WO2005051071A1

WO2005051071A1 - Dispositif d'aide a la separation de plants, notamment de plants de muguet, dont les racines sont entremelees

Info

Publication number: WO2005051071A1
Application number: PCT/FR2004/003029
Authority: WO
Inventors: Patrick Rangeard
Original assignee: Patrick Rangeard
Priority date: 2003-11-26
Filing date: 2004-11-25
Publication date: 2005-06-09
Also published as: FR2862479B1; FR2862479A1

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants, notamment de plants de muguets, dont les racines sont entremêlées, comprenant des moyens d'entraînement desdits plants coopérant avec les dites racines, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux sous-ensembles (2) d'entraînement présentant chacun des moyens de coopération avec au moins lesdites racines, lesdits sous-ensembles (2) étant positionnés de proche en proche et entraînant lesdits plants avec une vitesse d'entraînement qui augmente d'un sous-ensemble (2) à l'autre selon la direction d'entraînement.

Description

Dispositif d'aide à la séparation de plants, notamment de plants de muguet, dont les racines sont entremêlées. L'invention concerne la culture industrielle de plants. Plus précisément, l'invention concerne la préparation de plants, notamment des plants de muguet, présentant des racines abondantes susceptibles de s'entremêler avec les racines d'un autre plant. Classiquement, la culture en masse du muguet (ou autre plante à racine abondante) comprend une première étape d'obtention de plants dont le développement est assuré en terre. Les plants sont ensuite déterrés en vue d'être replantés, éventuellement sur un autre site, pour se développer dans les meilleures conditions jusqu'à floraison. Généralement, lors de la première étape, les plants se développent très près les uns des autres. Leurs racines abondantes s'entremêlent donc le plus souvent et il est nécessaire de séparer les plants les uns des autres, pour pouvoir les replanter en les espaçant régulièrement. Traditionnellement, cette opération est réalisée manuellement et on comprend aisément que l'étape de séparation des plants est longue et fastidieuse. Bien entendu, une telle opération réalisée manuellement nécessite du personnel en nombre relativement important et implique par conséquent des coûts de main d'oeuvre considérables. Une technique a été proposée par l'art antérieur pour tenter d'automatiser la séparation des plants dont les racines sont entremêlées. Selon cette technique décrite dans le document de brevet publié sous le numéro FR-2 607 657, les plants de muguet sont amenés par un tapis de convoyage vers un système de démêlage composé d'un jeu de paires de peignes verticaux disposés transversalement au tapis de convoyage. Ces peignes sont couplés à des moyens de déplacement qui assurent le cycle suivant : descente simultanée des peignes pour pénétrer dans la masse des plants, éloignement mutuel des deux peignes de chaque paire, puis retour en position haute (hors des plants) et rapprochée des peignes de chaque paire. Une telle technique met en oeuvre un ensemble mécanique complexe. De plus, les différentes pièces mobiles doivent être parfaitement synchronisées entre elles. Cette technique impose de plus d'orienter les plants d'une façon prédéterminée (oeil vers le haut et racines vers le bas), et en les espaçant les uns des autres. Cet aspect nécessite en soi un équipement particulier, en amont des peignes de séparation, ce qui complexifie encore la conception du dispositif. De plus, il peut s'avérer difficile voire impossible d'orienter les plants tous de la même façon, sans avoir encore procédé à leur séparation. Quoiqu'il en soit, un dispositif utilisant cette technique implique clairement des temps de montage et de réglage importants, qui se répercutent sur le coût du dispositif, de son installation et de sa mise en service. De plus, une telle technique peut s'avérer agressive pour les plants, au risque d'engendrer un taux de perte qui n'est évidemment pas souhaitable. En effet, les peignes pénètrent la masse des racines de façon particulièrement invasive, au risque de blesser celles-ci, éventuellement dans une proportion non négligeable. En outre, lorsque le dispositif fonctionne à une cadence soutenue, l'éloignement des peignes peut s'avérer brutal pour les racines, ce qui peut entraîner une cassure de certaines des racines, là encore dans une proportion plus ou moins importante. Par ailleurs, le cycle de fonctionnement du dispositif est lui aussi complexe et est limité en cadence. On peut donc déplorer une rentabilité peu intéressante lorsque l'on considère le prix d'acquisition de ce dispositif et les limites du dispositif en termes de cadence. Une autre caractéristique a été proposée par le document EP- 0 562 541 concerne un dispositif pour séparer des croissances secondaires et/ou des racines de bulbes. Le dispositif comprend un convoyeur inférieur horizontal et un convoyeur supérieur disposé au-dessus du convoyeur inférieur, et qui s'étend le long d'au moins une partie du convoyeur inférieur et définit avec ce dernier un espace interstitiel au travers duquel les bulbes sont transportés. La distance entre les convoyeurs inférieur et supérieur est déterminée de façon que les bulbes soient appréhendés par le convoyeur supérieur. Selon une autre caractéristique essentielle de cette technique, le convoyeur supérieur porte des doigts en matériau élastique (qui ont un effet de transport sur les oignons), le convoyeur inférieur présentant une surface de convoyage plane. Selon un mode de réalisation particulier, le convoyeur inférieur est également formé d'une série de rouleaux à doigts disposés les uns à côté des autres, de façon similaire au convoyeur supérieur. Les deux voies de transport effectuent le transport dans le même sens et avancent à la même vitesse ou à une vitesse légèrement différente, moyennant quoi la voie de transport avance alors plus lentement, par exemple d'environ 1 à 10 %. Selon une variante de réalisation, le convoyeur supérieur avance dans le sens inverse au sens de transport, ceci avec une vitesse considérablement plus faible que le convoyeur portant les bulbes. Selon cette technique, les vitesses des convoyeurs inférieur et supérieur sont différentes, voire inverses. En d'autres termes, le convoyeur inférieur exerce une action qui tend à retenir le plant tandis que le convoyeur supérieur tend à entraîner le plant, exerçant une sorte d'action de « brossage » du plant. Ceci tend à provoquer un mouvement de rotation du plant sur lui-même qui n'est pas souhaitable, un tel mouvement pouvant enchevêtrer les racines au fur et à mesure qu'on cherche à les séparer. Dans le pire des cas, ceci peut même entraîner une détérioration du plant, l'action de brossage pouvant s'avérer néfaste lorsqu'elle se conjugue avec le mouvement de rotation sur lui-même du plant. