Sulfonylimidures aromatiques, leur préparation et leur utilisation comme électrolyte.
La présente invention concerne un procédé de préparation de sulfonylimidures, les sulfonylimidures obtenus, ainsi que leur utilisation comme électrolyte.
Il est connu d'utiliser des bis (fluorosulfonyl) imidures de lithium comme sels pour l ' électrolyte dans divers dispositifs électrochimiques, notamment dans les batteries. Les composés les plus représentatifs sont des composés du type (RFSO2)2NM dans lesquels RF est un groupe perfluoroalkyle et M est cation de métal alcalin ou un cation organique. Ces composés présentent des propriétés relativement bonnes, mais cependant insuffisantes.
Il est connu de préparer des sulfonylimidures [RSO2NSO2R' ]M par réaction d'un fluorure de sulfonyle RSO2F avec un sulfonamide R1SO2NH2. Cependant, la réaction de condensation est en compétition avec une hydrolyse et le suifonylimidure est obtenu avec un faible rendement. En outre, il est très difficile de modifier le groupe Rf qui a un caractère électroattracteur (en vue de lui conférer des propriétés additionnelles, permettant par exemple un greffage ou une polymérisation) sans dégrader le groupe sulfonimide .
La présente invention a pour but de proposer de nouveau procédé de préparation de sulfonylimidures fonctionnalisés.
En conséquence, la présente invention a pour objet un procédé de préparation des suifonylimidure, les sulfonylimidures obtenus, les N-benzylsulfonimides en tant qu'intermédiaires de synthèse, et l'utilisation des sulfonylimidures dans les dispositifs électrochimiques.
Le procédé de l'invention est destiné à la préparation de sulfonylimidures répondant à la formule [R-SO2-N-SO2R' ] rM (I) , et il consiste à préparer un sulfonimide N-substitué
(II) RSO2N (R") SO2R' à partir de RSO2F (III), et à remplacer le groupe R" par une réaction de substitution nucléophile pour obtenir le suifonylimidure (I), R" étant un groupe benzyle ou triméthylsilyle, étant entendu que, dans les formule (I), (II) et (III) :
• R représente un groupe répondant à la formule Ar-Z-L- ;
• R' représente un groupe perfluoroalkyle linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CF3 ou C2F5, ou un groupe Ar-Z-L- ; • Z représente un groupe sulfure, sulfinyle, ou sulfonyle, ;
• L représente un groupe de formule - (CF2) n-CFRf- ;
• n est 0 ou 1 ;
• Rf représente F ou groupe perfluoroalkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone ;
• Ar et le cas échéant Ar' représentent chacun un groupement aromatique choisi dans le groupe constitué par les groupements aromatiques monocycliques ; les groupements aromatiques polycycliques ayant des noyaux condensés ou non condensés ; et les groupements aromatiques hétérocycliques, bicycliques à cycles condensés ou non, ou monocycliques ;
• M est un cation de valence r, choisi parmi les cations de métal alcalin, de métal alcalino-terreux, ou de métal trivalent ou tétravalent, et les cations organiques choisi parmi les ions ammonium, phosphonium, imidazo- lium, guanidinium, pipéridinium, pyrolidinium, pyridi- nium, ou quinolinium.
Le procédé de préparation du suifonylimide N-substitué RSO2N(R11JSO2R' (II) à partir du fluorure de sulfonyle RSO2F
(III) dépend de la nature du groupe R'.
Lorsque le groupement R' est un groupe identique au groupe Ar-Z-L qui constitue R, le composé (II) est obtenu par réaction du composé R-SO2F avec un sel d' hexaméthyldisi- lazane (Me3Si)2WA+ (A étant un cation de métal alcalin ou un ion ammonium quaternaire) et il répond à la formule (lia) .
RSO2N(SiMe3)SO2R La réaction peut être effectuée dans le THF. La réaction libère le fluorure AF qui génère immédiatement la substitution nucléophile sur le composé II avec remplacement du groupe triméthylsilyle par le cation A+, avec production du suifonimidure symétrique [(Ar-Z-L-SO2)N]2A.
Lorsque R' est un groupe perfluoroalkyle, le composé (II) répond à la formule RSO2N(R11JSO2R' (Hb), R" étant un groupe benzyle ou un groupe allyle, et il est obtenu par l'intermédiaire d'un composé RSO2NH(R") (Il'b). Le procédé de préparation du composé (Hb) comprend la préparation du composé (Il'b) par réaction de R-SO2F (III) avec la benzylamine ou l'allylamine en excès, puis la neutralisation par HCl et l'isolement de (Il'b), puis la réaction du composé (Il'b) avec l'anhydride (R'SO2)2O, en présence d'une aminé tertiaire, par exemple la diisopropyléthylamine (DIEA) . La réaction peut être effectuée dans le dichloro- éthane . Le processus global peut être représenté par le schéma réactionnel suivant :
FT-NH2 (5 éq.)
R-SO2F fr» HU {WJ0) FT-SO2NH(R")
CICH2CH2CI, 500C *"
R-SO2NH(R") DIB^ R-SO2N(R")SO2R'
(R'SO2)2O
Le réactif qui réagit, de préférence en présence d'un alcool (par exemple l'éthanol), avec un suifonylimide N- substitué (Hb) pour la substitution nucléophile lors de la 2Θme étape peut être choisi parmi : les hydroxydes et les halogénures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux pour obtenir des suifonimidures métalliques ; les hydroxydes et les halogénures d'ion ammonium quaternaire, pour obtenir les suifonimidures d'ions ammonium quaternaire ; les alcoolates de métal alcalin ou de métal alcalino- terreux, pour obtenir des suifonimidures métalliques ;
les alcoolates d'ammonium quaternaire, pour obtenir les suifonimidures d'ions ammonium quaternaire ; les amidures de métal alcalin ou de métal alcalino- terreux, pour obtenir des suifonimidures métalliques ; - les amidures d'ammonium quaternaire, pour obtenir les suifonimidures d'ions ammonium quaternaire ; les aminés secondaires, pour obtenir des suifonimidures d'ion ammonium tertiaire dont l'un des substituants est un groupe benzyle ;
- les aminés tertiaires, pour obtenir des suifonimidures d'ion ammonium quaternaire dont l'un des substituants est un groupe benzyle. Dans l'art antérieur, les suifonimidures dissymétriques sont le plus souvent préparés par réaction d'un fluorure de sulfonyle avec un sulfonamide RFSO2NH2 OU son dérivé silylé RFSO2N (Na) SiMe3 selon les réactions suivantes :
CF3SO2N(Na)SiMe3 Ox ,O 0, ,O
RCF2SO2F - RCF2" ^N" ^CF3
© Na
Base O p qup
RCF2SO2F _^S^L^ RCF2^N^CF3
© M
Cependant, les réactifs utilisés sont hygroscopiques et mauvais réactifs nucléophiles . Ainsi, si la réaction n'est pas effectuée dans des conditions strictement anhydres, une réaction d'hydrolyse est en compétition avec la réaction de formation des sulfonylimidures avec formation de sulfonate, qui est très difficile à éliminer.
Le procédé de la présente invention, qui associe une réaction préliminaire de couplage d'un fluorure de sulfonyle avec la benzylamine (qui est un meilleur nucléophile que R
fSθ
2NH
2) , permet une sélectivité nettement plus grande que le couplage classique avec R
fSO
2NH
2. La réaction d'hydrolyse qui produit le sulfonate de benzylammonium devient minoritaire dans ces conditions, et la réaction largement majoritaire correspond au schéma réactionnel suivant :
De plus, la purification des N-benzylsulfonamides est beaucoup plus aisée que celle des suifonylimidures . En outre, les transformations suivantes (formation des N- Benzylsulfonimide, puis déprotection dans l'alcool) sont très sélectives et les sous-produits générés sont très facilement éliminés.
Lorsque le cation du suifonylimidure est un cation organique, il peut porter un ou plusieurs substituant (s) choisis indépendamment les uns des autres parmi : o l ' hydrogène ; o les groupes alkyle ; o les groupements aromatiques monocycliques ; les groupements aromatiques polycycliques à noyaux condensés ou non condensés ; les groupements aromatiques hétérocycliques dans lesquels 1 'hétéroatome est un atome d'azote, lesdits groupements hétérocycliques étant polycycliques à noyaux condensés ou non condensés, ou monocycliques.
Comme exemples particuliers de cations organiques, on peut citer les cations dialkylammonium et trialkylammonium, par exemple (C2Hs)2NH2 +, (C2H5) 3NH+, (C4Hg)2NH2 + et (C4Hg)3NH+.
Un groupe aromatique Ar ou Ar' peut faire partie d'une unité récurrente d'une chaîne polymère.
Le groupe Ar peut porter un ou plusieurs substituants choisis parmi :
• les atomes d'halogène, Cl-CH2-, et les groupes Q1-O-CH2- dans lesquels Q1 est H, un groupe alkyle ou un groupe acyle ;
• Un groupement hydroxyle, les groupes éther Q2-0-, ester carboxylique Q2C(O)O- et sulfonate Q2-SO2-O-, Q2 représentant un groupement alkyle ou un groupement aryle, [par exemple l' éther de benzyle PhCH2O-, l' éther de trityle Ph3CO-, l' éther de méthyle CH3O-, l'ester de benzoyle PhC(O)O- et l'ester d' acétyle CH3C(O)O-] ;
• les groupements aliphatiques ou aromatiques possédant une insaturation éthylénique [provenant par exemple d'un motif vinyle (CH=CH2-), d'un motif allyle (CH2=CH-CH2-) ou d'un motif acryloyloxy (CH2=CH-C(O)-O-)], éventuellement substitué ;
• les groupements amino -N(Q3) (Q4)- dans lesquels Q3 et Q4 représentent chacun indépendamment de l'autre H, un groupe alkyle, un groupe aryle, un groupe arylalkyle ou un groupe acyle, [par exemple CH3C(O)NH- ou PhCH2NH-)] ;
• les groupes trialkylsilyle ;
• les groupes oxirane ;
• les groupements électroattracteurs tels que les groupements perfluoroalkyle, les groupes alkylsulfonyle ou arylsulfonyle, les groupes halogénure de sulfonyle, les groupes ester, nitrile, carbonate cyclique ou nitro.
Une lere famille de sulfonylimidures comprend les composés répondent à la formule (I) dans laquelle M est un cation monovalent, et R' est Ar-Z-L. Ces composés symétriques répondent aux formules :
(Ar-S-L-SO2) 2N~M+ (Ias) ; (Ar-SO-L-SO2) 2N~M+ (Ia30) ; (Ar-SO2-L-SO2J2N-M+ (Ia302).
