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Procédé de dépôt d'un revêtement d'oxyde detain par pyrolyse sur verre chaud et verre plat portant un tel revêtement.
La présente invention concerne un procédé de formation d'un revêtement d'oxyde d'étain sur une face d'un substrat en verre chaud qui se déplace au travers d'un poste de revêtement, par pulvérisation et pyrolyse d'une solution de matière formatrice de revêtement contenant un composé d'étain. L'invention concerne également du verre plat portant un revêtement d'oxyde d'étain depose' par pyrolyse.
Dans de nombreuses applications, par exemple des vitrages, on demande que le revêtement soit incolore, ou ait au moins une couleur qui est acceptable au point de vue de l'esthétique. Du fait que les épaisseurs optiques des revêtements que l'on peut utiliser sont comparables aux longueurs d'onde de la lumière, ces revetements ont tendance a être colorés en reflexion en raison d'effets d'interférence. De tels effets d'interférence sont d'autant plus prononcés que les revêtements sont relativement minces. Généralement, les revêtements qui présentent une légère coloration bleue ou verte sont beaucoup plus acceptables commercialement que ceux pressentant d'autres couleurs.
11 est bien connu de déposer un revêtement d'oxyde d'étain sur du verre. Les revêtements d'oxyde detain peuvent être rendus conducteurs et ainsi réduire 1'6miss- vite du verre. qui les porte, vis-a-vis du rayonnement infra-rouge de grande longueur d'onde, en particulier visA-vis du rayonnement ayant des longueurs d'ondes supé-
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rieures à 3 micromètres.
11 est connu de rendre des revêtements d'oxyde d'étain conducteurs en y incorporant des agents dopants, et ils peuvent aussi comprendre, pour différentes raisons, des proportions mineures d'autres matières compatibles. La nature et la quantité d'atomes présents, autres que ceux
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d'étain et d'oxygène, ne doivent cependant pas depasser une limite au-delà de laquelle le type de structure cristalline du revêtement differ de celui de la cassitérite, si l'on veut préserver la transparence et la durabilité du revêtement. Une explication simple, et peut-etre simpliste, du dopage serait qu'on insère des atomes compatibles avec la structure cristalline de l'xoyde d'130tain et qui ont une coque valencielle différente de celle de l'étain et de l'oxygène.
La présence d'atomes dopants serait la source d'électrons supplémentaires, ou de lacunes dans la structure electronique, peuvant agir comme porteurs de charge au travers du revêtement.
L'agent dopant le plus courant est le fluor qui peut remplacer l'oxygene. Le fluor possède 7 électrons
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dans sa coque valencielle tandis que l'oxygène en possede 6. Un autre agent dopant qui a été propose est l'antimoine. Il faut noter cependant que l'antimoine est connu pour avoir un effet colorant marqué sur des revêtements d'oxyde d'étain, de sorte qu'il n'est pas habituellement utilise en tant qu'agent dopant dans des revetements de vitrages transparents, spécialement lorsqu'une transmission lumineuse élevée est requise.
11 faut se rappeler qU'un revêtement d'oxyde d'étain est rarement du dioxyde d'etain stoechiometri- quement pur. 11 est quasi certain que certains atomes detain sont dans un état de valence plus bas et certaines positions de l'oxygène ne sont pas occupées dans le reseau de l'oxyde d'étain. En fait, on a note qu'à des temperatures élevées, un revêtement d'oxyde d'étain peut être conducteur même sans agent dopant. Un agent dopant, lorsqu'il est present, peut se combiner d'une certaine manière avec les lacunes en oxygène et ainsi provoquer la conduc- tibi1ité. En tout cas, la présente invention ne dépend pas pour son utilité de toute théorie sur le mécanisme de dopage.
Un verre portant un tel revêtement est souvent utilise comme vitrage pour conserver la chaleur et égale-
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ment pour creer une protection contre la chaleur, par exemple en tant qu'ecran solaire. La plupart du rayonnement énergétique solaire se situe à des longueurs d'onde relativement courtes, de sorte qu'il peut être transmis par le verre portant le revêtement pourvu que le revêtue- ment et le verre soient clairs, mais le rayonnement ener- gotique depuis l'intérieur d'une structure vitrée se situe à des longeurs d'ondes plus grandes, de sorte qu'il ne peut s'échapper de la structure au travers vitrage portant le revêtement. De tels revetements sont souvent réalisés en des épaisseurs comprises entre 200nm et 800nm.
On sait que de tels revetements doivent de préférence satisfaire à certains critères.
La réduction de l'emissivite doit etre substantielle si l'on veut que le gain calorifique soit economi- quement valable vis-à-vis du coat supplémentaire dû au revêtement du verre. Ceci implique un revêtement relativement épais afin d'obtenir la conductibilité nécessaire dans le revetement.
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Le prix du verre à couche doit être a un niveau qui permette de telles économies, et sa fabrication ne doit donc pas Atre trop onéreuse.
