EMBALLAGE ALIMENTAIRE ET SYSTEME D'EMBALLAGE ALIMENTAIRE COMPRENANT AU MOINS DEUX EMBALLAGES DE CE TYPE
La présente invention se rapporte à un emballage alimentaire destiné à être assemblé à un autre emballage alimentaire, et à un système d'emballage alimentaire comprenant au moins deux de ces emballages assemblés pour former une assiette ou un plateau repas.
Plus particulièrement, l'emballage alimentaire comprend une barquette qui définit un réceptacle destiné à recevoir un produit alimentaire, ladite barquette comprenant un fond s 'étendant globalement dans un plan, une' paroi latérale annulaire s 'étendant depuis le fond jusqu'à un pourtour supérieur qui définit une ouverture de la barquette, un côté d'assemblage le long duquel un autre emballage alimentaire est destiné à être assemblé, et un rebord d'assemblage qui s'étend vers l'extérieur sur au moins une partie du côté d'assemblage, à partir du pourtour de l'ouverture jusqu'à une extrémité libre, selon une direction sensiblement parallèle au fond, ledit rebord d'assemblage étant muni d'au moins un moyen d'accrochage destiné à coopérer avec un moyen d'accrochage complémentaire de l'autre emballage.
Des emballages alimentaires de ce type sont connus notamment du document US-A-4 966 296, dans lequel des barquettes contenant les mets d'un repas peuvent être désassemblées, par exemple pour être réchauffées, puis réassemblées pour former un plateau repas. Toutefois, dans ce document, les emballages individuels contenant les différents mets sont commercialisés sous forme d'un ensemble unitaire de barquettes assemblées et suremballées par une feuille de
carton. Par conséquent, il n'est pas possible pour le consommateur de constituer son propre menu en combinant différents types d'emballages choisis parmi un éventail d'emballages contenant des mets différents. Or, il est souhaitable d'offrir au consommateur la possibilité de composer un menu de son choix, notamment dans le cas où le repas est destiné à un jeune enfant ayant une aversion pour certains aliments, en commercialisant individuellement les différents emballages destinés à constituer le plateau repas ou l'assiette. Mais l'inventeur a constaté que ce type d'emballage, qui comporte une barquette de relativement faibles dimensions, pose des problèmes lors de la mise en vente.
En effet, si l'on place chaque emballage dans un suremballage, par exemple une boîte parallélépipédique en carton, le coût du produit et le volume de déchets générés par les emballages sont sensiblement augmentés. Par ailleurs, si l'on n'utilise pas de suremballage, il apparaît des problèmes de stockage dans les rayons et de manipulation par les consommateurs. Ces emballages comprenant une barquette, c'est-à-dire un réceptacle de hauteur relativement faible par rapport à ses dimensions horizontales, occupent une place très importante s'ils sont disposés à plat en une seule couche, tandis que si on les superpose, on obtient des piles dont l'équilibre est précaire, surtout si la barquette présente une forme assez complexe, et le risque de chute est très important lorsqu'un consommateur veut se saisir d'un emballage.
La présente invention a pour but de proposer un emballage qui ne pose pas. les problèmes d'encombrement et de manipulation cités ci-dessus, afin de pouvoir être mise en
vente de manière pratique et stable, et ce sans augmenter de manière inacceptable le rapport entre le volume d.'emballage nécessaire et la quantité d'aliments commercialisée.
A cet effet, la présente invention a pour objet un emballage alimentaire du type précité, caractérisé en ce que la barquette présente un piètement comprenant au moins un premier et un deuxième points d'appui agencés sur l'extrémité libre du rebord d'assemblage, et au moins un troisième point d'appui solidaire de la barquette et agencé le long du côté d'assemblage, entre le plan moyen du fond et le plan moyen du rebord d'assemblage, les points d'appui du piètement formant un polygone au-dessus duquel est situé le centre de 'gravité de l'emballage alimentaire rempli lorsque lesdits points d'appui sont situés dans un plan sensiblement horizontal, et en ce que le rebord d'assemblage présente au moins deux ondulations saillantes au sommet desquelles sont agencés respectivement les premier et deuxième points d'appui du piètement.
Grâce à ces dispositions, l'emballage peut reposer verticalement sur sa tranche, c'est-à-dire avec ses faces de plus grandes dimensions, à savoir le fond et la face supérieure, disposées verticalement. Il occupe ainsi une surface très nettement inférieure à celle qu'il occuperait s'il était disposé à plat. Par ailleurs, il est possible de disposer les emballages les uns derrière les autres selon des rangées faisant face au consommateur, comme cela est très couramment pratiqué dans l'industrie du commerce alimentaire. On notera qu'avec ces emballages, il est possible d'utiliser des rayonnages standard présentant des surfaces planes qui peuvent être espacées verticalement de manière habituelle. De plus, les premier et deuxième points d'appui sont formés par
des zones i-relativement ponctuelles étant donné qu'ils sont formés au sommet de deux ondulations du rebord d'assemblage. Le piètement ainsi réalisé offre une bonne stabilité dès qu'on le pose sur un rayonnage. En effet, avec des premier et deuxième points d'appui formés par une ligne commune rectiligne, la personne chargée de mettre ces emballages en rayon peut avoir l'impression que l'emballage est stable au moment., où elle le_ pose du fait du contact du troisième point et d'une partie de cette ligne d'appui avec le support. Puis voir l'emballage basculer lorsqu'elle le lâche, ou lorsque le produit alimentaire prend une position basse, à cause d'un décrochement ou d'un rebord de la surface du rayonnage situé entre les premier et deuxième points d'appui, c'est-à-dire entre les extrémités de la ligne continue d'appui. Le fait de prévoir les premier et deuxième points d'appui au sommet des ondulations, garantit également un meilleur alignement d'un ensemble d'emballages disposés verticalement les uns derrière les autres sur leur piètement, étant donné que les points d'appui ponctuels risquent moins d'être perturbés par un corps étranger.
