Utilisation de réactifs permettant de créer une lumière chimiluminescente et dispositifs destinésacette utilisation. L'invention concerne une nouvelle utilisation de réactifs permettant de créer une lumière chimiluminescente ainsi que des dispositifs destinés à cette utilisation.
L'invention concerne également des dispositifs contenant ou pouvant contenir les réactifs pour illuminer des bois- sons ou autres liquides se trouvant dans des récipients transparents ou translucides, tels que verres à boire, bouteilles ou vases.
Le principe et les techniques pour la production de lumière chimiluminescente sont amplement décrits dans de nombreux brevets et dans une littérature importante.
La chimiluminescence est produite par la réaction d'un activateur avec un agent fluorescent et un oxalate. Dans le cadre de cette invention, toutes les formules de production de lumière chimiluminescente sont acceptables pour autant que les dimensions, le volume et le poids du combiné des réactifs puissent s'adapter aux dispositifs permettant la réalisation de l'objet de la présente invention.
On connaît déjà l'utilisation de la lumière électrique pour l'illumination des liquides contenus dans des vases ou des bassins aux parois transparentes, tels que des aquariums, par exemple; cette illumination procède d'une source lumineuse activée par l'électricité et positionnée en dessous du fond transparent de ces récipients.
Il semblerait difficile et certainement peu pratique de disposer une lampe électrique connectée au secteur ou alimentée par une pile en dessous d'un verre à boire ou d'une bouteille contenant de la limonade, de la bière ou tout autre liquide.
La présente invention a peur but de remédier à ces inconvénients. L'invention, tells qu'elle est caractérisée dana les revendications, résout le problème par
l'utilisation de la lumière chimiluminescente produite pendant un certain, temps et dont la source se trouve soit dans le liquide même à illuminer, soit en dehors de celui- ci, dans un eaplaceaent créé, de préférence, en-dessous du fond transparent ou translucide des récipients, tels que verres à boire, bouτeilles ou vases dont on veut illuminer le contenu.
Les dispositifs qui sont imaginés à partir de ces conceptions constituent différents aspects de l'objet de cette invention. Ceux-ci deviendront apparents au fur et à mesure de l'avancement de leur description.
Il y a différentes possibilités d'amener la source de lumière chimiluminescente là ci elle est nécessaire pour illuminer les liquides contenus dans les récipients, verres à boire, bouteilles ou vases. Ces possibilités et les dispositifs qui sont créés pour les appliquer dépendent de la façon, d'envisager l'utilisation du combiné des composés chimiques dont la réaction produit la lumière chimlluminescente.
Ces systèmes d'utilisation de la lumière chimiluminescente sont au noabre de deux : SYSTEME I: En mettant le mélange ou combiné producteur
de chimiluminescence DANS le liquide à illuminer
SYSTEME II: En disposant le mélange ou combiné producteur de ehimiluminescence HORS du liquide à
illuminer
Il y a aussi DEUX moyens physiques de création et
d'utilisation de la lumière chimiluminescente:
Le premier moyen ou MOYEN A consiste en l'emploi de la lumière chimiluminescente par l'utilisation des réactifs mélangés préalablement mais avec leur réaction productrice de lumière chimiluminescente bloquée par un froid assez intense pour ce faire. En effet, il apparaît dans la littérature concernant la lumière chimiluminescente que la réaction qui la crée se situe entre les limites de -40C à +75C. On peut donc imaginer l'utilisation du mélange déjà exécuté des réactifs et sa conservation préalable à une température inférieure à -40C, dans la carbo-glace, par exemple.
Nous appelerons ce procédé : MOYEN A - " S U R G E L E "
Le deuxième moyen ou MOYEN B consiste en l'utilisation de la lumière chimiluminescente par le mélange extemporané des réactifs auquel on ne procède qu'au moment où l'on a besoin de la lumière.
Nous appelerons ce procédé :
MOYEN B - " E X T E M P O R A N E -------------
Pour une meilleure compréhension du texte de la description qui va suivre, il semble utile de reprendre, dans un tableau préalable, le schéma conducteur résumant les lignes précédentes :
SYSTEME I - SOURCE LUMINEUSE D A N S LE LIQUIDE A.- MOYEN A - " S U R G E L E "
B.- MOYEN B - " E X T E M P O R A N E "
SYSTEME II - SOURCE LUMINEUSE H O R S DU LIQUIDE A.- MOYEN A - " S U R G E L E "
- Dispositif intégré au récipient
B.- MOYEN B - " E X T E M P O R A N E "
a)- Dispositif indépendant du récipient b)- Dispositif intégré au récipient ----------------
Remarques préliminaires :
1) Afin d'éviter une confusion entre les appellations "verre à boire" et le matériau "verre", les "verres à boire" seront appelés ici "verre à boire" ou "verre-gobelet".
2) Pour la facilité de la rédaction du texte ultérieur, on appelera "faux glaçon", un petit conteneur dont la
description des différents modèles est donnée plus avant; ce petit conteneur est appelé "faux glaçon" car il se jette dans les verres à boire ou les vases comme de vrais glaçons mais à la différence de ces derniers, ces "faux glaçons" sont absolument insolubles. Ces "faux glaçons" qui sont présentés plus avant sont rendus hermétiques dès leur fabrication: ils seront appelés, selon le cas, ou "faux glaçon surgelé", ou "faux glaçon extemporané".
D'autres "faux glaçons" sont conçus de telle manière que, par ouverture partielle et refermeture éventuelle de leurs compartiments séparés, on provoque la réaction de
chimiluminescence, tout en pouvant doser son intensité et sa durée ; ces "faux glaçons" restent parfaitement hermétiques, que leurs compartiments séparés soient partiellement communiquants ou qu'ils soient complètement refermés.
Ces"faux glaçons" particuliers seront appelés "faux glaçons extemporanés dévissables".
3) Les mots utilisés "réactifs", "composés chimiluminescents", "composés chimiques", "composés actifs", "composés" ont, dans le présent texte, la même signification.
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SYSTEME I OU SOURCE LUMINEUSE D A N S LE LIQUIDE :
A.- MOYEN A - S U R G E L E " :
"Faux Glaçons Surgelés" (insolubles et hermétiques)
Pour ces systèmes du MOYEN A, c'est-à-dire ceux qui utilisent le mélange des réactifs réfrigéré en dessous de la température de blocage de la réaction, on doit considérer que ces systèmes devront créer des dispositifs à usage unique puisqu'une fois la réaction accomplie, pendant le temps désiré, ces dispositifs contenant les composés "éteints" dans un emplacement hermétiquement clos n'auront plus aucune utilité.
