FR3142135A1 - siège réglable abaissé pour véhicules automobiles - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un siège réglable pour véhicules automobiles comprenant, d’une part, une ossature constituée de deux bras longitudinaux supportés par des rails (5) pour former l’assise et prolongés à l’arrière et vers le haut par deux montants formant le dossier et, d’autre part, un premier moyen de réglage de la hauteur de l’assise et un second moyen de réglage de l’inclinaison du dossier, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage comprennent un axe unique (4) de liaison s’étendant transversalement entre les parties basses des montants et les parties arrières des bras et dont les extrémités sont couplées à des leviers latéraux (3) articulés sur les rails (5) de façon à participer à la fois au déplacement vertical de l’assise et au pivotement du dossier. Figure de l’abrégé (Fig. 1)

Description

siÈge rÉglable abaissÉ POUR VÉHICULES AUTOMOBILES

L'invention concerne, de façon générale, le domaine de la structure des sièges de véhicules automobiles et s’intéresse, plus particulièrement, à un siège pourvu d’un mécanisme perfectionné de réglage de sa hauteur et de son inclinaison.

Les sièges de véhicules sont généralement réglables pour s’adapter à la morphologie du conducteur et des passagers et leur offrir le meilleur confort de conduite et de transport. Ainsi, les sièges sont pourvus de moyens permettant leur basculement vers l’avant et vers l’arrière et de moyens assurant leur déplacement en hauteur vers le haut et vers le bas.

La structure de ces sièges comprend généralement deux bras longitudinaux formant l’assise et se prolongeant à l’arrière et vers le haut par deux montants formant le dossier. Les deux bras ainsi que les deux montants sont sensiblement parallèles entre eux et sont destinés à être recouverts d’un garnissage matelassé en tissu et/ou en cuir.

La liaison entre les bras et les montants est assurée par un simple élément tubulaire extrudé qui s’étend de manière transversale à l’arrière du siège dans la partie basse des montants et qui assure le pivotement du dossier relativement à l’assise. Le pivotement du dossier est facilité par la présence d’un ressort qui est logé à l’intérieur de ce tube. Ce tube assure, en outre, une rigidification qui, en cas de choc latéral contre le véhicule, permet de préserver l’intégrité de la structure du siège.

Par ailleurs, le réglage en hauteur de l’assise est assuré par des moyens complémentaires comprenant un axe transversal reliant les deux bras longitudinaux dans leur partie arrière et dont les extrémités sont couplées en rotation à des leviers prenant appui sur des rails de support et de fixation du siège au plancher du véhicule. Généralement, cet axe transversal s’étend à distance et sous l’élément tubulaire de liaison entre les bras.

Aujourd’hui, l’évolution des véhicules conduit à minimiser la hauteur de l’habitacle, d’une part, pour libérer de l’espace et permettre l’intégration des batteries qui sont de plus en plus volumineuses, en particulier, pour alimenter la motorisation des véhicules électriques et hybrides et, d’autre part, pour améliorer l’aérodynamisme. En conséquence, la tendance actuelle consiste à abaisser la position des sièges dans l’habitacle.

Toutefois, la présence de l’élément de liaison entre les montants dans la partie la plus basse du siège crée un obstacle pour les pieds des passagers assis sur le rang arrière ce qui pose des problèmes d’encombrement et donc de confort.

Le brevet CN114179688A décrit une structure de siège abaissée pour véhicules électriques dont la hauteur de l’assise et l’inclinaison du dossier sont réglables. Cependant les moyens de réglage de la hauteur sont dissociés des moyens de réglage de l’inclinaison et ces moyens encombrent donc l’espace situé derrière le siège ce qui ne permet pas de résoudre le problème de l’inconfort des passagers assis derrière ce siège.

Dans ce contexte, l’invention a recherché une solution visant à résoudre les problèmes techniques posés par les solutions antérieures en regroupant les moyens indépendants qui assuraient jusqu‘à présent l’ajustement de la hauteur de l’assise et l’inclinaison du dossier.

Ce but est atteint, selon un premier aspect de l’invention, au moyen d’un siège réglable pour véhicules automobiles comprenant, d’une part, une ossature constituée de deux bras longitudinaux supportés par des rails pour former l’assise et prolongés à l’arrière et vers le haut par deux montants formant le dossier et, d’autre part, un premier moyen de réglage de la hauteur de l’assise et un second moyen de réglage de l’inclinaison du dossier, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage comprennent un axe unique de liaison s’étendant transversalement entre les parties basses des montants et les parties arrières des bras et dont les extrémités sont couplées à des leviers latéraux articulés sur les rails de façon à participer à la fois au déplacement vertical de l’assise et au pivotement du dossier.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le siège comprend deux paliers montés sur la partie arrière des bras et supportant, de façon pivotante, l’axe de liaison unique et l’extrémité arrière des leviers.

Selon un mode de réalisation préférentiel du siège de l’invention, les leviers sont articulés sur des chariots montés coulissants sur les rails.

