FR3136171A1 - Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement. - Google Patents

Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement. Download PDF

Info

Publication number
FR3136171A1
FR3136171A1 FR2205267A FR2205267A FR3136171A1 FR 3136171 A1 FR3136171 A1 FR 3136171A1 FR 2205267 A FR2205267 A FR 2205267A FR 2205267 A FR2205267 A FR 2205267A FR 3136171 A1 FR3136171 A1 FR 3136171A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
weight
chosen
alkyl
composition
carbon atoms
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR2205267A
Other languages
English (en)
Inventor
Adrien KAESER
Manon Chaumontet
Issac Eng Ting Lee
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by LOreal SA filed Critical LOreal SA
Priority to FR2205267A priority Critical patent/FR3136171A1/fr
Priority to PCT/EP2023/064383 priority patent/WO2023232773A1/fr
Publication of FR3136171A1 publication Critical patent/FR3136171A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q5/00Preparations for care of the hair
    • A61Q5/12Preparations containing hair conditioners
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/30Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds
    • A61K8/33Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing oxygen
    • A61K8/36Carboxylic acids; Salts or anhydrides thereof
    • A61K8/365Hydroxycarboxylic acids; Ketocarboxylic acids
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/30Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds
    • A61K8/40Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing nitrogen
    • A61K8/44Aminocarboxylic acids or derivatives thereof, e.g. aminocarboxylic acids containing sulfur; Salts; Esters or N-acylated derivatives thereof
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/30Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds
    • A61K8/40Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing nitrogen
    • A61K8/44Aminocarboxylic acids or derivatives thereof, e.g. aminocarboxylic acids containing sulfur; Salts; Esters or N-acylated derivatives thereof
    • A61K8/447Aminocarboxylic acids or derivatives thereof, e.g. aminocarboxylic acids containing sulfur; Salts; Esters or N-acylated derivatives thereof containing sulfur
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/30Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds
    • A61K8/49Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing heterocyclic compounds
    • A61K8/4906Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing heterocyclic compounds with one nitrogen as the only hetero atom
    • A61K8/4913Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds containing heterocyclic compounds with one nitrogen as the only hetero atom having five membered rings, e.g. pyrrolidone carboxylic acid
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q5/00Preparations for care of the hair
    • A61Q5/02Preparations for cleaning the hair

Abstract

La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant : - une étape de lavage des cheveux avec une composition cosmétique lavante comprenant des tensioactifs anioniques et/ou amphotères, suivie - d’une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant un ou plusieurs composés de type aminoacides et un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels, suivie - d’une étape de conditionnement avec une composition cosmétique de soin comprenant un ou plusieurs agents conditionneurs.

Description

Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement.
La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique des cheveux, consistant à appliquer de manière séquencée, une composition cosmétique de lavage des cheveux, puis une composition comprenant un ou plusieurs composés de type aminoacides et un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une composition cosmétique de soin comprenant un ou plusieurs agents conditionneurs.
Les consommateurs du monde entier se trouvent généralement en contact avec des sources d’eau très variées qui ne sont pas sans impact sur les cheveux, notamment sur leurs propriétés cosmétiques et/ou les performances des produits capillaires.
Les eaux dites minérales contiennent par exemple des quantités variables de minéraux présents sous forme d’ions dissous comme la calcite (présente sous forme de calcium), la dolomite (présente sous forme de calcium et magnésium), la magnétite (présente sous forme de fer) et la chalcanthite (présente sous forme de cuivre). Les eaux dites dures sont également concentrées en minéraux comme le calcium et le magnésium et les eaux de piscine sont quant à elles concentrées en sels de cuivre provenant d’algicides utilisés dans le traitement des piscines.
Les cheveux ont fortement tendance à absorber ces minéraux et/ou leurs sels métalliques à cause de la présence à leur surface de fonctions anioniques qui correspondent notamment aux fonctions sulfoniques ou carboxyliques de la kératine. Par ailleurs, le point isoélectrique du cheveu est généralement décrit entre 3,2 et 4. Il en résulte que, dans la vie courante, le pH de l’eau appliquée sur la chevelure est supérieur à de telles valeurs ce qui conduit à une fibre chargée négativement.
Les minéraux, bien souvent des cations polyvalents, vont donc être attirés et capturés par cette fibre chargée négativement en formant des liaisons chimiques qui empêchent leur libération par des procédés de traitement capillaire classiques. Il en résulte une possible accumulation de minéraux sur la chevelure au fur et à mesure du temps. Une telle fixation dépend non seulement de la dureté de l’eau, de la fréquence et/ou durée d’exposition de la chevelure à l’eau en question mais également de la nature et la longueur des cheveux (notamment porosité et charge) ainsi que de leur état d’endommagement.
L’accumulation de ces minéraux et/ou de leurs sels métalliques peut engendrer des modifications de la fibre capillaire et, en particulier, une modification plus ou moins marquée des propriétés cosmétiques du cheveu. Ainsi une accumulation de calcium et de magnésium peut conduire à des cheveux secs, manquant de brillance, tandis qu’une accumulation de cuivre peut conduire à un verdissement des cheveux.
En outre, l’accumulation des sels métalliques (fer, cuivre, par exemple) peut accélérer les dommages causés aux cheveux car ils catalysent des réactions d’oxydoréduction et génèrent des radicaux hydroxyles HO° pouvant être néfastes pour la fibre kératinique, y compris à de faibles teneurs.
Il peut en résulter une photo-dégradation de la fibre, un éclaircissement de la fibre, ainsi qu’une altération des propriétés des cheveux, pouvant entrainer une cassure prématurée du cheveu ; ces phénomènes sont tout particulièrement observés lors de l’utilisation ultérieure de produits éclaircissants ou de produits de coloration.
En d’autres termes, les cheveux peuvent devenir moins résistants, plus affaiblis, voire se casser plus facilement, ou encore perdre leur brillance, du fait de l’accumulation en minéraux et/ou leurs sels métalliques.
Il existe donc un réel besoin de disposer de compositions permettant de lutter contre l’accumulation des ions métalliques, issus des minéraux et des sels métalliques dissous dans l’eau, voire de permettre de les extraire des fibres kératiniques, afin de limiter leurs impacts négatifs et surmonter l’ensemble des inconvénients mentionnés ci-avant.
La mise en œuvre de la composition décrite ci-après, entre l’application d’un shampoing et d’une composition de soin (d’après-shampoing par exemple), permet d’atteindre ce but.
La présente invention a donc pour objet un procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant :
- une étape (i) de lavage des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique lavante A comprenant un ou plusieurs tensioactifs anioniques et/ou amphotères, suivie
- d’une étape (ii) d’application sur les cheveux, d’une composition cosmétique B comprenant un ou plusieurs composés de type aminoacides et un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels, suivie
- d’une étape (iii) de conditionnement des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique de soin C comprenant un ou plusieurs agents conditionneurs choisis parmi les tensioactifs cationiques, les polymères cationiques, les silicones, les corps gras et leurs mélanges.
On a constaté que le procédé selon l’invention permet d’améliorer la résistance à la casse des cheveux, de renforcer les cheveux et également de limiter de manière significative leur diminution ou perte de brillance, effets indésirables susceptibles d’être provoqués par la présence d’ions métalliques, notamment de cuivre ou de calcium, au sein desdites fibres.
Après mise en œuvre du procédé, les fibres sont comme renforcées, ledit renforcement étant amélioré au fur et à mesure des applications successives de la composition.
On a également constaté que la composition utilisée dans le cadre de l’invention permet d’apporter des propriétés de conditionnement aux cheveux, notamment un toucher lisse, de la douceur, de la brillance et un démêlage facilité, et ceci tout en apportant de la force, du corps et un effet de masse à la chevelure.
Le procédé selon l’invention est particulièrement adapté pour les cheveux sensibilisés, fragilisés et/ou abîmés, notamment suite à des traitements physiques (brossages répétés) et/ou chimiques, par exemple de coloration, décoloration, permanente et/ou défrisage.
Il est également particulièrement adapté pour le traitement cosmétique des cheveux chargés en métaux, notamment chargés en métaux à des teneurs d’au moins 100 ppm, mieux d’au moins 200 ppm ; en particulier chargés en cuivre, notamment à des teneurs d’au moins 100 ppm, mieux d’au moins 200 ppm et/ou chargés en calcium notamment à des teneurs d’au moins 4000 ppm, mieux d’au moins 10 000 ppm.
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend donc une étape (i) de lavage des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique lavante comprenant un ou plusieurs tensioactifs anioniques et/ou amphotères.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’un temps de pose, par exemple de 1 à 15 minutes, notamment 2 à 5 minutes.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’une étape de rinçage, par exemple à l’eau, avant mise en œuvre de l’étape (ii).
De préférence, ladite étape (i) est suivie d’une étape de rinçage, après un éventuel temps de pose de 1-15 minutes. Ainsi, de préférence le procédé selon l’invention comprend une étape de rinçage intermédiaire entre les étapes (i) et (ii).
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend une étape (ii) d’application sur les cheveux, d’une composition cosmétique telle que définie ci-après.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’un temps de pose, par exemple de 1 à 15 minutes, notamment 2 à 5 minutes.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’une étape de rinçage, par exemple à l’eau, avant mise en œuvre de l’étape (iii).
De préférence, ladite étape (ii) n’est pas suivie d’une étape de rinçage avant mise en œuvre de l’étape (iii).
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend une étape (iii) de conditionnement des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique de soin (ou de conditionnement) comprenant un ou plusieurs agents conditionneurs choisis parmi les tensioactifs cationiques, les polymères cationiques, les silicones, les corps gras et leurs mélanges.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’un temps de pose, par exemple de 1 à 15 minutes, notamment 2 à 5 minutes.
Cette étape peut être suivie, ou non, d’une étape de rinçage, par exemple à l’eau.
De préférence, ladite étape (iii) est suivie d’une étape de rinçage, après un éventuel temps de pose de 1 à 15 minutes ; et éventuellement d’une étape de séchage.
Les étapes (i), (ii) et (iii) sont effectuées de manière successive, ou séquentiellement, ce qui signifie que l’étape (i) est antérieure à l’étape (ii), elle-même antérieure à l’étape (iii) ; des étapes intermédiaires, par exemple de pose et/ou de rinçage et/ou de séchage, pouvant être présentes entre chacune de ces étapes.
Dans ce qui va suivre, et à moins d’une autre indication, les bornes d’un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine, notamment dans les expressions « compris entre » et « allant de … à … ».
Par ailleurs, l’expression « au moins un » utilisée dans la présente description est équivalente à l’expression « un ou plusieurs » et peut lui être substituée.
A/ Composition de lavage A appliquée à l’étape (i)
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend une étape (i) dite de lavage des cheveux, comprenant l’application sur les cheveux d’une composition cosmétique lavante A comprenant un ou plusieurs tensioactifs anioniques et/ou un ou plusieurs tensioactifs amphotères, ainsi que leurs mélanges.
De manière connue, ladite composition de lavage, ou shampoing, peut également comprendre un ou plusieurs tensioactifs non ioniques tels que décrits ci-après pour la composition B, cette description et notamment les préférences et teneurs indiquées pouvant également s’appliquer à la composition A.
Tensioactifs anioniques
La composition cosmétique A de lavage peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs anioniques.
On entend par tensioactif anionique, un tensioactif ne comportant à titre de groupements ioniques ou ionisables que des groupements anioniques.
Dans la présente description, on qualifie une entité comme étant "anionique" lorsqu'elle possède au moins une charge négative permanente ou lorsqu'elle peut être ionisée en une entité chargée négativement, dans les conditions d'utilisation de la composition de l'invention (milieu, pH par exemple) et ne comprenant pas de charge cationique.
Les tensioactifs anioniques peuvent être des tensioactifs sulfates, sulfonates et/ou carboxyliques (ou carboxylates). On peut bien évidemment employer un mélange de ces tensioactifs.
Il est entendu dans la présente description que :
- les tensioactifs anioniques carboxylates comprennent au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO-), et peuvent éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs fonctions sulfate et/ou sulfonate;
- les tensioactifs anioniques sulfonates comprennent au moins une fonction sulfonate (-SO3H ou -SO3 ), et peuvent éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs fonctions sulfate, mais ne comprennent pas de fonction carboxylate; et
- les tensioactifs anioniques sulfates comprennent au moins une fonction sulfate mais ne comprennent pas de fonction carboxylate ou sulfonate.
Les tensioactifs anioniques carboxyliques susceptibles d'être utilisés comportent donc au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO-).
Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les acylglycinates, les acyllactylates, les acylsarcosinates, les acylglutamates ; les acides alkyléthercarboxyliques, les acides alkyl(aryl en C6-30)éthercarboxyliques, les acides alkyl-D-galactoside-uroniques, les acides alkylamidoéthercarboxyliques ; ainsi que les sels de ces composés; les groupes alkyle et/ou acyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22 atomes de carbone ; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle; ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6-C24 et d'acides polyglycoside-polycarboxyliques tels que les polyglycoside-citrates d’alkyle en C6-C24, les polyglycoside-tartrates d’alkyle en C6-C24 et les polyglycoside-sulfosuccinates d’alkyle en C6-C24, et leurs sels.
Parmi les tensioactifs carboxyliques ci-dessus, on peut tout particulièrement citer les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'alkylène, en particulier d'éthylène, tels que les composés proposés par la société KAO sous les dénominations AKYPO,
Les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés susceptibles d’être utilisés sont de préférence choisis parmi ceux de formule (1) :
R1’–(OC2H4)n’–OCH2COOA (1)
dans laquelle :
- R1'représente un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C6-C24, un radical alkyl(C8-C9)phényle, un radical R2’CONH-CH2-CH2- avec R2’désignant un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C9-C21; de préférence R1’est un radical alkyle en C8-C20, de préférence en C8-C18 ;
- n’ est un nombre entier ou décimal (valeur moyenne) variant de 2 à 24, de préférence de 2 à 10,
- A désigne H, ammonium, Na, K, Li, Mg ou un reste monoéthanolamine ou triéthanolamine.
On peut également utiliser des mélanges de composés de formule (1), en particulier des mélanges de composés ayant des groupements R1’différents.
Les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés particulièrement préférés sont ceux de formule (1) dans laquelle :
- R1’désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C8-C22, notamment en C10-C16, voire en C12-C14, ou bien un radical alkyl(C8-C9)phényle ;
- A désigne un atome d’hydrogène ou de sodium, et
- n’ varie de 2 à 20, de préférence de 2 à 10.
Plus préférentiellement encore, on utilise des composés de formule (1) dans laquelle R1’désigne un radical alkyl en C12-C14, cocoyle, oléyle, nonylphényle ou octylphényle, A désigne un atome d’hydrogène ou de sodium et n’ varie de 2 à 10.
Parmi les produits commerciaux, on peut utiliser de préférence les produits vendus par la société KAO sous les dénominations :
AKYPO® NP 70 (R1= nonylphényle, n=7, A=H)
AKYPO® NP 40 (R1= nonylphényle, n=4, A=H)
AKYPO®OP 40 (R1= octylphényle, n=4, A=H)
AKYPO® OP 80 (R1= octylphényle, n=8, A=H)
AKYPO® OP 190 (R1= octylphényle, n=19, A=H)
AKYPO® RLM 38 (R1=alkyle en C12-C14, n=4, A=H)
AKYPO® RLM 38 NV (R1= alkyle en C12-C14, n=4, A=Na)
AKYPO® RLM 45 CA (R1= alkyle en C12-C14, n=4,5, A=H)
AKYPO® RLM 45 NV (R1= alkyle en C12-C14, n=4,5, A=Na)
AKYPO® RLM 100 (R1= alkyle en C12-C14, n=10, A=H)
AKYPO® RLM 100 NV (R1= alkyle en C12-C14, n=10, A=Na)
AKYPO® RLM 130 (R1= alkyle en C12-C14, n=13, A=H)
AKYPO® RLM 160 NV (R1= alkyle en C12-C14, n=16, A=Na),
ou par la société SANDOZ sous les dénominations :
SANDOPAN DTC-Acid (R1= alkyle en C13, n=6, A=H)
SANDOPAN DTC (R1= alkyle en C13, n=6, A=Na)
SANDOPAN LS 24 (R1= alkyle en C12-C14, n=12, A=Na)
SANDOPAN JA 36 (R1= alkyle en C13, n=18, A=H),
et plus particulièrement, les produits vendus sous les dénominations suivantes :
AKYPO® RLM 45 (INCI: Laureth-5 carboxylic acid)
AKYPO®RLM 100
AKYPO® RLM 38.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques carboxyliques sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les acylglutamates notamment en C6-C24, voire en C12-C20, tels que les stéaroylglutamates, et en particulier le stéaroylglutamate de disodium ;
- les acylsarcosinates notamment en C6-C24, voire en C12-C20, tels que les palmitoylsarcosinates, et en particulier le palmitoylsarcosinate de sodium ;
- les acyllactylates notamment en C12-C28, voire en C14-C24, tels que les béhé-noyllactylates, et en particulier le behenoyllactylate de sodium ;
- les acylglycinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les alkyl(C6-C24)éthercarboxylates, et notamment les alkyl(C12-C20) éthercarboxylates ; en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène;
- les acides alkyl(C6-C24)amidoéther carboxyliques polyoxyalkylénés, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène;
en particulier sous forme acide ou de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium ou d'aminoalcool.
