PLAQUETTE D'APPUI POUR MONTURE DE LUNETTES
La présente invention est relative à une plaquette d'appui pour monture de lunettes, c'est-à-dire un ensemble constitué d'une armature rigide de support pour un coussinet anatomique venant en contact avec une partie de la tête de l'utilisateur. L'invention concerne notamment une plaquette nasale dont le coussinet est susceptible de se déformer sous le poids de la monture pour épouser au mieux l'anatomie de la partie locale du nez en contact.
On connaît des plaquettes nasales dont le coussinet est réalisé en matière plastique, mousse de caoutchouc ou silicone moulée relativement souple pour ne pas heurter la partie du nez, mais suffisamment rigide pour garder leur forme en permanence. De telles plaquettes sont par exemple décrites dans les documents EP 0 280 855, FR 2 631 464, FR 2 538 568. Cependant, ces matières restent malgré tout trop rigides pour que le faible poids d'une monture de lunettes suffise à les déformer de manière à répartir le poids de la monture sur une surface maximale. Ainsi, ces matériaux provoquent à la longue des marques sur le nez, en plus d'éventuelles allergies.
Le document FR 2 326 717 décrit un coussinet ovoïde de plaquette nasale composé d'une première feuille externe de matière plastique d'épaisseur de l'ordre de 0,1 millimètre et d'une seconde feuille interne de matière plastique rigide, ces deux feuilles étant soudées ensemble pour enfermer entre elles un volume de fluide, tel que de l'air ou de l'eau, de telle sorte que ce coussinet puisse se déformer sous le poids de la monture de lunettes.
Toutefois, si la soudure des deux feuilles n'est pas parfaitement étanche, une fuite même très faible provoque l'échappement du fluide enfermé dans le coussinet qui se dégonfle. Dans le certificat d'addition FR 2 356 964, il est alors proposé de fractionner le volume de fluide en plusieurs sous-volumes isolés les uns des autres. En fait, on revient alors à la solution déjà connue d'une mousse de matière plastique à cellules fermées dont la déformation devient négligeable.
Le but de la présente invention est une plaquette d'appui pour monture de lunettes dont le coussinet soit suffisamment souple pour se déformer sous le
seul poids de la monture, mais dont le choix des matériaux et du mode de fabrication assure une meilleure fiabilité dans le temps et un coût raisonnable de production.
Ces buts sont atteints grâce à une plaquette d'appui pour monture de lunettes composée d'un coussinet réalisé en une feuille de matière plastique mince, formant un volume interne et fixé sur une base en matériau rigide, du fait que ce volume est rempli d'un gel ou d'un produit colloïdal ; et du fait que la feuille externe est étirable d'au moins de 200 %.
Par produit colloïdal, on entend un produit ayant l'apparence d'une colle fluide ou d'une gelée et qui ne peut traverser une membrane semi-perméable. Un tel produit peut être une gélatine, c'est-à-dire une substance albuminoïde extraite de tissus animaux et soumise à l'action prolongée de l'eau bouillante ; ou un gel à base d'eau, d'huile, de glycérine et dans lequel on réalise une floculation d'une solution colloïdale.
Selon un mode de réalisation préféré, on remplit le coussinet d'un silicone liquide ou en gel chimiquement inerte contre la peau de pénétrabilité supérieure à 100 selon la norme NF T77-104. Un tel gel peut être obtenu par réticulation d'un élastomère de silicone bi-composant, également appelé silicone liquide.
L'étirement supérieur à la normale de la feuille externe permet qu'elle ne soit pas endommagée lors d'un accident, en d'autres termes que le coussinet n'éclate pas quand bien même il est exceptionnellement écrasé.
Avantageusement, une plaquette d'appui nasal présente une partie inférieure élargie, ce qui force d'autant mieux la déformation du coussinet.