Une 2eme famille de sulfonylimidures comprend les com- posés qui répondent à la formule (I) dans laquelle R' est un groupe perfluoroalkyle CpF2p+i, p étant de préférence de 1 à
8, plus particulièrement de 1 à 2, à savoir [Ar-Z-L-SO2-N-SO2 CpF2p+i]rM (Ib) .
Une 3eme famille de suifonylimidures comprend les composés qui répondent à la formule (I) dans laquelle L est CF2 ou (CF2) 2, à savoir [Ar-Z- (CF2) 2-SO2-N-SO2R1 ] rM (Ic) et [Ar-Z- CF2-SO2-N-SO2R ']rM (IC).
Une 4eme famille de suifonylimidures comprend les composés (Id) qui répondent à la formule (I) dans laquelle Ar fait partie d'une unité récurrente d'une chaîne polymère.
Une 5eme famille de suifonylimidures comprend les composés qui répondent à la formule (I) dans laquelle M est un cation monovalent et qui répondent à la formule (Ar-Z- L-SO2) N (SO2-R' ) "M+ (Ie) . Parmi les composés Ie, on peut mentionner en particulier : o les suifonylimidures de lithium IeLi ; o les suifonylimidures d'ammonium Ieaiffln dans lesquels l'ion est un ammonium quaternaire ; o les suifonylimidures d'ammonium Ieah dans lesquels l'ion ammonium porte au moins un atome H o les suifonylimidures d' immidazolium Ieim.
Une 6ème famille de sulfonylimidures comprend les composés dans lesquels le cation M est divalent, à savoir les composés (If) (Ar-Z-L-SO2-N-SO2R' ) ~ 2M2+. On peut citer en particulier les sulfonylimidures de calcium Ifca et de magnésium Ifmg.
Une 7eme famille de sulfonylimidures comprend les composés (Ig) qui répondent à la formule (I) dans laquelle Ar représente un groupe phényle portant éventuellement au moins un substituant, en particulier un groupe phényle sans substituant, ou un groupe portant un substituant choisi parmi : les halogènes (par exemple Br ou F) ; les trialkylsilyles (par exemple le triméthylsilyle) ;
le groupement hydroxyle et les groupes éther (par exemple le groupe benzyloxy PhCH2O-, le groupe triphényloxy Ph3CO-, le groupe méthyloxy CH3O-) , ester carboxylique
(par exemple le groupe benzoyloxy PhC(O)O- et le groupe acétyloxy CH3C(O)O-) ; les atomes d'halogène, Cl-CH2-, et les groupes Q1-O-CH2- dans lesguels Q1 est H, un groupe alkyle ou un groupe acyle ; les groupements possédant une insaturation éthylénique
[provenant par exemple d'un motif vinyle (CH=CH2-), d'un motif allyle (CH2=CH-CH2-) ou d'un motif acryloyloxy
(CH2=CH-C(O)-O-)], éventuellement substitué ;-les groupements amino -N(Q3) (Q4)- dans lesquels Q3 et Q4 représentent chacun indépendamment de l'autre H, un groupe alkyle, un groupe aryle, un groupe arylalkyle ou un groupe acyle, [par exemple CH3C(O)NH- ou PhCH2NH-)]. Une 8eme famille de suifonylimidures comprend les composés (Ih) qui répondent à la formule (I) dans laquelle Ar représente un groupe aromatique hétérocyclique, en particulier un groupe pyridine.
Les N-benzyl-sulfimides et les N-allyl-sulfimides obtenus en tant que produits intermédiaires constituent un autre objet de la présente invention. Ils répondent à la formule RSO2N (R" ) SO2R' (II) dans laquelle R a la signification la plus générale donnée précédemment, R" est un groupe benzyle ou allyle, et R' est un groupe perfluoroalkyle linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CF3 ou C2F5.
Un fluorure de sulfonyle (III) est obtenu par un procédé comprenant une étape de préparation d'un sulfinate
[Ar-Z- (CF2) n-CFRf-SO2] mM (IV), et une étape de transformation du sulfinate en fluorure de sulfonyle (III) , Ar, Z et n ayant la signification précédente, M' étant un cation de métal alcalin ou d'ammonium.
Les modalités de mise en œuvre de l'étape de préparation du sulfinate dépendent du sulfinate visé, et notamment de la nature de Z du groupement Ar-Z qu'il contient .
Un sulfinate Ar-S- (CF2) n-CFRf-SO2 M (désigné ci-après par IV3) dans lequel Ar, - (CF2) n-CFRf- et M ont la signification donnée ci-dessus peut être obtenu par un procédé comprenant : - une première étape consistant à réduire un halogénure Ar- S- (CF2) n-CFRf-X dans lequel X représente Br ou Cl, par un excès de magnésium en présence de chlorure de triméthylsilyle (TMSCl) pour obtenir un composé
Ar-S- (CFa)n-CFRf-Si-(CH3) 3 ; - une deuxième étape au cours de laquelle on fait réagir le composé Ar-S- (CF2) n-CFRf-Si- (CH3) 3 avec un fluorure du cation M en présence de SO2 pour obtenir le sulfinate.
La lere étape est effectuée de préférence dans le THF, et la 2ème étape de préférence dans MeCN.
Un composé du type Ar-S- (CF2) n-CFRf-Br peut être obtenu par la réaction du thiol Ar-SH avec un dibromure Br- (CF2) n-CFRf-Br en utilisant le dibromure en excès.
Un sulfinate Ar-SO- (CF2) n-CFRf-SO2M (désigné ci-après par IVs0) ou un sulfinate Ar-SO2- (CF2) n-CFRf-SO2M (désigné ci- après par IVS02) peuvent être obtenus par un procédé comprenant une lere étape consistant à réduire un halogénure Ar-S-
(CF2) n~CFRf-X dans lequel X représente F, Br ou Cl, par un excès de magnésium en présence de chlorure de triméthylsilyle (TMSCl) pour obtenir un composé
Ar-S- (CF2) n-CFRf-Si-(CH3) 3 ; une 2eme étape au cours de laquelle on oxyde le composé Ar-S- (CF2)n-CFRf-Si- (CH3) 3 à l'aide d'acide métachloroper- benzoïque (m-CPBA) en excès, la quantité d'acide étant choisie en fonction du degré d'oxydation [(IV) ou (VI)] que l'on souhaite atteindre pour l'atome de S, l'oxydation étant effectuée avantageusement dans le dichlorométhane anhydre ; une 3eme étape au cours de laquelle on condense avec le dioxyde de soufre en présence de MF, le silane obtenu à la fin de la 2ème étape.
Les modalités de mise en œuvre de l'étape d'obtention d'un fluorure de sulfonyle à partir d'un sulfinate dépendent du fluorure de sulfonyle visé, notamment de la nature de Z du groupe Ar-Z qu'il contient dans la formule générale III.
Un fluorure de sulfonyle III peut être obtenu par réaction du sulfinate IV correspondant avec un agent de fluoration choisi parmi le fluor, le difluorure de xénon, le fluorosulfate de potassium, le N-fluorobenzènesulfonimide 1 ' heptadiborate de N-fluoropyridinium, le trifluorométhane- sulfonate de N-fluoropyridinium, le bis-tétrafluoroborate de N, N ' -difluoro-2, 2 ' -bipyridinium, et le le bis (tétrafluoro- borate) de l-chlorométhyl-4-fluoro-1, 4-diazoniabicyclo- [2, 2, 2] octane (F-TEDA) . La réaction peut être mise en œuvre à l'aide de sulfinate en solution dans le solvant dans lequel il a été obtenu, si ledit solvant est l ' acétonitrile .
Les agents de fluoration utilisés pour la fluoration du sulfinate sont des produits disponibles dans le commerce. Par exemple, le bis (tétrafluoroborate) de l-chlorométhyl-4- fluoro-1, 4-diazoniabicyclo[2,2,2] octane (F-TEDA) répondant à
la formule
est commercialisé sous la
dénomination Selectfluor® par la société Air Products. Le fluor F2, le difluorure de xénon XeF
2, le fluorosulfate de potassium KSO
4F, le N-fluorobenzènesulfonimide (PhSO
2)
2NF, l 'heptafluorodiborate de N-fluoropyridinium ζ \^_p B F
Θ '
le trifluorométhanesulfonate de N-fluoropyridinium
C,® G N-F CF3SO3 r et le bis-tétrafluoroborate de N,N'-
difluoro-2, 2 '-bipyridinium sont commercialisés
notamment par la société Acros et la société Aldrich.
Ledit procédé peut être mis en œuvre avantageusement pour obtenir les fluorures de sulfonyle suivants : Ar-S-(CFs)
n-CFR
f-SO
2F (III
S) Ar-SO- (CF
2) H-CFRf-SO
2F (III
S0) - Ar-SO
2-(CF
2)
H-CFRf-SO
2F (IIIso∑) .
Les fluorures de sulfonyle IIISo et IIISo2 peuvent être obtenus par oxydation du fluorure I3 correspondant. L'oxyda¬ tion est effectuée avantageusement à l'aide d'acide méta- chloroperbenzoïque (m-CPBA) en excès, la quantité d'acide étant choisie en fonction du degré d'oxydation (IV) ou (VI)] que l'on souhaite atteindre pour, l'atome de S.
De manière générale, lorsqu'un halogénure de départ Ar- S- (CF2) n-CFRf-X n'est pas disponible pour un groupement Ar particulier, le groupement Ar' d'un halogénure existant peut être modifié sur le composé Ar ' -S- (CF2) n-CFRf-Si (CH3) 3 (III), sur le sulfinate [Ar ' -S- (CF2) n-CFRf-S02] mM (II) ou sur le fluorure de sulfonyle Ar ' -S- (CF2) n-CFRf-SO2F (I)
Le tableau suivant donne quelques exemples de réactions utiles, dont la mise en œuvre et la généralisation sont à la portée de l'homme de métier.
Les sulfonylimidures (I) de la présente invention peuvent entrer dans la composition d' électrolytes utilisables dans divers dispositifs électrochimiques.
Les sulfonylimidures ILi sont particulièrement utiles comme sels pour l ' électrolyte de dispositifs électrochimi¬ ques tels que les piles au lithium non rechargeable, les accumulateurs lithium polymère, les accumulateurs lithium- ion, les supercondensateurs organiques et les dispositifs électrochromes .
