BE1005633A5 - Recipient empilable perfectionne. - Google Patents

Abstract

Chaque petit côté du récipient comprend un prolongement articulé le long de son bord supérieur, prévu pour être rabattu vers l'intérieur du récipient, parallèlement plan parallèle au petit côté correspondant, avec lequel il forme une double paroi, son bord appuyant sur le fond du récipient; le prolongement est séparé du petit côté par une bande délimitée par deux lignes de pliage parallèles, qui forme au bord supérieur du petit côté, un plateau longitudinal servant de siège à un autre récipient à disposer dans un plan immédiatement supérieur; chaque prolongement possède en outre chacun, à leurs bords latéraux, une oreille qui est tournée vers l'intérieur de la structure du récipient pour s'inscrire dans le plan du grand côté adjacent.

Description

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  Récipient empilable perfectionné. 



   L'invention concerne un récipient empilable qui a été notablement perfectionné, du fait que deux de ses côtés, mutuellement parallèles, que ce soient les grands côtés ou les côtés frontaux, ont une double paroi dont la petite cloison intérieure est pourvue aux bords latéraux d'oreilles d'extrémité, qui sont introduites dans des encoches correspondantes pratiquées dans le côté adjacent du récipient et qui sont à ras dudit côté. 



   Les assemblages formés de cette façon sont couverts du côté extérieur par des rabats articulés aux bords latéraux de la cloison externe de chaque paroi double. 



   Le récipient formé de cette façon a son application pratique comme emballage empilable. 



   On connaît déjà divers types de récipients empilables sous la forme de caisses ouvertes, pourvues de moyens d'appui et d'emboîtement pour que, lors de la superposition, la charge formée soit stable et puisse supporter dans de bonnes conditions les efforts verticaux auxquels les emballages sont soumis pendant les empilements. 



   Les récipients connus disposent, en général, à partir du bord supérieur de leurs petits côtés ou côtés frontaux, d'un rabat saillant qui est projeté horizontalement vers l'intérieur de l'enceinte de l'emballage, constituant ainsi un large siège qui s'étend, sans solution de continuité, tout le long de chaque côté frontal, et sur ces sièges s'appuiera un autre récipient, disposé dans le plan immédiatement supérieur. Les empilements formés de cette façon présentent l'inconvénient que ces rabats saillants n'offrent pas une résistance efficace pour supporter correctement les efforts verticaux développés lors de la superposition de plusieurs récipients, de sorte que la charge formée perd de sa stabilité et écrase les produits emballés. 



   Pour éviter cet inconvénient, on a formé à chaque angle du récipient des prismes triangulaires constituant 

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 des étayages pour lesdits rabats saillants, étayages qui solutionnent partiellement le problème, car ils soutiennent les rabats saillants cités à leurs extrémités, mais leur secteur central est sans appui. D'autre part, ces étayages prismatiques réduisent la capacité du récipient. 



   Plus récemment, la demanderesse a apporté une solution effective au problème en formant les côtés qui doivent supporter les charges, moyennant deux cloisons adossées, dont les cannelures de l'ondulation se trouvent en position verticale, offrant avec leur bord supérieur un siège robuste et résistant pour un autre ou d'autres emballages   a   superposer. 



   Cette disposition avantageuse est, en outre renforcée moyennant les extensions prévues des extrémités de la petite cloison intérieure des côtés à double paroi, extensions qui sont adossées ou superposées au bord supérieur du côté adjacent de l'emballage. 



   Ces dispositions ont été amplement développées par la demanderesse dans les modes de réalisation suivants :
Mode de réalisation A : Dans ce cas, les petits côtés ou côtés frontaux du récipient ont un ample rabat tout au long de leur bord supérieur, lequel est tourné vers l'intérieur du récipient et forme une double paroi du côté frontal à la même hauteur que celui-ci. 



   L'ample rabat cité est pourvu à ses extrémités d'extensions qui sont adossées et adhérent sur le plan intérieur du grand côté adjacent. 



   Cette réalisation offre des côtés frontaux dotés d'un bord supérieur notablement épais servant de siège à un autre récipient à superposer, siège qui se prolonge partiellement vers les grands côtés. 



   Les deux petites cloisons adossées qui forment chaque côté frontal, sont pourvues à leurs extrémités respectives de rabats qui sont tournés orthogonalement pour être adossés et collés, un sur chaque face du grand côté de l'emballage. Ainsi, ces côtés ont, dans leurs zones extrêmes, trois épaisseurs de matériau, formant un 

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 récipient plus robuste. 



