LU83304A1 - Tissu a poils sculpte et son procede de fabrication - Google Patents

Description

l.a j > î < i-iiit· i ii vi-n1 i mi i.nmerue un tissu à puili., s <. u 1 j»t *' ainsi qu'un pjoif-dé de fabrication de tissus de ce type. Plus parti cul i èrement, la présente invention concerne un procédé de sculptage dans lequel on réduit la résistance à la traction des fibres des parties des poils que lron désire sculpter afin de pouvoir enlever les poils de ces zones choisies par des moyens mécaniques.

Lors de la fabrication de tissus à poils, il est souvent i souhaitable de créer un effet de sculpture sur la surface de ces tissus, afin de rehausser l'aspect décoratif. Une des pre- l.

I· , ^ k mieres tentatives en vue de produire cet effet de sculpture a consisté à utiliser une plaque ou un rouleau chauffé de gaufrage j gravé ou traité d'une autre manière pour créer un dessin désiré en relief sur la surface du tissu à poils. Parmi les procédés I qui ont été proposés en vue de supprimer l'utilisation de rou leaux de gaufrage, il y a ceux décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n° 2.79Ö.255 et 2.875.504· Comme décrit dans ces brevets, on forme le tissu à poils à partir d'une combinaison de fils rétrécissables et irrétrécissables et, « ,, lorsqu'on soumet le tissu à l'influence de la chaleur, les poils Ί , formes à partir des fils rétrécissables se contractent, tandis que les fils irrétrécissables de base restent intacts, formant i ainsi des zones dans lesquelles on a soit des poils longs, a soit des poils courts, ce qui donne l'aspect d'un produit gaufré ou gravé.

IOn connaît également d'autres méthodes de sculptage , ,, . , dans lesquelles on rétrécit les fibres par des moyens chimiques.

î ij C'est ainsi que, par exemple, il a été suggéré que l'on pouvait t réaliser des tissus à poils formés à partir de fibres de nylon pour tapis ayant une surface texturée ou gaufrée, en mettant sélectivement la surface du tapis en contact avec un agent l· !» » te ' i '4 4 ‘ )1 i ·ii (. i'ii .i ss;mt les fibres de ce tapis, ce i’é t. l'éci ss <·π·,ι ni.

:i ayant pour but de réduire la hauteur des poils dans les zones traitées, créant ainsi une surface texturée. A cet égard, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3.849.157, on décrit l'utilisation d'un agent de gaufrage mélangé dans un véhicule de base liquide contenant un halogénure d'un métal tel que le chlorure de zinc, ainsi qu'un acide tel que l'acide acétique provoquant le retrecissement des fibres des poils dans les zones choisies où cet agent est appliqué. Un procédé analogue en vue de créer un effet gaufré sur un tissu à poils en nylon est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3.849.158 dans lequel un agent de gaufrage tel que le benzotriazole, l'acide hydroxyacétique ou l'acide formique, etc., crée, lorsqu'il est appliqué, un effet de sculpture par suite du rétrécissement de certaines zones sélectionnées.

Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3.856.598, on décrit un procédé en vue de produire des effets de texturisation dans un lamifié à trois composants, ce procédé comprenant les étapes consistant à appliquer un agent rétrécissant au composant fibreux du lamifié, sécher le tissu, puis laver ce dernier. Dans ce brevet, on décrit de nombreux types d'agents rétrécissants que l'on peut utiliser suivant la nature des composants du lamifié. En ce qui concerne le nylon, il est stipulé que l'agent rétrécissant est une matière acide ayant une constante de dissociation supérieure à environ 2 x 10 ^, par exemple, des acides organiques et des acides inorganiques monobasiques et polybasiques tels que l'acide acrylique, l'acide formique, l'acide monochloracétique, l'acide o-chlorobenzoique et même des acides sulfoniques tels que l'acide p-toluène-sulfonique et l'acide benzène-sulfonique, de même que des phénols tels que le m-crésol et le p-chlorophénol (colonne 4* lignes 47-59)· Dans ce lucvet, il est souligné que l'a», i de finit être choisi de façon à minimiser la dégradation des fibres (colonne 4 lignes 6Ο-64).

Dans une deuxième catégorie de procédés que l'on pourrait avantageusement appelés "procédés chimiques de sculptage", on recourt à une dissolution complète des fibres des poils en-' trant en contact avec l'agent de sculptage chimique appliqué.

i

Parmi les procédés que l’on pourrait appeler "procédés de sculp-' tage chimique par dissolution de fibres", il y a les procédés décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n° 3.567.548 f ? et 3.830.683. Dans le premier de ces brevets, on décrit un procédé en vue de sculpter des fibres de poils, par exemple, 1 des fibres acryliques et des fibres de polyesters, en déposant, pour les fibres des poils, des solutions contenant des solvants polaires, par exemple, le diméthylformamide et le diméthyl- sulfoxyde, ces solutions ayant une viscosité de 500 à 1.000 centipoises. Suivant ce procédé, on obtient un contour profond dans le tissu à poils en dissolvant complètement les parties de ce dernier sur lesquelles la solution a été appliquée. De même, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3*830.683, on décrit un procédé en vue de gaufrer ou de sculpter un tissu i à poils tufté dans lequel est imprimé un dessin décoratif.

t , \ Suivant la description donnée dans ce brevet, la formulation

A

d'encre utilisée pour l'impression du tissu contient un solvant pour le tapis et l'étape d'impression est immédiatement suivie I d'une étape de vaporisage, provoquant ainsi, en combinaison, r un rétrécissement et une dissolution des fibres pour produire un effet gaufré. On peut ensuite laver et sécher le tapis pour «· y créer un dessin gaufré.