Le revetement doit etre transparent, c'est-à-dire présenter un voile faible, et tout voile présent doit être uniforme sur la surface du revêtement. Ceci est relativement peu important dans le cas de vitrages pour serres, mais est très important pour des vitrages d'habitations et est extrêmement important dans le cas de vitrages de véhicules afin de permettre une vision claire et uniformement claire à travers le verre portant le revêtement. Le voile, aspect visible de la transmission lumineuse diffuse, peut être da & une rugosité de la surface du revêtement, mais ceci peut être éliminé par un polissage du revêtement. Le voile peut aussi être da à des défauts internes du revêtement, tant à l'interface revetement/- verre que dans l'épaisseur même du revême du revêtement.
On notera qu'un tel volle interne a tendance à etre plus important
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lorsque l'épaisseur du revêtement augmente. L'exigence d'un voile faible est des lors opposée à l'exigence d'une faible emissivite.
11 existe sur le marché différents produits verriers portant des couches. parmi ceux-ci, il y a du verre flotte sur lequel on a déposé, par voie pyrolytique, un revêtement d'oxyde
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d'étain de quelque 750nm à 800nm d'epaisseur. Ce revete- ment a une émissivité excellemment faible, moins de 0, 2. Une telle basse émissivité est en fait aussi bonne que celle qu'on peut obtenir en appliquant un revêtement par une technique de sputtering. Le revêtement presente égale- ment une couleur favorable en réflexion, vert à peine perceptible.
Mais en raison de son épaisseur, et aussi en raison de la technique pyrolytique, ce revetement a un niveau de voile qui, quoique commercialement acceptable pour differentes utilisations, n'est cependant pas aussi bon qu'il pourrait entre. Un certain contraste dans le voile peut aussi apparaltre à l'inspection sur la superficie du revêtement. Lorsque ce revêtement est poli de manière A éliminer substantiellement tout voile superficiel, tout voile subsistant peut être attribué à des défauts situés sous la surface du revêtement. Ce voile résiduel est appelé ici voile interne. Ce revêtement connu a une valeur moyenne de voile interne de 2%.
Dans la presente description, les references à du "voile interne" sont des références au voile interne mesuré selon la norme américaine ASTM D 1003-161. Des references à l""emissivite"dans la présente description sont des références à l'emissivité normale telle que définie dans la section 5. 1. 1. de la norme belge NBN N 62- 004 (1987).
On notera qu'on pourrait s'attendre à ce que le voile interne d'un tel revêtement augmente en même temps que son épaisseur, de sorte que la comparaison des valeurs réelles du voile peut être trompeuse. Une comparaison plus directe peut etre faite en divisant la valeur du voile
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exprimée en % par l'épaisseur du revetement exprimee en micromètres, ce qui correspond au facteur de voile spécifique interne. Si on procède de cette manière, il faut noter que le revêtement connu précédemment a un facteur de voile spécifique interne de plus de 2, 5. Des facteurs de voile spécifique interne de plus de 2, 5 sont caractéris- tiques de revêtements connus d'oxyde d'étain deposes par vole pyrolytique.
La présente invention est basee sur notre decouverte que pour toute technique de revetement pyrolytique donnee, 11 est possible de concilier les exigences de basse émissivite vis-à-vis de l'infra-rouge et de faible volle par un choix judicieux de la solution de matiere formatrice de revetement, et un des objets de la présente invention est de fournir un nouveau procédé de formation par pyrolyse d'un revêtement d'oxyde d'étain ä faible Amissivitä et a volle spécifique interne ameliore.
La présente invention concerne un procédé de formation d'un revêtement d'oxyde d'etain sur une face d'un substrat en verre chaud qui se deplace au travers d'un poste de revêtement par pulverisation et pyrolyse d'une solution de matière formatrice de revêtement contenant un compose d'étain, caractérisé en ce que le revêtement est forme en pulverisant une solution contenant au moins deux additifs, ces additifs et leurs proportions, et l'épaisseur du revêtement que l'on forme, étant selection- nes de telle manière que le revetement contienne des atomes dopants et possède une emissivite vis-à-vis du rayonnement infra-rouge, ayant des longueurs d'ondes superieures ä 3 micromètres, de 0, 3 au plus et un facteur de volle spécifique interne de 1, 5 au plus.
L'adoption de la présente Invention a pour resultat la formation d'un revêtement qui presente un facteur de volle spécifIque Interne relativement faible pour une epaisseur de revetement donnée, tout en permettant l'obtention de valeurs d'emissivite faibles. On a également trouvé que si du volle se manifeste, celui-ci est assez
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uniforme sur l'étendue du revetement, favorisant ainsi un contraste de voile faible.
Les raisons de ce phénomène ne sont actuellement pas claires.
Lorsqu'on compare un procédé selon l'invention avec un procédé autrement similaire mais dans lequel la solution de matière formatrice de revêtement consiste en composé detain dissous et un additif unique sélectionné comme agent dopant pour le revêtement, on s'attend à une amélioration du voile quelle que soit la manière dont la solution formatrice de revêtement entre en contact avec le verre. On notera cependant qu'il est souhaitable d'utiliser une technique de revetement qui soit en elle-même favorable à la formation de revêtements ayant un voile interne faible.
11 est de ce fait recommandé d'utiliser un procédé de revêtement et un dispositif tels que décrits dans l'une des demandes de brevet britanniques suivantes : nO GB 2 184 748 A, nO GB 2 185 249 A, nO GB 2 185 250 A et n"GB 2 187 184 A.
