FR2586537A1 - Fer a onduler les cheveux. - Google Patents

Abstract

LE FER, COMPOSE DE DEUX PARTIES A LA MANIERE D'UNE PINCE, DONT L'UNE AU MOINS EST CHAUFFANTE, COMPORTE SUR UNE PARTIE, DEUX TIGES10 PARALLELES ET SUR L'AUTRE UNE TIGE15 CENTRALE VENANT SE DISPOSER ENTRE LES DEUX TIGES PARALLELES10, LESQUELLES PEUVENT ETRE INTRODUITES DANS LA MASSE DE LA CHEVELURE AVANT LA FERMETURE DE LA TIGE CENTRALE.

Description

Fer a onduler les cheveux.

La présente invention a trait å un fer å onduler les cheveux pour réaliser des ondulations en relief de la masse des cheveux.

Les fers a friser usuels comportent deux branches prolongées par des poignées et articulées a la façon d'une pince, l'une des branches se présentant sous forme plus au moins cylindrique et l'autre présentant une forme de profil concave destiné à recevoir la première branche. Ces fers ne permettent de friser en une seule fois qu'une partie réduite de la chevelure et l'utilisation doit donc se livrer d ure succession d'opérations de bouclage individuelles et la frisure de la chevelure réalisée dépend fortement de la dextérité de l'utilisatrice.

On connaît d'autres appareils chauffants a onduler les cheveux basés sur le principe du gaufrier et qui permettent d'onduler a la fois l'ensemble d'une mèche. Ces appareils supposent que l'on répartisse la chevelure mèche par mâche et confèrent a chaque mèche un aspect figé qui ne peut être modifié par l'utilisatrice.

On a déja proposé, dans la demande de brevet fran çais 83 7607 déposée le 19 octobre 1983, un bigoudi à onduler les cheveux comprenant des tiges cylindriques avec des pointes pouvant être ramenées sous les cheveux, parallèlement au cuir chevelu, et des tiges susceptibles de se disposer sur les cheveux, le bigoudi étant composé de deux parties séparées assemblables dont l'une présente lesdites tiges pouvant etre ramenées sous les cheveux et l'autre lesdites tiges pouvant se disposer sur les cheveux de façon à obtenir une alternance régulière de tiges disposées sous les cheveux et de tiges disposées sur les cheveux.

I1 est ainsi possible de pouvoir utiliser le bigoudi dans la masse des cheveux et non pafs sur la longueur et, ainsi,
-en relier d'obtenir des ondulations/de très belle apparence et ceci d'une façon particulièrement rapide.

Le brevet français nO 605 781 déposé le 7 novembre 1925 décrit, pour sa part, un appareil à onduler les cheveux, du type bigoudi, comprenant une fourche avec au moins deux branches, chaque fourche venant se disposer entre deux autres branches d'un élément, avec un espace central destiné au passage d'un peigne destiné à l'orien- tation de l'ondulation. Dans cet appareil, que l'on peut classer dans la catégorie des bigoudis, les deux branches de la fourche sont éloignées l'une de l'autre puisqu'elles sont séparées d'une part par deux autres branches ar un espace central qui s'ajoute à l'épaisseur de celles-ci.

Un tel dispositif nécessite un peigne d'une construction compliquée. En outre il s'avère compliqué à l'usage.

La présente invention se propose de remédier aux inconvénients des fers de l'art antérieur et de fournir un fer à onduler qui permette d'obtenir des ondulations remarquables, de dimensionsrelativement importantes et susceptible d'être utilisé facilement, pour l'obtention d'ondulations de belle apparence. En particulier, on peut obtenir ces ondulations sans nécessiter de-tour de main particulier d'un coiffeur.