Dans des • modes de réalisation préférés de l'invention, on a recours, en outre, à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
- les ondulations saillantes du rebord d'assemblage sont agencées à proximité des extrémités du côté d'assemblage ;
- le moyen d'accrochage est formé sur le rebord d'assemblage au niveau d'une ondulation saillante ;
- le troisième point d'appui est agencé à proximité du plan moyen du fond, et de préférence compris dans le plan moyen du fond ;
- le piètement comprend un quatrième point d'appui le long du côté d'assemblage entre le plan moyen du fond et le plan moyen du rebord d'assemblage, les troisième et quatrième points d'appui étant situés à proximité des extrémités du côté d'assemblage ;
- le pourtour de l'ouverture présente le long du côté d'assemblage, et de préférence dans la portion médiane dudit côté d'assemblage, au moins une partie formant un angle avec la direction moyenne du côté d'assemblage ; - le pourtour de l'ouverture présente une portion courbe entre les extrémités du côté d'assemblage. ;
- le côté d'assemblage de la barquette comporte des moyens de détrompage interdisant l'assemblage de ladite barquette avec une barquette identique ; - un couvercle adapté pour fermer l'ouverture présente une face intérieure en contact avec le . pourtour de l'ouverture et une face extérieure qui comporte un marquage indiquant le contenu de l'emballage, ledit couvercle étant formé de préférence par un opercule arrachable ; - le moyen d'accrochage est un creux formé sur le rebord d'assemblage et avec lequel un moyen d'accrochage analogue d'un autre emballage est destiné à coopérer avec frottement ;
- la barquette et le piètement sont formés en une seule pièce de matière plastique ;
- le troisième point d'appui du piètement est agencé sur un bossage saillant formé dans la paroi latérale de la barquette le long du côté d'assemblage, la barquette étant de préférence formée par thermo soufflage ; - un élément support s'étend depuis le rebord d'assemblage vers le fond jusqu'à une extrémité inférieure,
le troisième point d'appui étant formé sur ledit élément support, et de préférence à proximité de l'extrémité inférieure de celui-ci ;
- l'extrémité inférieure de l'élément support est comprise dans le plan moyen du fond de la barquette ;
- l'élément support comporte une portion incurvée qui s'étend longitudinalement entre le rebord d'assemblage et l'extrémité inférieure. ;
- l'élément support est une aile s'étendant depuis au moins une portion de l'extrémité libre du rebord d'assemblage, la barquette étant de préférence réalisée par injection de matière plastique dans un moule ;
- l'aile s'étend de manière continue sur sensiblement toute la longueur du côté d'assemblage ; - l'aile comporte un crochet s'étendant à l'opposé de la paroi latérale de la barquette, et adapté pour coopérer avec un élément de prise d'un autre emballage, ledit crochet étant de préférence agencé à l'extrémité inférieure de l'aile ; - l'élément support est un puits qui débouche dans la face supérieure du rebord d'assemblage, ledit puits formant le "moyen d'accrochage adapté pour coopérer avec frottement avec un moyen d'accrochage complémentaire d'un autre emballage, la barquette étant de préférence thermoformée par emboutissage d'une feuille de matière plastique ;
- le puits présente une section transversale globalement ellipsoïdale ;
- le puits présente entre son débouché et son extrémité inférieure une portion longitudinale de section transversale réduite, ladite portion de section réduite étant adaptée pour coopérer par encliquetage avec un puits de forme
complémentaire d'un autre emballage.
Avec des emballages tels que définis ci-dessus, il est particulièrement avantageux de réaliser un système d'emballage alimentaire comprenant un premier emballage tel que défini précédemment et au moins un deuxième emballage, dans lequel le deuxième emballage comporte un rebord d'assemblage s 'étendant au moins en partie le long d'un côté d'assemblage, et muni d'un moyen d'accrochage adapté pour coopérer avec le moyen d'accrochage du premier emballage et pour permettre un assemblage des deux emballages le long de leur côté d'assemblage.
Dans des modes de mise en œuvre préférés du . système d'emballage, on prévoit, en outre, l'une ou l'autre des dispositions suivantes : - le premier emballage contient un mets choisi parmi une première série de mets et le deuxième emballage contient un mets choisi parmi une deuxième série de mets, les premier et deuxième emballages comportent des' moyens de détrompage adaptés pour interdire l'assemblage du premier ou du deuxième emballage avec un emballage identique, et les mets de la première série sont constitués en fonction des mets de la deuxième série pour que le contenu des premier et deuxième emballages forme toujours un repas équilibré, malgré la grande variété de menus qui peuvent être composés ; - les rebords d'assemblage des premier et deuxième emballages sont adaptés pour former une surface continue entre les emballages lorsqu'ils sont assemblés, ce qui limite le risque de salissure lorsque le système d'emballage est consommé ; - les premier et deuxième emballages présentent un côté extérieur sensiblement en forme d'arc de cercle, qui
s'étend d'une extrémité à l'autre du côté d'assemblage, les côtés extérieurs respectifs des premier et deuxième emballages étant adaptés pour former une assiette sensiblement circulaire ou . o,vale lorsque les premier et deuxième emballages sont assemblés, de sorte que l'on conserve un mode de consommation traditionnel, ce qui peut être préférable pour éduquer les habitudes alimentaires de jeunes enfants ;
- le pourtour de l'ouverture du premier .emballage présente une portion courbe le long du côté d'assemblage, et le pourtour de l'ouverture du deuxième emballage présente une portion courbe de forme complémentaire à celle du premier emballage ;
- la paroi annulaire du premier emballage présente une portion de surface incurvée le long du côté d'assemblage, et la paroi annulaire du deuxième emballage présente une portion de surface incurvée de forme complémentaire à celle du premier emballage ;
- les moyens d'accrochage des premier et deuxième emballages comportent des organes adaptés pour coopérer mutuellement par encliquetage et pour être séparés sous l'action d-'une force déterminée, ladite force déterminée étant supérieure au poids de chacun desdits premier et deuxième emballages tout en étant nettement inférieure à la force que peut exercer un utilisateur adulte.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier emballage selon un premier mode de réalisation de 1 'invention;
- la figure 2 .est une vue de face de l'emballage représenté à la figure 1 fermé par un couvercle, qui repose sur un plan horizontal/
- la figure 3 et la figure 4 sont des vues analogues aux figures 1 et 2 d'un deuxième emballage selon le premier mode de réalisation de l'invention; - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective des premier et deuxième emballages représentés aux figurés 1 à 4, respectivement à l'état désassemblé, puis à l'état assemblé;
- la figure 7 est une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne VII-VII de la figure 6; , - la figure 8 est une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne VIII-VIII de la 'figure 6;
- les figures 9 et 10 sont respectivement des vues en perspective d'un premier et d'un deuxième emballages selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 11 est une vue en perspective à l'état
• assemblé des emballages représentés aux figures 9 et 10;
- la "figulre '12~"e"st une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne XII-XII de la figure 11;
- la figure 13 est une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne XIII-XIII de la figure 11;
- la figure 14 est une vue en perspective d'une variante du premier emballage selon le deuxième mode de réalisation;
- la figure 15 est une vue analogue à la figure 13, dans laquelle l'emballage de la figure 14 est assemblé avec l'emballage de la figure 10;
- les figures 16 et 17 sont respectivement des vues en perspective d'un premier et d'un deuxième emballages selon un troisième mode de réalisation de l'invention;
- les figures 18 et 19 sont respectivement des vues en perspective des emballages représentés aux figures 16 et
17 dans un état désassemblé, puis dans un état assemblé;
- la figure 20 est une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne XX-XX de la figure 19;
- la figure 21 est une vue en coupe des emballages assemblés selon la ligne XXI-XXI de la figure 19 ;
- la figure 22 est une vue en perspective d'une variante du ' premier emballage selon le troisième , mode- de réalisation ;
- la figure 23 est une vue en coupe analogue .à la figure 20 de l'emballage représenté à la figure 22 assemblé avec un deuxième emballage complémentaire.