•5 / .

u / r„ f

Tout (.-foi s , 1 <1 mise en oeuvre des proc' ii>'s i. · mims ι u vue de sculpter des tissus à poils a malheureusement posé des problèmes du fait que l'on ne peut obtenir un produit de très bonne qualité à un prix de revient raisonnable. L'utilisation d'un rouleau chauffé de gaufrage donne lieu à la fusion partielle ou complète des zones gaufrées. Les fibres risquent de perdre leur intégrité individuelle et d'adhérer l'une à l'autre. La main ou le toucher des zones gaufrées est souvent rêche et désagréable. Les techniques plus récentes de gaufrage n'ont pas permis de résoudre ces problèmes d'une manière totalement efficace. Les procédés dans lesquels on utilise un agent rétrécissant chimique pour les zones gaufrées, ont été généralement insatisfaisants,étant donné que les zones gaufrées ont tendance à avoir une main rêche et désagréable. L'utilisation de solvants en vue de dissoudre des zones choisies a été largement infructueuse, car le solvant peut détruire les poils sur toute leur longueur dans les zones devant être gaufrées, exposant ainsi le support du tissu, ce qui n'est nullement souhaitable. Même si l'on évite une dissolution totale des poils, ; l'intégrité des fibres risque d'être détruite et il peut en résulter inévitablement une main rêche et désagréable.

De même, lorsqu'on recourt au rétrécissement des î * fibres des poils pour créer un effet de sculpture, la réduction ! de la hauteur totale des poils ne peut généralement pas dépasser i i ] environ 40% sous peine d'entraîner une perte inopportune de i; | l'intégrité des fibres avec, pour conséquence, une main et un i l aspect désagréables. Par suite de cette limitation, les pro- έ jj ji cédés dans lesquels on recourt à un rétrécissement risquent de ne pouvoir être adoptés lorsqu'il est nécessaire ou souhai- j table d'éliminer plus d'environ 40% des poils pour créer l'effet esthétique souhaité. Cette caractéristique est particulièrement t | H.

i**·ΐΓ..ι 1 fi>jV» 1 o lorsqu’on désire· créer un effet, de sculpture en coïncidence avec un dessin imprimé .sur le tissu à poils dans .lequel une réduction de 40% ou moins de la hauteur des poils . ne créerait, pas un effet visuel suffisamment frappant pour i revêtir une importance commerciale significative. En ce qui j concerne les tissus comportant des dessins imprimés, il peut i ! être nécessaire d'éliminer plus d'environ 40% de la longueur i des poils dans des zones sélectionnées, par exemple, 50% ou : même davantage, afin de créer l'effet visuel désiré.

En conséquence, la présente invention fournit un procédé en vue de sculpter des tissus à poils en évitant la perte de l'intégrité des fibres individuelles dans les zones gaufrées. On peut régler la longueur des poils subsistant dans les zones gaufrées de telle sorte que l'on ne puisse éventuellement éliminer qu'une partie des poils ou que l'on puisse facultativement éliminer toute la partie exposée des poils, ainsi qu'on le désire. On peut obtenir des tissus à poils de qualité supérieure, par exemple, des tissus à poils en nylon, comportant des surfaces sculptées ou texturées ayant une main supé- Γ rieure grâce à un procédé pouvant s'adapter à l'équipement

S

| classique connu pour teindre sélectivement un dessin dans des S? tissus à poils. Le procédé suivant l'invention permet également :9 \\ de fabriquer des tissus à poils en nylon comportant des zones !i >; sculptées coïncidant avec un dessin imprimé.

I Non seulement les produits de la présente invention

J

|; ont des caractéristiques supérieures en ce qui concerne la main dans les zones sculptées mais, de façon étonnante, suite à ce processus de sculptage, ces produits possèdent également ii des caractéristiques différentes en ce qui concerne l'aptitude i? î à la teinture dans les zones sculptées vis-tà-vis des zones non i· j sculptées, permettant ainsi d'accentuer l'effet visuel lors de la teinture, i }> • .*

Suivant, la presente invention, on prévoit un procédé en vue de sculpter un tissu à poils, par exempl e, un tissu à poils en nylon, ce procédé comprenant les étapes consistant à mettre sélectivement la surface à poils du tissu en contact avec une composition dégradant les fibres, cette composition comprenant un agent de dégradation des fibres en une concentration suffisante pour réduire la résistance à la traction des fibres des poils dans les zones choisies de telle sorte c les fibres des poils puissent être enlevées par une action mécanique, cet agent de dégradation des fibres étant un acide sulfonique aromatique d’une valeur pK d’environ 0,1 à enviror et cette composition de dégradation des fibres contenant égal ment un diluant pour cet agent de dégradation des fibres; chauffer le tissu à poils à une température suffisante pour réduire suffisamment la résistance à la traction des fibres des poils dans les zones choisies afin que ces fibres puisseï être éliminées par des moyens mécaniques, cette température étant cependant suffisamment basse pour ne pas donner lieu à [ | une destruction complète de l’intégrité des fibres avant f i | l’élimination par des moyens mécaniques ; puis éliminer la | partie dégradée des fibres des poils par des moyens mécaniqu afin d’obtenir un tissu à poils sculpté, jj Les produits réalisés par le procédé décrit ci-dess [ rentrent également dans le cadre de la présente invention.