De préférence, on utilise les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels.
Les tensioactifs anioniques sulfonates susceptibles d'être utilisés comportent au moins une fonction sulfonate (-SO3H ou -SO3 ). Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les alkylsulfonates, les alkyléthersulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffinesulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les N-acyltaurates, les acyliséthionates ; les alkylsulfolaurates ; ainsi que les sels de ces composés;
les groupes alkyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle;
ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sulfonates sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les oléfinesulfonates en C6-C24, notamment en C12-C20,
- les alkylsulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20, notamment les laurylsulfosuccinates.
- les alkyléthersulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les (C6-C24)acyliséthionates, de préférence les (C12-C18) acyliséthionates,
en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Les tensioactifs anioniques sulfates susceptibles d'être utilisés comportent au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -).
Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéther-sulfates, les monoglycéridesulfates; ainsi que les sels de ces composés;
les groupes alkyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle;
ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sulfates sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les alkylsulfates notamment en C6-C24, voire en C12-C20, et
- les alkyléthersulfates, notamment en C6-C24, voire en C12-C20, comprenant de préférence de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène ;
en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Lorsque le tensioactif anionique est sous forme de sel, ledit sel peut être choisi parmi les sels de métaux alcalins tels que le sel de sodium ou de potassium, les sels d’ammonium, les sels d’amines et en particulier d’aminoalcools, et les sels de métaux alcalino-terreux tels que le sel de magnésium.
Comme exemple de sels d’aminoalcools, on peut citer les sels de mono-, di- et triéthanolamine, les sels de mono-, di- ou tri-isopropanolamine, les sels de 2-amino 2-méthyl 1-propanol, 2-amino 2-méthyl 1,3-propanediol et tris(hydroxyméthyl)amino méthane.
On utilise de préférence les sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, et en particulier les sels de sodium ou de magnésium.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sont choisis parmi, seul ou en mélange,
- les alkylsulfates en C6-C24, notamment en C12-C20,
- les alkyléthersulfates en C6-C24, notamment en C12-C20; comprenant de préférence de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène;
- les alkylsulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20, notamment les laurylsulfosuccinates ;
- les oléfinesulfonates en C6-C24, notamment en C12-C20,
- les alkyléthersulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les (C6-C24)acyliséthionates, de préférence les (C12-C18)acyliséthionates,
- les acylsarcosinates en C6-C24, notamment en C12-C20; notamment les palmitoylsarcosinates;
- les alkyl(C6-C24)éthercarboxylates, de préférence les alkyl(C12-C20)éthercarboxylates; en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène;
- les acides alkyl(C6-C24)amidoéthercarboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'alkylène, en particulier d'éthylène;
- les acylglutamates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les acylglycinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
en particulier sous forme acide ou de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Préférentiellement, la composition comprend un ou plusieurs tensioactifs anioniques sulfates, de préférence un ou plusieurs alkylsulfates en C6-C24, notamment en C12-C20, et/ou un ou plusieurs alkyléthersulfates en C6-C24, notamment en C12-C20; comprenant de préférence de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène; particulièrement sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Le ou les tensioactifs anioniques sont de préférence présents dans la composition de lavage selon l’invention en une quantité totale allant de 2 à 30% en poids, notamment de 4 à 25% en poids, mieux de 5 à 20% en poids, encore mieux de 6 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Tensioactifs amphotères
La composition lavante A selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs amphotères.
En particulier, le ou les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques sont non siliconés. Ils peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaire ou tertiaire, éventuellement quaternisées, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone, lesdits dérivés d’amines contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate.
On peut citer en particulier les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les alkyl(C8-C20)sulfobétaïnes, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes et les alkyl(C8-C20)-amidalkyl(C6-C8)sulfobétaïnes.
Parmi les dérivés d’amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, éventuellement quaternisées utilisables, tels que définis ci-dessus, on peut également citer les composés de structures respectives (II) et (III) suivantes :
Ra-CONHCH2CH2-N+(Rb)(Rc)-CH2COO-, M+, X-(II)
dans laquelle :
- Rareprésente un groupe alkyle ou alcényle en C10à C30dérivé d'un acide RaCOOH, de préférence présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle ;
- Rbreprésente un groupe bêta-hydroxyéthyle ; et
- Rcreprésente un groupe carboxyméthyle ;
- M+représente un contre ion cationique issu d’un métal alcalin, alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d’une amine organique, et
- X-représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate ; ou alors M+et X-sont absents ;
Ra’-CONHCH2CH2-N(B)(B') (III)
ans laquelle :
- B représente le groupe -CH2CH2OX' ;
- B' représente le groupe -(CH2)zY', avec z = 1 ou 2 ;
- X' représente le groupe -CH2COOH, -CH2-COOZ’, -CH2CH2COOH, CH2CH2-COOZ’, ou un atome d'hydrogène ;
- Y' représente le groupe –COOH, -COOZ’, -CH2CH(OH)SO3H ou le groupe CH2CH(OH)SO3-Z’ ;
- Z’ représente un contre ion cationique issu d’un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d’une amine organique ;
- Ra’représente un groupe alkyle ou alcényle en C10à C30d'un acide Ra’-COOH de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17et sa forme iso, un groupe en C17insaturé.
Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique.
A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL® C2M concentré.
On peut aussi utiliser des composés de formule (IV) :
Ra’’-NHCH(Y’’)-(CH2)nCONH(CH2)n’-N(Rd)(Re) (IV)
dans laquelle :
- Y’’ représente le groupe –COOH, -COOZ’’, -CH2-CH(OH)SO3H ou le groupe CH2CH(OH)SO3-Z’’ ;
- Rdet Re, indépendamment l’un de l’autre, représentent un radical alkyle ou hydroxyalkyle en C1à C4;
- Z’’ représente un contre ion cationique issu d’un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d’une amine organique ;
- Ra’’représente un groupe alkyle ou alcényle en C10à C30d'un acide Ra’’-COOH de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée ;
- n et n’, indépendamment l’un de l’autre, désigne un nombre entier allant de 1 à 3.
Parmi les composés de formule (II) on peut citer le composé classé dans le dictionnaire CTFA sous la dénomination sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide et commercialisé par la société CHIMEX sous l’appellation CHIMEXANE HB.
Ces composés peuvent être utilisés seuls ou en mélanges.
Parmi les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques, on utilise de préférence les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la cocobétaïne, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes telles que la cocamidopropylbétaïne, et leurs mélanges, et les composés de formule (IV) tels que le sel de sodium du lauryl amino succinamate de diéthylaminopropyle (nom INCI : sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide).
Préférentiellement, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques sont choisis parmi les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes telles que la cocamidopropylbétaïne.
De préférence, le ou les tensioactifs amphotères sont présents dans la composition selon l’invention à une teneur totale allant de 3 à 20% en poids, préférentiellement dans une teneur allant de 3,5 à 15% en poids, encore mieux de 4 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Autres ingrédients
La composition lavante A selon l’invention peut comprendre de l’eau ou un mélange d’eau et d’un ou plusieurs solvants cosmétiquement acceptables choisis parmi les alcools en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol ou le n-butanol; les polyols tels que le glycérol, le propylèneglycol et les polyéthylèneglycols; et leurs mélanges.
De préférence, la composition lavante selon l’invention présente une teneur totale en eau comprise entre 20 et 95% en poids, de préférence entre 30 et 90%, préférentiellement entre 40 et 85% en poids, encore mieux entre 50 et 80% en poids par rapport au poids total de la composition.
Le pH de la composition lavante selon l'invention varie généralement de 3 à 9, de préférence de 3 à 7, préférentiellement de 3,5 à 6, et mieux de 4 à 5,5.
B/ Composition B appliquée à l’étape (ii)
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend donc une étape (ii) d’application sur les cheveux d’une composition cosmétique B comprenant un ou plusieurs composés de type aminoacides et un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels.
Composés de type aminoacides
La composition B utilisée dans le cadre de la présente invention comprend un ou plusieurs composés de type aminoacides.
Par composé de type aminoacide, on entend au sens de la présente invention un composé organique comprenant une ou plusieurs fonctions acide carboxylique et/ou acide sulfonique, et une ou plusieurs fonctions amine, la ou les fonctions amine pouvant être intra-cycliques, éventuellement sous forme de sel.
De préférence, le ou les composés de type aminoacides sont choisis parmi les composés de type aminoacides comprenant uniquement une ou plusieurs fonctions acide carboxylique (donc ne comprenant pas de fonction acide sulfonique) et/ou leurs sels. Lesdits composés sont encore appelés composés de type aminoacides carboxyliques et sont particulièrement préférés.
De préférence, la composition selon la présente invention comprend un ou plusieurs composés de type aminoacides choisis parmi les composés répondant à la formule (I) ci-après et/ou leurs sels.
Les composés de type aminoacides peuvent donc répondre à la formule (I) :


dans laquelle p est un nombre entier égal à 1 ou 2, étant entendu que :
- lorsque p = 1, R forme avec l’atome d’azote un hétérocycle saturé comprenant de 5 à 8 chaînons, de préférence 5 chaînons, ce cycle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi hydroxyle ou (C1-C4)alkyle ;
- lorsque p = 2, R représente un atome d’hydrogène ou un groupe (C1-C12)alkyle, de préférence (C1-C4)alkyle, linéaire ou ramifié, saturé, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes ou groupes choisis parmi –S–, –NH– ou –C(NH)– et/ou éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi hydroxyle (OH), amino (NH2), -SH, -COOH, -CONH2 ou –NH–C(NH)–NH2.
De préférence, lorsque p = 1, R forme avec l’atome d’azote un hétérocycle saturé comprenant 5 chaînons, ce cycle n’étant pas substitué.
De préférence, p=2.
De préférence, lorsque p = 2, R représente un atome d’hydrogène ou un groupe (C1-C4)alkyle, linéaire ou ramifié, saturé, éventuellement interrompu par un hétéroatome –S– et/ou éventuellement substitué par un ou deux groupes choisis parmi hydroxyle, amino ou –NH–C(NH)–NH2.
Préférentiellement, p=2 et R représente un atome d’hydrogène.
Les composés de type aminoacides peuvent également être un sel de composé de formule (I).
Ces sels comprennent les sels avec des bases organiques ou minérales, par exemple les sels de métaux alcalins, comme les sels de lithium, de sodium, de potassium ; les sels de métaux alcalino-terreux comme les sels de magnésium, calcium et les sels de zinc.
Les composés de type aminoacides peuvent être sous la forme d’un isomère optique de configuration L, D ou DL, de préférence de configuration L.
À titre d’exemples selon la présente invention de composés sous la forme d’un isomère optique de configuration L, on peut citer la L-proline, la L-méthionine, la L-sérine, la L-arginine et la L-lysine.
De préférence, le ou les composés de type aminoacides selon l’invention sont choisis parmi la glycine, la proline, la méthionine, la sérine, l’arginine, la lysine, leurs sels (notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou de zinc) et leurs mélanges.
Préférentiellement, le ou les composés de type aminoacides selon l’invention sont choisis parmi la glycine, la proline, la méthionine, la sérine, l’arginine, leurs sels et leurs mélanges.
Encore mieux, le composé de type aminoacides est choisi parmi la glycine, ses sels (notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou de zinc) et leurs mélanges.
Comme sels de glycine selon la présente invention, on peut citer le glycinate de sodium, le glycinate de zinc, le glycinate de calcium, le glycinate de magnésium, le glycinate de manganèse et le glycinate de potassium, de préférence le glycinate de sodium et le glycinate de potassium.
De préférence, le composé de type aminoacide est la glycine.
De préférence, la teneur totale en composé(s) de type aminoacides présent(s) dans la composition selon l’invention est d’au moins 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition. Cette teneur peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids par rapport au poids total de la composition.
En particulier, la teneur totale en composé(s) de type aminoacides carboxyliques dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Mieux, la teneur totale en composé(s) de type aminoacides choisis parmi la glycine, la proline, la méthionine, la sérine, l’arginine, la lysine, leurs sels et leurs mélanges, dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Tout particulièrement, la teneur totale en composé(s) de type aminoacides choisis parmi la glycine, ses sels et leurs mélanges, dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Encore mieux, la teneur en glycine dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Hydroxy(poly)acides carboxyliques
La composition B utilisée selon l’invention comprend également un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés, comprenant 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels.
Ces (poly)acides sont différents des composés de type aminoacides précédemment décrits.
Lesdites (poly)acides comprennent au moins un groupement COOH (sous forme acide ou salifiée) ; ils peuvent en comprendre plusieurs, notamment au moins 2 groupements COOH (sous forme acide ou salifiée), mieux 2 ou 3 groupements COOH (sous forme acide ou salifiée).
Ils comprennent également au moins un groupe OH, mais peuvent en comprendre plusieurs, notamment de 2 à 3 groupes OH.
De préférence, ils comprennent au total de 4 à 6 atomes de carbone et leur chaine hydrocarbonée est saturée et linéaire.
Avantageusement, les (poly)acides carboxyliques hydroxylés et/ou leurs sels comprennent au total de 4 à 6 atomes de carbone, de 1 à 3 groupes OH et 2 à 3 groupements COOH (sous forme acide ou salifiée).
Les sels de ces (poly)acides comprennent les sels avec des bases organiques ou minérales, par exemple les sels de métaux alcalins, comme les sels de lithium, de sodium, de potassium ; les sels de métaux alcalino-terreux comme les sels de magnésium, calcium et les sels de zinc. Les sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux sont préférés, et en particulier les sels de sodium.
De préférence, les (poly)acides carboxyliques hydroxylés ou leurs sels sont choisis parmi les alpha hydroxy-acides et leurs sels, et en particulier parmi les acides lactique, glycolique, tartrique ou citrique, et leurs sels notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux ; tout particulièrement l’acide citrique et/ou l’acide tartrique ainsi que leurs sels, notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux tels que le citrate de sodium et/ou le tartrate de sodium ; encore mieux l’acide citrique ou ses sels, notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux tels que le citrate de sodium.
De préférence, la teneur totale en (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant au total 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels, présents dans la composition selon l’invention est d’au moins 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition. Cette teneur peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition.
En particulier, la teneur totale en (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant au total de 4 à 6 atomes de carbone, de 1 à 3 groupes OH et 2 ou 3 groupements COOH, ou leurs sels, présents dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Tout particulièrement, la teneur totale en (poly)acides carboxyliques hydroxylés choisis parmi les acides lactique, glycolique, tartrique ou citrique, et leurs sels notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Encore mieux, la teneur en acide citrique et/ou ses sels dans la composition selon l’invention peut aller de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Polymère associatif
La composition B utilisée selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs polymères associatifs. De préférence, les polymères associatifs sont non ioniques.