Avantageusement, la solution qui est pulvérisée est une solution aqueuse de chlorure stanneux. Du chlurure stanneux hydraté est particulièrement recommandé en raison de son prix faible et de sa commodité d'utilisation.
Dans les formes préférées de réalisation de l'invention, la solution de matiere formatrice de revêtue- ment contient des additifs dissous, sélectionnés parmi au moins deux des groupes suivants A, B et c, le groupe A consistant en composes qui auront pour résultat la formation de revetements contenant du fluor, le groupe B consistant en composés qui auront pour résultat la formation de revetements contenant au moins un des elements suivants : antimoine, arsenic, vanadium, cobalt, zinc, cadmium, tungstène, tellure, indium, molybdène et manganèse, et le groupe C consistant en agents oxydants.
L'adoption de l'invention présente certains autres avantages qui sont étalement totalement inattendus
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et qui presentent un intérêt économique considérable.
Dans les procédés de dépôt de revetement par pyrolyse sur du verre plat utilisés commercialement, 11 est évidemment possible de revêtir des feuilles de verre individuelles, mais il est plus économique de revêtir un ruban de verre fralchement form6 pendant qu'il est encore chaud, de maniere a eviter des frais de réchauffage. Ceci est effectué en faisant passer le ruban au travers d'un poste de revetement. Naturellement, la matigere formatrice de revêtement sera dispensée au poste de revêtement sous le débit maximum qui soit compatible avec une bonne qualité du revetement et l'épaisseur souhaitée, sur du verre qui se déplace & une vitesse donnée.
La formation effective du revetement implique que le verre soit à l'intérieur du poste de revêtement pendant un temps donné qui dépend entre autres de l'épaisseur du revêtement voulue. Il est de ce fait possible que la vitesse de production du verre soit limitée par les exigences de haute qualité d'un revêtement d'une épaisseur donnée. On a trouvé que I'adoption de la présente invention peut permettre dans certaines circonstances l'obtention d'une faible émissivité avec des revêtements plus minces que ce que l'on croyait nécessaire jusqu'à ce jour, et 11 en résulte un taux de production de verre à couche plus élevé et des economies, outre l'économie de matière formatrice de revêtement due A l'épaisseur réduite du revetement.
A titre d'exemple, pour obtenir une émissivité inférieure a 0, 2, on a antérieurement déposé sur du verre un revêtement de plus de 700nm d'épaisseur dans une installation particuliere qui était conduite sous un taux donne de production. On a trouvé maintenant qu'il est possible d'utilisier la même installation à un taux de
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production plus élevé, en séposant sur le verre un revetement d'une épaisseur de 450nm par un proce < 36 selon linvention, tout en obtenant encore une valeur d'emissivit6 inferieure à 0, 2.
On a également trouv que le produit résultant
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présente une amelioration notable du voile interne. Les revêtements résultants sont polis de la même manière de manière A éliminer substantiellement la rugosité superfi- cielle et de ce fait le voile dd aux effets de surface.
Tout voile résiduel est attribué à des défauts en dessous de la surface du revetement et on y fait reference dans la présente description en tant que voile interne. Le revêtement antérieur a une valeur de voile de 2%, tandis que le revetement formé selon l'invention a une valeur de voile de 0, 5%, et ce faible niveau de voile n'est pas visible dans les conditions ordinaires. On notera que le revêtement antérieur a un facteur de voile spécifique interne de plus de 2, 5, tandis que le revetement selon l'invention a un facteur de voile spécifique interne de 1, 11.
Un autre avantage important et extrmement surprenant d'au moins certains procédés selon la presente invention est le suivant. Lorsqu'on met en oeuvre un procédé commercial de revêtement dans lequel du verre A revêtir se déplace au travers d'un poste de revetement, on a note que pour différentes raisons, sur les bords du verre qui se défilent plus pres des parois laterales du poste de revue- tement, le revêtement a tendance A être de moins bonne qualité que dans la partie centrale du verre. Ceci peut donc avoir pour résultat une bande centrale de verre portant un revêtement de bonne qualité, tandis que les marges du verre sont inacceptables.
Ces marges doivent dès lors etre considérées comme déchets et peuvent être recy- clées en tant que grolsil. Mais il faut tenir compte de ce déchet lorsqu'on estime le coat du produit de bonne qualite. De manlère inexplicable, on a observe que l'adoption de la présente invention peut conduire à une reduction substantielle de la largeur des bords du verre revêtu à rejeter, dans certains cas jusqu'A un quart et même moins de la largeur antérieure.
L'adoption de la présente invention, dans au moins certaines de ses formes de réalisation, permet des lors de fabriquer un produit de plus haute qualité A
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moindre prix.
De préférence, le composé fluoré du groupe A est du bifluorure d'ammonium. Ce compose n'est pas eher et 11 donne naissance a des produits de decomposition gazeux qui, à l'exception du fluor, ne s'incorporent pas dans le revêtement. En fait, une proportion assez élevée du fluor lui-même tend A s'échapper dans l'atmosphère du poste de revêtement, de sorte qu'on préfère utiliser un exces de bifluorure d'ammonium pour assurer l'incorporation d'une quantité suffisante d'atomes de fluor dopants.
