FR3138612A3

FR3138612A3 - Coussin d’aide au retournement latéral

Info

Publication number: FR3138612A3
Application number: FR2308045A
Authority: FR
Inventors: Nathalie VAN CELST
Original assignee: Amn Conseil Et Formation
Current assignee: Amn Conseil Et Formation
Priority date: 2022-08-08
Filing date: 2023-07-26
Publication date: 2024-02-09
Anticipated expiration: 2033-07-26
Also published as: FR3138612B3; FR3138611A3

Abstract

TITRE DE L’INVENTION : COUSSIN D’AIDE AU RETOURNEMENT LATÉRAL Le coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10) comporte, dans un plan, une embase (11), deux bras (12, 13) et un séparateur (14), coussin dans lequel, dans ce plan :- l’embase présente une forme externe courbe convexe (17), - chaque bras prolonge une extrémité (20, 21) de cette forme externe courbe convexe,- le séparateur est relié à l’embase et positionné entre les deux bras, l’intervalle entre le séparateur et chacun des bras définissant un logement (27, 28) configuré pour recevoir une partie d’une jambe de la personne,de telle manière qu’une fois les deux jambes retenues séparées dans les logements, la rotation du coussin sur la forme externe courbe de l’embase provoque la mise en superposition des jambes de la personne. La figure de l'abrégé : figure 1

Description

COUSSIN D’AIDE AU RETOURNEMENT LATÉRAL

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un coussin d’aide au retournement latéral d’une personne. Elle s’applique, notamment, au domaine du matériel médical et, plus particulièrement, au domaine du matériel médical pour une utilisation à domicile ou dans un centre de santé, tel qu’à l’hôpital, chez un médecin ou dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou personnes handicapées.

État de la technique

Afin d’assurer les soins d’hygiène, la réfection des pansements ou encore afin de prévenir les escarres d’une personne alitée, il est important de la mettre en position latérale. Le retournement latéral de la personne alitée peut être, pour l’opérateur, une manipulation difficile et, pour la personne alitée, une source de douleurs.

Le retournement latéral d’une personne alitée se réalise généralement en utilisant plusieurs oreillers et éventuellement un drap de rotation. Le drap de rotation doit être initialement positionné en travers du lit sous le dos de la personne alitée et doit s’étendre de ses épaules à ses genoux. À l’aide du drap de rotation, la personne alitée est tirée du côté du lit opposé au côté du retournement. La jambe, de la personne alitée, positionnée du côté opposé au côté du retournement est pliée, quand cela est possible, puis la personne alitée est basculée en saisissant la cuisse ou la hanche de la jambe pliée et l’épaule correspondante. La jambe du dessous est ensuite pliée, quand cela est possible. Un premier oreiller peut être placé entre les deux jambes pliées afin d’éviter le frottement entre les deux jambes. Un second oreiller est placé dans le dos de la personne alitée afin de la caler dans la position latérale. Le second oreiller doit être bordé sur lui-même. Un troisième oreiller peut être placé entre les chevilles du patient pour réduire la pression sur les articulations. Afin d’assurer la sécurité de la personne alitée dans la position latérale, il est important de toujours soulever la barrière du lit médical du côté de la rotation. Cette méthode de retournement latéral, couramment utilisée, peut nécessiter l’intervention de deux opérateurs, si la personne alitée n’est pas en capacité de s’aider.

Ainsi, le retournement latéral d’une personne alitée est fastidieux, nécessite l’utilisation de plusieurs oreillers et éventuellement d’un drap de rotation et, dans certains cas, l’intervention de plusieurs opérateurs. Il n’existe pas de dispositif permettant de s’affranchir de l’utilisation d’autant d’oreillers et facilitant, pour un opérateur seul, le retournement d’une personne alitée. En outre, les oreillers utilisés dans les méthodes de retournement latéral actuelles ne sont pas résistants aux tâches. En effet, les oreillers sont exposés à des produits, tels que des produits de puéricultures comme des crèmes et des laits, des produits désinfectants comme la Bétadine, ou encore à l’exposition de fluides corporels, tels que du sang ou des urines.

