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Nouveaux esters rétinoiques d'antibiotiques, leur procèdé de préparation et compositions pharmaceutiques et cosmétiques les contenant
La présente invention a pour objet de nouveaux esters rêtinéolques d'antibiotiques, plus précisément des estres rétinoiques d'érythromycine A, de lincomycine et de clindamycine, leur procédé de préparation et des compositions pharmaceutiques et cosmétiques les contenant dans le traitement de diverses dermatoses, notamment dans le traitement de l'acné. Par ailleurs, les études en cours ont également montré que ces estets rétinoiques selon l'invention étaient doués d'une activité anti-tumorale.
La présente invention a essentiellement pour objet l'utilisation de nouveaux esters rétinolques d'antibiotiques dans le traitement des dermatoses infectieuses 1 ou non dont l'origine peut être bactérienne, mycobactérienne et/ou liées à l'implantation de certaines levures à caractère pathogène.
L'invention vise plus particulièrement l'utilisation de nouveaux esters rétinolques d'antibiotiques dans le traitement de l'acné.
L'acné est un désordre cutané, polymorphe, (plusieurs types de lésions existant chez un même individu), survenant à la puberté et régressant spontanément, dans la majorité des cas, vers 20-25 ans.
L'acné concerne, chez les individus touchés, les zones riches en glandes sébacées telles que front, face, ailes du nez, torse, dos, ce qui montre une certaine dépendance de cette dermatose vis-à-vis du sébum, produit de synthèse de la glande.
Il n'existe pas d'acné sans séborrhée.
Bien que la séborrhée soit une des traductions du brusque flux hormonal survenant à la puberté, l'acné ne semble pas être liée à un désor- dre hormonal quelconque.
L'étiopathogènie de l'acné, bien que mal définie, prend son origine dans la formation d'une lésion caractéristique, le comédon. Celui- ci résulte de l'obstruction du canal pilosébacé, par suite d'une dis- kératinisation de la zone de l'infundibilum du canal.
Cette obstruction a pour effet majeur de modifier la viscosité du sébum et les caractéristiques physico-chimiques du milieu (pH, tension de vapeur d'oxygène...).
Cette modification permet l'hyperprolifération des souches rési- dentes cutanées, principalement le propionibactérium acnes, souche anaéro- bie ou aéro-tolérante.
L'acné ne possède en aucun cas de caractéristique infectieuse dans le sens où cette dermatose ne correspond pas à l'implantation d'une souche pathogène particulière et qu'elle n'est pas transmissible.
Enfin. l'hyperprofilération bactérienne a pour conséquence de libérer dans le milieu certaines protéases ou hyaluronidases. d'origine bactérienne qui provoquent une lyse du sac folliculaire et ainsi la libéra-
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tion de composés inflammatoires au sein du derme et déclenchent la réaction de type inflammatoire de l'organisme.
Si la nature des composés inflammatoires est à l'heure actuelle non déterminée, leur origine bactérienne semble faire peu de doute, expliquant, par là, le bon succès thérapeutique dans l'acné inflammatoire, de composés antibiotiques tant par voie orale que par voie topique.
Parmi les antibiotiques, l'érythromycine et la clindamycine sont très souvent préconisées mais nécessitent (notamment pour l'érythromycine) des concentrations relativement élevées en vue d'obtenir une action satisfaisante.
Par ailleurs, comme l'ont montré des études récentes. certaines souches de propionibacterium acnes présentent une résistance progressive à 1'érythromycine. à la lincomycine et à la clindamycine, de. telle sorte que le traitement par ces antibiotiques peut s'avérer peu efficace.
L'application topique de clindamycine et plus particulièrement d'érythromycine se heurte également à un problème de pénétration à travers le stratum corneum limitant de ce fait leur efficacité.
Les nouveaux esters rétinolques d'antibiotiques, plus particulièrement d'érythromycine A. de clindamycine et de lincomycine, selon l'invention, apportent une solution satisfaisante aux problèmes rencontrés par l'utilisation de ces antibiotiques, dans la mesure où les études réalisées ont permis de mettre en évidence que ces nouveaux esters ont une action sélective sur le principal germe responsable de l'inflammation, à savoir propionibacterium acnes, tout en ayant une très faible activité vis-àvis des germes cutanés, comme le staphylococcus epidermidis. ce qui permet de traiter les affections de la peau sans que son équilibre en soit perturbé.
On doit aussi remarquer que ces-nouveaux esters rétinolques d'antibiotiques, notamment les esters rétinolques all trans et 13-cis d'érythromycine A et de lincomycine se sont avérés être actifs vis-à-vis de souches de propionibacterium acnes résistantes à l'antibiotique pa- rent.
Les nouveaux esters rétinoiques d'antibiotiques selon l'inven- tion, se sont avérés être actifs sans présenter les inconvénients de l'acide rétinolque.