Avantageusement, le (s) compose (s) fluorés du groupe A est ou sont présent (s) en une quantité telle que le revêtement formé contiendra au plus 1, 3 atomes pour cent de fluor par rapport aux atomes detain présents dans le revêtement. On a observé que l'emploi de plus de 1, 3 atomes pour cent de fluor dans le revêtement n'a pas pour résultat une augmentation äquivalente de la conductibilité du revêtement, et i1 peut avoir un effet nuisible sur la structure et la qualité du revêtement.
Quoique tous les éléments resultant de l'emploi d'un additif choisi dans le groupe B, en l'occurence antimoine, arsenic, vanadium, cobalt, zinc, cadmium, tungstène, tellure, indium, molybdène et manganese, ont pour effet d'augmenter la conductibilité du revêtement dans lequel ils sont incorpores, on préfère spécialement l'antimoine.
De préférence, un tel composé du groupe B qui est un compose d'antimoine, de préférence du chlorure d'antimoine, est incorporé dans la solution qui est pulvérisée On a remarqué que l'emploi d'antimoine, spécialement en combinaison avec du fluor, est particulièrement avantageux en favorisant un volle interne faible dans des revetements d'oxyde d'étain.
I1 est Egalement avantageux de limiter la quantité d'antimoine qui doit être incorporee dans le revêtement, si un revetement de transmission lumineuse élevée est requis. Dès lors, dans des formes préférées de réali-
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sation de l'invention, la solution pulvérisée contient au plus 5 atomes pour cent d'antimoine par rapport aux atomes d'étain, D'aussi faibles quantités d'antimoine dans la solution ont pour resultat l'incorporation dans le revêtement de quantités d'antimoine qui permettent encore une bonne transmission lumineuse du revêtement.
11 est cependant souhaitable parfois de réduire la transmission lumineuse du revêtement. C'est le cas par exemple des serres destinées à des climats chauds et secs.
Une serre est souhaitable pour maintenir une atmosphère A degré hygrométrique relativement élevé et pour protéger des plantes contre les températures ambiantes basses qui peuvent se produire de nuit, mals si le rayonnement solaire n'est pas réduit pendant le jour, il y a un risque que les plantes se dessèchent.
11 existe différents agents oxydants qui peuvent être utilises dans la mise en oeuvre du procédé selon
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l'invention, mais les agents oxydants spécialement prefsrés sont ceux qui s'évaporent ou se décomposent sans laisser de residu qui risquerait de souiller le revête- ment, et en particulier ceux qui donnent naissance A des produits de reaction qui peuvent dejä etre présents en raison des reactions des autres matières formatrices de revêtement, telles que le chlorure d'étain et le bifluorure d'ammonium si ceux-ci sont utilises.
Des agents oxydants spécialement préférées sont ceux du groupe : acide
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nitrique (HNOg), acide nitreux (HNO), acide hypochloreux (HCIO), acide chlorique (HC103), acide perchlorique (HClO4), acide iodique (HIO3), et acide periodique (hui04). 11 est particulièrement surprenant que l'emploi de tels agents oxydants offre les avantages de l'invention puisqu'ils ne donnent naissance A aucun adjuvant complmen- taireidentifiabledanslerevêtement.
11 est également surprenant que l'emploi d'mi tel agent. oxydant donne des résultats avantageux parce qu'on pourrait s'attendre à. ce qu'll favorise l'oxydation de
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n deputs- son état divalent jusça son état tetra- -.. . . --. ....
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valent et réduise ainsi le nombre de lacunes d'oxygène dans la structure de l'oxyde d'étain du revêtement. Selon au moins une theorie du mécanisme de dopage, ceci aurait l'effet de réduire la conductibilité du revêtement, et ainsi augmenter son emissivite vis-à-vis de l'infra-rouge.
De preference, le revetement est depose de telle manière qu'il possède une émissivité vis-à-vis du rayonnement infra-rouge de 0, 2 au plus. Une basse émissivite est bénéfique à la conservation de la chaleur.
Avantageusement, le revêtement est déposé de telle manière que son épaisseur soit comprise entre 200nm et 800nm, et de préférence entre 400nm et 500nm. Des revêtements plus minces ont tendance à avoir un voile interne plus faible, mais une conductibilite moindre et des lors une plus grande emissivite, et ils ont tendance également A être plus fortement colorés en réflexion. La reciproque est partiellement vraie pour des revetements plus épais.
On a trouvé qu'en adoptant l'invention, on peut obtenir avec un revêtement d'une epaisseur comprise entre 400nm et 500nm, une émissivite qui était jusqu'à ce jour associée à des revetements d'environ 800nm d'épaisseur, tout en obtenant en même temps une valeur de voile qui est même plus faible que celle qui était précédemment associée A des revetements de 200nm d'épaisseur seulement.
On notera que des revetements de la gamme d'épaisseur 400nm à 500nm ont une intensité de coloration due à des effets d'interférence qui est intermediaire entre celle de revêtements de 200nm et de 800nm d'épaisseur, mais que cette gamme est suffisamment etendue pour permettre d'ajuster l'épaisseur du revêtement pour obtenir une coloration acceptable au point de vue esthétique.