Présentation de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, la présente invention vise un coussin d’aide au retournement latéral d’une personne, qui comporte, dans un plan, une embase, deux bras et un séparateur, coussin dans lequel, dans ce plan :
- l’embase présente une forme externe courbe convexe,
- chaque bras prolonge une extrémité de cette forme externe courbe,
- le séparateur est relié à l’embase et positionné entre les deux bras, l’intervalle entre le séparateur et chacun des bras définissant un logement configuré pour recevoir une partie d’une jambe de la personne,
de telle manière qu’une fois les deux jambes retenues séparées dans les logements, la rotation du coussin sur la forme externe courbe convexe de l’embase provoque la mise en superposition des jambes de la personne.

Grâce à ces dispositions, chaque jambe de la personne alitée peut être positionnée, à hauteur des genoux, entre l’un des deux bras et le séparateur du coussin. En outre, le coussin peut opérer un mouvement de roulement d’un côté ou de l’autre. De cette manière, une fois les jambes de la personne alitée positionnées sur le coussin d’aide au retournement latéral, l’opérateur, en se saisissant du bras du côté opposé au côté du retournement, peut faire rouler le coussin pour retourner la personne alitée. En outre, ces dispositions facilitent les changements de position et les soins d’hygiène et aident également à la prévention des escarres.

Dans des modes de réalisation, la forme externe courbe convexe de l’embase est un arc de cercle d'angle au centre saillant.

Grâce à ces dispositions, le coussin est particulièrement adapté au retournement latéral de personnes dont l'indice de masse corporelle (IMC) est compris entre 18,5 kg/m² et 25 kg/m².

Dans des modes de réalisation, la forme externe courbe convexe de l’embase est un arc de cercle d'angle au centre au moins égal à un angle plat, et préférentiellement un arc de cercle d’angle au centre rentrant.

Grâce à ces dispositions, le coussin est particulièrement adapté au retournement latéral de personnes dont l’IMC est compris entre 25 kg/m² et 40 kg/m².

Dans des modes de réalisation, le coussin présente un axe de symétrie dans le plan défini par l’embase, les deux bras et le séparateur.

Grâce à ces dispositions, l’opérateur peut utiliser le coussin dans l’une ou l’autre des orientations.

Dans des modes de réalisation, l’embase, les deux bras et le séparateur forment une seule pièce.

Dans des modes de réalisation, au moins l’un des bras comporte une poignée, la poignée est positionnée sur la surface du bras, opposée à la surface du bras faisant face au séparateur.

Grâce à ces dispositions, l’opérateur peut glisser sa main dans la poignée, ainsi la main de l’opérateur reste à plat lors du mouvement de tirage du bras du coussin, réduisant ainsi les tensions au niveau des doigts ou du poignet de l’opérateur. En outre, ces dispositions facilitent le mouvement de tirage du bras et donc le roulement latéral de la personne alitée, indépendamment de la force physique de l’opérateur.

Dans des modes de réalisation, la distance minimale entre chacun des bras et le séparateur à l’embouchure de chaque logement est inférieure au diamètre du cercle inscrit dans chaque logement.

Grâce à ces dispositions, les jambes de la personne alitée positionnées sur le coussin d’aide au retournement latéral sont maintenues et ne risquent pas de glisser au cours de la manipulation du coussin par l’opérateur.

Dans des modes de réalisation, au moins l’un des deux bras est lié à une sangle comportant un tissu autoagrippant.

Grâce à ces dispositions, l’opérateur peut, après avoir opéré le retournement latéral, maintenir la personne alitée en position latérale en attachant le coussin à une barrière d’un lit médicalisé, au moyen de la sangle.

Dans des modes de réalisation, le séparateur est configuré pour maintenir une distance d’au moins cinq centimètres entre les jambes de la personne retenue séparées dans les logements.

Grâce à ces dispositions, le coussin d’aide au retournement permet de réduire la pression sur les articulations de la personne alitée. En outre, ces dispositions réduisent les risques de luxation chez les personnes alitées récemment opérées pour la mise en place d’une prothèse de hanche.

Dans des modes de réalisation, le coussin d’aide au retournement comporte de plus une housse amovible imperméable.