En ce qui concerne le MOYEN A : une formule de réalisation de cette application serait la création de petits conteneurs transparents ou translucides, sous l'aspect de "faux glaçons surgelés" (insolubles et hermétiques dès leur fabrication) que l'on jette dans les verres à boire (ou d'autres récipients transparents ou translucides) et qui pourraient se présenter sous n'importe quelle forme, que celle-ci soit cubique, cylindrique, sphérique, polyédrique, parallélipipédique de section triangulaire, carrée, rectangulaire ou polygonale, losangique ou pentagonale, en forme de berlingot ou de demi-lune ou encore en forme de sphère aplatie ou allongée, cette énumération n'étant pas exhaustive et ces "faux glaçons" pouvant avoir
n'importe quelle forme faisant appel à des modèles existants ou venant de l'imagination pure.
Ces "faux glaçons surgelés" qui contiendraient les réactifs déjà mélangés seraient donc stockés à une température inférieure à celle où commence la réaction. Ils pourraient être conçus de façon à essayer d'éviter, autant que possible, avant leur utilisation par réchauffement, le mélange des réactifs devenus pâteux dans le froid auquel ils sont conservés (voir FIGURES 1 et 2). Pour ce faire, une paroi séparatrice interne, ne fermant pas totalement les deux compartiments par un passage dans la paroi (paroi incomplète ou trou dans la paroi), permettrait une meilleure conservation des réactifs séparés.
Les "faux glaçons surgelés" quand ils sont jetés, encore gelés, dans le liquide où ils vont se réchauffer et permettre ainsi l'illumination de celui-ci par l'apparition de la chimiluminescence ont un effet intéressant, c'est celui d'aider au refroidissement du liquide, ce qui est généralement souhaitable quand il s'agit de boisson rafraîchissantes
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SYSTEME I OU SOURCE LUMINEUSE D A N S LE LIQUIDE
B.- MOYEN B - EXTEMPORANE :
1) "Faux Glaçons Extemporanés"
2) "Faux Glaçons Extemporanés Dévissables"
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1) "Faux Glaçons Extemporanés" :
Dans le cas où le mélange des réactifs est fait d'une manière extemporanée, c'est-à-dire au moment donc où l'on désire obtenir la production de lumière chimiluminescente, et donc où les réactifs, dans cette attente, sont séparés l'un de l'autre d'une manière parfaitement efficace, le
dispositif doit contenir ces deux solutions dans des compartiments séparés mais disposés et conçus de telle manière que l'on puisse facilement, au moment de l'emploi, les faire communiquer et provoquer le mélange des réactifs séparés.
Comme il s'agit, dans ce cas présent, d'illuminer des liquides qui seront plus souvent contenus dans des verres à boire remplis de boisson plutôt que dans des bouteilles ou dans des vases, le concept de l'invention réside ici dans la création de dispositifs en forme de " faux glaçons extemporanés" (insolubles et hermétiques), de forme sphérique, cubique ou polyédrique, régulière ou légèrement déformée pour donner l'impression d'un vrai glaçon d'eau congelée, que l'on peut jeter dans les verres à boire en même temps, éventuellement, que de réels glaçons de vraie glace fondant dans le liquide illuminé.
Une conception intéressante de ces "faux glaçons
extemporanés" qui s'applique, dans ce cas, à des conteneurs ayant des parois parallèles, c'est-à-dire en forme de cubes, parallélipipèdes droits ou parallélipipèdes obliques ou en forme de polyèdres réguliers ayant au moins deux faces parallèles, peut être celle-ci: les parois transparentes ou translucides du "faux glaçon extemporané" peuvent être de polyéthylène ou de polypropylène ou de tout autre matériau que ce soit, insensible aux réactifs utilisés; il faut que la matériau utilisé soit assez souple pour que les parois parallèles du polyèdre puissent être comprimées l'une vers l'autre et que celui-ci reprenne ensuite sa forme initiale.
La chambre interne du "faux glaçon extemporané" serait séparée en deux compartiments par une paroi, soit en verre, soit en matériau plastique suffisamment rigide et qui soit perçable par une ou plusieurs pointes ou éléments acérés qui se trouveraient fixés sur la face interne d'une des parois extérieure parallèle ou légèrement oblique par
rapport à la paroi séparatrice interne, celle-ci pouvant montrer des zones de fragilité voulues expressément pour faciliter le percement. Au moment où l'on désirerait provoquer la réaction de chimiluminescence, il suffirait de presser, l'une vers l'autre, les deux parois en question dont l'extérieure porte la ou les pointes; le paroi centrale interne serait alors percée par la ou les pointes et les deux réactifs se mélangeant, la réaction de chimiluminescence serait déclanchée. (voir FIGURE 3)
Une autre conception intéressante est celle de "faux glaçons extemporanés" semblables aux précédents mais où la paroi interne serait faite d'un matériau cassable, telle qu'une lame de verre ou une lame de plastique de qualité telle qu'elle pourrait se fendre ou casser et s'ouvrir sous la pression exercée sur les parois, cette lame pouvant montrer des zones de fragilité spécialement voulues pour faciliter l'opération.
Cette lame de séparation pourrait être disposée plus ou moins parallèlement entre deux parois parallèles du polyèdre régulier, mais elle pourrait aussi être placée obliquement entre deux bords opposés, par exemple, sur la diagonale interne du polyèdre lorsqu'il s'agit du cube. (voir FIGURE 4)
En poussant l'une vers l'autre, dans le premier cas, les parois de l'hexaèdre régulier sur lesquelles s'appuie la paroi de séparation et en leur donnant un léger mouvement de glissements opposés ou de cisaillement, on provoquerait ainsi la cassure de la paroi et le mélange des réactifs.
Dans le cas d'une séparation oblique, le mouvement pour casser la paroi serait de presser les deux bords d'attache de la paroi interne, l'un vers l'autre et de les faire bouger légèrement, l'un par rapport à l'autre.
Dans le cas de "faux glaçons extemporanés" qui ne seraient pas de forme polyédrique régulière, le procédé de séparation des deux chambres par une cloison crevable au moyen d'une ou plusieurs pointes se trouvant sur une paroi externe plus ou moins parallèle ne peut pas s'imaginer pour toutes les formes de volumes ou de polyèdres, quoiqu'il soit réalisable dans de nombreux cas; par contre, le procédé de la paroi cassable en verre ou en matériau cassant ou de structure émiettable sous la pression peut
s'appliquer à toutes les formes de "faux glaçons extemporanés".
