CRIC POUR SOULEVER UN VEHICULE
L'invention concerne un cric pour soulever un véhicule, ce cric comportant un socle à poser au sol et un mécanisme élévateur qui prend appui sur le socle par l'intermédiaire d'une jambe, la jambe étant liée au socle par un dispositif approprié en sorte que ladite jambe puisse pivoter sur le socle autour d'un axe horizontal et coulisser sur le socle le long de cet axe.
La possibilité d'un déplacement longitudinal et de pivotement du dispositif élévateur par rapport au socle limitent les efforts parasites ayant tendance à tordre le cric lors de la levée du véhicule. Une réalisation d'un tel cric est décrite par exemple dans la publication DE-U-8 702 290.
La présente invention a pour objet un cric de fabrication simplifiée.
Le cric de l'invention est caractérisé en ce que : - le socle présente une nervure longitudinale à sommet arrondi en saillie sur le dessus du socle, cette nervure déterminant l'axe de pivotement ;
- ladite jambe est munie à son extrémité inférieure d'un coulisseau constitué par un bloc en matériau organique de synthèse emboîté en bout de cette extrémité et maintenu fixé à la jambe par des moyens appropriés, ce coulisseau étant conformé pou r pouvoir chevaucher la nervure du socle avec possibilité de pivoter sur la nervure autour dudit axe et de coulisser le long de la nervure, et
- un dispositif de liaison est établi entre la jambe et le socle pour maintenir le coulisseau sur la nervure.
On décrira ci-après un exemple de réalisation d'un cric conforme à l'invention définie ci-dessus cet exemple présentant de plus d'autres caractéristiques qui font partie de l'invention, isolément ou en combinaisons. Dans cette réalisation, le dispositif de liaison comporte un arbre qui traverse la jambe et/ou le coulisseau parallèlement audit axe et qui est attaché au socle de façon à pouvoir pivoter autour dudit axe.
La description fera référence aux figures du dessin joint sur lequel : - la figure 1 est une vue générale du cric dans la position d'introduction sous la voiture ;
- la figure 2 est une vue de détail de l'extrémité d'appui au sol du cric, les différentes pièces prévues par l'invention étant représentées
séparées pour la clarté de la figure ;
- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2 après assemblage des pièces ;
- la figure 4 est une coupe de l'extrémité d'appui au sol du cric par un plan AA contenant l'axe de pivotement ;
- la figure 5 est une coupe dans un plan perpendiculaire au plan AA de la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue générale du coulisseau, et
- la figure 7 est une vue générale du cric pivoté en position de fin de course d'élévation.
Le cric représenté sur les figures est du type en Y. Ce cric comporte essentiellement, de façon connue en soi, un mécanisme élévateur constitué d'une jambe d'appui 1 sur laquelle est articulée autour d'un axe 2 une jambe elévatrice 3, des moyens étant prévus pour que cette jambe elévatrice puisse pivoter autour dudit axe sous la commande d'une manivelle 4 (figure 1 ).
La jambe d'appui 1 prend appui au sol par l'intermédiaire d'un socle 5 et la jambe elévatrice 3 est munie d'un accessoire 6 qui lui permet d'accoster par en dessous un véhicule schématisé par le profil latéral 7 de sa caisse (fig. 1 ).
Selon l'invention, ce socle est constitué par une plaque métallique 5a qui a été déformée localement, par exemple en son milieu, pour constituer un tunnel longitudinal 5b à section droite sensiblement en forme de U, ce tunnel constituant l'axe de pivotement X'X. En variante le tunnel pourrait être formé par un cylindre rapporté sur la plaque, mais cette réalisation serait moins avantageuse.
La jambe d'appui 1 comporte deux parois parallèles l a, l b, généralement métalliques, qui déterminent entre elles à l'extrémité inférieure de la jambe un espace dans lequel est emboîté un bloc 8 réalisé dans un matériau organique de synthèse ayant un bon coefficient de glissement et une bonne résistance mécanique, par exemple un bloc de polyacétal. Ce bloc est retenu emboîté par des pattes 14 formées aux extrémités des parois la, l b et repliées contre le bloc après encastrement du bloc. Ces pattes sont représentées avant repli sur la figure 2 et après repli sur les figures 3 et 5. On peut en variante utiliser d'autres moyens de
fixation, par exemple un collage.
