Pupitre mobile, en particulier pour mal-voyant
La présente invention concerne un pupitre mobile, en particulier pour un mal-voyant, comportant un panneau présentant une face avant destinée à recevoir un article à visualiser, des moyens de support pour ledit panneau, des moyens de déplacement en hauteur dudit panneau par rapport aux dits moyens de support selon une direction Y et des moyens de blocage en hauteur dudit panneau sur lesdits moyens de support. Le mal-voyant peut-être affecté de DMLA (dégénérescence maculaire due à l'âge), de rétinite pigmentaire ou tout autre traumatisme subi par l'œil.
On connaît de tels pupitres mobiles qui sont aptes à être mis à la hauteur souhaitée par son utilisateur pour lui faciliter la visualisation de l'article positionné sur le pupitre, par exemple pour des partitions de musique. Cependant, ces pupitres connus n'offrent que des possibilités de déplacement en hauteur, l'utilisateur bougeant généralement ses yeux pour observer l'ensemble de l'article à visualiser.
La DMLA est une dégénérescence qui affecte la macula de l'œil, entraînant chez les personnes atteintes de cette maladie un champ visuel très restreint et en particulier elles sont dans l'impossibilité de voir droit devant la pupille, au contraire de la rétinite pigmentaire où le malade n'a pas de vision périphérique. Dans le cas de la DMLA, pour leur permettre d'observer un article dans son ensemble (objet, ouvrage, etc.), il faut que ces personnes se forcent à regarder avec la périphérie de leur macula. La présente invention a pour but de proposer un pupitre mobile qui permette de déplacer facilement un article à visualiser.
Ce but est atteint grâce au fait que le pupitre comporte en outre des moyens de déplacement latéral dudit panneau par rapport aux dits moyens de support selon une direction X sensiblement transversale à la direction Y.
Ainsi, pour observer un article dans son ensemble, il suffit que l'utilisateur déplace le pupitre en hauteur et de manière latérale. Pour les utilisateurs atteints de DMLA par exemple, la visualisation est rendue possible dès lors qu'elle fixe son regard et qu'elle déplace le panneau en „ hauteur et/ou latéralement. Ce pupitre est en outre, particulièrement
adapté à la rééducation de ces personnes à qui l'on enseigne une nouvelle manière d'observer un article pour mieux le visualiser.
Pour la lecture d'un ouvrage, par exemple, l'utilisateur place le panneau à la hauteur lui permettant d'avoir la ligne à visualiser en regard des yeux qu'il maintient fixement et il déplace latéralement le panneau pour faire défiler l'ensemble de la ligne. Dès que la ligne est terminée, il monte à nouveau le panneau pour faire correspondre la ligne suivante et le déplace latéralement pour la faire défiler, et ainsi de suite.
Avantageusement, lesdits moyens de déplacement en hauteur comportent un dispositif de déplacement rapide et un dispositif de déplacement pas à pas.
Ainsi, l'utilisateur peut déplacer rapidement le panneau en hauteur lorsqu'il commence sa lecture par exemple ou bien pour passer d'un bas de page à un haut de page, tandis qu'il montera le panneau par incrément en cours de lecture pour passer notamment d'une ligne à l'autre.
Pour maintenir le panneau à hauteur fixe, les moyens de blocage comportent avantageusement un levier mobile entre une position de blocage par rapport aux dits moyens de support, dans laquelle il est constamment rappelé par des moyens de rappel élastiques de blocage, et une position de déblocage, dans laquelle il peut être amené par lesdits moyens de déplacement en hauteur.
Les moyens de blocage permettent ainsi d'empêcher toute descente indésirable du panneau, tandis qu'ils autorisent sa montée. Avantageusement, le dispositif de déplacement rapide comporte des moyens de sollicitation rapide qui permettent de débloquer ledit levier en l'écartant desdits moyens de support pour permettre la montée ou la descente dudit panneau.
Dès que ces moyens de sollicitation rapide sont actionnés, l'utilisateur déplace manuellement le panneau à la vitesse et à la hauteur souhaitées.
Selon une réalisation avantageuse, les moyens de sollicitation rapide comportent un câble gainé dont une extrémité de l'un de ses éléments constitués par la gaine et l'âme coopère avec ledit levier et une extrémité de l'autre de ces éléments coopère avec une portion d'appui solidaire dudit panneau, tandis l'autre extrémité de l'âme est solidaire d'un
dispositif d'actionnement du déplacement rapide apte à déplacer cette âme à l'intérieur de la gaine.
Le dispositif d'actionnement peut comporter une poignée que l'utilisateur actionnera manuellement ou un système électronique de commande.
En outre, la mise en œuvre des tels moyens de sollicitation mécaniques est particulièrement simple. On peut envisager que ces moyens soient électriques, électromagnétiques, etc. ; par exemple, les moyens de blocage pourraient être débloqués sous l'effet d'un électro- aimant commandé par un moteur de préférence électrique.