Grâce à ces dispositions, la housse peut être nettoyée et/ou remplacée, la housse est, en outre, résistante aux tâches dues à des produits, tels que la Bétadine, ou dues à des fluides corporels, tels que le sang et les urines.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du coussin d’aide au retournement latéral, dans lequel :

représente schématiquement et en vue de face, un premier mode de réalisation du coussin d’aide au retournement latéral objet de l’invention,

représente schématiquement et en vue de face, le mode de réalisation de la du coussin d’aide au retournement latéral objet de l’invention,

représente schématiquement et en vue de face, un second mode de réalisation du coussin d’aide au retournement latéral objet de l’invention,

représente, schématiquement et en vue de face, un troisième mode de réalisation du coussin d’aide au retournement latéral objet de l’invention,

représente, schématiquement, et en vue de côté, le mode de réalisation des figures 1, 2, 3 et 4 du coussin objet de la présente invention,

représente, schématiquement et en vue de face, le coussin du mode de réalisation des figures 1 et 2 dans une première position au cours de son utilisation par un opérateur sur une personne,

représente, schématiquement et en vue de face, le coussin du mode de réalisation des figures 1 et 2 dans une seconde position au cours de son utilisation par un opérateur sur une personne,

représente, schématiquement et en vue de face, le coussin du mode de réalisation des figures 1 et 2 dans une troisième position au cours de son utilisation par un opérateur sur une personne, et

représente schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière d’un procédé d’utilisation du coussin d’aide au retournement latéral.

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

Comme on le comprend à la lecture de la présente description, divers concepts inventifs peuvent être mis en œuvre par une ou plusieurs méthodes ou dispositifs décrits ci-après, dont plusieurs exemples sont ici fournis. Les actions ou étapes réalisées dans le cadre de la réalisation du procédé ou du dispositif peuvent être ordonnées de toute manière appropriée. En conséquence, il est possible de construire des modes de réalisation dans lesquels les actions ou étapes sont exécutées dans un ordre différent de celui illustré, ce qui peut inclure l'exécution de certains actes simultanément, même s'ils sont présentés comme des actes séquentiels dans les modes de réalisation illustrés.

Les articles indéfinis "un" et "une", tels qu'ils sont utilisés dans la description et dans les revendications, doivent être compris comme signifiant "au moins un", sauf indication claire du contraire.

L'expression "et/ou", telle qu'elle est utilisée dans le présent document et dans les revendications, doit être comprise comme signifiant "l'un ou l'autre ou les deux" des éléments ainsi conjoints, c'est-à-dire des éléments qui sont présents de manière conjonctive dans certains cas et de manière disjonctive dans d'autres cas. Les éléments multiples énumérés avec "et/ou" doivent être interprétés de la même manière, c'est-à-dire "un ou plusieurs" des éléments ainsi conjoints. D'autres éléments peuvent éventuellement être présents, autres que les éléments spécifiquement identifiés par la clause "et/ou", qu'ils soient liés ou non à ces éléments spécifiquement identifiés. Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, une référence à "A et/ou B", lorsqu'elle est utilisée conjointement avec un langage ouvert tel que "comprenant" peut se référer, dans un mode de réalisation, à A seulement (incluant éventuellement des éléments autres que B) ; dans un autre mode de réalisation, à B seulement (incluant éventuellement des éléments autres que A) ; dans un autre mode de réalisation encore, à A et B (incluant éventuellement d'autres éléments) ; etc.

Tel qu'utilisé ici dans la description et dans les revendications, "ou" doit être compris comme ayant la même signification que "et/ou" tel que défini ci-dessus. Par exemple, lorsqu'on sépare des éléments dans une liste, "ou" ou "et/ou" doit être interprété comme étant inclusif, c'est-à-dire l'inclusion d'au moins un, mais aussi de plus d'un, d'un nombre ou d'une liste d'éléments, et, facultativement, d'éléments supplémentaires non listés. Seuls les termes indiquant clairement le contraire, tels que "un seul des" ou "exactement un des", ou, lorsqu'ils sont utilisés dans les revendications, "consistant en", font référence à l'inclusion d'un seul élément d'un nombre ou d'une liste d'éléments. En général, le terme "ou" tel qu'il est utilisé ici ne doit être interprété comme indiquant des alternatives exclusives (c'est-à-dire "l'un ou l'autre, mais pas les deux") que lorsqu'il est précédé de termes d'exclusivité, tels que "soit", "l'un de", "un seul de" ou "exactement un de".

