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Dessous-de verre chimiluminescent DESCRIPTION DE L'INVENTION Le dessous-de-verre faisant l'objet de l'invention est un dessous-de-verre auquel on a associé une charge lumineuse sous forme d'une enveloppe contenant des réactifs induisant la chimiluminescence.
A côté de ce qu'indique son appellation, le dessous-deverre peut avoir d'autres utilisations que celle d'être placé juste en dessous de gobelets ou verres à boire ou de récipients dont on veut soit protéger le fond, soit protéger la table ou le support sur lequel ces récipients sont posés. Il peut être utilisé à des fins publicitaires ou de communication ou aussi de décoration trouvant sa place dans des bars avec des accessoires de cocktail. Le dessous-de-verre luminescent, lorsqu'il est utilisé comme support illustré, soit pour des raisons publicitaires, soit autres, a l'avantage de mieux mettre en valeur le message ou les indications imprimées ou gravées sur ses faces par l'illumination qu'il apporte.
Une utilisation particulière dans le cadre des casinos ou maisons de jeu est celle qui peut être faite d'utiliser ce genre de dessous-de-verre luminescent comme jetons ou plaques de mises importantes portant la marque du casino ou sa publicité qui auront comme effet d'attirer l'attention sur ces sommes pontées et de donner un air de fête à l'ambiance des salles de jeu. Il faut aussi noter que, lorsqu'un verre à fond transparent se trouve posé sur un dessous-de-verre luminescent, ce fond peut laisser passer une partie de la lumière chimiluminescente dans le verre et illuminer faiblement mais agréablement le liquide qui y est contenu.
Dans son
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utilisation littérale de dessous-de-verre, celui-ci est susceptible par un moyen auto-collant d'être fixé éventuellement au fond du verre à boire, du gobelet ou de la chope qui s'y trouve posée ; ce moyen pourrait être l'aimantation du dessous-de-verre si celui-ci devait s'appliquer à un récipent dont le fond transparent ou translucide serait lui-même aimanté ou serait enserré dans un manchon de métal, style porte-gobelet, susceptible d'être maintenu par l'aimantation du dessous-de-verre.
DOMAINE TECHNIOUE Les dessous-de-verre sont connus depuis longtemps ; ils sont utilisés principalement pour des raisons de propreté et de publicité ; certains modèles de dessous-de-verre sont fabriqués en carton plus ou moins absorbant ; les dessousde-verre servant de support de publicité, imprimés de logos de marques ou de messages publicitaires sont généralement jetés rapidement et remplacés dès qu'ils sont devenus humides ou souillés.
Il existe de nombreux autres modèles de dessous-de-verre ; certains plus coûteux sont fabriqués en métal, cuir, plastique éventuellement métallisé, bois, etc. ; ces dessous-de-verre, étant donné leur prix plus élevé, sont fabriqués pour la décoration d'un bar et pour être utilisés régulièrement dans leur rôle de protection du récipient ou du bar lui-même ; ils ne constituent pas des objets à jeter après usage.
CONSIDERATIONS SUR L'ETAT DE LA TECHNIQUE Il est vraisemblable, même si des essais d'application ou des tentatives de fabrication ont été réalisées, que l'on a jamais commercialisé des dessous-de-verre qui auraient été rendus lumineux par une source électrique. Il existe des
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dessous-de-verre imprimés de couleurs fluorescentes ou phosphorescentes ; leur luminosité n'est pas très forte et en ce qui concerne les dessous-de-verre fluorescents, ceuxci pour sortir tous leurs effets, exigent des installations particulières, telles que projecteurs de lumière noire, par exemple.
Comparé au dessous-de-verre habituel, le dessous-de-verre luminescent faisant l'objet de cette invention a évidemment un impact incontestable et peut créer, lorsqu'il est utilisé dans les endroits où l'éclairage ambiant comporte des zones d'ombres ou est tamisé, une atmosphère très plaisante et agréable d'illumination pouvant se présenter sous différentes couleurs.
INFORMATIONS D'ORDRE GENERAL SUR LA CHIMILUMINESCENCE Le principe et les techniques pour la production de lumière chimiluminescente sont bien connus et sont amplement décrits dans de nombreux brevets comme, par exemple, le brevet des Etats-Unis no. 4.678. 608.