Au sens de la présente invention, on entend par "polymère" tout composé issu de la polymérisation par polycondensation ou de la polymérisation radicalaire de monomères dont l’un au moins est différent d’un oxyde d’alkylène et d’un composé monofonctionnel de formule RX, R désignant un groupe alkyle ou alkényle en C10-C30, éventuellement hydroxylé, et X désignant un groupement acide carboxylique, amine, amide, hydroxyle, ester. Sont en particulier exclus tous les composés issus uniquement de la simple condensation d’un oxyde d’alkylène sur un alcool gras, un ester gras, un acide gras, un amide gras, une amine grasse.
Au sens de la présente invention, on entend par "polymère associatif" un polymère amphiphile capable, dans un milieu aqueux, de s'associer réversiblement avec lui-même ou avec d'autres molécules. Il comporte généralement dans sa structure chimique, au moins une zone, ou groupement, hydrophile et au moins une zone, ou groupement, hydrophobe.
Les polymères associatifs selon l’invention sont des polymères comprenant au moins une chaîne grasse comportant de 8 à 30 atomes de carbone et dont les molécules sont capables, dans le milieu de formulation, de s’associer entre elles ou avec des molécules d’autres composés. De préférence, la chaîne grasse comporte de 10 à 30 atomes de carbone.
Un cas particulier de polymères associatifs sont des polymères amphiphiles, c’est-à-dire des polymères comportant une ou plusieurs parties ou groupements hydrophiles qui les rendent solubles dans l’eau et une ou plusieurs zones ou groupements hydrophobes (comprenant au moins une chaîne grasse) par lesquelles les polymères interagissent et se rassemblent entre eux ou avec d’autres molécules.
Par "groupement hydrophobe", on entend un groupe ou un polymère à chaîne hydrocarbonée, saturée ou non, linéaire ou ramifiée pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que P, O, N, S, ou un radical à chaîne perfluorée ou siliconée. Lorsqu'il désigne un groupe hydrocarboné, le groupement hydrophobe comporte au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, en particulier de 12 à 30 atomes de carbone et préférentiellement de 18 à 30 atomes de carbone. Préférentiellement, le groupement hydrophobe hydrocarboné provient d’un composé monofonctionnel. A titre d’exemple, le groupement hydrophobe peut être issu d’un alcool gras tel que l’alcool stéarylique, l’alcool dodécylique, l’alcool décylique ou bien d'un alcool gras polyalkyléné comme le stéareth-100. Il peut également désigner un polymère hydrocarboné tel que par exemple le polybutadiène.
Par « chaîne grasse » au sens de la présente invention, on entend une chaîne alkyle ou alcényle, linéaire ou ramifiée, comportant au moins 8 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone, et mieux encore de 10 à 22 atomes de carbone.
Par composé « gras », tel que par exemple un alcool gras, un acide gras ou un amide gras, on entend au sens de la présente invention, un composé comprenant dans sa chaîne principale au moins une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, telle qu’alkyle ou alcényle, comportant au moins 8 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone, et mieux encore de 10 à 22 atomes de carbone.
Parmi les polymères associatifs anioniques, on peut notamment citer :
- (A) ceux comportant au moins un motif hydrophile et au moins un motif éther d’allyle à chaîne grasse; et plus particulièrement ceux :
dont le motif hydrophile est constitué par un monomère anionique insaturé éthylénique, plus particulièrement encore par un acide carboxylique vinylique et tout particulièrement par un acide acrylique ou un acide méthacrylique ou les mélanges de ceux-ci; et
dont le motif éther d’allyle à chaîne grasse correspond au monomère de formule (I’) suivante : CH2=C(R’)-CH2OBnR
dans laquelle R’ désigne H ou CH3, B désigne le radical éthylèneoxy, n va de 0 à 100, et R désigne un radical hydrocarboné choisi parmi les radicaux alkyl, arylalkyle, aryle, alkylaryle et cycloalkyle, comprenant de 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24, et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. De préférence, R’ désigne H, n = 10 et R désigne un radical stéaryl (C18).
Parmi ces polymères associatifs anioniques, on préfère particulièrement les polymères formés à partir de 20 à 60% en poids d’acide acrylique et/ou d’acide méthacrylique, de 5 à 60% en poids de (méth)acrylates d’alkyles en C1-C4, de 2 à 50% en poids d’éther d’allyl à chaîne grasse de formule (I’), et de 0 à 1% en poids d’un agent réticulant qui est de préférence un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d’allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol ou le méthylène-bis-acrylamide.
On préfère tout particulièrement les terpolymères réticulés d’acide méthacrylique, d’acrylate d’éthyle, de polyéthylèneglycol (10 OE) éther d’alcool stéarylique (Steareth 10), notamment celui vendu par la société BASF sous la dénomination SALCARE SC 80 qui est une émulsion aqueuse à 30% d’un terpolymère réticulé d’acide méthacrylique, d’acrylate d’éthyle et de steareth-10-allyl éther (40/50/10), de dénomination INCI Steareth-10 Allyl Ether/Acrylates Copolymer.
- (B) ceux comportant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe de type ester d’alkyl (C10-C30) d’acide carboxylique insaturé.
De préférence, ces polymères sont choisis parmi ceux dont le motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique correspond au monomère de formule (II) suivante :

dans laquelle R1désigne H, CH3ou C2H5, et dont le motif hydrophobe de type ester d’alkyl (C10-C30) d’acide carboxylique insaturé correspond au monomère de formule (III) suivante :

dans laquelle R2désigne H, CH3ou C2H5, et R3désigne un radical alkyle en C10-C30, de préférence en C12-C22.
Des esters d’alkyles (C10-C30) d’acides carboxyliques insaturés conformes à l’invention comprennent par exemple, l’acrylate de lauryle, l’acrylate de stéaryle, l’acrylate de décyle, l’acrylate d’isodécyle, l’acrylate de dodécyle, et les méthacrylates correspondants, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de stéaryle, le méthacrylate de décyle, le méthacrylate d’isodécyle et le méthacrylate de dodécyle.
Parmi ces polymères associatifs anioniques, on utilisera plus particulièrement des polymères formés à partir d’un mélange de monomères comprenant : (i) de l’acide (méth)acrylique, (ii) un ester de formule (III) décrite ci-dessus et dans laquelle R2désigne H ou CH3, R3désigne un radical alkyle ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et optionnellement (iii) un agent réticulant, qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d’allyle, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide.
Parmi ce type de polymères associatifs anioniques, on préfère plus particulièrement ceux constitués de 95 à 60% en poids d’acide (méth)acrylique, 4 à 40% en poids d’acrylate d’alkyle en C10-C30, et 0 à 6% en poids de monomère polymérisable réticulant, ou bien ceux constitués de 98 à 96% en poids d’acide (méth)acrylique, 1 à 4% en poids d’acrylate d’alkyle en C10-C30et 0,1 à 0,6% en poids de monomère polymérisable réticulant tels que ceux décrits précédemment.
On peut notamment citer les produits vendus par la société LUBRIZOL sous les dénominations commerciales PEMULEN TR1, PEMULEN TR2, CARBOPOL 1382, CARBOPOL ETD 2020, CARBOPOL ULTREZ 20, CARBOPOL ULTREZ 21, de dénomination INCI Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crosspolymer, et encore plus préférentiellement le PEMULEN TR1 et le CARBOPOL 1382.
- (C) les terpolymères anhydride maléique/α-oléfine en C30-C38/maléate d’alkyle tel que le copolymère anhydride maléique/α-oléfine en C30-C38/maléate d’isopropyle, en particulier celui vendu sous le nom PERFORMA V 1608 par la société NEWPHASE TECHNOLOGIES (nom INCI : C30-38 Olefin/Isopropyl Maleate/MA Copolymer).
- (D) les terpolymères acryliques comprenant (a) 20 à 70% en poids d’un acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique, (b) 20 à 80% en poids d’un monomère à insaturation α,β-monoéthylénique non tensioactif différent de (a), et (c) 0,5 à 60% en poids d’un mono-uréthane non-ionique qui est le produit de réaction d’un tensioactif monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique.
On peut notamment citer le terpolymère acide méthacrylique/acrylate de méthyle/ diméthyl métaisopropényl benzyl isocyanate d’alcool béhényle éthoxylé (40 OE), notamment en dispersion aqueuse à 25% tel que le produit VISCOPHOBE DB1000 vendu par la société AMERCHOL (DOW CHEMICAL) de dénomination INCI Polyacrylate-3.
- (E) les copolymères comportant parmi leurs monomères (i) un acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique, tel que l’acide acrylique ou méthacrylique, et (ii) un ester d’acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique, notamment acrylique ou méthacrylique, et d'alcool gras notamment en C8-C32 oxyalkyléné, notamment comprenant 2 à 100 moles d’oxyde d’éthylène, en particulier 4 à 50, voire 10 à 40 OE.
On peut en particulier citer comme monomères, les (méth)acrylate de béhényle ou de stéaryle, comprenant 10 à 40 OE, notamment 18 à 30 OE.
Préférentiellement ces composés comprennent également comme monomère un ester d’acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique et d'alcool en C1-C4, notamment un (méth)acrylate d’alkyle en C1-C4.
De préférence, ces copolymères comprennent au moins un monomère acide (méth)acrylique, au moins un monomère (méth)acrylate d’alkyle en C1-C4 et au moins un monomère (méth)acrylate d’alkyle en C8-C32, oxyéthyléné comprenant 2 à 100 moles OE, en particulier 4 à 50 OE, voire 10 à 40 OE.
A titre d’exemples, on peut citer l’ACULYN 22 vendu par la société ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique/acrylate d’éthyle/méthacrylate de stéaryle oxyalkyléné (dénomination INCI Acrylates/Steareth-20 Methacrylate Copolymer), ou encore l’ACULYN 28 vendu par ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique/acrylate d’éthyle/méthacrylate de béhényle oxyalkyléné (dénomination INCI Acrylates/Beheneth-25 Methacrylate Copolymer), de même que le NOVETHIX L-10 POLYMER vendu par Lubrizol.
- (F) les polymères associatifs comportant au moins un monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique, sous forme libre ou partiellement ou totalement neutralisée et comprenant au moins une partie hydrophobe.
Parmi les polymères de ce type, on peut citer plus spécialement
-les copolymères réticulés ou non réticulés, neutralisés ou non, comportant de 15 à 60% en poids de motif AMPS (acide 2-acrylamido-2-méthylpropanesulfonique ou sel) et de 40 à 85% en poids de motifs (C8-C16)alkyl(méth)acrylate par rapport au polymère, tels que décrits dans la demande EP-A-750899
-les terpolymères comportant de 10 à 90% en mole de motifs acrylamide, de 0,1 à 10% en mole de motifs AMPS et de 5 à 80% en mole de motifs n-(C6-C8)alkylacrylamide , tels que ceux décrits dans le brevet US5089578
- les copolymères d’AMPS totalement neutralisé et de méthacrylate de dodécyle ainsi que les copolymères d’AMPS et de n-dodécylméthacrylamide non réticulés et réticulés
- les copolymères constitués de motifs AMPS et de motifs méthacrylate de stéareth-25 tels que l’ARISTOFLEX HMS commercialisé par la société CLARIANT, (dénomination INCI Ammonium Acryloyldimethyltaurate / Steareth-25 Methacrylate Crosspolymer) ou méthacrylate de beheneth-25, tels que ARISTOFLEX HMB (dénomination INCI Ammonium Acryloyldimethyltaurate/Beheneth-25 Methacrylate Crosspolymer) commercialisé par la société CLARIANT, ou encore méthacrylate de steareth-8, comme l’ARISTOFLEX SNC de CLARIANT (dénomination INCI ammonium acryloyldimethyltaurate / steareth-8 methacrylate copolymer).
- (G) les polymères associatifs comportant au moins un monomère vinyllactame et au moins un monomère acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique tels que les terpolymères de vinylpyrrolidone, d’acide acrylique et de méthacrylate d’alkyle en C1-C20, par exemple de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE®LM (dénomination INCI VP/Acrylates/Lauryl Methacrylate Copolymer).
Parmi les polymères associatifs cationiques, on peut citer :
- (A’) les polyuréthanes associatifs cationiques, qui peuvent être représentés par la formule générale (Ia) suivante : R-X-(P)n-[L-(Y)m]r-L'-(P')p-X'-R'
dans laquelle :
R et R’, identiques ou différents, représentent un groupement hydrophobe ou un atome d’hydrogène ;
X et X', identiques ou différents, représentent un groupement comportant une fonction amine portant ou non un groupement hydrophobe, ou encore le groupement L" ;
L, L’ et L", identiques ou différents, représentent un groupement dérivé d’un diisocyanate ;
P et P’, identiques ou différents, représentent un groupement comportant une fonction amine portant ou non un groupement hydrophobe ;
Y représente un groupement hydrophile ;
r est un nombre entier compris inclusivement entre 1 et 100, de préférence entre inclusivement 1 et 50 et en particulier entre inclusivement 1 et 25,
n, m, et p valent chacun indépendamment des autres entre inclusivement 0 et 1000 ;
la molécule contenant au moins une fonction amine protonée ou quaternisée et au moins un groupement hydrophobe.
De préférence, les seuls groupements hydrophobes sont les groupes R et R' aux extrémités de chaîne.
Une famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (Ia) décrite ci-dessus dans laquelle :
R et R’ représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe,
X, X’ représentent chacun un groupe L’’,
n et p sont des nombres entiers qui valent inclusivement entre 1 et 1000 et
L, L’, L’’, P, P’, Y et m ont la signification indiquée ci-dessus.
Une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (Ia) ci-dessus dans laquelle :
n=p=0 (les polymères ne comportent pas de motifs dérivés d'un monomère à fonction amine, incorporé dans le polymère lors de la polycondensation),
les fonctions amine protonées résultent de l'hydrolyse de fonctions isocyanate, en excès, en bout de chaîne, suivie de l'alkylation des fonctions amine primaire formées par des agents d'alkylation à groupe hydrophobe, c'est-à-dire des composés de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate, etc.
Encore une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (Ia) ci-dessus dans laquelle :
R et R’ représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe,
X et X’ représentent tous les deux indépendamment un groupement comportant une amine quaternaire,
n = p = 0, et
L, L’, Y et m ont la signification indiquée ci-dessus.
La masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) des polyuréthanes associatifs cationiques est comprise de préférence entre inclusivement 400 et 500 000, en particulier entre inclusivement 1000 et 400 000 et idéalement entre inclusivement 1000 et 300 000.
Préférentiellement, le groupement hydrocarboné provient d’un composé monofonctionnel.
A titre d’exemple, le groupement hydrophobe peut être issu d’un alcool gras tel que l’alcool stéarylique, l’alcool dodécylique, l’alcool décylique. Il peut également désigner un polymère hydrocarboné tel que par exemple le polybutadiène.
Lorsque X et/ou X' désignent un groupement comportant une amine tertiaire ou quaternaire, X et/ou X' peuvent représenter l'une des formules suivantes :
dans lesquelles :
R2représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, ou un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ;
R1et R3, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou alcényle en C1-C30, linéaire ou ramifié, un radical aryle, l'un au moins des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ;
A-est un contre-ion anionique physiologiquement acceptable tel qu’un halogénure comme un chlorure ou bromure, ou un mésylate.
Les groupements L, L' et L" représentent un groupe de formule :
dans laquelle :
Z représente –O-, -S- ou –NH- ; et
R4représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O et P.
Les groupements P et P’, comprenant une fonction amine peuvent représenter au moins l’une des formules suivantes :

dans lesquelles :
R5et R7ont les mêmes significations que R2défini précédemment ;
R6, R8et R9ont les mêmes significations que R1et R3définis précédemment ;
R10représente un groupe alkylène, linéaire ou ramifié, éventuellement insaturé et pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et P,
et A-est un contre-ion anionique physiologiquement acceptable tel que l’halogénure comme le chlorure ou bromure ou mésylate.
En ce qui concerne la signification de Y, on entend par groupement hydrophile, un groupement hydrosoluble polymérique ou non.
A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol.
Lorsqu'il s'agit d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d’éthylène) ou poly(oxyde de propylène).
