Procédé de préparation de chair de poisson désa- rêtée, lavée et raffinée, communément appelé surimi et produits obtenus .
La présente invention concerne un procédé de production de chair de poisson désarétée, la¬ vée et raffinée appelée communément surimi . Elle a également pour objet de nouveaux produits pou¬ vant être obtenus par ce procédé
Il existe dans la chair de poisson trois catégories de protéines :les protéines sarcoplas- iques, les protéines du tissu conjonctif et les protéines myofibrillaires . Les protéines sarco- plasmiques sont solubles dans l'eau. Cette frac¬ tion soluble dans l'eau contient en outre des enzymes, des substrats de dénaturation suscepti¬ bles de former du formol, ainsi que des traces de métaux tels que du fer et du cuivre pouvant cata¬ lyser des réactions d'oxydation. Les protéines du tissu conjonctif sont, quant à elles, insolubles et contiennent des éléments fibres ainsi que des sites enzymatiques . Les protéines myofibrillai¬ res possèdent des propriétés gélifiantes, et ne sont pas solubles dans l'eau mais sont solubles dans des solutions salines. Le procédé de préparation traditionnel du surimi existe depuis environ 300 ans (voir Lee dans Food. Technology, Novembre 1984, 69-80). Actuellement plusieurs procédés sont employés par les producteurs de surimi japonais, américains ou norvégiens et certains de ces procédés peuvent même être mis en oeuvre à bord de bateaux spécia¬ lement équipés.
Selon un premier procédé, les poissons dont on a enlevé la tête et les viscères sont passés dans une désarêteuse, munie d'un tambour
percé de trous ayant un diamètre d'environ 3 à 5 mm. Cette première étape aboutit à une pulpe, qui peut avoir diverses utilisations alimentaires, notamment pour la préparation de soupe mais ne convient pas pour une utilisation directe dans la fabrication de produits à base de surimi. En ef¬ fet, cette pulpe se dénature très rapidement à l'état congelé et ses protéines perdent leur propriété de gélification, d1 émulsification et de rétention d'eau, notamment du fait de la forma¬ tion de formol lors de la congélation. La deuxiè¬ me étape consiste en une série de lavages à l'eau, suivis d'essorages, afin d'éliminer les protéines solubles, mais aussi les graisses dans le cas des poissons gras. La troisième étape de ce procédé est une étape de pressage de la pulpe, qui permet d'éliminer l'excès d'eau et d'obtenir une pulpe ayant généralement une teneur en eau voisine de 80% qui correspond sensiblement à l'état d'équilibre de la chair de poisson en mi¬ lieu aqueux, celle-ci ayant en effet par nature , une teneur en eau de l'ordre de 78% . La quatriè¬ me étape est une étape de raffinage , qui a pour but d'éliminer les tissus conjonctifs contenus dans la pulpe pressée; elle est par exemple ef¬ fectuée dans une vis sans fin qui permet de sépa¬ rer les chairs molles des tissus conjonctifs. Dans ce procédé connu, le raffinage est réalisé pratiquement à sec, compte-tenu de la teneur en eau de la pulpe. Ce type de raffinage a pour in¬ convénient notable de mal éliminer les fibres du tissu conjonctif , de ne pas éliminer le muscle rouge et de conserver des teneurs en graisses assez importantes (pour les poissons gras).
Un autre procédé (voir brevet PCT o-87/00733) de fabrication du surimi, comprend un lavage en continu de la pulpe , suivi d'une décantation centrifuge et d'un pressage d'où il
5 résulte une chair ayant une humidité voisine de 80%. L'étape de raffinage finale est effectuée sur cette chair. Il s'agit donc d'un raffinage à sec, qui présente les mêmes inconvénients que le premier procédé décrit précédemment.
10 Selon une variante, le produit lavé et essoré en continu jusqu'à une humidité compri¬ se entre 82 et 90% , est ensuite raffiné puis pressé pour obtenir un produit titrant 73 à 80% d'humidité , pouvant être transformé en suri-
15 mi ; cette variante comporte une étape de pressa¬ ge après le raffinage .