La chimiluminescence est produite par la réaction d'un activateur avec un agent fluorescent et un oxalate. Dans le cadre de cette invention, toutes les formules de production de lumière chimiluminescente sont acceptables pour autant que les dimensions, le volume et le poids de l'enveloppe contenant le combiné des réactifs puissent s'adapter aux dispositifs permettant la réalisation de l'objet de la présente invention.
Il faut relever ici des caractéristiques intéressantes de la réaction de chimiluminescence qui peuvent avoir leur importance dans la réalisation pratique de l'invention.
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a) Modulation de la durée de luminescence : La chimie de la chimiluminescence permet, par le dosage adéquat des différents réactifs, de moduler la durée et l'intensité de l'illumination : il est ainsi possible de fabriquer des charges lumineuses dont la durée de luminosité peut être fixée à l'avance, ceci d'une manière évidemment approximative, soit courte de 1 à 2 heures, soit plus longue jusqu'à 6 à 7 heures et plus, selon les desiderata des utilisateurs.
Dans le cas du dessous-de-verre lumineux, c'est probablement la durée la plus longue qui sera préférée. b) Modes physiques d'utilisation de la chimiluminescence : Il y a aussi DEUX modes physiques d'utilisation de la lumière chimiluminescente : Le premier mode ou MODE A consiste en l'utilisation de la lumière chimiluminescente par le mélange extemporané des réactifs auquel on ne procède qu'au moment où l'on a besoin de la lumière. C'est le mode qui, d'un point de vue pratique, est le plus facile à utiliser mais qui, du point de vue de la complication de réalisation, présente plus de difficultés que le deuxième mode exposé ci-après.
Ce premier mode que l'on peut appeler "extemporané" permet de garder l'ensemble chimiluminescent dans des conditions normales de température à condition de le préserver dans les conditions requises pour sa conservation la plus longue posssible, notamment en le préservant le mieux possible de l'humidité. Dans ce mode"extemporané", il n'est pas indispensable que les réactifs séparés soient tous deux sous forme liquide, l'un d'entr'eux peut-être sous forme solide.
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Le deuxième mode ou MODE B consiste en l'emploi de la lumière chimiluminescente par l'utilisation des réactifs mélangés préalablement mais avec leur réaction productrice de lumière chimiluminescente bloquée par un froid assez intense pour ce faire. En effet, il apparaît dans la littérature concernant la lumière chimiluminescente que la réaction qui la crée se situe entre les limites de-40 C. à +75 C., avec le meilleur rendement lumineux entre +20 C. et +50 C. On peut donc imaginer l'utilisation du mélange déjà exécuté des réactifs, liquide chimiluminescent et activateur correspondant, et sa conservation préalable à une température inférieure à-40 C., dans la carbo-glace, par exemple.
Dans cette enceinte de congélation, la basse température arrête la réaction d'émission chimiluminescente jusqu'au moment où l'utilisateur décide de l'en retirer pour permettre à la réaction de se produire et induire l'émission de lumière chimiluminescente.
Ce mode que l'on peut appeler mode "surgelé" a évidemment un inconvénient important qui réside dans le handicap du maintien d'une chaîne de congélation nécessitant l'usage de frigos portables remplis de glace carbonique, pendant toute la durée du stockage, du transport et de la vente jusqu'à son utilisation finale.
En résumé, il existe donc pour la réalisation de la présente invention deux modes d'utilisation du phénomène de la chimiluminescence dans les sources lumineuses placées dans les dessous-de-verre, modes d'utilisation dont il sera tenu compte dans la description qui suit. c) Léger dégagement gazeux au moment de la réaction :
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Il y a lieu ici de savoir que la réaction de chimiluminescence provoque une petite émanation de gaz carbonique, inoffensive mais qui, étant prisonnière de l'herméticité de l'enveloppe, provoque un léger gonflement de celle-ci. Il faudra en tenir compte dans nos développements futurs.
COMMENTAIRES SUR LES ASPECTS DE L'ETAT DE LA TECHNIOUE SUSCEPTIBLES D'INTERESSER L'INVENTION Il n'est pas possible-ou en tous cas l'inventeur n'en a pas découvert-de trouver d'éléments concernant l'état de la technique à propos du dessous-de-verre ; celui-ci est un ustensile existant depuis longtemps et pour lequel il ne semble pas que des améliorations aient pu être apportées ou brevetées dans un passé relativement récent.
