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"Feu pour véhicule destiné aux déplacements sur route".
La présente invention concerne un véhicule destiné aux déplacements sur route et équipé de premiers feux.
De tels véhicules sont bien connus et forment partie intégrante de la vie de tous les jours. Qu'il s'agisse de voitures, de camions, de caravanes, de motos ou autres véhicules destinés aux déplacements sur route, en particulier sur la voie publique, tous sont équipés de feux, destinés à l'éclairage et à la signalisation du véhicule. Parmi les premiers feux on distingue ainsi en outre les feux clignotants, les feux stop, les feux arrières et les feux de stationnement. Certains feux sont prescrits par le législateur alors que d'autres sont optionnels. Chacun des premiers feux a une fonction bien particulière, ainsi par exemple les feux de stationnement sont destinés à baliser un véhicule et sont généralement formés par un des phares code.
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Le législateur a dans la plupart des pays prescrit l'emploi des feux clignotants pour marquer l'intention et l'action de garer' son véhicule. Même si l'utilisation des feux clignotants pour marquer l'intention et l'action de garer son véhicule est une mesure valable en soi, on a constaté que cette utilisation des feux clignotants peut parfois prêter à confusion, car il est parfois difficile pour les autres usagers de la route de distinguer un changement de direction d'une intention et d'une action de se garer.
L'invention a pour but de remédier au problème décrit ci-dessus.
A cette fin un véhicule suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un deuxième feu distinct des feux clignotants et agencé pour indiquer une intention et une action de se garer. Lorsque le conducteur d'un véhicule équipé d'un tel deuxième feu veut maintenant garer son véhicule il allume ledit
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deuxième feu et les autres usagers peuvent clairement s'apercevoir que le véhicule, dont le deuxième feu est allumé, va se garer. L'emploi d'un tel deuxième feu offre donc un apport à l'amélioration de la sécurité routière, puisqu'il permet aux autres usagers de la route de faire la distinction entre un véhicule qui va changer de direction et un véhicule qui va être garé.
Puisque c'est en premier lieu aux conducteurs qui suivent le véhicule qui sera garé que s'adresse l'indication de l'intention et de l'action de se garer, le deuxième feu est de préférence placé à l'arrière du véhicule.
Une première réalisation préférentielle d'un véhicule suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit deuxième feu est intégré dans au moins un bloc optique. L'intégration du deuxième feu dans le bloc optique réduit les coûts de fabrication.
Une deuxième réalisation préférentielle d'un véhicule suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit deuxième feu est placé à hauteur de la lunette arrière du véhicule. Le deuxième feu est ainsi placé à un endroit bien visible pour les autres usagers.
Une troisième réalisation préférentielle d'un véhicule suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit deuxième feu comporte la signalisation de parcage correspondante à celle utilisée dans le code de la route. La signalisation de parcage étant bien connue des usagers de la route, l'utilisation de cette signalisation de parcage particulière élimine toute possibilité de confusion.
Une quatrième réalisation préférentielle d'un véhicule suivant l'invention est caractérisée en ce que ladite commande dudit deuxième feu est intégrée dans la commande des feux clignotants. Puisque l'emploi des feux clignotants est prescrit par le législateur, l'intégration des deux commandes facilitera l'usage du deuxième feu.
Une cinquième réalisation préférentielle d'un véhicule suivant l'invention est caractérisée en ce qu'il comporte un disque de parcage à affichage par gestion électronique relié à une horloge et à la commande dudit deuxième feu. La mise en place du disque de stationnement peut dès lors se faire pratiquement simultanément
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à l'actionnement du deuxième feu.
L'invention concerne également un deuxième feu ainsi que sa commande à utiliser dans un véhicule.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide de quelques exemples de réalisation repris dans les dessins où :
La figure 1 illustre l'arrière d'un véhicule équipé d'un deuxième feu intégré dans les feux arrières ;
La figure 2 illustre l'arrière d'un véhicule équipé d'un deuxième feu placé à hauteur de la lunette arrière ;
La figure 3 respectivement 4 illustre l'arrière respectivement l'avant d'un véhicule équipé d'un deuxième feu placé sur le pare-chocs ;
La figure 5 illustre les différentes positions d'une commande pour feux clignotants et deuxième feu ;
La figure 6 illustre un dispositif pour l'affichage d'une durée de stationnement.
Dans les dessins les mêmes éléments où des éléments analogues portent une même référence.
L'arrière du véhicule illustré sur la figure 1 est équipé de deux blocs optiques 6 comprenant des premiers feux, tels que par exemple des feux clignotants 1, les catadioptres 2, les feux de marche-arrière 3, les feux de position et de stop 4 et les feux de brouillard 5. Ces premiers feux sont bien connus en soi et l'emploi de certains d'eux est prescrit par le législateur. Mis à part ces premiers feux le bloc optique suivant l'invention comporte encore un deuxième feu 6, distincts des feux clignotants et agencé pour indiquer une intention et une action de se garer. Ce deuxième feu fait partie intégrante du bloc optique 6.
Le deuxième feu comporte de préférence la signalisation de parcage correspondante à celle utilisée dans le code de la route, c'est-à-dire la lettre P en couleur blanche sur fond bleu. Puisque cette signalisation de parcage est bien connu des usagers de la route, son emploi indiquera clairement l'intention du conducteur.
Mais il va de soi que d'autres réalisations sont également possibles telles que par exemple un feu de couleur bleue ou d'une autre couleur
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ou tout simplement la lettre P directement visible par un relief ou intégré dans la matière dont est fabriqué le couvercle du bloc optique. Mis à part l'emploi d'une couleur ou d'une lettre d'autres motifs peuvent également être utilisés.