Ainsi, les nouveaux esters sont mieux tolérés par la peau et se sont révélés être beaucoup moins toxiques par voie orale que l'association antibiotique 1 acide rétino ! que.
Les esters rétinolques d'antibiotiques selon l'invention, par rapport aux autres esters connus d'antibiotiques, présentent l'avantage de posséder une activité kératolytique dans le cas des esters de l'acide
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rétinolque all trans et une activité anti-séborrhéique potentielles dans le cas de l'acide 13-cis rétinoique, ce qui confère à ces esters une image de"prodrug".
Les nouveaux esters rétinoIques d'antibiotiques selon l'invention sont plus lipophiles, ce qui permet d'améliorer la pénétration à travers l'épiderme.
L'état de la technique relatif à l'association d'acide rétinoique et d'érythromycine est constitué par le produit vendu par les Laboratoires CILAG sous la dénomination d"'Antibio-Aberel".
L'état de la technique relatif aux esters d'érythromycine A est représenté par le brevet U. S. 2.862. 921 qui se rapporte à la préparation d'esters gras saturés et mono-insaturés d'érythromycine A tels que le monostéarate d'érythromycine A et le monooléate d'érythromycine A.
L'état de la technique relatif aux esters de clindamycine et de lincomycine est représenté notamment par le brevet allemand 2.017. 003 qui décrit la préparation d'esters de lincomycine et de clindamycine dont la chaîne acyle est comprise entre 1 et 18 atomes de carbone.
La présente invention a pour objet des esters rétinoIques d'antibiotiques et plus particulièrement des esters d'acide rétinoIque all trans et 13-cis d'érythromycine A, de lincomycine et de clindamycine, et les sels desdits esters.
Les esters rétinoiques d'antibiotiques selon l'invention, peuvent éventuellement se présenter sous forme de mélanges mais. de préfé- rence, ceux-ci sont d'une part les esters rétinoiques en position 2' d'érythromycine A et d'autre part les esters rétinolques en position 3 de lincomycine et de la clindamycine.
Les esters rétinolques en position 2'd'érythromycine A peuvent être représentés par la formule suivante :
EMI3.1
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dans laquelle R représente le radical rétinoyle all trans ou le radical rétinoyle 13 Cis, le radical rétinoyle ayant pour formule :
EMI4.1
Les esters rétinolques en position 3 de lincomycine et de clindamycine peuvent être représentés par les formules suivantes :
EMI4.2
dans lesquelles R a la même signification que celle donnée ci-dessus.
La présente invention a également pour objet le procédé de préparation des esters rétinolques all trans et 13-cis d'érythromycine A. de lincomycine et de clindamycine.
Différents procédés d'estérification peuvent être utilisés mais de préférence cette estérification est réalisée en milieu solvant organique anhydre, de préférence dans le tétrahydrofuranne seul ou en mélange avec un autre solvant organique comme la pyridine, en faisant réagir un excès d'anhydride carbonique mixte des acides rétinolque all trans ou 13cis (préparé in situ, par exemple à partir de chloroformiate d'éthyle et d'acide all trans ou 13-cis) avec l'érythromycine A, la lincomycine ou la clindamycine sous forme de base en présence d'une base organique ou minérale comme la pyridine et/ou l'hydrogénocarbonate de sodium.
Cette méthode à l'anhydride mixte permet d'obtenir les esters rétinolques en position 21 de l'érythromycine A et en position 3 de la lincomycine et de la clindamycine, sans isomérisation du radical rétinoyle.
Les autres procédés d'estérification, notamment de lincomycine et de clindamycine par la méthode utilisant les imidazolides des acides rétinolques dans un solvant anhydre comme le N ; N diméthylformamide, en présence d'une base comme le tertiobutylate de sodium ou de potassium, conduisent à un mélange d'esters rétinolques de ces antibiotiques.
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Ainsi, par cette dernière méthode, l'ester en 7 de la lincomycine est obtenu majoritairement avec les esters en 2,3 et 4.
De même, on obtient un mélange de monoesters en 2,3 et 4 de la clindamycine.
Par ailleurs, cette dernière méthode provoque parfois une isomérisation du radical rétinoyle.
La présente invention a également pour objet des compositions pharmaceutiques administrables par voie topique, orale, parentérale ou rectale ainsi que des compositions à caractère cosmétique pour le traitement de diverses dermatoses, notamment l'acné, cette composition se présentant sous forme anhydre et contenant au moins un ester d'acide rétinolque all trans ou 13-cis d'érythromycine A, de lincomycine ou de clindamycine selon l'invention, à une concentration comprise entre 0,01 et 10% mais de préférence entre 0,05 et 1Z en poids par rapport au poids total de la composition.
Pour la préparation des compositions selon l'invention contenant, comme constituant actif, au moins un ester rétinolque all trans ou 13-cis d'érythromycine A, de lincomycine ou de clindamycine, on peut faire appel à des véhicules et adjuvants décrits dans la littérature pour la pharmacie, la cosmétique et les domaines apparentés.