Une autre conception de "faux glaçon extemporané" consiste en un petit conteneur formé de deux compartiments contenant les réactifs dont la paroi de séparation montre un trou obstrué par un bouchon relié à une tige de commande, l'ensemble ayant l'apparence d'un piston; la tige de commande du bouchon sort du conteneur en coulissant dans un tube interne au compart iment et soudé à la paroi extérieure d'où elle sort. En appuyant sur cette tige, on débouche le trou de communication entre les deux compartiments et l'on permet ainsi le mélange des réactifs. (voir FIGURES 17 et 17A)
2) "Faux Glaçons Extemporanés Dévissables"
Le "faux glaçon extemporané" dont la conception vient d'être exposée peut être modifié pour devenir un modèle de "faux glaçon extemporané dévissable" par le filetage de la tige de commande du bouchon; ceci permet de la rendre vissable et dévissable dans le tube également fileté qui la maintient; on peut permettre ainsi au bouchon, après avoir désobturé le trou de communication entre les deux compartiments, de remonter et de reboucher le trou d'où il vient de sortir; cette manoeuvre permet de contrôler le mélange des réactifs. Afin de permettre le réengagement du bouchon dans l'orifice qu'il vient de quitter, il est souhaitable
que le bouchon ait une forme sphérique ou soit en forme de doubles cônes soudés par la base, (voir FIGURE 18)
Une autre conception également intéressante est celle où le petit conteneur constituant un "faux glaçon" est également fait de deux compartiments contenant les réactifs à mélanger séparés par une paroi dans laquelle un trou est ménagé. Ce trou est obturé par un bouchon en forme de sphère ou de deux cônes soudés par la base, bouchon à travers lequel passe une tige dont la partie médiane est filetée, l'intérieur du couloir du bouchon dans lequel passe la tige étant lui-même également fileté. En faisant tourner cette tige partiellement filetée , on fait monter ou descendre la sphère ou le double cône obturant et l'on permet ainsi le mélange des réactifs provoquant la réaction de chimiluminescence. L'extrémité de la partie inférieure de cette tige tourne librement dans une cavité pratiquée dans un renforcement local de la face interne de la paroi inférieure tandis que la partie supérieure de la tige, à son extrémité qui émerge de la paroi supérieure, au niveau de la surface, montre un développement élargi en forme de bouton qui permet de la faire tourner ou montre simplement une fente dans laquelle la tranche d'une pièce de monnaie peut être introduite pour la faire tourner. L'extrémité supérieure de la tige qui n'est pas filetée tourne dans un manchon rattaché à la paroi supérieure, manchon qui la soutient et permet une meilleure herméticité du conteneur. Afin que la colonne ne remonte pas quand on la dévisse et, tournant dans le filetage du bouchon qui serait fixé trop solidement ne quitte la cavité où tourne librement son extrémité inférieure, des arêtes sont placées sur la partie supérieure de la tige juste en dessous de sa pénétration dans le manchon lisse, ce qui oblige l'axe fileté à rester en place et au bouchon à scrtir du trou qu'il obture, (voir FIGURE 19)
Une autre conception intéressante de "faux glaçon extemporané" serait la suivante : il s'agit ici d' un dispositif
chimiluminescent extemporané consistant en un petit conteneur ayant une forme de courte colonne cylindrique ou de section carrée ou polygonale et de volume tel qu'il pourrait être jeté dans un verre à boire. L'ensemble est, en fait, un petit flacon, transparent ou translucide, fermé par un bouchon qui a la même section et le même diamètre extérieur que le flacon de base qu'il prolonge vers le haut. A l'intérieur du flacon, une cloison sépare complètement celui-ci en deux compartiments contenant les réactifs. En son milieu se trouve le goulot dans lequel se visse la partie filetée du bouchon. Ce goulot est ouvert vers le bas et cette ouverture du bas du goulot est faite de deux orifices hémicirculaires séparés par le haut de l'arête supérieure de la cloison intérieure sur laquelle se pose la base du bouchon quand il est fermé.
L'impossibilité de communiquer entre les deux compartiments et l'isolement des réactifs l'un par rapport à l'autre est réalisée par le contact intime et la pression de la base du bouchon sur le haut de la cloison séparatrice. Quand on dévisse le bouchon dont la partie filetée est assez haute pour ne pas le sortir entièrement du goulot, on ménage de la sorte une chambre d'expansion où les réactifs, si on retourne le dispositif, peuvent venir se mélanger. En agitant le flacon, on accélère le mélange de ceux-ci et leur réaction de chimiluminescence. Lorsque celle-ci est en cours et que les deux réactifs sont bien mélangés et répartis dans les deux compartiments, on peut revisser le bouchon et reformer ainsi un "faux glaçon extemporané dévissable" lumineux. (voir FIGURES 15 et 15A))
Une caractéristique de ces dispositifs de "faux glaçons extemporanés dévissables" est que l'on peut initialiser le mélange des réactifs, permettre un début de réaction, refermer l'ouverture de communication et si on le souhaite, prolonger la réaction en dévissant à nouveau le bouchon et en permettant à nouveau le mélange des réactifs.
On peut également laisser le bouchon légèrement ouvert de façon à ce que les réactifs se mélangent progressivement en permettant ainsi d'obtenir une réaction prolongée et une intensité plus régulière et plus constante que lorsque les réactifs sont mélangés brutalement en une seule fois, ce qui donne une réaction initiale de luminescence très intense rapidement suivie d'une luminescence moindre.
Dans le cas du dernier "faux glaçon extemporané dévissable" à section cylindrique, la partie bouchon peut avoir un diamètre un peu plus large que la partie flacon; ce rebord peut se prolonger autour de la partie flacon pour former une petit jupe circulaire. Celle-ci continue à couvrir l'intervalle vide laissé entre le flacon et le bouchon quand celui-ci est légèrement dévissé et gardé dans cette position pour permettre une réaction au ralenti.
Pour permettre une herméticité absolument totale du dispositif, vers l'extérieur, quand le bouchon est refermé sur le flacon, les bords de ces derniers peuvent être conçus de telle manière que, lorsque ceux-ci entrent en contact, l'intimité de ce contact soit parfaite: ceci, notamment en augmentant la surface de contact, soit par des bords en biseau, soit par des bords convexes s'opposant à des bords concaves ou par tout autre dessin de section correspondant à un dessin opposé.
Il est possible de renforcer encore l'herméticité de l'ensemble bouchon-flacon par l'installation d'un joint torique.
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11 faut noter qu'il est très important que ces "faux glaçons" aient un poids spécifique moyen plus lourd que celui du liquide dans lequel ils sont jetés de façon à ce qu'ils ne flottent pas et qu'ils descendent au fond des verres dont ils doivent illuminer les contenus. Il est évident qu'un "faux glaçon" insoluble qui flotterait à la surface du liquide illuminerait plus ou moins celui-ci
mais, à moins qu'il ne soit, en compagnie d'autres glaçons réels qui refléteraient la chimiluminescence du "faux glaçon", l'effet esthétique ne serait pas très heureux et, de plus, le "faux glaçon" se trouvant dans le fond du verre à boire sur un fond réfléchissant illuminerait beaucoup mieux le liquide.
En conséquence, une formule intéressante de réalisation serait la suivante: étant donné que les parois des "faux glaçons" sont constituées de polyéthylène ou de poly- propylène léger ou de tout autre matière présentant les mêmes avantages , il faudrait ajouter , dans les " faux glaçons" , des éléments qui alourdiraient l'ensemble de façon à obtenir un poids spécifique plus élevé que celui du liquide dans lequel ils sont plongés. Ces "faux glaçons" contiendraient donc, mélangés aux réactifs, des éléments alourdissants, tels que billes ou petites masses métalliques nickelées ou petites masses ou billes de verre de qualité (verre de laboratoire) ne réagissant pas aux composés dans lesquels ils se trouvent.
