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DESCRIPTION Commutateur supplémentaire à monter sur un commutateur de protection de conducteur
La présente invention concerne un commutateur supplémentaire à monter sur un commutateur de protection de conducteur, selon le préambule de la revendication 1.
Le document EP 0 147 605 a déjà décrit un commutateur supplémentaire, qui présente des dispositifs de contact pouvant être commutés manuellement ou automatiquement et commandés par un mécanisme de commutation du commutateur de protection du conducteur, en liaison avec une manette de commande pour le raccordement de circuits de courant auxiliaires et de signalisation.
Dans ce cas, un dispositif de contact servant de commutateur de signal d'erreur peut être enclenché en position de commutation, au moyen d'un cliquet d'arrêt, en combinaison avec la manette de commande et en fonction d'un segment de verrouillage. La position du segment de verrouillage est affichée dans une fenêtre du boîtier du commutateur. Le commutateur déjà connu peut donc fonctionner au choix comme commutateur auxiliaire ou comme commutateur de signal d'erreur. D'autres fonctions ne peuvent pas être représentées avec ce commutateur supplémentaire.
La présente invention a pour objet de disposer le dispositif de contact à actionner dans un circuit de
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courant de signalisation pour le commutateur supplémentaire précité, de façon à ce que la position actuelle de commutation soit indiquée de manière simple et avec peu de pièces supplémentaires et qu'un contrôle du dispositif de signalisation, ainsi qu'un acquittement manuel soient possibles au choix, après un processus de déclenchement.
Ce résultat est atteint avec un commutateur supplémentaire présentant les caractéristiques mentionnées à la revendication 1. Des perfectionnements et des modes de réalisation avantageux de la présente invention font l'objet des revendications secondaires.
La présente invention est intéressante en ce qu'il suffit d'un seul levier pivotant monté sur un axe pour réaliser plusieurs fonctions du commutateur supplémentaire. Le commutateur lui-même ne nécessite aucune modification essentielle, si bien que le montage de base reste inchangé.
L'invention sera décrite plus en détail ci-après à l'aide de la figure.
Le commutateur supplémentaire représenté en vue simplifiée par la figure, comporte un boîtier de commutateur (1), constitué d'une pièce de boîtier (la) en forme de coquille et d'un couvercle (1b), ce boîtier présentant un profil (dans le plan de la figure) qui est adapté à celui du commutateur de protection de conducteur.
Dans le boîtier du commutateur sont disposés un commutateur auxiliaire (2) et un commutateur de signal d'erreur (3) qui sont représentés tous deux en position d'enclenchement. L'enclenchement des deux commutateurs a lieu simultanément au moyen d'une manette de commande (4), montée à pivot sur un axe fixé au boîtier et qui est couplé par une broche (4a) avec une manette de commande du commutateur de protection de conducteur, montée coaxialement dans un plan parallèle. Sur la manette de
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commande (4) est articulé à pivot, un étrier d'enclenchement (5), qui agit de son côté par un point d'articulation (5a) sur un levier intermédiaire (2a) du commutateur auxiliaire.
Le levier intermédiaire (2a) à deux bras peut pivoter autour d'un axe (2b) fixé au boîtier et porte sur son côté oppose au point d'articulation et dans un alésage une tige de poussoir (6) maintenue de manière mobile. Celle-ci est guidée entre les nervures de la pièce de boîtier (la) et engrène par son extrémité libre (6a) dans une encoche périphérique d'un levier intermédiaire (3a) du commutateur de signal d'erreur. Grâce à la tige de poussoir (6), les deux leviers intermédiaires de disposition analogue sont couplés l'un à l'autre en direction d'enclenchement.
Par conséquent, le levier intermédiaire (2a) du commutateur auxiliaire, entraîné dans le sens anti-horlogique par la manette de commande (4) par l'intermédiaire de l'étrier d'enclenchement (5), entraîne avec lui le levier intermédiaire (3a) monté sur un axe (3b) par l'intermédiaire de la tige de poussoir (6) et dans la même direction.