Le produit lavé et essoré de cette variante, bien que présentant une humidité de 82 à 90%, n'est pas suffisamment humide pour
20 permettre un raffinage efficace avec des diamè¬ tres de trous fins sans échauffement du produit ni bourrage de la raffineuse lors de débits im¬ portants. De plus il y a une perte de matière dans cette variante due au fait que le raffinage
25 est suivi d'un pressage.
Dans une autre variante de ce procé¬ dé, la pulpe, obtenue après lavage continu à l'eau et décantation centrifuge possède une humi¬ dité de 73 à 78%. Cette pulpe est ensuite soumise
30 à un raffinage - qui dans ce cas est un raffinage à sec . Dans un tel procédé, il n'y a pas d'étape de pressage après l'étape de raffinage.
Aucun des procédés de l'art anté¬ rieur ne permet une élimination totale des tissus
35 conjonctifs et des impuretés telles que les dé-
bris de peau . Le produit contient des impuretés que l'on doit éliminer par filtration avant fabrication de produits finis tels que le Kamaboko. En effet, il est important que le produit fourni au consommateur présente une blancheur et une tex¬ ture de qualité .
Des normes permettant de déterminer la qualité d'un surimi ont été définies notamment par le Laboratoire Japonais To ai Régional Fisheries Research Laboratory . Ces normes sont résumées dans l'article de Lee précédemment cité et portent sur les caractéristiques chimiques et visuelles du produit, notamment le taux d'humidi¬ té,le pH , la densité en impuretés , la blancheur, ainsi que sur des propriétés physiques telles que la viscosité et l'aptitude à former des gels .
L'insertion d'étapes spécifiques de filtration des produits avant fabrication des pro¬ duits finis représente donc un inconvénient majeur pour l'industrie du surimi . Les inventeurs se sont attachés à la mise au point d'un nouveau pro¬ cédé permettant l'obtention directe d'un produit nouveau présentant les caractéristiques de pureté et de texture correspondant de manière optimale aux normes précédemment citées . Les inventeurs ont mis en évidence de manière surprenante que l'on peut obtenir un produit de meilleure qua¬ lité par la mise en oeuvre d'un raffinage de la pulpe dans des conditions très humides suivi d'une décantation centrifuge .
La présente invention a donc pour objet un procédé de préparation de chair de pois¬ son communément appelée surimi , comprenant la combinaison d'étapes ci-après:
(1) obtention d'une chair de poisson ha¬ ché,
(2)lavage à l'eau de cette chair, (3) essorage de la chair lavée jusqu'à ob- 5 tention d'une pulpe titrant au moins 92% d'humidité,
(4)raffinage à l'état humide de ladite pulpe,
(5)décantation centrifuge de la pulpe 10 raffinée,sans pressage de celle-ci, jusqu'à obten¬ tion d'une pulpe titrant environ 80% d'humidité, ( 6)transformation en surimi de la pulpe. L'étape d'élimination d'eau par essorage a pour but d'éliminer le surplus d'eau apporté par 15 le lavage de la chair de poisson et peut être ef¬ fectuée à l'aide d'une essoreuse à grille . Le couplage d'une étape de raffinage et d'une étape de décantation permet d'éviter la perte de matiè¬ res fines , qui a lieu dans le cas du pressage 20 utilisé dans les procédés de l'art antérieur
Le raffinage à l'état humide selon l'invention c'est-à-dire avec une teneur en eau d'un minimum de 92% est à distinguer du raffinage dit à l'état sec qui se fait sur une pulpe ayant 25 une teneur en eau d'environ 80%, teneur en eau proche de celle de la chair de poisson. Un des avantages notables du raffinage à l'état humide est l'élimination du muscle rouge. En effet, dans un raffinage à sec, c'est-à-dire 30 avec une humidité de 80% , il y a équilibre entre la chair et le milieu de lavage, mais lors d'un raffinage à l'état humide, cet équilibre n'existe pas et les différents composants de la chair réa¬ gissent de manière diverse. Les protéines du mus- 35 cle blanc ont tendance à gonfler alors que les
protéines du muscle rouge ne gonflent pas. Cette situation permet la formation dans le cas du mus¬ cle blanc d'un produit intermédiaire entre un gel et la pulpe qui peut passer à travers des trous d'un diamètre d'environ 1 mm alors que le muscle rouge qui est plus dur et ne gonfle pas ne peut passer à travers ces trous .