Pour la préparation des solutions, on peut utiliser par exemple un (ou des) solvant (s) organique (s) acceptable (s) d'un point de vue physiologique.
Les solvants organiques acceptables sont pris notamment dans le groupe constitué par l'acétone, l'acool isopropylique, les triglycérides d'acides gras, les éthers de glycol, les esters d'alkyle en Cet 4 d'acides à courte chaîne et les éthers du polytétrahydrofuranne.
Les compositions selon l'invention peuvent également renfermer des épaississants tels que la cellulose et/ou des dérivés de la cellulose à raison de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.
Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir en association, avec au moins un ester rétinolque d'antibiotique selon l'inven- tion, au moins un autre agent anti-acnéique connu.
On peut, si nécessaire, ajouter un adjuvant usuel pris dans le groupe formé par les agents anti-oxydants, les agents conservateurs, les parfums et les colorants.
Parmi les anti-oxydants utilisables, on citera par exemple la t-butylhydroxyquinone, le butylhydroxyanisole, le butylhydroxytoluène et l'a tocophérol et ses dérivés.
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Les transformations pharmacologiques et galéniques des composés selon l'invention s'effectuent de façon connue.
Les formes galéniques peuvent être pour la voie topique, des crèmes, des laits, des gels, des lotions plus ou moins épaissies, des lotions portées par des tampons, des pommades, des sticks ou bien des formulations aérosols se présentant sous forme de spray ou de mousses.
Les compositions par voie orale peuvent se présenter sous forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspension, d'émulsions, de poudres, de granulés ou de solutions. La posologie par voie orale est
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d'environ 0, 1 mg à 5 mg/Kg/jour et de préférence de l mg à 2, 5 mg/Kg/jour.
Les compositions peuvent également se présenter sous forme de suppositoires.
Le traitement de l'acné à l'aide des compositions topiques selon l'invention consiste à appliquer deux ou trois fois par jour une quantité suffisante sur les zones de la peau à traiter et ceci pendant une période de temps de 6 à 30 semaines et de préférence de 12 à 24 semaines.
Les compositions selon l'invention peuvent également être utilisées à titre préventif, c'est-à-dire sur les zones de peau susceptibles d'être atteintes d'acné.
ETUDE COMPARATIVE SUR L'ACTIVITE DES ESTERS RETINOIQUES D'ANTIBIOTIQUES
L'activité des esters rétinotques d'érythromycine A, de lincomycine et de clindamycine a été étudiée par la méthode de dilution en vue de déterminer la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI), méthode décrite et employée par G. A. DENYS et al, Antimicrobial Agents and Chemotherapy (1983) , 335-337 et J. J. LEYDEN et al, J. Am. Acad.
Dermatol. (1983) 8 (1) 41-5, en utilisant comme souche de propionibacterium acnes, la souche P37 fournie par CUNLIFFE et HOLLAND.
Cette souche P 37 a fait l'objet des études décrites dans les publications suivantes : - J. GREENMAN, K. T. HOLLAND et W. J. CUNLIFFE, Journal of General Microbiology (1983) 129,1301-1307, - E. INGHAM, K. T. HOLLAND, G. GOWLAND et W. J. CUNLIFFE, ibid (1980) 118. 59-65 et - K. T. HOLLAND, J. GREENMAN et W. J. CUNLIFFE, Journal of Applied bacteriology (1979) 47, 383-394.
Sélection et isolement des populations sensibles et résistantes
La souche P 37 est sensible à l'érythromycine comme le montre la
Concentration minimale inhibitrice (CMI-0, 78ng/ml)
En revanche, après 8 sous-cultures successives dans le même milieu, (RCM 19/20, DMSO 19/20 en volume) en vue d'obtenir une stabilisa- tion progressive de cette souche à ce milieu, une résistance progressive à * Reinforced Clostridium Medium (OXOID)
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t'îM ! B MnMuB MM3 la ton ! ! MMQ ! - Après étalage d'un inoculum standardisé (DO-1, 8 à 450nm) sur milieu gélosé (RCM + furazolidone). en boîte de Pétri, un disque de 9 mm de diamètre est déposé au centre de celle-ci. Sur le disque. 50g d'érythromycine (en solution dans le DMSO) sont déposés.
- Après 6 jours à 360C en milieu anaérobie (système GAS-PAK, B. B. L) une zone d'inhibition de la pousse de la souche est nettement visible (diamètre total = 42mm). l'immense majorité des colonies étant située à la périphérie de la zone d'inhibition.
En revanche à l'intérieur de celle-ci quelques colonies apparaissent nettement.
Les deux types de colonies sont alors prélevés par arrachage du milieu gélosé (Anse de platine stérilisé) :
1) à l'intérieur de la zone d'inhibition on prélève les souches dénommées P 37 E9 en raison de leur résistance apparente à l'érythromycine.