I Ainsi qu’on l'a déjà mentionné, les produits réalisés suivan l’invention ont des caractéristiques très souhaitables en ce qui concerne la main dans les zones sculptées. De façon tou i ^ à fait surprenante, on a également découvert que l’applicati j! ! de la composition de dégradation des fibres dans les zones ! choisies devant être sculptées, entraînait une modification j suffisante des poils et/ou du tissu de base subsistant· dans { ; les zones sculptées pour pouvoir observer des caractéristiques j • différentes d'aptitude à la teinture entre les zones sculptées ; et les zones non sculptées. Cette caractéristique rehausse I davantage l'attrait visuel des produits car, par exemple, en f appliquant un seul colorant au tissu, on peut obtenir un pro- { duit coloré de manière non uniforme. Même si l'on applique plus d'un colorant, l'effet visuel résultant de cette caracté- , ristique d'aptitude différente à la teinture dans les zones I sculptées et les zones non sculptées peut rehausser l'attrait ; visuel dans le tissu obtenu.

; Parmi les tissus à poils que l'on peut traiter suivant la présente invention, il y a pratiquement tous les tissus à poils, par exemple, les tapis à poils, les tissus de capitonnage et analogues. Suivant la présente invention, on peut traiter t une large variété de fibres naturelles et synthétiques, ainsi que des mélanges de ces fibres. Parmi les fibres de poils de / ce type, il y a, par exemple, les fibres synthétiques fabriquées à partir de polyamides ou de nylons qui sont bien connus de l'homme de métier, de même qu'à partir de polyesters, et également les fibres naturelles telles que les fibres de laine, 4 ainsi que des mélanges de ces fibres.

Parmi les fibres de poils qu'il est préférable d'utili- ; ser dans le procédé de l'invention, il y a le nylon, la laine : et les mélanges de nylon et de laine. Les fibres synthétiques t formées à partir de polyamides ou de nylon sont bien connues de l'homme de métier et, lorsque ces expressions sont utilisées ^ dans la présente spécification, il est entendu qu'elles englo- 5 bent n'importe quel amide polymère synthétique à longue chaîne it comportant des groupes ami do périodiques faisant partie intégrante de la chaîne polymère principale, cet amide pouvant être j transformé en un filament dans lequel les éléments structuraux .'.ont o rj ont <”s il.ms 1 e sons de l'.’ixc do 1 a <)j.i'nc· prt'r i t ’·(· ·

Les résines de polyamides répondant à cette définition et intervenant dans la mise en oeuvre de la présente invention sont généralement formées par la réaction de l’acide dicarbo— xylique avec une diamine ou par l’autocondensation d’un acide aminocarboxylique. Parmi ces résines de polyamides, il y a, par ; exemple, le nylon 66 que l’on prépare par condensation d’hexa- méthylène-diamine et d’acide adipique ; le nylon 610 que l’on { | prépare à partir d’hexaméthylène-diamine et d’acide sébacique, j ces deux types de résines ayant, après préparation, des poids i I moléculaires d’environ 20.000 à 50.000 ou plus j le nylon 6 ί î , - ] fabrique par polymérisation thermique d’acide CL-aminocapro5!que i ou de caprolactame j le nylon 11 qui est le produit d’auto condensation de l’acide 11—amino-undécanoïque } de même qu’une variété de polymères préparés à partir de composés de poly-amines et d’acides dibasiques polymérisés» On a trouvé que les fibres de poils de loin préférées étaient le nylon 66, la laine, ainsi que les mélanges de laine et de nylon.

» On applique la composition de dégradation des fibres t du procédé de l’invention aux fibres de poils afin de produire l’effet sculpté désiré. Cette composition de dégradation des fibres contient un agent de dégradation des fibres comme compo- i sant actif primaire. Pour l’objet de la présente invention, l’expression "composition de dégradation des fibres" peut désigner n’importe quelle composition ou composé chimique I actif qui, lorsqu’il est appliqué au tissu à poils, rend fragile i j> la partie des poils sur laquelle il a été appliqué, ou provoque : une forte réduction de la résistance à la traction de la partie j; des fibres sur laquelle il a été appliqué sans réellement | dissoudre les fibres, si bien que la partie dégradée des poils ii I peut être éliminée à un stade ultérieur du procédé par des ! I? moyens mécaniques.

