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Châssis démontable pour écran de protection
La présente invention est relative à un châssis démontable formé de profilés en matière synthétique ou alliage métalliaue assemblés en angle droit au moyen de pièces de raccord d'angle montées de manière détachable à chacune des extrémités des profilés, qui présentent une section constante délimitant au moins une mortaise de section sensiblement carrée, apte à recevoir un rebord d'un écran de protection en même temps qu'une gaine de bourrage de section constante gui enserre le rebord de l'écran dans la mortaise en vue de fixer et tendre l'écran sur le châssis.
Elle concerne en particulier un châssis démontable à assembeler soi-même à partir d'éléments séparés standardisés constitués de profilés extrudés, coupés à une longueur choisie et de pièces de raccord d'angle pour réaliser un cadre ou châssis aux dimensions souhaitées.
On connaît par le document DE-U-8703317 un encadrement pouvant être monté et démonté à volonté parce qu'il est formé de profilés creux assemblés orthogonalement au moyen de pièces de raccord d'angle montées de manière détachable à chacune des extrémités des profilés. Ces profilés présentent générale-
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ment une cavité de section polygonale, de préférence carrée ou rectangulaire, dans laquelle peut coulisser, à chaque extrémité libre du profilé, une pièce de manière à former un châssis rigide.
Les pièces de raccord d'angle présentent deux bras orthogonaux entre eux, de section rectangulaire, emboîtable dans une portion au moins de la cavité polygonale susdite.
Un tel encadrement présente généralement des surfaces de parement pourvues'une seule mortaise destinée à la fixation d'une trame de moustiquaire ou d'un écran transparent à l'aide d'une gaine de bourrage en caoutchouc. Aucun moyen n'est prévu pour renforcer la rigidité du cadre qui est généralement exagérément déformable.
Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient, afin de former un cadre de moustiquaire ou de panneau d'ombrage rigide ou encore former un châssis de couche solide et stable.
Selon l'invention, la mortaise présente des nervures saillantes sur ses parois internes. Ces nervures assurent une fixation meilleure de l'écran de protection dans la mortaise.
Dans une forme de réalisation, l'écran de protection est un film de matière synthétique et le châssis un squelette tridimensionnel.
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Des pièces de raccord d'angle à trois bras sont utilisées pour former un châssis pârallélipipédique servant d'ossature à une serre.
Dans une autre forme de réalisation, les pièces de raccord peuvent porter trois bras orthogonaux entre eux. Ils permettent alors la construction d'un châssis de forme parallélipipédique.
Selon une particularité de l'invention, chaque profilé présente une seconde mortaise formée d'une rainure à lèvres rentrantes, apte à recevoir un écrou déposé à plat sur le fond de la rainure.
Lorsqu'une vis est engagée dans l'écrou et serrée à fond, la partie haute de la vis forme une saillie sur laquelle peut être engagé un étrésillon destiné à prendre appui sur les rebords intérieurs de chaque montant vertical du cadre ou du châssis.
L'étrésillon est réalisé sous forme d'un profilé tubulaire emboîté à ses extrémités dans la partie haute des vis fixées sur chacun des profilés du châssis, perpendiculairement à ceux-ci, afin de maintenir leur écartement constant. Dans le cas d'une moustiquaire, l'étrésillon sert de poignée pour agripper le cadre de moustiquaire et le mettre en place dans l'ouvrant d'une fenêtre.
Dans un châssis de serre, les étrésillons permettent de renforcer la solidité et la rigidité du châssis.
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Un cadre de moustiquaire et un châssis de couche de ce genre ont l'avantage de pouvoir être vendus sous forme d'un paquet peu encombrant puisqu'il peut être monté et démonté à volonté par l'utilisateur, celui-ci ayant en outre la possibilité de combiner des éléments de profilés de longueurs différentes.
L'invention a pour avantage que l'assemblage des profilés ne nécessite aucun perçage, ni taraudage, ni pressage des éléments de raccord, ni des profilés.
D'autres particularités et détails de. l'invention apparaîtront au cours de la description détaillée suivante, faisant référence aux dessins ci-annexés qui représentent schématiquement et à titre non limitatif, deux exemples de réalisation préférée selon l'invention.
Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'un cadre de moustiquaire selon l'invention ; - la figure 2 est une vue éclatée en plan d'un raccord d'angle et des extrémités de deux profilés à assembler ; - la figure 3 est une vue en perspective d'une pièce de raccord d'angle ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IVIV de la figure 3 ; - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe semblables à la figure 4 montrant deux profilés à section polygonale fermée ;
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- les figures 7 et 8 illustrent par des vues en perspective et en coupe, la fixation d'un étrésillon à un profilé ; - la figure 9 est une vue en coupe d'une patte de fixation rabattable vers le bas :
- la figure 10 est une vue en perspective d'un châssis de serre selon l'invention, et - la figure 11 est une vue en perspective illustrant l'assemblage d'une pièce de raccord de coin et de trois profilés exemplaires.
Dans ces figures, les mêmes signes de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
Dans une première forme de. réalisation illustrée dans la figure 1, l'invention concerne une ossature bidimensionnelle d'un châssis démontable destiné à servir de cadre de moustiquaire.
Un châssis démontable 1 est formé de profilés 2 en matière synthétique ou alliage métallique assemblés en angle droit au moyen de pièces de raccord d'angle 3 montées de manière détachable à chacune des extrémités des profilés 2, comme illustré dans la figure 2. Ces profilés présentent une section constante délimitant une cavité polygonale 4 à parois minces. Selon l'invention, une face de parement 5 de chaque profilé présente une mortaise frontale 6 de section sensiblement carrée et apte à accueillir un écran de protection 7 ainsi qu'une gaine de bourrage 8 destinée à fixer et à tendre l'écran 7 sur le cadre.
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L'écran de protection 7 est constitué soit d'une toile de moustiquaire dans le cas d'un cadre de moustiquaire, soit d'une feuille de matière synthétique dans le cas d'un panneau de protection d'une couche. La gaine de bourrage retient plus efficacement l'écran de protection lorsque la mortaise 6 présente des parois internes formées de nervures 9.
La forme et les dimensions de la section des profilés dans le cas d'un cadre de moustiquaire doivent être choisies de manière à tenir compte d'un éventuel dépassant 10 du cadre ouvrant 11 de la fenêtre dans laquelle doit être placé le cadre du moustiquaire, ainsi que de l'espace entre le volet et la fenêtre.
Diverses formes différentes de section de profilés 2a, 2b et 2c sont illustrées dans les figures 4, 5 et 6. Ces figures montrent que chaque mortaise 6 présente des nervures saillantes 9 sur ses parois internes. Ces nervures 9 assurent une fixation meilleure de l'écran de protection dans la mortaise.
La figure 3 montre que chaque pièce de raccord d'angle 3 est constituée d'un corps sensiblement cubique 13 portant deux bras parallélipipédiques 14 orthogonaux entre eux. Les bras ont une extrémité arrondie 15 qui rend leur introduction dans la cavité 4 des profilés 2 à assembler plus aisée.
La figure 7 montre qu'un profilé 2 peut présenter une seconde mortaise 20 formée d'une rainure à lèvres rentrantes, apte à recevoir un écrou 19 déposé à plat sur le fond de la rainure. Cet écrou sert à recevoir une vis 25. Lorsque celle-ci est serrée à fond dans
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l'écrou 19, la partie haute de la vis forme une saillie sur laquelle peut être engagé un étrésillon 16 destiné à prendre appui sur le rebord intérieur d'un montant vertical du cadre de moustiquaire (figure 8). L'étrésillon 16 est fixé horizontalement à mi-hauteur des profilés 2 formant les montants verticaux 17 d'un cadre de moustiquaire (voir figure 1). Cet étrésillon 16 renforce la rigidité du cadre. Il sert aussi de poignée pour agripper le cadre de moustiquaire et le mettre en place dans l'ouverture d'un châssis de fenêtre.
La figure 1 montre que des pattes de fixation plates 21 peuvent être fixées sur la face intérieure verticale du cadre à l'aide de vis. Les pattes de fixation plates 21 laissent apparaître des échancrures 22 ménagées dans la partie saillante. De même, des pattes de fixation fixes 27 peuvent être montées sur le dormant inférieur du cadre de moustiquaire et une patte de fixation mobile 26 pliée en équerre peut être fixée. sur le linteau supérieur 23 du cadre.