Dans les piles au lithium, les accumulateurs lithium- ion et les supercondensateurs organiques, 1 ' électrolyte peut être un électrolyte liquide contenant le sel ILi en solution dans un solvant aprotique polaire. Le solvant liquide apro- tique, utilisé seul ou en mélange, est choisi par exemple parmi les éthers linéaires et les éthers cycliques, les esters, les nitriles, les dérivés nitrés, les amides, les sulfones, les sulfolanes, les alkylsulfamides, les carbonates linéaires et cycliques. Les solvants particulièrement préférés sont le diéthyléther, le diméthoxyéthane, le glyme, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthyltétrahydro- furane, le formiate de méthyle ou d'éthyle, le carbonate de propylène ou d'éthylène, les carbonates d'alkyles (notamment le carbonate de diméthyle, le carbonate de diéthyle et le carbonate de méthylpropyle) , les butyrolactones, 1 ' acéto- nitrile, le benzonitrile, le nitrométhane, le nitrobenzène, la diméthylformamide, la diéthylformamide, la N-méthylpyrro- lidone, la diméthylsulfone, la tétraméthylène sulfone et les tétraalkylsulfonamides ayant de 5 à 10 atomes de carbone.
Dans un mode de réalisation, l' électrolyte liquide est utilisé avec un séparateur microporeux ou macroporeux dont il remplit la porosité. Le séparateur peut être de type PVdF, polysulfone, polyimide, Celgard® ou des tissus Gore®.
Dans un autre mode de réalisation, l ' électrolyte liquide est utilisé pour gonfler un polymère non poreux, formant ainsi un électrolyte polymère plastifié. L ' électrolyte
polymère plastifié contient au moins 80% en poids d' électrolyte liquide et au plus 20% en poids de polymère. Pour les électrolytes polymères plastifiés, on utilise de préférence un polymère tridimensionnel à base, par exemple, de poly (oxyéthylène) , de PVDF-HFP, de polyacrylonitrile, de polyméthacrylate, de polyacrylate, de polyméthacrylonitrile ou de réseaux semi interpénétré des dits polymères.
Les sulfonylimidures de cations organiques, et plus particulièrement les sulfonylimidures d'ammonium Iamm de la présente invention sont particulièrement utiles comme liquides ioniques dans divers dispositifs électrochimiques, notamment les piles au lithium non rechargeables, les accumulateurs lithium-ion, les supercondensateurs organiques et les dispositifs électrochromes. Les sulfonylimidures Iamm constituent des liquides ioniques qui peuvent avantageusement remplacer un solvant ou mélange de solvants liquides organiques .
Dans un mode de réalisation, les composés Iamm sont utilisés à l'état pur comme liquides ioniques dans un dispositif électrochimique comme un supercondensateur organique, en particulier avec un séparateur microporeux ou macroporeux mentionnés précédemment.
Dans un 2ème mode de réalisation, les composés Iaτm sont utilisés en solution dans un solvant liquide aprotique tel que défini ci-dessus, pour former un électrolyte liquide utilisable en particulier dans un supercondensateur organique, en particulier avec un séparateur microporeux ou macroporeux de type PVdF, polysulfone, polyimide, Celgard® ou des tissus Gore®. Dans un 3eme mode de réalisation, les composés Iamm sont dissous dans une membrane polymère dense éventuellement gonflée par un solvant organique. Ledit polymère peut être un polymère fonctionnel capable d'absorber de fortes quantités de composés Iam. Pour les électrolytes polymères dense gonflés, on utilise de préférence un polymère tridimensionnel à base, par exemple, de poly (oxyéthylène) , de PVDF-HFP, de polyacrylonitrile, de polyméthacrylate, de polyacrylate,
de polyméthacrylonitrile, ou de réseaux semi interpénétré desdits polymères ou un polymère fonctionnalisé à haut Tg tel que les polyéthersulfones fonctionnalisées. Lorsque l'on plastifie un polymère par un électrolyte liquide à base de liquides ioniques de type Iam, l' électrolyte polymère plastifié contient au moins 60% en poids d' électrolyte liquide et au plus 40% en poids de polymère.
Les liquides ioniques Iam peuvent être utilisés en mélange avec un sel de lithium (par exemple un composé ILi) dans les piles au lithium, les accumulateurs lithium-ion ou les supercondensateurs organiques. On peut le cas échéant, pour diminuer la viscosité, additionner un solvant aprotique polaire tel que défini ci-dessus. Les solutions de sel dans un liquide ionique sont utilisées avantageusement avec un séparateur microporeux ou macroporeux, tel que défini ci- dessus .
Pour les électrolytes polymères plastifiés, on utilise de préférence un polymère tridimensionnel à base, par exemple, de poly (oxyéthylène) , de PVDf-HFP, de polyacrylonitri- le, de polyméthacrylate, de polyacrylate, de polyméthacrylonitrile ou de réseaux semi interpénétré des dites polymères .
Un composé selon la présente invention peut être utilisé sous forme d1 électrolyte polymère comprenant le suifonylimidure ILi en solution dans un polymère solvatant plastifié ou non par un solvant liquide polaire ou un liquide ionique Iam.
Le solvant polymère peut être choisi parmi les polymères solvatants, réticulés ou non, portant ou non des groupes ioniques greffés. Un polymère solvatant est un polymère qui comporte des unités solvatantes contenant au moins un hété- roatome choisi parmi le soufre, l'oxygène, l'azote. A titre d'exemple de polymères solvatants, on peut citer les polyéthers de structure linéaire, peigne ou à blocs, formant ou non un réseau, à base de poly (oxyéthylène) ou les copoly- mères contenant le motif oxyde d'éthylène ou oxyde de propy- lène ou allylglycidyléther, les polyphosphazènes et poly- siloxanes ayant des chaînes latérales d'oligo (oxyéthylène) ,
les réseaux réticulés à base de polyéthylène glycol réticulé par des isocyanates ou les réseaux obtenus par polycondensa- tion et portant des groupements qui permettent l'incorporation de groupements réticulables . On peut également citer les copolymères à blocs dans lesquels certains blocs portent des fonctions qui ont des propriétés rédox . Bien entendu, la liste ci-dessus n'est pas limitative, et tous les polymères présentant des propriétés solvatantes peuvent être utilisés.
Lorsque le solvant de 1 ' électrolyte est un polymère solvatant plastifié, il contient au moins 80% de polymère et au plus 20% de liquide polaire ou de liquide ionique Iam.
Une batterie lithium-polymère comprend une électrode négative et une électrode positive séparées par un électrolyte solide polymère. L'électrode positive d'une batterie lithium-polymère est constituée par une matière active d'électrode positive, éventuellement un liant et un matériau conférant une conduction électronique. Dans une batterie rechargeable au lithium, l'anode est constituée par un film de lithium métallique, d'un alliage de lithium ou d'un composé intermétallique de lithium. Dans une batterie de type lithium-ion, l'électrode négative est constituée par un matériau capable d'insérer de manière réversible des ions lithium tel que le graphite par exemple. Le suifonylimidure selon l'invention utilisé pour l ' électrolyte peut être un suifonylimidure IU OU un suifonylimidure In mélangé à un suifonylimidure Iamm> A ces suifonylimidures peuvent être ajoutés des sels de lithium de type A", Li+. La propriété recherchée est alors de combiner le fort nombre de transport cationique des suifonylimidures In aux fortes conductivités d' autres sels Parmi les anions on peut citer de manière non exhaustive ClO4 ", BF4 ", PF6 ", AsF6 ", (CF3SO2) 2N~, (CF3SO2) 2CH" (CF3SOs)3C".
L' électrolyte polymère peut être renforcé par addition de charges de renforts comme les microfibrilles de cellulose.
Dans les batteries Ca ou les batteries Mg, on utilise pour l'électrolyte, respectivement un suifonylimidure Ioa ou
Img tels que définis ci-dessus. L'électrode négative est constituée par le métal Ca ou Mg et selon Novak et al. JPS 1995, on peut utiliser des vanadates de type Mg(V3Os).
Dans une batterie protonique, l'électrolyte contient avantageusement un suifonylimidure Iah-
Un supercondensateur est constitué par une cellule électrochimique comprenant deux électrodes séparées par un électrolyte, dans laquelle le matériau constituant les électrodes présente une très grande aire spécifique (par exemple de 100 à 1500 m2/g) . Lorsque l'électrolyte d'un supercondensateur comprend un suifonylimidure selon la présente invention, ledit suifonylimidure est choisi de préfé- rence parmi les composés Iamm ou ILi pour les supercondensateurs organiques ou Iah pour les supercondensateurs aqueux.
Une pile à combustible est un dispositif électrochimique constitué par une anode et une cathode séparées par un électrolyte. Les piles à combustible dites PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel CeIl) sont des piles à combustible à membrane qui utilisent de l'hydrogène stocké en bouteille ou de l'hydrogène issu d'un reformage de méthanol. Les piles à combustible à méthanol direct dites DMFC (Direct Méthanol Fuel CeIl) utilisent le méthanol dans la solution d'électro- lyte. L'utilisation des PEMFC est limitée à des températures inférieures ou égales à 85°C. A plus haute température, l'eau s'évapore et la conductivité des ionomères diminue. Il est donc intéressant de trouver des conducteurs protoniques anhydres capables de conduire au-delà de 13O0C. Les composés Iah sont suffisamment conducteurs à l'état pur. Ils peuvent être utilisés en mélange avec un excès d'acide ou d'aminé ayant servi à les préparer ou (et) en présence de Iam. Si leurs viscosités sont trop fortes ils peuvent être mélangés à des solvants organiques polaires comme le sulfolane ou la tétraéthylsulfonamide. Pour assurer la tenue mécanique, l'électrolyte peut être utilisé avec un séparateur micro- ou
macroporeux tel que défini précédemment, dont il imprègne la porosité. Dans un autre mode de réalisation, l ' électrolyte est une membrane d'un polymère non poreux gonflé par Iah. Le choix d'un polymère fonctionnel est essentiel pour optimiser la prise de Iah dans la membrane. Le polymère fonctionnel peut être un polymère non ionique ou un ionomère tel que le Nafion ou les polyéthersulfones sulfonées.
Un vitrage électrochrome est une cellule électrochimique comprenant deux électrodes séparées par un électrolyte. L'une des électrodes est une électrode transparente, l'autre électrode peut être constituée par exemple par un oxyde de tungstène WO3 déposé sur un film d'oxyde d'étain ITO. Sous l'action d'un courant, la couleur de l'électrode WO3 est modulée et passe de l'incolore au bleu foncé par insertion de protons. Pour cette application particulière on utilise de préférence un suifon-ylimidure Iah.
