'équilibre, à plat contre l'extrémité du tube.
Cette action de retour automatique est effective pour des écarts significatifs (par exemple pour un angle a supérieur à 450) de part et d'autre de la position d'équilibre.
Les deux méplats 6 et 6'peuvent être raccordés par des côtés arrondis.
Une variante d'exécution est représentée à la figure 5. Les principes généraux qui ont été décrits pour la première forme d'exécution pour le corps 1, l'organe
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mobile 2 et l'articulation de cet organe 2 sur le corps 1 par le tourillon 23 restent identiques.
On a notamment remplacé le ressort de traction 24 par un ressort de compression 24'qui, étant pris entre un épaulement 27 et l'extrémité du corps 1, exerce la même fonction que le ressort 24 de la figure 3, c'est-à-dire qu'il tire grâce à l'articulation du tourillon 23 à l'extrémité de la tige 29, l'organe 2 contre l'extrémité du corps 1 grâce à la tige 29 montée en rotation sur le tourillon 23.
Ceci permet de disposer d'un espace libre à l'intérieur du tube formant le corps 1, suffisant pour recevoir un élément chauffant interne (résistance, CTP ou autre) de manière qu'en disposant le corps 1 sur le socle 33, on assure une connexion électrique permettant de chauffer le bigoudi.
Cet espace libre peut être également utilisé pour glisser le corps 1 simplement sur un élément chauffant constitué par une broche chauffante.
Bien entendu, un grand nombre d'autres modes de construction peuvent être envisagés permettant ladite indexation de différentes positions stables. On peut envisager un axe tournant dans des paliers, des dispositions d'indexation reçues dans des logements successifs par billes ou ergots et on peut également substituer au ressort de traction 24, des moyens équivalents tels que des ressorts de compression ou de torsion métalliques ou d'autres éléments en matière élastique formant ressort.
De même, la forme de l'organe mobile a deux branches parallèles en U ou en forme d'épingle à cheveux tout en étant simple à réaliser et facile à manipuler, ne constitue en aucun cas une limitation de l'invention. On peut envisager un système à branche unique ou en forme de gouttière se rabattant sur le corps chauffant en laissant un espace approprié pour les cheveux.
De la même manière, l'invention n'est bien entendu pas limitée à un mouvement de basculement de l'organe mobile 2 sur le corps 1. C'est ainsi par exemple, que l'organe mobile 2 peut affecter la forme d'épingles glissant à une
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extrémité du rouleau
Les bigoudis (ou rouleaux) chauffants du type mentionné sont en principe destinés à être utilisés après chauffage du corps, de manière à renforcer la mise en forme des cheveux.
Le chauffage du corps peut s'effectuer par tous moyens appropriés, soit de manière externe en introduisant le tube des bigoudis dans des alvéoles ou des cavités d'un boîtier chauffé électriquement, mais également dans un flux d'air chaud, ou encore en le plongeant dans un liquide chauffé etc., soit de manière interne à l'aide d'une résistance électrique telle que décrite pour la figure 5, en le fichant, comme déjà indiqué, sur une broche chauffante.
D'autres utilisations sont cependant envisageables à température ambiante, par exemple en enroulant les cheveux et en les traitant ensuite par sèche-cheveux, sous un courant d'air chaud, avec ou sans humidification du cheveu. Dans tous les cas, il convient de pouvoir manipuler aisément le bigoudi sans risque de brûlure, ce qui peut se réaliser aisément grâce à la forme d'exécution de l'invention lorsque le bigoudi est maintenu dans la position dite ouverte, en se servant de l'organe mobile. Bien entendu, dans le cas d'un chauffage préalable des bigoudis, l'organe dit de maintien permet de retirer successivement les bigoudis de l'élément chauffant sans risque de brûlure.
Pendant le chauffage des bigoudis, ceux-ci seront disposés en position dite d'ouverture c'est-à-dire à 1800 par rapport au corps chauffant 1 de manière que l'organe mobile 2 reste à température ambiante.
Il convient de noter que la forme d'exécution décrite permet de chauffer le corps 1 à une température plus élevée que les bigoudis classiques et ainsi améliorer leur efficacité. L'organe mobile 2 restant en permanence à la température ambiante, facilite la manipulation du bigoudi et un simple mouvement de basculement ou de glissement, sans contact des doigts avec le corps chauffant, permet de transformer en clip de maintien l'organe 2 ayant servi initialement à la préhension et la manipulation du bigoudi.
Bien qu'on ait décrit une forme d'exécution
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préférée de l'invention, il doit être entendu que de nombreuses modifications restent possibles dans le cadre de l'invention. L'invention n'est pas particulièrement limitée aux formes d'exécution mentionnées ainsi qu'il a été dit, ni au choix des matières, ni au choix des configurations particulières décrites.
C'est ainsi que diverses matières peuvent être utilisées pour le corps du bigoudi, par exemple divers types de matières plastiques ou de métaux ou autres ou encore divers types de recouvrements, soit en matières plastiques ou en métal ou autres. Bien entendu, ces matières doivent être adaptées aux conditions d'utilisation, en particulier aux températures.
De la même manière, divers types de textures, configurations, formes géométriques etc. peuvent être prévues pour le corps et aussi le clip, pour autant qu'ils soient adaptés à l'usage envisagé.