2) à lcm au-delà de la périphérie de la zone d'inhibition, on
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S prélève les souches dénommées P 37 E.
(8 0 Après isolement et culture, les souches P 37 Ee et P 37 EG montrent effectivement des sensibilités très différentes à l'érythromycine illustrées par les valeurs suivantes des CMI respectives.
EMI7.3
CMI (jg/ml) P37 0, 78 P 37 EG 0, 78 P 37 EG 50
EMI7.4
Ce phénomène est confirmé par l'étude de la CI 50 (Concentration inhibitrice à 50Z) qui représente la concentration d'érythromycine où, à un temps constant de culture, 50% de survivants parmi la population sont retrouvés.
EMI7.5
CI 50 (Jlg/m1) P 37 50 P 37 E 5 P 37 Ee 100 La Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) exprimée en ilg/ml
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des esters rét1nolques d'érythromycine A, de lincomycine et de 6 clindamycine testés vis-à-vis des souches P 37 et P 37 est reportée dans le tableau suivant :
EMI8.2
<tb>
<tb> ESTERS <SEP> RETINOIQUES <SEP> P <SEP> 37 <SEP> E <SEP> P <SEP> 37 <SEP> E <SEP> e
<tb> D'ANTIBIOTIQUES <SEP> (sensible) <SEP> (résistante)
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (ail <SEP> trans)-2'-
<tb> érythromycine <SEP> A <SEP> 14 <SEP> 13
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13-cis)-2'-
<tb> érythromycine <SEP> A <SEP> 20 <SEP> 34
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13-cis) <SEP> -3lincomycine <SEP> 17, <SEP> 5 <SEP> 25
<tb> 0-rétinoyl(allh-trans)-3clindamycine <SEP> 18 <SEP> 50
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13-cis)-3clindamycine <SEP> 1.5 <SEP> 35
<tb>
EMI8.3
TEMOINS :
EMI8.4
<tb>
<tb> #:
<tb> 0-oléoyl-2'-érythromycine <SEP> A <SEP> (Z-9) <SEP> 50 <SEP> 100
<tb> O-oléoyl-3-lincomycine <SEP> 19 <SEP> 42
<tb> 0-oléolyl-3-3clindamycine <SEP> 54 <SEP> > 138
<tb> Erythromycine <SEP> A <SEP> 1 <SEP> > <SEP> 50
<tb> Lincomycine <SEP> 13 <SEP> 66
<tb> Clindamycine <SEP> 1 <SEP> 10
<tb>
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Le tableau ci-dessous montre les concentrations minimales inhibitrices des esters rétinolques d'antibiotiques vis-à-vis de deux souches de
EMI9.1
<tb>
<tb> Staphylococcus <SEP> Epidermidis <SEP> :
<tb> ESTERS <SEP> RETINOIQUES <SEP> Staph. <SEP> Epi. <SEP> 3 <SEP> Staph. <SEP> Epi. <SEP> 6
<tb> D'ANTIBIOTIQUES
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (all <SEP> trans)-21-
<tb> érythromycine <SEP> A <SEP> 75 <SEP> 80
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13-cis)-2'-
<tb> érythromycine <SEP> A <SEP> 110 <SEP> 110
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13-cis)-3clindamycine <SEP> 113 <SEP> 113
<tb> 0-rétinoly <SEP> (13-cis)-3lincomycine <SEP> 100 <SEP> 100
<tb> TEMOINS <SEP> :
<tb> érythromycine <SEP> A <SEP> 13 <SEP> 30
<tb> Clindamycine <SEP> 7 <SEP> 8
<tb> lincomycine <SEP> 14 <SEP> 20
<tb>
La souche"Staph. Epi. 3"est isolée d'un patient acnéique alors que la souche"Staph. Epi. 6"est isolée d'un patient non acnéique.
L'isolement de ces souches est effectué selon la méthode de WILLIAMSON-KLIGMAN ("A new method for the quantitative investigation of cutaneous bacteria" P. WILLIAMSON et A. KLIGMAN, J. I. D., Vol. 45, n 6, 1965). Des dilutions décimales du prélèvement sont réalisées et 0, 1 ml de ces dilutions est ensemencé sur un milieu sélectif permettant l'isolement des staphylococcus.
Comme on peut le constater dans le premier tableau, les esters rétinolques d'érythromycine A et de lincomycine sont plus actifs sur les souches de propionibacterium acnes résistantes que les antibiotiques parents. De plus, l'ester oléique en 2'de 1'érythromycine A (brevet U. S.