La présente invention est illustrée par les exemples concrets décrits ci-après, auxquels elle n'est cependant pas limitée .
Exemple 1
[ (2-Bromo-l, 1,2,2-Tétrafluoroéthyl) sulfanyl]benzène
Dans un ballon tricol placé sous azote, surmonté d'un réfrigérant à carboglace et d'une ampoule de coulée, le thiophénol (10,2 mL, 100 mmol) est additionné goutte à goutte (30 min) à 00C sur une suspension de NaH (6 g, 150 mmol) dans du DMF anhydre (100 mL) . Le mélange est ensuite agité à cette température pendant 20 min puis refroidi à -5O0C. Le 1, 2-dibromo-l, 1, 2 , 2-tétrafluoroéthane (15 mL, 125 mmol) est alors ajouté goutte à goutte à -5O0C en 10 min. Le mélange est ensuite agité pendant 2 h à cette température puis 1 h à température ambiante. De l'eau
(150 mL) est ajoutée au mélange réactionnel puis le produit est extrait par l'éther éthylique (3 x 100 mL) . Les phases organiques sont lavées par de l'eau (3 x 100 mL) et séchées sur MgSO4. Après évaporation du solvant, le résidu est purifié par distillation sous pression réduite (99°C/40mmHg) . Le [ (2-Bromo-l, 1, 2, 2-Tétrafluoroéthyl) - suifanyl] benzène est alors obtenu sous forme d'un liquide incolore (26,07 g, 90%). CCM : Rf 0,8 (pentane)
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -62,61 (t, 2F, CF2Br, 3JF_F = 8,0 Hz), -85,57 (t, 2F, SCF2, 3JF-F = 8,0 Hz).
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ 7.38-7.44 (m, 2H, H2), 7,47-7,52 (m, IH, H1), 7,64-7,66 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,1 Hz).
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 116,93 (tt, IC, CF2, 1JE-C = 312,9 Hz, 2JF-C = 40,6 Hz), 122,78 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 290,7 Hz, 2JF-C = 33,8 Hz), 123,6 (t, IC, C Ar 4, 3JF-C ≈ 2,7 Hz), 129,53 (s, 2C, CAr 2) , 131,09 (s, IC, Car i), 137,42 (s, 2C, CAr 3) .
Les carbones CAr 1, CAr 2 et CAr 3 sont déterminés sur les spectres de RMN 2D par analogie avec des produits de la même famille .
Exemple 2 [ (2-phénylsulfanyl) -1, 1,2,2-tétrafluoroéthyl] triméthylsilane
Sous atmosphère inerte, PhSCF2CF2Br (3,7 g, 12,8 mmol) préparé selon le mode opératoire de l'exemple 1, est ajouté goutte à goutte à une suspension de tournures de magnésium (615 mg, 25,6 mmol), de chlorure de triméthylsilyle (6,5 mL, 61 mmol) et de THF anhydre (25 mL) , refroidie à -200C. Le mélange est agité à -200C pendant 1 h puis à température ambiante pendant 5 h puis concentré. Le solide résultant est lavé avec du pentane et le filtrat est évaporé pour donner
le [ (2-phénylsulfanyl)-l,l, 2 , 2-tétrafluoroéthyl] triméthyl- silane sous forme d'un liquide jaune (3,3 g, 90%) .
CCM : Rf 0,7 (pentane)
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -82,88 (t, 2F, SCF2, 3JF-F = 4,6 Hz) , -122,56 (t, 2F, CF2Si, 3JF_F = 4,6 Hz) .
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δθ,27 (s, 9H, Si(CHa)3)/ 7,36- 7,48 (m, 3H, H2 et Hi) , 7,64-7,66 (m, 2H, H3) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ -3,98 (m, 3C, Si (CH3) 3), 123,01 (tt, IC, CF2, 1Jp-C = 273,2 Hz, 3JF_C = 45,3 Hz), 124,63 (m, IC, C Ar 4), 127,54 (tt, IC, CF2, 1JF-C =
281,8 Hz, 3JF-c = 32,5 Hz) , 129,21 (s, 2C, CAr 2) , 130,29 (s, IC, Cftr i), 137,31 (s, 2C, CAr 3) .
(Carbone non attribué précisément, mais par analogie avec des produits de la même famille.)
Exemple 3
Fluorure de 2- (Phénylsulfanyl) -1,1,2,2- tétrafluoroéthanesulfonyle
<\ /HS-CF2CF2SO2F
M = 292,25 g. mol -1
Une solution de dioxyde de soufre est préparée par bullage de dioxyde de soufre (1,02 g, 16 mmol) dans une solution d' acétonitrile anhydre (20 mL) à température ambiante. Cette solution est ajoutée à PhSCF2CF2SiMe3
(8 mmol, préparé selon le mode opératoire de l'exemple 2) et agitée à température ambiante sous atmosphère inerte. Le CsF anhydre (1,4 g, 9 mmol) est ensuite ajouté sur le mélange réactionnel qui est agité à température ambiante pendant une nuit. La réaction est suivie par CCM et par RMN 19F (CDCl3) jusqu'à disparition de PhSCF2CF2SiMe3. Le F-TEDA (2,9 g,
8,2 mmol) est ajouté sur le mélange qui est agité 1 h à température ambiante. Le mélange est concentré et le résidu solide lavé par de l'éther éthylique (10 x 50 mL) . Le filtrat est évaporé et le produit purifié par distillation au four à boules. Le Fluorure de 2- (Phénylsulfanyl) -1, 1, 2, 2-
tétrafluoroéthanesulfonyle est obtenu sous forme de liquide incolore (1,86 g, 79%) . CCM : Rf 0,7 (pentane)
RMN 19. F (282 MHz, CDCl3) : δ 45,93-46,02 (m, IF, SO2F) , -86,52-86,59 (m, 2F, SCF2) , -105,567 (m, 2F, CF2SO2F) .
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ7.44(dd, 2H, H2, 3JH2-H3 = 3JH2-HI =
7.4 Hz), 7,54 (t, IH, H1, 3JHI-H2 = 7,4 Hz), 7.67 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,4 Hz) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 116,15 (ttd, IC, C6, 1JF-C =
300,6 Hz, 2JF-c = 40,8 Hz, 2JF_C = 32,6 Hz), 121.78 (ttd, IC, C5, 1JF-C = 290,9 Hz, 2JF-c = 31,7 Hz, 3JF-C = 1,2 Hz) , 122,01 (t, IC, C Ar 4, 3JF-C = 3,6 Hz) , 129,80 (s, 2C, CAr 2) , 131,68 (s, IC, CAr i) , 137,53 (s, 2C, CAr 3) .
CAr 1, CAr 2 et CAr 3 sont déterminés par RMN 2D.
Exemple 4
Fluorure de 2- (phénylsulfonyl) -1,1,2,2-tétrafluoroéthanesulfonyle
A une solution de PhSCF2CF2SO2F (1,32 g, 4,5 mmol, obtenu selon le mode opératoire de l'exemple 3) dans du dichlorométhane anhydre (45 mL) est ajouté de l'acide métachloroperbenzoique (6,25 g, 36 mmol) . Le milieu réac- tionnel est agité à température ambiante pendant 2 jours
(suivi par RMN 19F) puis filtré sur gel de silice et lavé par du CH2Cl2. Après évaporation du solvant, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane/
CH2Cl2, 4/1). Le Fluorure de 2- (phénylsulfonyl) -1, 1, 2, 2- tétrafluoro-éthanesulfonyle est obtenu sous forme de liquide incolore (1,15 g, 79%) .
CCM : Rf 0,7 (Pentane/CH2C12, 1/1)
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ 46,20-46,30 (m, IF, SO2F) ,
-106,27 ; -106/37 (m, 2F) , -110,72 ;-110,83 (m, 2F) .
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ7.71(dd, 2H, H2, 3JH2-H3 = 3JH2-HI = 7,5 Hz) , 7,89 (t, IH, H1, 3JHi-H2 = 7,5 Hz), 8,06 (d,
2H, H3, 3JH2-H3 = 7,5 Hz) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 113,55 (tt, IC, C5, 1JF-C =
302,0 Hz, 3JF-C = 35,0 Hz) , 115,41 (ttd, IC, C6, 1Jp-C
= 302,0 Hz, 3JF-C = 35,0 Hz, 3JF-C = 35,0 Hz), 130,14 (s, 2C, CAr 2) , 131,35 (s, 2C, CAr 3) , 131,77 (s, IC,
C Ar 4), 137,20 (s, IC, CAr 1) .
Exemple 5 [ (Bromodifluorométhyl) sulfanyl] benzène
Dans un ballon tricol placé sous atmosphère d'azote, surmonté d'un réfrigérant à carboglace et d'une ampoule de coulée, le thiophénol (10,2 mL, 100 mmol) est additionné goutte à goutte, en 40 min à 0
0C, sur une suspension de NaH (6 g, 150 mmol) dans du DMF anhydre (100 mL) . Le mélange est ensuite agité à 0
0C pendant 30 min puis refroidi à -50
0C. Le dibromodifluorométhane (27 mL, 300 mmol) est alors ajouté à -50
0C. Le mélange est ensuite agité pendant 3 h à cette température puis 30 min à température ambiante. De l'eau (100 mL) est ajoutée au mélange réactionnel puis le produit est extrait par l'éther éthylique (3 x 100 mL) . Les phases organiques sont lavées par de l'eau (3 x 100 mL) et séchées sur MgSO
4. Après évaporation du solvant, le résidu est distillé sous pression réduite ( 97°C/34mmHg) pour fournir le [ (Bromodifluorométhyl) sulfanyl] benzène sous forme d'un liquide incolore (15,3 g, 60%) CCM : R
f 0,7 (pentane) RMN
19F (282 MHz, CDCl
3) : δ -22,53 (s, 2F)
RMN
1H (300 MHz, CDCl
3) : δ7,43 (m, 2H, H
2) , 7,52 (m, IH,
H1), 7,66 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,4 Hz) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 119,41 (t, IC, CF2, 1JF-C = 336,0
Hz), 127,30 (t, IC, C Ar 4, 3JF-c = 1,1 Hz), 129,58
(s, 2C, CAr 2) , 131,18 (s, IC, CAr i) , 136,52 (s, 2C,
CAr 3) •
Exemple 6 d±fluoro (phénylsulfanyl)méthyl] triméthylsilane
2
-S-CF2SiMe3
2 h 3
M = 232,37 g. mol"1
Sous atmosphère inerte, PhSCF2Br (4,8 g, 20 mmol, obtenu selon le mode opératoire de l'exemple 5) est ajouté goutte à goutte à une suspension de tournures de magnésium (960 mg, 40 mmol), de chlorure de triméthylsilyle (10,2 mL, 80 mmol) et de THF anhydre (50 mL) refroidie à 00C. Le mélange est encore agité à 00C pendant 1 h puis à température ambiante pendant I h. Le mélange est ensuite concentré et le solide résultant est lavé à l'éther de pétrole. La phase organique est évaporée sous vide pour fournir le difluoro (phényl- sulfanyl) méthyl] triméthylsilane sous forme d'un liquide jaune (4,3 g, 92%) .