Les polyuréthanes associatifs cationiques de formule (Ia) selon l'invention sont formés à partir de diisocyanates et de différents composés possédant des fonctions à hydrogène labile. Les fonctions à hydrogène labile peuvent être des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire ou thiol donnant, après réaction avec les fonctions diisocyanate, respectivement des polyuréthanes, des polyurées et des polythiourées. Le terme "polyuréthanes" de la présente invention englobe ces trois types de polymères à savoir les polyuréthanes proprement dits, les polyurées et les polythiourées ainsi que des copolymères de ceux-ci.
Un premier type de composés entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (Ia) est un composé comportant au moins un motif à fonction amine. Ce composé peut être multifonctionnel, mais préférentiellement le composé est difonctionnel, c'est-à-dire que selon un mode de réalisation préférentiel, ce composé comporte deux atomes d’hydrogène labile portés par exemple par une fonction hydroxyle, amine primaire, amine secondaire ou thiol. On peut également utiliser un mélange de composés multifonctionnels et difonctionnels dans lequel le pourcentage de composés multifonctionnels est faible.
Comme indiqué précédemment, ce composé peut comporter plus d'un motif à fonction amine. Il s'agit alors d'un polymère portant une répétition du motif à fonction amine.
Ce type de composés peut être représenté par l'une des formules suivantes :
HZ-(P)n-ZH, ou HZ-(P')p-ZH, dans lesquelles Z, P, P', n et p sont tels que définis plus haut.
A titre d'exemple, on peut citer la N méthyldiéthanolamine, la N-tert-butyl-diéthanolamine et la N-sulfoéthyldiéthanolamine.
Le deuxième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (Ia) est un diisocyanate correspondant à la formule : O=C=N-R4-N=C=O dans laquelle R4est défini plus haut.
A titre d'exemple, on peut citer le méthylènediphényl-diisocyanate, le méthylènecyclohexanediisocyanate, l'isophoronediisocyanate, le toluènediisocyanate, le naphtalènediisocyanate, le butanediisocyanate, l'hexanediisocyanate.
Un troisième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (Ia) est un composé hydrophobe destiné à former les groupes hydrophobes terminaux du polymère de formule (Ia).
Ce composé est constitué d'un groupe hydrophobe et d'une fonction à hydrogène labile, par exemple une fonction hydroxyle, amine primaire ou secondaire, ou thiol.
A titre d'exemple, ce composé peut être un alcool gras, tel que l'alcool stéarylique, l'alcool dodécylique, l'alcool décylique. Lorsque ce composé comporte une chaîne polymérique, il peut s'agir par exemple du polybutadiène hydrogéné alpha-hydroxyle.
Le groupe hydrophobe du polyuréthane de formule (Ia) peut également résulter de la réaction de quaternisation de l'amine tertiaire du composé comportant au moins un motif amine tertiaire. Ainsi, le groupement hydrophobe est introduit par l’agent quaternisant. Cet agent quaternisant est un composé de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate etc.
Le polyuréthane associatif cationique peut en outre comprendre une séquence hydrophile. Cette séquence est apportée par un quatrième type de composé entrant dans la préparation du polymère. Ce composé peut être multifonctionnel. Il est de préférence difonctionnel. On peut également avoir un mélange où le pourcentage en composé multifonctionnel est faible.
Les fonctions à hydrogène labile sont des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire, ou thiol. Ce composé peut être un polymère terminé aux extrémités des chaînes par l'une de ces fonctions à hydrogène labile.
A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol.
Lorsqu'il s'agit d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d’éthylène) ou poly(oxyde de propylène).
Le groupe hydrophile noté Y dans la formule (Ia) est facultatif. En effet, les motifs à fonction amine quaternaire ou protonée peuvent suffire à apporter la solubilité ou l'hydrodispersibilité nécessaire pour ce type de polymère dans une solution aqueuse.
Bien que la présence d'un groupe Y hydrophile soit facultative, on préfère cependant des polyuréthanes associatifs cationiques comportant un tel groupe.
- (B’) les dérivés de cellulose quaternisée, et en particulier :
- i) les celluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle linéaire ou ramifié, arylalkyle linéaire ou ramifié, alkylaryle linéaire ou ramifié comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci ;
- ii) les hydroxyéthylcelluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle linéaire ou ramifié, arylalkyle linéaire ou ramifié, alkylaryle linéaire ou ramifié comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci ;
- iii) les hydroxyéthylcelluloses de formule (Ib) :

dans laquelle :
R et R’, identiques ou différents, représentent un groupement ammonium RaRbRcN+-, Q-dans lequel Ra, Rb, Rc, identiques ou différents représentent un atome d’hydrogène, un groupement alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C30préférentiellement C1-C20, tel que méthyle ou dodécyle ; et Q- représente un contre-ion anionique tel qu’un halogénure comme un chlorure ou bromure ; et
n, x et y, identiques ou différents, représentent un nombre entier compris entre 1 et 10000.
Les radicaux alkyles portés par les celluloses i) ou hydroxyéthylcelluloses quaternisées ii) ci-dessus comportent de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les radicaux aryle désignent de préférence les groupements phényle, benzyle, naphtyle ou anthryle.
On peut indiquer comme exemples d'alkylhydroxyéthylcelluloses quaternisées à chaînes grasses en C8-C30, le produit QUATRISOFT LM 200, commercialisé par la société AMERCHOL/DOW CHEMICAL (dénomination INCI Polyquaternium-24) et les produits CRODACEL QM (dénomination INCI PG-Hydroxyethylcellulose Cocodimonium Chloride), CRODACEL QL (alkyle en C12) (dénomination INCI PG-Hydroxyethylcellulose Lauryldimonium Chloride) et CRODACEL QS (alkyle en C18) (dénomination INCI PG-Hydroxyethylcellulose Stearyldimonium Chloride) commercialisés par la société CRODA.
On peut également citer les hydroxyéthylcelluloses de formule (Ib) dans lesquels R représente l’halogénure de triméthylammonium et R’ représente l’halogénure de diméthyldodécylammonium plus préférentiellement R représente le chlorure de triméthylammonium Cl-,(CH3)3N+- et R’ représente du chlorure de diméthyl-dodécylammonium Cl-,(CH3)2(C12H25)N+-. Ce type de polymère sont connus sous les noms commerciaux SOFTCAT POLYMER SL® tels que les SL-100, SL-60, SL-30 et SL-5 de la société AMERCHOL /DOW CHEMICAL de dénomination INCI Polyquaternium-67.
Plus particulièrement les polymères de formule (Ib) sont ceux dont la viscosité est comprise inclusivement entre 2000 et 3000 cPs. Préférentiellement la viscosité est comprise inclusivement entre 2700 et 2800 cPs. Typiquement le SOFTCAT POLYMER SL-5 a une viscosité de 2500 cPs, le SOFTCAT POLYMER SL-30 a une viscosité de 2700 cPs, le SOFTCAT POLYMER SL-60 a une viscosité de 2700 cPs et le SOFTCAT POLYMER SL-100 a une viscosité de 2800 cPs.
- (C’) les polyvinyllactames cationiques, notamment ceux comprenant :
- a) au moins un monomère de type vinyllactame ou alkylvinyllactame;
- b) au moins un monomère de structures (Ic) ou (IIc) suivantes :

dans lesquelles :
X désigne un atome d'oxygène ou un radical NR6,
R1 et R6 désignent, indépendamment l’un de l’autre, un atome d’hydrogène ou un radical alkyl linéaire ou ramifié en C1-C5,
R2 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4,
R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l’un de l’autre, un atome d’hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical de formule (IIIc) :
dans lequel :
Y, Y1 et Y2 désignent, indépendamment l’un de l’autre, un radical alkylène linéaire ou ramifié en C2-C16,
R7 désigne un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 ou un radical hydroxyalkyle linéaire ou ramifié en C1-C4,
R8 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30,
p, q et r désignent, indépendamment l’un de l’autre, soit la valeur zéro, soit la valeur 1,
m et n désignent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre entier allant inclusivement de 0 à 100,
x désigne un nombre entier allant inclusivement de 1 à 100,
Z désigne un contre-ion anionique d’acide organique ou minéral, tel que l’halogénure comme le chlorure ou bromure ou mésylate ;
sous réserve que :
- l'un au moins des substituants R3, R4, R5 ou R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C9-C30,
- si m ou n est différent de zéro, alors q est égal à 1,
- si m ou n sont égaux à zéro, alors p ou q est égal à 0.
Les polymères poly(vinyllactame) cationiques selon l’invention peuvent être réticulés ou non réticulés et peuvent aussi être des polymères blocs.
De préférence le contre-ion Z- des monomères de formule (Ic) est choisi parmi les ions halogénures, les ions phosphates, l’ion méthosulfate, l’ion tosylate.
De préférence R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l’un de l’autre, un atome d’hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30.
Plus préférentiellement, le monomère b) est un monomère de formule (Ic) pour laquelle, préférentiellement, m et n sont égaux à zéro.
Le monomère vinyllactame ou alkylvinyllactame est de préférence un composé de structure (IVc) :

dans laquelle s désigne un nombre entier allant de 3 à 6 ; R9 désigne un atome d’hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C5 et R10 désigne un atome d’hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C5, sous réserve que l’un au moins des radicaux R9 et R10 désigne un atome d’hydrogène.
Encore plus préférentiellement, le monomère (IVc) est la vinylpyrrolidone.
Les polymères poly(vinyllactame) cationiques selon l’invention peuvent également contenir un ou plusieurs monomères supplémentaires, de préférence cationiques ou non ioniques.
A titre de composés particulièrement préférés, on peut citer les terpolymères suivants comprenant au moins :
a)-un monomère de formule (IVc),
b)-un monomère de formule (Ic) dans laquelle p=1, q=0, R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d’hydrogène ou un radical alkyle en C1-C5 et R5 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C9-C24 et
c)-un monomère de formule (IIc) dans laquelle R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d’hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C5.
Encore plus préférentiellement, on utilisera les terpolymères comprenant, en poids, 40 à 95% de monomère (a), 0,1 à 55% de monomère (c) et 0,25 à 50% de monomère (b). De tels polymères sont notamment décrits dans la demande de brevet WO-00/68282.
Comme polymères poly(vinyllactame) cationiques selon l’invention, on utilise notamment :
- les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate de dodécyldiméthylméthacrylamidopropylammonium,
- les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate de cocoyldiméthylméthacrylamidopropylammonium,
- les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate ou chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium.
Le terpolymère vinylpyrrolidone /diméthylaminopropyl méthacrylamide/ chlorure de lauryl diméthylméthacrylamidopropylammonium est notamment proposé par la société ISP sous les dénominations Styleze W10 ou Styleze W20L (dénomination INCI Polyquaternium-55).
La masse moléculaire en poids (Mw) des polymères poly(vinyllactame) cationiques est de préférence comprise entre 500 et 20 000 000, plus particulièrement entre 200 000 et 2 000 000 et préférentiellement entre 400 000 et 800 000.
- (D’) les polymères cationiques obtenus par polymérisation d’un mélange de monomères comprenant un ou plusieurs monomères vinyliques substitués par un ou plusieurs groupes amino, un ou plusieurs monomères vinyliques non ioniques hydrophobes, et un ou plusieurs monomères vinyliques associatifs, tels que décrits dans la demande de brevet WO2004/024779.
Parmi ces polymères, on peut citer plus particulièrement les produits de la polymérisation d’un mélange de monomères comprenant :
- un méthacrylate de di(alkyl en C1-C4) amino(alkyle en C1-C6),
- un ou plusieurs esters d'alkyle en C1-C30 et de l’acide (méth)acrylique,
- un méthacrylate d'alkyle en C10-C30 polyéthoxylé (20-25 moles de motif oxyde d'éthylène),
- un allyl éther de polyéthylèneglycol/polypropylèneglycol 30/5,
- un méthacrylate d’hydroxy(alkyle en C2-C6), et
- un diméthacrylate d'éthylèneglycol.
Un tel polymère est par exemple le composé commercialisé par la société LUBRIZOL sous la dénomination CARBOPOL AQUA CC et qui correspond à la dénomination INCI Polyacrylate-1 crosspolymer.
Les polymères associatifs non ioniques sont choisis de préférence parmi, seuls ou en mélange :
(1) Les celluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28; de préférence parmi :
- les hydroxyéthylcelluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28, tels que des groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle, ou leurs mélanges, et dans lesquels les groupes alkyle sont de préférence en C8-C22, comme la cetylhydroxyéthyl cellulose commercialisée notamment sous la référence NATROSOL PLUS GRADE 330 CS (alkyles en C16) vendu par la société Ashland, ou le produit Polysurf 67CS vendu par la société Ashland,
- les hydroxyéthylcellulosess modifiées par des groupes polyalkylène glycol éther d’alkyl phénol, tel que le produit AMERCELL POLYMER HM-1500 (polyéthylène glycol (15) éther de nonyl phénol) vendu par la société AMERCHOL,
- et leurs mélanges.
(2) Les hydroxypropylguars modifiés par des groupements comportant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28, tel que le produit ESAFLOR HM 22 (chaîne alkyle en C22) vendu par la société LAMBERTI, les produits RE210-18 (chaîne alkyle en C14) et RE205-1 (chaîne alkyle en C20) vendus par la société RHODIA.
(3) Les copolymères de vinylpyrrolidone et de monomères hydrophobes à chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28. On peut citer à titre d’exemple :
- le copolymère vinylpyrrolidone/hexadécène et notamment les produits ANTARON V216 ou GANEX V216 vendus par la société I.S.P.
- le copolymère vinylpyrrolidone/eicosène et notamment les produits ANTARON V220 ou GANEX V220 vendus par la société I.S.P.
(4) Les copolymères de méthacrylates ou d’acrylates d’alkyles en C1-C6et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28, tels que par exemple le copolymère acrylate de méthyle/acrylate de stéaryle oxyéthyléné vendu par la société GOLDSCHMIDT sous la dénomination ANTIL 208.
(5) Les copolymères de méthacrylates ou d’acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28, tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle.
(6) Les polyuréthanes polyéthers comportant dans leur chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques.
(7) Les polymères à squelette aminoplaste éther possédant au moins une chaîne grasse notamment alkyle en C8-C32, mieux en C14-C28, tels que les composés PURE THIX proposés par la société SUD-CHEMIE.
De préférence, les polyuréthanes polyéthers comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de 8 à 30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées pouvant être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu’une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d’une séquence hydrophile.
Les polyéthers polyuréthanes peuvent être multiséquencés en particulier sous forme de tribloc. Les séquences hydrophobes peuvent être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces mêmes polymères peuvent être également en greffons ou en étoile.
Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse peuvent être des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 1000 groupements oxyéthylénés. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques comportent une liaison uréthanne entre les séquences hydrophiles, d’où l’origine du nom.
Par extension figurent aussi parmi les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse ceux dont les séquences hydrophiles sont liées aux séquences lipophiles par d’autres liaisons chimiques.
A titre d’exemples de polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l’invention, on peut aussi utiliser aussi le Rhéolate 205® à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore les Rhéolates® 208, 204 ou 212, ainsi que l’Acrysol RM 184®. On peut également citer le produit ELFACOS T210® à chaîne alkyle en C12-14 et le produit ELFACOS T212® à chaîne alkyle en C18 de chez AKZO. Le produit DW 1206B® de chez ROHM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l’eau, peut aussi être utilisé.
On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l’eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d’exemple, de tels polymères on peut citer, le RHEOLATE® 255, le RHEOLATE® 278 et le RHEOLATE® 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société ROHM & HAAS.
Les polyéthers polyuréthanes utilisables selon l’invention sont en particulier ceux décrits dans l’article de G. Fonnum, J. Bakke et Fk. Hansen - Colloid Polym. Sci. 271, 380.389 (1993).
Plus particulièrement encore, on préfère utiliser un polyéther polyuréthane susceptible d’être obtenu par polycondensation d’au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d’oxyde d’éthylène, (ii) de l'alcool stéarylique ou de l'alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate.