2.862. 921) ainsi que l'ester oléique en 3 de la clindamycine (DOS
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2. 017. 003), pris comme esters de comparaison, se sont révélés être nettea ment moins actifs sur les souches sensibles (P 37 E et résistantes (P 37 EE) que les esters de l'invention renforçant ainsi l'intérêt notam- ment des esters rétinolques d'érythromycine A et de clyndamycine. Le second tableau, lui. montre l'intérêt de tous ces esters rétinolques d'antibiotiques vis-à-vis de"l'écologie cutanée"étant donné qu'ils sont beaucoup moins actifs sur les souches de staphylococcus epidermidis que les antibiotiques parents.
On va maintenant donner à titre d'illustration plusieurs exemples de préparation des esters rétinolques d'antibiotiques selon l'inven-
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tion ainsi que plusieurs exemples de compositions pharmaceutiques ou cosmétiques dans le traitement des dermatoses, notamment de l'acné.
EXEMPLE 1 Préparation du 0-rétinoyl (13 cis)-2' érychromycine A
Dans un ballon, sous atmosphère inerte, on dissout 5g (16. 6 mmoles) d'acide rétinolque (13-cis) dans 35 ml de tetrahydrofuranne anhydre ; le mélange réactionnel est refroidi à OoC puis on verse 3ml (38 mmoles) de pyridine anhydre et 1, 6ml (16, 6 mmoles) de chloroformiate d'éthyle. La solution est agitée 5 minutes et on ajoute 2, 5g (30 mmoles) d'hydrogénocarbonate de sodium puis 4. 9g (6,7 mmoles) d'érythromycine A préalablement dissous dans 150ml de tetrahydrofuranne. Le mélange réactionnel est alors laissé sous agitation pendant 10 heures en laissant remonter à température ambiante (chromatographie sur couche mince de gel
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de silice : chlorure de méthylène/méthanol 107.).
La solution est versée sur 60ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase organique est sèchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographie sur colonne de gel de silice (H. P. L. C) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (7)/hexane (3) pour aboutir à l'isolement de 4, 4g (65% de rendement) de 0-rétinoyl (13 cis)-2'-érythromycine A pur.
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F - 820C (hexane/acétate d'éthyle) [ a2 --17" (C -6mg/ml dichlorométhane) D Microanalyse : C-Hq-NO, ; M-1016. 4
C H N Cal. % : 67. 36 9, 22 1, 38 Trouv. Z : 67,48 9,32 1,38 Infra-rouge : bande à 1735 cm1 (ester) R. M. N. du 13C (CDCl3. réf. interne T. M. S.)
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Effets y négatifs en 1' (-2. 2 ppm) et 3'(-2,ppm) indiquent la position ll de l'ester en 2'. Les carbones C"20 (20, 94ppm), C 14 (117, 28ppm) et CU12 (131, 9ppm) de la chaîne rétinolque sont en accord avec la stéréochimie 13 cis de la chaîne rétinolque.
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EXEMPLE 2 Préparation du O-rétinoyl (all trans)-2'-érythromycine A
Dans un ballon, sous atmosphère inerte on dissout 5g (16,6 mmoles) d'acide rétinoique (all trans) dans 35 ml de tétrahydrofuranne anhydre le mélange réactionnel est refroidi à 0 C puis on verse 3ml (38 mmoles) de pyridine anhydre et 1,6 ml (16,6 mmoles) de chloroformiate d'éthyle ; la solution est agitée 5 minutes et on ajoute 2, 5g (30 mmoles) d'hydrogénocarbonate de sodium puis 4,9g (6,7 mmoles) d'érythromycine A préalablement dissous dans 150 ml de tetrahydrofuranne.
Le mélange réactionnel est alors laissé sous agitation pendant 10 heures en laissant remonter à température ambiante (chromatographie sur couche mince de gel de silice : chlorure de méthylène/méthanol 10%). La solution est versée sur 60 ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase
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organique est sèchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L. C. ) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (7) /hexane (3) pour aboutir à l'isolement de 4, 1g (60X de rende- ment) de 0-rétinoyl (all trans)-2'-érythromycine A pur.
EMI11.2
F. 760C (acétate éthyle/hexane) r) =-65 (02 mg/ml dichlorométhane) D Microanalyse : C57H93N014, 4H20 ; M-1088, 5 C H N Cale. 7. : 62, 89 9, 35 1, 29 Trouv. 7. : 62, 91 8, 90 1, 29 R. N. M. du C CDCl3're. interne T. M. S.) effets Y négatifs en l' (-2ppm) et 3' (-1. 9ppm) indiquent la position de l'ester en 2'. Les carbones C"20 (14, 1ppm), C"14 (119, 36ppm) et C"12 (135,19ppm) sont en accord avec la stéréochimie all trans de la chaîne rétinoique.
EXEMPLE 3
Préparation du 0-rétinoyl (all trans)-3-clindamycine
Dans un ballon, sous atmosphère inerte on dissout 5g (16,6 mmoles) d'acide rétinoique (all trans) dans 30ml de tétrahydrofuranne anhydre ; le mélange réactionnel est refroidi à OoC puis on'verse 6ml (76 mmoles) de pyridine anhydre et 1, 6ml (16,6 mmoles) de chloroformiate d'éthyle ; la solution est agitée 5 minutes et on ajoute
1.25g (15 mmoles) d'hydrogénocarbonate de sodium puis 2,35g (5,5 mmoles) 1 de clindamycine préalablement dissous dans 100 ml d'un mélange
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tétrahydrofuranne (8) /pyridine (2).
