FR92425E - - Google Patents

Description

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

lre ADDITION

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE

SERVICE de la PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

AU BREVET D'INVENTION

N° 1.229M17 P. V. n° 9.687, Loire

Classification internationale :

é

N° 92.425 B 66 d

Perfectionnements aux treuils de levage.

M. Michel LACOUR résidant en France (Loire).

(Brevet principal pris le 13 mars 1959.)

Demandée le 31 mars 1967, à 16}l 35m, à Saint-Etienne.

Délivrée par arrêté du 30 septembre 1968.

(Bulletin officiel de la Propriété industrielle, n° 45 du 8 novembre 1968.)

{Certificat d'addition dont la délivrance a été ajournée en exécution de Varticle 11, § 7, de la loi du 5 juillet 1844 modifiée par la loi du 7 avril 1902.)

II a été décrit au brevet principal un treuil de levage dont le frein et l'embrayage sont associés et combinés pour permettre de rendre très progressive la levée et, surtout, la descente d'une charge, la manoeuvre du frein provoquant l'amorce de la commande de l'embrayage et cette amorce de commande d'embrayage se poursuivant d'elle-même par l'action de la force centrifuge, ce qui permet de régler de façon très précise le rapport de glissement de cet embrayage sur le tambour moteur.

H a également été précisé audit brevet principal que la commande des garnitures d'embrayage était assurée par un système de biel-lettes croisées, attelées, respectivement, à un plateau solidaire de l'arbre de commande et à un plateau susceptible de se déplacer longitudina-lement sur ledit arbre, ces biellettes agissant sur les garnitures d'embrayage, à la fois, par l'action de la force centrifuge et par celle du levier de commande reliée à celle du frein.

Selon la présente addition, la commande précitée par biellettes est remplacée par un coulis-seau dont le déplacement longitudinal sur l'arbre moteur, sans être entraîné par lui en rotation, provoque, dans un sens, par une portée conique, l'écartement de masselottes semi-cir-culaires montées flottantes sur le plateau d'embrayage et venant s'appliquer contre la périphérie interne du tambour d'embrayage et, dans l'autre sens, le verrouillage de ces masse-lottes en position inactive, la commande de ce coulisseau étant assurée, comme dans le bervet principal, par un levier dont l'action est liée à celle du frein.

Suivant une variante, les masselottes semi-circulaires agissant sur le tambour d'embrayage sont remplacées par des mâchoires pivotantes sur lesquelles agissent des cames solidaires de

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leviers actionnés eux-mêmes par la portée conique du coulisseau.

Ce système de commande sera de toute façon bien compris en se reportant au dessin ci-annexé donné seulement à titre d'indication dans le cas de deux formes d'exécution :

La figure 1 représente en coupe élévation suivant 1-1 de la figure 2 une première forme d'exécution;

La figure 2 en est une vue de face;

Les figures 3 et 4 représentent une variante d'exécution respectivement en élévation de côté avec coupe partielle et une vue de face sans le levier d'embrayage;

La figure 5 représente en coupe élévation suivant 5-5 de la figure 6 une troisième forme d'exécution ;

La figure 6 en est une vue de face.

Dans ces dessins, les chiffres de référence désignant les mêmes organes que dans Je brevet principal sont restés inchangés pour plus de facilité de comparaison avec les dessins dudit brevet principal. Dans ces dessins également n'ont été représentés que les organes d'embrayage, ceux de freinage et de liaison entre embrayage et freinage étant sans changement par rapport au brevet principal.

Selon le mode d'exécution des figures 1 et 2, sur l'arbre 4 dont sont solidaires respectivement : le tambour de frein (non représenté au dessin) et le plateau d'embrayage 6, tel que par une clavette 51, est montée à rotation libre, tel que par bague en bronze ou roulement 52, la poulie d'entraînement 7 dont est solidaire le tambour d'embrayage 8.

Le plateau précité 6 porte deux masselottes semi-circulaires 53 équipées de garnitures d'embrayage 53' et pourvues de deux lumières 54 au travers desquelles passe un goujon 55 soli

Claims (30)