L'invention comprend du verre plat revêtu par un procédé tel que décrit ci-dessus, et l'invention s'étend à du verre plat portant un revêtement d'oxyde d'étain formé par pyrolyse, caractérisé en ce que le revêtement comprend au molns deux adjuvants, la nature et la quantité de ces adjuvants dans le revêtement, et l'épaisseur du revête-
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ment, étant tels que le revêtement possede une émissivité vis-à-vis du rayonnement infra-rouge, ayant des longueurs d'ondes supérieures à 3 micromètres, de 0, 3 au plus et un facteur de voile spécifique interne de 1, 5 au plus.
On a trouvé que l'incorporation de tels adjuvants dans un revêtement d'oxyde detain peut être avantageux pour l'obtention d'un voile interne faible dans le revetement, et aussi un contraste de voile faible sur l'étendue du revetement. L'emploi de tels adjuvants favorise aussi une bonne conductibilité du revêtement, et ainsi une faible émissivité, même pour des revêtments relativement minces. On a trouve que ces avantages peuvent etre offerts dans une production a grande échelle et à grande vitesse, comme 11 est requis pour une production commerciale économique. Il est surprenant que le voile peut etre réduit par l'incorporation de deux adjuvants. On croyait précédemment que l'emploi de plus d'un adjuvant, necessire pour rendre le revêtement conducteur, favoriserait en fait le volle dans le revêtement.
Avantageusement, le revêtement possede un facteur de voile spécifique interne (c'est-à-dire le voile interne réel en % divise par l'épaisseur du revetement en micrometres) de 1 au plus, de maniere à favoriser une vision nette à travers le verre revêtu.
Avantageusement, l'emissivité du revetement vis- à-vis du rayonnement infra-rouge de longueurs d'ondes supérieures à 3 micromètres est 0, 2 au plus. Une faible emissivite est beneflque à la conservation de la chaleur.
De preference, du fluor est present dans le revêtement en une quantité de 1, 3 atomes pour cent au plus par rapport aux atomes d'étain, et avantageusement, du fluor est présent dans le revêtement en une quantité comprise entre 0, 1 et 1 atome pour cent par rapport aux atomes d'étain. L'introduction de quantités excessives de fluor est inutile et des lors anti-économique, et elle
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peut même être nuisible A la qualité du revêtement. On a trouve que des quantites aussi faibles que 0, 1 atome %
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donnent de très bons résultats, et en fait, dans des formes spécifiques préférées de réalisation de l'inven- tion, on utilise des quantités de 0, 2 d 0, 3 atome de fluor pour cent par rapport A tarin.
Avantageusement, le revêtement comprend du fluor avec au mons un autre adjuvant choisi parmi le groupe suivant : antimoine, arsenic, vanadium, cobalt, zinc, cadmium, tungstène, tellure, indium, molybdène et manganese.
On a remarque que l'incorporation de fluor et d'un tel autre adjuvant dans un revêtement d'oxyde d'étain est particulièrement apte à l'obtention d'un voile interne faible dans le revêtement, et un contraste de voile faible sur l'étendue du revêtement.
Dans les formes préférées de réalisation de l'invention, de l'antimoine est présent en tant qu'adjuvant dans le dit revêtement. L'utilisation combinée de fluor et d'antimoine en tant qu'adjuvants donne des résul- tats specialement avantageux pour les buts que l'on poursuit.
Pour obtenir les meilleurs résultats, on a trouvé que le nombre d'atomes d'antimoine dans le dit revetement doit être compris entre 5 et 15 fois le nombre d'atomes de fluor dans le revêtement.
De préférence, l'épaisseur du revêtement est comprise entre 200nm et 800nm, et de préférence entre 400nm et 500nm. Ainsi qu'on l'a expliqué, les revêtements plus minces ont tendance à avoir un voile interne plus faible, mals une conductibilité plus basse et des lors une plus grande émissivité, et lls ont tendance aussi a etre plus colorés en reflexion. La réciproque est partiellement vrale pour des revetements plus épais.
On a trouvé qu'en adoptant l'invention, on peut obtenir avec un revetement d'une épaisseur comprise entre 400nm et 500nm, une émissivité qui était jusqu'à ce jour associée à des revêtements
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d'environ 800nm d'épaisseur, tout en obtenant en meme temps une valeur de voile qui est même plus faible que
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celle qui était precedemment asociee ä des revêtements de
200nm d'epalsseur seulement.
On notera que des revêtements de la gamme d'épaisseur 400nm à SOOnm ont une intensité de coloration due A des effets d'interference qui est inter- me-diapre entre celle de revêtements de 200nm et de 800nm d'épaisseur, mais que cette gamme est suffisamment étendue pour parmettre d'ajuster l'epaisseur du revêtement pour obtenir une coloration acceptable au point de vue esthétique.
Une vision claire à travers le verre revetu est également améliorée si, ainsi qu'on le préfère, le revêtement a un volle interne (effectif) de 1% au plus, et de preference de 0, 5% au plus.