   Mode de réalisation B : Dans ce deuxième cas, les côtés frontaux sont également formés par une double paroi, mais contrairement au cas antérieur, la petite cloison intérieure s'étend depuis le bord supérieur du côté frontal jusqu'à la moitié de la hauteur de celui-ci environ. De même, ses extensions ou rabats d'extrémité sont tournés orthogonalement et logés dans des entailles ou évidements pratiqués dans les grands côtés. Les rabats d'extrémité de chaque côté frontal enveloppent les angles de l'emballage et sont unis par un adhésif au grand côté adjacent et au rabat tourné de la petite cloison intérieure. 



   Mode de réalisation C : Ce cas est semblable à ce-lui montré dans la réalisation B, avec la variante par rapport à celui-ci, que les rabats d'extrémité de la petite cloison interne du côté frontal sont disposés sur le bord supérieur du grand côté adjacent, étant situés dans le même plan vertical que celui-ci, et sur les deux on adosse et fixe par adhésif les rabats d'extrémité respectifs des côtés frontaux qui enveloppent les angles de l'emballage. 



   La présente invention constitue un notable perfectionnement par rapport aux réalisations connues, en particulier par rapport aux trois cas commentés créés par la demanderesse. 



   Descriptions de l'invention. 



   L'invention a pour but de fournir un récipient empilable perfectionné qui est formé à partir d'une plaque découpée, de préférence, mais pas exclusivement, en carton ondulé. 



   Ledit récipient constitue un récipient ouvert du type empilable, configuré avantageusement en forme de parallélépipède rectangle, dont deux des côtés mutuellement parallèles, que ce soient les grands côtés ou les côtés frontaux, sont formés par deux petites cloisons homologues dont les cannelures sont orientées verticalement et qui sont adossées entre elles, de sorte qu'elle forment une double paroi dont le bord supérieur est notablement large, 

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 ce qui lui permet de servir de siège pour supporter, avec sûreté, un autre ou des autres emballages situés dans plan immédiatement supérieur. La petite cloison intérieure de chaque paroi double peut être faite de pièces indépendantes, ou elle peut être articulée sur la petite cloison extérieure. 



   Ladite petite cloison intérieure est pourvue, aux deux extrémités, d'oreilles, tournées de 900 pour être logées dans une entaille de configuration correspondante, pratiquée dans l'extrémité correspondante de chaque côté adjacent, avec lequel elle est parfaitement alignée des deux côtés et par le bord supérieur. 



   La petite cloison extérieure desdits côtés à double paroi est pourvue à chaque extrémité d'un rabat articulé, qui est rabattu vers le côté adjacent, rabat qui enveloppe l'angle correspondant de l'emballage et adhère audit côté et à l'oreille alignée avec celui-ci, de sorte que le bord supérieur de la double paroi, qui constitue le siège pour un autre emballage superposé, se prolonge partiellement par le bord supérieur des côtés adjacents. 



   Le récipient formé de cette façon peut être doté de crêtes ou de saillies appropriées pour l'emboîtement des emballages, les uns sur les autres, ce qui empêchera qu'ils puissent subir, pendant les empilements, des déplacements latéraux dangereux, susceptibles de mettre en danger la stabilité des charges formées. 



   La description suivante, considérée ensemble avec les dessins qui l'accompagnent, donne une idée plus complète de l'objet qui constitue l'invention. 



   Les dessins représentent, d'une façon quelque peu schématique et exclusivement à titre d'exemple non limitatif, les ensembles et les détails les plus importants de l'invention, concernant un mode de réalisation possible. 



   Sur les dessins :
La figure 1 est une vue fragmentaire, montrant le développement d'un angle du récipient, correspondant à un mode de réalisation dans lequel on a prévu des moyens 

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 d'emboîtement d'un emballage sur un autre, situé dans le plan immédiatement inférieur. 



   La figure 2 est une vue fragmentaire montrant partiellement un emballage en phase de montage. Dans ce mode de réalisation, on voit un angle de l'emballage en formation, sur lequel on n'a pas prévu de moyens d'emboîtement entre les récipients, mais il est évident que de tels emboîtements peuvent être formés moyennant des saillies appropriées qui se logent dans des logements de configuration et de proportions correspondantes, pratiqués au bord inférieur des angles de l'emballage à superposer. 



