FR2613610A3 - Dispositif pour fixer des elements optiques a une monture de lunettes de mesure - Google Patents

Abstract

UNE PLAQUE SUPPORT 4 EST FIXEE SUR CHACUN DES DEUX COTES DE LA MONTURE 1 DES LUNETTES DE MESURE. SUR CHACUNE DE CES PLAQUES 4 PEUT ETRE GLISSEE UNE COULISSE 5 PORTANT UNE MONTURE 6 D'UN ELEMENT OPTIQUE 7. DES ELEMENTS DE GUIDAGE COOPERANTS SONT PREVUS SUR LA PLAQUE 4 ET SUR LA COULISSE 5 POUR DEFINIR DEUX POSITIONS DIFFERENTES EN HAUTEUR. L'INVENTION EST APPLICABLE EN PARTICULIER A LA DETERMINATION DE LA REFRACTION CHEZ LES MALVOYANTS.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour fixer des éléments optiques à une monture de lunettes de mesure.

Pour déterminer la réfraction criez les malvoyants ou les patients dont la vue est déficiente à cause de l'âge, on leur pose une monture de lunettes de mesure qui permet la mise en place sélective de verres correcteurs, la rotation de ces verres et l'ajustement précis de la distance par rapport à la pupille. S'il faut effectuer une détermination de la réfraction non seulement monoculaire, mais aussi binoculaire, on emploie des figures de test à plusieurs couleurs ou polarisantes, et on place devant les yeux des patients des éléments optiques qui font seulement parvenir à chaque oeil l'image de test qui lui est destinée. Le patient voit alors des figures de test conformées en conséquence, également en relief éventuellement, de sorte que ses facultés de vision binoculaire peuvent être testées.

Généralement, par exemple avec l'appareil de contrôle de la vue POLATEST de la firme Carl Zeiss, on emploie des signes de vision polarisants, de sorte que des feuilles de polarisation doivent être placées devant l'oeil du patient. Lors de l'examen binoculaire, ces feuilles sont disposées côté objet devant des verres de mesure. En tournant les feuilles de 1800, on obtient une déviation de la direction de polarisation de 900 et, par suite, un changement des signes de test d'un oeil du patient à l'autre.

Les feuilles de polarisation à placer devant les verres de mesure sont appelées "analyseurs". Ces analyseurs sont habituellement maintenus dans une monture, laquelle est fixée côté temporal à la monture des lunettes de mesure au moyen d'une vis.

Bien que cette fixation permette une rotation des analyseurs de 1800, on est obligé de visser les montures de la paire d'analyseurs à la monture des lunettes de mesure à chaque passage de signes de test non polarisants à des signes de test polarisants. Cette manipulation est laborieuse puisqu'il faut fixer toujours deux montures séparées, donc tourner chaque fois deux vis. Si les analyseurs restent montés, ils sont gênants lors du remplacement des verres de réfraction pendant l'examen monoculaire des yeux.

De plus, cette fixation rigide représente un inconvénient dans ce sens que le patient, pour la détermination de la réfraction binoculaire de loin et de près, regarde à travers différents endroits des analyseurs et peut voir son champ visuel restreint lors du contrôle de près.

Le but de la présente invention est de créer un dispositif pour fixer des éléments optiques à une monture de lunettes de mesure, qui permette un passage rapide de la détermination de la réfraction monoculaire à la détermination de la réfraction binoculaire et inversement et qui permette le positionnement optiquement exact des éléments, tant pour la détermination de la réfraction de loin que pour celle de près.

Selon l'invention, on obtient ce résultat parle fait qu'une plaque support est fixée côté temporal sur les deux côtés de la monture des lunettes de mesure, plaque qui présente un premier élément de guidage s'étendant verticalement, ainsi qu'au moins deux éléments d'arrêt disposés à des positions différentes , qu'une monture pour la réception des éléments optiques est prévue et est reliée à une coulisse pouvant être glissée sur la plaque support, que cette coulisse présente un second élément de guidage qui coopère avec l'élément de guidage de la plaque support lorsque la coulisse est glissée sur cette plaque, en maintenant la coulisse sur la plaque, et que la coulisse contient au moins un élément d'arrêt qui, dans chacune de deux positions verticalement espacées de la coulisse, pénètre dans un élément d'arrêt de la plaque support.

Ce dispositif permet de relier des éléments d'adaptation, donc des analyseurs par exemple, à la monture des lunettes de mesure, sans outil et très rapidement, par un simple enfilage, avec la possibilité de placer ces éléments d'adaptation à deux positions verticalement espacées d'une distance définie.