Sur les différentes • figures, on a conservé les mêmes références pour désigner des éléments identiques ou similaires . Aux figures 1 à 8, sont représentés un premier emballage 10 et un deuxième emballage 40 réalisés tous deux selon un premier mode de réalisation de l'invention. Comme cela sera détaillé par la suite, les premier et deuxième emballages (10, 40) sont destinés à être assemblés de manière à former un plateau repas 2, représenté à la figure 6, dans lequel il est possible de manger.
Comme on peut le voir aux figures 2 et 4, les premier et deuxième emballages (10, 40) comprennent respectivement un couvercle (11; 41) et une barquette (15; 45) . Dans le mode de réalisation représenté, les couvercles (11, 41) sont tous deux des opercules arrachables,
réalisés par exemple par une feuille métallique ou un film plastique, qui présentent une face intérieure liée de manière arrachable à la barquette (15; 45) de manière bien^ connue dans le domaine de l'emballage, et une face supérieure sur laquelle apparaissent des indications (13, 43) , schématiquement représentées, permettant d'identifier le contenu dans l'emballage.
Les barquettes (15, 45), représentées aux figures 1 et 3 sans leur couvercle pour plus de commodité, comprennent chacune un fond (16; 46), une paroi latérale annulaire (17; 47), un pourtour supérieur (18; 48), un côté- d'assemblage (19; 49), et un rebord d'assemblage (21; 51) qui est muni de moyens d'accrochage (24; 54) .
Comme on le voit mieux aux figures 7 et 8, le fond (16; 26) de chacune des barquettes (15,.45) est plat, mais il pourrait comporter des nervures ou des dépressions de manière à renforcer sa rigidité. Dans tous les cas, le fond définit un plan moyen sur lequel les barquettes., peuvent reposer à plat de manière stable. La paroi annulaire (17; 47) est raccordée à la périphérie du fond (16; 46) par une portion courbe et s'étend globalement verticalement jusqiT'au "pourtour "supérieur (18; 48) de la barquette (15; 45) . La paroi annulaire (17; 47) qui forme les côtés de la barquette présente une section transversale globalement en D avec une première face globalement orientée vers le côté d'assemblage (19; 49) qui est plus ou moins complexe selon les modes de réalisation, et une deuxième face sensiblement en arc de cercle qui est globalement orientée d'un côté dit "extérieur". Toutefois, il est parfaitement possible de réaliser une paroi latérale annulaire présentant plus de deux faces, et notamment une
paroi présentant une section transversale rectangulaire ou polygonale.
La paroi latérale annulaire (17, 47) s'étend j'usqu'au pourtour supérieur (18;1 48) qui définit le bord annulaire de l'ouverture de la barquette. Le pourtour 18 de la première barquette 15 a sensiblement la forme d'un D, tandis que le pourtour 48 de la deuxième barquette 45 a une forme ovale allongée. Mais--b-ien entendu, le -pourtour de l'ouverture de chaque barquette pourrait présenter une forme sensiblement différente, notamment en fonction de la section transversale de la paroi latérale. Le fond (16; 46) et la paroi latérale (17; 47) définissent un réceptacle (14; 44) destiné à recevoir un produit alimentaire.
S'agissant d'une barquette, le réceptacle (14; 44) présente une hauteur mesurée entre le fond (16; 46) et le pourtour supérieur (18; 48) qui est relativement faible par rapport aux dimensions du pourtour mesuré dans sa plus grande longueur, et généralement une hauteur inférieure au tiers de la longueur. On notera également que la superficie de l'ouverture est importante, de l'ordre de la section transversale maximale de la paroi latérale (17; 47), de sorte qu'il est facile d'accéder au contenu de la barquette et que l'on peut manger directement dedans à l'aide d'un couvert.
Le rebord d'assemblage (21; 51) de chaque barquette (15; 45) s'étend depuis une partie du pourtour (18; 48) jusqu'à une extrémité libre (22; 52) située à l'extérieur de la barquette. Le rebord d'assemblage (21; 51) est compris dans un plan parallèle au plan moyen du fond et définit avec le pourtour (18; 48) le plan moyen de la face supérieure de l'emballage. Le rebord d'assemblage (21; 51) est continu sur toute la longueur du côté d'assemblage (19; 49) et solidaire
de la portion correspondante du pourtour (18; 48) . Il est toutefois envisageable que le rebord d'assemblage ne s'étende que sur une partie du côté d'assemblage ou qu'il comprenne plusieurs portions discrètes le long du côté d'assemblage. Les barquettes (15, 45) comportent également chacune un rebord (23; 53) s'étendant le long de leur côté extérieur, de manière analogue au rebord d'assemblage (21; 51), formant avec celui-ci une collerette, annulaire continue qui rigidifie l'emballage et sur laquelle l'opercule arrachable (11; 41) est fixé.
La première barquette 15 présente un premier point d'appui 25 et un deuxième point d'appui 26 formés • par une zone réduite de l'extrémité libre 22 du rebord d'assemblage 21, s 'étendant sur l'épaisseur du rebord d'assemblage, et indiqué par une pastille sur la figure 1 par souci de clarté.