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f ! i i b i IW* S Ί ο ΓΝ j OU ( ’ί1.' ( 1 ΙιΙ’Λ c Ο ΣΓί P α I” Η1- 3 ν * *\u en t, aux techniques antérieures uiiimics en vue de créer un effet de ; sculpture ou de gaufrage sur des tissus à poils, par exemple, comme décrit dans les brevets des Etats-Unis d’Amérique n° 3,849.157 et 3.849.158,1a composition appliquée suivant la présente invention réduit, en fait, la résistance à la traction des fibres des poils ou d'une partie de ceux-ci avec les-{ quels elle entre en contact cependant que, contrairement aux I techniques des références précitées, cette composition n’en- i traîne pas un rétrécissement important des poils, lequel n’est nullement souhaité conformément à la présente invention. Con— -· trairement aux références précitées où l’on décrit la dissolu tion des poils, la composition de dégradation des fibres n’est l t I pas un solvant pour les fibres des poils, c’est-à-dire qu’elle i n’élimine pas les fibres non désirées simplement en les dis solvant. Cette composition de dégradation des fibres doit être suffisamment active pour réduire la résistance à la I traction des zones et des parties désirées du tissu à poils cependant que, en même temps, cette composition ne doit pas avoir une activité entraînant une destruction ou une élimination complète des zones et des parties désirées du tissu à poils avant le traitement ultérieur ainsi qu’on le décrira ci-après plus en détail. Cette composition doit pouvoir être pratiquement éliminée ou du moins inactivée après les étapes de sculptage. Parmi d’autres caractéristiques souhaitables de la composition de sculptage, il y a la compatibilité avec différents colorants et épaississants, la possibilité de réglage par des facteurs de temps, de température et de concentration, c’est-à-dire que la composition doit être susceptible d’être activée par chauffage, par exemple, par une opération classique de vaporisage 5 de plus, elle ne doit avoir .•munc activité ι,ΊΙο «le scu1|)iaj;c.

La composition de dégradation des fibres que l'on applique aux fibres de poils pour obtenir l'effet désiré de sculpture, contient un agent de dégradation des fibres pour les poils du tissu. Cet agent de dégradation des fibres doit être présent dans la composition en une concentration ; suffisante pour réduire la résistance à la traction des fibres j de telle sorte que ces dernières puissent être éliminées après j application de chaleur par des moyens mécaniques, La concen- ί | tration de l'agent de sculptage ne doit pas être élevée au point de donner lieu à une destruction complète de l'intégrité des fibres avant leur élimination ultérieure par des moyens mécaniques. On a trouvé que l'agent de dégradation des fibres pouvait être présent dans la composition précitée, de préférence en une quantité d'environ 10 à 70^ en poids, de préférence, d'environ 20 à 5®% en poids, calculés sur le poids de la compo- • sition de dégradation des fibres.

Parmi les agents de dégradation des fibres pouvant être utilisés dans le procédé de la présente invention, il y a • les acides sulfoniques aromatiques ayant une valeur pK d'enviror t i ' 0,1 à environ 2, de préférence, d'environ 0,4 à environ 1.

| | Parmi les agents appropriés de dégradation des fibres, il y a, P par exemple, l'acide benzène—suifonique, l'acide naphtalène— | I sulfonique, l'acide orthotoluène—sulfonique, l'acide métatoluènf > | sulfonique, l'acide paratoluène-sulfonique, les acides sulfoni- I ques aromatiques alkylés dans lesquels le groupe alkyle peut

• être à chaîne droite ou ramifiée et peut contenir 1 à environ I

| 20 atomes de carbone. L'acide dodécyl-benzène-sulfonique est ? un exemple d'un acide sulfonique aromatique alkylé préféré.

ΐ ! - · 1 L’agent de dégradation des fibres est un acide su 1 foui que aromatique et des exemples d’acides de ce type ont été donnés ci-dessus. En règle générale, on pense que l’agent de dégradation des fibres peut également être caractérisé par le fait que les molécules individuelles ont une dimension telle qu'elles pénètrent sélectivement dans des zones de fibres individuelles de poils d’une cristallinité relativement faible,si bien que les fibres de ces zones subissent une hydrolyse. Si les molécules sont trop grosses, on ne peut obtenir un contact suffisant entre l’agent de dégradation des fibres et les zones de faible cristallinité. Si les molécules ont une dimension trop faible, l’agent risque de ne pas exercer une attaque sélective, mais il peut attaquer à la fois les zones cristallines et les zones non cristallines des poils, donnant ainsi lieu à une destruction totale non désirée plutôt qu’à une dégradation sélective des poils. Ce dernier résultat n’est nullement sou- / haitable ; en effet, on a observé que^s’il se produisait une destruction totale des poils à ce stade du procédé, on obtenait un produit non souhaité dont les zones gaufrées ont une main relativement rêche et d’un aspect désagréable, ce qui constitue .. · une caractéristique des techniques antérieures décrites ci-dessu or, le procédé de la présente invention a précisément été conçu pour éviter cette caractéristique.