Avantageusement, le dispositif pas à pas comporte une pièce d'arc-boutement, une pièce de référence solidaire dudit panneau, des moyens de rappel élastiques pour placer de manière mobile ladite pièce d'arc-boutement à une distance donnée de ladite pièce de référence et des moyens de sollicitation pas à pas pour arc-bouter ladite pièce d'arc- boutement sur lesdits moyens de support, puis rapprocher ladite pièce de référence de la pièce d'arc-boutement à l'encontre des moyens de rappel élastiques, et pour autoriser ladite pièce d'arc-boutement à quitter sa configuration d'arc-boutement de telle sorte qu'elle se place à nouveau à ladite distance donnée de ladite pièce de référence sous l'effet des moyens de rappel élastiques.
L'incrément de montée du panneau correspond à la distance parcourue par la pièce de référence lors de son rapprochement de la pièce d'arc-boutement, sachant que la valeur de cet incrément est imposée par la configuration des différentes pièces. Par exemple, l'incrément maximal, au plus égal à l'écartement entre les deux pièces précitées, peut être atteint, lorsque les moyens d'actionnement autorisent la pièce de référence à se déplacer d'une telle valeur.
Des moyens d'actionnement similaires à tous ceux envisagés pour actionner les moyens de déplacement rapide, ainsi qu'un système à crémaillère par exemple, peuvent être utilisés pour bloquer/débloquer la pièce d'arc-boutement et pour déplacer la pièce de référence. De manière générale, on peut utiliser tout moyen d'avancement pas à pas de type connu, à pas réglable ou non. Lorsque les moyens de sollicitation pas à pas comportent un câble gainé dont une extrémité de l'un de ses éléments constitués par la
gaine et l'âme coopère avec ladite pièce d'arc-boutement et une extrémité de l'autre de ces éléments coopère avec ladite pièce de référence, tandis que l'autre extrémité de l'âme est solidaire d'un dispositif d'actionnement pas à pas, l'incrément de montée du panneau est directement proportionnel à la course effectuée par le câble. La course étant par ailleurs liée à la tension du câble qui dépend, par exemple, du débattement d'une poignée actionnée manuellement. On peut prévoir des moyens de réglage pour régler ladite distance donnée entre la pièce de référence et la pièce d'arc-boutement de manière à régler le pas du dispositif pas à pas, en particulier pour l'adapter à la hauteur d'une ligne d'un texte.
Selon un autre mode de réalisation, les moyens de déplacement en hauteur comprennent une poulie de traction qui est entraînée en rotation par un dispositif d'actionnement et qui coopère avec le panneau de façon à entraîner ce dernier en translation selon la direction Y.
Avantageusement, la poulie de traction est adaptée à coopérer avec une courroie s'étendant dans la direction Y et à la quelle est fixée le panneau. La courroie peut former une boucle fermée qui est montée entre deux poulies de renvoie mobiles en rotation. Par ailleurs, un cylindre, solidaire de la poulie de traction comporte, sur sa surface latérale, des crans qui sont adaptés à coopérer avec un élément d'arrêt monté mobile et sollicité en permanence par des moyens élastiques de façon à empêcher la libre rotation de la poulie de traction. Les moyens de déplacement latéral comportent avantageusement au moins un système de glissière qui est solidaire du panneau et par l'intermédiaire duquel ledit panneau est supporté par lesdits moyens de support.
Selon la forme de glissière envisagée, une ou plusieurs glissières sont prévues de manière à bien maintenir le panneau sur les moyens de support.
Le panneau bloqué en mouvement latéral sur les moyens de support peut être entraîné en translation sous l'action du déplacement latéral d'une partie mobile des moyens de support ou bien, selon une réalisation particulièrement avantageuse, le panneau est mobile par rapport aux moyens de support qui sont fixes. Dans ce dernier cas, le
système de glissière comporte une première partie de glissière fixée sur ledit panneau et une seconde partie de glissière fixée directement sur lesdits moyens de déplacement en hauteur, ces deux parties de glissière étant aptes à coulisser l'une par rapport à l'autre. Ainsi, les moyens de déplacement latéral sont entraînés avec le panneau lors de son déplacement en hauteur ; les deux mouvements, en hauteur et latéral, pouvant être réalisés simultanément ou successivement, en tout cas préférentiel lement indépendamment l'un de l'autre. Selon un mode de réalisation avantageux, un système à roulement à billes est interposée entre la première partie de glissière et la seconde partie de glissière.
Le pupitre mobile comporte avantageusement un organe d'aide à la visualisation. L'organe d'aide à la visualisation peut par exemple permettre de générer un repère fixe sur lequel l'utilisateur peut poser son regard, appelé communément point de fixation pour l'utilisateur, lui facilitant ainsi la visualisation de l'article qu'il essaye d'observer.
Avantageusement, l'organe d'aide à la visualisation comporte un dispositif d'éclairage comprenant une source lumineuse disposée en regard de ladite face avant dudit panneau et/ou un dispositif optique de grossissement.
La source lumineuse est placée préférentiel lement au voisinage de la hauteur des yeux de l'utilisateur de manière à garantir un éclairage homogène de la zone de visualisation et ainsi faciliter la vision de celui-ci. La source lumineuse peut par exemple comporter un tube fluorescent au néon. Le repère fixe est dans ce cas matérialisé par la forme de la source lumineuse (en longueur) qui incite le mal-voyant à suivre une ligne. Des moyens graphiques peuvent en outre être disposés sur la source lumineuse formant, par exemple, des mires. De la même manière un dispositif optique de grossissement, par exemple, une loupe, peut permettre de faciliter la visualisation de l'article observé. De préférence, combinée à la source lumineuse, la loupe peut de manière analogue, faciliter l'écriture à la personne qui emploie le pupitre, en lui permettant une position agréable dans laquelle elle voit facilement ce qu'elle écrit.