   La figure 3 montre, en vue fragmentaire, la même caisse que celle de la figure 2, après l'assemblage, soit une vue de l'intérieur ; on observe que la paroi du côté frontal est formée par deux petites cloisons parallèles. La petite cloison interne est dotée aux bords latéraux d'un rabat logé dans l'évidement pratiqué dans le côté adjacent. 



   La figure 4 représente un angle du récipient des figures 2 et 3 après l'assemblage. 



   La figure 5 est une vue montrant en perspective un angle du récipient ; dans cette réalisation, on apprécie que, depuis le bord supérieur de l'angle, émerge une crête ou saillie qui forme un angle dièdre dont l'une des ailes est située sur le côté frontal de l'emballage et l'autre sur le grand côté contigu. Cette crête est logée dans une entaille pratiquée au bord inférieur de l'angle d'un autre emballage à superposer, qui est retenu entre les quatre crêtes d'angle de l'autre récipient disposé dans un plan immédiatement inférieur. 



   La figure 6 est une vue en perspective d'un angle de l'emballage représenté à la figure 5 ; on observe au bord supérieur de l'angle une crête angulaire et au bord inférieur dudit angle, une entaille susceptible de recevoir, moyennant un léger ajustage, une crête correspondante qui émerge d'une autre caisse disposée dans le plan immédiatement inférieur. 



   Moyennant ces dispositions, les emballages s'ajustent 

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 entre eux en formant des charges d'une notable hauteur sans pouvoir se déplacer latéralement. 



   Commentant maintenant ces dessins, la référence 1 désigne le fond du récipient, aux longs bords duquel sont articulés les longs côtés 2 et aux petits bords, les côtés frontaux 3 qui sont dotés, à leurs extrémités, de prolongements qui constituent les rabats 4 qui enveloppent et ferment les angles du récipient. 



   La référence 5 désigne un ample rabat articulé au bord supérieur du côté frontal. Ce rabat 5 a les mêmes proportions que le côté frontal 3, et est tourné vers l'intérieur du récipient jusqu'à se situer dans un plan vertical parallèle au côté frontal 3, avec lequel il forme une double paroi, dont les deux cloisons 3 et 5 présentent les cannelures de leur âme ondulée orientées verticalement, de sorte que la paroi formée est d'une considérable résistance mécanique, très appropriée à supporter efficacement les efforts qui se développent verticalement lorsque plusieurs récipients sont empilés. 



   L'articulation entre chaque côté frontal 3 et son ample rabat 5 se réalise moyennant deux lignes de pliage 6 et 7, entre lesquelles est délimitée une bande 8, qui forme un ample siège au bord supérieur de chaque côté frontal, sièges sur lesquels s'appuiera, d'une façon stable, un autre emballage à superposer. 



   Dans le cas du mode de réalisation représenté aux figures 1,5, 6, on a prévu qu'entre chaque côté frontal 3 et son rabat 5, on pratique un ample évidement 9 qui remplit deux fonctions, la première étant celle de former entre deux récipients empilés une fenêtre 10 pour le passage de l'air nécessaire à l'aération des produits emballés ; la seconde fonction de cette fenêtre 9 est de permettre l'introduction des doigts de la main entre deux caisses pour les transporter. 



   Aux bords latéraux de chaque rabat 5 sont articulées des oreilles 11 qui, lorsque les rabats 5 sont rabattus, descendent avec ceux-ci et sont déviées orthogonalement et 

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 logées dans l'évidement 12, pratiqué dans chaque zone extrême des grands côtés 2, à partir de leur bord supérieur, l'oreille étant parfaitement alignée avec ledit grand côté latéral, des deux côtés, et arasée avec son board supérieur, comme représenté aux figures 3 et 5. 



   L'ensemble formé par les grands côtés 2, les côtés frontaux 3 à double paroi intérieure 4 et les oreilles extrêmes 11 inscrites dans les grands côtés 2 de l'emballage, forment les angles du récipient, lesquels sont enveloppés par les rabats 4 qui sont articulés aux bords latéraux respectifs des parois principales extérieures 3 des côtés frontaux, comme représenté dans les réalisations des figures 4 et 6. 



   Ces rabats de fermeture 4 sont unis avantageusement, moyennant un adhésif, au grand côté adjacent 2 et au rabat 11 emboîté dans l'évidement 12 du grand côté, qui est invisible depuis l'extérieur. 