On remarqué que les procédés de revêtement par pyrolyse ont generalement pour resultat un revêtement présentant une surface assez rugueuse. Si on la laisse telle qu'elle, il se produirait un certain niveau de voile du à la forme de la surface du revetement. Ceci est cependant considéré d'importance mineure puisque la rugosité de la surface peut être enlevee très facilement par un traitement de polissage qui élimine substantiellement le volle superficiel et laisse seulement le voile interne résiduel.
Dans les formes de réalisation préférées, pour cette raison, le dit revetement est poll et le verre portant le revêtement possède une transmission lunineuse diffuse totale de 1% au plus, et de préférence de 0, 5% au plus.
De tels produits sont spécialement avantageux dans des cas où la claret de vision est importante pour la sécurité ou pour d'autres ralsons. Un tel cas est celui de parebrise de véhicules, où une transmission diffuse faible est particulièrement importante pour le confort et la sécurité lorsqu'on conduit de nuit en face de phares de véhicules roulant en sens inverse. L'invention comprend de ce fait des formes de réalisation dans lesquelles le verre portant le revêtement constitue un vitrage de véhicule, et en particulier un parebrise de vehicule.
Des vitrages de véhicules revetus d'oxyde d'étain
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sont decrits et revendiqués par la demanderesse dans la demande de brevet intitulée"vitrage a couche pour vehicule, procédé de fabrication d'un tel vitrage et véhicule equipe d'un tel vitrage" déposée en Belgique le 14/10/87, en France le 12/10/87 et en Suisse le 15/10/87, et revendiquant la priorité de la demande de brevet britannique nO 86 24 825.
Dans des formes préférées de réalisation de l'invention, le verre portant le revêtement fait partie d'un vitrage multiple. L'emploi de vitrages multiples offre un degré supplémentaire de conservation de la chaleur.
Dans certaines formes préférées de réalisation de l'invention, le verre portant le revêtement est du verre coloré. L'emploi de verre coloré, en ce compris du verre gris ou du verre coloré de manière neutre, est avantageux dans des circonstances ot on desire réduire l'eblouissement. 11 peut être souhaitable de reduire 1 ' éblouis- sement simplement pour des raisons de confort. Des exemples particuliers de l'emploi verre colore à couche se situent dans le domalne des vitrages de vehicules. Un toit transparent ou une lunette arriere de vehicule peuvent tre constitués de verre coloré A couche pour réduire la surchauffe de l'interieur du véhicule par le rayonnement solaire.
Dans ce but, le verre doit etre installe avec son revêtement orienté vers l'interieur du véhicule.
Des formes préférées de réalisation de l'inven- tion seront maintenant décrites A titre d'exemple.
EXEMPLE 1
Dans cet exemple, on utilise le dispositif illus- tré dans la figure l de la demande de brevet britannique nO 2 187 184 A, et decrit en relation avec cette figure. L'exemple 1 de cette demande de brevet est modifie comme suit :
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Debit d'alimentation en air dans le poste de revetement : 6000Nm3 a 550 C.
Débit d'aspiration : réglé de manière à former un revêtement de 450nm d'épaisseur.
Vitesse de deplacement en va-et-vient de l'aju- tage de pulverisation : 22 cycles par minute.
Debit de pulverisation : réglé de manière à former un revêtement de 450 nm d'épaisseur.
Matière formatrice de revêtement : solution aqueuse contenant par litre : 900g SnCl2
65g NH. HF
40g SbCl3
La solution pulvérisée réagit pour former par pyrolyse un revêtement d'oxyde d'étain sur du verre flotté de 6mm d'épaisseur. Le revêtement contient environ 0, 1 à 0, 2 atome t de fluor par rapport à l'étain, et environ 15 fois cette quantité d'antimoine.
Le verre flotte portant le revêtement résultant a les propriétés suivantes : Transmission lumineuse visible totale : 73
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Emissivité 0, 18 Voile interne 0, 3% Facteur de voile interne 0, 67 Contraste du voile non visible
A titre de comparaison, pour un procede qui est identique, excepte le chlorure d'antimoine qui n'est pas mis dans la solution de matière formatrice de revêtement, le verre revêtu qui en résulte a les propriétés suivantes:
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Transmission lumineuse visible totale : 77 % Emissivité 0, 18 Voile interne 0, 8% Facteur de voile interne 1, 78 Contraste du voile visible
EXEMPLE 2
On répète 1'exemple 1, excepte que le débit d'alimentation d'air chaud dans le poste de revêtement, et le debit de pulverisation sont ajustes de manière à former
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un revetement de 750 nm d'épaisseur.
Après formation du revetement et découpe en feuilles du ruban revêtu, on constate que le revêtement présente une légère rugosité ayant pour résultat du volle superficiel.
De ce fait, le revêtement est soumis à un traitement de polissage pour enlever le voile superficiel. Le
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revetement est poli à l'aide d'alumine gamma (durete Mohs : 8, 0) ayant une dimension moyenne de grain de 0, 1 micrometre. L'alumine est appliquée sur le revêtement après que celui-cl alt été mouillé, et est frottée sur le revetement par une batterie de tampons de mousse. A la fin de ce traitement, la feuille revêtue est rincée et séchée. La rugosité de surface du revetement est très faible et le voile superficiel est substantiellement éliminé, laissant un certain voile residuel faible d au voile interne du revêtement. L'épaisseur du revêtement est substantiellement inchangée.