Aussi n'est-ce que sur les aspects particuliers suivants que l'on pourrait se référer à un certain état de la technique qui pourrait concerner les dessous-de-verre luminescents : ceux-ci sont : 1) l'illumination induite par la réaction de chimiluminescence, c'est-à-dire ici la luminosité du dessous-de-verre même, 2) une certaine transmission d'une partie de la lumière chimiluminescente du dessous-de-verre dans le verre posé éventuellement sur lui, à condition que celui-ci présente certaines caractéristiques adéquates, telles que fond plat et transparent, 3) la fixation possible par collage ou aimantation au fond d'un verre à boire ou d'un récipient,
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ETAT DE LA TECHNIOUE CONCERNE PAR L'INVENTION a)
Utilisation de la lumière chimiluminescente De nombreux systèmes et brevets existent utilisant le phénomène de la chimiluminescence principalement comme moyen d'éclairage ou de signalisation ; on se référera à ce propos aux brevets U. S. Nos 3.576. 987,3. 940.604, 4.015. 111,4. 184.193, 4.635. 166, 4. 814. 949.
Il n'est indiqué nulle part, semble-t-il, que des systèmes ou brevets pourraient s'appliquer à des dessous-de-verre. b) Eclairaqe des boissons par la chimiluminescence En ce qui concerne l'éclairage des boissons par la chimiluminescence, il existe le brevet des U. S. A. No 4.563. 728 daté du 7 janvier 1986, intitulé"Illuminated chemiluminescent drinking mug". Il s'agit, dans ce brevet, d'un système illuminant le contenu d'une chope par la présence au centre de l'espace contenant le liquide et audessus de la surface de la base de cet espace, à l'intérieur d'un tube fermé à son extrémité supérieure et ouvert à la base de la chope, d'un élément chimiluminescent commercialisé aux U. S. A. sous le nom de"Cyalume"par la société American Cyanamid Company, Wayne, N. J., U. S. A.
L'illumination du liquide dans ce brevet américain est faite par un élément chimiluminescent se trouvant au milieu du liquide et au sein du récipient même.
J'ai décrit dans ma Demande Internationale déposée le 30 août 1991 et publiée sous le régime du Patent Corporation Treaty (PCT) en date du 19 mars 1992 sous le numéro
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W092/04577 l'illumination des liquides contenus dans des récipients transparents ou translucides où l'enveloppe lumineuse chimiluminescente est solidaire du fond du récipient sans empiéter sur la contenance de celui-ci.
Dans mon invention références ci-dessus, les dispositifs chimiluminescents étant solidaires des récipients pour lesquels ils ont été conçus, il n'est pas revendiqué qu'ils puissent être collés au fond même des verres, ni qu'ils puissent être inclus dans des épaisseurs cartonnées ou en plastique ou en toute autre matière pour servir de dessousde-verre lumineux.
Le document US aussi bien que celui du PCT ne suggèrent aucunement l'application de ces systèmes à des dessous-deverre.
Il faut remarquer que cette transmission d'une partie de la lumière chimiluminescente à la boisson d'un verre posé occasionnellement sur le dessous-de-verre luminescent s'effectue d'une manière d'ailleurs assez imparfaite uniquement quand le fond du verre n'est pas opaque et présente certaines caractéristiques favorables à cette transmission ; cette transmission de lumière dans des conditions particulières et, en fait, occasionnelle n'est pas revendiquée dans la présente demande de brevet. c) Système autocollant ou magnétique à associer à des dessous-de-verre : Il semble que ce système n'ait jamais utilisé et qu'il n'existe pas de documents publiés qui pourraient se rapporter à cette application.
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AVANTAGES DE L'INVENTION PAR RAPPORT AU DESSOUS-DE-VERRE EXISTANTS Les avantages obtenus grâce à la présente invention sont les suivants : a) l'invention permet d'obtenir un dessous-de-verre nouveau, très lumineux puisque luminescent, présentant de la sorte un attrait incontestable, d'un emploi facile, non encombrant, de stockage aisé, de conservation facilitée et qui constitue un élément de décoration plaisant et agréable en comparaison avec les dessous-de-verre habituels, ternes et aux couleurs assez mates. b) l'invention présente une possibilité pratique de fixation occasionnelle du dessous-de-verre par adhésion au fond du verre à boire, du gobelet ou de la chope grâce à un système autocollant ou d'aimantation.
c) les possibilités d'utilisation publicitaire sont augmentées et les publicités affichées ont un impact visuel beaucoup plus efficace. d) l'utilisation éventuelle d'un dessous-de-verre luminescent pouvant accessoirement servir de plaque de casino lumineuse, factice ou d'utilisation effective, peut présenter un avantage pour l'intérêt et l'agrément du jeu, tout en restant utilisable comme dessous-de-verre lorsque, par exemple, la luminosité s'est éteinte.