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique d'aide à la séparation de plants dont les racines sont entremêlées, qui soit plus performante que les techniques de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de proposer une telle technique qui soit peu agressive pour les plants. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui permette d'atteindre des cadences supérieures à celles de la technique de l'art antérieur mentionnée précédemment. L'invention a aussi pour objectif de fournir un dispositif mettant en oeuvre une telle technique, qui soit simple de conception et facile à fabriquer, à installer et à mettre en service. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel dispositif qui soit moins coûteux que la solution antérieure décrite précédemment. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants, notamment de plants de muguets, dont les racines sont entremêlées, comprenant des moyens d'entraînement desdits plants coopérant avec les dites racines, comprenant au moins deux sous-ensembles d'entraînement présentant chacun des moyens de coopération avec au moins lesdites racines, lesdits sous-ensembles étant positionnés de proche en proche et entraînant lesdits plants avec une vitesse d'entraînement qui augmente d'un sous-ensemble à l'autre selon la direction d'entraînement. Chaque sous-ensemble comprend une paire d'organes rotatifs, les deux organes d'un même sous-ensemble étant animés de la même vitesse de rotation, ou quasiment la même, cette vitesse étant supérieure à la vitesse de rotation des organes d'un sous-ensemble directement en amont selon la direction d'entraînement. Ainsi, les organes d'un sous-ensemble prennent les racines des plants et tirent celles-ci du sous-ensemble qui précède, ceci en imprimant une accélération aux racines qui ont franchi le sous-ensemble précédent, tandis que d'autres sont encore serrées par cet ensemble précédent. Une telle technique agit par étirement progressif des plants, ou plus exactement des paquets de plants. Grâce à l'invention, on étire les paquets de façon que les racines des uns se désenchevetrent des racines des autres, ceci en limitant les risques de dommages provoqués aux racines. En effet, cet étirement est effectué au fil de l'entraînement des plants. En d'autres termes, on augmente la vitesse d'entraînement des plants de façon à provoquer l'etirement. Ainsi, les plants sont toujours en mouvement. Ceci s'oppose donc à l'approche de la solution décrite dans le document de brevet publié sous le numéro FR-2 607 657 qui provoque l'arrêt du déplacement des plants à l'aide d'un premier peigne fixe tandis qu'un autre peigne s'écarte du premier peigne pour étirer la racine. Cet étirement brutal risque de se transformer en arrachage avec des risques importants de détérioration des racines, ce qu'évite l'etirement progressif de la technique selon l'invention. De plus, l'invention propose un mode de fonctionnement très différent de celui de la technique décrite par le document EP-0562541. En effet, selon l'invention, les organes rotatifs d'une paire d'un sous- ensemble agissent de façon synchrone de façon à serrer le plant et à entraîner ensemble le plant. En d'autres termes, les organes rotatifs d'une paire ont une même vitesse, cette vitesse étant supérieure à celle des organes rotatifs de la paire précédente, ce qui se traduit par une action de préhension du plant par un sous-ensemble à partir du sous-ensemble qui précède selon la direction de défilement. C'est cette action qui permet l'etirement. La différence de vitesse d'un sous-ensemble à l'autre, et le fait que chaque sous-ensemble soit constitué d'une paire d'organes entre lesquels sont entraînés les plants, tend à entraîner le fait que les organes rotatifs d'une aire d'un sous-ensemble retiennent le plant tandis que les organes rotatifs du sous- ensemble qui suit étirent le plant de façon que les racines se démêlent, ceci sans provoquer de mouvement de rotation du plant sur lui-même. L'invention se distingue donc de la solution décrite par le document EP-0 562 541 en permettant une action par paires d'organes tandis que selon le document EP-0562 541 les organes agissent individuellement. Selon une solution préférée, lesdits sous-ensembles sont positionnés l'un par rapport à l'autre, ou les uns par rapport aux autres, de façon que lesdits plants transitent entre deux sous-ensembles avec une direction de transfert présentant une direction formant un angle non nul par rapport à la direction d'entraînement d'au moins le premier de deux sous-ensembles consécutifs. De cette façon, l'action d'étirement est couplée à une action de déploiement qui optimise l'action de séparation des racines. En effet, selon cet agencement, on fait circuler les plants selon une trajectoire tortueuse. Parallèlement, les racines sont enchevêtrées de façon tout à fait aléatoire. En d'autres termes, les racines ne sont pas imbriquées les unes dans les autres de façon rectiligne et selon une direction unique. Aussi, l'action de déploiement se conjugue à l'action d'étirement en permettant le désengagement des racines entre elles selon différentes directions. Les résultats, en termes de séparation des plants, sont ainsi améliorés de façon notable. En outre, cette action de déploiement contribue à préserver les racines, en les démêlant avec plus de douceur et de progressivité qu'avec la technique de l'art antérieur. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens d'entraînement comprennent au moins un organe rotatif couplé directement ou indirectement à des moyens moteurs, de telle sorte que lesdits moyens d'entraînement puissent fonctionner selon un mode continu. II est ainsi possible d'obtenir des cadences de fonctionnement relativement élevées de par le principe d'un cycle de fonctionnement en continu, ceci avec une qualité satisfaisante grâce au principe de l'invention qui préserve les racines et autorise donc le fonctionnement à ces cadences élevées. Préférentiellement, chaque sous-ensemble forme un couloir d'entraînement délimité au moins par lesdits moyens de coopération et prévu de façon que lesdits plants soient au moins légèrement serrés dans ledit couloir. On obtient ainsi une solution peu invasive pour les racines et qui permet toutefois de les entraîner efficacement. De plus, un tel agencement permet de présenter les plants de façon quelconque, l'entraînement ayant lieu dans toutes les circonstances, quelque soit notamment l'orientation des plants par rapport au couloir. Préférentiellement, le couloir d'entraînement de chaque sous-ensemble est formé par au moins une paire de l'un au moins desdits moyens de coopération appartenant au groupe suivant : - roues ; - rouleaux - bandes sans fin. De tels moyens sont avantageux en ce qu'ils s'adaptent parfaitement à un fonctionnement continu et à des cadences soutenues. Avantageusement, lesdits moyens de coopération présentent au moins l'un des organes de coopération appartenant au groupe suivant : - revêtement d'un matériau souple ; - denture ; - doigt. On obtient ainsi des moyens de coopération efficaces et non agressifs