Selon un mode de réalisation particulièrement adapté aux malvoyants, l'organe d'aide à la visualisation comporte en outre un écran de visualisation.
L'écran de visualisation peut par exemple intégrer une loupe, une source lumineuse et/ou un inverseur de luminosités permettant de représenter par exemple, un texte blanc sur fond sombre plus facilement lisible par les mal-voyants à partir d'un texte noir sur fond clair.
L'organe d'aide à la visualisation peut aussi avantageusement comporter un dispositif de capture d'images, par exemple à l'aide d'une caméra fixée sur l'organe d'aide à la visualisation et de moyens de transmission de l'image agrandie sur des lunettes ou un écran.
Pour adapter la position de l'organe d'aide à la visualisation par rapport au panneau en fonction de l'épaisseur de l'article et de la taille de l'utilisateur, ainsi que pour écarter celui-ci par rapport au panneau, notamment lors de la mise en place de l'article à visualiser, l'organe d'aide à la visualisation est avantageusement disposé sur un bras articulé sur les moyens de support. L'articulation du bras peut être obtenue par des moyens mécaniques ou par tout type de matériau suffisamment élastique autorisant des déformations répétées dans les différentes positions. Avantageusement, les moyens de support comportent une base, un montant de support sur lequel ledit panneau est mobile et un système d'articulation permettant d'écarter ou de rapprocher le montant de support de la base et ainsi d'orienter ledit panneau entre une position de rangement de moindre volume et une position d'utilisation choisie. Les moyens de support comportent deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre, préférentiellement articulées permettant au pupitre d'adopter une position de rangement, dans laquelle il est replié sur lui- même ou une position d'utilisation, dans laquelle le panneau peut être incliné à souhait. En position de rangement, pour faciliter son transport et sa préhension/manipulation, le pupitre peut comporter des moyens de préhension sou la forme d'une poignée par exemple qui serait facilement visible par le mal-voyant.
Pour bloquer le panneau dans la position désirée, les moyens de support comportent en outre avantageusement des moyens de blocage du montant de support par rapport à ladite base.
Le pupitre conforme à la présente invention est particulièrement bien adapté aux mal-voyants qui ont une déficience visuelle telle qu'ils doivent se placer à une distance comprise entre 5 et 20 cm du panneau pour lire un article qui y est posé (ou écrire sur une feuille).
L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif.
La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue de face d'un pupitre mobile selon un premier mode de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue de côté du pupitre selon la flèche II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en coupe du détail III de la figure 2, montrant le dispositif de déplacement latéral,
- la figure 4 est une vue en coupe de la figure 2 selon la ligne IV-IV, montrant les moyens de déplacement en hauteur et les moyens de blocage du panneau,
- la figure 5 est une vue en coupe montrant en détail le dispositif de déplacement rapide de la figure 4,
- la figure 6 est une vue en coupe montrant le dispositif de déplacement pas à pas lors de la mise en appui de la pièce d'arc- boutement,
- la figure 7 est une vue en coupe analogue à la figure 6, dans laquelle le panneau a été monté, par rapport à la position de la figure 6,
- la figure 8 est une vue partielle de côté du pupitre montrant le bras articulé, - la figure 9 est une vue en coupe de la figure 8 selon la ligne
IX-IX montrant en détails le fonctionnement de l'articulation du bras,
- la figure 10 est une vue partielle en perspective du pupitre, montrant les moyens de support,
- la figure 11 est une vue en coupe de la figure 10 selon la ligne XI-XI montrant les moyens de blocage,
- la figure 12 est une vue de dessus de la figure 10 selon la flèche XII montrant le système d'articulation des moyens de support,
- la figure 13 est une vue de face d'un pupitre mobile selon un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 14 est une vue similaire à la figure 4, relative au second mode de réalisation de la présente invention,
- la figure 15 est une vue en coupe selon la ligne XV-XV de la figure 14, montrant un second mode de réalisation de dispositif de déplacement latéral, - la figure 16 est une vue coupe du pupitre selon la ligne XVI-
XVI de la figure 14 montrant un second mode de réalisation de dispositif de déplacement en hauteur,
- la figure 17 est une vue coupe du pupitre selon la ligne XVII-
XVII de la figure 14 montrant un second mode de réalisation de dispositif de déplacement pas à pas,
- la figure 18 est une vue agrandie du dispositif de déplacement pas à pas,
Un pupitre mobile 10, comme représenté sur la figure 1, comporte un panneau 12 qui présente une face avant 12A destinée à recevoir un article à visualiser, par exemple un livre (non représenté sur la figure) et qui peut être disposé sur le panneau 12 sur un élément de support 14 solidaire du panneau 12. L'élément de support 14 est avantageusement placé au bas du panneau 12, de manière à permettre la visualisation d'articles de grande taille. Des moyens de déplacement en hauteur 16 du panneau 12 par rapport à des moyens de support 18, permettent le déplacement du panneau 12 en hauteur selon une direction Y. En outre, des moyens de déplacement latéral 20 du panneau 12 par rapport aux moyens de support 18 permettent de déplacer le panneau 12 selon une direction X sensiblement transversale à la direction Y.