L'invention, telle qu'elle sera exposée plus avant et caractérisée dans les revendications principales 1 et 2, apporte ainsi une amélioration et certains avantages
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pratiques sur les propriétés des dessous--de-verre déjà existants.
ENVELOPPES CHIMILUMINESCENTES En ce qui concerne les enveloppes chimiluminescentes, on se référera aux brevets des U. S. A. Nos 3.539. 794 du 10 novembre 1970 et 3.808. 414 du 30 avril 1974.
En dehors de l'enveloppe chimiluminescente du mode "surgelé"qui est une enveloppe simple contenant des réactifs déjà mélangés, ne nécessitant donc aucun système d'isolement des réactifs, ni de mélange au moment de l'emploi mais qui doivent être conservés dans des conditions de très grand froid, on peut envisager comme enveloppes, celles du mode"extemporané"qui sont mentionnées dans les brevets référencés ci-dessus et dont on peut mentionner les modèles suivants auxquels, à certains, des améliorations ont été apportées : a) dans la représentation de la FIGURE 1 est montrée en coupe l'enveloppe de la FIGURE 2 ayant une face supérieure (1) et une face inférieure (2) ainsi qu'une paroi interne intermédiaire (3) divisant l'enveloppe en deux compartiments.
Les faces (1) et (2) sont faits d'un matériau flexible transparent et translucide, tel que polyéthylène, propylène ou tout autre du même genre ; la paroi (3) est mince et d'un matériau facilement cassable.
Cette rupture est facilitée par les petites pointes de petites étoiles en trois dimensions ou par celles que portent de petites boules qui sont introduites dans les compartiments séparés (4 et 5) de l'enveloppe ; ces pointes peuvent endommager et ouvrir la paroi interne plus fragile et plus cassante ou déchirable mais non les parois
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extérieures plus résistantes. Ces petits systèmes de destruction de la paroi interne (3) peuvent, d'ailleurs, avoir une forme de punaise (6) dont la tête plate (7), placée contre la face interne des parois externes (1 et 2), est assez grande pour que ces éléments ne puissent pas se retourner dans les chambres de l'enveloppe où elles sont introduites.
La FIGURE 3 représente la même conception d'enveloppe chimiluminescente sauf que les parois extérieures, supérieure et inférieure, ne sont pas soudées l'une à l'autre directement en même temps que la paroi interne ; la chambre a ici une forme parallélipipédique avec des murs verticaux (8) séparant le plafond et le plancher de la chambre avec l'insertion en son milieu de la paroi séparatrice horizontal.
Par le présent système qui rend possible la conservation, d'une manière séparée, des réactifs nécessaires à l'induction de la chimiluminescence, la rupture de la paroi interne qui provoque le mélange des réactifs est grandement facilitée par les éléments pointus déchirant la paroi interne qui sont introduits dans les chambres séparées. b) dans la FIGURE 4 est exposé, vu du haut, le dispositif constitué par une enveloppe unique flexible et transparente enserrée sur sa largeur par une agrafe-pince (9) en forme de clip allongé ; une vue agrandie du clip est montrée en coupe à la FIGURE 5 ; ce clip constitue de la sorte une fermeture hermétique partageant l'enveloppe en deux compartiments séparés (10 et 11) dont le mélange induit la chimiluminescence ;
ce clip est constitué de deux éléments séparés, l'un étant une tringle mâle (12) en forme de gouttière dans laquelle vient s'insérer et se coincer une
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tringle (13) en forme de T ; à l'une de leurs extrémités, ces deux éléments, s'ils sont réunis par une charnière (14), fait qu'une légère ouverture du clip et sa fermeture rapide peut prolonger la durée de la chimiluminescence en ne permettant que le mélange partiel des réactifs. c) un autre dispositif d'enveloppe chimiluminescente peut être réalisé comme présenté dans la FIGURE 6.