Ci- après sont énoncées des modifications et adaptations pouvant s'appliquer aussi bien aux "Faux glaçons surqelés" qu'aux "Faux glaçons extemporanés":
La paroi des "faux glaçons" peut être colorée soit dans la masse, soit superficiellement pour modifier la couleur provoquée par la chimiluminescence; cette paroi peut aussi porter différents dessins de différentes couleurs.
Les "faux glaçons" peuvent aussi porter des inscriptions, des marques publicitaires ou des logos, soit en relief, soit en creux, soit en impression.
L'intérieur des parois du "faux glaçon" - afin que la lumière interne éclaire encore mieux l'épaisseur de la paroi transparente ou translucide, et éventuellement les figures en relief ou en creux qu'elles porteraient - peut porter
des arêtes avec des extrémités telles qu'elles prennent la lumière interne et la transmette dans l'épaisseur de la paroi. Pour une utilisation commerciale valable, le modèle préférentiel serait celui où la vie lumineuse de ces "faux glaçons" ne dépasserait pas le temps de consommation normale d'une boisson. Cette durée peut être réglée facilement par un dosage adéquat des réactifs.
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SYSTEME II OU SOURCE LUMINEUSE H O R S DU LIQUIDE A.- MOYEN A - " S U R G E L E "
- Dispositif chimiluminescent intégré
au récipient :
1) Manchons (avec chambre contenant réactifs
mélangés et surgelés) pour emmanchement de verres-gobelets, bouteilles et vases.
2) Gobelets (avec chambre contenant réactifs
mélangés et surgelés) . 1) Manchons (avec chambre contenant réactifs mélangés et surgelés) pour emmanchement de verres-gobelets, bouteilles et vases.
Dans les systèmes permettant d'utiliser le MOYEN A de création de la lumière chimiluminescente, c'est-à-dire lorsqu'on utilise la solution déjà mélangée mais surgelée, un dispositif adéquat pour obtenir l'effet d'illumination au moment où le produit revient à la température normale est un manchon dont la partie inférieure, fermée par une cloison, constitue une chambre contenant le mélange surgelé: cette chambre hermétique est séparée de la partie supérieure ouverte, destinée à recevoir le verre ou la bouteille ou le vase, par une cloison laissant passer la
lumière, soit en verre ou en plastique ou en toute autre matière transparente ou translucide. Comme cette poche de la partie inférieure du manchon contient du liquide chimiluminescent, celle-ci devra être scellée parfaitement afin d'éviter des fuites du liquide; celui-ci, mélange des réactifs, y aura été introduit à une température assez basse pour que l'opération soit possible et que la réaction chimiliminescente ne progresse pas trop vite pendant l'opération de remplissage, avant son stockage au grand froid paralysant la réaction de chimiluminescence.
Le manchon devra également être fait de matériau insensible aux réactifs qu'il contient et pourrait être fabriqué de polyéthylène ou de polypropylène ou de toute autre matière plastique adéquate, pour autant cependant que celle-ci soit assez rigide pour soutenir le verre-gobelet, la bouteille ou le vase qui y serait emmanché.
Il est souhaitable que le revêtement de la surface interne du manchon soit de couleur claire ou le plus réfléchissant possible de façon à ce que la lumière chimiluminescente créée soit propagée au maximum en direction du liquide que contient le récipient. Pour une meilleure illumination encore, il est possible de concevoir que la partie inférieure de la chambre du manchon soit en forme hémisphérique ou de miroir parabolique qui renverrait le maximum de lumière vers le liquide à illuminer.
Ces manchons peuvent être de section ronde ou polygonale ou de tout autre dessin que ce soit pourvu qu'ils soient destinés à des récipients qui y correspondent. Ils peuvent être de section constante sur leur hauteur, soit tronconiques ou en forme de tronc de pyramide pour un stockage plus facile puisqu'ils peuvent, avec cette dernière conception, s'empiler facilement l'un sur l'autre et
constituer un volume moindre, lors de leur conservation - avant usage - à une température extrêmement basse bloquant leur réaction. Dans ce dernier cas, les récipients que l'on y enchâsse doivent avoir la même configuration tronconique ou de tronc de pyramide.
Ces manchons peuvent porter des rayures ou des arêtes pour maintenir fermement les récipients dans les manchons et éviter, par exemple, que les consommateurs en ce qui concerne les verres-gobelets ne démontent facilement l'ensemble pour récupérer la source lumineuse.
Ces manchons, comme il vient d'être exposé, peuvent être emmanchés aussi bien de verres-gobelets que de bouteilles ou de vases.
2) Gobelets (avec chambre contenant réactifs mélangés et surgelés) : Les manchons qui viennent d'être exposés peuvent aussi devenir des manchons-gobelets, c'est-à-dire des manchons qui se prolongent vers le haut par une partie transparente ou translucide suffisamment ferme pour constituer un gobelet ou verre à boire. Il s'agirait à ce moment de gobelets à usage unique; dans le fond accolé, faisant partie intégrante de la structure même de l'ensemble, serait placé le mélange des réactifs, l'ensemble étant gardé à une température assez basse pour stopper la réaction de chimiluminescence.
Comme pour les manchons précédents, ces gobelets peuvent être conçus de telle manière qu'ils soient empilables les uns sur les autres pour occuper moins de volume lors de leur stockage à basse température. (voir FIGURE 6)
La paroi de séparation entre le compartiment contenant le produit du mélange des réactifs, transparente ou translucide, peut porter des inscriptions ou des logos ou encore
montrer une structure en relief ou/et éventuellement colorée, destinée à provoquer des effets lumineux dans les liquides supérieurs. -- 4 --
SYSTEME II OU SOURCE LUMINEUSE H O R S DU LIQUIDE
B.- MOYEN B - " E X T E M P O R A N E " a)- Dispositif chimiluminescent indépendant du récipient:
1) Manchons vides (avec chambre inférieure
réceptrice) pour récipients à emmancher
2) Gobelet (avec chambre inférieure réceptrice) 3) Bouteilles (ensemble soudé avec manchon de fond)
4) Gobelets (ensemble soudé avec manchon de fond)
5) Récipients à fond épais creusé
6) Manchons a fond épais creusé
1) Manchons (avec chambre inférieure réceptrice)
pour récipients à emmancher :
Les systèmes existants ou les dispositifs exposés plus haut, tels que ceux appelés aussi "faux glaçons extemporanés", qui contiennent, eux-mêmes, les réactifs dans deux compartiments séparés mais contigus et conçus de telle manière qu'une manoeuvre facile met en présence les réactifs peuvent constituer, avec d'autres existant déjà sur le marché, les dispositifs qui vont donner la lumière chimiluminescente à cette conception particulière de la présente invention.