Une plaquette d'appui frontal peut avantageusement comprendre un coussinet de forme longiligne rapporté sur une barre anti-sueur d'une monture de lunettes. En alternative, une plaquette d'appui sur oreille peut comprendre un coussinet rapporté dans une alvéole ménagée dans la face interne du manchon de branche, ou un coussinet longiligne rapporté dans un siège ménagé dans la face interne et la face sous-jacente de tout ou partie du manchon de branche.
Un premier mode de réalisation avantageux d'une telle plaquette d'appui consiste :
- à superposer deux films plastiques que l'on soude au moyen d'un outil structuré de telle sorte à former des chapelets d'enveloppes reliés entre eux par des canaux,
- à couler dans les chapelets un silicone liquide qui emplit chacune des enveloppes, - à réticuler le silicone liquide qui se transforme en gel,
- à fermer par soudage les canaux et découper les enveloppes formant ainsi des coussinets,
- à rapporter par collage, si désiré par une colle à application multiple, les coussinets contre leur base rigide.
Un second mode de réalisation avantageux d'une telle plaquette d'appui consiste :
- à ménager une ou plusieurs alvéoles dans une matrice,
- à poser un film plastique sur cette matrice, et plaquer chaque portion correspondante au fond d'une alvéole,
- à verser un volume prédéterminé de silicone liquide ou en gel dans chacune des alvéoles,
- à fermer chaque alvéole par une base rapportée par collage ou soudage,
- à séparer chaque plaquette ainsi réalisée du film plastique par découpe.
Un troisième mode de réalisation avantageux d'une telle plaquette d'appui consiste : - à positionner à l'horizontale sur une table une plaque en matériau constituant les bases de support,
- à couler sur la plaque une nappe de gel,
- à déposer sur la nappe un film plastique,
- à abaisser une électrode alvéolée, qui, successivement, chasse le silicone liquide en des volumes individuels, puis soude le film plastique contre la plaque, et
- à découper dans la plaque chacune des bases pour obtenir les plaquettes d'appui.
En variante, le procédé peut également consister :
- à disposer des bases prédécoupées dans des logements formés par une grille garnissant une table, cette grille étant susceptible de s'effacer dans la table contre des moyens élastiques,
- à couler sur les bases et la grille une nappe de gel,
- à déposer sur la nappe un film plastique,
- à abaisser une électrode alvéolée, qui, successivement, chasse le silicone liquide en des volumes individuels au-dessus de chaque base, puis tire le film contre les
tranches en repoussant la grille, et finalement soude ce film contre les tranches et le découpe.
L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :
- les figures 1a et 1b sont des vues d'un premier mode de réalisation d'une plaquette d'appui nasal selon l'invention respectivement de face et de côté,
- la figure 1c est une vue de côté d'un second mode de réalisation d'une plaquette d'appui nasal,
- la figure 2 est une vue de face d'une monture de lunettes dont la plaquette droite (a) est libre, et dont la plaquette gauche (b) est déformée lorsqu'en contact avec le nez,
- les figures 3a et 3b illustrent, en perspective, respectivement un troisième et quatrième mode de réalisation d'une double plaquette d'appui nasal,
- la figure 4 illustre, en perspective, la partie droite d'un cinquième mode de réalisation d'une double plaquette d'appui nasal,
- la figure 5 illustre, en perspective, une plaquette d'appui montée sur une barre anti-sueur de monture de lunettes, et
- les figures 6a et 6b illustrent, en perspective, des plaquettes d'appui au niveau du manchon d'une branche de monture de lunettes.
Sur les figures 1a et 1b est illustrée une plaquette nasale 10 constituée d'une base de support verticale interne 12 sur laquelle est fixé un coussinet 15 souple contenant un produit semi-liquide 18 tel qu'un gel.