Selon des modes de réalisation avantageux des guides pour le positionnement défini des éléments d'adaptation -: - le premier et le second élément de guidage forment
un guidage à queue d'aronde; - le premier élément de guidage est constitué de deux
rivets à tête plate qui font saillie de la plaque sup
port et la coulisse est formée par une plaque venant
s'accrocher derrière les têtes des rivets et possédant
une fente verticale dont la largeur correspond au dia
mètre des tiges des rivets; et - les rivets du premier élément de guidage sont reliés
entre eux par une nervure de guidage.

D'autres caractéristiques de l'invention, décrites dans ce qui va suivre, concernent la réalisation des éléments d'arrêt pour définir les deux positions en hauteur des éléments d'adaptation, une conformation permettant le pivotement vers l'extérieur des éléments d'adaptation glissés sur la monture des lunettes de mesure, ainsi que le montage rotatif des éléments d'adaptation.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail par un exemple de réalisation non limitatif et en référence aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective d'une monture de lunettes de mesure sur laquelle a été enfilée une paire d'analyseurs;
- la figure 2 est la vue frontale éclatée de la partie gauche des lunettes et de la monture d'analyseur correspondante;
- la figure 3a est la vue frontale partielle de la partie gauche des lunettes avec une monture d i ana- lyseur mise en place à la position verticale supérieure;
- la figure 3b est la vue frontale partielle de la partie gauche des lunettes avec une monture d'analyseur mise en place à la position verticale inférieure;
- les figures 4a et 4b sont des vues de côté de la partie de lunettes avec la position d'analyseur respectivement de la figure 3a et de la figure 3b;;
- la figure 5 est une vue d'en haut de la partie gauche des lunettes avec l'analyseur écarté par pivotement vers l'extérieur; et
- la figure 6 est une coupe partielle à plus grande échelle de la partie encerclée VI de la figure 5.

Sur la figure 1, la référence 1 désigne une monture de lunettes de mesure de type connu, possédant des bords de monture 2 et 3 pour la mise en place de verres de mesure ou d'essai. A chaque bord de monture 2, 3 est fixée, côté temporal, une plaque support 4 sur laquelle peut être glissée une coulisse 5 reliée à la monture 6 d'un analyseur 7.

La plaque support 4 contient un premier élément de guidage constitué, dans l'exemple de la figure 2, de deux rivets à tête plate 8 et 9 qui font saillie de la plaque support 4 et sont reliés l'un à l'autre par une nervure de guidage 10. On a prévu également deux éléments d'arrêt sous forme d'un trou rond li et d'un trou oblong 12. Les références 13 et 14 désignent deux repères de couleurs différentes.

La coulisse 16, reliée à la monture d'analyseur 6, est formée d'une plaque 15 pourvue d'une fente verticale 16. A cette plaque est fixée une équerre de support 17 dont le bras libre est perpendiculaire au plan de la coulisse 5. Deux tiges d'arrêt 18 et 19 sont montées axialement déplaçables dans l'équerre 17, voir figure 6, et sont chargées élastiquement en direction de la plaque support 4 par un ressort plat 20. L'équerre 17 porte en outre un repère 21.

S'il s'agit de monter la paire d'analyseurs 7 devant les lunettes de mesure 1, on enfile les coulisses 5 sur les plaques support 4 reliées aux bords 2 et 3 de la monture 1. Ainsi que le montrent en particulier les figures 3a et 6, la plaque 15 vient s'accrocher alors derrière les têtes plates des rivets 8 et 9, lesquels entrent dans la fente verticale 16. La coulisse 5 est ainsi maintenue sur la plaque support 4.

La nervure de guidage 10 entre les rivets 8 et 9 empêche l'inclinaison de la coulisse 5 lorsqu'elle est enfilée sur la plaque support 4.

A la position verticale supérieure de la coulisse 5, les tiges d'arrêt 18, 19 pénètrent élastiquement dans les éléments d'arrêt 11 et 12 de la plaque support 4. A cette position, illustrée sur la figure 3a, les repères 13 et 21 sont situés l'un en face de l'autre.

Comme on peut le voir sur la figure 4a, l'oeil 22 du patient regarde, dans cette position, par le milieu de l'ana- lyseur 7; c'est avec cette position qu'a lieu la détermination de la réfraction pour la vue de loin.