Par ailleurs, la première barquette 15 comporte un troisième point d'appui 27, et un quatrième point d'appui 28 formé respectivement par le • sommet d'un premier bossage saillant 29 et d'un deuxième bossage saillant 30 qui sont tous deux agencés dans la paroi latérale 17 de la barquette 15, en regard du côté d'assemblage 19. Les bossages (29, 30) ont une forme géométrique adaptée pour que les troisième et quatrième points d'appui (27, 28) soient situés du côté d'assemblage 19 et plus proches du plan moyen du fond 16 que du plan de la face supérieure de la barquette 15. L'ensemble des points d'appui (25, 26, 27, 28) agencés de manière appropriée par rapport au centre de gravité de l'emballage rempli, forme un piètement le long du côté d'assemblage 19, c'est-à-dire sur un côté de l'emballage qui définit une ligne moyenne rectiligne L de longueur relativement importante par rapport aux autres dimensions de l'emballage. Ainsi
l'emballage 10 peut être disposé globalement verticalement, comme représenté à la figure 2, sur un plan horizontal Pl dont la trace est aussi visible sur la figure 7. Pour que l'emballage 10 demeure, stable' lorsqu'il est disposé sur le piètement ainsi formé, c'est-à-dire disposé sur sa tranche, les points d'appui (25, 26, 27, 28) doivent définir un polygone, ici un rectangle, au-dessus duquel est situé le centre de gravité de l'emballage rempli, c'est-à-dire en tenant compte du poids de la barquette, du couvercle et des aliments contenus dans le réceptacle 14, et en tenant compte du fait que les aliments peuvent éventuellement se 'déplacer dans le réceptacle lorsque la barquette est déplacée d'une position horizontale pour laquelle elle repose sur son fond 16, à une position verticale pour laquelle elle repose sur. les points d'appui (25, 26, 27, 28) .
Grâce au piètement supplémentaire formé par les points d'appui (25, 26, 27, 28)., l'emballage 10 peut être disposé verticalement dans une rangée composée d'une pluralité d'emballages identiques, en occupant sur un rayon de mise en vente une place nettement moins importante que si elle était disposée à plat. Il nr est pas nécessaire de former une pile verticale qui peut se renverser, ou de prévoir un support intermédiaire entre le rayon et les emballages, tel que par exemple un plateau alvéolé, malgré la géométrie relativement complexe de la barquette.
Lorsque l'emballage est disposé sur la tranche, il présente une face avant, c'est-à-dire disposée face aux consommateurs comme représenté à la figure 2, qui correspond à la face de plus grande dimension de l'emballage 10 et qui est formée essentiellement par le couvercle 11. Le couvercle 11 comporte des indications 13 qui peuvent être suffisamment
grandes et nombreuses pour fournir aux consommateurs des informations claires et complètes sur le contenu alimentaire de l'emballage, de sorte qu'il n'est pas absolument nécessaire de prévoir un suremballage pour remplir ce rôl'e d'informations.
Dans le mode de réalisation représenté, l'emballage complet 10 peut être vendu dans la configuration présentée à la figure 2, c'est-à-dire sans suremballage. Toutefois, il est possible de prévoir un suremballage sans sortir du cadre de la présente invention, comme par exemple un film plastique étiré à travers lequel les points d'appui (25, 26, 27, 28) du piètement conservent leur fonction, ou encore un manchon en feuille cartonnée. Mais, même 'dans ce dernier cas, la quantité de matière utilisée pour le suremballage peut être réduite car la feuille cartonnée n'est pas nécessairement rigide et il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de calage intérieurs, du fait que le piètement de l'emballage peut reposer contre une face de ce suremballage.
Le deuxième emballage 40 comporte également un piètement analogue au premier emballage, qui permet de disposer celui-ci verticalement sur son côté d'assemblage 49, comme on peut "le~voir à~ la figure"4. Toutefois, le piètement du deuxième emballage ne comporte que trois points d'appui. En effet, outre les premier et deuxième points d'appui (55, 56) formés sur l'extrémité libre 52 du rebord d'assemblage 51, la barquette 45 ne comporte qu'un point d'appui supplémentaire, le troisième point d'appui 57 formé au sommet d'un bossage saillant 59 de la paroi annulaire 47. Le bossage 59 est réalisé de manière analogue aux bossages 29 et 30 de la première barquette 10, mais situé au centre de la face de la paroi annulaire 47 qui est en regard du côté d'assemblage
49. Les trois points d'appui (55, 56, 57, 58) du piètement de la deuxième barquette 40, sont agencés les uns par rapport aux autres de manière à définir un triangle au-dessus duquel est situé le centre de gravité de l'emballage rempli lorsque ce piètement repose sur un plan horizontal P2. La trace du plan P2 sur lequel peut reposer la deuxième barquette est visible à la figure 8.
L'extrémité libre (22; 52) des rebords d'assemblage (21, 51) présente des ondulations par rapport à la ligne moyenne L du côté d'assemblage (19; 49) qui est parallèle à la droite passant par les deux moyens d'accrochage (24; 54) de ce rebord. Ces ondulations comprennent notamment deux ondulations (32; 62) qui font saillie par rapport à la ligne moyenne L à proximité des extrémités du côté d'assemblage (19; 49), et au sommet desquelles sont formés les premier et deuxième points d'appui (25, 26; 55, 56) . Cette disposition espacée des premier et deuxième points d'appui permet d'augmenter la stabilité de l'emballage lorsqu'il repose sur la tranche. Comme on peut le voir à la figure 4, la deuxième barquette comporte également une ondulation saillante dans la partie médiane du côté d'assemblage, mais sa hauteur est inférieure aux ondulations 62, ce qui évite un piètement bancal. Comme on peut le voir à la figure 1, les bossages
(29, 30) de la paroi latérale formant les troisième et quatrième points d'appui (27, 28) de la première barquette 10, sont également agencés aux extrémités du côté d'assemblage 19 pour plus de stabilité. Il est possible de prévoir pour les rebords d'assemblage une extrémité libre rectiligne qui formerait alors une ligne d'appui rectiligne continue au lieu de points d'appui discrets, mais la stabilité du piètement serait moindre.