Comme mieux visible sur la figure 1a, la base de support 12 présente ici une forme ovoïde avec sa partie renflée orientée vers le bas. Cette base est réalisée en un matériau rigide. Cette base 12 peut être en matériau naturel tel que bois, corne découpée dans une feuille ; ou en métal coulé par micro-fusion ou usiné à partir d'un profilé ; ou en matériau synthétique tel que du polycarbonate moulé dans une machine d'injection. En alternative, une base en matériau synthétique
peut être obtenue par découpe dans une feuille, ou par durcissement d'une couche de colle, par exemple, du type commercialisé sous la dénomination araldite. Cette base 12 peut présenter une surface interne plane ou légèrement concave pour former une alvéole de coussinet.
Contre la face externe de cette base est rapporté un moyen d'accrochage 14 tel qu'un oeilleton, un clip ou une rotule. Ce moyen d'accrochage peut être moulé d'un seul tenant avec la base, ou être un insert rapporté lors du moulage, ou être une pièce collée ultérieurement. Cette face externe présente également une surface suffisante pour un marquage du fabricant (ou du licencié).
La forme de la base de support 12 est de préférence élargie dans sa partie inférieure. En alternative à la forme ovoïde citée précédemment, cette base peut également être sous la forme d'un haricot, ou sous la forme du chiffre huit avec un lobe inférieur plus important que le lobe supérieur.
Sur les figures 3 sont illustrés d'autres modes de réalisation de base de support ayant simultanément une fonction de pont de monture de lunettes. Sur la figure 3a, le nez-pont comprend, d'un seul tenant, une paire de bases 12" reliée par un pont 13, ces bases présentant éventuellement une alvéole pour les coussinets 15. Des moyens d'accrochage 14 sont également rapportés sur la face externe des bases. Le pont 13 est semi-rigide afin de pouvoir être incurvé lors de son installation sur la monture.
Sur la figure 3b, le nez-selle présente une armature rigide dans laquelle les bases longilignes 12'" sont dans des plans sensiblement perpendiculaires au pont de liaison 13. Ces bases 12'" sont incurvées de manière à suivre la forme de leur cercle-drageoir correspondant. Les coussinets 15" ont ici également une forme longiligne pour agrandir autant que possible la surface de contact avec le nez. Un coussinet peut également être rapporté sur un nez-reposoir.
Plus particulièrement selon l'invention, et comme bien visible sur les figures 1 , les enveloppes 16,16' de coussinets 15,15' sont un film plastique mince d'épaisseur de l'ordre de 10 à 100 microns, de préférence 25 microns. Ce film 16,16' est étirable de manière élastique jusqu'à 300 % voire 700 % avant de se déchirer, ce qui lui assure une grande solidité devant les agressions mécaniques externes. Par exemple, cette feuille est réalisée en polyuréthanne qui, en contact
avec la peau, est anallergique et pas trop glissante. Cette feuille peut être colorée ou, de préférence, translucide pour laisser apparaître la marque du fabricant.
Selon un premier mode de réalisation illustré sur la figure 1b, le coussinet 15 est réalisé en une enveloppe complète 16 ayant la forme d'une goutte puis collé dans l'alvéole légèrement façonnée dans la face correspondante de la base 12, ou directement dans une cavité réalisée aisément dans une monture en plastique dont la partie correspondante a été spécialement usinée ou moulée. La colle du coussinet 15 peut être à application multiple, c'est-à-dire que ce coussinet peut être enlevé et remis plusieurs fois pour échange, nettoyage ou autres raisons. D'autres moyens de fixation temporaires, tels que celui commercialisé sous la dénomination "Velcro", peuvent également être envisagés.
Selon un second mode de réalisation illustré sur la figure 1 c, le bord du film constituant l'enveloppe 16' du coussinet 15' est fixé par collage, soudage thermique ou soudage par ultrasons contre la tranche 17 de la base 12 ou sur le pourtour externe ou interne de cette base.