Il est évidemment entendu également que le poids molé-! culaire et la constante de dissociation de l’agent de dégrada tion des fibres varieront quelque peu suivant la composition des fibres du tissu à poils à sculpter, étant donné que diffé-rentes compositions de fibres auront des caractéristiques de ! cristallisation différentes et qu’elles réagiront différemment à l’attaque par l’agent de dégradation des fibres.

t ^ C.i'l .'i/'i'nt. (k- .ni.it 1 on des iibjrs < ' -1, pr<’s t nt. i---10.

la composition précitée coujointemorit avec lin diluant, approprie. Ce diluant peut être un solvant pour l'agent de dégradation des fibres ou, en variante, si cet agent n'est pas soluble, il doit être présent dans la composition sous une forme finement divisée c'est-à—dire qu'il doit être présent sous une forme micropulvé-risée, soit en particules d’un diamètre de l'ordre de 100 micron ou moins, de préférence, des particules atteignant même un diamètre de 20 microns ou moins. Grâce à cette dispersion, l’agent précité se disperse, au cours du procédé, sur toutes les parties des fibres aux zones désirées, exerçant ainsi un effet de dégradation uniforme sur les parties désirées ou sur la totalité des fibres. De préférence, la composition de dégradation des fibres peut contenir des quantités prépondérantes d'eau comme solvant pour l’agent de dégradation des fibres, encore que l’on puisse également utiliser d'autres solvants, par exemple, l'eau, de même que le méthanol et l'éthanol. En tout cas, on pense que la résistance à la traction des fibres est altérée par une réaction d'hydrolyse entraînant la rupture des liaisons des molécules constituant les fibres. Dès lors, des ions hydrogène doivent être présents sur le siège de la réaction conjointement avec l'agent de dégradation des fibres et, à cet effet, on peut avantageusement utiliser l'eau comme solvant.

En outre, la composition peut contenir un agent épaississant, par exemple, des gommes naturelles et synthétiques et des dérivés de cellulose j au moyen de cet agent, on peut faire varier la viscosité de la composition de façon bien connue dans la technique afin d'obtenir les caractéristiques de viscosité exigées dans la technique de l'impression et également afin que l'agent de dégradation des fibres puisse adhérera et agir sur les fibres, tout en préservant les dessins i >· I * i <!!·'·.. Γ.π n'i’lc /;(*i iir.'tle, la vi s ci·-, i té c3t* la t->>mj >< >>, j 1 i un jicut. sc* situer, de préférence, entre environ 100 et. environ 1.000 cenOipoises à 25°C (viscosité mesurée au moyen d'une broche nc 3 de Brookfield à 30 -tours/minute).

On peut appliquer la composition de dégradation des fibres au tissu à poils en une quantité comprise entre environ 50 et 500$ en poids, de préférence, entre 150 et 250$ en poids, calculés sur le poids de la zone du substrat où l'on doit former une sculpture. La composition de dégradation des fibres peut être appliquée au tissu à poils sous forme d'une composition pratiquement transparente de telle sorte que l'effet de sculpture résulte uniquement de l'altération du produit. En variante, la composition de dégradation des fibres peut faire partie de la composition d'un colorant ou d'un pigment utilisé pour l'impression du tissu afin que la coloration soit en coïncidence parfaite aux endroits où la composition de dégradation des fibres a ete appliquée sélectivement. Le colorant ou le pigment peut généralement se présenter sous forme d'une encre d'impression en pâte à laquelle on ajoute la quantité appropriée de l'agent ; précité. Lors de la préparation de ces compositions modifiées i de colorants, il convient également de régler les viscosités ; et la concentration des colorants qui sont des caractéristiques [.

t essentielles pour assurer une opération de teinture efficace.

«. On obtient ainsi un dessin gaufré en coïncidence avec le dessin r i; imprimé, les zones imprimées étant colorées.

j*

En ce qui concerne les zones choisies où l'agent de , dégradation des fibres a été appliqué, on peut régler le degré d'élimination des poils et, partant, la profondeur de la sculpture, en faisant varier la quantité dans laquelle est appliquée la composition de dégradation des fibres, et/ou en faisant varier la concentration de l'agent de dégradation des fibres dans la composition précitée. De plus, on peut également régler dans une certaine mesure la quantité de poils éliminés Λ (i,in·-, leb /.unes choisies en réglant la profondeur de p«’nét ration, dans les poils du tissu, de la composition contenant l'agent de dégradation des fibres. On peut régler cette profondeur de pénétration, par exemple, en faisant varier la viscosité de la composition chimique de dégradation des fibres.

On peut appliquer la composition de dégradation des fibres au tissu à poils en utilisant un des nombreux types d'appareils d'impression connus, si bien que l'on peut éliminer j l'équipement coûteux de gaufrage ou de sculptage. De plus, on • peut sculpter une surface sans exercer, sur les poils, une i pression créant une déformation permanente dans les poils du tissu. En outre, du fait que l'effet de sculpture est obtenu par 1'élimination de certaines parties des poils plutôt que par le rétrécissement de ces derniers dans des zones choisies, le produit obtenu a spécifiquement une main beaucoup plus douce que celle obtenue dans d'autres conditions pour une profondeur donnée de sculptage ; de même, ce produit possède tous les ; avantages des produits réalisés selon toute une gamme de techni- j ques d'impression par opposition aux tissus tissés ou aux tissus sculptés à la main. L'appareil préféré pour appliquer la composition de dégradation des fibres peut être un appareil de teinture à tuyères tel que celui décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4*084.615 aux noms de Norman E, Klein et William H. Stewart, accordé à la "Milliken Research Corporation", la description de ce brevet étant mentionnée ici à ' titre de référence.