Les deux leviers intermédiaires réalisés en matière isolante portent dans le prolongement de leur bras de levier inférieur, des bras de contact métalliques (2d) et (3d), qui sont maintenus d'une manière non représentée plus en détail par un ressort de traction (2c) ou (3c) suspendu dans une pièce de boîtier et précontraint en direction de déclenchement. Outre leur action comme ressort de déclenchement, les ressorts de traction jouent également par suite de la nature et de la position de leurs points de suspension sur les bras de contact (2d) et (3d) la fonction de ressort de pression de contact dans les deux positions de commutation qui sont indiquées par les pièces de contact fixes (2e, 2f) et (3e, 3f).
Les deux bras de contact et les quatre pièces de contact fixes sont
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connectées par des conducteurs correspondants à des bornes de raccordement (2d', 2e', 2f') et (3d', 3e', 3f').
Pour commander le commutateur auxiliaire et de signalisation, il est prévu un levier de déclenchement (7) en forme d'équerre et monté sur un axe fixé au boîtier, un des bras de levier (7a) pénétrant par un tourillon dans un orifice de la pièce de boîtier et étant ainsi connecté au mécanisme de commutation non représenté du commutateur de protection du conducteur voisin. L'autre bras de levier (7b) agit sur le point d'articulation (5a) et constitue, avec une nervure de boîtier, une glissière pour un étrier d'enclenchement (5) chargé par un ressort à branche (5b) pour le processus d'enclenchement. D'autre part, un cliquet de blocage (8), ayant une forme à peu près en V, est monté sur un axe (8c) fixé au boîtier dans la zone de pivotement du levier intermédiaire (3a).
Le cliquet de blocage est chargé par un ressort à branche (8d) avec un moment de rotation à droite, si bien que dans la position d'enclenchement représenté, son bras de levier (8a) vient appuyer sur une embase (4b) en forme de tourillon de la manette de commande. Sur l'autre bras de levier, le cliquet de blocage présente un bord d'appui (8b), qui peut verrouiller un tourillon (3g) formé sur le levier intermédiaire (3a), d'une manière qui reste encore à décrire plus en détail.
Une autre pièce essentielle, du point de vue de la présente invention, est un levier pivotant (9) à deux bras, monté sur un axe (9a) fixé au boîtier dans le boîtier de commutateur, ce levier étant guidé à peu près parallèlement au levier intermédiaire (3a) et engrenant latéralement par le bras de contact (3d) avec deux embases (9b) en forme de tourillon formées à l'extrémité d'un de ses bras de levier. A l'extrémité de bras de levier opposée, le levier de commutation (9) se présente sous forme d'une poignée (9c), en vue de la manoeuvre manuelle,
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celle-ci arrivant à côté de la manette de commande (4) par une découpe (1c) à la face supérieure du boîtier de commutateur et pouvant pivoter dans la découpe suivant un angle réduit dans le plan de la figure.
De part et d'autre de la poignée sont formées des nervures en forme d'arc (9d, 9e) directement en dessous de la découpe (1c), de façon à ce que la poignée recouvre la découpe avec une nervure pour éviter les contacts. Les nervures (9d, 9e) servent de surface de signalisation ou d'affichage et présentent des teintes différentes à leur surface supérieure. De préférence, la nervure (9d) a une face supérieure rouge, tandis que la nervure (9e) est colorée en vert. Suivant la position du levier pivotant (9), on peut donc voir une zone rouge ou verte à côté de la poignée, dans la découpe (1c).
Comme déjà mentionné, le levier pivotant (9) recouvre par ses deux embases (9b) le bras de contact (3d) en dessous du levier intermédiaire (3a), en appuyant de part et d'autre sur la pièce de contact libre (3d''). Par conséquent, le levier pivotant à montage libre est entraîné automatiquement d'une part par le bras de contact en cas d'opération de commutation mais d'autre part, le bras de contact peut être amené manuellement avec le levier basculant dans l'autre position de commutation.