(bien entendu, dans le cas des dents et des doigts, la forme et les dimensions sont choisies de façon appropriée pour limiter les risques de blessure des racines). On note que le matériau souple à pour but de proposer une surface non agressive pour les plants tandis que, en revanche les moyens de coopération ne doivent pas fléchir sous l'effet de la résistance à l'entraînement des plants, au risque de perdre en efficacité. Selon une solution préférée, lesdits moyens d'entraînement sont montés mobiles en translation par rapport à un élément fixe du dispositif de façon que ledit couloir d'entraînement de chaque sous-ensemble soit susceptible de varier en largeur. Dans ce cas, lesdits moyens d'entraînement sont couplés à des moyens de rappel élastiques qui tendent à resserrer ledit couloir contre lesdits plants. Les plants peuvent en effet se présenter par paquets de formes et de dimensions très variables. L'invention permet donc que le serrage exercé par les couloirs d'entraînement sur les plants soit donc adapté aisément et facilement. De plus, ceci s'effectue automatiquement grâce aux moyens de rappel élastiques et sans qu'il soit nécessaire de procéder à des réglages. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend au moins trois sous-ensembles d'entraînement. On peut en effet augmenter les performances du dispositif en augmentant le nombre de sous-ensembles. Bien entendu, dans la pratique, le nombre de sous-ensembles pourra varier autant que de besoin, notamment en fonction de la nature des plants dont l'abondance et l'enchevêtrement des racines peuvent fluctuer. Avantageusement, le dispositif comprend l'un au moins des moyens complémentaires suivants : - moyens de lavage desdits plants ; - moyens de découpe desdites racines ; - moyens de convoyage. On obtient un dispositif qui assure un traitement complet des plants, qui sont alors prêts à être conditionnés, à être livrés puis à être replantés. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention et de certaines de ses variantes, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de plants dont les racines sont entremêlées ; - la figure 2 est une vue d'un plant isolé ; - la figure 3 est une vue de dessus d'un dispositif selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 4 est une vue d'un exemple de sous-ensemble d'entraînement susceptible d'équiper un dispositif selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective d'un ensemble intégrant un dispositif selon l'invention. En référence à la figure 1, un dispositif selon l'invention est destiné à séparer des plants (en l'occurrence des plants de muguet) dont les racines 11 sont entremêlées tel qu'illustré. En sortie du dispositif, on souhaite n'avoir idéalement que des plants séparés tel que celui illustré sur la figure 2. Un plant séparé consiste donc en un oeil (ou éventuellement plusieurs collés) et ses racines. Tel que déjà indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait d'étirer de façon progressive un paquet de plants dont les racines sont enchevêtrées tel que celui illustré par la figure 1, ceci à l'aide de sous-ensembles d'entraînement disposés les uns à la suite des autres et qui, de proche en proche, entraînent les plants avec une vitesse croissante. Un dispositif selon l'invention est illustré par la figure 3. Tel que cela apparaît, le dispositif comprend une succession de sous- ensembles d'entraînement 2 comprenant chacun, selon le présent mode de réalisation de l'invention, une paire de roues 21, 22 entraînées en rotation par des moyens moteurs (non représentés), chaque paire de roues délimitant un couloir dans lequel les plants sont légèrement serrés. Selon le principe de l'invention, ces sous-ensembles sont positionnés de proche en proche et entraînent les plants avec une vitesse d'entraînement qui augmente d'un sous-ensemble à l'autre selon la direction d'entraînement. Ainsi, lorsque des plants liés par leurs racines sont introduits dans le dispositif, ils sont entraînés par le premier sous-ensemble vers le deuxième sous- ensemble qui commence à entraîner les plants avec une vitesse supérieure à celle du premier ensemble. Pendant quelques instants, le paquet de plant lié par leurs racines s'étend à la fois dans le couloir du premier sous-ensemble et dans celui du deuxième sous-ensemble. On comprend donc que la différence de vitesses entre le premier et le deuxième sous-ensemble tend à augmenter la longueur sur laquelle s'étend le paquet de plants liés entre eux par leurs racines, ce qui correspond à un étirement grâce auquel les racines se désengagent au moins en partie les unes des autres. Le phénomène se reproduit lors du passage entre le deuxième et le troisième sous-ensemble, entre le troisième et le quatrième sous-ensemble, et ainsi de suite. On rappelle que, selon le principe de l'invention, les roues 21, 22 d'un même sous-ensemble tournent sensiblement à la même vitesse et préférentiellement à la même vitesse, cette vitesse étant inférieure à celle des roues du sous-ensemble directement aval selon la direction de défilement. A titre indicatif, on multiplie la de vitesse de rotation entre deux sous- ensembles successifs de 1 à 5 fois, suivant la nature des plants et le nombre de sous-ensembles. Toujours à titre indicatif, selon le mode de réalisation illustré par la figure