Après avoir appliqué la composition de dégradation des fibres au tissu à poils, on chauffe ce dernier à une température suffisante pour provoquer une importante réduction de la résistance à la traction des fibres ; en règle générale, on peut adopter des températures se situant entre environ 48 et ' V · ' • tiviron 121°C. A cet. rffct, on peut avantayniM-mcnt utilis··!· la vapeur d*eau et, si l'on désire adopter des températures élevées supérieures à 100°C lors du vaporisage, on peut utiliser de la vapeur d'eau surchauffée ou de la vapeur d'eau sous pression. La température à laquelle le tissu est chauffé, varie sensiblement suivant les caractéristiques du substrat concernant la composition et la cristallinité obtenue. C'est i ainsi que, par exemple, on a constaté que l'on pouvait chauffer des fibres de poils de nylon 6, de préférence, à une température se situant dans l'intervalle allant d'environ 48 à environ 82°C, tandis que le nylon 66 peut être chauffé à des températures un peu plus élevées, par exemple, d'environ 71 à environ 121°C. Les fibres de laine peuvent être chauffées à des températures se situant entre environ 93 et 121°C, de préférence, entre 98 et 115°C.

En règle générale, on peut chauffer le tissu à poils pendant une période suffisante pour provoquer la dégradation des parties choisies de ce tissu. Lorsque l'élément chauffant est la vapeur d'eau, on a constaté que le temps de chauffage devait être d'au moins environ 1 minute, de préférence, d'enviro: 3 a environ 30 minutes. Il convient de régler le temps de chauffage et la température de l'atmosphère de façon à atteindre le degré désiré de dégradation pour le substrat particulier des fibres. C'est ainsi que, si la température est trop basse ou si le temps de traitement est trop court, on obtiendra une dégradation insuffisante pour pouvoir éliminer ultérieurement-les poils par des moyens mécaniques. Si la température est trop élevée, les poils et l'agent de dégradation des fibres risquent de se décomposer complètement (au lieu d'être dégradés, par exemple, en subissant une hydrolyse partielle), donnant ainsi un produit non souhaité ayant une main désagréable dans 1 t'S /(IIjCS giîUÎ I l rs .

Apres le vaporisage, on peut laver le tissu à poils, de préférence, avec de l’eau,'afin d'éliminer, de ce tissu, les composants résiduels éventuels de la composition de dégradation des fibres. On a constaté qu'il était préférable de maintenir l'eau de lavage à une température comprise entre environ 0°C et environ 40°C, de préférence, entre environ 10°C et environ 30°C, encore que l'on puisse adopter d’autres températures. Après le lavage, on peut sécher le tissu par des moyens classiques.

Ainsi qu’on l'a mentionné ci-dessus, les zones sélectionnées du tissu à poils auxquelles on a appliqué l’agent de dégradation des poils, peuvent être éliminées par des moyens mécaniques. L'action mécanique provoquant cette élimination peut être entamée ou même effectuée complètement au cours de l'étape de lavage décrite ci-dessus simplement en pulvérisant à grande vitesse la solution de lavage sur toute la surface du substrat. En variante, le moyen mécanique par lequel les parties dégradées sont éliminées, peut être une simple pile exerçant cette action sur toute la surface du tissu duquel les fibres dégradées doivent être éliminées. En règle générale, le degré de cette action mécanique dépendra de la résistance à la traction qu'auront les fibres après dégradation dans les zones à sculpter. L'élimination mécanique des poils dégraâés peut être effectuée au cours de l'étape de lavage mentionnée ci-dessus ou, en variante, après le lavage, mais avant le séchage ou même après le séchage du tissu.

Le procédé de la présente invention permet ^3e fabriquer un grand nombre de produits. Ces produits peuvent être utilisés pour les recouvrements de planchers, de parois et de plafonds, pour la draperie, le capitonnage et analogues et, en fait, partout, où l'on utilise des tissus à poils. On peut <iisé:..ent les adapter pour décorer n’importe quelle surface sur laquelle on peut appliquer des tissus â poils. L'homme de métier reconnaîtra de nombreuses autres applications. j Les exemples suivants sont donnés uniquement à titre d'illustration et ils ne limitent nullement l'objet de l'invention. Sauf indication contraire, toutes les parties et tous 1 les pourcentages sont en poids, î EXEMPLE 1 J Dans cet exemple, la composition de dégradation des j fibres contient 40/S en poids d'acide para—toluène-sulfonique,

U

0,5% de gomme de xanthane, 0,5% de "Levalin VKU", qui est un mélange d'agents tensio—actifs anioniques et non ioniques, : vendu par "Mobay Chemical Co.", ainsi que 0,5i® de colorant ! acide. Le reste de la composition est constitué d'eau, laquelle ».

i est présente comme diluant. On effectue le procédé sur une i i | matière à base de nylon (fil à deux brins en nylon filé "Ultron", è | type 66 de "Monsanto”, 10 deniers), cette matière étant sous | forme d'un tapis tufté à 2,54 ram ; hauteur des poils : 15*47^ nun i ;; 16,32 g/dm2.