CCM : Rf 0,5 (pentane)
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -88,01 (s, 2F)
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δθ,25 (s, 9H, Si(CHs)3),
7,35-7-40 (m, 3H, H2 et Hi), 7,58-7,61 (m, 2H, H3) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ -4,08 (t, 3C, Si(CH3)3, 3JF-c
= 1,3 Hz) , 126,44 (t, IC, C Ar 4, 3JF-c = 4,1 Hz), 128,93 (s, 2C, CAr 2), 129,40 (s, IC, CAr 1) , 134,10 (t, IC, CF^ 1JF-C = 300,2 Hz) , 136,30 (t, 2C, CAr 3, 4Jp-C = 1,1 Hz) .
Exemple 7 Fluorure de difluoro(phénylsulfanyl)méthanesulfonyle
M = 242,24 g.mol"1
Une solution de dioxyde de soufre est préparée par bullage de dioxyde de soufre (3,9 g, 61 mmol) dans une solution d' acétonitrile anhydre (20 mL) à température ambiante. Cette solution est ajoutée sur PhSCF2SiMe3 (4,3 g,
18,4 mmol, obtenu selon le mode opératoire de l'exemple 6) et agitée à température ambiante sous atmosphère inerte. Le CsF anhydre (2,8 g, 18,5 mmol) est ensuite ajouté sur le mélange réactionnel qui est agité à température ambiante pendant une nuit. La réaction est suivie par CCM et par RMN
19F (CDCl3) jusqu'à disparition de PhSCF2SiMe3. Le F-TEDA
(7,15 g, 20 mmol) est ajouté sur le mélange à -20°C qui est ensuite agité 1 h à température ambiante. Le mélange est concentré et le résidu solide lavé par de l'éther éthylique
(10 x 50 mL) . Le filtrat est évaporé et le produit purifié par distillation au four à boules. Le fluorure de difluoro-
(phénylsulfanyl) méthanesulfonyle est obtenu sous forme de liquide incolore (2,5 g, 57%).
CCM : Bf 0,6 (pentane)
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ 35,06 (t, IF, SO2F, 3JF_F = 4,6
Hz), -76,08 (d, 2F, -SCF2-, 3JF_F = 4,6 Hz) .
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ7,46 (dd, 2H, H2, 3JH2-HI = 3JH2-H3 = 7,5 Hz) , 7,56 (t, IH, Hi, 3JHI-H2 = 7,5 Hz), 7,71
(d, 2H, H3, 3JH3-H2 = 7,5 Hz) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 121,83 (t, IC, C Ar 4, 3JF_C = 3,0
Hz), 126,56 (td, IC, CF2, 1JF-C = 323,3 Hz, 2JF_C = 32,9 Hz) , 129,95 (s, 2C, CAr 2) , 132,13 (s, IC, CAE i), 137.52 (t, 2C, CAr 3, 4JF_C = 1.1 Hz) .
Exemple 8
N-Benzyl-2- (phénylsulfanyl) -1,1,2 , 2-tétrafluoro- éthanesuifonamide
A une solution de 1, 2-dichloroéthane (20 mL) , contenant le PhSCF2CF2SO2F (2,09 g, 7,2 mmol) obtenu selon le procédé de l'exemple 3, on ajoute de la benzylamine fraichement distillée (4 mL, 37 mmol) . Le mélange est agité et chauffé à 500C pendant 20 h jusgu'à disparition de PhSCF2CF2SO2F (suivi par CCM et RMN 19F/CDC13) . Après retour à température ambiante, une solution aqueuse de HCl (10%) est ajoutée au milieu réactionnel . Les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane. Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgSÛ4. Après filtration et évapόration des solvants, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane à Pentane/AcOEt 4/1) . Le sulfonamide est obtenu sous forme de solide blanc (2,1 g, 77%) .
CCM : Rf 0,8 (pentane/AcOEt 4/1) RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -85,29 (t, 2F, SCF2, 3JF_F = 5,7 Hz), -109,84 (t, 2F, CF2SO2N, 3JF_F = 5,7 Hz).
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ 4,45 (d, 2H, H8, 3JH7-H8 = 5,8 Hz), 5,05 (t, IH, NH, 3JH7-H8 = 5,8 Hz) 7,31-7,53 (m, 8H, HAr) , 7,68 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,2 Hz).
RMN 13, (75 MHz, CDCl3) : δ 48,52 (s, C8), 116,09 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 294,2 Hz, 2Jp-C = 36,8 Hz), 123,24 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 290,3 Hz, 2JF_C = 32,3 Hz), 123,51 (t, IC, CAr4, 3JF-C = 2,7 Hz), 128,00 (s, CAr) , 128,56 (s, CAE), 129,07 (s, CAr), 129,48 (s, CAr) , 131,077 (s, CAr) , 135,67 (s, CAr9) , 137,45 (s, 2C, CAr3) .
Exemple 9
N-Benzyl-2- (phénylsulfanyl) -1 , 1 , 2 , 2-tétraf luoro-N- ( trif luoromé thylsulf onyl ) éthanesulf onamide
A une solution de dichlorométhane (10 rαL) contenant le PhSCF2CF2SO2NHBn préparé selon l'exemple 8 (750 mg, 2 iranol) on ajoute de la DIEA (420 μL, 2,4 mmol). De l'anhydride trifligue (CF3SO2) 20 (510 μL, 3 mmol) est ensuite ajouté au mélange à 00C qui est agité 30 min à cette température puis 1 h à température ambiante (suivi RMN 19F/CDC13) . Une solution aqueuse de HCl (3%) est ajoutée au mélange, les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane. Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgS04 et les solvants sont évaporés. Le résidu est dissous dans du pentane à chaud et le surnageant est récupéré. Après évaporation du solvant, le sulfonamide est obtenu sous forme de solide blanc (925 mg, 91%) .
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -72,82 (s, 3F, CF3), -85,89 (s large, 2F, SCF2), -102,85 (s large, 2F, CF2SO2N).
RMN ""H (300 MHz, CDCl3) : δ 5,07 (s, 2H, H8), 7,37-7,55 (m, 8H, HAr) , 7,65 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,4 Hz).
RMN 13, (75 MHz, CDCl3) : δ 56,56 (s, C8), 116,70 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 305,2 Hz, 2JF_C = 39,0 Hz), 119, 15 (q, IC, C7, , 1JF-C = 324,9 Hz), 122,50 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 292,4 Hz, 2JF-C = 31,3 Hz), 122,89 (t, IC, CAr4, 3JF-c = 3,3 Hz), 128,89 (s, CAr) , 129,65 (s, CAr) , 129,71 (s, CAr), 130,12 (s, Car), 131,43 (s, CAr) , 132,27 (s, CAr9) , 137,52 (s, 2C, CAr3) .
Exemple 10
2- (phénylsulfanyl) -1 , 1 , 2 , 2-tétrafluoro-N- (trlfluoro- méthylsulfonyl) éthanesulfonamidure de lithium
On prépare une solution dans l ' éthanol (5 mL) du composé préparé selon l'exemple 9 (510 mg, 1 mmol) . Le mélange est agité 8 h à température ambiante puis LiOH-H2O (42 mg, 1 mmol) est ajouté. Le mélange est alors agité pendant une nuit puis évaporé à sec. Le résidu est dissous dans l'éther diéthylique puis filtré. Après évaporation du filtrat et lavage du solide résultant par du pentane, le sel de lithium est obtenu sous forme de solide blanc (385 mg, 90%) .
RMN 19F (282 MHz, Acétone D6) : δ -80,29 (s, 3F, CF3),
-84,94 (t, 2F, SCF2, 3JF-F = 5,7 Hz), -112,04 (t,
2F, CF2SO2N, 3JF-F = 5,7 Hz).
RMN 1H (300 MHz, Acétone Dβ) : δ 7,46-7,58 (m, 3H, HAr) ,
7,67-7,70 (m, 2H, H3) .
RMN 13, (75 MHz, Acétone D6) : δ 115,06 (tt, IC, CF2, 1JF-C =
293,1 Hz, 2JF-C = 34,4 Hz), 120,59 (q, IC, Cl, , 1JFF--,C
= 321,5 Hz), 123,99 (tt, IC, CF2, 1JF-C = 290,4 Hz, 2JF-c = 32,5 Hz), 124,41 (m, IC, CAr4) , 130,19 (s, Car), 131,59 (s, CAr) , 137,86 (s, 2C, CAr3) .
Exemple 11
2- (phénylsulfanyl) -1 F 1 , 2 , 2-tétrafluoro-N- (trlfluorométhanesulfonyl) éthanesulfonamldure de trié thyl ammonl vαα
M = 522 , 52 g . mol -1
On prépare une solution dans 1 ' éthanol (4 itiL) du composé préparé selon l'exemple 9 (350 mg, 0,7 mmol) . Le mélange est agité 8 h à température ambiante puis de la triéthylamine (100 μL, 0,7 mmol) est ajoutée. Le mélange est alors agité pendant une nuit puis évaporé à sec. Le résidu est lavé par du pentane (élimination du surnageant) . Après séchage sous vide, le sel de triéthylammonium est obtenu sous forme de liquide jaune (300 mg, 82%) .
RMN 19F (282 MHz, CDCl3): δ -79,39 (s, 3F), -84,97 (m, 2F, PhSCF2) , -110,65 (m, 2F, CF2CFaSO2N).