Après polissage ainsi qu'on l'a décrit, le verre flotte portant le revêtement resultant a les propriétés suivantes : Transmission lumineuse visible totale : 60 %
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Emissivite 0, 18 Voile interne 0, 9% Facteur de voile interne 1,2 Contraste du voile quasi invisible
A titre de comparaison, pour un procédé qui est identique, except6 que le chlorure d'antimoine n'est pas mis dans la solution de matière formatrice de revêtement, le verre revêtu qui en résulte ales propriétés suivantes après polissage :
Transmission lumineuse visible totale : 75 % Emissivité 0, 16 Voile interne 2 % Facteur de volle interne 2, 67 Contraste du voile nettement visible
EXEMPLE 3
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Dans cet exemple, on utilise le dispositif illus- tré dans la figure 11 de la demande de brevet britannique nO 2 184 748 A, et décrit en relation avec cette figure.
L'exemple 5 de cette demande de brevet est modifié comme suit :
Verre : ruban de verre flotté de 6mm se déplaçant à raison de 8,5 mètres par minute.
Débit d'alimentation en air dans le poste de
EMI18.1
revêtement : SOOONm ä 500C.
Debit d'aspiration : réglé de manière A former un revêtement de 450nm d'épaisseur.
Vitesse de déplacement va-et vient de l'ajutage de pulvérisation : 25 cycles par minute.
Debit de pulvérisation: réglé de maniere à former un revêtement de 450 nm d'épaisseur.
Matière formatrice de revêtement: solution aqueuse conteant par litre : 500g snC12
150g NH4. HF
25g SbC13
La solution pulvérisée réagit pour former par pyrolyse un revêtement d'oxyde d'étain sur le verre, le revêtement contenant environ 0, 2 atome % de fluor par rapport à l'étain, et environ 10 fois cette quantité d'antimoine.
Le verre flotté portant le revêtement résultant a les propriétés suivantes : Transmission lumineuse visible totale : 65 Emissivité 0, 19 Voile interne 0,4 % Facteur de volle interne 0, 89 Contraste du voile non visible
A titre de comparaison, pour un procédé qui est identique, excepté que le chlorure d'antimoine n'est pas mis dans la solution de matière formatrice de revêtement, le verre flotté revêtu gui en résulte ales propriétés suivantes :
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Transmission lumineuse visible totale :
79 % Emissivite 0, 18 Voile interne 2,2 % Facteur de volle interne 4,89 Contraste du voile visible
EXEMPLE 4
Dans cet exemple, on utilise le dispositif illustré dans la figure 3 de la demande de brevet britannique no 2 185 249 A, et décrit en relation avec cette figure. L'exemple 3 de cette demande de brevet est modifié commue suit :
Verre : ruban de 4mm se déplaçant à raison de 11 mètres par minute.
Température du verre : 600oC.
Debit d'alimentation en air et d'aspiration : réglé de manière A former un revêtement de 450nm d'épaisseur.
Vitesse de déplacement va-et-vient de l'ajutage de pulverisation : 35 cycles par minute.
Orientation de l'ajutage de pulvérisation : 520 sur l'horizontale.
Débit de pulvérisation : réglé de manière à former un revêtement de 450 nm d'épaisseur.
Matière formatrice de revêtement: solution aqueuse conteant par litre : 900g SnCl2 65 NH4. HF
30g SbC13
La solution pulvérisée réagit pour former par pyrolyse un revetement d'oxyde d'étain sur le verre, le revêtement contenant environ 0, 1 A 0, 2 atome % de fluor par rapport A l'étain, et environ 10 fois cette quantité d'antimoine.
Le verre portant le revêtement résultant a les propriétés suivantes :
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Transmission lumineuse visible totale : 75 % Emissivité 0, 16 Voile interne 0, 5 \ Facteur de voile interne 1, 11 Contraste du voile non visible
On obtient des résultats similaires si le chlorure d'antimoine dans la solution de matière formatrice de revêtement est remplacé par 24, 2g de chlorure arsénieux (AsCl3)
A titre de comparaison, pour un procédé qui est identique, excepté que le chlorure d'antimoine (ou le chlorure arsénieux) n'est pas mis dans la solution de matière formatrice de revêtement, le verre revêtu qui en r6sulte ales propriétés suivantes :
Transmission lumineuse visible totale : 80
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Emissivite 0, 18 Voile interne 2 % Facteur de voile interne 4, 44 Contraste du voile visible
Une feuille portant un revêtement contenant de l'antimoine conforme à cet exemple est incorporee dans un double vitrage avec une seconde feuille de verre non revêtue, egalement de 4mm d'épaisseur. La face portant le
EMI20.3
revetement de la premiere feuille est orientee vers l'ex- trieur. Les feuilles de verre sont maintenue à 12mm l'une de l'autre dans un chassis et l'espace intermediaire est rempli d'argon Åa la pression atmosphérique. Le double vitrage résultant a un coefficient de transmission calori-
EMI20.4
fique (coefficient K) de 1, 6 W. m-2. K-l.
EXEMPLE 5 On répète l'exemple 4, à la différence près que la solution de matiere formatrice de revêtement contient 15g/l de chlorure d'antimoine.