On verra par la suite de manière plus détaillée que le pupitre 10 peut en outre être équipé d'un organe d'aide à la visualisation 22 particulièrement adapté aux mal-voyants.
Comme représenté sur la figure 2, les moyens de support 18 du panneau 12 comportent une base 24 destinée à être posée ou fixée par tous moyens de fixation connus contre une paroi (table, etc.) et un
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montant de support 26 sur lequel ledit panneau 12 est mobile. Pour permettre d'effectuer chacun des déplacements (en hauteur ou latéral), quelle que soit la position occupée par le panneau 12, les deux types de moyens de déplacement doivent coopérer. Ainsi, dans les exemples illustrés, les moyens de déplacement latéral 20 sont fixés sur les moyens de déplacement en hauteur 16 et les moyens de support 18 sont fixes. A l'inverse, les moyens de déplacement latéral 20 pourraient être fixés sur une portion des moyens de support 18 qui serait alors mobile par rapport à l'ensemble des moyens de support 18 ; dans ce cas, les moyens de déplacement en hauteur 16 seraient disposés sur les moyens de déplacement latéral 20. Le premier cas est particulièrement adapté à la lecture de gauche à droite (ou de droite à gauche), tandis que le second convient mieux à la lecture de haut en bas (ou de bas en haut).
Les figures 1 à 12 illustrent un premier mode de réalisation de la présente invention.
La figure 3 montre le détail des moyens de déplacement latéral 20 que l'on peut envisager pour le pupitre 10. En l'espèce, les moyens de déplacement latéral 20 comportent un système de glissière 30 comprenant une première partie de glissière 30A solidaire du panneau 12 et une seconde partie de glissière 30B solidaire du dispositif de déplacement en hauteur 16. Les deux parties de la glissière 30A et 30B présentent chacune une conformation qui leur permet de coulisser l'une par rapport à l'autre. Par exemple la seconde partie de glissière 30B solidaire des moyens de déplacement en hauteur 16 présente une rainure 30'B dans laquelle une forme mâle 30'A appartenant à la première partie de glissière 30A est disposée. Des butées 33 illustrées sur la figure 1, formées, par exemple, dans la première partie de glissière 30A limitent la course de déplacement et empêchent le panneau 12 de se décrocher.
Le déplacement latéral du panneau 12 peut se faire manuellement en poussant, par exemple, un côté du panneau 12, dans le sens désiré, entraînant avec lui le déplacement de la première partie de glissière 30A qui coulisse dans la seconde partie de glissière 30B. Le système de glissière 30 permet en outre de supporter le panneau 12 sur les moyens de déplacement en hauteur 16. La section respective des parties de glissière 30A et 30B peut, par exemple être en queue d'aronde. Dans le cas d'une section plus
simple, comme celle représentée sur la figure 3, qui est rectangulaire, il est souhaitable de prévoir un second système de glissière 32, similaire au premier 30 (c'est à dire comprenant une première partie de glissière 32A munie de butées 31 et solidaire du panneau 12, et une seconde partie de glissière 32B solidaire du dispositif de déplacement en hauteur 16), disposé entre le panneau 12 et les moyens de déplacement en hauteur 16, de manière à garantir un bon équilibre du panneau 12 sur ces derniers et à bien le maintenir en place, en particulier en cours de mouvement.
La figure 4 montre en coupe les moyens de déplacement en hauteur 16 du panneau 12, qui comportent un dispositif de déplacement rapide 34 et un dispositif de déplacement pas à pas 36 du panneau 12. Ces deux dispositifs 34 et 36 de déplacement en hauteur sont disposés sur deux tiges 38 et 40 formant le montant de support 26 (représenté figure 2) du panneau 12, situés sur la face arrière 12B du panneau 12. Le pupitre est en outre équipé de moyens de blocage en hauteur 42 qui permettent de maintenir le panneau 12 sur le montant de support 26.
En l'espèce, les moyens de blocage en hauteur 42 comportent un levier mobile 44 emmanché sur la tige 38 par une ouverture 46 de section comparable à celle de la tige 38 et de taille légèrement supérieure. En position de blocage, le levier 44 est constamment rappelé en appui contre la tige 38 par des moyens de rappel élastique de blocage 48 constitués par un ressort, un des côtés 44A du levier 44 étant disposé entre un axe d'appui 50 et une portion d'appui 52, tous deux solidaires du panneau 12. Sur le côté opposé 44B du levier 44 par rapport à la tige 38, le ressort de rappel 48 écarte le levier 44 de la portion d'appui 52 de manière à venir plaquer au moins une partie des parois 47 de l'ouverture 46 du levier 44 contre la tige 38 et ainsi bloquer le levier 44, dont l'ouverture 46 est dans un plan non perpendiculaire à la tige 38.
Le dispositif de déplacement rapide 34 comporte des moyens de sollicitation rapide 54 qui permettent de débloquer le levier 44 en l'écartant de la tige 38, en ramenant l'ouverture 46 dans un plan perpendiculaire à la tige, et permettent ainsi la montée ou la descente du panneau 12 selon la direction Y. En l'espèce, les moyens de sollicitation rapide 54 comportent un câble gainé constitué par une gaine 54A et une âme 54B. Comme illustré sur la figure 4, une première extrémité de l'âme 54'B est fixée à la portion d'appui 52, et une première extrémité 54'A de la
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gaine, adjacente à la première extrémité de l'âme 54'B, coopère quant à elle avec le levier 44. L'autre extrémité (non représentée) du câble gainé 54 coopère avec un dispositif d'actionnement 56, par exemple une poignée comme illustré sur la figure 2, la gaine 54A et l'âme 54B étant respectivement liées à une partie fixe et une partie mobile de la poignée 56.