3, la vitesse de rotation des roues du premier sous-ensemble est d'environ 800 tr/min et la vitesse de rotation des roues du dernier sous-ensemble est d'environ 6 000 tr/min, (le rapport de vitesse entre deux sous-ensemble successifs étant par exemple compris entre 1 et 5 tel qu'indiqué précédemment). En sortie du dispositif, tous les plants sont séparés les uns des autres (à l'exception éventuellement de ceux dont les yeux sont collés entre eux). Selon une autre caractéristique de l'invention, les couloirs des sous- ensembles 2 ne sont pas alignés entre eux de façon que les plants suivent une trajectoire en zig-zag dans le dispositif, ce qui tend à déployer les plants liés par leurs racines et à favoriser leurs séparations lorsque cette action est combinée avec l'action d'étirement décrite précédemment. Selon le présent mode de réalisation, les roues 21 et 22 présentent une denture 211, 212. On note que la roue 21 est de plus revêtue d'une matière souple 213 telle qu'une mousse. Selon une variante envisageable illustrée par la figure 4, les sous- ensembles 2 du dispositif sont chacun formés par une paire de rouleaux 23 portant à leur périphérie des doigts 214 régulièrement répartis. Par ailleurs, l'une au moins des roues (la roue 22 sur la figure 3) est montée sur un axe support par une tige 222 mobile transversalement par rapport aux couloirs d'entraînement. En outre, cette tige 222 est couplée à des moyens de rappel élastiques (non représentés), qui tendent à ramener la roue 22 vers la roue

