LU84169A1

LU84169A1 - Procede de laminage de palplanches

Info

Publication number: LU84169A1
Application number: LU84169A
Authority: LU
Inventors: Jacques Metzdorf
Original assignee: Arbed
Priority date: 1982-05-25
Filing date: 1982-05-25
Publication date: 1982-12-13
Also published as: GB2121334B; US4498323A; JPS5964101A; FR2527484A1; GB2121334A; DE3229492A1; FR2527484B1

Description

i / i i Procédé de laminage de palplanches , La présente invention concerne un procédé de laminage de palplanches i en acier, notamment de palplanches à inertie, en forme d'un U.

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Les palplanches sont des sections munies de griffes dont l'assemblage côte à côte permet la construction d’un rideau. La mise en place des palplanches se fait habituellement par battage dans le sol.

10 D'une façon générale, on distingue : - les palplanches plates, utilisées dans les constructions cellulaires, et qui sont sollicitées à la traction. Leur critère qualitatif principal est la résistance à la traction des griffes, ex- 15 primée en tonnes par mètre de hauteur du mur; - les palplanches à inertie, utilisées dans la construction de murs sollicités à la flexion. Le critère qualitatif essentiel de ces palplanches est le module de flexion. Les murs de palplanches ä inertie se présentent sous forme de créneaux. Les deux principaux

20 types de palplanches à inertie, ä savoir les types en forme d'un Z

et en forme d'un U se distinguent par la position des griffes par rapport à l'axe des créneaux.

Le laminage des palplanches en forme d'un U se déroule suivant un 25 schéma bien établi. Il est effectué au total 11 passes dans le cadre du schéma dit "en papillon". Les passes les plus délicates sont celles qui ont pour objet le formage des griffes. Selon l'état de la technique on commence l'ébauche des griffes dès le début du lami- » - 2 - nage, en procédant à une passe fendeuse-refouleuse qui est la quatrième passe effectuée. Les trois premières passes sont des passes de dégrossissage.

5 Toujours selon l'état de la technique, on poursuit l'ébauche des griffes en faisant succéder â la quatrième passe une passe de laminage dans la cannelure ouverte, suivie d'une passe refouleuse.

Par la suite on effectue à nouveau une passe de laminage dans la , 10 cannelure ouverte, suivie d'une passe refouleuse et on consacre les trois dernières passes en pliage de l'extrémité de la griffe.

Or les palplanches en forme d'un U présentent un type de défaut spécifique, ä savoir de fines fissures longitudinales qui apparaissent 15 ä la peau extérieure des griffes.

Le but de l'invention était de proposer un procédé de laminage susceptibles de rémédier ä ces défauts.

20 Ce but est atteint par le procédé de laminage suivant l'invention qui prévoit d'augmenter le corroyage local dans l'ébauche des griffes, en effectuant au moins une et de préférence trois passes de laminage plates au cours desquelles on exerce une pression directe tout en amorçant le pliage de l'extrémité de la griffe au cours de la der-25 niêre des passes plates prévues.

Suivant l'invention on évite dans la mesure du possible les passes refouleuses et on élimine la passe fendeuse-refouleuse qui, selon l'état de la technique constituait la quatrième passe du schéma et la 30 première au cours de laquelle on ébauche la griffe de la palplanche.

En effet, on a pu constater en étudiant dans le cadre d'examens mê-tallographiques la macrostructure de la griffe au terme des différentes passes effectuées, que les passes fendeuses-refouleuses resp. 35 refouleuses tout court ,donnent lieu à un écoulement défavorable du métal ainsi que l'indique l'orientation des fibres dans les sections de griffes examinées. Il est indéniable que les fibres s'étendent en - 3 - sens perpendiculaire a la surface de la griffe et ceci à n’importe quelle phase du laminage. Ceci montre clairement que le corroyage du métal dans la région des griffes ne s'effectue pas avec une intensité suffisante, lorsqu'on pratique un schéma de laminage selon les règles 5 de l'art.

Par contre si l'on effectue le laminage suivant l’invention, on constate une modification importante de l'écoulement’ du métal, en particulier dans les zones jadis sujettes à l'apparition des fissures.

; 10 Les fibres ne sont pas perpendiculaires à la surface de la griffe, mais suivent le profil de celle-ci, ce qui permet de réduire, voire éliminer les déchirures du métal qui surviennent lors de la dernière passe de laminage; cette passe finisseuse comporte le pliage à chaud de l'extrémité de la griffe jusqu'à un angle de 45°.

15 D'autres caractéristiques et avantages du procédé suivant l'invention ressortiront de la description des dessins où la fig.l représente le schéma de laminage traditionnel tandis que la fig.2 montre le schéma suivant l'invention.

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On se rend compte que le procédé suivant l'invention comporte 11 passes, tout comme le schéma suivant l'état de la technique et que les trois premières et les trois dernières passes sont pratiquement identiques dans les deux cas.

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Il ressort des dessins que les passes (104,105,106) de la fig.l qui sont des passes refouleuses, conduisent à un écoulement du métal en perpendiculaire à la face de la griffe, ce sens persiste au cours des passes jusqu'à la passe définitive (111).

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Il en est tout autrement pour les passes qui se déroulent selon l'invention comme illustre en fig.2 et l'on peut constater que les passes (204,205,206), à l'encontre de leurs correspondants numériques de la fig.l, provoquent un écoulement du métal conforme au profil réalisé. 35 Ceci ressort des agrandissements des sections de griffe représentés en marge des passes (103,104,111) resp. (203,205,209,211).

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Il convient de souligner que les passes finales (109,110,111) resp. (209,210,211) sont pratiquement identiques du point de vue de 1'exécution. Par contre on remarque sur les agrandissements afferents que le sens des fibres s'adapte au sens de la surface de la griffe à 5 condition de pratiquer le procède de laminage suivant l'invention.

Soit que l'on prévoit une, deux ou meme trois passes plates, comme illustré en fig.2 (204,205,206), on peut, en vue de former la griffe, prévoir une ou même plusieurs passes refouleuses, à condition que * 10 celles-ci succèdent aux passes plates. En effet le corroyage dû aux passes plates agit en sorte qu'il n'y a pas d'effet défavorable provoqué par la pression indirecte exercée lors de l'exécution de passes refouleuses, postérieures aux dites passes plates à sollicitation directe.

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Claims

1. Procédé de laminage de palplanches en acier, notamment de pal-planches ä inertie, en forme d'un U, qui prévoit de dégrossir une 5 ébauche appropriée en une série de passes successives qui com portent notamment des passes de dégrossissage initial, suivies de passes de formage des griffes qui vont en général de pair avec un dégrossissage et qui est caractérisé en ce qu'en vue d'augmenter le corroyage local dans l'ébauche de la griffe on effectue au 10 moins une et de préférence trois passes de laminage plates au cours desquelles on exerce une pression directe sur ladite ébauche.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'on amorce le pliage de l'extrémité de la griffe au cours de la der- 15 nière des passes plates prévues.

3. Procédé suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'en vue de former la griffe on effectue une passe refouleuse qui succède aux passes plates prévues. Λ