Telle qu'elle est utilisée dans la présente description et dans les revendications, l'expression "au moins un", en référence à une liste d'un ou de plusieurs éléments, doit être comprise comme signifiant au moins un élément choisi parmi un ou plusieurs éléments de la liste d'éléments, mais n'incluant pas nécessairement au moins un de chaque élément spécifiquement énuméré dans la liste d'éléments et n'excluant pas toute combinaison d'éléments dans la liste d'éléments. Cette définition permet également la présence facultative d'éléments autres que les éléments spécifiquement identifiés dans la liste des éléments auxquels l'expression "au moins un" fait référence, qu'ils soient liés ou non à ces éléments spécifiquement identifiés. Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, "au moins l'un de A et B" (ou, de manière équivalente, "au moins l'un de A ou B", ou, de manière équivalente, "au moins l'un de A et/ou B") peut se référer, dans un mode de réalisation, à au moins un, incluant éventuellement plus d'un, A, sans B présent (et incluant éventuellement des éléments autres que B) ; dans un autre mode de réalisation, à au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, B, sans A présent (et comprenant éventuellement des éléments autres que A) ; dans encore un autre mode de réalisation, à au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, A, et au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, B (et comprenant éventuellement d'autres éléments) ; etc.

Dans les revendications, ainsi que dans la description ci-dessous, toutes les expressions transitoires telles que "comprenant", "incluant", "portant", "ayant", "contenant", "impliquant", "tenant", "composé de", et autres, doivent être comprises comme étant ouvertes, c'est-à-dire comme signifiant incluant, mais non limité à. Seules les expressions transitoires "consistant en" et "consistant essentiellement en" doivent être comprises comme des expressions transitoires fermées ou semi-fermées, respectivement.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

Dans la présente description, on appelle « séparateur », une partie du coussin positionnée entre les deux bras. Le séparateur est configuré pour maintenir une jambe d’une personne alitée entre l’un des deux bras et le séparateur.

Dans la présente invention, on appelle « arc de cercle d’angle au centre saillant », l’arc de cercle formé par l’embase, l’arc de cercle étant plus petit qu’un demi-cercle, son angle au centre est plus petit qu’un angle plat.

Dans la présente invention, on appelle « arc de cercle d’angle au centre rentrant », l’arc de cercle formé par l’embase, l’arc de cercle étant plus grand qu’un demi-cercle, son angle au centre est plus petit qu’un angle plat.

Dans la présente invention, on appelle « personne », une personne dont le poids est considéré comme "normal" et pour laquelle l'indice de masse corporelle (IMC) est compris entre 18,5 kg/m² et 25 kg/m².

Dans la présente invention, on appelle, également, « personne », une personne en surpoids ou en obésité et pour laquelle l’IMC est compris entre 25 kg/m² et 40 kg/m².

Dans la présente invention, on appelle « surface extérieure » des bras, la surface de chaque bras positionnée de manière distale au séparateur.

Dans la présente invention, on appelle « surface intérieure » des bras, la surface de chaque bras positionnée de manière proximale au séparateur.

Dans la présente invention, on appelle « face avant », le côté du coussin d’aide au retournement latéral orienté vers les pieds de la personne alitée lorsque le coussin est en cours d’utilisation.

Dans la présente invention, on appelle « face arrière », le côté du coussin d’aide au retournement latéral orienté vers le bassin de la personne alitée lorsque le coussin est en cours d’utilisation.

Dans la présente invention, on appelle « orientations », les positions du coussin en cours d’utilisation, par rapport aux pieds de la personne alitée et par rapport au bassin de la personne alitée.

Dans la présente invention, on appelle « mouvement de tirage », l’action qui consiste pour l’opérateur, à se munir d’un des bras du coussin de retournement latéral et à le ramener vers lui pour retourner latéralement la personne alitée.