Le système de base consiste en un manchon dont le fond est en forme de chambre pouvant contenir le dispositif
chimiluminescent à mélange extemporané.
Le manchon peut être cylindrique, carré ou avoir n'importe quelle section polygonale ainsi que n'importe quel dia
mètre pour autant qu'il soit adapté le mieux possible au récipient qu'on introduira dans sa partie supérieure.
Lorsque l'on introduit le dispositif chimiluminescent par le haut du manchon, on peut poser le verre directement sur ce dispositif pour autant que le verre et le manchon fassent bien corps ensemble et s'épousent parfaitement.
Une amélioration de ce manchon uniquement ouvert par le dessus serait un manchon montrant un épaississement de sa paroi inférieure ou portant un rebord continu ou des arêtes ou aspérités sur le pourtour interne de façon à supporter le récipient transparent ou translucide qui viendrait s'y poser. Ce rebord ou ces arêtes internes permettraient également de supporter des plaques transparentes ou translucides isolant le dispositif chimiluminescent du récipient même. Ces plaques pourraient être colorées ou porter toutes sortes de mentions publicitaires ou autres.(voir FIGURE 7)
Un développement efficace de ce manchon, conçu pour donner la meilleure illumination possible du liquide qui se trouve dans le récipient qui y est emmanché, est que sa partie inférieure interne ait une forme et un recouvrement les plus réfléchissants possible: une forme de miroir parabolique, par exemple, dirigerait le maximum de chimiluminescence vers le liquide à illuminer.
On peut aussi introduire le dispositif chimiluminescent par le bas du manchon. En conséquence, une variante serait que le manchon soit divisé en deux parties séparées par une paroi transparente ou translucide sur laquelle, lorsque le récipient s'enchâsse dans la partie supérieure ouverte du manchon, viendrait s'y poser le fond du récipient. La partie inférieure du manchon en dessous de cette paroi séparatrice constituerait l'emplacement dans lequel viendrait se loger le dispositif chimiluminescent.
Il n'est pas absolument nécessaire que cet emplacement soit fermé à condition que le dispositif chimiluminescent que l'on y place ait un diamètre tel qu'il puisse s'y coincer par son élasticité propre. L'intérieur du pourtour pourrait, d'ailleurs, porter soit un rebord circulaire au niveau du bord du fond, soit dans la hauteur de sa paroi ou encore des arêtes qui pourraient mieux fixer le dispositif lumineux et aider à collecter la lumière vers les parois.
Un développement efficace du précédent modèle et qui permet d'éviter la dispersion de la lumière par le fond - ce qui n'est pas très esthétique - est celui qui prévoit un fond amovible à placer à cette partie inférieure de ce modèle de manchon afin d'empêcher le dispositif lumineux de tomber. Ce fond peut être fixé par vissage ou pression ou par tout autre moyen; il peut être basculant et attaché au fond du manchon par une charnière. Cette formule pourrait empêcher - dans une certaine mesure - le démontage de l'ensemble manchon + verre-gobelet par un consommateur de boisson trop curieux. (voir FIGURE 8)
Il est souhaitable mais non nécessaire que ce manchon ait un recouvrement opaque ou soit fait de matière translucide de façon à ce que l'on ne distingue pas dans l'emplacement réservé les détails du dispositif lumineux activé.
2) Gobelet avec chambre inférieure réceptrice: a.-Il est évident que la partie supérieure du manchon précédent peut faire office de gobelet. Une réalisation de ce genre serait celle d'un gobelet à boire, en matière transparente ou translucide, susceptible de conduire la lumière, qui comporterait un fond pourvu d'un évidement à axe vertical, ouvert vers le bas mais susceptible d'être fermé par un fond qui s'y adapterait. Cet évidement serait suceptible de loger une source de lumière chimiluminescente en forme d'un conteneur cylindrique ou de toute
autre section , sa section propre devant coïncider avec celle du conteneur en question. Ce conteneur se maintiendrait en place par son élasticité propre contre les parois latérales de l'évidement qui présenterait des arêtes opérant une poussée positive contre le conteneur, de façon à en assurer le maintien et à en collecter la lumière. La paroi qui sépare l'évidement de la cavité du gobelet contenant la boisson serait elle aussi pourvue d'arêtes destinées à entrer en contact intime avec le conteneur et à également en recueillir la lumière pour la propager dans les parois.
La paroi de la zone du gobelet comportant le liquide à boire pourrait être utilisée pour y placer une marque ou un logo; elle serait ainsi pourvue vers l'extérieur d'un épaulement ménagé par le fait que la paroi de la dite zone serait plus forte dans le bas que dans le haut, avec diminution subite; cet épaulement serait donc porteur d'un texte publicitaire gravé en relief positif ou négatif et cet épaulement pourrait affecter toute la circonférence du gobelet ou seulement une partie de celui-ci.
Le fond du gobelet pourrait être fabriqué de telle manière qu'il enserre exactement le bord inférieur du conteneur de façon qu'en entrant celui-ci dans l'évidement, il faille forcer légèrement un passage serrant à la base et qu'une fois, celui-ci introduit dans l'évidement, il ne puisse pas être retiré; l'ensemble gobelet-charge chimiluminescente constitue vraiment alors un ensemble non dissociable. (voir FIGURES 20, 20A et 20B) b.- Un conception qui permettrait également une association intime de la charge lumineuse serait celle ou
l'évidement du fond du verre décrit ci-dessus serait conçu comme une cavité filetée dans laquelle viendrait se visser l'élément chimiluminescent dont la forme et le volume extérieur représenteraient une vis épaisse et courte. Cet élément pourrait être vissé parce que la surface de la face externe de son plancher porterait une fente dans laquelle on pourrait entrer la tranche d'une pièce de mon
naie ou un dessin particulier en forme de creux correspondant à une clé adéquate qui ferait que seul le barman de l'établissement où serait utilisé ce genre de verre à boire pourrait éventuellement dévisser l'élément
chimiluminescent de l'évidement fileté dans lequel il a été introduit. Afin d'éviter un retrait trop facile de cet élément chimiluminescent par un .client trop curieux, une sécurité de blocage de l'élément pourrait se produire au moment où celui-ci est vissé à fond. Dans cette conception de gobelet-élément chimiluminescent, le contact entre les filetages de la vis que représente l'élément chimiluminescent et de l'évidement du fond du gobelet est très intime et permet de collecter parfaitement la lumière à envoyer dans les parois du gobelet.
Afin de mieux garder ou d'éviter autant que possible une perte de lumière, il serait possible de recouvrir l'arête constituant le bord supérieur du gobelet d'une couche réfléchissante.
3) Bouteilles (ensemble soudé avec manchon de fond):
La partie supérieure des manchons exposés plus haut peut être allongée vers le haut pour former un réservoir constituant une bouteille fermée par un bouchon.