Lorsque l'utilisateur actionne la poignée 56, il déplace l'âme 54B dans la gaine 54A. L'extrémité 54'A de la gaine étant fixée contre le levier 44, la longueur apparente Ll de l'âme 54B tend à diminuer. Ainsi, dès lors que l'on actionne la poignée 56, l'âme 54B se déplace et sa longueur apparente diminue entraînant la fermeture progressive du levier 44 vers la portion d'appui 52, écartant ainsi progressivement les portions de paroi 47 de l'ouverture 46 de la tige 38 et créant un jeu Jl disponible entre l'ouverture 46 et la tige 38. Le levier 44 est entièrement débloqué et le jeu Jl est maximal lorsque l'âme 54B n'a plus qu'une longueur apparente L2 minimale, comme illustré sur la figure 5.
L'ensemble du panneau 12 peut alors être monté ou descendu selon la direction Y par l'utilisateur. La figure 5 montre en trait plein le levier 44 en position débloquée et en trait pointillé le levier 44 en position bloquée. Un angle α correspondant au débattement maximum entre cette position bloquée et cette position débloquée est directement lié aux géométries particulières de ces différentes pièces.
Les moyens de blocage en hauteur 42 empêchent le panneau 12 de descendre, mais ne l'empêchent pas de monter. En effet, les moyens de blocage 42 sont actifs dès lors qu'aucune force supérieure à la force de pression exercée par le levier 44 sur la tige 38 ne soit appliquée sur le panneau 12 ; or les moyens de déplacement en hauteur 16, qu'ils soient rapide 34 ou pas à pas 36, engendre par leur actionnement des forces supérieures à cette force de pression, ce qui implique que le déplacement du panneau 12 peut se faire vers le haut, sans même avoir déverrouillé les moyens de blocage 42.
Des crans (non représentés) présentant une surface d'appui supplémentaire pour le levier 46 en position bloquée, peuvent être formés à la surface de la tige 38 de manière à garantir le blocage vers le bas. Ces crans peuvent, par exemple, être des dents en toit d'usine incliné vers le bas.
Par contre, pour descendre le panneau 12, les moyens de blocage 42 doivent être déverrouillés. C'est la raison pour laquelle les moyens de déplacement rapide, qui sont les seuls à permettre la descente, actionnent le déblocage des moyens de blocage 42. Nous allons maintenant décrire le fonctionnement du dispositif de déplacement pas à pas 36. Comme illustré sur la figure 4 en position de repos, le dispositif de déplacement pas à pas 36 comporte une pièce d'arc-boutement 58 dont une ouverture 60 est traversée par la tige 40. L'ouverture 60 est de forme identique à la tige 40 et de taille plus importante de manière à ce qu'un jeu J2 existe entre les parois 61 de cette ouverture 60 et la tige 40 en position de repos. La pièce d'arc- boutement 58 est constamment rappelée dans cette position de repos par des moyens de rappel élastique, en l'espèce un ressort 62 disposé entre une première face 58A de cette pièce d'arc-boutement 58 et une pièce de référence 53. En l'espèce, la pièce de référence 53 est formée en une seule pièce avec la portion d'appui 52 du dispositif de déplacement rapide 34 qui s'étend au-delà de la seconde tige 40, ma portion d'appui 52 et la pièce de référence 53 étant sur un même plan.
De manière à garantir un jeu régulier 32 entre les parois 61 de l'ouverture 60 et la tige 40, et à définir la distance maximale L3 entre la pièce d'arc-boutement et la pièce de référence 53, un élément de maintien 64 solidaire du panneau 12 est disposé de l'autre côté de la pièce d'arc- boutement 58 au voisinage de l'autre face 58B opposée à la première face 58A. Des moyens de sollicitation pas à pas, comprenant en l'espèce un câble gainé 66, permettent d'arc-bouter la pièce d'arc-boutement 58 de manière à ce qu'au moins une partie des parois 61 de l'ouverture 60 vient en appui contre la tige 40. Le câble gainé 66 comporte une gaine 66A qui coopère, par une première extrémité 66'A, avec la pièce d'arc-boutement 58, et une âme 66B qui coopère, par une première extrémité 66'B adjacente à la première extrémité 66'A de la gaine 66A, avec la portion d'appui 52. En position de repos, la longueur apparente L3 de l'âme 66B est maximale.
Un dispositif d'actionnement pas à pas 68, comportant une poignée représentée sur la figure 1, permet de solliciter le câble 66 ; la
seconde extrémité de la gaine 54A et de l'âme 54B étant respectivement liées à une partie fixe et une partie mobile de la poignée 68.
