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PIECE DE FIXATION D'UNE FERRURE DANS UN PROFILE
D'OUVRANT DE FENETRE
La présente invention est relative à une pièce de fixation d'une ferrure métallique sur un profilé creux ou tubulaire d'une menuiserie métallique, plus particulièrement d'un ouvrant de fenêtre ou d'un battant de porte, constitué d'un méplat pourvu de trous taraudés disposés en ligne le long de l'axe longitudinal et de deux languettes latérales destinées à être logées endessous de chacun des bords rentrants de la rainure, de manière à assurer le guidage et la solidarisation du méplat dans la rainure, et le coulissement de celui-ci sur toute la longueur de la rainure.
Les ferrures métalliques visées sont en particulier les charnières dites à gorges européennesou autres et les paumelles.
On connaît par le document CH-A-436020, une paumelle à fiche, comportant deux corps cylindriques complémentaires, respectivement fixés sur l'ouvrant et le dormant d'une structure articulée, par exemple d'une fenêtre, ces corps étant disposés l'un au-dessus de l'autre avec un décalage latéral tel qu'ils présentent dans le même prolongement vertical deux éléments cylindriques recevant une fiche ou axe d'articulation autour duquel pivote l'ouvrant, vis-à-vis du dormant.
Chaque corps comporte par ailleurs, solidarisé à l'élément cylindrique, une patte de fixation qui est usuellement percée de trous pour le montage de vis qui
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appliquent et immobilisent le corps vis-à-vis de la surface de l'ouvrant ou du dormant correspondant.
Une telle ferrure de rotation n'est pas utilisable dans une structure articulée composée de profilés creux, car elle nécessite le perçage préalable des profilés pour le montage des vis de fixation. Ce problème fut résolu par la mise en place d'un méplat dans une rainure longitudinale à bords rentrants par une extrémité de celle-ci. Le méplat peut être placé à n'importe quelle position choisie sur toute la longueur du profilé, car il coulisse dans la rainure sans pouvoir s'en échapper.
On l'immobilise en serrant les éléments filetés, qui sont par exemple une vis pointeau engagée dans un trou taraudé du méplat et des vis de blocage qui appliquent sous pression les pattes de fixation de la ferrure contre le méplat et contre l'ouvrant.
L'introduction d'un méplat dans la rainure d'un profilé creux assemblé par embrèvement n'est cependant plus possible une fois le cadre monté en usine. Il faut alors usiner les bords rentrants de la rainure pour pouvoir y glisser le ou les méplats de fixation.
La présente invention vise à remédier à cet inconvénient et concerne une pièce de fixation qui peut être mise en place dans la rainure susdite d'un profilé creux d'un ouvrant de fenêtre, sans nécessiter l'usinage des bords rentrants de la rainure. Une telle rainure se retrouve en particulier le long du corps creux de profilés, en particulier de profilés tubulaires à pont thermique ou autres semblables à ceux décrits dans le document BE-A-1003197.
La présente invention concerne une pièce de fixation du type décrit dans le préambule de la revendication 1 ci-jointe.
Afin de pouvoir être introduite dans une
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rainure à bords rentrants, la pièce de fixation constituée du méplat susdit est divisée en deux pièces complémentaires qui s'imbriquent l'une dans l'autre, les deux pièces résultant d'une entaille en paliers au voisinage du bord longitudinal du méplat initial, en retrait d'une première languette, sur une portion de longueur du méplat initial. Les deux pièces complémentaires peuvent être de longueur inégale ou égale.
Les propriétés d'inviolabilité et de robustesse des ferrures sont conservées intactes, l'invention facilite ainsi le montage ou le remplacement d'une charnière en rendant possible l'introduction tardive d'une pièce d'insert dans une rainure rendue inaccessible à ses extrémités, puisque celles-ci forment les coins d'un cadre.
Une charnière est composée d'une partie fixée au dormant de la fenêtre et d'une partie mobile fixée à l'ouvrant, articulées l'une à l'autre autour d'un axe maté. Les parties fixe et mobile sont constituées chacune d'une lame pliée en angle droit de manière à constituer une cornière dont une aile est rattachée à un élément cylindrique de la charnière et dont l'autre constitue une patte de fixation percée de trous pour le montage des vis ou goujons qui appliqueront chacune des parties de la charnière contre le profilé de l'ouvrant ou du dormant correspondant par l'intermédiaire du méplat glissé dans une rainure extérieure de chacun desdits profilés.
Une paumelle dite européenne présente également deux parties, l'une fixe portant le gond est fixée au dormant, l'autre mobile pivotant au-dessus de la première, est fixée à l'ouvrant. Ces deux parties peuvent être séparées à la différence de la charnière à axe maté.
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La pièce de fixation est pourvue d'au moins deux trous taraudés disposés en ligne le long de l'axe longitudinal et de deux languettes latérales destinées à être logées en-dessous de chacun des bords rentrants de la rainure, de manière à assurer le guidage et la solidarisation du méplat dans la rainure, et le coulissement de celui-ci sur toute la longueur de la rainure.
Selon l'invention, le méplat est divisé en deux pièces constitutives complémentaires qui s'imbriquent l'une dans l'autre et dont chacune est représentée en plan et en bout dans les figures 3 à 6.
La première pièce résulte d'une découpe en palier au voisinage du bord longitudinal de la protubérance du méplat décrit ci-dessus. L'entaillage s'est fait sur la hauteur quasi-totale du méplat de manière à prévoir une patte de retenue du morceau complémentaire. Chacun des composants présente un appendice ayant une section en S. Cet appendice est formé d'une languette rattachée à une cornière longitudinale découpée en palier du méplat. Suivant une particularité de l'invention, chaque languette est pourvue d'une bande de stries transversales sur la face opposée à celle tournée vers le fond de la rainure. Ces stries sont destinées à renforcer l'ancrage du méplat contre la face intérieure des bords rentrants de la rainure.