Selon une variante de réalisation de l’invention, l’axe unique de liaison est sous forme d’un profilé tubulaire.

De préférence, ce profilé tubulaire renferme un ressort de rappel en torsion.

Un autre objet de l’invention est un véhicule automobile dont l’habitacle est équipé d’au moins un siège réglable en inclinaison et en hauteur tel que défini ci-dessus.

La combinaison de l’invention entre les différents moyens d’ajustement de la position du siège permet, conjointement, de réduire l’encombrement dans la zone située derrière le siège, d’abaisser sa position par rapport au plancher tout en conservant ses nombreuses possibilités d’orientation.

Par conséquent, grâce à l’invention, le confort des passagers est amélioré et l’implantation des batteries est facilitée.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui va suivre, en référence aux figures annexées, pour lesquelles :

est une demi-vue en perspective de l’arrière d’un mode de réalisation préférentiel de la structure du siège de l’invention.

est une vue partielle en perspective de l’avant de la structure du siège de la .

Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.

Naturellement, le mode de réalisation du siège de l’invention illustré schématiquement par les figures présentées ci-dessus et décrites ci-après, n’est donné qu'à titre d’exemple non limitatif. Il est explicitement prévu dans le cadre de l’invention que l'on puisse proposer et combiner entre eux différents modes pour en proposer d'autres.

L’invention concerne le domaine général de la structure des sièges de véhicules automobiles et, plus particulièrement, un perfectionnement du mécanisme d’ajustement de la position et de l’orientation de ces sièges.

De manière traditionnelle et comme illustré par les figures 1 et 2, un siège de véhicule automobile comprend une ossature constituée de deux bras longitudinaux 1a, 1b supportés par des rails 5 pour former l’assise et prolongés à l’arrière et vers le haut par deux montants 2a, 2b formant le dossier. Les bras 1a, 1b s’étendent de façon sensiblement parallèle, de même que les deux montants 2A, 2b. Cette ossature est destinée à être recouverte d’un garnissage matelassé en tissu et/ou en cuir (non représenté).

L’ossature est généralement pourvue d’un premier moyen assurant le réglage de la hauteur de l’assise et d’un second moyen assurant le réglage de l’inclinaison du dossier. Traditionnellement, ces deux moyens sont indépendants et montés de façon superposée ce qui encombre la zone située derrière le siège.

Dans ce contexte, l’invention vise à réduire la hauteur globale du siège relativement au plancher tout en offrant plus d’espace pour les pieds des passagers assis derrière le siège.

Cet objectif est atteint en réalisant les moyens de réglage sous forme d’un axe unique 4 de liaison s’étendant transversalement entre les parties basses des montants 2a, 2b et les parties arrières des bras 1a, 1b. Les extrémités 4a, 4b de cet axe 4 sont couplées à des leviers latéraux 3 articulés sur les rails 5 de façon à participer à la fois au déplacement vertical de l’assise et au pivotement du dossier du siège.

De préférence, l’axe 4 de liaison est sous forme d’un profilé tubulaire qui renferme un ressort de rappel en torsion (non représenté) qui facilite le débattement angulaire du siège.

Le siège de l’invention comprend deux paliers 11a, 11b montés sur la partie arrière des bras 1a, 1b et supportant, de façon pivotante, l’axe 4 de liaison unique et l’extrémité arrière des leviers 5, comme illustré par les figures 1 et 2.

Selon un mode de réalisation préférentiel du siège de l’invention, les leviers 3 sont articulés sur des chariots 6 montés coulissants sur les rails 5.

Claims (6)

1. Siège réglable pour véhicules automobiles comprenant, d’une part, une ossature constituée de deux bras longitudinaux (1a, 1b) supportés par des rails (5) pour former l’assise et prolongés à l’arrière et vers le haut par deux montants (2a, 2b) formant le dossier et, d’autre part, un premier moyen de réglage de la hauteur de l’assise et un second moyen de réglage de l’inclinaison du dossier, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage comprennent un axe unique (4) de liaison s’étendant transversalement entre les parties basses des montants et les parties arrières des bras et dont les extrémités (4a, 4b) sont couplées à des leviers latéraux (3) articulés sur les rails (5) de façon à participer à la fois au déplacement vertical de l’assise et au pivotement du dossier.
2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte deux paliers (11a, 11b) montés sur la partie arrière des bras (1a, 1b) et supportant, de façon pivotante, l’axe (4) de liaison unique et l’extrémité arrière des leviers (3).
3. Siège selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les leviers (3) sont articulés sur des chariots (6) montés coulissants sur les rails (5).
4. Siège selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’axe (4) unique est sous forme d’un profilé tubulaire.
5. Siège selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le profilé tubulaire renferme un ressort de rappel en torsion.
6. Véhicule automobile dont l’habitacle est équipé d’au moins un siège réglable en inclinaison et en hauteur selon l’une des revendications précédentes.