On imprègne le tissu, jusqu'à une absorption d'environ ♦ w i 80%, avec une solution aqueuse épaissie au moyen de gomme de Î xanthane afin d'accentuer l'unisson de la teinture coexistante du tissu. On applique la composition de dégradation des fibres i sur des zones présélectionnées du tissu jusqu'à une absorption I d'humidité d'environ 200%, calculés sur le poids de la face I des zones sélectionnées du tissu. On applique la composition Ü 2 au moyen de l'appareil décrit dans le brevet des Etats-Unis

ÎJ

d'Amérique n° 4·θ84·6ΐ5· Ensuite, on soumet le tissu à un vaporisage à 100°C pendant 10 minutes afin d'activer la réac- 3 v. tion entre les fibres et la liqueur de sculptage et également ί ; , ;if in de fi>ui· Te ( ulm .mt, un lave le t-in.su avec de • ..l'eau à une température d'environ 21°C pour éliminer les pro duits chimiques et, les agents épaississants qui y sont éventuellement présents. Ensuite, avant le séchage, on soumet toute la surface du tissu à l'action d'une pile mécanique, puis on £ | sèche le tissu et on le soumet à un apprêtage conformément aux ".i } techniques classiques adoptées pour l'impression des matières £ textiles.

Pendant et après le procédé, on relève les observations , suivantes : ’ *·. 1 ) On n'observe aucune réduction de la hauteur des poils dans les zones sculptées, ni aucune perte de i poids avant le vaporisage.

^ 2) Après le vaporisage, on observe une légère réduction * d'environ 10 à environ 20% de la hauteur des poils 1 dans les zones sculptées. Dans les zones choisies ! devant être sculptées, l'intégrité des fibres n'est [ ! pas modifiée, mais leur résistance à la traction ! est fortement réduite.

i 3) Le lavage à l'eau froide immédiatement après le i , vaporisage semble faciliter l'élimination des fibres dégradées des poils, 4) Après traitement superficiel à la pile, la hauteur des poils du tissu dans les zones sculptées est réduite d'environ Βθ%, 5) Le fil subsistant dans les zones sculptées comporte toujours des fibres d'une intégrité complète et possède, en ce qui concerne la main, pratiquement les mêmes caractéristiques que celles des fils non traités du tissu à poils.

\ EXEMPLE 2 i On répète l'exemple 1, avec cette exception que la | concentration d'acide para-toluène-sulfonique dans la compo sition de dégradation des fibres est portée de 40 à 48^· On observe un rétrécissement et une perte d'identité des fibres avant le vaporisage au cours duquel il se forme un résidu polymère fondu qui, après refroidissement, devient dur et prend la forme d'une croûte que l'on ne peut éliminer.

î EXEMPLE 3

On répète 1 ' exemple 1, avec cette exception que la concentration d'acide para—toluène-suifonique dans la composition de dégradation des fibres est réduite de 40 à 33%· Après vaporisage, on observe une réduction de 10% seulement de la hauteur des poils, tandis que le traitement superficiel à la pile ne permet pas d'enlever les poils dans les zones traitées. L'analyse microscopique révèle uniquement un léger rétrécissement des fibres.

EXEMPLES 4 et 5 i On répète 1'exemple 1, avec cette exception que la composition de dégradation des fibres contient, au lieu d’acide para-toluène-sulfonique, 40¾ d’acide sulfurique pour l’exém-ple 4 et 40$ d' acide formique pour l'exemple 5· On observe 1 une dissolution complète des fibres donnant lieu à la formation d'un polymère en une masse dure analogue à une croûte que l'on ne peut enlever.

EXEMPLE 6

Dans cet exemple, on répète le procédé décrit à l'exemple 1 sur un tissu à poils différent. Ce tissu est une matière à base de nylon (fil à deux brins filé à 101,6 mm, nylon 66 en mèches) sous forme d'un tapis lié à 2,82 mm 5 hauteur des poils : 6,35 nun } 9j52 g/dm2. On obtient pratiquement ; - 2i - i i i | les mêmes résultats qu’à l’exemple 1, avec cette seule diffé- ! rence que la réduction de la hauteur des poils est d’environ 50% au lieu de 80%· EXEMPLE 7

On répète l’exemple 1 sur un fil (15 deniers) de nylon s "Anso” ("Allied") sous forme d’un tapis tufté à 2,54 mm 5 hauteur des poils : 20,638 mm 5 11,56 g/dm2, Les observations relevées sont identiques à celles décrites à l'exemple 1, avec cette exception que pratiquement tous les poils de la zone indiquée sont enlevés, EXEMPLE 8

On répète l’exemple 1, avec cette exception que le tissu est constitué de 80% de laine de Nouvelle-Zélande et de 20% de nylon 66 (l seul brin) à 2,54 mm j 6,14 points par cm ; hauteur des poils : 8,334 mm } 11,56 g/dm2, On observe une i très légère réduction de la hauteur des poils, La laine reste r Î intacte, mais le nylon est éliminé, EXEMPLE 9 (

On répète l’exemple 8, avec cette exception que l'on soumet le tissu à un vaporisage sous pression à 110°C au lieu i - „ de 100°C, La laine et le nylon sont tous deux dégradés à un ( point tel qu'une brosse les enlève aisément sous forme d'une poudre après l’étape de lavage.