Les moyens d'accrochage (24, 54) sont agencés sur le rebord d1assemblage . (21; 51) au niveau des ondulations saillantes (32; 62) où le rebord présente une largeur maximale. Chaque moyen d'accrochage (24; 54) des deux barquettes (15, 45) est un creux en forme de cuvette, formé par l'épaisseur du rebord d'assemblage, qui présente une ouverture débouchant dans la face supérieure et une partie saillante sur la face inférieure du rebord d'assemblage, comme on le voit mieux à la figure 7. Le diamètre intérieur des moyens d'assemblage 24 de la première barquette 15 est adapté au diamètre extérieur du moyen d'accrochage 54 de la deuxième barquette 45, de manière à ce que la partie saillante du moyen d'accrochage 54 puisse être emboîtée dans le creux du moyen d'accrochage 24 en exerçant une pression. La coopération des moyens d'accrochage (24, 54) exerce de préférence entre eux un frottement adapté pour qu'ils demeurent assemblés dans les conditions normales d'utilisation, et notamment lorsqu'on saisit d'une seule main l'assiette 2 formée par les première et deuxième barquettes (15, 45) assemblées. Les moyens d'accrochage (24, 54) en forme de creux du mode de réalisation représenté sont assemblés de manière réversible, toutefois on peut prévoir des moyens d'accrochage de tout type connu, et notamment des moyens d'accrochage qui peuvent être assemblés de manière irréversible par encliquetage.
On notera que les bossages saillants (29, 32) de la première barquette 15 qui s'étendent au-delà de l'aplomb des moyens d'accrochage 24, comme on peut le voir sur la figure 7, forment des moyens de détrompage qui interdisent l'assemblage de la première barquette 15 avec une barquette identique. En effet, ces bossages interféreraient avec les
bossages de la barquette identique si l'on cherchait à amener en correspondance les moyens d'accrochage 24 avec ceux de l'autre barquette.
De même, le bossage • saillant 59 de la deuxième barquette 45 forme un moyen de détrompage qui interdit l'assemblage de la deuxième barquette avec une barquette identique. De . plus, l'ondulation médiane 63 de la deuxième barquette 45 forme un moyen de détrompa.ge supplémentaire. En effet, l'ondulation médiane 53 entrerait en interférence avec la paroi latérale d'une barquette identique si l'on cherchait à amener en correspondance les moyens d'accrochage' 54 avec ceux de l'autre barquette.
La portion du pourtour supérieur (18; 48) à partir de laquelle le rebord d'assemblage (21; 51) s'étend, comporte différentes portions qui forment1 un angle α avec la ligne moyenne L du côté d'assemblage. Comme on peut le voir aux figures 1 et 3, ces portions appartiennent à une partie courbe du pourtour supérieur (18; 48), qui est située de manière médiane entre les extrémités du côté d'assemblage (19; 49) . Cette configuration du pourtour augmente de manière très importante la rigidité en flexion du rebord d'assemblage
(21; 51) car elle s'oppose à la formation d'une ligne de pliure rectiligne s'étendant sur toute la longueur du côté de l'assemblage. Les portions formant un angle α situées dans la portion médiane du côté d'assemblage (19; 49) et repérée par leur tangente sur les figures 1 et 3, s'additionnent aux arrondis du pourtour (18;48) aux extrémités de ce côté. Ainsi, lorsque les première et deuxième barquettes (15, 45) sont assemblées, les possibilités de flexion des rebords d'assemblage (21, 51) le long d'une ligne parallèle à la ligne d'assemblage sont fortement diminuées et les pourtours
supérieurs •.. (18, 48) des deux barquettes sont maintenus sensiblement dans un même ' plan. Cette caractéristique supplémentaire résout le problème du transport de l'ensemble unitaire 2 qui a la forme d'un plateau repas ou d'une assiette, avec une seule main en prise avec l'une des barquettes en limitant le risque de pliage qui pourrait entraîner une chute du contenu.
Par ailleurs, pour ce premier mode- de réalisation, les bossages saillants (29, 30; 59) qui constituent une zone de la paroi annulaire (17;47) en regard du côté d'assemblage d'une barquette (15;45), viennent en contact avec la paroi annulaire (47; 17) de l'autre barquette, ce qui limite les possibilités de flexion vers le bas d'une barquette par rapport à l'autre. Chaque barquette (15; 45) des premier et deuxième emballages (10, 40) est en matière plastique, formée en une seule pièce comprenant la barquette, son rebord d'assemblage, les moyens d'accrochage et le piètement défini par les points d'appui. La barquette est ainsi fabriquée en grand nombre à moindre coût, mais il est envisageable de réaliser des points d'appui du piètement, et notamment le troisième point d'appui, par une pièce rapportée sur la barquette.
Les premier et deuxième emballages (10, 40) forment un système d'emballage qui permet de réaliser un plateau repas, et de préférence une assiette 2, en assemblant les premier et deuxième emballages le long de leur côté d'assemblage (19, 49) respectif. Bien entendu, il est possible de prévoir qu'un troisième emballage puisse être assemblé avec l'un et/ou l'autre des premier et deuxième emballages (.10, 40), ou que le réceptacle de la barquette d'un emballage soit compartimenté, par exemple pour contenir
une salade et une sauce de manière séparée, ou encore que l'un des emballages du système présente une forme qui ne nécessite pas de réaliser pour celui-ci un piètement permettant de le disposer sur sa tranche. Dans le mode de réalisation représenté, les côtés extérieurs de chacun des emballages (10; 40) présentent des formes en arc de cercle complémentaires de manière à ce que JL_es_ emballages assemblés 2 rappellent JLa forme d'une- assiette traditionnelle, c'est-à-dire que l'ensemble ait une forme sensiblement circulaire ou ovale et de dimension du même ordre de grandeur que celle d'une assiette individuelle. Le côté d'assemblage (19; 49) correspond à un diamètre ou une corde de l'assiette, c'est-à-dire' une portion rectiligne de longueur importante. - . Pour offrir au consommateur la possibilité de composer des menus variés, on met à sa disposition des premiers emballages 10 contenant chacun un mets choisi parmi une première série de mets qui peut comporter par exemple des accompagnements tels que riz, lentilles, pâtes, etc. On met également à disposition des deuxièmes emballages 40 contenant d'autres mets choisis parmi une deuxième série qui comporte par exemple des plats principaux tel que du poulet, du. poisson, du veau, etc.