21 de façon à resserrer les roues 21, 22 contre les plants. Cette caractéristique de montage apparaît également clairement sur la figure 4 qui montre que l'un des rouleaux 23 est monté sur des paliers 231 couplés à des tiges 222 montées coulissantes sur des éléments fixes 24 du dispositif. Bien entendu, la raideur de ces moyens de rappel élastiques est prévue de façon que la force de serrage ne soit pas trop importante et que la roue 22 puisse s'écarter de la roue 21 sous la seule action des plants. On note que différents moyens complémentaires peuvent être associés au dispositif qui vient d'être décrit, et notamment : - des moyens de lavage des plants ; - des moyens pour secouer les plants et/ou de mise en vibration visant à séparer la terre des racines ; - des moyens de convoyage ; - des moyens de découpe des racines des plants . Des moyens d'alimentation, par convoyage, peuvent être prévus en amont des sous-ensembles d'entraînement, ainsi que des moyens de prélavage. Tel qu'illustré par la figure 5, le dispositif selon l'invention peut être associé à un dispositif d'amenée 3 des plants connu en soi et être agencé avec une configuration des sous-ensembles 2 selon laquelle les plants cheminent dans un plan essentiellement vertical. D'autres modes de réalisation peuvent évidemment être envisagés, notamment en disposant les sous-ensembles de façon que les plants cheminent dans un plan horizontal ou autre. On peut par exemple prévoir un tapis d'alimentation horizontal associé à des sous-ensembles dont l'axe de rotation est vertical. On peut également prévoir deux tapis d'alimentation verticaux associés à des sous-ensembles dont l'axe de rotation est horizontal