RMN 1H (300 MHz, CDCl3): δ 1,23 (t, 9H, H8, 3JH8-H9 = 7.3 Hz), 3,07-3,14 (m, 6H, H9) , 6,78 (s large, IH, NH), 7,34-7,47 (m, 3H, HAr) , 7,62 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,2 Hz) . RMN 13C (75 MHz, CDCl3): δ 114,65 (tt, 1J0-F= 294,2 Hz, 2JC-F
= 35,9 Hz), 119,72 (q, C7, 1J0-F= 320,9 Hz), 123,26
(tt, 1J0-F = 290,0 Hz, 2J0-F = 32,0 Hz), 123,46 (t,
CAr4 , 3J0-F = 2 , 7 Hz ) , 12 9 , 31 ( s , CAr2 ) , 130 , 90 ( s ,
CAΓI ) / 137 , 24 ( s , CAr3 ) . Le sel de triéthylammonium obtenu a été séché sous vide pendant 48 heures à 12O0C pour éliminer toute trace d'eau, puis stocké en boîte à gants sous argon. Le liquide visqueux obtenu après ce traitement a été utilisé pour imprégner un séparateur macroporeux en polyéthylène/polypropylène pendant 12 heures en boîte à gants. Ensuite, on a monté le séparateur imprégéné dans une cellule de mesure de conductivité est alors montée et on a effectué les mesures de 25 à 1100C. Une conductivité de 1,8 mS/cm a été obtenue à 1100C. La mesure effectuée sur le sel pur, c'est-à-dire sans support macroporeux a fourni une valeur de 4,5 mS/cm à 1100C.
Exemple 12
2- (phénylsulfanyl) -1 , 1 , 2 , 2-tétrafluoro-N- [2- (phényl- sulfanyl) -1 , 1,2,2-tétrafluoroéthanesulfonyl] - éthanesulfonamide de lithium
Une solution IM (1 mL, Immol) du dérivé lithié de l'hexaméthyldisilazane dans le THF est ajouté à -200C au composé PhSCF2CF2SO2F (584 mg, 2 mmol) , le mélange est agité à température ambiante pendant 24 h puis chauffé à 70°c pendant 6 jours. Le mélange est évaporé et le solide résiduel lavé au pentane. Le sel de lithium recherché est obtenu sous forme d'un solide blanc (230 mg, 40%) contaminé par guelques impuretés fluorées.
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -83,33 (t, 2F, SCF2, 3JF_F = 8,0 Hz), -112,78 (t, 2F, CF2SO2N, 3JF_F = 8,0 Hz).
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ 7,43-7,55 (m, 3H, Hi et H2), 7, 60-7,63 (m, 2H, H3) .
Exemple 13
N-Benzyl-2- (phénylsulfonyl) -1,1,2,2- tétrafluoroéthanesulfonamide
A une solution de 1, 2-dichloroéthane (5 mL) , contenant le PhSO2CF2CF2SO2F (325 mg, 1 mmol) préparé selon le procédé de l'exemple 4, on ajoute de la benzylamine fraichement distillée (550 μL, 5 mmol) . Le mélange est agité et chauffé à 500C pendant 20 h jusqu'à disparition de PhSO2CF2CF2SO2F (suivi CCM et RMN 19F/CDC13) . Après retour à température ambiante, une solution aqueuse de HCl (10%) est ajoutée au
milieu réactionnel . Les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane . Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgSO4. Après filtration et évaporation des solvants, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane à Pentane/AcOEt 4/1) . Le sulfonamide est obtenu sous forme de solide blanc (340 mg, 83%) . RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -110,09 (m, 2F), -110,25 (m,
2F) . RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ 4,47 (d, 2H, H8, 3JH7-H8 = 5,7
Hz) , 5,30 (t, IH, NH, 3JH7-H8 = 5,7 Hz), 7,30-7,39 (m, 5H, HAr) , 7,65-7,70 (m, 2H, H2) , 7,81-7,87 (m, IH, H1), 8,04 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,7 Hz) .
Exemple 14 N-Benzyl-2- (phénylsulfonyl) -1, 1 , 2 , 2-tétrafluoro-N-
(trifluorométhanesulfonyl)éthanesulfonam±dβ
A une solution de dichlorométhane (5 mL) , contenant le PhSO2CF2CF2SOaNHBn (205 mg, 0,5 mmol) obtenu selon le procédé de l'exemple 13, on ajoute de la DIEA (100 μL, 0,55 mmol). De l'anhydride triflique (150 μL, 0,85 mmol) est ensuite ajouté au mélange à 00C qui est agité 30 min à cette température puis 1 h à température ambiante (suivi RMN 19F/CDC13) . Une solution aqueuse de HCl (3%) est ajoutée au mélange; les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane. Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgSO4 et les solvants sont évaporés. Le résidu est dissous dans du pentane à chaud et le surnageant est récupéré. Après évaporation du solvant, le sulfonimide est obtenu sous forme de solide blanc (120 mg, 44%) .
EMN 19τ (282 MHz, CDCl3) : δ -72,67 (s, 3F, CF3) , -103,30 (s large, 2F) , -110,23 (s large, 2F) .
RMN -""H (300 MHz, CDCl3) : δ 5,07 (s, 2H, H8) , 7,26-7,49 (m, 5H, HAr) , 7,65 (dd, 2H, H2, , 3JHi-H2 = 3JH2-H3 = 7,5 Hz) , 7,85 (t, IH, Hi, 3JHi-H2 = 7,5 Hz) , 8,01 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,5 Hz) .
Exemple 15
2- (phénylsulfonyl) -1, 1,2,2-tétrafluoro-N- (trifluorométhanesulfonyl) éthanesulfonamidure de lithium
On prépare une solution dans l ' éthanol (10 mL) du composé préparé selon l'exemple 14 (800 mg, 1,5 mmol) . Le mélange est agité 8 h à température ambiante puis LiOH-H2O (63 mg, 1 mmol) est ajouté. Le mélange est alors agité pendant une nuit puis évaporé à sec. Le résidu est dissous dans l'éther diéthylique puis filtré. Après évaporation du filtrat et lavage du solide résultant par du pentane, le sel de lithium est obtenu sous forme de solide blanc (400 mg, 59%) . RMN 19F (282 MHz, DMSO) : δ -79,17 (s, 3F, CF3), -110,49
(m, 2F) , -111,75 (m, 2F) .
RMN 1H (300 MHz, DMSO) : δ 7,78-7,84 (m, 2H, HAr) , 7,96-
8,02 (m, IH, HAr) , 8,05-8,08 (m, 2H, HAr) •
Exemple 16 N-Benzyl-difluoro- (phénylsulfanyl)méthanesulfonamide
A une solution de 1, 2-dichloroéthane (15 mL) , contenant le PhSCF2SO2F (1,46 g, 5 mmol) obtenu selon le procédé de
l'exemple 7, on ajoute de la benzylamine fraîchement distil- lée (2,7 mL, 25 mmol) . Le mélange est agité et chauffé à
50°C pendant 20 h jusqu'à disparition de PhSCF2SO2F (suivi par CCM et RMN 19F/CDC13) . Après retour à température ambian- te, une solution aqueuse de HCl (10%) est ajoutée au milieu réactionnel. Les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane . Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgSO4.
Après filtration et évaporation des solvants, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane à
Pentane/AcOEt 4/1) . Le sulfonamide est obtenu sous forme de solide blanc (1,5 g, 90%) .
RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ -77,99 (s, 2F) RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ 4,40 (d, 2H, H7, 3JH6-H7 =
5,8 Hz) , 4,94 (t, IH, NH, 3JH6-H7 = 5,8 Hz) , 7,29-
7,53 (m, 8H, HAr) , 7,70 (d, 2H, H3, J Ηm2--H3
7,0 Hz) .
RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 48,40 (s, Cl) 1 123,77 (t, CAr4,
3Jc-F = 2.7 Hz) , 127,90 (s, CAr) , 128,07 (t, C5, 1J0- F = 320.0 Hz) , 128,35 (s, CAr) , 128,95 (s, CAr) , 129,46 (s, Car) , 131,01 (s, CAr) , 136,06 (s, CAr8) , 137,15 (t, CAr3, 4J0-F = 1,1 Hz) .
Exemple 17
N-Benzyl-difluozo- (phénylsulfanyl) -N- trxfluorométhanesulfonylmétha.nesulfonamidβ
A une solution de dichlorométhane (10 mL) , contenant le PhSCF2SO2NHBn préparé selon l'exemple 16 (1,49 g, 4,5 mmol) on ajoute de la DIEA (830 μL, 4,75 mmol) . De l'anhydride triflique (CF3SO2J2O (1,15 mL, 6,75 mmol) est ensuite ajouté au mélange à O0C qui est agité 30 min à cette température puis 1 h à température ambiante (suivi RMN 19F/CDC13) . Une
solution aqueuse de HCl (3%) est ajoutée au mélange, les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane . Les phases organiques sont regroupées et séchées sur MgSC>4 et les solvants sont évaporés. Le résidu est dissous dans du pentane à chaud et le surnageant est récupéré. Après évaporation du solvant, le sulfonamide est obtenu sous forme de solide blanc (1,85 g, 89%) .
RMN 19F (282 MHz, CDCl3): δ -72,59 (s, 2F), -72,96 (s, 3F) RMN ""H (300 MHz, CDCl3): δ 5,03 (s, 2H, H7 ) 7,34-7,56 (m, 8H, HAE), 7,69 (d, 2H, H3, 3JH2-H3 = 7,3 Hz).
RMN 13, (75 MHz, CDCl3): δ 56,33 (s, C7), 118,99 (q, C6, 1J0-F = 324,9 Hz), 122,44 (t, CAr4, 3Jc-F = 3,0 Hz), 128,77 (s, Car), 128,87 (t, C5, 1J0-F = 327,9 Hz), 129,46 (s, CAr), 129,73 (s, CAr) , 129,95 (s, CRX),
131,71 (s, CAr) , 132,69 (s, CAr8) , 137,42 (t, CAr3, 4JC_F = 1,1 Hz) .
Exemple 18 difluoro-phénylsulfanyl-N- (trifluorométhanesulfonyl)méthanesulfonamidure de lithium
On prépare une solution dans 1 ' éthanol (20 mL) du composé préparé selon l'exemple 17 (1,38 g, 3 mmol) . Le mélange est agité 8 h à température ambiante puis LiOH. H2O (125 mg, 3 mmol) est ajouté. Le mélange est alors agité pendant une nuit puis évaporé à sec. Le résidu est dissous dans l'éther diéthylique puis filtré. Après évaporation du filtrat et lavage du solide résultant par du pentane, le sel de lithium est obtenu sous forme de solide blanc (950 mg, 85%) .
RMN 19F (282 MHz, Acétone D6) : δ -79,00 (s, 2F), -80,08 (s, 3F)
RMN 1H (300 MHz, Acétone Dβ) : δ 7.41-7.53 (m, 3H, HAr) ,
7 , 63-7, 66 (m, 2H, H3) . RMN 13C (75 MHz, Acétone D6) : δ 120,95 (q, C6, 1Jc-F =
321,8 Hz), 126,05 (m, CAr4) , 128,72 (t, C5, 1J0-F = 319,4 Hz), 130,01 (s, CAr) , 131,12 (s, CAr) , 137,37
(s, CAr) .