Le produit semi-liquide 18 est de préférence un silicone liquide ou en gel tel que l'un de ceux décrits dans la revue PLASTIQUES FLASH n° 273 de juillet 1994 pages 42 à 46. Ce type de produit s'avère particulièrement bien adapté à cet emploi, en comparaison à d'autres gels naturels ou chimiques, dans la mesure où il peut être fabriqué en quantité suffisante avec des caractéristiques mécaniques et chimiques stables. A l'inverse des coussinets en silicone connus aptes à conserver leur forme de par leur semi-dureté, les coussinets 15, 15' et 15" selon l'invention présentent, eux, une dureté bien inférieure à 5 shores, et sont alors mieux caractérisés par leur "pénétrabilité" au moins supérieure à 100 telle que définie par la norme NF T77-104. Dans cette norme, on mesure la consistance du gel en mesurant la pénétration d'un cône normalisé dans un échantillon, une valeur très haute traduisant un gel presque liquide. En l'occurrence, on choisit un gel technique de pénétrabilité comprise entre 100 et 300. De plus, ce gel de silicone garde son élasticité sur une plage thermique très étendue, et il présente une totale innocuité physiologique. Ce gel de silicone est de préférence translucide éventuellement légèrement coloré.
Ainsi, les coussinets 15 ou 15' composés d'un film mince 16,16', très souple et contenant un produit semi-liquide prennent, sous leur propre poids, une
forme de goutte. Surtout, ces coussinets peuvent également prendre une multitude de formes pour épouser plus ou moins l'anatomie de la partie du nez venant en son contact.
Selon un premier mode de réalisation pour une plaquette illustré sur la figure 1 b, on superpose deux films plastiques 16 que l'on soude selon des lignes de pourtour prédéterminées par thermo-soudage ou soudage par ultrasons, et ce par un outillage structuré de telle sorte à former des chapelets d'enveloppes plates reliés entre eux par des canaux. On coule ensuite dans ces chapelets un silicone liquide technique qui emplit chacune des enveloppes d'une quantité à peu près constante. La réticulation du silicone peut alors être accélérée par apport de chaleur, réticulation transformant le liquide en gel de caractéristiques désirées. Après fermeture des enveloppes, celles-ci sont finalement découpées. Chaque coussinet 15 ainsi réalisé est finalement rapporté sur sa base 12.
En alternative, on remplace l'un des films plastiques directement par un réseau de bases de support 12 reliées entre elles de manière à ce que la soudure du deuxième film réalise les canaux de transfert.
Selon un second mode de réalisation pour une plaquette tel qu'illustré sur la figure 1c, on ménage une ou plusieurs alvéoles dans une matrice fixe horizontale. Un film plastique est posé sur cette matrice, puis chaque portion correspondante est plaquée au fond d'une alvéole. Cette mise en conformité du film peut être réalisée par aspiration, le fond des alvéoles étant relié à des canaux d'évacuation d'air. On verse un volume de silicone liquide ou en gel dans chacune des alvéoles. Ce volume est fixé à une valeur exacte prédéterminée de telle sorte que le niveau du silicone affleure au niveau du film plastique. Chaque alvéole contenant le silicone est alors fermée par une base rapportée par collage sur le pourtour ou soudage par ultrasons. Enfin, on sépare chaque plaquette ainsi réalisée du film plastique initial par découpe.
Selon un troisième mode de réalisation pour une plaquette du type de celle illustrée sur la figure 1c, on positionne à l'horizontale sur une table une plaque en un matériau dans lequel seront réalisées ultérieurement des bases de support. Sur cette plaque est coulée une nappe de silicone liquide technique. On dépose ensuite un film plastique 16 à plat par-dessus cette nappe. On abaisse alors une électrode alvéolée, qui, successivement, chasse le silicone liquide en des volumes
individuels, puis soude le film plastique contre la plaque. En l'occurrence, les alvéoles de l'électrode sont séparées par des plats de largeur de l'ordre du millimètre. Le soudage entre le film et la plaque s'effectue alors à plat. Enfin, il ne reste plus qu'à découper la plaque en une pluralité de bases de support 12 au moyen d'une grille-couteau soit émergeant hors de la table, soit venant à la place de l'électrode.