Le bloc est conformé avec une sous-face 8e creusée en arrondi (figure 5) pour chevaucher le tunnel 5b de façon à pouvoir pivoter d'avant en arrière sur le sommet du tunnel et de pouvoir coulisser le long du tunnel.
Le bloc présente deux talons 8a, 8d qui limitent dans un sens et dans l'autre sens la course de pivotement du bloc (et donc de la jambe) par butée contre la plaque 5a du socle (fig.). Les deux positions de fin de course de pivotement de la jambe sur le socle correspondent respectivement à la position d'introduction de la jambe sous la voiture (figure 1 ) et à la position de levage maximal où la jambe est verticale (figure 7).
La course de coulissement du bloc (et donc de la jambe) sur le socle est délimitée dans les deux sens par les pattes 5c, 5d formées dans la plaque de socle aux extrémités du tunnel 5b. La jambe est liée au socle par un dispositif de liaison qui comprend deux arbres parallèles 9, 10, l'un des arbres 9 traversant des perçages 1 1 formés dans les parois l a, l b de la jambe et/ou traversant le bloc, l'autre arbre 10 traversant le tunnel 5b et ces deux arbres étant reliés entre eux par des plaquettes 12 ou tout moyen équivalent. L'arbre 9 peut ne traverser que les flancs métalliques l a, l b de la jambe (au dessus du bloc) ou ne traverser que le bloc, mais de préférence comme dans le cas représenté, cet arbre traverse et la jambe et le bloc, ce dernier servant de palier à l'arbre.
L'arbre 9 est continu comme dans le cas représenté ou est discontinu. Dans ce cas il est constitué par exemple de deux arbres situés respectivement à droite et à gauche du bloc et qui présentent chacune une extrémité ancrée dans le bloc.
De même, l'arbre 10 est continu ou est constitué par deux pièces qui seraient enfoncées respectivement à l'une ou l 'autre des deux extrémités du tunnel.
L'arbre 9 et l'arbre 10 ont des sections droites quelconques. Dans le cas représenté, l'arbre 9 est cylindrique et l'arbre 10 a en section droite la forme d'un secteur circulaire, mais ces formes n'ont été choisies qu'à titre d'exemples. L'arbre 9 porte des ressorts 13 qui repoussent la jambe vers une
position située au milieu de sa course de translation.
De préférence, le bloc 8 est prolongé latéralement, au-delà des parois la, lb de la jambe 1, par des parties 8b, 8c qui constituent des capots cachant les ressorts 13. Dans cette réalisation, selon un aspect important de l'invention, un grand nombre de fonctions sont réalisées par le bloc 8 en matière organique de synthèse, venu de moulage et éventuellement usiné. On voit notamment sur la figure 6 qui est une vue du bloc seul qui celui-ci a la forme d'une selle qui présente : - une sous-face 8e en arrondi rentrant conformée pour pivoter sur la nervure du socle.
- des côtés longitudinaux 8a, 8d plats inclinés en remontant vers l'extérieur pour constituer les deux talons qui limitent la course de pivotement de la jambe sur le socle ; - deux encoches 8f pour recevoir les pattes 14 repliées des flancs métalliques de la jambe ;
- deux alésages coaxiau 8g, 8h débouchant à l'extérieur pour recevoir les extrémités des ressorts 13 et laisser passer l'arbre 9 ;
- un alésage central 8i qui relie les alésages latéraux et qui sert de palier à l'arbre 9 ;
- facultativement deux prolongements 8b, 8c qui servent de capots pour cacher et protéger les ressorts 13. Dans ce cas des feuillures 8j, 8k sont ménagées entre la partie centrale du bloc et les capots pour recevoir les extrémités des flancs métalliques de la jambe. L'invention n'est limitée ni à son application à un cric du type
Y ni à cet exemple de réalisation, l'homme de métier pouvant, s'il le désire, n'utiliser qu'une partie des moyens décrits ou remplacer des moyens décrits par d'autres moyens fonctionnellement équivalents.