Un autre avantage du procédé selon l'invention est une meilleure élimination , par comparaison aux procédés de l'art antérieur , des fibres du tissu conjonctif ainsi que des impuretés de taille supérieure à 2 mm , telles que les dé¬ bris de peau,qui jusqu'à présent devaient être éliminés à l'aide d'un filtre, car ils confèrent au produit fini une couleur noire qui est néfaste à sa commercialisation.
Un autre avantage de ce raffinage de la pulpe dans des conditions très humides concerne l'élimination totale des graisses résiduelles non éliminées au cours du premier lavage et de l'essorage , dans le cas des poissons gras . En effet, le raffinage à l'état humide facilite la dislocation des structures des cellules grasses.
Selon un mode de mise en oeuvre parti- culier de l'invention, le raffinage humide est ef¬ fectué à l'aide d'une raffineuse à corps cylindrique comportant des trous d'un diamètre d'environ 1 mm .
Selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, l'étape d'élimination finale de l'eau (5) est effectuée à l'aide d'une décanteuse centrifuge.
Le procédé selon l'invention peut aussi comprendre une étape d'élimination des graisses par décantation centrifuge , effectuée préalable¬ ment à l'étape d'essorage (4).
De plus, de manière avantageuse le lavage de la chair (2) peut être effectué en continu dans un chambreur .
Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre une étape d'addition de cryoptrotec- teurs à la pulpe issue de l'étape (5). Une telle addition peut être effectuée à l'aide d'un mélan¬ geur en continu.
L'invention a d'autre part pour objet un surimi d'une espèce de poisson caractérisé par le fait que sa teneur en impuretés de taille supé¬ rieure à 2 mm est réduite d'au minimum 95% et pré- férentiellement de 100% par rapport au surimi conventionnel provenant de la même espèce. Selon un mode de mise en oeuvre parti¬ culier de l'invention le surimi d'une espèce de poisson gras a une teneur en matières grasses ré¬ siduelles extractibles à l'hexane inférieure à 1%, quel que soit l'espèce de poisson. Les matières grasses sont extraites pour la mesure , par exemple à l'aide d'un appareil Soxtec système HTZ, sont récupérées dans un pot taré puis sont mises à sécher 30 mn à 103°C avant pesée.
Des espèces préférentielles de poisson gras permettant d'obtenir un surimi selon l'invention sont notamment la sardine et le chin- chard.
Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, le surimi de merlan bleu est caracté- risé par le fait que son indice de pliage est AA et que sa teneur en impuretés de taille supérieure à 2 mm est quasiment nulle.
Selon encore un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, le surimi de tacaud est ca- racterise par le fait que son indice de pliage est
AA et que sa teneur en impuretés de taille supé¬ rieure à 2 mm est quasiment nulle.
L'indice de pliage est une des mesures permettant d'apprécier la qualité d'un surimi 5 L'échelle comprend les indices AA qui correspon¬ dent à une résistance maximale au pliage , A, B, C et D, cette dernière correspondant à une friabi¬ lité maximale.
Selon encore un autre mode de mise en oeu- 10 vre de l'invention, le produit contient des addi¬ tifs et notamment des cryoprotecteurs ,tels que des polyphosphates ou des sucres.
La description qui suit donne à titre illus- tratif et non limitatif des exemples d'application 15 de l'invention.
La figure 1 décrit les étapes d'un procédé de préparation de surimi de poissons gras selon 1 ' invention.