De tels polyéther polyuréthanes sont vendus notamment par la société ROHM & HAAS sous les appellations ACULYN 46® et ACULYN 44® [l'ACULYN 46® est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d’oxyde d’éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène bis(4-cyclohexyl-isocyanate) (SMDI), à 15% en poids dans une matrice de maltodextrine (4%) et d’eau (81%) ; l'ACULYN 44® est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d’oxyde d’éthylène, d'alcool décylique et de méthylène bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d’eau (26%)].
De préférence, la composition comprend un ou plusieurs polymères associatifs non ioniques, préférentiellement choisis parmi les polyuréthanes polyéthers.
De préférence, le ou les polymères associatifs sont présents dans la composition en une teneur totale allant de 0,01 à 10% en poids, préférentiellement 0,05 à 5% en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 1,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
De préférence, le ou les polymères associatifs non ioniques sont présents dans la composition en une teneur totale allant de 0,01 à 10% en poids, préférentiellement 0,05 à 5% en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 1,5 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
De préférence, le ou les polymères associatifs non ioniques choisis parmi les polyuréthanes polyéthers sont présents dans la composition en une teneur totale allant de 0,01 à 10% en poids, préférentiellement 0,05 à 5% en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Silicones
La composition B utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre une ou plusieurs silicones, qui peuvent en particulier être choisies parmi les silicones aminées, les silicones non aminées, et leurs mélanges.
La composition selon l’invention peut donc comprendre une ou plusieurs silicones non aminées, qui peuvent être solides ou liquides, de préférence liquides (à 25°C, 1 atm), volatiles ou non volatiles.
Les silicones non aminées susceptibles d'être utilisées peuvent être solubles ou insolubles dans la composition selon l’invention; elles peuvent se présenter sous forme d'huile, de cire, de résine ou de gomme; les huiles et les gommes de silicone sont préférées.
Les silicones sont notamment décrites en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968), Academie Press.
Les silicones volatiles peuvent être choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 et 260°C (à pression atmosphérique), en particulier parmi :
i) les polydialkylsiloxanes cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium, de préférence 4 à 5, tels que
- l'octaméthylcyclotétrasiloxane (D4) et le décaméthylcyclopentasiloxane (D5). On peut citer les produits commercialisés sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA, "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA.
- les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane de structure chimique :
On peut citer la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE.
- les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ;
ii) les polydialkylsiloxanes linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium, qui possèdent généralement une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25°C, tels que le décaméthyltétrasiloxane.
D'autres silicones entrant dans cette classe sont décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics"; on peut citer le produit commercialisé sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE.
Parmi les silicones non volatiles, on peut citer, seul ou en mélange, les polydialkylsiloxanes et notamment les polydiméthylsiloxanes (PDMS ou dimethicone), les polydiarylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les gommes et les résines de silicone, ainsi que les organopolysiloxanes non aminés (ou polysiloxanes organomodifiés, ou encore silicones organomodifiées) qui sont des polysiloxanes comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels non aminés, généralement fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, et de préférence choisi parmi les groupements aryle, les groupements alcoxy et les groupements polyoxyéthylénés et/ou polyoxypropylénés.
Les silicones organomodifiées peuvent être des polydiarylsiloxanes, notamment des polydiphénylsiloxanes, et des polyalkylarylsiloxanes fonctionnalisés par les groupes organofonctionnels mentionnés précédemment. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl /diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés.
Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les organopolysiloxanes comportant :
- des groupements polyoxyéthylèney et/ou polyoxypropylène comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24tels que les diméthicone-copolyols, et notamment ceux commercialisés par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET®L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE; ou encore les alkyl(C12)-méthicone-copolyols, et notamment ceux commercialisés par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2-5200;
- des groupements thiols, comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ;
- des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX®2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ;
- des groupements hydroxylés, comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle;
- des groupements acyloxyalkyle tels que les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732.
- des groupements anioniques du type acide carboxylique, comme par exemple décris dans EP186507, ou du type alkyl-carboxylique comme le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU; ou encore du type 2-hydroxyalkylsulfonate ou 2-hydroxyalkylthiosulfate, comme les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL®S201" et "ABIL®S255".
Les silicones peuvent également être choisies parmi les polydialkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl (CTFA : dimethicone). Parmi ces polydialkylsiloxanes, on peut citer les produits commerciaux suivants :
- les huiles SILBIONE® des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL® commercialisées par RHODIA telles que, par exemple l'huile 70 047 V 500 000;
- les huiles de la série MIRASIL® commercialisées par la société RHODIA;
- les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que la DC200 ayant viscosité 60 000 mm2/s ;
- les huiles VISCASIL® de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC.
On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (CTFA : dimethiconol) tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA.
Dans cette classe de polydialkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX® 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polydialkyl (C1-C20) siloxanes.
Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que :
- les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne, ou dimethiconol (CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique également appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2-1401 commercialisé par la société DOW CORNING.
Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl /diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité allant de 1.10-5à 5.10-2m²/s à 25°C.
Parmi ces polyalkylarylsiloxanes, on peut citer les produits commercialisés sous les dénominations suivantes :
- les huiles SILBIONE® de la série 70 641 de RHODIA;
- les huiles des séries RHODORSIL® 70 633 et 763 de RHODIA ;
- l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ;
- les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ;
- les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000;
- certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265.
Les silicones non aminées plus particulièrement préférées selon l’invention sont les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl (CTFA : dimethicone).
La composition selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs silicones aminées.
On désigne par silicone aminée toute silicone comportant au moins une amine primaire, secondaire, tertiaire ou un groupement ammonium quaternaire.
Les silicones aminées susceptibles d’être utilisées selon la présente invention peuvent être volatiles ou non volatiles, cycliques, linéaires ou ramifiées, et présentent de préférence une viscosité allant de 5*10-6à 2,5 m2/s à 25°C, par exemple de 1*10-5à 1 m2/s.
De préférence, la ou les silicones aminées sont choisies parmi, seuls ou en mélanges, les composés suivants :
A) les polysiloxanes répondant à la formule (I) :
dans laquelle x' et y' sont des nombres entiers tels que la masse moléculaire moyenne en poids (Mw) est compris entre 5000 et 500000 g/mol ;
B) les silicones aminées répondant à la formule (II) :
R’aG3-a-Si(OSiG2)n-(OSiGbR’2-b)m-O-SiG3-a’-R’a’(II)
dans laquelle :
- G, identique ou différent, désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle, OH, alkyle en C1-C8, par exemple méthyle ou alcoxy en C1-C8, par exemple méthoxy,
- a, a’ identiques ou différents, désignent 0 ou un entier de 1 à 3, en particulier 0, sous réserve qu’au moins l’un de a ou a’ soit égal à zéro,
- b désigne 0 ou 1, en particulier 1,
- m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) varie de 1 à 2000, en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1999, et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2000, et notamment de 1 à 10 ; et
- R’, identique ou différent, désigne un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre allant de 2 à 8, et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements : -NR’’-Q-N(R’’)2, -N(R’’)2, -N+(R’’)3A-, -N+H(R’’)2A-, -N+H2(R’’) A-, -NR’’-Q-N+(R’’)H2A-, -NR’’-Q-N+(R’’)2H A-et -NR’’-Q-N+(R’’)3A-, dans lesquels R’’, identique ou différent, désigne hydrogène, phényle, benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, par exemple un radical alkyle en C1-C20; Q désigne un groupement de formule CrH2r, linéaire ou ramifié, r étant un entier allant de 2 à 6, de préférence de 2 à 4 ; et A-représente un anion cosmétiquement acceptable, notamment halogénure tel que fluorure, chlorure, bromure ou iodure.
De préférence, les silicones aminées de formule (II) peuvent être choisies parmi :
(i) les silicones « triméthylsilylamodiméthicone » répondant à la formule (III) :
dans laquelle m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) varie de 1 à 2000, de préférence de 20 à 1000, en particulier de 50 à 600, mieux de 50 à 150 ; n pouvant désigner un nombre de 0 à 1999, et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2000, et notamment de 1 à 10.
(ii) les silicones de formule (IV) suivante :
dans laquelle :
- m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) varie de 1 à 1000, en particulier de 50 à 250 et plus particulièrement de 100 à 200 ; n désignant un nombre de 0 à 999 et notamment de 49 à 249 et plus particulièrement de 125 à 175 et m désignant un nombre de 1 à 1000, notamment de 1 à 10, plus particulièrement de 1 à 5 ; et
- R1, R2, R3, identiques ou différents, représentent un radical hydroxy ou alcoxy en C1-C4, l’un au moins des radicaux R1à R3désignant un radical alcoxy.
De préférence le radical alcoxy est un radical méthoxy.
Le rapport molaire hydroxy/alcoxy va de préférence de 0,2:1 à 0,4:1 et de préférence de 0,25:1 à 0,35:1 et plus particulièrement est égal à 0,3:1.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de ces silicones va de préférence de 2000 à 1000000 g/mol, plus particulièrement de 3500 à 200000 g/mol.
(iii) les silicones de formule (V) suivante :
dans laquelle :
- p et q sont des nombres tels que la somme (p + q) varie de 1 à 1000, en particulier de 50 à 350, et plus particulièrement de 150 à 250 ; p désignant un nombre de 0 à 999 et notamment de 49 à 349 et plus particulièrement de 159 à 239 et q désignant un nombre de 1 à 1000, notamment de 1 à 10 et plus particulièrement de 1 à 5 ; et
- R1, R2, différents, représentent un radical hydroxy ou alcoxy en C1-C4, l’un au moins des radicaux R1ou R2désignant un radical alcoxy.
De préférence le radical alcoxy est un radical méthoxy.
Le rapport molaire hydroxy/alcoxy va généralement de 1:0,8 à 1:1,1 et de préférence de 1:0,9 à 1:1 et plus particulièrement est égal à 1:0,95.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de la silicone va de préférence de 2000 à 200000 g/mol, plus préférentiellement de 5000 à 100000 g/mol et en particulier de 10000 à 50000 g/mol.
Les produits commerciaux comprenant des silicones de structure (IV) ou (V) peuvent inclure dans leur composition une ou plusieurs autres silicones aminées dont la structure est différente des formules (IV) ou (V). Un produit contenant des silicones aminées de structure (IV) est proposé par la société WACKER sous la dénomination BELSIL® ADM 652. Un produit contenant des silicones aminées de structure (V) est proposé par WACKER sous la dénomination Fluid WR 1300®. Un autre produit contenant des silicones aminées de structure (XIV) est proposé par WACKER sous la dénomination Belsil ADM LOG 1®.
Lorsque ces silicones aminées sont mises en œuvre, une forme de réalisation particulièrement intéressante est leur utilisation sous forme d’émulsion huile dans eau. L'émulsion huile dans eau peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs. Les tensioactifs peuvent être de toute nature mais de préférence cationique et/ou non ionique. La taille moyenne en nombre des particules de silicone dans l'émulsion va généralement de 3 nm à 500 nanomètres. De préférence, notamment comme silicones aminées de formule (V), on utilise des microémulsions dont la taille moyenne des particules va de 5 nm à 60 nm (bornes incluses) et plus particulièrement de 10 nm à 50 nm (bornes incluses). Ainsi, on peut utiliser selon l'invention les microémulsions de silicone aminée de formule (V) proposées sous les dénominations FINISH CT 96 E® ou SLM 28020® par la société WACKER.
(iv) les silicones de formule suivante (VI) :
dans laquelle :
- m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) varie de 1 à 2000 et en particulier de 50 à 150, n désignant un nombre de 0 à 1999 et notamment de 49 à 149 et m désignant un nombre de 1 à 2000, et notamment de 1 à 10 ; et
- A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié ayant de 4 à 8 atomes de carbone et de préférence 4 atomes de carbone. Ce radical est de préférence linéaire.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de ces silicones aminées va de préférence de 2000 à 1000000 g/mol et plus particulièrement de 3500 à 200000 g/mol.
Une silicone répondant à cette formule est par exemple la XIAMETER MEM 8299 EMULSION de DOW CORNING.
(v) les silicones de formule suivante (VII) :
dans laquelle :
- m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) varie de 1 à 2000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2000, et notamment de 1 à 10 ; et
- A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié ayant de 4 à 8 atomes de carbone et de préférence 4 atomes de carbone. Ce radical est de préférence ramifié.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de ces silicones aminées va de préférence de 500 à 1000000 g/mol et plus particulièrement de 1000 à 200000 g/mol.
Une silicone répondant à cette formule est par exemple la DC2-8566 Amino Fluid de DOW CORNING.
C) les silicones aminées répondant à la formule (VIII) :
dans laquelle :
- R5représente un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, ou alcényle en C2-C18, par exemple méthyle ;
- R6représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8relié au Si par une liaison SiC ;
- Q-est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique, notamment acétate ;
- r représente une valeur statistique moyenne allant de 2 à 20, en particulier de 2 à 8 ;
et
- s représente une valeur statistique moyenne allant de 20 à 200, en particulier de 20 à 50.
D) les silicones à ammonium quaternaire de formule (IX)
dans laquelle :
- R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone, par exemple méthyle ;
- R6représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8relié au Si par une liaison SiC ;
- R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18, un radical -R6-NHCOR7;
- X-est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique, notamment acétate ; et
- r représente une valeur statistique moyenne allant de 2 à 200, en particulier de 5 à 100.
Ces silicones sont par exemple décrites dans la demande EP-A-0530974 ; on peut en particulier citer la silicone de nom INCI : QUATERNIUM 80.
Des silicones entrant dans cette classe sont les silicones commercialisées par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations ABIL QUAT 3270, ABIL QUAT 3272, ABIL QUAT 3474.
E) les silicones aminées de formule (X) :
dans laquelle :
- R1, R2, R3et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4ou un groupement phényle,
- R5désigne un radical alkyle en C1-C4ou un groupement hydroxyle,
- n est un entier variant de 1 à 5,
- m est un entier variant de 1 à 5, et
- x est choisi de manière telle que l'indice d'amine varie de 0,01 à 1 meq/g ;
F) les silicones aminées polyoxyalkylénées multibloc, de type (AB)n, A étant un bloc polysiloxane et B étant un bloc polyoxyalkyléné comportant au moins un groupement amine.
Lesdites silicones sont de préférence constituées d'unités répétitives de formules générales suivantes :
[-(SiMe2O)xSiMe2-R-N(R’’)-R’-O(C2H4O)a(C3H6O)b-R’-N(H)-R-] ou bien
[-(SiMe2O)xSiMe2-R-N(R’’)-R’-O(C2H4O)a(C3H6O)b-]
dans lesquelles :
- a est un nombre entier supérieur ou égal à 1, de préférence allant de 5 à 200, plus particulièrement allant de 10 à 100 ;
- b est un nombre entier compris entre 0 et 200, de préférence allant de 4 et 100, plus particulièrement entre 5 et 30 ;
- x est un nombre entier allant de 1 à 10000, plus particulièrement de 10 à 5000 ;
- R’’ est un atome d'hydrogène ou un méthyl ;
- R, identiques ou différents, représentent un radical divalent hydrocarboné en C2-C12, linéaire ou ramifié, comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène ; de préférence, R, identiques ou différents, désignent un radical éthylène, un radical propylène linéaire ou ramifié, un radical butylène linéaire ou ramifié, ou un radical CH2CH2CH2OCH2CH(OH)CH2- ; préférentiellement R désignent un radical CH2CH2CH2OCH2CH(OH)CH2- ; et
- R’, identiques ou différents, représentent un radical divalent hydrocarboné en C2-C12, linéaire ou ramifié, comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène ; de préférence, R’, identiques ou différents, désignent un radical éthylène, un radical propylène linéaire ou ramifié, un radical butylène linéaire ou ramifié, ou un radical CH2CH2CH2OCH2CH(OH)CH2- ; préférentiellement R’ désignent -CH(CH3)-CH2-.
Les blocs siloxane représentent de préférence 50 et 95 % en moles du poids total de la silicone, plus particulièrement de 70 à 85 % en moles.
Le taux d'amine est de préférence compris entre 0,02 et 0,5 meq/g de copolymère dans une solution à 30 % dans le dipropylèneglycol, plus particulièrement entre 0,05 et 0,2.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de la silicone est de préférence comprise entre 5000 et 1000000 g/mol, plus particulièrement entre 10000 et 200000 g/mol.