On observe, sur la , le schéma d’un mode de réalisation du coussin d’aide au retournement latéral d’une personne 10, dont l’IMC est compris entre 18,5 kg/m² et 25 kg/m², objet de l’invention, en vue de face. Le coussin 10 comporte une embase 11, deux bras, 12 et 13, et un séparateur 14. L’embase 11, les deux bras, 12 et 13, et le séparateur 14 s’étendent, globalement dans le plan de la . Les deux bras, 12 et 13, et le séparateur 14 forment préférentiellement une seule pièce avec l’embase 11. L’embase 11 présente, sur une face externe, en bas de la , une forme externe courbe convexe 17. Dans ce mode de réalisation, la forme externe courbe convexe 17 de l’embase 11 forme avec l’axe 15 horizontal au plan du coussin 10 des figures 1 et 2, un arc de cercle 18 d'angle au centre saillant 19, tel que représenté sur la . L’arc de cercle 18 est plus petit qu’un demi-cercle, le secteur angulaire délimité par les demi-droites, contenant l’arc de cercle 18, forme donc un angle au centre saillant 19.

Dans un autre mode de réalisation, représenté à la , le coussin 50 est adapté au retournement latéral de personnes dont l’IMC est compris entre 25 kg/m² et 40 kg/m². Dans ce mode de réalisation la forme externe courbe convexe 17 de l’embase 11 forme avec l’axe 15, horizontal au plan du coussin 50 de la figure, un demi-cercle 51. Le secteur angulaire délimité par les demi-droites, contenant le demi-cercle 51, forme donc un angle plat 52.

Dans un autre mode de réalisation, représenté à la , le coussin 60 est adapté au retournement latéral de personnes dont l’IMC est compris entre 25 kg/m² et 40 kg/m². Dans ce mode de réalisation la forme externe courbe convexe 17 de l’embase 11 forme avec l’axe 15, horizontal au plan du coussin 60 de la figure, un arc de cercle 61 d'angle au centre rentrant 62. L’arc de cercle 61 est plus grand qu’un demi-cercle, le secteur angulaire délimité par les demi-droites, contenant l’arc de cercle 61, forme donc un angle au centre rentrant 62.

La forme externe de chaque bras, 12 et/ou 13, des figures 1, 2, 3 et 4, prolonge une extrémité, 20 et/ou 21, de la forme externe courbe convexe 17. De cette façon, les deux bras, 12 et 13, suivent chacun une droite, 22 et/ou 23, correspondant à la tangente à l’extrémité, 20 et/ou 21, de la forme externe courbe convexe 17.

Dans le mode de réalisation du coussin 10, des figures 1 et 2, les deux droites, 22 et/ou 23, forment un angle aigu 24 à la base de la forme externe courbe convexe 17 de l’embase 11.

Dans le mode de réalisation du coussin 50, de la , les deux droites, 22 et/ou 23 sont parallèles.

Dans le mode de réalisation du coussin 60, de la , les deux droites, 22 et/ou 23 forment un angle aigu 63 au-dessus de l’extrémité supérieure du séparateur 14.

L’embase 11 et les deux bras, 12 et 13, sont donc configurés ensemble pour fournir au coussin, 10, 50 et/ou 60, une surface de roulement latéral permettant de passer facilement de l’une à l’autre des positions, 31, 32 et 33, telles que représentées aux figures 6 à 8.

Dans les modes de réalisation des figures 1 à 5, le coussin d’aide au retournement latéral, 10, 50 et/ou 60, présente comme axe de symétrie, l’axe 16 représenté en figures 1 à 5. Le coussin, 10, 50 et/ou 60, présente aussi deux plans de symétrie : le plan des figures 1 à 4 passant par l’axe 16 et le plan de la passant par l’axe 16. Le coussin, 10, 50 et/ou 60, ne présente donc pas de face avant et de face arrière prédéfinies et peut être utilisé par l’opérateur dans l’une ou l’autre des orientations.

Dans des variantes, le coussin d’aide au retournement latéral, 10, 50 et/ou 60, présente une plus grande distance (non représentée) entre chaque surface extérieure 25 des bras, 12 et 13, d’une valeur comprise entre 30 cm et 70 cm, préférentiellement entre 45 cm et 55 cm. Un coussin 10, des modes de réalisation des figures 1 et 2, présente préférentiellement une plus grande distance d’une valeur de 45 cm. Un coussin, 50 et/ou 60, des modes de réalisation des figures 4 et 5, présente préférentiellement une plus grande distance d’une valeur de 55 cm.