La figure 2 représente un dispositif permet- 20 tant la préparation de surimi de poissons maigres selon l'invention.
La figure 3 représente un dispositif de lavage en continu de la pulpe .
La figure 4 représente un dispositif de mélan- 25 ge en continu des cryoprotecteurs .
Sur ces trois dernières figures, les flèches représentent le transit de la pulpe . EXEMPLE
EXEMPLE 1 30 Procédé et dispositif de préparation du surimi. Le procédé de préparation schématisé sur la fi¬ gure 1 est un procédé de préparation de surimi de poissons gras à l'aide du couple raffinage en conditions très humides et décantation centrifuge.
Des poissons étêtés et éviscérés sont désarêtés dans une désarêteuse (1) , puis la pulpe est in¬ troduite dans un gaveur (2) , mélangée en continu avec addition d'eau (3), soumise à une décantation centrifuge (4) puis à une double série de lavages(5) et (7) et d' essorages (6) et (8) .
La pulpe essorée est alors humidifiée (9), puis raffinée (10) et soumise à une décantation centrifuge (11). Des cryoprotecteurs sont ajoutés (12) avant congélation (13).
L'étape de décantation centrifuge (4) n'est nécessaire que dans le cas de préparation de suri¬ mi de poissons gras et permet alors une première élimination de 70% à 75% de la matière grasse totale.
Le dispositif de préparation du surimi de poissons maigres de la figure 2 comprend une désa¬ rêteuse de type Baader 694 (1) . La pulpe désarê- tée est rejetée dans le récipient (2) puis est introduite dans la cuve de lavage (3) d'où elle est transférée à l'aide de la pompe (4) dans une essoreuse (5).Cette opération est répétée à l'aide de la cuve (6), de la pompe (7) et de l'essoreuse (8), puis la pulpe est humidifiée dans la cuve (9) et transférée à l'aide de la pompe (10) dans la raffineuse (11), puis dans la cuve (12) d'où elle est transférée à l'aide de la pompe (13) et la dé- canteuse centrifuge (14).Ce dispositif est com¬ plété par un hachoir-mélangeur dans lequel la pulpe est finalement mélangée avec des cryoprotec¬ teurs (ne figure pas sur la figure 2) .
Sur cette figure les traits pleins représentent le circuit de la pulpe. EXEMPLE 2 Procédé de lavage de la pulpe en continu.
Les étapes (5) (6) et/ou (7) (8) de lavages et d'essorages de la pulpe telles que décrites dans le procédé de l'exemple 1 peuvent être remplacées par un lavage en continu. La pulpe issue de l'étape de décantation cen¬ trifuge est mélangée et lavée avec de l'eau par chambrage .
Le dispositif de la figure 3 permet une telle opération . Il comprend : -un bac tampon (1) muni d'un élément brassant la pulpe (2) et d'une pompe (3) permettant d'ajuster le débit de pulpe ,
-une pompe régulant l'arrivée d'eau (4), -un mélangeur (5) assurant le mélange de la pulpe et de l'eau;
-un chambreur en continu constitué d'un tuyau de plusieurs dizaines de mètres, présentant des parties linéaires (6) d'environ 5 mètres, lesdites parties linéaires étant séparées par les parties coudées du tuyau (7) et étant pourvues par inter¬ mittence d'hélices permettant le brassage du mé¬ lange pulpe-eau, et
-une essoreuse (8) éliminant l'eau contenue dans le mélange . Ce dispositif alternant temps de repos et temps de brassage du mélange pulpe-eau permet un meilleur lavage de la pulpe du fait d'une meilleu¬ re pénétration par l'eau.
Le temps de lavage peut être ajusté en suppri- mant une ou plusieurs des parties linéaires du tuyau du chambreur ce qui a pour effet de raccour¬ cir le chemin parcouru par le mélange pulpe/eau. Cet ajustement est effectuée en fonction du ty¬ pe de poisson.