On peut notamment citer les silicones commercialisées sous les dénominations Silsoft A-843 ou Silsoft A+ par Momentive.
G) les silicones aminées de formules (XI) et (XII) :
dans laquelle :
- R, R’ et R’’, identiques ou différents, désignent un groupe alkyle en C1-C4ou un groupe hydroxyle,
- A désigne un radical alkylène en C3; et
- m et n sont des nombres tels que la masse moléculaire moyenne en poids du composé est comprise entre 5000 et 500000.
dans laquelle :
- x et y sont des nombres allant de 1 à 5000 ; de préférence x va de 10 à 2000, et plus préférentiellement de 100 à 1000 ; de préférence y va de 1 à 100 ;
- R1et R2, identiques ou différents, de préférence identiques, désignent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 12 à 20 atomes de carbone ; et
- A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié ayant de 2 à 8 atomes de carbone.
De préférence, A comprend de 3 à 6 atomes de carbone, plus préférentiellement 4 atomes de carbone ; de préférence A est ramifié. On peut citer en particulier les groupes divalents suivants: -CH2CH2CH2- et -CH2CH(CH3)CH2-.
De préférence, R1et R2sont des groupes alkyle linéaires saturés indépendants comprenant 6 à 30 atomes de carbone, de préférence 8 à 24 atomes de carbone et en particulier de 12 à 20 atomes de carbone; on peut citer en particulier les groupes dodécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle, nonadécyle et éicosyle; et préférentiellement, R1et R2, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hexadécyle (cétyle) et octadécyle (stéaryle).
De préférence, dans la silicone de formule (XII), on a :
- x allant de 10 à 2 000, et en particulier de 100 à 1 000;
- y allant de 1 à 100;
- A comprenant de 3 à 6 atomes de carbone et notamment 4 atomes de carbone; de préférence, A est ramifié; et plus particulièrement, A est choisi parmi les groupes divalents suivants: -CH2CH2CH2et -CH2CH(CH3)CH2-; et
- R1et R2étant indépendamment des groupes alkyles linéaires saturés comprenant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 24 atomes de carbone et en particulier de 12 à 20 atomes de carbone; choisis notamment parmi les groupes dodécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle, nonadécyle et éicosyle; préférentiellement, R1et R2, identiques ou différents, étant choisis parmi les groupes hexadécyle (cétyle) et octadécyle (stéaryle).
Une silicone préférée de formule (XII) est la bis-cétéarylamodiméthicone. On peut citer en particulier la silicone aminée vendu sous le nom SILSOFT AX par Momentive.
H) les polysiloxanes et notamment les polydiméthylsiloxanes, comportant des groupes amines primaires à une seule extrémité de chaîne ou sur les chaînes latérales, tels que ceux de formule (XIV), (XV) ou (XVI) :
Dans la formule (XIV), les valeurs de n et m sont telles que la masse moléculaire moyenne en poids de la silicone aminée est comprise entre 1000 et 55000.
A titre d'exemples de silicones aminées de formule (XIV), on peut citer les produits vendus sous les dénominations AMS-132, AMS-152, AMS-162, AMS-163, AMS-191 et AMS-1203 par la société Gelest et KF-8015 par la société Shin Etsu.
Dans la formule (XV), la valeur de n est telle que la masse moléculaire moyenne en poids de la silicone aminée est comprise entre 500 et 3000.
A titre d'exemple de silicones aminées de formule (XV), on peut citer les produits vendus sous les dénominations MCR-A11 et MCR-A12 par la société Gelest.
Dans la formule (XVI), les valeurs de n et m sont telles que la masse moléculaire moyenne en poids de la silicone aminée est comprise entre 500 et 50000.
A titre d'exemples de silicones aminées de formule (XVI), on peut citer l’aminopropyl phenyl triméthicone vendue sous la dénomination DC 2-2078 Fluid par la société Dow Corning.
La composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre comme silicone, une silicone aminée répondant à la formule (XVIII) ci-après :
dans laquelle :
- n est un nombre compris entre 1 et 1000, de préférence entre 10 et 500, mieux entre 25 et 100, encore mieux entre 50 et 80;
- m est un nombre compris entre 1 et 200, de préférence entre 1 et 100, mieux entre 1 et 10 et encore mieux entre 1 et 5 ;
- R’’’, identiques ou différents, de préférence identiques, sont des radicaux alkyle linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, comprenant de 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24 atomes de carbone, notamment 12 à 18 atomes de carbone; lesdits radicaux pouvant optionnellement être substitués par un ou plusieurs groupes hydroxyle OH ;
- R’ est un radical divalent alkylène linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 2 à 5 atomes de carbone ;
- R’’ est un radical divalent alkylène linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 1 à 5 atomes de carbone.
De préférence, les R‘’’, identiques ou différents, sont des radicaux alkyle linéaires saturés comprenant 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24 atomes de carbone, notamment 12 à 18 atomes de carbone; on peut en particulier citer les radicaux dodécyle, C13, tétradécyl, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle; préférentiellement les R ‘’’, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux alkyle linéaires saturés ayant 12 à 16 atomes de carbone, notamment en C13, C14, C15, seuls ou en mélange, et mieux représentent un mélange de C13, C14 et C15.
De préférence, les R’’’ sont identiques.
De préférence, R’ est un radical divalent alkylène linéaire ou ramifié, de préférence ramifié, comprenant 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 2 à 5 atomes de carbone ; notamment un radical -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-CH2- ou –CH2-CH2-CH(CH3)-.
De préférence, R‘’ est un radical divalent alkylène linéaire comprenant 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 1 à 4 atomes de carbone ; en particulier un radical -CH2-CH2-.
Préférentiellement, la composition peut comprendre une ou plusieurs silicones de formule (XVIII) dans laquelle :
- n est un nombre compris entre 50 et 80 ;
- m est un nombre compris entre 1 et 5 ;
- R’’’, identiques, sont des radicaux alkyle linéaires saturés comprenant de 12 à 18 atomes de carbone;
- R’ est un radical divalent alkylène ayant de 2 à 5 atomes de carbone,
- R’’ est un radical divalent alkylène linéaire ayant de 1 à 4 atomes de carbone.
Encore mieux, la composition peut comprendre une ou plusieurs silicones de formule (XVIII) dans laquelle :
- n est un nombre compris entre 50 et 80 ;
- m est un nombre compris entre 1 et 5 ;
- R’’’, identiques, sont des radicaux alkyle linéaires saturés comprenant de 13 à 15 atomes de carbone;
- R’ est un radical –(CH2)3-, -CH2-CH(CH3)-CH2- ou –CH2-CH2-CH(CH3)-, et
- R’’ est un radical –(CH2)2-.
Une silicone de formule (XVIII) tout particulièrement préférée est la Bis(C13-15 alkoxy) PG Amodimethicone (nom INCI). On peut notamment citer la silicone commercialisée sous la dénomination « DOWSIL 8500 Conditioning agent » par DOW.
De préférence, la ou les silicones aminées sont choisies parmi, seules ou en mélange,
- les silicones aminées de formule (II), de préférence celles dans lesquelles G désigne un alkyl en C1-C8 et a=a’=0 ; une silicone de formule (II) tout particulièrement préférée étant l’aminopropyldimethicone, telle que celle commercialisée sous la dénomination X-22-9686 par SHIN ETSU ;
- les silicones à ammonium quaternaire de formule (IX) ci-dessus;
- les silicones aminées de formule (XVIII) ci-dessus, notamment celles dans lesquelles n est un nombre compris entre 50 et 80 ; m est un nombre compris entre 1 et 5 ; R’’’, identiques, sont des radicaux alkyle linéaires saturés comprenant de 13 à 15 atomes de carbone; R’ est un radical –(CH2)3-, -CH2-CH(CH3)-CH2- ou –CH2-CH2-CH(CH3)-, et R’’ est un radical –(CH2)2-.
Avantageusement, la composition selon la présente invention peut comprendre la ou les silicones en une teneur totale allant de préférence de 0,3 à 5% en poids, mieux de 0,4 à 4% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et plus préférentiellement de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, la composition selon la présente invention peut comprendre la ou les silicones aminées en une teneur totale allant de préférence de 0,3 à 5% en poids, mieux de 0,4 à 4% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et encore mieux de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Tensioactifs cationiques
La composition B utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre un ou plusieurs tensioactifs cationiques.
Lesdits tensioactifs cationiques sont non siliconés, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent pas de groupement Si-O.
Ils sont de préférence choisis parmi les amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, ou leurs sels, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges.
La composition peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs cationiques choisis parmi, seuls ou en mélange, les composés suivants qui sont des sels d’ammonium quaternaire:
- les composés répondant à la formule générale (II) suivante :
(II)
dans laquelle :
X-est un anion notamment choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates ;
les groupes R1à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe aromatique tel qu’aryle ou alkylaryle, au moins un des groupes R1à R4désignant un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 30 atomes de carbones, de préférence de 12 à 24 atomes de carbone.
Les groupes aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les groupes aliphatiques sont par exemple choisis parmi les groupes alkyle en C1-C30, alcoxy en C1-C30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1-C30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1-C30.
Parmi les sels d’ammonium quaternaire de formule (II), on préfère les sels de tétraalkylammonium comme les sels de dialkyldiméthylammonium ou d’alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les sels de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ; ainsi que les sels de palmitylamidopropyltriméthylammonium, de stéaramidopropyltriméthylammonium, les sels de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, ou les sels de stéaramidopropyldiméthyl-(myristylacétate)-ammonium tels que ceux commercialisés sous la dénomination CERAPHYL® 70 par la société VAN DYK.
On préfère en particulier utiliser les sels de chlorure, de bromure ou de méthylsulfate, de ces composés.
- les sels d’ammonium quaternaire de l’imidazoline, comme ceux de formule (III):
(III)
dans laquelle R5représente un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R6représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4ou un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7représente un groupe alkyle en C1-C4, R8représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4, X-est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates dont les groupements alkyl et aryl comprennent de préférence respectivement de 1 à 20 atomes de carbone et de 6 à 30 atomes de carbone.
De préférence, R5et R6désignent un mélange de groupes alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R7désigne un groupe méthyle, R8désigne un atome d'hydrogène.
Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT® W 75 par la société REWO.
- les sels de di- ou de tri-ammonium quaternaire en particulier de formule (IV) :
(IV)
dans laquelle
R9désigne un radical alkyle comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone éventuellement hydroxylé et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs atomes d’oxygène,
R10est choisi parmi l’hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe (R9a)(R10a)(R11a)N-(CH2)3, avec R9a, R10a, R11a, R11, R12, R13et R14, identiques ou différents, choisis parmi l’hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et
X-est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)sulfonates et alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate.
De tels composés sont par exemple le Finquat CT-P proposé par la société FINETEX (Quaternium 89), le Finquat CT proposé par la société FINETEX (Quaternium 75).
- les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (V) suivante :
(V)
dans laquelle :
R15est choisi parmi les groupes alkyles en C1-C6et les groupes hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6;
R16est choisi parmi le groupe R19-C(O)- ; les groupes R20qui sont des groupes hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, l'atome d'hydrogène,
R18est choisi parmi le groupe R21-C(O)- ; les groupes R22qui sont des groupes hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; l'atome d'hydrogène ;
R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ;
r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ;
y est un entier valant de 1 à 10 ;
x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ;
X-est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ;
sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R16désigne R20et que lorsque z vaut 0 alors R18désigne R22.
Les groupes alkyles R15peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence, R15désigne un groupe méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un groupe méthyle ou éthyle.
Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10.
Lorsque R16est un groupe R20hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone.
Lorsque R18est un groupe R22hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone.
Avantageusement, R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les groupes alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés.
De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1.
Avantageusement, y est égal à 1.
De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2.
L'anion X-est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X-est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate.
On peut utiliser plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (V) dans laquelle R15désigne un groupe méthyle ou éthyle, x et y sont égaux à 1 ; z est égal à 0 ou 1 ; r, s et t sont égaux à 2 ;
R16est choisi parmi le groupe R19-C(O)-, les groupes méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, l'atome d'hydrogène ;
R18est choisi parmi le groupe R21-C(O)- et l'atome d'hydrogène ;
R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les groupes alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés.
Avantageusement, les groupes hydrocarbonés sont linéaires.
On peut citer par exemple les composés de formule (V) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthyl-ammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les groupes acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs groupes acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents.
Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras en C10-C30ou sur des mélanges d'acides gras en C10-C30d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol.
De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART® par la société HENKEL, STEPANQUAT® par la société STEPAN, NOXAMIUM® par la société CECA, REWOQUAT® WE 18 par la société REWO-WITCO.
La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester.
On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180.
On peut utiliser le chlorure de béhénoylhydroxypropyl-triméthylammonium proposé par KAO sous la dénomination Quatarmin BTC 131.
De préférence les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester contiennent deux fonctions esters.
Parmi les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester utilisables, on préfère utiliser les sels de dipalmitoyléthylhydroxyéthyl-méthylammonium.
On entend par « amines grasses », un composé comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, éventuellement (poly)oxyalkylénées, ou leurs sels et comprenant au moins une chaîne hydrocarbonée en C6-C30, de préférence en C8-C30.
De préférence, les amines grasses utiles selon l’invention ne sont pas (poly)oxyalkylénées.
A titre d’amines grasses, on peut citer les amidoamines. Les amidoamines selon l’invention peuvent être choisies parmi les amidoamines grasses, la chaine grasse pouvant être portée par le groupement amine ou par le groupement amido.
On entend par amidoamine un composé comprenant au moins une fonction amide et au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire.
On entend par amidoamine grasse, une amidoamine comprenant, en général, au moins une chaîne hydrocarbonée en C6-C30. De préférence, les amidoamines grasses utiles selon l’invention ne sont pas quaternisées.
De préférence, les amidoamines grasses utiles selon l’invention ne sont pas (poly)oxyalkylénées.
Parmi les amidoamines grasses utiles selon l’invention, on peut citer les amidoamines de formule (VI) suivante : RCONHR’’N(R’)2(VI)
dans laquelle :
- R représente un radical hydrocarboné monovalent linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et substitué ou non substitué, ayant de 5 à 29 atomes de carbone, de préférence de 7 à 23 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C5-C29, de préférence en C7-C23, linéaire ou ramifié, ou un radical alcényle en C5-C29, de préférence en C7-C23linéaire ou ramifié ;
- R’’ représente un radical hydrocarboné divalent ayant moins de 6 atomes de carbone, de préférence 2 à 4 atomes de carbone, mieux, 3 atomes de carbone ; et
- R’, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant moins de 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et substitué ou non substitué, de préférence, un radical méthyle.
Les amidoamines grasses de formule (VI) sont, par exemple, choisies parmi l’oléamidopropyl diméthylamine, la stéaramidopropyl diméthylamine notamment celle commercialisée par la société INOLEX CHEMICAL COMPANY sous la dénomination LEXAMINE S13, l’isostéaramidopropyl diméthylamine, la stéaramidoéthyl diméthylamine, la lauramidopropyl diméthylamine, la myristamidopropyl diméthylamine, la béhénamidopropyl diméthylamine, la dilinoléamidopropyl diméthylamine, la palmitamidopropyl diméthylamine, la ricinoléamindopropyl diméthylamine, la soyamidopropyl diméthylamine, l’avocadoamidopropyl diméthylamine, la cocamidopropyl diméthylamine, la minkamidopropyl diméthylamine, l’oatamidopropyl diméthylamine, la sesamidopropyl diméthylamine, la tallamidopropyl diméthylamine, l’olivamidopropyl diméthylamine, la palmitamidopropyl diméthylamine, la stéaramidoethyldiéthylamine, la brassicamidopropyl diméthylamine et leurs mélanges.
De préférence, les amidoamines grasses sont choisies parmi l’oléamidopropyl diméthylamine, la stéaramidopropyl diméthylamine, la brassicamidopropyl diméthylamine et leurs mélanges.