Le mélange réactionnel est alors laissé sous agitation pendant 10 heures en laissant remonter à température ambiante (chromatographie sur couche mince de gel de silice : chlorure de méthylène/méthanol 57.). La solution est versée sur 80ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase organique est sèchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L. C) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (5) /hexane (5) pour aboutir à l'isolement de 2,15g (55Z de rendement) de O-rétinoyl (all trans) -3 - clindamycine pur.
F-62 C [al 22 = +500 (C=100 mg/ml dichlorométhane)
D Microanalyse C38H59N2SO6Cl. 2, 5H20 ; M = 752, 5
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C H N Cale. Z : 60,44 8,08 3,23 Trouv. Z : 60, 66 8. 57 3,72 R. M. N. du 13C (CDCl, réf. interne T. M. S.) : effets (négatifs en position 4 (-2,8ppm) et en position 2 (-l, 9ppm). Les déplacements chimiques du Caf 14 (117,84ppm) et du C"20 (14, llppm) confirment la stéréochimie all trans de la chaîne rétinoyle.
EXEMPLE 4 Préparation du 0-rétinoyl (13 cis) -3-clindamycine
Dans un ballon, sous atmosphère inerte on dissout 5g (16, 6 mmoles) d'acide rétinoique (13cis) dans 30ml de tétrahydrofuranne anhydre ; le mélange réactionnel est refroidi à 0 C puis l'on verse 6ml (76 mmoles) de pyridine anhydre et 1, 6 ml (16. 6 mmoles) de chloroformiate d'éthyle ; la solution est agitée 5 minutes et on ajoute 1,25g (15 mmoles) d'hydrogénocarbonate de sodium puis 2,35g (5,5 mmoles) de clindamycine préalablement dissous dans 100ml d'un mélange tétrahydrofuranne (8)/ pyridine (2). Le mélange réactionnel est alors laissé sous agitation pendant 10 heures en laissant remonter à température ambiante (chromatographie sur couche mince de gel de silice ; chlorure de méthy- lène/méthanol 5Z).
La solution est versée sur 80ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase organique est sèchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L. C) en utili- sant l'éluant : acétate d'éthyle (5) /hexane (5) pour aboutir à l'isole- ment de 2g (51Z de rendement) de 0-rétinoyl (13cis)-3-clindamycine pur.
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EMI13.1
F = 950C (Hexane 1 acétate d'éthyle) fCl +111" (C= 15 mg/ml dichlorométhane) D Microanalyse : C 38 H59 ClN2 so6M-707, 4 JO 3 ? 0 C H Calc. Z : 64,52 8,41 Trouv. Z : 64,47 8,45 R. M. N. du 13C (CDCl3, réf. interne T. M. S.)
EMI13.2
La position de l'ester est indiquée par l'effet ss positif en 3 (+1, 77ppm) et les effets Y négatifs en 2 (-l, 4ppm) et 4 (-2, 5ppm). La configuration 13cis est confirmée par le C"20 (20, 93ppm) et le C"14 (115,94ppm).
EXEMPLE 5
EMI13.3
Préparation du 0-rétinoyl (13cis)-3-lincomycine Dans un ballon, sous atmosphère inerte on dissout 5g (16, 6 mmoles) d'acide rétinolque (13cis) dans 30ml de tétrahydrofuranne anhydre ; le mélange réactionnel est refroidi à 0 C puis l'on verse 6ml (76 mmoles) de pyridine anhydre et 1,6ml (16,6 mmoles) de chloroformiate d'éthyle la solution est agitée 5 minutes et on ajoute 1, 25g (15 mmoles) d'hydrogénocarbonate de sodium puis 2,2g (5,4 mmoles) de lincomycine préalablement dissous dans 100ml d'un mélange tétrahydrofuranne (7)/pyridine (3). Le mélange réactionnel est alors laissé sous agitation pendant 10 heures en laissant remonter à température ambiante (chromatographie sur couche mince de gel de silice : chlorure de méthylène/méthanol 10%).
La solution est versée sur 100ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase organique est sèchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L. C. ) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (8)/hexane (2) pour aboutir à l'isolement de 1, 85g (50Z de rende-
EMI13.4
ment) de 0-rétinoyl (13cis)-3-lincomycine pur.