   Quand au mode de réalisation représenté aux figures 5 et 6, on observe que le récipient formé est doté, en plus des détails caractéristiques décrits aux alinéas précédents, de moyens qui permettent d'emboîter successivement des emballages les uns sur les autres, pour les stabiliser ainsi lorsqu'ils sont superposés pour former des empilements. Lesdits moyens sont constitués des crêtes angulaires 13 qui émergent du bord supérieur de chaque angle. Entre ces crêtes 13, on emboîte un autre emballage qui est disposé dans un plan immédiatement supérieur, emballage doté, au bord inférieur de ses angles, d'entailles 14 dans lesquelles pénètrent les crêtes angulaires 13 émergeant des angles d'une autre caisse située dans le plan immédiatement inférieur. 



   Le récipient décrit a été conçu pour être assemblé totalement à la machine, sans intervention de main d'oeuvre, ce qui constitue un notable avantage. Les récipients formés de cette façon sont dotés de moyens robustes pour pouvoir être empilés sans qu'il soit nécessaire de disposer aux angles des prismes triangulaires 

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 d'appui, qui réduisent notablement la capacité du récipient formé. 



   Le maintien dans l'enceinte du récipient de la petite cloison intérieure 5 des côtés frontaux est effectué simplement, moyennant l'emboîtement de ses oreilles latérales 11 dans les évidements 12 des grands côtés 2. Les rabats extrêmes 4 qui enveloppent les angles du récipient, couvrent totalement l'assemblage entre les oreilles 11 et les grands côtés 2, qui n'est pas visible depuis l'extérieur. 



   Un autre détail avantageux du récipient décrit est dû au bord supérieur du côté frontal qui, du fait de sa robustesse, fournit un siège très stable et résistant pour supporter efficacement le poids d'un autre ou d'autres récipients à superposer. De plus, le siège est prolongé par les extrémités du bord supérieur des grands côtés, ce qui agrandit la surface d'appui entre les emballages. 



   Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation représentés et décrits, qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS 1. Récipient empilable perfectionné, formé par une plaque d'un matériau découpable, avec des lignes de coupe et de pliage délimitant un panneau central ayant la forme d'une paroi inférieure rectangulaire, des panneaux formant les grands côtés, articulés aux grands bords de ladite paroi rectangulaire de fond, et des panneaux formant les petits côtés, articulés aux petits bords du fond, ces quatre panneaux définissant l'enceinte du récipient lorsqu'il sont disposés en position debout, dans lequel chaque côté d'une paire de côtés opposés est doté d'un prolongement aux mêmes proportions que ledit côté, articulé tout au long de son bord supérieur, ce prolongement étant séparé dudit côté par une bande délimitée par deux lignes de pliage vers l'intérieur, mutuellement parallèles, de sorte que,

   lorsque ledit prolongement est rabattu vers l'intérieur du récipient, il se situe en position verticale en occupant un plan parallèle audit côté correspondant, avec lequel il forme une double paroi, son bord appuyant sur le fond du récipient, et il forme de plus, au bord supérieur dudit côté, un plateau longitudinal servant de siège à un autre récipient à disposer dans un plan immédiatement supérieur, caractérisé en ce que lesdits côtés dotés d'un prolongement sont les petits côtés du récipient, lesdits prolongements des côtés possèdent chacun, à leurs bords latéraux, une oreille qui est tournée vers l'intérieur de la structure du récipient pour s'inscrire dans le plan du grand côté adjacent, tandis que les grands côtés du récipient présentent aux deux extrémités, à partir de leur bord supérieur,

   des évidements qui descendent jusqu'à la moitié de leur hauteur, évidements qui sont recouverts, à l'extérieur, par des rabats d'extrémité articulés aux bords latéraux des petits côtés, de façon à former des logements dans lesquels est chaque fois logée et retenue l'oreille correspondante.
2. 2. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rabats tournés depuis les côtés de la cloison <Desc/Clms Page number 10> intérieure de chaque petit côté pénètrent dans les logements fermés des grands côtés, depuis l'intérieur du récipient, logements dans lesquels ils sont retenus avantageusement par adhésif.
3. 3. Récipient selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les rabats, tournés depuis la paroi intérieure de chaque petit côté, ont leur bord supérieur au même niveau que le plateau longitudinal de siège, formé au bord supérieur desdits petits côtés, et constituent avec le bord supérieur des angles du récipient un prolongement dudit plateau de siège.
4. 4. Récipient selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le bord supérieur des petits côtés et des rabats orthogonaux, inscrits dans les grands côtés, est entouré de saillies en angle dièdre de 90 , émergeant de chaque angle du récipient, et que, de plus, au bord inférieur de chaque angle, sont prévus des logements destinés à recevoir lesdites saillies correspondantes.