Dans cette conception de manchon-bouteille, une adaptation intéressante de l'invention s'applique plus particulièrement à certaines bouteilles en plastique de limonade ou d'eau minérale vendues dans le commerce et dont le fond arrondi est muni d'un manchon cylindrique collé en son centre et qui permet aux bouteilles d'être maintenues en position verticale, manchon appelé "base cup". Comme, entre le fond arrondi de la bouteille et la paroi du manchon, il existe un espace vide , il est possible de ménager un ou plusieurs trous dans cette paroi et d'y glisser un ou plusieurs bâtonnets ou sticks chimiluminescents activés
qui illumineraient le contenu de la bouteille. (voir FIGURE 9)
Pour boucher le ou les trous, il est possible de prévoir une ou des pastilles de fermeture, lesquelles bouchant le ou les trous, après avoir été enlevées pour laisser y passer le ou les sticks lumineux activés, pourraient y être replacées ensuite et empêcher des fuites de lumière. Une autre forme d'entrées des trous du manchon pourrait être faite d'une ou de plusieurs incisions en étoile ou de tout autre dessin qui laisseraient passer le ou les sticks lumineux et se refermeraient sur celui-ci ou ceux-ci après leur introduction.
Cette conception de l'invention, d'une bouteille avec un fond qui ne remplit pas entièrement le manchon qui
l'entoure, peut s'appliquer à des bouteilles ayant des fonds de formes diverses pour autant que ceux-ci laissent, entre eux et le manchon servant de base, un espace où peuvent se glisser des bâtonnets lumineux destinés à illuminer le liquide.
4) Gobelets (ensemble soudé avec manchon de fond) :
Comme pour les manchons-bouteilles décrits plus haut, il est évident aussi que la conception du manchon plastique (base-cup) accolé sur un fond de bouteille arrondi peut également s'appliquer aux manchons-gobelets qui auraient la même base, dans d'autres dimensions, que les bouteilles décrites ci-dessus mais dont le haut formerait un verre- gobelet au lieu d'être une bouteille fermée par un bouchon. Ici aussi, les modifications apportées au manchon de la bouteille à fond arrondi sont d'application: entr'autres, trous dans la paroi et meilleure réflectabilité.
Une variante de ces gobelets est celle où l'on fermerait la chambre arrondie inférieure par une plaque laissant passer la lumière de telle manière que l'on aurait un gobelet dont le fond intérieur supportant le liquide serait plat, (voir FIGURE 10)
5) Récipients à fond épais creusé :
Une autre conception intéressante est celle d'un récipient transparent ou translucide dont le fond épais comporte un emplacement pour que l'on puisse y glisser le dispositif producteur de chimiluminescence. Ce pourrait être un trou creusé ou un tunnel percé dans lequel pourrait se glisser le stick lumineux dont l'épaisseur, correspondante à la dimension du diamètre du trou, pourrait s'y coincer grâce à l'élasticité de l'enveloppe du stick lumineux. Le ou les orifices de ce trou ou de ces tunnels pourraient être fermés par des bouchons adéquats. (voir FIGURE 12)
6) Manchons à fond épais creusé :
Cette dernière conception peut également s'appliquer à des manchons ayant un fond épais, transparent et translucide, creusé d'un trou ou percé d'un tunnel, manchon dans lequel pourrait s'emmancher le récipient contenant le liquide à illuminer, (voir FIGURE 11)
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SYSTEME II OU SOURCE LUMINEUSE H O R S DU LIQUIDE
B.- MOYEN B - " E X T E M P O R A N E "
b)- Dispositif chimiluminescent intégré
au récipient:
1) Manchons (pour récipients à emmancher) avec deux compartiments inférieurs clos contenant chacun un des réactifs
2} Gobelets et Bouteilles avec deux compartiments Inférieurs clos contenant chacun un des réactifs
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1) Manchons pour récipients avec deux compartimente infférieurs clos contenant chacune un des réactifs :
Les manchons de cette conception sont constituée d'un espace supérieur ouvert représentant la partie du manchon dans laquelle vient s'emmancher le récipient dont il faut Illuminer le liquide, et d'une chambre inférieure comprenant deux compartiments séparée par une paroi et dont chacun contient un des réactifs.
Le plancher de la base de ces manchons doit être constitué de polyéthylène ou de polypropylène ou de tout autre matière plastique présentant les mêmes avantages et qui soit assez souple pour être poussée légèrement vers l'intérieur ou pour pouvoir subir un mouvement horizontal latéral. Une conception de ce système serait celle qui est explicitée ci-après: les deux compartiments inférieurs du manchon sont superposés. Ils sont séparés par une cloison soit horizontale, soit légèrement oblique (Inclinée) en matière imperméable mais suffisamment rigide; le plancher de la chambre inférieure gui constitue le fond du manchon est muni sur sa surface interne d'une ou plusieurs arêtes en forme de pointes qui font que, lorsqu'on pousse vers le haut le plancher assez souple peur ce faire, la ou les pointes de sa face Interne viennent crever la cloison séparatrice, laquelle pourrait porter aux endroits correspondants des zones de fragilité préalablement voulues; cette manoeuvre permet le mélange des deux réactifs. (voir FIGURE 13) One variante de ce système est celle où les deux compartiments contenant chacun des réactifs sont séparés par une cloison verticale ou oblique, Cette cloison est cassable. Le fait de pousser sur le fond souple ou de lui donner un
mouvement de cisaillement casse cette cloison et permet le mélange des réactifs. Ici aussi une zone de fragilité dans la paroi séparatrice pourrait avoir été prévue, (voir FIGURE 14)
2) Gobelets et Bouteilles avec deux compartiments
inférieurs clos contenant chacun un des réactifs :
Ces gobelets constituent une variante des manchons précédents, étant donné que leur partie supérieure se prolonge en forme de verre à boire transparent ou translucide. La matière choisie pour la fabrication de ces manchons-gobelets doit être assez rigide pour constituer des verres-gobelets à boire.
En dehors des différences dues à leur utilisation en réaction extemporanée et des différences mêmes dans leur constitution pour cet usage, les modifications et adaptations en ce qui concerne leur forme, leurs couleurs, leurs avantages publicitaires et autres sont les mêmes que celles qui sont exposées pour les manchons-gobelets surgelés et ceux à dispositif chimiluminescent extérieur décrits plus haut.
Cette conception explicitée ci-dessus s'applique à des gobelets à usage unique. Elle peut de la même manière s'appliquer à des manchons prolongés en bouteilles.