Dans des variantes, le coussin, 10, 50 et/ou 60, présente une distance (non représentée) entre la surface intérieure 26 de chaque bras, 12 et/ou 13 et la surface du séparateur 14, opposée à chacune des surfaces intérieures 26, d’une valeur comprise entre 9 et 20 cm, préférentiellement entre 13 et 18 cm. Un coussin 10, des modes de réalisation des figures 1 et 2, présente préférentiellement une distance d’une valeur de 13 cm. Le coussin 10 représenté correspond à un coussin de taille intermédiaire pour un adulte d’indice de masse corporel, maigre, normal ou en surpoids. Dans ce mode de réalisation, la distance entre la face avant et la face arrière est de 11 cm.

Un coussin, 50 et/ou 60, des modes de réalisation des figures 4 et 5, présente préférentiellement une distance d’une valeur de 18 cm. La distance est mesurée entre chaque bras, 12 et/ou 13, et le séparateur 14, à l’embouchure de chaque logement, 27 et/ou 28. Le coussin 50 représenté correspond à un coussin pour un adulte d’indice de masse corporel indicateur d’une obésité ou d’une obésité morbide. Dans ce mode de réalisation, la distance entre la face avant et la face arrière est de 11 cm.

Un coussin non représenté, présente préférentiellement une distance d’une valeur de 9 cm entre chaque bras et le séparateur. Ledit coussin correspond à un coussin de taille adaptée aux enfants et adolescents. Dans ce mode de réalisation, la distance entre la face avant et la face arrière est de 7 cm.

Dans des modes de réalisation du coussin d’aide au retournement latéral, 10, 50 et/ou 60 tel que représenté sur la , au moins l’un des bras, 12 et/ou 13, comporte une poignée 29. Cette poignée 29 est positionnée sur la surface 25 du bras, 12 et/ou 13, opposée à la surface 26 du bras, 12 et/ou 13, sur la , faisant face au séparateur 14. De cette façon, la poignée 29 facilite la préhension du bras, 12 et/ou 13, par l’opérateur lorsque celui-ci procède au retournement latéral de la personne alitée.

Dans des variantes, l’un des bras, 12 et/ou 13, comporte plusieurs poignées (non représentées) positionnées les unes à côté des autres, régulièrement espacées depuis l’extrémité du bras, 12 et/ou 13, distale à l’embase 11, jusqu’à l’extrémité du bras, 12 et/ou 13, proximale à l’embase. L’espacement est compris entre 1 cm et 5 cm, et préférentiellement de 3 cm. De cette manière, l’opérateur peut exercer une amplitude de mouvement de tirage du bras, 12 et/ou 13, du coussin, 10, 50 et/ou 60, plus ou moins importante, dépendamment de la poignée utilisée par l’opérateur pour exercer le mouvement de tirage du bras, 12 et/ou 13. Par exemple, l’amplitude du mouvement effectué par l’opérateur sera plus faible s’il utilise une poignée positionnée le plus proche de l’extrémité distale à l’embase 11, du bras, 12 et/ou 13, que s’il utilise une poignée positionnée le plus proche de l’extrémité proximale à l’embase 11, du bras, 12 et/ou 13.

Préférentiellement, les deux bras, 12 et/ou 13, comportent au moins une poignée 29. De cette manière, la poignée 29 est toujours positionnée sur le bras, 12 et/ou 13, opposé au sens de retournement. Ainsi l’opérateur peut effectuer des changements de position rapides, de la personne alitée, sans avoir à retirer le coussin, 10, 50 et/ou 60, pour ensuite le repositionner.

Dans des modes de réalisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, la distance minimale entre chacun des bras, 12 et/ou 13, et le séparateur 14 à l’embouchure de chaque logement, 27 et/ou 28, est inférieure au diamètre du cercle inscrit (non représenté) dans chaque logement, 27 et/ou 28. De cette manière, le séparateur 14 est configuré pour maintenir une jambe, 34 et/ou 35, telle que représentée sur les figures 6 à 8, d’une personne alitée entre l’un des deux bras, 12 et/ou 13, et le séparateur 14, au cours du retournement latéral de la personne alitée en utilisant le coussin, 10, 50 et/ou 60.