Le verre portant le revêtement résultant a les propriétés suivantes :
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Transmission lumineuse visible totale : 77 % Emissivlté 0, 18 Voile interne 0, 5 % Facteur de volle interne 1, 11 Contraste du voile non visible
EXEMPLE 6
On répète l'exemple 3, avec les differences suivantes :
Debit d'alimentation en air et d'aspiration : réglé de manière à former un revêtement de 750nm d'épaisseur.
Debit de pulvérisation : reglé de manière A former un revêtement de 450 nm d'épaisseur.
Matière formatrice de revêtement: solution
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aqueuse contenant par litre : 900g SnC12 65g NU4. IF 31ml HN03 (densité 1, 57)
La solution pulvérisée réagit pour former par pyrolyse un revêtement d'oxyde d'étain sur le verre, le
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revêtement contenant environ 0, 1 à 0, 2 atome % de fluor par rapport A l'étain.
Le verre à couche resultant ales propriétés suivantes : Transmission lumineuse visible totale: 72 % Emissivit6 0, 16 Voile interne 0, 8 % Facteur de voile interne 1,07 Contraste du voile non visible
On obtient des résultats similaires si l'acide nitrique est remplacé par de l'acide hypochloreux (HCIO) ou de l'acide perchlorique (HC104).
A titre de comparaison, pour un procédé qui est identique, excepté que l'acide n'est pas mis dans la solution de matière formatrice de revêtement, le verre à couche qui en résulte a les propriétés suivantes :
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Transmission lumineuse visible totale : 75 t Emissivite 0, 16 Voile Interne 2 % Facteur de voile interne 2, 93 Contraste du voile nettement visible
EXEMPLE 7 on répète l'exemple 4, mais en revêtant du verre colore de 4mm, le revêtement ayant une épaisseur de 450nm.
Les revêtements sont deposes comme dans l'exemple 4 sur du verre contenant 4 compositions différentes d'agents colorants.
Le verre A est du verre vert athermane contenant des ions fer en tant qu'agent colorant, en une quantité évaluée A 0, 6% calculée sous forme Fe203.
Le verre B est du verre similaire, mais contenant davantage de fer, environ 0, 75% calculé de la meme
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manière.
Le verre C est du verre bronze contenant en tant qu'agents colorants du fer, du cobalt et du sélénium, dont les quantités calculées sous la forme Fe203, Co et Se sont respectivement de environ 0, 35%, environ 5 ppm (parties par million), et environ 10 ppm.
Le verre D est également du verre bronze, mais contenant plus d'agents colorants que le verre C, les quantités calculées sous la forme de Fe203, Co et Se étant respectivement environ 0, 4%, environ 15 ppm, et environ 15 ppm.
Ces produits sont utiles en tant que vitrages de véhicules. on mesure différentes propriétés de transmission lumineuse et énergétique et de réflexion de ces quatre vitrages, et les résultants sont donnes dans le tableau suivant.
Dans le tableau :
TL représente le facteur de transmission pour les longueurs d'onde du visible,
RL représente le facteur de reflexion pour les
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longueurs d'onde du visible,
TE représente le facteur de transmission du rayonnement énergétique incident, en ignorant le rayonnement lnfra-rouge de grande longueur d'onde émis par la feuille elle-même,
RE représente le facteur de réflexion du rayonnement énergétique incident, et
TET représente le facteur de transmission énergé- tique totale, c'est-à-dire l'intensité relative du rayonnement de toutes longueurs d'ondes (y compris le rayonnement infra-rouge de grande longeur d'onde) sur les deux faces de la feuille.
Le calcul des propriétés lumineuses est effectué en utilisant une source radiante dont la composition spectrale est celle de l'Illuminant A tel que défini par la Commission Internationale de l'Eclairage (référence CIE 17 section 45-15-145). Cet Illuminant radle avec le spectre d'un corps noir à une température de 2855K et représente des phares de véhicules. Le calcul des propriétés énergétiques est realise en utilisant une source radiante dont la composition spectrale est celle de la lumière solaire directe A une élévation de 300 sur l'horizon. La composition spectrale est donnée dans la table de Moon pour une masse d'air égale à 2.
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<tb>
Verre <SEP> A <SEP> B <SEP> C <SEP> D
<tb> TL <SEP> 66,7 <SEP> % <SEP> 60,7 <SEP> % <SEP> 63,9 <SEP> % <SEP> 57,7 <SEP> %
<tb> RL <SEP> 12,4 <SEP> % <SEP> 11,1 <SEP> % <SEP> 11,5 <SEP> % <SEP> 12,1 <SEP> %
<tb> TE <SEP> 48,4 <SEP> % <SEP> 41,0 <SEP> % <SEP> 52,6 <SEP> % <SEP> 45,6 <SEP> %
<tb> RE <SEP> 8, <SEP> 2 <SEP> % <SEP> 7, <SEP> 2 <SEP> % <SEP> 8, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> 7, <SEP> 4 <SEP> %
<tb> TET <SEP> 59,6 <SEP> % <SEP> 54,4 <SEP> % <SEP> 62,6 <SEP> % <SEP> 57,7 <SEP> %
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