Il est alors avantageux que la composition exacte des mets de la première série soit constituée en fonction de chacun des mets de la deuxième série, de manière à ce que le plat ou le repas composé par le contenu d'un des premiers emballages et le contenu d'un des deuxièmes emballages forment un repas équilibré, c'est-à-dire dont l'apport en protéines, lipides, glucides et autres éléments comme les sels minéraux soit dans des proportions diététiques. On
notera que ces proportions et la quantité totale des apports du repas peuvent être adaptées en fonction de la personne à laquelle ce repas est destiné. Du fait de la présence de moyens de détrompage sur les barquettes (15, 45) de chacun des premier et deuxième emballages (10, 40) , le fait de consommer un plateau repas complet 2 du système d'emballage, garantit au consommateur un apport nutritionnel équilibré.
Par aill-eurs, les- rebords d'assemblage (21, 51) sont conformés l'un par rapport à l'autre de manière à former une surface continue entre le premier et le deuxième emballages (10, 40) lorsqu'ils sont assemblés. Dans ce but, l'extrémité libre (22, 52) des rebords d'assemblage présente le profil d'une ligne courbe qui permet d'avoir un recouvrement des rebords d'assemblage (21, 51) dans certaines zones, ,et notamment au niveau des moyens d'accrochage, ou d'avoir une adjacence des extrémités libres (22, 52) dans d'autres zones, et notamment dans la partie médiane du côté d'assemblage.
Pour ce premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 8, les première et deuxième barquettes (15, 45) sont formées par thermosoufflage, c'est-à-dire par soufflage à chaud d'une préforme dans un moule. Ce procédé de fabrication permet de réaliser une grande variété de forme pour le réceptacle (14; 44), et notamment des formes concaves . Aux figures 9 à 13, sont représentés un premier emballage 10 et un deuxième emballage 40 réalisés selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, et aux figures 14 et 15 est représentée une variante du premier emballage 10 réalisé selon ce deuxième mode de réalisation. Tout comme pour le premier mode de réalisation, les première et deuxième barquettes (15, 45) présentent chacune
un fond (16; 46), une paroi latérale annulaire (17; 47), un pourtour supérieur (18; 48), un rebord d'assemblage (21; 51) s 'étendant le long d'un côté d'assemblage (19; 49), qui est muni de moyens d'accrochage (24; 54). Sauf indication contraire, ces éléments sont identiques à ceux du premier mode de réalisation. Les barquettes (15, 45) des premier et. deuxième emballages sont refermées par un opercule arrachable, non représenté pour ce deuxième mode, . en vue de leur commercialisation. Pour ce deuxième mode de réalisation, les première et deuxième barquettes (15, 45) définissent un réceptacle (14; 44) évasé vers l'ouverture supérieure, c'est-à-dire sans bossage concave dans la paroi latérale. On notera que dans ce deuxième mode de réalisation, le rebord d'assemblage (21; 51) de chacune des barquettes comporte au moins un élément support (34, 35; 64) qui s'étendent à partir du rebord d'assemblage respectif (21; .51) en direction du plan moyen du fond (16, 47) .
Plus précisément, pour la première barquette 15, le rebord d'assemblage 21 comporte un premier élément support se présentant sous forme d'une aile 34 qui s'étend à partir de la portion de l'extrémité libre 22 du rebord d'assemblage formant l'ondulation saillante 32, et présente une paroi incurvée autour de son axe longitudinal perpendiculaire au rebord d'assemblage, ce qui augmente sa rigidité. La deuxième ondulation saillante 32 comporte une deuxième aile 35 analogue à la première aile 34.
Les ailes (34, 35) fournissent respectivement un troisième point d'appui 27 et un quatrième point d'appui 28 qui composent avec les premier et deuxième points d'appui (25, 26) un piètement sur lequel la barquette peut reposer,
la face supérieure et le fond 16 étant sensiblement verticaux, dans une configuration dite sur la tranche. Selon la qualité de fabrication et la planéité de la . surface d'appui, on peut même obtenir 'deux lignes d'appui parallèles et passant chacune par les points (25, 27) et (26, 28) . Les ailes (34, 35) sont perpendiculaires au rebord d'assemblage 21, ce qui permet une position parfaitement verticale lorsque les points d'appui (.25,26,27,28) reposent sur un plan Pl disposé horizontalement, mais il' est possible de prévoir un angle d'inclinaison de quelques degrés tout en conservant une bonne stabilité.- • On notera que la rigidité du rebord d'assemblage (21), renforcée par la portion courbe du
• pourtour (18), permet également de limiter les variations de l'angle formé entre les ailes (34,35) et la face supérieure lorsque l'emballage est disposé sur la tranche.
Afin d'augmenter la stabilité du piètement formé par les quatre points d'appui (25, 26, 27, 28), les ailes 34 et 35 sont agencées aux extrémités du côté d'assemblage 19 et s'étendent jusqu'à proximité du plan moyen du fond 16. Toutefois, il est préférable que l'extrémité inférieure des éléments supports formés par les ailes (34, 35) , soit comprise dans le plan moyen du fond 16 de la barquette, de manière à reposer sur une table en même temps que le fond 16. Ainsi, les éléments supports (34, 35) forment des points d'appui supplémentaires à l'aplomb du rebord d'assemblage 21 lorsque la barquette 15 est disposée à plat. Cette disposition permet d'éviter un- basculement de la barquette 15 préalablement posée sur une table, lorsque l'utilisateur exerce une pression sur le rebord d'assemblage 21 de celle-ci avec le rebord d'assemblage 51 de la deuxième barquette 45 pour engager mutuellement les moyens
d'accrochage (24, 54) . En effet, si l'utilisateur ne soutient pas le rebord d'assemblage 21 de la première barquette 15, par exemple avec ses index, lorsqu'il exerce une pression au niveau des moyens d'accrochage 54 de la deuxième barquette lors de l'assemblage, il peut provoquer un basculement de la première barquette 15 et renverser son contenu. Par conséquent, outre le fait de créer un piètement permettant de disposer l'emballage sur la tranche lors de la mise en vente, les ailes (34,35) fournissent des. supports supplémentaires à la barquette (15) disposée à plat, qui permettent de résoudre le problème de stabilité lors de son assemblage • avec la deuxième barquette (45) .