F-95" (hexane/acetate d'éthyle) PJ 20. +103" (C-7 mg/ml dichlorométhane) D Microanalyse : C38H60N2SO, 2, 50 ; M-734, 5 C H Cale. Z : 62, 18 9, 03 Trouv. Z : 62. 33 8,64 R. M. N. du 13C (CDCl3, réf. interne T. M. S. )
<Desc/Clms Page number 14>
La position de l'ester est indiquée par l'effet ss positif en 3 (+l, 6ppm) et les effets Y négatifs en position 2 (-2,4ppm) et 4 (-1, 9ppm).
La configuration 13cis est confirmée par le C"20 (20, 98ppm) et le C" (115,83ppm).
EXEMPLE 6
EMI14.1
Préparation du mélange de monoesters de O-rétinoyl (all trans) -7-lincomycine, O-rétinoyKall trans)-3 lincomycine et O-rétinoyl (all trans)-2 lincomycine Dans un ballon sous atmosphère inerte, on dissout 30g (74 mmoles) de lincomycine dans 300ml de N, N-diméthylformamide anhydre puis 830 mg (7,4 mmoles) de tertiobutylate de potassium sont ajoutés et l'on poursuit l'agitation à température ambiante pendant 90 minutes. On verse alors une solution de 13g (37 mmoles) de rétinoyl (all trans) -1 imidazole dans 150 ml de N, N-diméthylformamide et le milieu résultant est agité à température ambiante pendant 12 heures (chromatographie sur couche mince de gel de silice : chlorure de méthylène/méthanol 7, 5Z). La solution est versée sur 500 ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle.
La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L. C. ) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (7) /hexane (3) pour aboutir à l'isolement de 39g (77%) d'un mé- lange de monoesters rétinoiques (all trans) de lincomycine en positions 2, 3 et 7.
R. M. N. du 13C (CDCI3'ref. interne T. M. S.).
- Effets Y négatifs en 8 (-2,5 ppm) et en 6 (-3,8 ppm) indiquent le lieu d'estérification d'un monoester en position 7, - Effet y négatif en position 1 (-4 ppm) indique le monoester en position 2 et les effets Y négatifs en 2 (-2 ppm) et 4 (-2, 6 ppm) indiquent la position du monoester en position 3. Les positions du C. sont à 85,06 ppm pour le monoester en 2, à 88, 45 ppm pour le monoester en 7 et à 89,67 ppm pour le monoester en position 3.
La configuration de la chaîne rétinolque all trans est indiquée
EMI14.2
pour le C"14 à 117, 78 ppm et pour le C"20 à 14, 08 ppm ; on note une trace d'isomérisation par la présence d'un pic à 115, 2 ppm (C") indi- quant l'isomère 13 cis.
<Desc/Clms Page number 15>
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EXEMPLE 7 Préparation du mélange des monoesters de O-rétinoyl (all trans)-2 clindamycine. O-rétinoyl (all trans)-3 clindamycine et O-rétinoyl (all trans)-4 clindamycine
Dans un ballon sous atmosphère inerte, on dissout 20g (47 mmoles) de clindamycine dans 250 ml de N. N-diméthylformamide anhydre puis 527mg (4, 7 mmoles) de tertiobutylate de potassium sont ajoutés au milieu réactionnel qui est alors agité à température ambiante pendant 90 minutes.
On verse alors une solution de 8, 250g (23,5 mmoles) de rétinoyl (all trans) -1 imidazole dans 150 ml de N. N-diméthylformamide anhydre et le milieu résultant est agité à température ambiante pendant 12 heures (chromatographie sur couche mince de gel de silice : chlorure de méthylène/méthanol 5%). La solution est ensuite versée sur 500ml d'eau puis extraite à l'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide partiel. Le produit brut ainsi obtenu est chromatographié sur colonne de gel de silice (H. P. L.
C. ) en utilisant l'éluant : acétate d'éthyle (5) /hexane (5) pour aboutir à l'isolement de 28g (85Z) d'un mélange de monoesters rétinolques (all trans) de clindamycine en positions 2, 3 et 4.
R. M. N. du C (CDC13'ref. interne T. M. S.) - Effet Y négatif en position 1 (-3 ppm) indique la position de l'ester en 2.
- Effets Y négatifs en position 4 (-2, 8 ppm) et 2 (-1, 9 ppm) indiquent le monoester en position 3 et effet Y négatif faible en position 3 indique le monoester en position 4.
Les positions du C. sont à 84,63 ppm pour le monoester en 2, à 88,79 ppm pour le monoester en 3 et à 87, 98 ppm pour le monoester en 4.
La configuration all trans de la chaîne rétinolque est majori- taire (C"., à 117,5 ppm et C"20 à 14, 08 ppm) mais des traces d'isomérisation sont nettes, notamment en C"20 et en C".,.
COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES ET COSMETIQUES
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A-GELS POUR LE TRAITEMENT TOPIQUE DE L'ACNE
EMI15.3
<tb>
<tb> 1. <SEP> Hydroxypropyl <SEP> cellulose <SEP> 1g
<tb> Butylhydroxyto1uène............................... <SEP> 0. <SEP> 05g
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (13cis)-3-lincomycine.................... <SEP> 0. <SEP> 5g
<tb> Isopropanol <SEP> q. <SEP> s. <SEP> p.................................. <SEP> 100g
<tb>
<Desc/Clms Page number 16>
EMI16.1
<tb>
<tb> 2. <SEP> Hydroxypropyl <SEP> cellulose <SEP> 1. <SEP> 5g
<tb> Butylhydroxytoluène <SEP> 0. <SEP> 05g
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (all <SEP> trans)-3-clindamycine............... <SEP> 0. <SEP> 3g
<tb> Isopropanol <SEP> q. <SEP> s. <SEP> p.................................. <SEP> 100g
<tb>
EMI16.2
B-LOTIONS POUR LE TRAITEMENT TOPIOUE DE L'ACNE
EMI16.3
1. Butylhydroxytoluène O.
OSg O-rétinoyl (all trans)-2' érythromycine A...................................... 19 Triglycérides d'acides gras en C g-C q. s. p............................ 100g Dans cet exemple, le composé actif peut être remplacé par la même quantité de O-rétinoyl (13-cis) -2' érythromycine A.
EMI16.4
<tb>
<tb>
2. <SEP> Butylhydroxytoluène <SEP> 0. <SEP> 05g
<tb> O-rétinoyl <SEP> (13cis)-3-clindamycine................... <SEP> 0. <SEP> 7g
<tb>
EMI16.5
Diméthyl éther du polytétrahydrofuranne (viscosité 22Cpo) de formule : CH 0 -[ (CH) -CH -CH -t CH 3 2 2 2 2 3.... q. s. p.... 100g n nez
EMI16.6
C-STICK POUR LE TRAITEMENT TOPIQUE DE L'ACNE
EMI16.7
<tb>
<tb> Vaseline <SEP> blanche <SEP> 52g
<tb> Huile <SEP> de <SEP> vaseline <SEP> 15g
<tb> Paraffine <SEP> raffinie <SEP> 32g
<tb> 0-rétinoyl <SEP> (all <SEP> trans)-2'
<tb> érythromycine <SEP> Aug
<tb>
EMI16.8
D-SUPPOSITOIRE (COMPOSITION POUR 1 UNITE)
EMI16.9
<tb>
<tb> 0-rétinoyl(all <SEP> trans)-2'-érythromycine <SEP> A...........0. <SEP> 05g
<tb> Triglycérides <SEP> d'acides <SEP> gras <SEP> C <SEP> 8 <SEP> -C <SEP> 12 <SEP> .............0. <SEP> 25g
<tb> Glycérides <SEP> semi-synthétiques <SEP> q.
<SEP> s. <SEP> p.................... <SEP> 2g
<tb>
<Desc/Clms Page number 17>
EMI17.1
E-CAPSULES DE 500 mg -----------------Les parois des capsules sont constituées de glycérine, de sorbitol et de gélatine. 1. Capsule à 50 mg de composé actif.
EMI17.2
<tb>
<tb>
0-rétinoyl <SEP> (13 <SEP> cis)-z'-érythromycine <SEP> A <SEP> ............. <SEP> 50 <SEP> mg
<tb> Huile <SEP> de <SEP> vaseline <SEP> fluide <SEP> 200 <SEP> mg
<tb> Huile <SEP> de <SEP> vaseline <SEP> épaisse <SEP> 250 <SEP> mg
<tb> ,
<tb>
EMI17.3
2. Capsule à 10 mg de composé actif.
EMI17.4
<tb>
<tb>
0-rétinoyl <SEP> (13 <SEP> cis)-2'-érythromycine <SEP> A <SEP> 10 <SEP> mg
<tb> Butylhydroxyaminose <SEP> 0,05 <SEP> mg
<tb> Butylhydroxytoluène <SEP> .................................... <SEP> 0,05 <SEP> mg
<tb> Tribéhénate <SEP> de <SEP> glycérol <SEP> 100 <SEP> mg
<tb> Triglycérides <SEP> d'acides <SEP> gras <SEP> en
<tb> C-C <SEP> q. <SEP> s. <SEP> p. <SEP> ................................. <SEP> 500 <SEP> mg
<tb> 8 <SEP> 12
<tb>
F-CELULES
EMI17.5
- --- Les parois des gélules sont constituées de gélatine et de bioxyde de titane.
EMI17.6
<tb>
<tb> O-rétinoyl <SEP> (all <SEP> trans) <SEP> -2'-érythromycine <SEP> A........... <SEP> 20 <SEP> mg
<tb> Silice <SEP> colloidale <SEP> 2 <SEP> mg
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> 2 <SEP> mg
<tb> Amidon <SEP> de <SEP> mais <SEP> 76 <SEP> mg
<tb> Lactose <SEP> q. <SEP> s.
<SEP> p..................................... <SEP> 250 <SEP> mg
<tb>