Il s'agit d'une enveloppe d'un matériau transparent et translucide tel que polyéthylène, plastic du type acrylique, téflon ou autre, semi-rigide ; la chambre interne est séparée en deux compartiments (33 et 34) par un mur plus rigide (15) ou plus épais dans lequel un trou est aménagé de façon à prévoir le placement d'un bouchon ou l'insertion d'une bille sphérique (16) de métal, de verre, de plastique ou de toute autre matière solide non susceptible d'être affectée par les réactifs. Si l'on presse sur le plus petit compartiment (33), on génère une pression interne suffisante pour faire sauter le bouchon et permettre le mélange des réactifs et l'induction de la chimiluminescence.
On pourrait également placer dans le trou de communication une bille ou un tube de verre ou de plastique cassable fermé à ses deux extrémités, l'un et l'autre creux et assez fragile pour qu'une pression, légèrement cisaillée sur l'enveloppe à leur niveau casse ce bouchon d'un type spécial. d) un autre modèle d'enveloppe chimiluminescente est montré en perspective dans la FIGURE 8 et en coupe dans la FIGURE 9 selon l'axe X-Y ; elle a une forme plate parallélipipédique et des faces supérieure et inférieure faites d'un matériau flexible transparent ou translucide.
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Cette corps principal de l'enveloppe contient en son sein un petit conteneur séparé (17) ; l'enveloppe chimiluminescente est de la sorte composée de deux compartiments séparés (35 et 36) ; le conteneur interne (36) est fait d'un matériau facilement cassable, inerte et imperméable aux réactifs contenus isolément dans les compartiments séparés. Par une pression externe sur les parois extérieures de l'enveloppe, celles-ci ayant éventuellement une protubérance sur une ou sur les deux faces internes, on brise le conteneur interne (36) et l'on permet le mélange des composés, leur réaction et l'émission de la lumière chimiluminescente.
La FIGURE 10 montre le même principe d'enveloppe chimiluminescente mais les parois supérieure et inférieure sont soudées l'une à l'autre sur leurs contours et non séparées par un mur vertical.
L'invention concerne également l'adaptation d'un système adhésif"auto-collant"à la face supérieure du dessous-de verre luminescent.
Ce système adhésif consiste en l'adjonction d'une pellicule plastique transparente et autocollante sur la face supérieure de l'ensemble"dessous-de-verre/enveloppe
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chimiluminescente"décrit ci-dessus ; ce système adhésif (20 de la FIGURE 11) peut être soit une feuille ou soit un anneau adhésif ; une pellicule protectrice protège la zone collante et empêche les dispositifs de coller l'un sur l'autre. Par son enlèvement, on peut coller le dessous-deverre lumineux d'une manière facile et forte à la base des verres à boire.
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Plusieurs pointillés concentriques peuvent prédécouper cette pellicule adhésive de façon à pouvoir n'enlever que l'anneau adhésif correspondant au diamètre du fond du verre auquel on veut le faire coller.
Ce système auto-collant, s'appliquera idéalement à un modèle à usage unique et non à un modèle à usage multiple et répété.
Dans le cas de l'application d'un auto-collant comme décrit ci-dessus, le fond devrait être opaque de façon à ce que le dessous-de-verre ne puisse pas être utilisé comme badge dans le cas où il serait collé sur une autre surface que celle du fond d'unverre à boire.
Il a été mentionné que l'invention pouvait également faire appel à une aimantation du dessous-de-verre dans le cas où celui-ci pourrait être accolé à des gobelets où à des porte-gobelets en métal susceptible d'être fixé par cette aimantation.
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------------ Pour une réalisation pratique de l'invention, il faut considérer que l'invention s'applique à deux modèles de dessous-de-verre : 1) LE DESSOUS-DE-VERRE A USAGE UNIQUE et 2) LE DESSOUS-DE-VERRE A USAGE REPETE (OU ON RENOUVELE LA CHARGE LUMINESCENTE APRES USAGE).
A) CONDITIONS DE REALISATION ET REALISATION DU DESSOUS-DEVERRE A USAGE UNIOUE :
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Le dessous-de-verre luminescent est un élément plat doit dans ses différents modèles être conçu de façon à pouvoir recevoir une enveloppe chimiluminescente, qu'elle soit du mode"extemporané"ou du mode "surgelé".