Le ou les tensioactifs cationiques sont choisis de préférence parmi ceux de formule (II) ci-dessus, ceux de formule (V) ci-dessus, ceux de formule (VI) ci-dessus, et leurs mélanges ; mieux parmi ceux de formule (II) ci-dessus, ceux de formule (VI) ci-dessus, et leurs mélanges ; encore mieux parmi ceux de formule (II) ci-dessus.
Préférentiellement, le ou les tensioactifs cationiques peuvent être choisis parmi les sels tels que les chlorures, les bromures ou les méthosulfates, de tétraalkylammonium comme, par exemple, les sels de dialkyldiméthylammonium ou d’alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les sels de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ; les sels de dipalmitoyléthyl–hydroxyéthylméthylammonium comme le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthyl–méthylammonium ; et leurs mélanges.
Encore plus préférentiellement, ils sont choisis parmi le chlorure de cétyltriméthylammonium, le chlorure de béhényltriméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthylméthylammonium, et leurs mélanges.
Lorsqu’ils sont présents, la teneur totale en tensioactif(s) cationique(s) dans la composition selon l’invention va de préférence de 0,1 à 10% en poids, notamment de 0,2 à 8% en poids, mieux de 0,3 à 7% en poids, mieux encore de 0,5 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le rapport pondéral entre la teneur totale en tensioactif(s) cationiques(s) et la teneur totale en composés de type aminoacides est supérieur ou égal à 1.
Polymères cationiques
La composition B utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre un ou plusieurs polymères cationiques, différents des polymères associatifs décrits ci-dessus. Ce ou ces polymères cationiques sont donc non associatifs.
On entend par "polymère cationique", tout polymère non siliconé (ne comprenant pas d’atome de silicium) contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques, et ne contenant pas de groupements anioniques et/ou des groupements ionisables en groupements anioniques.
Les polymères cationiques susceptibles d’être employés ont de préférence une densité de charge cationique inférieure ou égale à 5 milliéquivalents/gramme (meq/g), mieux inférieure ou égale à 4 meq/g.
La densité de charge cationique d’un polymère correspond au nombre de moles de charges cationiques par unité de masse de polymère dans les conditions où celui-ci est totalement ionisé. Elle peut être déterminée par calcul si on connaît la structure du polymère, c’est-à-dire la structure des monomères constituant le polymère et leur proportion molaire ou pondérale. Elle peut être aussi déterminée expérimentalement par la méthode Kjeldahl.
Les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés ont de préférence une masse molaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 500 et 5.106environ, de préférence comprise entre 103et 3.106environ.
Les polymères cationiques susceptibles d’être employés sont de préférence non associatifs.
Parmi les polymères cationiques susceptibles d’être employés, on peut citer :
(1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formule suivante :
dans lesquelles:
- R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3;
- A, identiques ou différents, représentent un groupe divalent alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ;
- R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle; de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone;
- R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle ou éthyle;
- X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure.
Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des esters d’acides acrylique ou méthacrylique, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques.
Parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer :
- les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES,
- les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, tels que ceux vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY,
- le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, tel que celui vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES,
- les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle, quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937" ;
- les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone, tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP,
- les copolymères vinylpyrrolidone/ méthacrylamidopropyldimethylamine, tels que ceux commercialisés sous la dénomination STYLEZE CC 10 par ISP;
- les copolymères vinylpyrrolidone/ méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisés, tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP,
- les polymères, de préférence réticulés, de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l’acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l’homo- ou la copolymérisation étant suivie d’une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bisacrylamide. On peut plus particulièrement utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium (20/80 en poids) sous forme de dispersion comprenant 50% en poids dudit copolymère dans de l’huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de "SALCARE® SC 92" par la société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium comprenant environ 50% en poids de l’homopolymère dans de l’huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions sont commercialisées sous les noms "SALCARE® SC 95" et "SALCARE® SC 96" par la société CIBA.
(2) les polysaccharides cationiques, notamment les celluloses et les gommes de galactomannanes cationiques.
Parmi les polysaccharides cationiques, on peut citer plus particulièrement les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires, les copolymères de cellulose cationiques, les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire et les gommes de galactomannanes cationiques.
Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quater-naires sont notamment décrits dans FR1492597 ; ils sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammonium quaternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthylammonium.
On peut notamment citer les polymères commercialisés sous la dénomination "UCARE POLYMER JR" (JR 400 LT, JR 125, JR 30M) ou "LR" (LR 400, LR 30M) par la Société AMERCHOL.
Les copolymères de cellulose cationiques et les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, sont décrits notamment dans le brevet US4131576 ; on peut citer les hydroxyalkylcelluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyltriméthylammonium, de méthacrylamidopropyl triméthylammonium, ou de diméthyldiallylammonium. On peut tout particulièrement citer les hydroxyéthylcelluloses quaternisées réticulées ou non, l’agent quaternisant pouvant être notamment le chlorure de diallyldimethylammonium ; et tout particulièrement l’hydroxyéthylcellulose hydroxypropyltriméthylammonium
Parmi les produits commerciaux répondant à cette définition, on peut citer les produits vendus sous la dénomination "Celquat L 200" et "Celquat H 100" par la Société National Starch.
Comme cellulose cationique particulièrement préférée, on peut notamment citer le polymère de dénomination INCI POLYQUATERNIUM-10.
Les gommes de galactomannane cationiques sont décrites notamment dans les brevets US3589578 et US4031307 ; on peut citer les gommes de guar cationiques, notamment celles comprenant des groupements cationiques trialkylammonium, notamment triméthylammonium. On peut ainsi citer les gommes de guar modifiées par un sel (par exemple un chlorure) de 2,3-époxypropyl triméthylammonium.
De préférence, 2 à 30% en nombre des fonctions hydroxyle des gommes de guar portent des groupements cationiques trialkyammonium. Encore plus préférentiellement, 5 à 20% du nombre des fonctions hydroxyle de ces gommes de guar sont branchés par des groupements cationiques trialkyammonium. Parmi ces groupements trialkylammonium, on peut tout particulièrement citer les groupements triméthylammonium et triéthylammonium. Encore plus préférentiellement, ces groupements représentent de 5 à 20% en poids par rapport au poids total de la gomme de guar modifiée. Selon l'invention, on peut utiliser des gommes de guar modifiée par du chlorure de 2,3-époxypropyl triméthylammonium.
On peut en particulier citer les produits de nom INCI « HYDRXYPROPYL GUAR HYDROXYPROPYLTRIMONIUM CHLORIDE » et « GUAR HYDROXYPROPYL-TRIMONIUM CHLORIDE ». De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations JAGUAR C13S, JAGUAR C15, JAGUAR C17 ou JAGUAR C162 par la société Solvay.
Parmi les polysaccharides cationiques susceptibles d’être employés, on peut encore citer les dérivés cationiques de la gomme de cassia, notamment ceux comportant des groupements ammonium quaternaires ; en particulier, on peut citer le produit de nom INCI « CASSIA HYDROXYPROPYLTRIMONIUM CHLORIDE ».
(3) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes linéaires ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères.
(4) les polyaminoamides solubles dans l'eau, préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polyaminoamide; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisés.
(5) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipique-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "Cartaretine F, F4 ou F8" par la société Sandoz.
(6) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone; le rapport molaire entre le polyalkylène polyamine et l'acide dicarboxylique étant de préférence compris entre 0,8:1 et 1,4:1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris de préférence entre 0,5:1 et 1,8:1. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "Hercosett 57" par la société Hercules Inc. ou bien sous la dénomination de "PD 170" ou "Delsette 101" par la société Hercules dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine.
(7) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (I) ou (II) :
dans lesquelles
- k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ;
- R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ;
- R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle en C1-C6, un groupement hydroxyalkyle en C1-C5, un groupement amidoalkyle en C1-C4; ou bien R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un groupement hétérocyclique tel que pipéridinyle ou morpholinyle; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle en C1-C4;
- Y-est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate.
On peut citer plus particulièrement l'homopolymère de sels (par exemple chlorure) de diméthyldiallylammonium (nom INCI POLYQUATERNIUM-6) par exemple vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société NALCO, et les copolymères de sels (par exemple chlorure) de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide (nom INCI POLYQUATERNIUM-7), commercialisés notamment sous la dénomination "MERQUAT 550" ou "MERQUAT 7SPR".
(8) les polymères de diammonium quaternaire comprenant des motifs récurrents de formule :
dans laquelle :
- R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques en C1-C12,
ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles comprenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote
ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ;
- A1 et B1 représentent des groupements divalents polyméthyléniques comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et
- X-désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique;
étant entendu que A1, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ;
en outre si A1 désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)p-, avec n et p, identiques ou différents, étant des entiers variant de 2 à 20, et D désignant :
a) un reste de glycol de formule -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes: -(CH2CH2O)x-CH2CH2- et -[CH2CH(CH3)O]y-CH2CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ;
b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ;
c) un reste de diamine bis-primaire de formule -NH-Y-NH- où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical divalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ;
d) un groupement uréylène de formule -NH-CO-NH- .
De préférence, X-est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre (Mn) généralement comprise entre 1000 et 100000.
On peut citer plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule :
dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20, et X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique.
Un composé de formule (IV) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4 représentent un radical méthyle, n=3, p=6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA).
(9) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de formule (V):
dans laquelle :
- R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, β-hydroxyéthyle, β-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène,
- r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6,
- q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34,
- X- désigne un anion tel qu'un halogénure,
- A désigne un radical divalent d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-.
On peut par exemple citer les produits "Mirapol® A 15", "Mirapol® AD1", "Mirapol® AZ1" et "Mirapol® 175" vendus par la société Miranol.
(10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat® FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F.
(11) Les polyamines comme le Polyquart® H vendu par COGNIS, référencé sous le nom de "POLYETHYLENEGLYCOL (15) TALLOW POLYAMINE" dans le dictionnaire CTFA.
(12) les polymères comportant dans leur structure :
(a) un ou plusieurs motifs répondant à la formule (A) suivante :
(b) éventuellement un ou plusieurs motifs répondant à la formule (B) suivante :
Autrement dit, ces polymères peuvent être notamment choisis parmi les homo- ou copolymères comportant un ou plusieurs motifs issus de la vinylamine et éventuellement un ou plusieurs motifs issus du vinylformamide.
De préférence, ces polymères cationiques sont choisis parmi les polymères comportant, dans leur structure, de 5 à 100% en moles de motifs répondant à la formule (A) et de 0 à 95% en moles de motifs répondant à la formule (B), préférentiellement de 10 à 100% en moles de motifs répondant à la formule (A) et de 0 à 90% en moles de motifs répondant à la formule (B).
Ces polymères peuvent être obtenus par exemple par hydrolyse partielle du polyvinylformamide. Cette hydrolyse peut se faire en milieu acide ou basique.
La masse moléculaire moyenne en poids dudit polymère, mesurée par diffraction de la lumière, peut varier de 1000 à 3.000.000 g/mole, de préférence de 10 000 à 1.000.000 et plus particulièrement de 100 000 à 500.000 g/mole.
Les polymères comportant des motifs de formule (A) et éventuellement des motifs de formule (B) sont notamment vendus sous la dénomination LUPAMIN par la société BASF, tels que par exemple, et de manière non limitative, les produits proposés sous la dénomination LUPAMIN 9095, LUPAMIN 5095, LUPAMIN 1095, LUPAMIN 9030 (ou LUVIQUAT 9030) et LUPAMIN 9010.
De préférence, les polymères cationiques susceptibles d’être employés dans le cadre de l’invention sont choisis parmi, seuls ou en mélange, les polymères de la famille (1) et les polysaccharides cationiques, notamment les celluloses cationiques telles que le POLYQUATERNIUM-10 ; les gommes de galactomannanes cationiques, notamment les gommes de guar cationiques ; ainsi que leurs mélanges.
Lorsqu’ils sont présents, la composition selon l'invention peut comprendre le ou les polymères cationiques en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Lorsqu’ils sont présents, la composition selon l'invention peut comprendre le ou les polysaccharides cationiques en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Polysaccharides non ioniques
La composition utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre un ou plusieurs polysaccharides non ioniques, différents des polymères associatifs décrits ci-dessus. Ce ou ces polysaccharides non ioniques sont donc non associatifs.
Les polysaccharides non ioniques sont de préférence choisis parmi, seuls ou en mélange, les celluloses, les amidons, les galactomannanes, et leurs dérivés non ioniques, notamment leurs éthers ou esters.
Ces polymères peuvent être modifiés par voie physique ou chimique. Comme traitement physique, on peut citer la température ; et comme traitement chimique, on peut citer les réactions d’estérification, d’étherification, d’amidification, d’oxydation, dans la mesure où ces traitements permettent de conduire à des polymères qui sont non-ioniques.
Comme galactomannanes susceptibles d’être utilisés, on peut citer les gommes de guar non-ioniques qui peuvent être modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6, notamment les groupements hydroxyméthyle, hydroxyéthyle, hydroxypropyle et hydroxybutyle.
Ces gommes de guar sont bien connues de l'état de la technique et peuvent par exemple être préparées en faisant réagir des oxydes d'alcènes correspondants tel que par exemple des oxydes de propylène avec la gomme de guar de façon à obtenir une gomme de guar modifiée par des groupements hydroxypropyle.
Le taux d'hydroxyalkylation varie de préférence de 0,4 à 1,2 et correspond au nombre de molécules d'oxyde d'alkylène consommé par le nombre de fonctions hydroxyle libres présentes sur la gomme de guar.
De telles gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements hydroxyalkyle sont par exemple vendues sous les dénominations commerciales JAGUAR HP8, JAGUAR HP60, JAGUAR HP120, Jaguar HP105 SGI et Jaguar HP8 SGI par la société RHODIA CHIMIE.
Les molécules d’amidons utilisables dans la présente invention peuvent avoir comme origine botanique les céréales ou encore les tubercules. Ainsi, les amidons sont par exemple choisis parmi les amidons de maïs, de riz, de manioc, d’orge, de pomme de terre, de blé, de sorgho, de pois. Les amidons peuvent être modifiés par voie chimique ou physique : notamment par une ou plusieurs des réactions suivantes : prégélatinisation, oxydation, réticulation, estérification, éthérification, amidification, traitements thermiques.
Les molécules d'amidons peuvent être issues de toutes les sources végétales d'amidon telles que notamment le maïs, la pomme de terre, l'avoine, le riz, le tapioca, le sorgho, l'orge ou le blé. On peut également utiliser les hydrolysats des amidons cités ci-dessus. L'amidon est de préférence issu de la pomme de terre.
Les polysaccharides non ioniques peuvent également être des polymères cellulosiques ne comportant pas de chaîne grasse en C10-C30 dans leur structure.
Par polymère « cellulosique », on entend selon l’invention tout composé polysaccharidique possédant dans sa structure des enchaînements de résidus glucose unis par des liaisons β-1,4 ; les polymères cellulosiques peuvent être des celluloses non substituées, et/ou des dérivés de celluloses non-ioniques.
Ainsi, les polymères cellulosiques utilisables selon l’invention peuvent être choisis parmi les celluloses non substituées y compris sous une forme microcristalline et les éthers de cellulose. Parmi ces polymères cellulosiques, on distingue les éthers de celluloses, les esters de celluloses et les esters-éthers de celluloses.
Parmi les éthers de cellulose non-ioniques, on peut citer les (C1-C4)alkylcelluloses telles que les méthylcelluloses et les éthylcelluloses (par exemple Ethocel standard 100 Premium de DOW CHEMICAL) ; les (poly)hydroxy(C1-C4)alkylcelluloses telles que les hydroxyméthylcelluloses, les hydroxyéthylcelluloses (par exemple Natrosol 250 HHR proposé par AQUALON) et les hydroxypropylcelluloses (par exemple Klucel EF d’AQUALON); les celluloses mixtes (poly)hydroxy(C1-C4)alkyl-(C1-C4)alkylcelluloses telles que les hydroxypropyl-méthylcelluloses (par exemple Methocel E4M de DOW CHEMICAL), les hydroxyéthyl-méthylcelluloses, les hydroxyéthyl-éthylcelluloses (par exemple Bermocoll E 481 FQ d’AKZO NOBEL) et les hydroxybutyl-méthylcelluloses.