Ceci est rendu possible par le montage particulier du bras de contact (3d) qui est précontraint uniquement en direction de déclenchement par le ressort de traction (3c) agissant à peu près au milieu de sa surface de contact et qui est centré en même temps en reposant librement sur le levier intermédiairee (3a). Par conséquent, le bras de contact peut basculer sur le levier intermédiaire par l'un des côtés étroits de sa surface de contact, tandis que le ressort de traction (3c) crée la pression de contact après le contact de la pièce de contact (3d") avec l'une des pièces de contact fixe (3e) ou (3f) sur le bras de
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contact qui s'écarte.
En raison du montage du : rbras de contact d'un type utilisé déjà pour le commutateur auxiliaire (2), comme déjà décrit, le bras de contact (3d) du commutateur de signal de défaut représenté en position d'enclenchement peut être basculé manuellement vers la droite au moyen du levier pivotant (9), de façon à ce que le circuit de courant de signalisation soit interrompu à la pièce de contact fixe (3f) et que la pièce de contact fixe (3e) soit touchée. En opérant de cette manière, un défaut peut être simulé dans le circuit de courant de signalisation et on peut donc effectuer une vérification du dispositif de signal de défaut sans qu'il n'en résulte une interruption du circuit de courant principal protégé par le commutateur de protection de conducteur.
Si la manette (9c) est relâchée, le ressort de traction (3c) ramène le bras de contact (3d) avec le levier pivotant en position d'enclenchement, si bien que la surface d'indication verte devient visible sur la nervure (9e) pour indiquer l'état de fonctionnement.
Si le commutateur de protection de conducteur est déclenché manuellement pour la position représentée du commutateur supplémentaire, la manette de commande (4) est basculée vers la gauche et dégage le bras de levier (8a) du cliquet de blocage appuyant sur l'embase (4b). Ce cliquet pivote également sous l'effet du ressort à branche (8d) dans le sens horlogique et vient appuyer avec le bord d'appui (8b) devant les tourillons (3g) du levier intermédiaire (3a) encore avant que l'étrier d'enclenchement (5) ramené également avec la manette de commande (4) ne dégage complètement le levier intermédiaire (2a) du commutateur intermédiaire de sa position de blocage au point mort.
Par conséquent, le levier intermédiaire (3a) couplé par l'intermédiaire de la tige de poussoir (6) ne peut pas reculer prématurément et il conserve la position indiquée à cause du verrouillage
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du tourillon (3g) sur le cliquet de blocage (8) et le commutateur de signal de défaut en position d'enclenchement. Par contre, le levier intermédiaire (2a) du commutateur auxiliaire se rapprochant du point d'articulation de l'étrier d'enclenchement (5) vient appuyer par son bras de contact (2d) sur la pièce de contact fixe (2e) en position de déclenchement, tandis que la tige de poussoir (6) s'écarte par son extrémité (6a) du levier intermédiaire (3a).
Tout comme le commutateur de signal de défaut (3), le levier pivotant (9) reste donc inchangé dans la position indiquée et signale, par une surface indicatrice verte sur la nervure (9e), qu'il n'existe pas de défaut dans le circuit de courant principal. On peut constater la même chose à un point d'affichage raccordé dans le cirucit de courant de signalisation à la borne (3f'), par exemple, à un voyant lumineux vert d'un conducteur. Le commutateur auxiliaire (2) indique, par contre, que le commutateur de protection de conducteur est déclenché, si bien qu'un voyant lumineux rouge raccordé dans le circuit de courant auxiliaire à la borne (2e') s'allume, par exemple.
Une vérification du dispositif de signal de défaut, en actionnant le levier pivotant (9) dans le sens horlogique, peut donc être effectuée de la manière déjà décrite, même si le commutateur de protection de conducteur est déclenché.