La deuxième barquette 45 comporte également un élément support 64 formé par une aile unique qui est analogue aux ailes (34, 35) de la première barquette 15, mais qui s'étend depuis une portion médiane 63 de l'extrémité libre 52 du rebord d'assemblage de la deuxième barquette 45. L'aile 64 fournit un troisième point d'appui 57 situé à proximité du plan moyen du fond 46, qui forme un piètement triangulaire avec les premier et deuxième points d'appui (55, 56) . L'aile 64 présente également un profil incurvé selon la courbure de la portion médiane de l'extrémité libre 52, ce qui augmente sa rigidité et interdit quasiment toute possibilité de flexion par rapport au rebord d'assemblage 52. Tout comme dans le premier mode de réalisation, les points d'appui (25, 26, 27, 28; 55, 56, 57) sont agencés par rapport au centre de gravité de leur barquette respective (15; 45) de manière à ce que ce centre de gravité soit situé au-dessus du polygone formé par les points d'appui lorsque la barquette repose sur un plan horizontal dont la trace (Pl; P2) est représentée respectivement aux figures 12 et 13.
Dans la variante de réalisation de la première barquette 15 représentée à la figure 14, l'élément support 36 s'étend depuis l'extrémité libre du rebord d'assemblage 21 jusqu'au plan moyen du fond 16. Cet élément support est une aile continue 36 s'étendant sur toute la longueur du côté d'assemblage 19. Ceci améliore l'appui à l'aplomb du rebord d'assemblage 21 lorsque la barquette est disposée à plat, mais permet aussi d'augmenter de manière importante la rigidité du rebord d'assemblage 21 du fait du profil courbe de cette aile 36.
L'aile continue 36 vient épouser l'aile 64 de la deuxième barquette 45 et limite donc les possibilités de rapprochement entre les parois annulaires (17, 47) . De plus, l'aile 36 comporte un crochet 37 agencé à l'extrémité inférieure et sur la face extérieure de celle-ci. Le crochet
37 orienté vers l'extérieur est adapté pour venir en prise avec l'aile 64 de la deuxième, barquette 45, de manière à interdire un écartement des extrémités inférieures des ailes
36. et 64. Ceci augmente la rigidité de l'assemblage. On notera que dans ce deuxième mode de réalisation, les ailes (34, 35; 36; 64) interdisent pour chacune des barquettes (15; 45) un assemblage avec une barquette identique, de sorte que ces ailes ont une fonction supplémentaire de détrompage. Afin de réaliser des ailes (34, 35; 36; 64) présentant une épaisseur, et par conséquent une rigidité, qui soit suffisante pour former un support au niveau du rebord d'assemblage (21; 51), les barquettes (15; 45) du deuxième mode de réalisation sont fabriquées en une seule pièce par injection sous pression de matière plastique dans un moule.
Aux figures 16 à 21, est représenté un troisième mode de réalisation de la première barquette 15 et de la deuxième barquette 45. Ces barquettes présentent de nombreuse.s similarités avec les barquettes du deuxième mode de réalisation et ne seront donc pas décrites en détail.
Tout comme dans le deuxième mode de réalisation, la première et la deuxième barquettes (15, 45) du troisième mode de réalisation comportent des éléments supports (38; 68) qui s'étendent depuis le rebord - d'assemblage (21; 51) respectif des première et deuxième barquettes vers le plan moyen du fond (16; 46) de celle-ci. Toutefois, ces éléments 'supports (38; 68) se présentent sous forme de puits débouchant dans la face supérieure du rebord d'assemblage. Dans le mode de réalisation représenté, les puits (38, 68) présentent une section transversale ellipsoïdale qui confère une bonne rigidité, à la flexion par rapport à leur encombrement, mais ils pourraient présenter toute autre section et notamment une section circulaire, carrée ou polygonale. On notera qu'il faut considérer la forme globale de la section des puits, étant entendu que les puits peuvent présenter des cannelures, des nervures ou d'autre reliefs sur leur face extérieure - et/ou intér-ieu-pe, notamment-- pour - augmenter la force de retenue par frottement.
Les puits (38; 68) fournissent chacun un troisième point d'appui (27; 57) et un quatrième point d'appui (28; 58), en plus des premier et deuxième points d'appui (25, 26; 55, 56) formés sur l'extrémité libre du rebord d'assemblage (21; 51) . Ces troisième et quatrième points d'appui (27, . 28; 57, 58) . sont localisés à l'extrémité inférieure des puits sur la portion de la face extérieure disposée en regard du côté d'assemblage (19; 49) . L'extrémité
inférieure des puits est proche du plan moyen du fond de la barquette afin d'augmenter la stabilité de celle-ci lorsqu'elle repose sur la tranche. Le piètement 'réalisé permet de disposer les barquettes (15, 45) avec leur face supérieure munie de l'opercule imprimé légèrement incliné par rapport à la verticale, lorsqu'elle repose sur un plan horizontal dont la trace Pl pour la première barquette et la trace P2 pour la deuxième barquette sont visibles à la figure 20'. Comme on peut le voir à la figure 20, l'extrémité inférieure des puits 38 de la première barquette' 15 est comprise dans le plan moyen du fond 16, ce qui fournit un support à l'aplomb du rebord d1'assemblage et évite tout basculement de la première barquette 15 lorsqu'on exerce une pression sur son rebord d'assemblage 21, de manière analogue aux ailes (34,35) du deuxième mode de réalisation. L'extrémité inférieure des puits 68 de la deuxième barquette est également située à proximité du plan moyen du fond 46 de celle-ci, ce qui augmente la stabilité de la deuxième barquette 45 lorsqu'elle est utilisée à plat.
La section intérieure des puits 38 de la première
""barquette" 15~est adapte~â~la section"extérieure des puits 68 de la deuxième barquette 45 pour que ces derniers puissent être engagés avec frottement dans les puits 38 de la première barquette. Les puits (38, 68) forment ainsi les moyens d'accrochage complémentaires (24, 54) pour les première et deuxième barquettes (15, 45) .
Il est également possible de prévoir une différence suffisamment importante entre les sections intérieure et extérieure des puits des barquettes, ou encore des sections transversales de forme différente pour chacun des puits d'une
barquette, •.. de sorte que les puits de cette barquette ne puissent pas être engagés, du moins complètement, avec les puits d'une barquette identique à celle-ci. Ainsi, les puits peuvent également réaliser une fonction de détrompage interdisant .l'assemblage de deux barquettes identiques, qui permet de réaliser un système d'emballage fournissant des repas variés et équilibrés, comme dans les -deux premiers modes de réalisation.