Exemple 19 W-Benzyl- (phénylsulfonyl) difluorométhanesulfonamide
On a préparé le N-Benzyl- (phénylsulfonyl) difluorométha- nesulfonamide à partir du fluorure de difluoro (phénylsulfonyl ) méthanesulfonyle .
Préparation du fluorure de difluoro (phénylsulfonyl) méthane- sulfonyle .
A une solution de PhSCF2SO2F (2,23 g, 9,2 mmol) , préparé selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 7, dans du dichlorométhane anhydre (90 mL) on a ajouté 12 g, (70 mmol) d'acide métachloroperbenzoïque . Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 3 jours (suivi par RMN 19F) puis filtré sur gel de silice et lavé par du CH2Cl2. Après évaporation du solvant, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane/CH2C12, 4/1) . Le fluorure de difluoro (phénylsulfonyl) méthanesulfonyle est obtenu sous forme de liquide incolore. CCM : Rf 0,65 (Pentane/CH2C12, 1/1) RMN 19F (282 MHz, CDCl3) : δ 49,28 (t, IF, SO2F, 3JF_F =
5,7 Hz), -99,40 (d, 2F, CF2, 3JF-F = 5,7 Hz).
RMN 1H (300 MHz, CDCl3) : δ7.70(t, 2H, H2, 3JH2-H3 = 3JH2-HI =
7,6 Hz) , 7,90 (t, IH, Hi, 3JHI-H2 = 7,6 Hz) , 8,09 (d, 2H, H3, 3JH2.H3 = 7,6 Hz) . RMN 13C (75 MHz, CDCl3) : δ 118,76 (td, IC, CF2, 1Jp-C =
336,3 Hz, 3JF-c = 30,0 Hz) , 130,24 (s, 2C, CAr 2) , 130,99 (s, IC, CAr 4), 131,58 (s, 2C, C Ar 3) , 137,66 (s, IC, CAr i) .
Préparation du N-Benzyl- (phénylsulfonyl) difluorométhane- sulfonamide
On a mis en œuvre le procédé suivant. A une solution du fluorure de sulfonyle (1,1 mmol) dans le 1, 2-dichloroéthane anhydre (C ≈ 0,2 M) on a ajouté, sous atmosphère inerte et - 20 0C, de la benzylamine fraîchement distillée (5,5 mmol) . Le mélange est agité et lentement ramené à température ambiante pendant 20 h jusqu'à disparition du fluorure de sulfonyle (suivi par CCM et RMN 19F/CDC13) . Après retour à température ambiante, une solution aqueuse de HCl (10%) est ajoutée au milieu réactionnel . Les phases aqueuses et organiques sont séparées et la phase aqueuse est extraite par du dichlorométhane . Les phases organiques sont réunies et séchées sur MgSO4. Après filtration et évaporation des solvants, le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (Pentane à Pentane/AcOEt 4/1) . On a ainsi obtenu 0,30 g (0,83 mmol) de N-benzyl sulfonamide à partir de 1,1 mmol de PhSO2CF2SO2F (rendement : 78%) sous forme d'un solide blanc.
M : 361,38 g.mol"1
CCM : Rf = 0,8 (pentane/AcOEt 4/1)
F. : 72°C
RMN 19F δ = -102,36 (s) RMN 1H δ = 4,49 (d, 2H, 3JH6-H7 = 5,8 Hz, H7) , 5,62 (t, IH, 3JH6-HV = 5,8 Hz, NH) , 7,34-7,37 (m, 5H, HAr) , 7,64 (m, 2H, H2) , 7,82 (m, IH, Hi) , 8,02 (m, 2H, H3) .
RMN 13, δ = 48,39 (s, C7) , 118,91 (t, 1Jc-F = 331,2 Hz, C5) , 127, 91 (s, Car) , 128,31 (s, CAr) , 128,86 (s, CAr) , 129, 62 (s, CAr2) , 131,03 (m, CAr3) , 132,11 (s, CAr4 ou CAr8) , 135,68 (s, CAr4 ou CAr8) , 136,50 (s, CArl) .
Exemple 20 Λ/-Benzyl-Λ/-trifluorométhanesulfonyl-(phénylsulfanyl)difluorométhanesulfonamide
On a mis en œuvre le procédé suivant. A une solution ≈ 0,2 M dans le dichlorométhane de IV-benzyl sulfonamide (1 éq.) obtenu selon le procédé de l'exemple 19, maintenue sous atmosphère inerte, on a ajouté de la DIEA (1,0 éq.) . De l'anhydride triflique (1,5 éq.) est ensuite ajouté au mélange à O0C. Ce mélange est agité pendant 30 min à cette température, puis pendant 1 h à température ambiante (suivi RMN F/CDCI3) . En fin de réaction, les produits volatils sont évaporés. Le résidu est dissous dans du pentane à chaud et le surnageant est récupéré. Après évaporation du solvant, on a obtenu 1,85 g ( 4,01 mmol) de N-benzyl sulfonimide qui répond à la formule ci-après, sous forme d'un solide blanc, à partir de 4,5 mmol de PhSCF2SO2NHBn (rendement : 89%) .
M : 461,45 g.mol-1
F. : 80-840C
RMN 19F δ = -72,59 (s, 2F) , -72,96 (s, 3F) RMN 1H δ = 5,03 (s, 2H, H7) 7,34-7,56 (m, 8H, HAr) , 7,69 (d, 2H, 3JH2-H3 = 7,3 Hz, H3) .
RMN 13C δ = 56,33 (s, C7) , 118,99 (q, 1Jc-F = 324,9 Hz, CF3) , 122,44 (t, 3Jc-F = 3,0 Hz, CAr4) , 128,77 (s, CAr) , 128,87 (t, 1Jc-F = 327,9 Hz, CF2) , 129,46 (s, CAr) , 129,73 (s, CAr) , 129,95 (s, CAr) , 131,71 (s, CAr) , 132,69 (s, CAr8) , 137,42 (t, 4 Jc-F = 1,1 Hz, CAr3) .
Exemple 21 Λ/-(trifluorométhanesulfonyl)-phénylsulfonyl-difluoro méthanesulfonamidure de lithium
On a mis en oeuvre le procédé suivant. Une solution de N-benzyl sulfonimide obtenu selon le procédé de l'exemple
20 (1 éq) dans l'éthanol (C ≈ 0,2 M) est agitée pendant 8 h à température ambiante, puis LiOH. H20 (1 éq.) est ajouté. Le
mélange est alors agité pendant une nuit à température ambiante, puis évaporé à sec. Après évaporation des produits volatils, le résidu est dissous dans l'éther diéthylique puis filtré. Après évaporation du filtrat et lavage du solide résultant au pentane, on obtient 0,20 g (0,49 mmol) du suif onimidure de lithium répondant à la formule ci- dessous, sous forme de solide blanc, à partir de 0,72 mml de PhSO2CF2SO2N(Bn)SO2CF3 (rendement : 76%)
M : 409,26 g. mol"1
RMN 19F (Acétone-d6) δ= -80,29 (s, 3F) , -103,75 (s, 2F) RMN 1H (Acétone-d6) δ = 3,14 (s large, H2O liée) , 7,71 (m, 2H, H2) , 7,86 (m, IH, H1) , 8,05 (m, 2H, H3) .
RMN 13, (Acétone-dg) δ= 119,46 (t, 1Jc-F = 329,3 Hz, CF2) , 120,79 (q, 1J0-F = 321,3 Hz, CF3) , 130,12 (s, CAr2) , 131,62 (s, CAr3) , 134,94 (s, CAr4) , 136,63 (s, CArl) .
SM : (ESI-MeOH) m/z = 402,0 (M", 100%) , 404,0 [ (M+2)~, 10%] , 810,6 [ (2M+Li)~, 9%] , 827,5 [ (2MH-Na)", 7%] .
SMHR : calculé pour C8H5F5NO6S3: 401,9199; trouvé: 401,9193
Exemple 22
IV- (trifluorométhanesulfonyl) -phénylsulfanyl- difluorométhanesulfonamidure de triéthylammonium
On a mis en oeuvre le procédé suivant. Une solution de N-benzyl sulfonimide (1 éq. ) dans l'éthanol (5 mL) est agitée pendant 8 h à température ambiante puis de la tri- éthylamine (1 éq.) est ajoutée. Le mélange est agité pendant une nuit puis évaporé à sec. Après évaporation des produits volatils, le résidu est lavé par du pentane (élimination du surnageant) . Après séchage sous vide, on a obtenu 0,37 g (0,79 mmol) du sel de triéthylammonium répondant à la formule ci-dessous, sous forme d'une huile jaune, à partir de 0,9 mmol de PhSCF
2SO
2N(Bn)SO
2CF
3. (rendement : 88%).
RMN 19F δ = -78,62 (s, 2F) , -79,09 (s, 3F) RMN 1H δ = 1,33 (t, 9H, 3JH7-H8 = 7,3 Hz, H7) , 3,16 (q, 6H, 3JH7-H8 = 7,3 Hz, H8) , 7,08 (s large, NH) , 7,35-7,48 (m, 3H, Har) , 7,69 (d, 2H, 3JR2-H3 = 7,3 Hz, H3) .
RMN 13/ δ = 8,51 (s, C7) , 47,01 (s, C8) , 119,77 (q, 1Jc-F = 321,8 Hz, CF3) , 124,27 (t, 3JC-F = 2,2 Hz, CAr4) , 127,77 (t, 1Jc-F = 319,7 Hz, CF2) , 129,26 (s, CAr2) , 130, 64 (s, CATI) , 136,86 (s, CA3r) .
Exemple 23
Préparation d'un film d' électrolyte polymère sec
On a préparé deux films d' électrolyte polymère sec à partir d'un poly(oxyde d'éthylène) POE (fourni par la société Aldrich, Mw=5,106) et du 2- (phénylsulfanyl) -1, 1, 2, 2- tétrafluoro-N- (trifluorométhylsulfonyl) -éthanesulfonamidure de lithium de l'exemple 10, séché sous vide dynamique pendant 48 h. POE et le suifonimidure sont dissous dans de 1' acétonitrile en boîte à gant sous argon. Deux essais ont été effectuées avec les proportions requises pour obtenir des rapport O/Li différents (rapport du nombre d'unité oxygène solvatant au nombre d'ions Li+ introduits). Chacune des solutions est laissée sous agitation pendant une nuit. Ensuite elle est coulée dans un anneau de verre collé sur une surface de téflon et laissées à évaporer une nuit. Les deux films dont l'épaisseur est entre 60 μm et 200 μm ont ensuite été séchés sous vide dynamique à 800C pendant 48 h et stockés en boîte à gant.