Socles illuminants pour présentoirs:
Si l'on considère que l'on peut réduire au maximum la hauteur de la partie supérieure du manchon ou, autrement dit, réduire sa profondeur interne au maximum, on arrive ainsi à obtenir, à partir des différentes sortes de manchons qui ont été exposées plus haut, des dispositifs constituant, en fait - si on le désire - des supports à surface lumi
neuse permettant d'illuminer des récipients divers, tels que des bouteilles de parfums dans des étalages, par exemple. Remarque générale concernant l'invention :
Les dispositifs qui ont été exposés dans la description ci-dessus de même que les autres auxquels s'appliqueraient l'une ou l'autre des revendications mentionnées plus loin atteindront l'objet même de cette invention, à savoir l'illumination de liquides contenus dans des récipients transparents ou translucides, et plus particulièrement dans des verres à boire
Il est évident que la qualité de cette illumination va dépendre d'un certain nombre de facteurs qui sont étrangers aux conditions essentielles de l'invention et qui sont modulables au moment de la mise en oeuvre de celle-ci, selon les choix et les décisions de son exécuteur.
Ceux-ci sont entr' autres - et d'une manière non exhaustive et non préférentielle - l'intensité de la chimiluminescence, le volume du récipient et du liquide à illuminer, la réflectabilité de la paroi interne de la chambre contenant le dispositif chimiluminescent, la nature des parois du récipient contenant le liquide, la nature physique et chimique de celui-ci, sa couleur et la compatibilité de celle-ci avec celle émise par le dispositif lumineux.
Ainsi, par exemple, illuminer un verre-gobelet demandera moins d'intensité lumineuse que celle que requiert une grande bouteille; de la même manière, un dispositif chimiluminescent qui illumine d'une manière satisfaisante un verre-gobelet n'éclairera que pauvrement une bouteille beaucoup plus importante.
La qualité de l'illumination d'un liquide dépendra aussi de sa composition : une solution simplement colorée s'éclairera mieux qu'une limonade contenant de la pulpe de fruit en suspension. De même certaines couleurs créées par la chimiluminescence s'accorderont mal avec celles de solutions qui, en quelque sorte, les neutraliseront : une chimiluminescence verte, par exemple, sur une boisson rouge. Par contre, une boisson contenant des paillettes réfléchissantes, comme en ont certaines liqueurs, donnera un effet lumineux très plaisant. Egalement, un éclairage ambiant point trop important de l'endroit où se trouve la solution illuminée est, évidemment, un facteur primordial de réussite de l'effet agréable de l'invention.
FIGURES :
Les moyens explicités plus haut s'appliquent à des appareils ou dispositifs particuliers permettant la mise en oeuvre de la présente invention; à titre d'exemples non limitatifs, ils sont repris dans les figures accompagnant certaines des descriptions de cette invention La FIGURE 1 est une vue en trois dimensions d'un petit conteneur constituant un "faux glaçon" surgelé et hermétique qui aurait ici une forme cubique. Ce "faux glaçon" est destiné à contenir, dans deux compartiments séparés C1 et C2, chacun des réactifs surgelés. La paroi intérieure P sépare ceux-ci afin d'éviter leur contact et leur réaction à une température où ils pourraient encore réagir et provoquer un début de chimiluminescence. La paroi P laisse un passage libre I vers le sommet du cube au moment de sa fermeture. Le conteneur étant surgelé, c'est au moment de son réchauffement que les liquides peuvent entrer en contact et se mélanger par la fente permettant la communication entre les 2 compartiments C1 et C2.
La FIGURE 2 est une vue en trois dimensions d'un petit conteneur en forme de "faux glaçon" surgelé et hermétique semblable à celui de la figure 1 mais où la paroi intérieure P est percée d'un trou T pour permettre le passage des liquides quand ceux-ci commencent à se réchauffer.. La FIGURE 3 est une vue en trois dimensions d'un petit conteneur représentant un "faux glaçon" hermétique, ici en forme de cube, où les réactifs à mélanger extemporanément sont conservés dans deux compartiments C1 et C2 séparés par une paroi rigide P perçable par une pointe S qui se trouve sur l'intérieur du fond souple F du cube.
La FIGURE 4 est une vue en trois dimensions d'un petit conteneur représentant ici un "faux glaçon" hermétique,
ici en forme de cube, où les réactifs à mélanger extempo- ranément sont gardés dans deux compartiments C1 et C2 séparés par une paroi oblique P cassable par mouvement de cisaillement des parois relativement souples du cube.
La FIGURE 5 représente la coupe en trois dimensions d'un manchon dont l'emplacement supérieur M1 ouvert est destiné à recevoir le fond du verre-gobelet ou de la bouteille à illuminer et dont la chambre inférieure M2 contient le liquide luminescent surgelé, les deux parties M1 et M2 étant séparées par une paroi P laissant passer la lumière.
La FIGURE 6 représente une vue schématique d'un manchon- gobelet conique consistant en un emplacement supérieur ouvert M1 faisant gobelet et une chambre intérieure M2 close contenant le liquide chimiluminescent mélangé et surgelé, les deux parties M1 et M2 étant séparées par une paroi P laissant passer la lumière. En pointillé, un manchon-gobelet similaire est emboîté dans le premier pour montrer qu'il est possible ainsi de les empiler et de les stocker sous un relativement faible volume.
La FIGURE 7 représente en trois dimensions un manchon ouvert M portant un rebord intérieur R sur lequel vient se poser le fond du verre-gobelet oii de la bouteille, avec la possibilité de poser préalablement une plaque P laissant passer la lumière, créant ainsi une chambre inférieure MI dans laquelle on place le dispositif chimiluminescent activé.
La FIGURE 8 représente une coupe en trois dimensions d'un manchon double fait de deux compartiments M1 et M2 , l'un M1 destiné à recevoir le fond du verre-gobelet, de la bouteille ou du vase et l'autre M2 destiné à recevoir le dispositif chimiluminescent à mélange extemporanés; M1 et M2 sont séparés par une paroi P laissant passer la lumière; la chambre inférieure M2 est fermée par un fond F fixé par des arêtes A s'implantant dans la paroi du manchon.
La FIGURE 9 représente en vue schématique une bouteille B en plastique du commerce à fond F arrondi soudé au point S à un manchon M qui l'enserre intimement de façon, par son fond plat P, à la tenir verticale, ce manchon étant ici percé d'un trou T par lequel on peut introduire le lightstick chimiluminescent L dans la chambre C laissée vide entre le fond arrondi F de la bouteille B et la paroi cylindrique du manchon.
La FIGURE 10 représente une coupe schématique d'un verregobelet identique à la figure 9 sauf pour la partie supérieure (B dans la figure 9) qui est remplacée ici par une chambre ouverte faisant verre-gobelet V; celui-ci peutêtre séparé du fond arrondi par une paroi P laissant passer la lumière.
La FIGURE 11 représente une coupe en trois dimensions d'un manchon contenant une chambre supérieure ouverte C destinée à recevoir le fond du verre-gobelet ou de la bouteille et dont la base B épaisse et laissant passer la lumière est creusée ici d'un tunnel T dans lequel on peut glisser le stick chimiluminescent S. La FIGURE 12 représente schématiquement en trois dimensions un verre-gobelet dont la base B est identique à celle de la figure 11 mais dont la partie supérieure V constitue un verre à boire. La FIGURE 13 représente une coupe en trois dimensions d'un manchon dont la partie ouverte supérieure M1 est destinée à recevoir le fond du récipient à illuminer et est séparée par une paroi F laissant passer la lumière venant de la partie inférieure M2 constituée de deux compartiments C1 et C2 contenant les réactifs et séparés l'un de l'autre par une paroi P crevable ou cassable par une pointe A se trouvant sur la base souple imperméable B du manchon.