Dans la figure 1 les deux blocs optiques sont équipés d'un deuxième feu, mais il va de soi qu'il s'agit là d'un exemple et qu'il est également possible d'équiper qu'un seul bloc optique d'un deuxième feu.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 2 le deuxième feu 6 est placé à hauteur de la lunette arrière du véhicule, par exemple dans le bas et au milieu de la lunette arrière, d'une façon comparable au feu stop supplémentaire dont sont équipées certaines voitures américaines. L'avantage de placer le deuxième feu à cet endroit est qu'il est alors bien visible pour les autres usagers de la route.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 3 le deuxième feu est placé à hauteur du pare-chocs arrière. Ce deuxième feu peut être intégré dans le pare-chocs ou être fixé sur ce dernier et ceci en n'importe quel endroit du pare-chocs. Cette solution est tout à fait appropriée lorsqu'il s'agit d'un deuxième feu monté en tant qu'accessoire après la fabrication du véhicule.
Cette dernière solution pourrait donc être appliquée pour équiper le parc automobile existant d'un deuxième feu.
Le deuxième feu peut naturellement se trouver en d'autres endroits à l'arrière du véhicule tel que par exemple intégré dans un aileron arrière, dans le couvercle du coffre ou dans la partie inférieure de la carrosserie.
Afin d'indiquer également à l'avant du véhicule une manoeuvre pour se garer, l'avant du véhicule peut également être équipé d'un deuxième feu 6 placé par exemple sur le pare-chocs avant comme illustré sur la figure 4 ou intégré dans un ou les blocs optiques.
La mise en marche du deuxième feu se fait à l'aide d'une commande placée à la portée du conducteur. Cette commande est par exemple constituée d'un interrupteur placé sur le tableau
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de bord ou sur la console centrale. De préférence toutefois la commande du deuxième feu est intégrée dans la commande des feux clignotants. En effet puisque dans la plupart des pays le législateur impose l'emploi des feux clignotants lors d'une manoeuvre pour se garer, l'intégration de la commande du deuxième feu dans celle des feux clignotants offrira une plus grande facilité d'emploi. La figure 5 illustre une commande de feux clignotants intégré à une commande du deuxième feu. Cette commande est constituée d'un levier qui dans la position CLD allume les clignotants de droite tandis que dans la position CLG il allume les feux clignotants de gauche.
La commande du deuxième feu P se trouve de préférence dans le prolongement du trajet à parcourir pour allumer les feux clignotants. Afin de ne pas involontairement allumer le deuxième feu, la commande vers la position P est de préférence pourvue d'un verrouillage où d'un passage provoquant une légère résistance.
Lorsque la commande se trouve dans la position P, le deuxième feu et les feux clignotants seront allumés simultanément. La commande du deuxième feu est de préférence associée à un témoin lumineux et/ou sonore. Le deuxième feu peut soit être un feu clignotant, clignotant à la même fréquence ou à une autre fréquence que celle des feux clignotants, soit être un feu qui en position allumé brûle de façon continue. La remise en position neutre (N) de la commande du deuxième feu se fait de la même façon que celle des feux clignotants lorsque les deux commandes sont intégrées.
Une alternative pour la commande du deuxième feu est constituée par une commande posée sur le plancher et commandée par le pied du conducteur.
Lorsque le conducteur du véhicule décide de garer son véhicule il enclenche son feu clignotant pour indiquer la direction ainsi que son deuxième feu. Les autres usagers de la route, en particulier ceux qui suivent le véhicule équipé d'un deuxième feu suivant l'invention, sont alors clairement informés que le véhicule va se garer et peuvent par conséquent en tenir compte ce qui sans aucun doute profitera à la sécurité routière.
Le deuxième feu peut également être utilisé pour indiquer un stationnement en deuxième file, interdit en soi, mais malgré
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tout fréquemment utilisé. Dans ce dernier cas on peut même prévoir que lorsque le deuxième feu est allumé, il empêche d'allumer les feux de détresse.
Comme la manoeuvre pour se garer dans les zones de stationnement dite zone bleue, va de paire avec l'affichage d'un disque de stationnement, la commande du deuxième feu peut optionnellement commander l'affichage du disque de stationnement. La figure 6 illustre un dispositif d'affichage d'une durée de parking. Le dispositif comporte un écran d'affichage 10, par exemple un écran LCD, présentant deux cadres Il et 12 distincts. Cet écran a l'aspect d'un disque de stationnement et le cadre 11 respectivement 12 indique le début respectivement la fin de la période de stationnement. Cet écran peut être intègre dans le tableau de bord, face au pare-brise ou apparaître lors de son fonctionnement. L'écran est relié à une unité 17 qui comporte un organe 13 et une mémoire tampon 14.
L'unité 17 est reliée à une commande 15 elle-même reliée à la commande 18 du deuxième feu. La mémoire tampon 14 est reliée à l'horloge 16 du véhicule.
Lorsque le conducteur enclenche la commande 18 du deuxième feu et la commande 15 placée en série avec la commande 18, l'unité 17 est actionnée. L'organe 13 qui est constitué d'un PLA (programmed logic array) ou d'un microprocesseur est alors actionné et va prélever l'heure reprise sur l'horloge 16 en la chargeant dans la mémoire tampon 14. Cette heure va alors être affichée dans le cadre Il. L'organe va ensuite déterminer l'heure à laquelle finit le temps de parking en additionnant à l'heure reprise dans la mémoire tampon 14 un montant qui sera déterminé en fonction de cette heure présente dans la mémoire tampon. Ceci étant dû au fait que le temps de parking autorisé varie en fonction de l'heure. L'heure ainsi déterminée peut le cas échéant être arrondi à la demiheure. L'heure ainsi déterminée sera alors affichée dans le cadre 12.