Les électrolytes ont été caractérisés par calorimétrie différentielle à balayage DSC (differential scanning calori- metry) à 5°C par minute de -1000C à 1000C. Les capsules de mesures sont scellées en boîte à gant sous argon et conservées sous argon jusqu'au moment de la mesure où elles sont placées sous balayage d'azote, afin de prévenir toute
prise d'eau qui perturberait les mesures. Chaque échantillon est soumis à une première montée en température suivie d'une descente rapide et d'une seconde montée en température. Les propriétés des polymères semi-cristallins dépendant en gran- de partie de l'histoire thermique du matériau, on s'assure ainsi d'une bonne reproductibilité des mesures au second passage. La température de transition vitreuse (Tg) est mesurée au point d'inflexion du thermogramme obtenu par DSC, et le point de fusion est déterminé au début du pic de fusion. Les résultats sont synthétisés dans le tableau I ci- dessous, dans lequel :
0/li représente le rapport du nombre d'atomes d'oxygène solvataήts au nombre d'atomes de lithium apportés par le sulfonylimidure dans le matériau obtenu par mélange de POE et du sulfonylimidure ;
Tgi et Tg2 représentent les températures de transition vitreuse déterminées respectivement au cours de la lere et de la 2eitιe montée en température Tfi et Tf2 représentent les températures de fusion déterminées respectivement au cours de la lere et de la 2eme montée en température ;
ΔHfusi et ΔH fus 2 représentent les enthalpies de fusion déterminées respectivement au cours de la 1ère et de la lème montée en température.
Tableau I
Le sulfonylimidure de lithium diminue la cristallinité et la température de fusion des électrolytes polymères par rapport au POE pur. On en déduit que ce sel exerce un effet plastifiant .
On a mesuré la conductivité d' électrolytes polymères secs POEZPhSCF2SO2NSO2CF3Li sur trois échantillons pour lequels le rapport O/LI était respectivement de 30,4, 23,2 et 13,9. Les mesures ont été réalisées par spectroscopie
d'impédance électrochimique, en utilisant un spectromètre d'impédance HP 4192A LF impédance analyser. L' électrolyte a alors été monté en boîte à gant entre 2 cales en acier inoxydable dans une cellule Swagelok étanche, un ressort exerçant une pression constante sur l' électrolyte . Les mesures de conductivité ont été réalisées à des températures décroissantes jusqu'à 55°C après une stabilisation d'au moins 2 heures à une température de 800C, avant le début des mesures, de manière à avoir un bon contact aux électrodes. Un temps de stabilisation d'au moins une heure est respecté pour chaque température. Après la mesure à 550C, la cellule est refroidie jusqu'à 20°C. Une montée en température est alors réalisée après le maintien des cellules à 200C pendant 12 h de manière à laisser le temps à une éventuelle cristal- lisation. Plusieurs mesures ont été effectuées pendant la stabilisation à 200C. Les mesures de 20 à 500C ont alors été effectuées à température croissante. La température est contrôlée au moyen d'une enceinte thermostatée Vôtsch Indus- trietechnik VTM 4004. L'épaisseur des films d' électrolyte est mesurée en fin de mesure, avec un palmer Mitutoyo IP 54, de manière à ce qu'une éventuelle diminution d'épaisseur due à un fluage à haute température résulte en une sous évaluation des conductivités à haute température . La figure 1 résume les résultats obtenus pour les électrolytes préparés comme expliqué ci-dessus avec le sel PhSCF2SOaNSO2CF3Li.
Exemple 24
(1-Phénylsulfanyl-difluororométhyl) trifluorométhyl sulfonyliza±dure d'hexylméthylimidazolium
A une solution de difluoro-phénylsulfanyl-N- (trifluoro- méthanesulfonyl) -méthanesulfonamidure de lithium préparé selon le procédé de l'exemple 18 (165 mg ; 0,44 mmole) dans l'acétone (6 ml), on ajoute le chlorure d' hexyl-méthylimida- zolium (89 mg ; 0,44 mmole) solubilisé dans l'eau distillée
(4 ml) . La solution est agitée à température ambiante pen- dant 16 h, puis les solvants sont éliminés par évaporation sous vide. Le résidu est solubilisé dans le chloroforme
(20 ml), puis lavé avec de l'eau distillée (20 ml). La phase
aqueuse est extraite avec du chloroforme (2 * 20 ml) puis avec du dichlorométhane (3 * 20 ml). Les phases organiques sont réunies, séchées sur Na2SC>4, et les solvants éliminés par évaporation sous vide pour donner le (1-Phénylsulfanyl- difluorométhyl) trifluorométhylsulfonylimidure d' hexylméthyl- imidazolium (186 mg/79%) sous forme d'huile jaune. La formule du composé est donnée ci-après .
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Les spectres RMN du proton 1H, carbone 13C et du fluor 19F révèlent une réaction propre sans trace de matières premières résiduelles. Les déplacements chimiques des protons 1H, du carbone 13C et du fluor 19F sont donnés dans les tableaux II, III et IV ci-dessous. RMN 19F : δ = -78,60 (s, 2F), -79,30 (s, 3F) RMN IH : δ= 0,82 (m, 3H), 1,20-1,36 (m, 6H), 1,79 (m, 2H), 3,87 (m, 3H), 4,10 (m, 2H), 7,25-7,41 (m, 5H), 7,60-7,64 (m, 2H), 8,81 (m, IH).
RMN 13C : δ = 13,80 (s), 22,26 (s), 25,71 (s), 30,02 (s), 30,91 (s), 36,27 (s), 50,06 (s), 122,07 (s, CAr), 123,63 (s, CAr), 124,62 (m, CAr4), 129,12 (s, CAr), 130,40 (s, CAr), 136,30 (s, CAr7), 136,88 (s, CAr). Le liquide ionique constitué par le sel d' imidazolium est séché 3 jours sous vide à 1300C pour éliminer toute trace d'eau, puis stocké en boîte à gants. Des mesures de conductivité sont effectuées sur un échantillon réalisé en imprégnant un séparateur en polyéthylène/polypropylène macroporeux par le liquide ionique. Le séparateur macroporeux est utilisé pour assurer la tenue mécanique. L'imprégnation a lieu durant 12 heures en boîte à gants, la cellule de conductivité est alors montée. Les mesures de conductivité sont effectuées de 200C à 1300C avec une stabilisation de 2 h à chaque température. Les conductivités sont données sur la figure 2. La conductivité est de 4,7.10"4 S/cm à 900C.
Les mesures de conductivité du sel d" imidazolium pur, sans membrane macroporeuse, ont également été réalisées, on obtient une conductivité de 6.5.10"4 à 900C.
Exemple 25 Complexes copolymère réticulé /PhSCF2CF2SO2NSO2CFaLi
On a préparé des électrolytes selon le mode opératoire suivant. Un macromonomère de masse moyenne 8000 g/mole ayant une fonction acrylate polymérisable à ses deux extrémités a été préparé à partir d'un mélange d'oxyde d' éthylène et d'oxyde de propylène. L'analyse RMN a montré que le macromonomère était un copolymère à tendance statistique comprenant 75 motifs oxyéthylène pour 25 motifs oxypropylène, ces derniers conférant au macromonomère un caractère amorphe.
3 g du macromonomère ont été dissous, en boîte à gants, dans l' acétonitrile . On y a ajouté du peroxyde de benzoyle de sorte à atteindre un rapport de 5% de peroxyde par rapport aux motifs acrylates. Après évaporation de l' acétonitrile à température ambiante pendant 12 heures en boîte à gants, le produit a été chauffé à 700C pendant lh30 en boite à gants, pour réaliser la réticulation .
On a ensuite découpé des disques dans la membrane obtenue après réticulation et on a extrait le polymère non réticulé à l' acétonitrile pendant 15 jours en renouvelant 6 fois le bain d' acétonitrile . Les disques ont ensuite été traités sous vide pour éliminer l' acétonitrile et pesés. Une solution" d' acétonitrile contenant la quantité de sel à incorporer est alors versée sur chaque disque. Les disques sont ensuite traités sous vide pendant 48 h afin d'éliminer l' acétonitrile, et stockés en boîte à gant. Les disques sont ensuite pesées pour déterminer la quantité de sel incorporée. On a ainsi obtenu des électrolytes en forme de disques, dans lesquels la concentration O/Li est respectivement de 14,0, 29,3 et 35,3.
Caractérisation thermique Les électrolytes ont été caractérisés par DSC (differential scanning calorimetry) à 5°C par minute de -1000C à 1000C. Les capsules de mesures sont scellées en
boîte à gants sous argon et conservées sous argon jusqu'au moment de la mesure où elles sont placées sous balayage d'azote sec, afin d'empêcher toute prise d'eau qui perturberait les mesures. Les résultats sont rassemblés dans le tableau 10. La température de transition vitreuse Tg est respectivement de -49°C, -47°C et -36°C pour les concentrations O/Li de 14,0, 29,3 et 35,3.
Mesures de conductivité
Les mesures de conductivité ont été réalisées pour un complexe copolymère réticulé / PhSCF2CF2SO2NSO2CF3Li ayant un taux O/Li de 35,3, par spectroscopie d'impédance électrochimique, en utilisant un spectromètre d'impédance HP 4192A LF impédance analyser. L' électrolyte a été monté en boîte à gants entre 2 cales en acier inoxydable dans une cellule Swagelok étanche . Un ressort exerçant une pression constante sur l' électrolyte . Les mesures de conductivité ont été réalisées à température décroissante de 900C jusqu'à -100C avec une stabilisation de 2 heures pour chaque température, avant le début des mesures. La température est contrôlée au moyen d'une enceinte thermostatée Vôtsch Industrietechnik VTM 4004. L'épaisseur des films d' électrolyte est mesurée avec un palmer Mitutoyo IP 54.
La figure 3 représente l'évolution de la conductivité (S. cm"1), en fonction de la température. En raison du carac- tère amorphe, les conductivités en fonction de l'inverse de la température suivent un comportement VTF (Vogel-Tamman- Fulcher) . Ainsi des conductivités de 0,01 mS/cm sont obtenues dès de 250C et la conductivité dépasse 0,1 mS/cm au- dessus de 600C.