Une fois mises en place et emboîtées l'une dans l'autre, les deux parties constitutives du méplat forment une cale qui possède toutes les caractéristiques d'une cale constituée d'une seule pièce. La deuxième pièce formant un ensemble rigide que l'on peut faire glisser dans la rainure et que l'on peut immobiliser au moyen de la vis de blocage. En effet, quand on serre la vis de blocage, son extrémité vient en contact avec
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le fond de la rainure et repousse la base contre les surfaces intérieures voisines des bords de la fente longitudinale du profilé.
Un opérateur non spécialisé, peut sans l'aide d'outils spéciaux, en utilisant uniquement un tournevis et une clef hexagonale mâle classique, engager des goujons et une vis pointeau dans la ferrure et dans les trous taraudés de la première pièce constituée d'une cale de fixation, introduire ladite pièce isolément dans la rainure, imbriquer la seconde pièce dans la première, engager un second goujon et serrer chacun des goujons et la vis pointeau pour bloquer fermement la ferrure sur le profilé creux de l'ouvrant.
L'invention exposée ci-dessus dans sa forme générale sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des dessins annexés, qui représentent à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation préférentiel auquel la description qui suit fait référence.
Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en élévation d'une cale selon l'invention constituée de deux pièces constitutives ; - la figure 2 est une coupe transversale de la cale montrée dans la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en élévation d'une première pièce constituée de la cale montrée dans les figure
1 et 2 ; - la figure 4 est une coupe transversale de la pièce montrée dans la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en élévation d'une seconde pièce constituée de la cale montrée dans les figures 1 et 2 ; - la figure 6 est une coupe transversale de la pièce
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montrée dans la figure 5 ; la figure 7 est une coupe transversale de l'appendice des pièces montrées dans les figures 3 et 5 ;
la figure 8 est une vue en élévation latérale de la partie fixe d'une charnière dite européenne ; la figure 9 est une vue en bout de la partie de charnière montrée dans la figure 8 ; la figure 10 est une vue en élévation latérale du drapeau ouvrant d'une paumelle dite européenne, et la figure 11 est une vue en bout du drapeau montré dans la figure 10.
Dans ces figures, les mêmes signes de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
Comme illustré dans la figure 1, une cale 1 de fixation d'une ferrure métallique 2 sur un profilé creux 3 ou tubulaire d'une menuiserie métallique, plus particulièrement d'un ouvrant de fenêtre ou d'un battant de porte, constituée d'un méplat 4 pourvu de trois trous 5 taraudés disposés en ligne le long de l'axe longitudinal et de deux languettes latérales 6,7 destinées à être logées en-dessous de chacun des bords rentrants 8 de la rainure 9, de manière à assurer le guidage et la solidarisation du méplat 4 dans la rainure 8, et le coulissement de celui-ci sur toute la longueur de la rainure 9.
Selon l'invention, cette pièce est divisée en deux pièces complémentaires 10, 11 de longueur inégale ou égale, qui s'imbriquent l'une dans l'autre, les deux pièces résultant d'une entaille en paliers au voisinage du bord longitudinal du méplat 4 initial, en retrait d'une première languette 6, sur une portion de longueur du méplat initial 4.
La première pièce constitutive est constituée d'une portion de longueur du méplat 4 initial de
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longueur supérieure à la moitié dudit méplat 4 et d'un appendice 12 constitué du prolongement de la seconde languette 7 et d'une tranche droite 13 du méplat.
La seconde pièce 11 constitutive est constituée d'un méplat 14 de largeur inférieure au méplat 4 initial et de longueur complémentaire à celle de la portion de longueur du méplat initial de la première pièce 10 susdite, et qui possède le long de l'entaille une troisième languette 15 d'épaisseur inférieure à la première languette 6, ainsi qu'un appendice 16 semblable à celui de la première pièce et de longueur égale à la partie de méplat de celle-ci.
La première pièce 10 comporte deux trous 5 taraudés le long de l'axe longitudinal du méplat, tandis que la seconde pièce 11 ne comporte qu'un seul trou 5 taraudé, de préférence désaxé par rapport à l'axe longitudinal du méplat 14.
Chaque languette 6,7 des pièces 10, 11 est pourvue d'une bande de stries transversales sur la face opposée à celle tournée vers le fond de la rainure 9. Ces stries sont destinées à renforcer l'ancrage du méplat contre la face inférieure des bords rentrants 8 et de la rainure 9.
Une charnière dite européenne est composée d'une double partie 18 fixée au dormant de la fenêtre et d'une partie mobile 19 fixée à l'ouvrant, articulées l'une à l'entre d'un axe maté 20. Ces parties fixe 18 et mobile 19 sont montrées dans les figures 8 et 10. Elles sont constituées chacune d'une lame 21 pliée en angle droit de manière à constituer une cornière dont une aile 22 est rattachée à un élément cylindrique 23 de la charnière et dont l'autre constitue une patte de fixation percée de trous 25 pour le montage des vis 26 ou goujons qui appliqueront chacune des parties de la charnière contre le profilé 3 de l'ouvrant ou du dormant
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correspondant par l'intermédiaire du méplat 4 glissé dans la rainure 9 extérieure de chacune desdits profilés 3.
Une paumelle dite européenne présente également deux parties, l'une fixe portant le gond est fixée au dormant, l'autre mobile 19 pivotant au-dessus de la première, est fixée à l'ouvrant. Ces deux parties peuvent être séparées à la différence de la charnière à axe maté.