Par contre, si un déclenchement automatique du commutateur de protection de conducteur a lieu à partir de la position d'enclenchement du commutateur supplémentaire représenté à la figure, le mécanisme de commutation de celui-ci effectue un mouvement de basculement au moyen du bras de levier (7a) et ce mouvement est transmis dans le sens horlogique au levier de déclenchement (7) qui dégage, par son bras de levier (7b), le point d'enclenchement entre l'étrier d'enclenchement (5) et le levier
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intermédiaire (2a). Le commutateur auxiliaire (2) dégagé de cette manière, peut commuter alors en position de déclenchement sous l'effet du ressort de traction (2c), tandis que le bras de contact (2d) vient appuyer sur la pièce de contact fixe (2e).
Ce processus de déclenchement du moteur auxiliaire (2) a lieu par suite des rapports de levier et des forces de ressort encore avant que la manette de commande (4) ne puisse basculer en position du côté gauche, si bien que l'embase (4b) maintient le cliquet de butée (8) pendant encore un court instant dans la position représentée par la figure. Le levier intermédiaire (3a) du commutateur de signal de défaut, pivotant en synchronisme avec le commutateur auxiliaire (2) sous l'effet du ressort de traction (3c) a donc le temps pour glisser avec son tourillon (3g) dans l'espace libre entre les deux bras de levier du cliquet de blocage (8) avant que les bords d'appui (8b) ne verrouillent le tourillon (3g). C'est pourquoi le bras de contact (3d) pivote en position de déclenchement contre la pièce de contact fixe (3e).
En cas de déclenchement automatique du commutateur de protection de conducteur, le commutateur auxiliaire, tout comme le commutateur de signalisation de défaut, viennent en position de déclenchement, si bien que, par exemple, les voyants lumineux rouges raccordés aux bornes (2e') ou (3e') d'un conducteur peuvent indiquer un défaut dans le circuit de courant principal et le commutateur de protection de conducteur déclenché. Sur le commutateur auxiliaire, cet état est immédiatement indiqué par le levier pivotant (9) entraîné par le bras de contact (3d) sur les embases (9b) en forme de tourillon, vu que la nervure (3d) présente alors une surface de signalisation rouge dans la découpe (1c).
Le personnel d'entretien sur place peut donc reconnaître facilement le commutateur de protection de conducteur déclenché parmi une série de commutateurs et rechercher le défaut dans le circuit de
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courant principal.
Si la panne est éliminée, l'élimination du défaut peut être acquittée en actionnant manuellement la manette (9c) dans le sens anti-horlogique. Le levier pivotant (9) entraîne alors avec lui par ses embases (9b), le bras de contact (3d), ainsi que le levier intermédiaire (3a) par l'intermédiaire de la suspension du ressort de traction (3c) en direction de la pièce de contact fixe (3f). L'embase (3g) du levier intermédiaire pivote alors dans une position suffisamment vers la gauche pour que le cliquet de blocage soulevé par le ressort à branche (8d) vienne appuyer par ses bords d'appui (8b) à côté du tourillon et verrouille celui-ci.
Après le dégagement du levier pivotant, le commutateur de signal de défaut (3) reste alors en position d'enclenchement, même si le commutateur de protection de conducteur, et donc le commutateur auxiliaire, conservent encore la position de déclenchement. Par remise en place manuelle du levier pivotant (9), il est également possible d'effectuer un acquittement manuel du signal de défaut sur le circuit de courant de signalisation raccordé aux bornes (3d', 3e', 3f').
Le boîtier du commutateur supplémentaire représenté dans le profil a, de préférence, la moitié de la largeur du module de division usuel pour le commutateur de protection de conducteur avec des surfaces latérales planes. Le couplage avec le commutateur de protection de conducteur a lieu uniquement par la broche (4a) de la manette de commande et par un tourillon de liaison faisant saillie latéralement de la partie inférieure du boîtier sur le bras de levier (7a) du levier de déclenchement. Par conséquent, le commutateur supplémentaire peut être monté éventuellement, même ultérieurement chez le client, au moyen de pièces de jonction (10) simples sur un commutateur de protection de conducteur déjà existant.