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants, notamment de plants de muguets, dont les racines sont entremêlées, comprenant des moyens d'entraînement desdits plants coopérant avec les dites racines, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux sous-ensembles (2) d'entraînement présentant chacun des moyens de coopération avec au moins lesdites racines, lesdits sous-ensembles (2) étant positionnés de proche en proche et entraînant lesdits plants avec une vitesse d'entraînement qui augmente d'un sous-ensemble (2) à l'autre selon la direction d'entraînement.

2. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits sous-ensembles (2) sont positionnés l'un par rapport à l'autre, ou les uns par rapport aux autres, de façon que lesdits plants transitent entre deux sous-ensembles (2) avec une direction de transfert présentant une direction formant un angle non nul par rapport à la direction d'entraînement d'au moins le premier de deux sous-ensembles (2) consécutifs.

3. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comprennent au moins un organe rotatif (21), (22) couplé directement ou indirectement à des moyens moteurs, de telle sorte que lesdits moyens d'entraînement puissent fonctionner selon un mode continu.

4. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque sous-ensemble (2) forme un couloir d'entraînement délimité au moins par lesdits moyens de coopération et prévu de façon que lesdits plants soient au moins légèrement serrés dans ledit couloir.

5. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon la revendication 4, caractérisé en ce que le couloir d'entraînement de chaque sous- ensemble (2) est formé par au moins une paire de l'un au moins desdits moyens de coopération appartenant au groupe suivant : - roues (21), (22) ; - rouleaux - bandes sans fin.

6. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de coopération présentent au moins l'un des organes de coopération appartenant au groupe suivant : - revêtement d'un matériau souple (213); - denture (211), (212) ; - doigt (214).

7. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement sont montés mobiles en translation par rapport à un élément fixe du dispositif de façon que ledit couloir d'entraînement de chaque sous-ensemble soit susceptible de varier en largeur.

8. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement sont couplés à des moyens de rappel élastiques qui tendent à resserrer ledit couloir contre lesdits plants.

9. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois sous-ensembles (2) d'entraînement.

10. Dispositif d'aide à la séparation d'au moins deux plants selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend l'un au moins des moyens complémentaires suivants : - moyens de lavage desdits plants ; - moyens de découpe desdites racines. - moyens pour secouer lesdits plants ; - moyens de mise en vibration desdits plants. - moyens de convoyage.