Dans la conception de base du dessous-de-verre luminescent, il existe, comme on peut le voir dans la FIGURE 11, un espace vide (18) qui est réservé à l'insertion de l'enveloppe chimiluminescente.
L'enveloppe chimiluminescente à laquelle le dessous-deverre est associé doit être la plus plate possible et doit être moins épaisse que le reste du corps même du dessousde-verre lui-même dans lequel elle s'insère.
Il faut que la face supérieure de l'enveloppe soit le plus près possible du niveau de la face supérieure du dessousde-verre. Ces faces supérieures de l'enveloppe chimiluminescente et du dessous-de-verre sont éventuellement recouvertes de feuilles de recouvrement (l9), l'une permettant de former une surface plane continue pouvant porter des éléments publicitaires, l'autre constituant éventuellement une feuille autocollante (20), elle-même recouverte d'une feuille de protection à enlever.
Compte tenu du très léger dégagement de gaz carbonique de la réaction, il est nécessaire de prévoir un espace ou un vide au-dessous de l'enveloppe (21), c'est-à-dire au niveau de la face inférieure souple de celle-ci, entre ce niveau et le plancher du dessous-de-verre, ceci pour que ce gonflement n'interfère pas avec la planéité de l'ensemble et que le dessous ou face inférieure du dessous-de-verre reste parfaitement à plat.
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Pour que ce léger dégagement de gaz carbonique fasse gonfler la paroi inférieure de l'enveloppe plutôt que celle-du-dessous, il faut que la première feuille de recouvrement (19) de la face supérieure du combiné soit faite d'une matière transparente rigide, feuille de plastique ou de tout autre matière adéquate. Elle doit non seulement fortifier et souder l'ensemble, à savoir la face supérieure du corps principal et la face supérieure de l'enveloppe chimiluminescente"mais aussi laisser passer la lumière de la source lumineuse et permettre la lecture de la publicité.
Un modèle de dessous-de-verre luminescent à usaae unique intéressant-à système"surcrelé"ou "exctemporané"-qui est une variation du modèle exposé cidessus est celui qui est décrit ci-après (voir FIGURE 12) ; considérons l'enveloppe décrite plus haut dans le chapitre "ENVELOPPES CHIMILUMINESCENTES"fabriquée selon le modèle de la FIGURE 3 ou 8, c'est-à-dire ayant une forme parallélipipédique avec des murs verticaux aux 4 côtés reliant le plafond et le plancher de l'enveloppe ;
les parois de côté (22) de l'enveloppe autour de la cavité complètement fermée et constituant le centre de réaction chimiluminescente de l'enveloppe se développent, dans le même matériau, vers l'extérieur en se prolongeant dans le plan (23) pour donner forme çi un dessous-de-verre totalement en matière plastique transparente ou translucide. De la sorte la luminosité de la lumière chimiluminescente se propage non seulement vers le haut par sa face supérieure transparente ou translucide mais aussi dans les parois transparentes ou translucides et aussi par le fond de l'enveloppe qui peut aussi être transparent ou translucide.
Le matériau de fabrication de couverture du plafond et de l'entourage de la partie enveloppe devrait
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être rigide et transparent ou translucide et est le même que celui de la chambre de chimiluminescence tandis que celui constituant le plancher (25) de la chambre seulement devrait être plus souple afin que l'on puisse exercer une pression sur lui ; cette pression serait transmise à l'intérieur de la chambre pour déclencher la réaction chimiluminescente en cassant l'ampoule (24) qui y est contenue-ceci dans le cas d'un modèle à système "extemporané"- (voir FIGURE 13) ; il permettrait aussi le léger développement de l'enveloppe au moment de la dilatation due à la production de gaz carbonique de la réaction.
Cette dualité des matériaux serait facile à réaliser puisque cette partie souple de la base de la chambre de chimiluminescence (25) serait scellée après que l'on ait introduit les réactifs dans la chambre ; dans le cas du modèle"extemporané"l'un des réactifs, avant le scellement, serait introduit sous forme liquide ou solide, l'autre dans l'ampoule cassable à l'état liquide de préférence et impérativement si l'autre réactif est sous forme solide ; dans le cas du modèle à mode"surgelé", le liquide des réactifs déjà mélangé et gardé à très basse température serait introduit directement dans la chambre avant son scellement.