Ce dispositif permet d'assurer un temps de contact constant entre la pulpe et l'eau , pendant toute la production du surimi, garantissant ainsi une homogénéité du produit final. EXEMPLE 3.
Dosage et mélange des cryoprotecteurs en continu _
L'étape (12) d'addition de cryoprotecteurs de la figure 1 peut être effectuée en continu. Le dispositif permettant cette opération est schématisé sur la figure 4 et comprend un mélan¬ geur en continu (2) qui reçoit dans une cuve (3) la pulpe déshydratée issue du decanteur centrifuge (
Ce mélangeur comprend des vis gaveuses qui vont pousser la pulpe dans le corps de la machine (4). Ces vis dotées de variateurs de vitesse permettent un contrôle du volume de pulpe.
Les additifs, polyphosphates et sucres, contenus dans les cuves (5) et (6) sont ajoutés à l'aide des doseurs (7) et (8) dont le débit volumetrique est modulé par des variateurs.
Le mélange est effectué à l'extrémité du corps (9) du mélangeur, afin de permettre la dissolution des sucres dans la pulpe . Ce dispositif de mélange en continu assure un débit continu de la pulpe et des cryoprotecteurs, garantissant un meilleur respect des quantités de cryoprotecteurs par rapport à un mélange manuel. EXEMPLE 4 Comparaison de surimi de merlan bleu norvégien obtenu par le procédé de 1'exemple 1_ et_ par des procédés décrits dans 1 ' art antérieur _^ a) Dénombrement des impuretés.
10g de surimi sont pressés entre deux plaques de plexiglass ou de verre de 10 x 10 cm . On ef-
fectue un comptage des impuretés. Une note est af¬ fectée en fonction du nombre obtenu.
Les impuretés de tailles inférieures à 2 mm sont comptées O, 5, celles de taille supérieures à 2 mm sont comptées 1.
Le tableau I donne la relation entre des intervalles de nombre d'impuretés et des notes.
TABLEAU I
Note Nombre impuretés Note Nombre impuretés 10 O 5 12-15
9 1-2 4 16-19
8 3-4 3 20-25
7 5-7 2 26-30 6 8-11 1 supérieur à 30 b)Test de pliage Des éprouvettes de 30 mm de diamètre sont dé¬ coupées à 1'emporte-pièce . On sectionne ensuite ces éprouvettes en rondelles de 3 mm d'épaisseur. Le nombre de pliures pouvant être effectué avant cassure de la rondelle est déterminé et per¬ met d'attribuer un indice AA, A, B, C ou D. Le ta¬ bleau II donne la correspondance entre cet indice et la caractéristique du surimi. TABLEAU II
Catégorie Conditions requises
AA Aucune rupture de la rondelle après avoir plié en 2 puis en 4 A Rupture après avoir plié en 4
B Cassures progressives après avoir plié la rondelle en 2 C Cassures franches après avoir plié la rondelle en 2 D Rondelle friable sous les doigts
cComparaison des surimis de merlan bleu
Les surimis testés ont été préparés à bord de bateaux par le procédé selon l'invention et par les procédé mentionné page 1 ligne 34 et page 2
5 de la présente description (NORV N°l et NORV N°2 correspondent à deux tests de ce procédé ) .
Les paramètres mesurés sur ces surimis sont ré¬ sumés dans le tableau III et montrent que:
- les teneurs en protéines et en eau n'ont pas 10 changé de manière significative, dans le kamaboko , le procédé selon l'invention a permis d'éliminer les impuretés de taille supérieure à 2mm,
- les caractéristiques du gel ont été amélio- 15 rées de manière importante.
TABLEAU III
Caractéristiques Procédé de l'art Procédé antérieur 20 du surimi NORV N°l NORV N°2 selon l'in¬ vention
Teneur en protéines (% de matière sèche ) 70% 68,6% 63 % 66% 25 Impuretés totale
(Note ) 7 6 6 6
Impuretés sup.à
2mm dans le présence pré
Kamaboko 30 Teneur en eau% 75,9%
Force à la rupture