On décrit à présent les figures 6 et 7. Dans une première étape, la longueur apparente L4 de l'âme 66B diminue de manière à entraîner la pièce d'arc-boutement 58 en appui contre la tige 40. Dans ce cas, au moins une partie des portions de paroi 61 de l'ouverture 60 de la pièce d'arc-boutement 58 viennent fortement en appui contre la tige 40. Dans une seconde étape, le câble continue à être sollicité, la longueur apparente L5 de l'âme est encore diminuée, de sorte que le panneau 12 est entraîné vers le haut. En effet, la pièce d'arc-boutement 58 étant bloquée contre la tige 40, le seul mouvement possible est celui de la pièce de référence 52 qui entraîne avec elle le panneau 12 duquel elle est solidaire. La figure 7 illustre cette deuxième étape.
L'incrément maximal d correspondant à l'écart entre une position de départ référencée Al sur la figure 6 et une position d'arrivée A2 sur la figure 7 dépend des géométries particulières des pièces d'arc- boutement 58, du ressort 62, en particulier de sa raideur, et de la tension appliquée sur la poignée 68 par l'utilisateur.
Au moment où l'utilisateur relâche la poignée 68, la pièce d'arc- boutement 58 est à nouveau écartée de la pièce de référence 52 d'une distance L3 par le ressort 62 et revient en appui contre l'élément de maintien 64 qui s'est lui aussi déplacé avec le panneau 12, comme représenté sur la figure 4.
Pour faciliter la visualisation d'un article, l'organe d'aide à la visualisation 22 représenté sur les figures 1 et 2 peut être équipé d'une source lumineuse, en l'espèce un tube fluorescent à néon 70. La source lumineuse 70 peut être articulée sur l'organe d'aide à la visualisation 22 de manière à ce que le faisceau lumineux puisse être orienté sur l'article à visualiser disposé sur le panneau 12. Un dispositif de maintien 23 de l'article à visualiser, en particulier lorsqu'il s'agit d'un ouvrage, peut être disposé à l'opposé de l'élément de support 14, préférentiellement au voisinage de la source lumineuse pour le retenir sur le panneau 12.
En plus de la source lumineuse ou en complément, l'organe d'aide à la visualisation 22 peut être équipé d'un dispositif optique de grossissement comme une loupe par exemple ou d'un écran de
visualisation ou tout autre moyen d'aide à la visualisation facilitant la vision et l'écriture.
L'organe d'aide à la visualisation 22 est disposé sur un bras articulé 72 permettant de l'écarter ou de le rapprocher du panneau 12, ce qui permet entre autre d'adapter la distance entre l'organe d'aide à la visualisation 22 et l'article et facilite la mise en place de ce dernier, l'utilisateur écartant alors au maximum vers lui le bras articulé 72 du panneau 12.
Comme illustré sur la figure 8, le bras 72 peut être placé entre deux positions extrêmes PI et P2, correspondant respectivement à la position la plus proche du panneau 12 et à la position la plus écartée de ce dernier. Un système d'articulation 74 (points durs) permet de maintenir fixe le bras 72 dans une des ces positions PI et P2 et dans une pluralité de positions intermédiaires Pn. Le bras 72 et l'articulation 74 sont disposés sur les moyens de support 18 par l'intermédiaire d'une platine 76. Le montant de support 26 comprenant les deux tiges 38 et 40 coopère avec cette platine 76 de manière à entraîner la même inclinaison de l'organe d'aide à la visualisation 22 que celle du panneau 12. L'articulation 74 comprend un manchon 78 encastré sur un axe
80 de la platine 76 autour duquel il est apte à pivoter. Le manchon 78 comporte une pluralité de logements sphériques 78' dans lesquels une bille 82 est susceptible de coopérer sous l'effet de moyens de rappel élastique 84. Le manchon 78 encastré dans le bras 72 présente un débattement maximal correspondant aux positions extrêmes PI et P2. Le bras 72 est maintenu en position, dès lors que la bille 82, sous l'effet de moyens de rappel, vient en position dans l'un des logements sphériques 78'.
On se réfère à présent à la figure 10 qui illustre les moyens de support 16 en détails, les tiges 38 et 40 formant le montant de support 26 sont d'une part, encastrées à une de leur extrémité respective 38A et 40A dans la platine 76 et d'autre part, reliées l'une à l'autre par leur autre extrémité respective 38B et 40B par une traverse 86.
Les moyens de déplacement en hauteur 16 et une partie des tiges 38 et 40, sont preferentiellement protégés par un capot 88 qui vient les recouvrir. Le capot 88 étant directement fixé sur les moyens de
déplacement en hauteur 16, il est entraîné avec ces derniers et le panneau 12, lors du mouvement selon la direction Y. Le capot 88 sert en outre de support aux moyens de déplacement latéral 20, en l'espèce la seconde partie de glissière 30B et 32B est directement fixé sur le capot 88.
En position de rangement, le pupitre 10 est replié sur lui-même, tandis qu'en position d'utilisation, l'utilisateur peut choisir l'inclinaison du panneau 12. Ainsi, les moyens de support 18 comportant la base 24, le montant de support 18 et la platine 76, comportent en outre un système d'articulation qui permet d'écarter ou de rapprocher le montant de support 18 de la base 24 et ainsi d'incliner le panneau 12 à souhait.