En variante, la table forme un contre-poinçon dans la mesure où elle présente un réseau de rainures laissant une trame reproduisant la périphérie de chacune des bases. L'électrode alvéolée agit alors comme un poinçon, les parois entre chaque alvéole pénétrant dans une rainure en correspondance en séparant chaque base de la plaque et en emmenant une portion de film étiré le long des tranches de bases ainsi créées. L'électrode alvéolée soude alors le film contre la tranche par ultrasons ou par chaleur.
En variante, la face supérieure de la table est munie d'une grille formant une pluralité de logements pour des bases prédécoupées, cette grille pouvant s'effacer dans la table contre des moyens élastiques. Une fois que la grille est remplie de bases, elle forme un plan sur lequel est coulée la nappe de silicone liquide recouverte ensuite du film plastique. L'électrode alvéolée est alors abaissée, chassant d'abord le silicone en des volumes individuels au-dessus de chaque base. Puis, en abaissant la grille, tirant le film contre les tranches où il est finalement soudé toujours par ultrasons ou chaleur.
Comme illustré sur la figure 2, une plaquette 10 est installée de manière classique dans une monture de lunettes 50 peu en dessous du pont réunissant les deux cercles-drageoirs 52. Par exemple, un oeillet 14 rapporté à l'arrière de la base 12 est engagé dans un support-plaquette 54 protubérant du cercle-drageoir.
Lorsque les lunettes ne sont pas portées, l'enveloppe 16 se déforme sous son propre poids en une goutte tel que mieux visible sur la figure 2b. Un frottement accidentel de cette enveloppe contre une paroi interne d'un étui de rangement de lunettes ne peut l'abîmer dans la mesure où elle ne fait que se déformer momentanément sans se déchirer.
Lorsque les lunettes sont portées, le silicone en gel ou en liquide remonte dans l'enveloppe qui prend une forme de coussinet tel qu'illustré sur la
figure 2a, ce coussinet présentant une très large surface de contact avec le nez du porteur. Cette surface de contact étant plus large qu'habituellement, le poids des lunettes est mieux réparti en une pression suffisamment faible pour donner une nouvelle sensation de confort et ne presque plus laisser de trace.
Sur la figure 4 est illustré comment une enveloppe 164 peut elle-même avoir la forme complète d'un nez-pont, à savoir être constituée de deux coussinets
154 latéraux reliés ensemble par un pont-canal 134, ce nez-pont reposant entièrement sur le nez du porteur. La surface de contact est alors maximum. Cette enveloppe 164 globale est tenue par deux bases 124 de supports latéraux identiques et rapportés au niveau de chacun des coussinets 154.
En variante, la plaquette d'appui nasal décrite précédemment peut être modifiée aisément en formes et en dimensions pour être transformée en plaquette d'appui du manchon des branches au niveau des oreilles, ou d'une barre anti-sueur au niveau du front.
Par exemple, la figure 5 illustre en perspective comment un coussinet
155 longiligne peut être rapporté sur la face interne d'une barre anti-sueur 125, ce coussinet prenant appui sur le front du porteur.
La figure 6a illustre un coussinet 156 rapporté sur la face interne du manchon 126 de branche de monture de lunettes, si désiré au sein d'une alvéole 136. La figure 6b illustre un coussinet 157 plus important couvrant la face interne et la face sous-jacente de tout ou partie du manchon 127 de branche.
Les plaquettes d'appui nasal de la figure 3b sont plutôt prévues pour des montures métalliques alors que les plaquettes d'appui au niveau des oreilles des figures 6a ou 6b s'appliquent aussi à des montures métalliques qu'en matière plastique découpée ou injectée.
De nombreuses améliorations peuvent être apportées à cette attache dans le cadre des revendications.