Dans des modes de réalisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, au moins l’un des deux bras, 12 et/ou 13, est lié à une sangle 30 comportant un tissu autoagrippant (non représenté), configurée pour relier le coussin 10 à une barrière 37 d’un lit médicalisé 36, tels que représentés aux figures 6 à 8, lorsque le coussin 10 est dans la position 33 représentée à la .

Dans des variantes, la sangle 30 comporte une boucle de serrage.

Dans des variantes, la sangle 30 comporte une boucle à libération rapide.

Dans des variantes, la sangle 30 comporte une boucle à coulisse.

Préférentiellement, la sangle 30 présente une dimension de l’extrémité liée au coussin à l’autre, lorsque la sangle est déroulée de 45 cm minimum, préférentiellement 50 cm minimum et encore plus préférentiellement de 54 cm pour un coussin adapté aux adultes et 70 cm pour un coussin adapté aux enfants et adolescents. La largeur de la sangle, c’est-à-dire la dimension selon un axe perpendiculaire à l’axe comportant les extrémités et dans le plan de la sangle 30, est préférentiellement légèrement inférieure à la dimension du coussin entre les faces avant et arrière.

Dans des modes de réalisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, le séparateur 14 est configuré pour maintenir une distance 38 représentée sur la , d’au moins cinq centimètres entre les jambes, 34 et 35, de la personne. De cette manière, le coussin, 10, 50 et/ou 60, réduit la pression sur les articulations et réduit le risque de formation d’escarres sacrées.

Dans des variantes, le coussin, 10, 50 et/ou 60, comporte une mousse (non représentée) polyuréthane polyéther haute résilience.

Dans des variantes, la mousse présente une densité brute de 42 kg/m³, +/- 2.0.

Dans des variantes, la mousse présente une résistance à la compression de 5,1 kPa, +/- 0,4 selon la norme ISO 3386-1.

Dans des variantes, la mousse présente une dureté de 25 % 140 - 190 N, à 40 % 205 - 280 N, à 65 % 465 – 635 N, selon la norme ISO 2439.

Dans des modes de réalisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, le coussin, 10, 50 et/ou 60, comporte une housse amovible imperméable (non représentée), configurée pour être enlevée, lavée et/ou remplacée.

Dans des variantes, la housse amovible comporte une fermeture à glissière (non représentée) configurée pour déhousser le coussin de retournement latéral, 10, 50 et/ou 60.

Dans des variantes, la fermeture à glissière comporte un rabat de protection (non représenté). De cette manière le rabat de protection permet de ne pas blesser, avec la fermeture à glissière, la personne alitée au cours de l’utilisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, et protège la fermeture éclair du contact direct avec le drap de la personne alitée.

Dans des variantes, la housse amovible est constituée de 88% de polychlorure de vinyle (PVC), de 1% de polyuréthane (PU), de 4% de coton et de 7% de polyester (PES). De cette manière, la housse amovible présente une matière, particulièrement résistante aux changements de température et à l’exposition aux ultra-violets. En outre, la housse amovible est également résistante à l’abrasion, à la rupture et à l’allongement. Selon ces dispositions, la housse amovible est, finalement, lavable et résistante aux tâches, telles que les taches de rouge à lèvres, de vernis à ongles, de rimmel, de produits de puériculture, de sprays et gels coiffants, de chocolat, de miel, de graisse, d’huile de moteur, de sang, d’urine, et/ou de Bétadine.

On observe, sur la , une succession d’étapes particulière d’un procédé 39, d’utilisation du coussin objet de la présente invention. Ce procédé 39, comporte :
- une étape 40 de positionnement de la première jambe fléchie, de la personne, entre l’un des bras, 12 et/ou 13, et le séparateur 14 du coussin, 10, 50 et/ou 60,
- une étape 41 de roulement du coussin par l’opérateur, telle que représentée à la , de manière à positionner la seconde jambe de la personne entre le second bras, 12 et/ou 13, et le séparateur 14 du coussin, 10, 50 et/ou 60,
- une étape 42 d’un mouvement de tirage du coussin par l’opérateur et en direction de l’opérateur, telle que représentée à la , de manière à retourner latéralement la personne, et
- une étape 43 d’accrochage de la sangle 30 à une barrière 37 d’un lit médicalisé 36, de manière à maintenir la personne en position latérale.