La figure 9 montre que le montage élastique de la patte de fixation 26 pliée en équerre est réalisé à l'aide d'un écrou 19 déposé à plat dans une mortaise 20 d'un profilé et d'une vis 25 serrée à fond dans ledit écrou 19. Sur la partie haute de la vis 25 est enfilé préalablement un ressort hélicoïdal"24 destiné à repousser la patte de fixation 26 vers le haut.
Une seconde forme de réalisation exemplaire de l'invention concerne une ossature tridimentionnelle pour un châssis de serre démontable. Elle est illustrée à la figure 10. Le châssis est formé de profilés horizontaux 18 et verticaux 17. Chaque profilé horizontal 17 ou vertical 18 présente sur chaque
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face de parement, une paire de mortaises 6 et 20 disposées de part et d'autre d'une cavité 4. Les mortaises frontales 6 et les mortaises latérales 20 sont adjacentes dans les profilés horizontaux 18.
Elles sont séparées l'une de l'autre par un interstice 29 dans les profilés verticaux 17.
Chaque pièce de raccord d'angle 3a est constituée d'un corps sensiblement cubique 13 portant trois bras 14 orthogonaux entre eux. Chaque bras est destiné à être emboîté dans une cavité 4 d'un profilé horizontal 18 ou d'un profilé vertical 17 comme illustré dans la vue éclatée de la figure 11. Une rainure 30 ménagée dans les pièces de raccord d'angle3a permet de relier entre elles les mortaises frontales 6 des profilés horizontaux 18 et verticaux 17.
Des étrésillons 16 peuvent être montés verticalement à mi-longueur des profilés horizontaux 18 formant l'ossature du châssis de serre.
L'assemblage d'un cadre de moustiquaire, d'un écran d'ombrage ou d'une serre, tels que décrits ci-dessus, comprend les opérations suivantes : A. Assemblage de l'armature du cadre ou du châssis ; 1. introduire un ou deux écrous 19 dans la mortaise latérale 20 de chacun des profilés gauche et droit du cadre de moustiquaire ou de chacun des profilés supérieurs et inférieurs d'un châssis de serre ; 2. visser des vis 25 dans les écrous à l'endroit exact ou des étrésillons ronds 16 doivent prendre appui :
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3. introduire les pièce de raccord d'angle 3 dans les profilés 2 les plus longs (normalement la hauteur pour un cadre de moustiquaire et la longueur pour un châssis de serre ou couche) ; 4. enfoncer les pièces de raccord d'angle 3 avec un marteau dans chaque extrémité des profilés 2 ;
5. assembler des profilés 2 sur les bras libres 14 des pièces de raccord d'angle 3 en ayant soin d'intro- duire en même temps les étrésillons 16 ; 6. achever l'assemblage des profilés 2 aux pièces de raccord d'angle 3 en frappant avec un marteau ; B. Fixation de l'écran de protection : 1. découper l'écran de protection 7, c'est-à-dire la toile de moustiquaire ou la feuille de matière synthétique, aux dimensions du cadre en ayant soin de prévoir 5 cm en plus aux quatre côtés ; 2. enfoncer la gaine de bourrage 8 au-dessus d'un rebord de l'écran dans la mortaise frontale 6 à l'aide d'un rouleau ou d'un maillet en caoutchouc, en partant d'un coin du cadre en direction de l'autre coin sur le même côté du cadre ;
3. couper la gaine de bourrage 8 de manière qu'elle soit 2 à 3 mm plus longue que le périmètre de la mortaise frontale 6 rectangulaire et l'enfoncer dans la mortaise frontale, et 4. couper les rebords de l'écran d'ombrage qui dépassent extérieurement de la mortaise frontale 6.
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Pour mettre la moustiquaire en place dans l'ouverture d'une fenêtre, on applique le cadre du moustiquaire contre le linteau supérieur 23 de la fenêtre en écrasant un ressort 24 enfilé sur la partie haute d'une vis retenant une patte de fixation supérieure 26 et on applique les échancrures 22 des pattes de fixation latérales 21 dans la partie haute de vis 28 enfoncées dans les faces intérieures des dormants 31 de la fenêtre.
L'invention permet donc de réaliser un encadrement de moustiquaire ou un châssis de couche ou serre aux dimensions souhaitées sans perçage, ni taraudage, ni pressage pour la fixation des profilés 2 et étrésillons 16 qu'il suffit de couper à la longueur requise.