L'invention a pour objet un fer a onduler comprenant deux parties articulées l'une par rapport d l'autre, chaque partie comportant une poignée, a la manière d'une pince, l'une au moins des parties étant chauffante, caractérisé en ce que l'une des parties comporte deux tiges ou branches parallèles, pouvant être rectilignes ou incurvées, et en ce que l'autre partie comporte une tige centrale susceptible, lorsque l'on ramène les deux poignées l'une vers l'autre, de venir se disposer entre les deux tiges de l'autre partie, et sensiblement parallèlement à celles-ci, les extrémités dés deux tiges de la première partie étant effilées à la façon d'une pointe ou d'une extrémité arrondie, de façon que l'on puisse introduire les deux tiges dans la masse de la chevelure avant de ramener la tige centrale entre elles.

Dans une forme de réalisation,la tige centrale peut supporter, de part et d'autre, deux parois en forme de gouttière susceptibles de venir coiffer la partie supérieure des deux tiges de l'autre partie.

En variante, le dispositif peut comporter, outre la branche centrale précitée, et solidaires de celle-ci, deux autres tiges extrêmes venant se disposer de part et d'autre et à faible distance des deux tiges de la première partie.

Les diamètres des différentes tiges peuvent varier alors que leurs longueurs sont sensiblement identiques. A l'état refermé,le niveau des tiges par rapport aux autres peut également être différent mais l'on préfèreqyfa tige centrale soit à un niveau plus rapproché du cuir chevelu que les deux autres tiges parallèles.

La valeur de cette dénivellaton est de préférence au moins égale à 3 millimètres et peut aller jusqu'à 15 millimètres.

Les diamètres des différentes tiges peuvent être compris par exemple entre 5 millimètres et 20 millimètres, ces dimensions étant données à titre uniquement indicatif.

De façon avantageuse, le fer peut encore comporter des moyens destinés à éviter un contact direct entre les parties chaudes des tiges chauffées et le cuir chevelu.

Ceci peut être réalisé par exemple en munissant la partie inférieure celles des tiges qui sont chauffées, d'un revetement allongé thermiquement isolant.

Il est également possible, en variante, de ne chauffer que les deux tiges parallèles et de ne pas chauffer la tige centrale en amenant celle-ci à un niveau plus proche du cuir chevelu que les autres tiges.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif, et se référant au dessin annexé dans lequel
la figure 1 représente une vue en perspective d'un fer à onduler selon l'invention à l'état ouvert;
la figure 2 représente une vue de bout de ce fer à l'état refermé.

Le fer selon l'invention présente deux parties 1,2 articulées autour d'un axe 3. La partie 1 comporte une poignée 4 en un matériau thermiquement isolant eut se terminant par un embout 5 pour le raccordement d'un cordon électrique conducteur 6. Cette poignée 4 se prolonge, vers l'avant, par une branche métallique 7 dont l'extrémité 8 porte une plaque métallique transversale triangulaire 9 qui porte deux tiges parallèles 10 dont les extrémités 11 sont aiguës. Ces tiges 10 ont par exemple un diamètre de l'ordre de 12 millimètres. Les conducteurs électriques alimentés par le cordon 10 et circulant dans la poignée 4 puis dans la branche 7, se divisent pour alimenter des résistances chauffantes disposées dans chacune des tiges 10.

La longueur des tiges 10 est par exemple de 120 millimètres.

Les tiges 10 sont écartées l'une de l'autre d'un intervalle de l'ordre de 15 millimètres.

La partie 2 présente une pièce découpée centrale 12 pivotant autour des extrémités de l'axe d'articulation 3, possédant un passage central 13 autorisant le débattement angulaire de la partie 2 par rapport à la branche 7. Cette pièce 12 se prolonge par une poignée thermiquement isolante 14.

A la partie antérieure,la pièce 12 porte une tige centrale 15 dont l'extrémité 16 est également légbr-ement aiguë comme les extrémités 11. Cette tige centrale présente un diamètre de l'ordre de 9 millimètres et a la meme longueur que les tiges 10. Elle supporte, par emmanchement à force , une tôle pliée 17 qui entoure la partie inférieure de la tige 16 et qui se prolonge latéralement par deux ailes 18 convenablement incurvées, comme on le voit sur la figure 2, pour pouvoir entourer les parties supérieures des tiges 10 lorsque les parties 1, 2 du fer se trouvent rap prochées. Un conducteur 19 distribue également le coulant à une résistance chauffante contenue dans la tige 16.