Il ne faut pas oublier de ménager un léger vide au niveau de la face inférieure de la chambre de réaction pour permettre la légère dilatation due au gaz carbonique ou éventuellement prévoir un léger rebord autour du bord périphérique inférieur, le vide ou ce rebord garantissant la planéité de l'ensemble au moment de la réaction.
Les faces de l'ensemble, la supérieure et l'inférieure, peuvent être imprimées ou des pellicules transparentes
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portant des publicités peuvent y être collées ; il pourrait s'agir aussi de fines feuilles de buvard translucides.
B) CONDITIONS DE REALISATION ET REALISATION DE MODELES DE DESSOUS-DE-VERRE A USAGE REPETE Ce modèle de dessous-de-verre est conçu de façon à permettre l'insertion dans un emplacement qui lui est réservé d'une enveloppe chimiluminescente. Lorsque celle-ci n'est pas présente, il peut être utilisé comme dessous-deverre non-luminescent, c'est-à-dire du modèle utilisé habituellement.
Il est évident que dans ce cas du modèle à usage multiple, seul le système "extemporané" est pratiquement acceptable.
On peut concevoir deux façons d'y placer la charge lumineuse : soit en l'insérant par la face inférieure du dessous-de-verre, soit en la plaçant dans le dessous-deverre en l'introduisant par le côté supérieur, c'est-à-dire celui qui ne repose pas sur la table.
Concernant le modèle à insertion par la partie inférieure de la charge chimiluminescente, cette façon de faire n'est pas pratique et pour être réalisable obligerait à fabriquer des dessous-de-verre beaucoup trop épais pour être considérés comme des dessous-de-verre acceptables commercialement.
La formule de réalisation présentée est donc un modèle destiné à être un modèle non jetable, à emploi renouvelé et qui, comme exposé plus haut, pourrait être utilisé comme dessous-de-verre non luminescent.
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La FIGURE 14 montre une vue en coupe d'un tel dessous-deverre ; on a choisi un modèle muni d'un bord légèrement soulevé (28) pour empêcher le verre de glisser, Il peut être réalisé en plastique assez rigide ou en tout autre matériau. L'élément de base est un réceptacle (26) offrant une cavité (27) correspondant à la forme de l'enveloppe chimiluminescente qu'elle doit recevoir. Ce réceptacle peut porter des éléments de pied ou des protubérances régulièrement espacées empêchant le fond plat d'être en contact direct avec la table sur laquelle il est posé.
Dans ce modèle, le réceptacle est ici fermé dans sa partie supérieure par un couvercle (29) amovible, rigide et transparent en plastique ou en toute autre matière rigide et transparente. Ce couvercle ménage de la sorte avec le réceptacle une chambre intérieure destinée à recevoir l'enveloppe chimiluminescente (30).
Ce couvercle de la coupelle, lorsqu'on le place sur la coupelle peut être fixé par un encliquetage ou par une charnière (31) qui permet de le soulever et de le baisser en fermant la cavité.
Le plancher de ce dessous-de-verre peut montrer un orifice (32) qui permet éventuellement d'activer per pression l'enveloppe chimiluminescente si l'on ne veut pas soulever le couvercle (29).
Ce couvercle amovible peut porter des dessins ou textes ou logos imprimés ou gravés ; d'un point de vue pratique, il est facile de concevoir l'utilisation de ce modèle de dessous-de-verre pour de nombreux clients différents car il
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n'est nécessaire à ce moment que de concevoir d'autres modèles de couvercle arborant d'autres inscriptions ou gravures, lesquelles peuvent, d'ailleurs, être changées plusieurs fois sur ou sous le couvercle du dessous-deverre.
La chambre intérieure peut aussi être partagée en plusieurs compartiments, deux ou plus, dans lesquels peuvent être placées de petites enveloppes chimiluminescentes de couleurs identiques ou différentes. Cette chambre pourrait par exemple, porter des espaces longitudinaux creux et parallèles permettant par exemple d'y placer des petits sticks chimiluminescents du type"Cyalume"de quelques centimètres qui se trouvent dans le commerce. Une luminescence pourrait être induite à des moments différents pour faire durer plus longtemps la chimiluminescence.
L'invention n'est pas limitée, aux exemples de réalisation, représentés et décrits en détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.