Dans l’étape 42, l’opérateur peut saisir, avec l’une de ses mains, le bras, 12 ou 13, opposé au côté du retournement, à l’aide d’au moins une poignée 29 positionnée sur le bras, 12 ou 13, et avec son autre main, l’opérateur peut accompagner le retournement latéral de la personne en saisissant délicatement l’épaule opposée au sens de retournement, de la personne. La personne peut également s’aider en venant chercher la barrière 37, dans un but de maintien de son autonomie.

Dans une ultime étape facultative, l’opérateur peut positionner un coussin de maintien dans le dos de la personne alitée de manière à maintenir confortablement la personne dans la position latérale.

Un procédé alternatif (non représenté) d’utilisation du coussin, 10, 50 et/ou 60, objet de la présente invention comporte les étapes suivantes :
- une étape consistant à poser le coussin, 10, 50 et/ou 60, à plat entre ou à côté des jambes de la personne alitée, de manière à ce que l’extrémité du séparateur 14, distale à l’embase 11 soit positionnée vers les pieds de la personne alitée,
- une étape de soulèvement de chaque jambe, 34 et/ou 35, de la personne alitée afin de glisser le coussin, 10, 50 et/ou 60, sous les jambes, 34 et 35, à hauteur des genoux et de manière à ce que les jambes, 34 et 35, se trouvent chacune au-dessus d’un logement, 27 et/ou 28, et
- une étape de mise à la verticale du coussin, 10, 50 et/ou 60, en saisissant et en soulevant le séparateur 14 en direction du bassin de la personne alitée.

Claims

Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), caractérisé en ce qu’il comporte, dans un plan, une embase (11), deux bras (12, 13) et un séparateur (14), coussin dans lequel, dans ce plan :
- l’embase présente une forme externe courbe convexe (17),
- chaque bras prolonge une extrémité (20, 21) de cette forme externe courbe convexe,
- le séparateur est relié à l’embase et positionné entre les deux bras, l’intervalle entre le séparateur et chacun des bras définissant un logement (27, 28) configuré pour recevoir une partie d’une jambe de la personne,
de telle manière qu’une fois les deux jambes retenues séparées dans les logements, la rotation du coussin sur la forme externe courbe convexe de l’embase provoque la mise en superposition des jambes de la personne.
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10), selon la revendication 1, dans lequel la forme externe courbe convexe (17) de l’embase (11) est un arc de cercle (18) d'angle au centre saillant (19).
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (50, 60), selon la revendication 1, dans lequel la forme externe courbe convexe (17) de l’embase (11) est un arc de cercle (51) d'angle au centre au moins égal à un angle plat (52), et préférentiellement un arc de cercle (61) d’angle au centre rentrant (62).
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 3, qui présente un axe de symétrie (16) dans le plan défini par l’embase (11), les deux bras (12, 13) et le séparateur (14).
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’embase (11), les deux bras (12, 13) et le séparateur (14) forment une seule pièce.
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel :
- au moins l’un des bras (12, 13) comporte une poignée (29),
- la poignée est positionnée sur la surface (25) du bras (12, 13), opposée à la surface (26) du bras faisant face au séparateur (14).
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la distance minimale entre chacun des bras (12, 13) et le séparateur (14) à l’embouchure de chaque logement (27, 28) est inférieure au diamètre du cercle inscrit dans chaque logement.
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel au moins l’un des deux bras (12, 13) est lié à une sangle (30) comportant un tissu autoagrippant.
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le séparateur est configuré pour maintenir une distance (38) d’au moins cinq centimètres entre les jambes de la personne retenue séparées dans les logements.
Coussin d’aide au retournement latéral d’une personne (10, 50, 60), selon l’une des revendications 1 à 9, qui comporte de plus une housse amovible imperméable.