1. [92.425/1.229.817]
2. — 2 —
3. daire du plateau 6. Ces lumières ont pour but de permettre auxdites masselottes 53 de s'écarter de leur centre pour venir plaquer, par leur garniture 53', contre la paroi interne du tambour 8.
4. Sur ces goujons 55 est fixé un flasque 56 dont le but est, d'une part, de maintenir en place les masselottes 53 tout en leur laissant leur liberté d'action et, d'autre part, de former carter de protection contre la pénétration accidentelle de corps étrangers dans le mécanisme.
5. Ces masselottes 53 dont l'alésage est cylindrique comportent, en outre, d'un côté, un alésage conique 57 et, de l'autre, une gorge circulaire 58 à entrée conique.
6. Deux ressorts à boudin 59 logés dans des alvéoles 60 maintiennent les masselottes 53 en position débrayée lorsque le dispositif est à l'arrêt.
7. Enfin, le levier 28, articulé à sa base en 25 sur la tringle 26, provoque le déplacement longitudinal sur l'arbre 4, par l'intermédiaire d'une fourchette 29 avec pivots 30, d'un coulisseau 62 formant, d'un côté, cône d'embrayage en 63 et, de l'autre côté, boudin circulaire en 64.
8. Ainsi, en déplaçant le levier 28 dans le sens de la flèche F, le cône d'embrayage 63 prend appui dans l'alésage conique 57 des masselottes 53, ce qui en provoque l'écartement se traduisant par la friction de leurs garnitures 53' contre le tambour 8, en même temps que, par la tringle 26, l'ouverture du frein, comme décrit au brevet principal. La charge est donc soulevée.
9. Lorsqu'on cesse d'exercer sur le levier 28 toute action dans le sens de la flèche F, les masselottes 53 se dégagent grâce à leurs ressorts 59, ce qui renvoie le levier 28, ce renvoi étant aidé par un autre ressort 65 agissant en bout du coulisseau 62. La charge reste alors suspendue grâce à l'action du frein.
10. Pour provoquer la descente d'une charge, il suffit d'ouvrir le frein d'arrêt comme indiqué au brevet principal. Les masselottes 53, entraînées en rotation par le flasque 6, sont alors soumises à l'action de la force centrifuge et, venant agir contre le tambour 8, provoquent un auto-freinage de cette descente.
11. A noter également qu'on peut réduire cette vitesse de descente en refermant plus ou moins le frein ou en exerçant une légère action dans le sens de la flèche F sur le levier 28.
12. A noter enfin que si on désire obtenir une descente en chute libre, il suffit d'ouvrir le frein d'arrêt et de manœuvrer simultanément le levier 28 dans le sens de la flèche F1. Par cette manœuvre, le boudin circulaire 64 du coulisseau 62 s'encastre dans la gorge 58 des masselottes 53, ce qui les paralyse et les empêche de venir agir sur le tambour 8. Les entrées coniques, respectivement de ce boudin 64 et de la gorge 58, permettent d'augmenter la vitesse de descente selon l'intensité de l'action exercée sur le levier 28.
13. Dans la variante d'exécution représentée aux figures 3 et 4, le cône d'embrayage 63 du coulisseau 62 n'agit pas directement sur les masselottes. Ce cône agit sur deux leviers coudés 75 articulés autour d'axes fixes 76 portés par le flasque 56 et sur lesquels sont calées des •cames 77 agissant chacune en bout d'une mâchoire d'embrayage 78 semi-circulaire et articulée, par son extrémité opposée en 79, sur le plateau 6. L'appui des leviers 75 sur le cône 63 s'effectue par l'entremise de boulons 80 qui permettent d'assurer le réglage.
14. Le système de verrouillage des mâchoires 78 s'effectue comme dans le cas des figures 1 et 2.
15. Dans la variante d'exécution représentée aux figures 5 et 6, l'embrayage s'effectue comme dans le cas des figures 1 et 2 au moyen du cône 63 du coulisseau 62 agissant sur la portée conique 57 des masselottes 53. Seule est modifiée l'immobilisation desdites masselottes en position inactive en vue de la descente d'une charge en chute libre.
16. Suivant cette variante, la gorge 58 des masselottes et le boudin circulaire 64 du coulisseau 62 sont supprimés et remplacés par deux doigts 66 fixés chacun par articulation en 67 à une oreille 68 formant chape solidaire respectivement des deux masselottes 53. Ces doigts comportent, en outre, chacun, une lumière 69 dans laquelle peut se déplacer l'axe 70 d'une chape 71 fixée au flasque 56.
17. L'extrémité de ces doigts se loge dans une gorge circulaire 72 que comporte le coulisseau 62.
18. Ainsi, en agissant dans le sens de la flèche F1 sur le levier 28, ces doigts sont soulevés et empêchent ainsi aux masselottes 53 de s'écarter sous l'action de la force centrifuge.
19. Comme il va de soi et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne «e limite aucunement aux seuls modes d'exécution indiqués ci-dessus; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation.
20. RÉSUMÉ
21. 1° Treuil de levage tel que décrit au brevet principal caractérisé en ce que la commande des garnitures d'embrayage est assurée par un coulisseau dont le déplacement longitudinal sur l'arbre moteur, sans être entraîné par lui en rotation, provoque, dans un sens, par une portée conique, l'écartement de masselottes semi-circulaires montées flottantes sur le plateau d'embrayage et venant s'appliquer contre la périphérie interne du tambour d'embrayage et, dans l'autre sens, le verrouillage de ces masselottes en position inactive, la commande de ce coulisseau étant assurée, comme dans le brevet
22. 3 —
23. [92.425/1.229.817]
24. principal, par un levier dont l'action est liée à celle du frein.
25. 2° Treuil de levage tel que spécifié en 1° dans lequel les masselottes semi-circulaires agissant sur le tambour d'embrayage sont remplacées par des mâchoires pivotantes sur lesquelles agissent des cames solidaires de leviers actionnés eux-mêmes par la portée conique du coulisseau.
26. 3° A titre de produit industriel nouveau, tout treuil de levage comportant, en tout ou partie, application de semblables dispositions en association avec celles objet du brevet principal.
27. Michel IACOUR
28. Far procuration :
29. Germain & Maureau
30. Pour la vente des fascicules, s'adresser à I'ImmumekiS Nationale, 27, rue de la Convention, Paria (15*).