A l'état ouvert, comme représenté sur la figure 1, les deux tiges 10 sont libres et l'on comprend donc que l'on peut les glisser dans la masse de la chevelure, parallèlement au cuir chevelu.

En rapprochant ensuite les poignées 4 et 14, on referme le fer et la tige 15 vient se disposer entre les deux tiges 10 en s'étendant sensiblement parallèlement à celles-ci. Dans cette position, comme on le voit sur la figure 2, les ailes 18 se rapprochent à faible distance des tiges 10 ou bien même contre celles-ci, selon la géométrie que l'on donne à la plaque 17. On comprend donc que la masse des cheveux qui se trouve disposée au-dessus des tiges 10 se trouve déformée par la tige 16 et les ailes 18 de sorte que l'on obtient l'ondulation souhaitée que l'on fixe en maintenant le fer chaud dans cette position pendant le temps voulu.

De préférence,le niveau inférieur de la tige 16, lorsque le fer est à l'état refermé, se trouve situé plus près du cuir chevelu que la génératrice inférieure des tiges 10 et ceci d'une dénivekation d qui est par exemple de l'ordre de 3 ou 4 millimètres.

Le cas échéant, la tige 15 et plus précisément la partie inférieure de la pièce 17 peut porter un revetement thermiquement isolant 20 de façon à éviter un contact direct avec le cuir chevelu. De tels revetements peuvent également être disposés au niveau des génératrices inférieures des tiges 10..

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle-n'yest nullement limitée et qu'on peut lui apporter diverses modifications de formes ou de matériaux, sans pour cela s'éloigner ni de son cadre ni de son esprit.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Fer à onduler les cheveux comprenant deux parties articulées l'une par rapport à l'autre, chaque partie comportant une poignée (4, 5) à la manière d'une pince, l'une au moins des parties étant chauffante, caractérisé en ce que l'une des parties comporte deux tiges ou branches parallèles (10) pouvant être rectilignes ou incurvées,et en ce que l'autre partie comporte une tige centrale (16) susceptible, lorsque l'on ramène les deux poignées l'une vers l'autre, de venir se disposer entre les deux tiges (10) de l'autre partie, et sensiblement parallèlement à celles-ci, les extrémités des deux tiges de la première partie (10) étant effilées à la façon d'une pointe ou d'une extrémité arrondie, de façon que l'on puisse introduire les deux tiges dans la masse de la chevelure avant de ramener la tige centrale (15) sur elle.

2. Fer selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige centrale supporte, de part et d'autre, deux parois (18) en forme de gouttière susceptible de venir coiffer la partie supérieure des deux tiges (10) de l'autre partie.

3. Fer selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte, outre la tige centrale (15), deux autres tiges extrêmes venant se disposer de part et d'autre à faible distance des deux tiges de la première partie (10) lorsque l'on referme le fer des

qMelconque des

4. Fer selon lluzirevendications 1 à 3,caractérisé en ce que la tige centrale (15) se trouve à un niveau plus rapproché du cuir chevelu que les deux autres tiges parallèles (10).

5. Fer selon la revendication 4, caractérisé en ce que la valeur de ladite dénivellation est au moins égale a 3 millimètres.

6. Fer selon lune quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les diamètres des tiges (10, 15) sont compris entre 5 millimètres et 20 millimètres.

7. Fer selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (20) destinés à éviter un contact direct entre les parties chaudes des tiges chauffées et le cuir chevelu

8. Fer selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,caractérisé en ce que seules les deux tiges parallèles (10) sont chauffées, la tige centrale (15) n'étant pas chauffée et étant amenée à un niveau plus proche du cuir chevelu que les autres tiges.