Aux figures 22 et 23 est représentée une variante du troisième mode de réalisation qui présente beaucoup de similarité avec celui-ci, notamment avec une deuxième barquette 45 visible en coupe sur la figure 23, qui présente un pourtour 48 et une paroi annulaire 47 de section analogue à celle représentée figure 17. Pour cette variante, les puits* 38 de section circulaire, présentent une portion 39 de section transversale réduite, c'est-à-dire - de section inférieure à une section du puits plus proche du débouché dans le rebord d'assemblage 21 et inférieure à une section située plus proche de l'extrémité inférieure 27 du puits 38. En particulier, dans le mode de réalisation représentée, le puits 38 présente depuis son débouché supérieur, une première portion légèrement tronconique qui va en s'amincissant jusqu'à la portion de diamètre minimum 39, et puis une portion de plus faible hauteur s'étendant en s 'évasant vers le fond du puits auquel elle est reliée par un arrondi. Comme on peut le voir sur la figure 23, la deuxième barquette présente un puits 68 de forme analogue, c'est-à-dire avec une portion de section réduite 69. Les puits 38, 68 de cette variante du troisième mode de réalisation sont également conçus de manière à pouvoir être engagés l'un dans l'autre de manière à former des moyens d'accrochage (24,54), et ne
permettent ;"pas d'engager deux barquettes identiques l'une dans l'autre de sorte qu'ils forment également des. moyens de détrompage.
Dans cette variante, la portion de section réduite 39. forme un point dur lors de l'insertion du puits 68 dans le puits 38 de la première barquette. Une fois ce point dur passé par déformation élastique de la matière plastique, les puits sont maintenus l'un dans l'autre dans la position assemblée. On obtient ainsi un phénomène d'encliquetage entre les puits (38,68) des première et deuxième barquettes (15, 45), en plus ou à la place de la coopération par frottement. Une telle coopération ' par encliquetage indique à l'utilisateur que les première et deuxième barquettes sont bien accrochées ensemble. De plus, la force d'accrochage peut être déterminée par la géométrie des puits de manière plus précise à l'aide d'un encliquetage que par une simple coopération par frottement. • En effet, il est préférable que la force d'accrochage soit supérieure au poids de la première barquette 15 dans laquelle sont insérés les puits 68 de la deuxième barquette 45, de sorte que lorsque l'utilisateur porte le système assemblé uniquement à l'aide de la deuxième barquette 45, il n'y ait pas de risque de chute de la première barquette 15. Par conséquent, il est préférable que le désengagement des puits (38,68) nécessite une force déterminée supérieure au poids de chacune des barquettes, ou du moins supérieure au poids de la barquette qui est suspendue à l'autre lorsque l'on porte l'ensemble d'une main.
Il est bien entendu envisageable que la force déterminée nécessaire pour désengager les moyens d'accrochage (24, 54) formés par les puits (38,68) soit si élevée que les première et deuxième barquettes ne puissent pas être séparées
manuellement. Mais on préférera que cette force déterminée reste raisonnable pour qu'un adulte puisse séparer aisément les barquettes, par exemple afin de ne réchauffer qu'une seule des deux barquettes. Par contre, on peut prévoir que la force déterminée nécessaire pour le désengagement soit suffisamment importante pour qu'un jeune enfant ne puisse pas séparer les première et deuxième barquettes (15,45).
Bien entendu, étant donné que le puits 38 de la première barquette 15 reçoit le puits 68 de la deuxième barquette 45, le point déterminant pour obtenir une coopération par encliquetage est la section intérieure du puits 38 par rapport à la section extérieure du puits 68, et plus particulièrement les sections réduites 39 et 69 de chacun de ces puits. D'autre part, il est parfaitement possible de respecter les indications données ci-dessus concernant la force déterminée nécessaire à la séparation des barquettes, en utilisant des moyens d'encliquetage réversibles de forme sensiblement différente.
Dans la variante représentée aux figures 22 et 23, on notera que la paroi latérale annulaire 17 présente un décrochement annulaire 17a qui permet de rigidifier celle-ci. Dans le même but, les fonds (16, 46) des première et deuxième barquettes (15, 45) présentent chacun un bossage (16a, 46a) .
Tout comme dans les autres modes de réalisation, le pourtour 18 de l'ouverture de la première barquette 15 présente le long du côté d'assemblage 19 une portion courbe, ici concave, qui est de forme complémentaire à la portion correspondante du pourtour 48 de la deuxième barquette 45, c'est-à-dire située du côté de l'assemblage 49, qui présente une courbure convexe. Cette disposition permet de minimiser la largeur de chacun des rebords d'assemblage (21, 51) entre
les ondulations saillantes (32 ; 52), et par voie de conséquence d'augmenter la rigidité du système assemblé.
On notera également que l'extrémité libre 22 du rebord d'assemblage 21 de la première barquette 15, présente. dans sa partie médiane une courbure complémentaire au pourtour 48 de l'ouverture de la deuxième barquette 45, et une largeur adaptée pour venir'sous le rebord d'assemblage 51 à proximité immédiate de la paroi annulaire 47 de la deuxième barquette. Ainsi le rebord d'assemblage 21 situé sous, le rebord d'assemblage 51 de l'autre barquette forme un moyen de détrompage supplémentaire.
Comme cela est visible sur la figure 22, le, .côté de la paroi annulaire 17 présente une surface incurvée, ici concave, le long du côté d'assemblage 19. Cette surface incurvée concave est complémentaire à la portion de la paroi annulaire 47 correspondante de la deuxième barquette 45, qui forme une surface incurvée convexe. Ceci permet aux réceptacles (14, 44) de mieux occuper l'espace entre les barquette (15, 45) assemblées, et par conséquent de contenir une plus grande quantité d'aliment pour un encombrement donné du système d'emballage (10, 40) assemblé.
Les barquettes réalisées selon le troisième mode - de réalisation et sa variante peuvent être avantageusement fabriquées par thermoformage,, c'est-à-dire par emboutissage d'une feuille de matière plastique chauffée. Ce procédé de fabrication peu onéreux peut être intégré à une chaîne de remplissage des emballages.
Les modes de réalisation décrits ci-dessus ne sont nullement limitatifs, il est notamment envisageable d'utiliser une première barquette selon l'un des. modes de réalisation avec une barquette réalisée selon un autre mode
de réalisation, et éventuellement de concevoir un système d'emballage alimentaire comportant plus de deux barquettes.