Le système d'articulation comporte deux soutènements 90 et 92, un longeron 94 et deux ergots 96A et 96B. Chaque soutènement 90 et 92 est relié en liaison pivot, par une de ses extrémités 90A, respectivement 92A, à une des extrémités respectives 86A et 86B de la traverse 86, qui s'étendent chacune de part et d'autre des tiges 38 et 40 au-delà des ouvertures du capot 88. A leur autre extrémité 90B, respectivement 92B, les soutènements 90 et 92 sont reliés, toujours en liaison pivot, au longeron 94. Ce dernier 94 est apte à coulisser dans des lumières 98 formées sur la base 24 de manière à ce qu'en fonction de sa position, le panneau 12 soit plus ou moins incliné. Pour permettre l'inclinaison des tiges 38 et 40 encastrées dans la platine 76, cette dernière est en liaison pivot avec les deux ergots 96A et 96B eux-mêmes fixés sur la base 24. Pour bloquer le pupitre 10 en position, les moyens de support
18 comportent en outre des moyens de blocage qui peuvent être actionnés par un levier 100 muni d'une came 102. Ces moyens de blocage disposés dans le longeron 94, comportent, comme illustré sur la figure 11, un axe 104 traversant les lumières 98, en contact sur une première extrémité 104A avec la came 102 et sur l'autre extrémité 104B avec des moyens de rappel élastiques, par exemple, des rondelles « Belleville » 106.
Les deux positions extrêmes de l'excentrique 102 sont représentées sur la figure 12. Celle représentée en traits pleins permet le coulissement des soutènements 90 et 92, puisque dans cette position, les rondelles 106 sont détendues ; tandis, que celle en traits pointillés
correspond à la position bloquée dans laquelle, les rondelles 106 écrasées contre les parois de la lumière 98 bloquent l'axe 104 par friction.
En position pliée (non représentée) du panneau 12, deux ergots supplémentaires 96C et 96D, illustrés sur la figure 10, permettent de bloquer la platine 76 qui aura été préalablement détachée des deux ergots de mise en position d'utilisation 96A et 96B.
Les figures 13 à 18 illustrent un deuxième mode de réalisation de la présente invention.
Selon ce deuxième mode de réalisation, les moyens de déplacement latéral 200 comprennent deux systèmes de glissière 201, 202 identiques.
Comme on peut le voir à la figure 15, un premier système de glissière 201 comprend deux parties de glissière 203, 204 : une première partie de glissière 203 qui est solidaire du dispositif de déplacement en hauteur 205 et qui est adaptée à glisser dans une deuxième partie de glissière 204 qui est solidaire des moyens de support 206. L'agencement des parties de glissière 203,204 étant telle que le seul degré de liberté de la deuxième partie de glissière 204 par rapport à la première partie de glissière 203 est le coulissement latéral. A cette fin, la première partie de glissière 203 comprend deux rainures 207 et 208 qui se font face, chacune des deux extrémités verticales 209 et 210 de la deuxième partie de glissière 204 coulissant dans la rainure 207,208 correspondante de la première partie de glissière 203.
Dans le présent mode de réalisation, afin de faciliter le coulissement, un système de roulement à billes est interposée entre la première partie de glissière 203 et la deuxième partie de glissière 204. Une série de billes 211 est logée dans chaque rainure 207,208 de la première partie de glissière 203, entre la paroi de fond 212,213 de la rainure 207,208 correspondante de la première partie de glissière 203 et l'extrémité verticale 209,210 correspondante de la deuxième partie de glissière 204. Par ailleurs, les billes 211 d'une même série sont reliées entre elles par une réglette 214 et 215 munie de trous 216 dans lesquelles sont disposées les billes 211 libres en rotation. Par ailleurs, les deux réglettes 214 et 215 sont reliées entre elles par un élément central 217.
Tout comme dans le premier mode de réalisation, l'utilisateur déplace à la main le panneau 12 qui entraîne dans son mouvement latéral les moyens de déplacement en hauteur.
Selon ce deuxième mode de réalisation, les moyens de déplacement en hauteur 205 comprennent une courroie 218 qui forme une boucle fermée et qui est montée entre deux poulies de renvoie 219 et 220. La courroie 218 s'étend dans la direction Y, et, afin d'avoir une forte amplitude de mouvement vers le haut, elle s'étend sur presque toute la longueur du panneau 12. Chacune des poulies de renvoie 219,220 est montée en rotation autour d'une tige de maintien correspondante 221 et 222 qui est orientée selon la direction X et qui est solidaire de la première glissière 203 de chaque dispositif coulissant 201 ,202.
Les deux poulies de renvoie 219 et 220 permettent de définir deux brins 223 224 qui composent la courroie 218 et qui se font face : le premier brin 223 est celui situé du côté du panneau 12, et le deuxième brin 224 est situé du côté des moyens de support 206. Le panneau 12 est fixé au premier brin 223 de la courroie 218.
Par ailleurs, le deuxième brin 224 de la courroie 218 est coopère par frottement avec une poulie de traction 225 qui est montée solidaire sur une tige de transmission 226 parallèle aux tiges de maintien 221 et 222 des deux poulies de renvoie 219 et 220. La poulie de traction 225 et la tige de transmission 226 sont montée en rotation par rapport à un bâti 227 qui est solidaire de la première glissière 203 de chaque dispositif coulissant 201,202. Comme on peut le voir à la figure 14, la tige de transmission
226 comporte, à chacune de ses deux extrémités, un dispositif d'actionnement 228,229 (en l'espèce une poignée) par lesquelles l'utilisateur peut manœuvrer le panneau 12 selon la direction Y : la rotation d'une poignée 228,229 (et donc de la tige de transmission 226 et de la poulie de traction 225) entraîne le mouvement de la courroie 218 autour des deux poulies de renvoie 219 et 220, et la translation du panneau 12 qui y est solidarisé.