La FIGURE 14 représente une vue en trois dimensions d'un manchon dont la partie ouverte supérieure M1 est destinée à recevoir le fond du récipient A illuminer et est séparée par une paroi F laissant passer la lumière venant de la partie inférieure M2 constituée de deux compartimente C1 et C2 contenant les réactifs et séparée l'un de l'autre par une paroi P, oblique par rapport à la verticale, cassable par un mouvement latéral ou de cisaillement de la base souple B.
La FIGURE 15 représentant un petit conteneur cubique constituant un "faux glaçon extemporané dévissable", est une vue de face de la coupe, selon le plan XY de la figure annexe 15A, laquelle représente la coupe du dispositif vu du haut au niveau du plan ST de la même figure 15. Dane ces deux figurée 15 et 15A, le bouchon A se prolonge par la partie filetée B dans le goulot C pénétrant dans la partie flacon D divisée en deux compartiments E1 et E2 séparés par la paroi F. La figure 15 montre le "faux glaçon" avec son bouchon fermé; la partie filetée B du bouchon A pousse sur la partie centrale de la paroi F et de ce fait sépare hermétiquement les deux compartiments E1 et E2 de la partie flacon empêchant ainsi le mélange des réactifs contenue dans les compartimente.
Les FIGURES 16 et 16A représentent un petit conteneur cylindrique constituant un "faux glaçon extemporané dévissable" dont le bouchon a été partiellement dévissé. La figure 16 est une vue en trois dimensions d'une coupe, selon le plan XY de la figure annexe 16A, elle-même représentant une coupe schématique vue du haut selon le plan ST du même "faux glaçon". Dans ces deux figures, le bouchon A se prolonge par la partie filetée B dans le goulot C pénétrant dans la partie flacon D divisée en deux compartiments E1 et 22 séparés par la paroi F. La base G de la partie filetée B du bouchor A, maintenant séparée de la surface K de l'arête supérieure de la paroi F par le dévi«sèment du bouchon A, laisse ici passer dane la chambre L ainsi ou
verte les réactifs venant des com-partiments E1 et E2. Le diamètre extérieur du bouchon A est un peu plus large que celui de la partie flacon B et son bord extérieur descend en une jupe circulaire M autour du flacon D qu'il continue à couvrir même quand le bouchon A est partiellement dévissé. Cette jupe M couvre et empêche de voir la partie ouverte N qui s'est formée entre le flacon et le bouchon A par le dévissage de celui-ci. Des reliefs R du haut du flacon D correspondant à des creux U du bouchon A permettent une meilleure herméticité quand le bouchon est refermé.
Les FIGURES 17 et 17A représentent un petit conteneur cubique constituant un "faux glaçon extemporané" avant
(Fig.17) et après (Fig.17A) l'activation de la chimiluminescence, c'est-à-dire lorsque les réactifs précédemment isolés ont été mélangés. Le figures 17 et 17A représentent des coupes faites dans un plan parallèle aux côtés passant par le milieu du conteneur lorsque celui-ci est tenu de telle manière que les deux compartiments E1 et E2 soient superposés. Le bouchon A qui obture le trou L pratiqué dans la paroi F séparant les 2 compartiments E1 et E2 est commandé par une tige B qui ressort du conteneur en coulissant dans le tube C attaché à la paroi supérieure du conteneur. Cette tige porte des arêtes H empêchant la rentrée accidentelle de la tige et la sortie conséquente du bouchon A du trou L qu'il obture.
La FIGURE 18 représente, selon la même coupe que pour les figures 17 et 17A, un petit conteneur cubique constituant un "faux glaçon extemporané dévissable". Il est comparable à celui des figures 17 et 17A mais diffère par le fait que la tige B qui commande le bouchon A pour le sortir du trou L qu'il obture est filetée et se meut dans le tube C, montrant un filetage correspondant, par vissage et dévissage. On peut donc en la vissant faire sortir le bouchon A vers le bas et ouvrir ainsi le trou L permettant donc le mélange des réactifs. Si on la dévisse, on peut remonter le
bouchon A et réobturer le trou L. On peut aussi le visser légèrement et limiter ainsi le mélange des réactifs. Le bouchon A est ici formé de deux cônes renversés accolée par leur base de façon â faciliter sa rentrée dane le trou L en cas de rebouchage. Ici aussi les arêtes H empêchent le bouchon A de sortir du trou L et d'être remonté trop haut.
La FIGURE 19 représente, selon la même coupe que pour les figures 17, 17A et 18, un petit conteneur cubique constituant un "faux glaçon extemporané dévissable". Il est comparable a ceux de ces figures mais ici la commande de sortie du bouchon A du trou L qu'il obture, ou sa rentrée, est faite par le vissage ou le dévissage d'une tige B filetée gui tourne librement: à son extrémité inférieure dans la cavité I pratiquée dans la face interne de la paroi inférieure du conteneur, la partie supérieure J de cette tige E est non filetée et tcarne liorement dans le tube C. La partie médiane K de la tige de commande est filetée et passe dane l'axe également fileté du bouchon A. Quand on fait tourner cette tige par action sur son extrémité supérieure M émergeant du conteneur, les arêtes H l'empêchent de remonter et c'est le bouchon A fileté dans son axe vertical qui sort ou rentre dans le trou L qu'il obture.
La FIGURE 20 représente uns coupe médiane d'un gobelet possédant un fond pourvu d'un évidement P ä axe vertical ouvert vers le bas dans lequel vient se loger un conteneur constituant une source de lumière chimiluminescente U, Ce conteneur est maintenu en place par son élasticité propre contre les parois de l'évidement qui présentent des arêtes R opérant une poussée positive contre le conteneur U pour assurer son maintien. Il existe aussi des arêtes S dans le plafond W de l'évidement touchant la source lumineuse. Ces arêtes S ainsi que les arêtes latérales R collectent la lumière vers les parois du gobelet.
Dans la paroi de la zone V contenant le liquide à boire existe un épaulement T porteur d'un texte publicitaire gravé. La figure 20A est une coupe de la base du gobelet au niveau du plafond W de l'évidement P selon l'axe AB . Y apparaissent les arêtes S collectant la lumière et les vides O entre ces arêtes. La figure 20B est une coupe dans la base du gobelet selon l'axe CD montrant l'évidement P et le relief des arêtes latérales R pressant sur le conteneur chimiluminescent U et collectant sa lumière.
Il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites et que bien des variantes peuvent être envisagées sans sortir du cadre du présent brevet.