Claims (15)

1· Procédé en vue de sculpter un tissu à poils, caractérisé en ce quTil comprend les étapes qui consistent à ; mettre sélectivement la surface à poils de ce tissu en contact ’ JJ * avec une composition de dégradation des fibres, cette composi tion comprenant un agent de dégradation des fibres en une con-’j centration suffisante pour réduire la résistance à la traction ijj des fibres des poils dans les zones choisies de telle sorte il „ î; que ces fibres des poils puissent etre éliminées par une actic U ! Ί H mécanique, cet agent de dégradation des fibres étant un acide Il sulfonique aromatique ayant une valeur pK d'environ 0,1 à en- j.j viron 2 et cette composition de dégradation des fibres contenc ! j également un diluant pour cet agent de dégradation des fibres ; H : | ! chauffer ce tissu à poils à une température suffisante pour Ü réduir. suffisamment Xa résistance à ia traetion des fibres i ' j des poils dans les zones choisies de telle sorte que ces fibrt puissent être éliminées par des moyens mécaniques, cette temp« ! ' j rature étant cependant suffisamment basse pour ne pas donner Ί îj lieu a une destruction complète de l'intégrité des fibres avai | I! l’élimination précitée par des moyens mécaniques ; puis élimii la partie dégradée des fibres des poils par des moyens mécani-I ques pour obtenir un tissu à poils sculpté. i s

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé ‘ en ce que le tissu à poils est un tapis, tandis que les fibrej des poils sont choisies parmi le nylon, la laine et des mélan] de nylon et de laine.

3· Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'on prépare le nylon par condensation d'hexaméthylène diamine et d'acide adipique.

4» Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l’agent de dégradation des fibres est choisi parmi l'acide bcnzène-sulfonique, l'acide naphtalène-sulfonique, j 1'acide ortho-toluène-sulfonique, l’acide méta-toluène- j sulfonique, l’acide para-toluène-sulfonique et les acides i [ sulfoniques aromatiques alkylés dans lesquels le groupe alkyle peut être à chaîne droite ou ramifiée et contient 1 à environ 20 atomes de carbone, cet agent de dégradation des fibres étant présent dans la composition précitée en une I quantité d’environ 10 à environ 70/£.

) ‘ 5· Procédé suivant la revendication 4j caractérisé ! en ce que le diluant est l’eau.

6. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la réduction de la résistance à la traction des fibres des poils est provoquée par pénétration sélective de I ” l’agent de dégradation des fibres dans les zones des fibres des poils d’une cristallinité relativement faible, provoquant ainsi une réaction d’hydrolyse donnant lieu à une rupture des liaisons des molécules dans ces zones de faible cristallinité. .=! I

7* Procédé suivant la revendication 1, caractérisé ] en ce qu'on applique la composition de dégradation des fibres ; ϊί ;^j en une quantité d'environ 50 à 500% en poids, calculés sur le ;! poids de la zone du substrat qui doit être sculptée. ;É

8. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé i · ;j * en ce que le contact sélectif de la surface des poils du tissu II avec la composition de dégradation des fibres est assuré en ;] appliquant cette composition au moyen d'un appareil de teintur à tuyères.

9· Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on effectue le chauffage par application de vapeur d'eau pendant au moins environ! minute.

10. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé $ en ce que, après le chauffage, on lave le tissu à poils, l’eau ~ *t Λ de lavage étant maintenue à une température d’environ 0 à environ 40°C·

11. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé ‘s en ce qu’on sèche le tissu à poils après avoir éliminé la parti« dégradée des fibres des poils par des moyens mécaniques.

12. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé ! en ce qu’on sèche le tissu à poils avant d’éliminer la partie . '*1 dégradée des fibres des poils par des moyens mécaniques. Jj

13. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé | *1 en ce que l’élimination de la partie dégradée des fibres des : ! poils par des moyens mécaniques est effectuée au cours de ' i ! i j - l’étape de lavage sous l’action mécanique de l’eau de lavage.

14· Tissu à poils sculpté ayant des caractéristiques i souhaitables en ce qui concerne la main dans les zones sculptées ! ! caractérisé en ce qu’il comprend des fibres de poils choisies • >! ' f | parmi le nylon, la laine et les mélanges de nylon et de laine, j| un support sur lequel sont fixées ces fibres de poils, ces *! fibres ayant été modifiées dans les zones sculptées du tissu 4 J à poils par l’application d'une composition contenant un acide _] suifonique aromatique ayant une valeur pK d’environ 0,1 à 4 ' > environ 2, cette composition contenant également un diluant . H pour cet acide^ tandis que cette modification dans les zones I sculptées est destinée à conférer, aux fibres des poils dans fl les zones sculptées, des caractéristiques différentes d'aptitud i^jj à la teinture. i

.· 15· Tissu à poils suivant la revendication 14* carac térisé en ce qu’il est un tapis, tandis que l’acide sulfonique aromatique est choisi parmi l’acide benzène—sulfonique, l’acide naphtalène-sulfonique, l’acide ortho-toluène-sulfoniqué, Ί / · - 25 - l’acide méta—toluène—suifonique, l’acide para-toluène-sulfonique î de même que les acides sulfoniques aromatiques alkylés dans lesquels le groupe alkyle est à chaîne droite ou ramifiée et j contient 1 à environ 20 atomes de carbone. 4 y; * ·'; f » ? ' ' r f'·. !( - i. \ * * · \ » r ’ ï \ 4 r x 'Il 'il ! At I* R 1' » Ri ji i · f: i ï ;t{ : ^ Γ ' i - 11 |i fi i i jf ! i il 1}