Dans le présent mode de réalisation, afin de réaliser une coopération par engrenage entre la courroie 218, les deux poulies de renvoie 219 et 220 et la poulie de traction 225, la face interne de la courroie 218 est munie de dents (comme on peut le voir partiellement à la
figure 16), comme le sont la paroi latérale de chaque poulie de renvoie 219 et 220 et la paroi latérale de la poulie de traction 225.
Par ailleurs, comme le panneau 12 est mobile entre une position d'utilisation et une position de rangement, les moyens de déplacement en hauteur 205 doivent prendre un volume réduit, surtout dans le dimension qui est normale au panneau 12. Comme on peut le voir à la figure 16, la poulie de traction 225 n'est que très faiblement déportée par rapport à la trajectoire du deuxième brin 224 (en l'occurrence, l'axe de la poulie de traction 225 est placé sur la trajectoire du deuxième brin 224). Afin d'améliorer la qualité de l'engrenage, la surface de contact entre la poulie de traction 225 et la courroie 218 est augmentée par la présence de deux guides 230A et 230B qui sont parallèles à la tige de transmission 226 et sont disposés de part et d'autre et à proximité de la poulie de traction 225, et qui, ainsi, courbent la courroie 218 de façon à ce que cette dernière enveloppe presque la moitié de la face latérale de la poulie de traction 225.
Ces moyens de déplacement en hauteur 205 permettent à l'utilisateur de faire varier facilement, rapidement et précisément le hauteur du panneau 12. Ils constituent ainsi un mode de réalisation de dispositif de déplacement rapide.
Dans le présent mode de réalisation, le dispositif de déplacement pas à pas est réalisé par la coopération entre, d'une part, des crans 231 qui sont réalisés sur la surface latérale d'un cylindre 232 solidaire d'une des deux poignées 228,229, et, d'autre part, un élément d'arrêt 233 qui est fixé au bâti 227. L'élément d'arrêt 233 comporte une première extrémité 234 qui est adaptée à pénétrer dans les crans 231 de façon à bloquer la rotation libre du cylindre 232. L'élément d'arrêt 233 est monté de façon pivotante, autour d'un axe de pivotement 235, par rapport au bâti 227 et il est sollicitée en permanence par des moyens élastiques 236, en l'occurrence par un ressort, dans une position d'arrêt dans laquelle sa première extrémité 234 en adaptée à pénétrer dans les crans 231.
La force exercée par les moyens élastiques 236 et les formes respectives de la première extrémité 234 de l'élément d'arrêt 233 et des crans 231 du cylindre 232 sont telles que l'application d'une simple force de rotation sur la poignée faite par l'utilisateur permet le désengagement de la première extrémité 234. Ainsi, la rotation de la poignée 228 se fait
par à-coups, l'angle séparant deux crans 231 consécutifs définissant le pas de déplacement du panneau 12 selon la direction Y.
Toutefois, cette rotation par à-coup peut s'avérer gênante quand l'utilisateur veut déplacer le panneau 12 rapidement dans le direction Y. Aussi, la deuxième extrémité 237 de l'élément d'arrêt 233 permet de pivoter ce dernier sur lui même, autour de l'axe de pivotement
235, contre l'action des moyens élastiques 236.
L'élément d'arrêt 223 constitue ainsi un exemple de moyen de blocage en hauteur du panneau 12. Par ailleurs, dans le cas d'un pupitre adapté aux mal-voyants, un dispositif optique de grossissement 238 est avantageusement monté de façon pivotante sur plus de 180°, sur le dispositif d'aide à la visualisation 22, de sorte que le dispositif optique de grossissement puisse servir, non seulement d'aide à la lecture de l'article disposé sur le panneau 12 (ou à l'écriture sur une feuille disposée sur le panneau 12), mais aussi, d'aide ponctuel pour la réalisation d'ouvrage manuel (par exemple la taille d'un crayon) : le mal-voyant fait pivoter dispositif optique de grossissement 238 par rapport au dispositif d'aide à la visualisation 22, et le dispositif d'aide à la visualisation 22 par rapport au moyen de support 206.
En outre, il peut être intéressant d'avoir, outre le dispositif d'aide à la visualisation 22 muni par exemple d'un dispositif optique de grossissement, et un bras muni d'une source lumineuse, rendant ainsi l'orientation de la source lumineuse indépendante de celle du dispositif optique de grossissement. Un tel bras pourrait s'étendre selon la direction X, être solidaire du bâti 227 et avoir la forme d'un U afin de contourner latéralement le panneau 12.
Bien évidemment, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précités.
Il serait ainsi possible d'utiliser un pupitre combinant les divers dispositifs de chaque mode de réalisation, comme, par exemple, un pupitre avec des moyens de déplacement latéral conformes à ceux décrits dans le premier mode de réalisation, et des moyens de déplacement en hauteur conformes à ceux décrits dans le deuxième mode de réalisation.