S'il faut déterminer la réfraction pour la vue de près, on enfonce la coulisse 5, de manière à faire sortir la tige 18 du trou 11 et à faire glisser la coulisse jusqu'à la position verticale inférieure représentée sur la figure 3b. Pendant ce mouvement, la tige 19 glisse dans le trou oblong 12 de la plaque support 4.

Lorsque l'analyseur 7 a été déplacé sur la distance désignée par X sur la figure 3b, les repères 14 et 21 sont situés l'un en face de l'autre. Ainsi que le montre la figure 4b, lors de la vision de près, l'oeil 22 s'abaisse de l'angle > ' . En déplaçant la coulisse 5 de la distance vers le bas, l'oeil 22 regarde de nouveau par le milieu de l'analyseur 7.

Comme le montrent les figures 1 et 5, le bras libre de l'équerre 17 est relié par une articulation ayant l'axe de rotation 23 à une partie de monture 24 dans laquelle la monture 6 de l'analyseur 7 est montée rotative. Au moyen du bouton moleté 25, l'analyseur 7 peut être tourné de 180O dans le sens de la flèche 26 (figures 3a et 3b),les deux positions de fin de course étant fixées de façon connue par des déclics à bille.

La figure 5 montre qu'après avoir été enfilée sur les lunettes de mesure, on peut faire pivoter la monture 6 vers l'extérieur sur 90 , grâce à l'articulation 23, les positions de fin de course étant définies par des ergots de butée 27. De cette manière, on peut passer très rapidement d'un examen monoculaire à l'examen binoculaire de la vision.

Les éléments d'arrêt 11 et 12 de la figure 2 ont été choisis pour définir la position d'arrêt supésieure - habituellement utilisée le plus souvent - des figures 3a et 4a de manière que le déplacement à la position d'arrêt inférieure, illustrée sur la figure 3b, demande un plus grand effort que le déplacement inverse.

Bien entendu, il est possible aussi de s'écarter de ce principe et de prévoir deux évidements séparés dans la plaque support 4 pour la position supérieure et la position d'arrêt inférieure.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour fixer des éléments optiques à une monture de lunettes de mesure, caractérisé en ce qu'une plaque support (4) est fixée côté temporal sur les deux côtés de la monture des lunettes de mesure (1), plaque qui présente un premier élément de guidage (8, 9, 10) s'étendant verticalement, ainsi qu'au moins deux éléments d'arrêt (11, 12) disposés à des positions différentes, qu'une monture (6) pour la réception des éléments optiques (7) est prévue et est reliée à une coulisse (5) pouvant être glissée sur la plaque support (4), que cette coulisse (5) présente un second élément de guidage (16) qui coopère avec l'élément de guidage (8, 9, 10) de la plaque support (4) lorsque la coulisse (5) est glissée sur cette plaque, en maintenant la coulisse (5) sur la plaque (4), et que la coulisse (5) contient au moins un élément d'arrêt (18, 19) qui, dans chacune de deux positions verticalement espacées de la coulisse (5), pénètre dans un élément d'arrêt (11, 12) de la plaque support (4).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier (8, 9, 10) et le second (16) élément de guidage forment un guidage à queue d'aronde.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier élément de guidage est constitué par deux rivets à tête plate (8, 9) qui dépassent de la plaque support (4) et que la coulisse (5), pouvant être glissée sur la plaque support (4), est constituée par une plaque (15) qui vient s'accrocher derrière les têtes des rivets et qui possède une fente verticale (16) dont la largeur correspond au diamètre des tiges des rivets.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les rivets (8, 9) du premier élément de guidage sont reliés entre eux par une nervure de guidage (10).

5. Dispositif selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que les éléments d'arrêt de la plaque support (4) sont constitués par deux évidements (11, 12) disposés à côté de l'élément de guidage (8, 9, 10) et que la coulisse (5) de la monture d'élément (6) contient deux tiges d'arrêt (18, 19) disposées à côté de la fente verticale (16) et montées élastiquement dans le sens axial.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les éléments d'arrêt de la plaque support (4) sont constitués par un trou rond et un trou oblong (11, 12).

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en que la coulisse (5) est reliée rigidement à un bras d'équerre (17) orienté perpendiculairement au plan de la coulisse et contenant une articulation (23), pourvue d'ergots de butée (27), pour le pivotement vers l'extérieur de la monture d'élément (6) coordonnée.

8. Dispositif selon la revendication 1 ou 7, caractérisé en ce que la partie de monture (24) de l'articulation (23) destinée à recevoir les éléments optiques (7) peut être tournée sur 1800.