De préférence, les polysaccharides non ioniques sont choisis parmi, seuls ou en mélange, les celluloses, les galactomannanes, et leurs dérivés non ioniques, notamment leurs éthers ; et encore mieux parmi, seuls ou en mélange, les gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6, notamment hydroxypropyle ; et/ou les celluloses, substituées ou non et les éthers de cellulose tels que les (C1-C4)alkylcelluloses et les (poly)hydroxy(C1-C4)alkylcelluloses.
Préférentiellement, les polysaccharides non ioniques sont choisis parmi, seuls ou en mélange, les gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6, notamment hydroxypropyle (nom INCI : HYDROXYPROPYL GUAR).
Lorsqu’ils sont présents, la composition selon l'invention peut comprendre le ou les polysaccharides non ioniques en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Lorsqu’ils sont présents, la composition selon l'invention peut comprendre le ou les polysaccharides non ioniques choisis parmi les celluloses, les galactomannanes, et leurs dérivés non ioniques, notamment leurs éthers, et leurs mélanges, en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Dans un mode de réalisation préféré, la composition selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs polymères cationiques et un ou plusieurs polysaccharides non ioniques ; notamment un ou plusieurs polysaccharides cationiques et un ou plusieurs polysaccharides non ioniques ; encore mieux un ou plusieurs polysaccharides cationiques choisis parmi les gommes de guar cationiques et les celluloses cationiques, et une ou plusieurs gommes de guar non ioniques.
Tensioactifs non ioniques
La composition B utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre un ou plusieurs tensioactifs non ioniques.
Comme exemples de tensioactifs non ioniques, on peut citer les composés suivants, seuls ou en mélange :
- les alkyl(C8-C24)phénols oxyalkylénés ;
- les alcools en C8à C40, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ou glycérolés, ils comportent de préférence une ou deux chaînes grasses ;
- les amides d’acide gras en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ;
- les esters d’acides en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de polyéthylèneglycols ;
- les esters d’acides en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol de préférence oxyéthylénés ;
- les esters d'acides gras et de saccharose,
- les alkyl(poly)glycosides éventuellement oxyalkylénés (0 à 10 motifs oxyalkylénés) et pouvant comprendre 1 à 15 motifs glucose,
- les huiles végétales oxyéthylénées, saturées ou non ;
- les condensats d'oxyde d'éthylène et/ou d'oxyde de propylène ;
- les dérivés de N-alkyl(C8-C30)glucamine et de N-acyl(C8-C30)-méthylglucamine ;
- les oxydes d'amine.
Les motifs oxyalkylénés sont plus particulièrement des motifs oxyéthylénés, oxypropylénés, ou leur combinaison, de préférence oxyéthylénés.
Le nombre de moles d’oxyde d’éthylène et/ou de propylène va de préférence de 1 à 250, plus particulièrement de 2 à 100 ; mieux de 2 à 50 ; le nombre de moles de glycérol va notamment de 1 à 50, mieux de 1 à 10.
De manière avantageuse, les tensioactifs non-ioniques selon l’invention ne comprennent pas de motifs oxypropylénés.
De préférence, ils comprennent un nombre de moles d’oxyde d’éthylène allant de 1 à 250, notamment de 2 à 100, mieux de 2 à 50.
Comme exemples de tensioactifs non ioniques glycérolés, on utilise de préférence les alcools en C8à C40, mono- ou polyglycérolés, comprenant de 1 à 50 moles de glycérol, de préférence de 1 à 10 moles de glycérol.
On peut citer, l’alcool laurique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 LAURYL ETHER), l’alcool laurique à 1,5 moles de glycérol, l’alcool oléique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 OLEYL ETHER), l’alcool oléique à 2 moles de glycérol (Nom INCI : POLYGLYCERYL-2 OLEYL ETHER), l’alcool cétéarylique à 2 moles de glycérol, l’alcool cétéarylique à 6 moles de glycérol, l’alcool oléocétylique à 6 moles de glycérol, et l’octadécanol à 6 moles de glycérol.
Parmi les alcools glycérolés, on préfère plus particulièrement utiliser l’alcool en C8à C10à une mole de glycérol, l’alcool en C10à C12à une mole de glycérol et l’alcool en C12à 1,5 mole de glycérol.
Les tensioactifs non-ioniques de type alkyl(poly)glycoside peuvent notamment être représentés par la formule générale suivante : R1O-(R2O)t-(G)v dans laquelle:
- R1 représente un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié comportant 6 à 24 atomes de carbone, notamment 8 à 18 atomes de carbone, ou un radical alkylphényle dont le radical alkyle linéaire ou ramifié comporte 6 à 24 atomes de carbone, notamment 8 à 18 atomes de carbone;
- R2 représente un radical alkylène comportant 2 à 4 atomes de carbone,
- G représente un motif sucre comportant 5 à 6 atomes de carbone,
- t désigne une valeur allant de 0 à 10, de préférence de 0 à 4,
- v désigne une valeur allant de 1 à 15, de préférence de 1 à 4.
De préférence, les tensioactifs alkyl(poly)glycoside sont des composés de formule décrite ci-dessus dans laquelle :
- R1 désigne un radical alkyle saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comportant de 8 à 18 atomes de carbone,
- R2 représente un radical alkylène comportant 2 à 4 atomes de carbone,
- t désigne une valeur allant de 0 à 3, de préférence égale à 0,
- G désigne le glucose, le fructose ou le galactose, de préférence le glucose;
- le degré de polymérisation, c'est-à-dire la valeur de v, pouvant aller de 1 à 15, de préférence de 1 à 4; le degré moyen de polymérisation étant plus particulièrement compris entre 1 et 2.
Les liaisons glucosidiques entre les motifs sucre sont généralement de type 1-6 ou 1-4, de préférence de type 1-4. De préférence, le tensioactif alkyl(poly)glycoside est un tensioactif alkyl(poly)glucoside. On préfère tout particulièrement les alkyl C8/C16-(poly)glucosides 1,4, et notamment les décylglucosides et les caprylyl/capryl glucosides.
Parmi les produits commerciaux, on peut citer les produits vendus par la société COGNIS sous les dénominations PLANTAREN® (600 CS/U, 1200 et 2000) ou PLANTACARE® (818, 1200 et 2000); les produits vendus par la société SEPPIC sous les dénominations ORAMIX CG 110 et ORAMIX® NS 10; les produits vendus par la société BASF sous la dénomination LUTENSOL GD 70 ou encore les produits vendus par la société CHEM Y sous la dénomination AG10 LK.
De préférence, on utilise les alkyl C8/C16-(poly)glycoside 1,4, notamment en solution aqueuse à 53%, tels que ceux commercialisés par COGNIS sous la référence PLANTACARE® 818 UP.
Le ou les tensioactifs non ioniques utilisés dans la composition selon l’invention sont préférentiellement choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les alcools en C8à C40, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d’oxyde d’éthylène, de préférence de 2 à 50, plus particulièrement de 2 à 40 moles d’oxyde d’éthylène ; ils comportent de préférence une ou deux chaînes grasses ;
- les huiles végétales oxyéthylénées, saturées ou non comprenant de 1 à 100 moles d’oxyde d’éthylène, de préférence de 2 à 50 ;
- les alkyl(C8-C30)(poly)glycosides, éventuellement oxyalkylénés, de préférence de 0 à 10 moles d’oxyde d’éthylène, et comprenant 1 à 15 motifs glucose ;
- les alcools en C8à C40, mono- ou polyglycérolés, comprenant de 1 à 50 moles de glycérol, de préférence de 1 à 10 moles de glycérol ;
- les amides d’acides gras en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ;
- les esters d’acides en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de polyéthylène glycols ;
- les esters d’acides en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol, de préférence oxyéthylénés.
Plus préférentiellement, le ou les tensioactifs non ioniques utilisés dans la composition selon l’invention sont choisis parmi, seuls ou en mélange, :
- les alcools en C8à C40, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d’oxyde d’éthylène, de préférence de 2 à 50, plus particulièrement de 2 à 40 moles d’oxyde d’éthylène et comportant une ou deux chaînes grasses, notamment au moins une chaîne alkyle en C8-C20, notamment en C10-C18 ;
- les esters d’acides en C8à C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol, de préférence oxyéthylénés, et
- les alkyl(C8-C30)(poly)glucosides, éventuellement oxyalkylénés, de préférence comprenant de 0 à 10 moles d’oxyde d’éthylène, et comprenant 1 à 15 motifs glucose.
De préférence, la composition selon l’invention comprend le ou les tensioactifs non ioniques en une teneur totale allant de 0,05 à 10 % en poids, de préférence de 0,1 à 5% en poids, préférentiellement de 0,2 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition selon l’invention.
Corps gras
La composition B utilisée selon l’invention peut optionnellement comprendre un ou plusieurs corps gras non siliconés, qui peuvent être choisis parmi les corps gras solides, les corps gras liquides, et leurs mélanges.
On entend par « corps gras non siliconé » un corps gras ne contenant pas de liaisons Si-O.
On entend par corps gras solide, un corps gras ayant un point de fusion supérieur à 25°C, de préférence supérieur ou égal à 28°C, préférentiellement supérieur ou égal à 30°C à pression atmosphérique (1,013.105 Pa).
Avantageusement, les corps gras solides utilisables dans la présente invention ne sont ni (poly)oxyalkylénés, ni (poly)glycérolés.
Les corps gras solides peuvent être choisis parmi les acides gras solides, les alcools gras solides, les esters solides d’acides gras et/ou d’alcools gras, les cires et les céramides, et leurs mélanges.
Par « acides gras », on entend un acide carboxylique à longue chaîne comprenant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les acides gras solides selon l’invention comprennent préférentiellement de 10 à 30 atomes de carbone et mieux de 14 à 22 atomes de carbone. Ces acides gras ne sont ni oxyalkylénés, ni glycérolés. Les acides gras solides utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi l’acide myristique, l’acide cétylique, l’acide stéarylique, l’acide palmitique, l’acide stéarique, l’acide laurique, l’acide béhénique, et leurs mélanges. Lesdits acides gras sont différents des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, comprenant 2 à 8 atomes de carbone précédemment décrits.
Par « alcool gras », on entend un alcool aliphatique à longue chaîne comprenant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone et comprenant au moins un groupe hydroxyle OH. Ces alcools gras ne sont ni oxyalkylénés, ni glycérolés. Les alcools gras solides peuvent être saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, et comportent de 8 à 40 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, mieux de 12 à 30 atomes de carbone. De préférence, les alcools gras solides sont de structure R-OH avec R désignant un groupe alkyle linéaire, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, comprenant de 8 à 40, préférentiellement de 10 à 30 atomes de carbone, mieux de 12 à 30, voire de 12 à 24 atomes, encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone. Les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les (mono)alcools saturés, linéaires ou ramifiés, de préférence linéaires et saturés, comportant de 8 à 40 atomes de carbone, mieux de 10 à 30, voire de 12 à 24 atomes, encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone.
Les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés peuvent être choisis parmi, seul ou en mélange :
- l’alcool myristique ou myristylique (ou 1-tétradécanol) ;
- l’alcool cétylique (ou 1-hexadécanol) ;
- l’alcool stéarylique (ou 1-octadécanol) ;
- l’alcool arachidylique (ou 1-eicosanol) ;
- l’alcool béhenylique (ou 1-docosanol) ;
- l’alcool lignocérylique (ou 1-tetracosanol) ;
- l’alcool cérylique (ou 1-hexacosanol) ;
- l’alcool montanylique (ou 1-octacosanol) ;
- l’alcool myricylique (ou 1-triacontanol).
Préférentiellement, l’alcool gras solide est choisi parmi l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique, l’alcool béhénylique, l’alcool myristique, l’alcool arachidylique et leurs mélanges, tels que l’alcool cétylstéarylique ou cétéarylique. De manière particulièrement préférée, l’alcool gras solide est choisi parmi l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique ou leurs mélanges tel que l’alcool cétylstéarylique, mieux l’alcool gras solide est l’alcool cétylstéarylique.
Les esters solides d’acide gras et/ou d’alcool gras susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les esters issus d’acide gras carboxylique en C9-C26 et/ou d’alcool gras en C9-C26.
De préférence, ces esters gras solides sont des esters d’acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone, et de monoalcool saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone. Les acides carboxyliques saturés peuvent être éventuellement hydroxylés, et sont de préférence des monoacides carboxyliques.
On peut également utiliser les esters d'acides di- ou tricarboxyliques en C4-C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono-, di- ou tricarboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou pentahydroxylés en C2-C26.
On peut notamment citer le béhénate d'octyldodécyle, le béhénate d'isocétyle, le lactate de cétyle, l'octanoate de stéaryle, l'octanoate d'octyle, l'octanoate de cétyle, l'oléate de décyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate d'octyle, le stéarate de myristyle, le stéarate de cétyle, le stéarate de stéaryle, le pélargonate d'octyle, le myristate de cétyle, le myristate de myristyle, le myristate de stéaryle, le sébaçate de diéthyle, le sébaçate de diisopropyle, l'adipate de diisopropyle, l'adipate de di n-propyle, l'adipate de dioctyle, le maléate de dioctyle, le palmitate d'octyle, le palmitate de myristyle, le palmitate de cétyle, le palmitate de stéaryle, et leurs mélanges.
De préférence, les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides sont choisis parmi les palmitates d'alkyle en C9-C26, notamment les palmitates de myristyle, de cétyle, de stéaryle ; les myristates d'alkyle en C9-C26 tels que le myristate de cétyle, le myristate de stéaryle et le myristate de myristyle ; les stéarates d'alkyle en C9-C26, notamment les stéarates de myristyle, de cétyle et de stéaryle ; et leurs mélanges.
De façon particulièrement préférée, les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides sont choisis parmi le stéarate de myristyle, le palmitate de myristyle, et leurs mélanges.
Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à 25°C et pression atmosphérique, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40°C et pouvant aller jusqu'à 200°C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence).
En particulier, les cires convenant à l’invention peuvent être choisies parmi les cires d’origine animale, végétale, minérale, les cires synthétiques non siliconées et leurs mélanges.
On peut notamment citer les cires hydrocarbonées, comme la cire d’abeille ou les cires d’abeille modifiées (cerabellina), la cire de lanoline et les dérivés de lanoline, le spermaceti ; les cires de fibres de lièges ou de cannes à sucre, la cire d’olivier, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de Berry, la cire de Shellac, la cire du Japon et la cire de sumac, les cires absolues de fleurs; la cire de Montan, les cires d’orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines, la vaseline, la lignite et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux, ainsi que leurs esters.
On peut citer en outre les cires microcristallines en C2 à C60, telles que la Microwax HW.
On peut également citer la cire de polyéthylène PM 500 commercialisée sous la référence Permalen 50-L polyéthylène.
On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d’huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8 à C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l’huile de jojoba isomérisée, telle que l’huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans, notamment celle fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50®, l’huile de tournesol hydrogénée, l’huile de ricin hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, l’huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), notamment celui vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE.
On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d’huile de ricin estérifiée avec l’alcool cétylique, telles que celles vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM.
Comme cire, on peut encore utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d’alkyle en C20 à C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations « Kester Wax K 82 P® », « Hydroxypolyester K 82 P® » et « Kester Wax K 80 P® » par la société KOSTER KEUNEN.
Il est également possible d’utiliser des microcires dans les compositions de l’invention ; on peut citer notamment les microcires de carnauba, telles que celle commercialisée sous la dénomination MicroCare 350® par la société MICRO POWDERS, les microcires de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination MicroEase 114S® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d’un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d’un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POWDERS, les microcires de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 250S® par la société MICRO POWDERS et les microcires de polytétrafluoroéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519® et 519 L® par la société MICRO POWDERS.
Les cires sont de préférence choisies parmi les cires minérales comme la cire de paraffine, de vaseline, de lignite ou l'ozokérite; les cires végétales comme le beurre de cacao, le beurre de karité ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre, la cire d'olivier, la cire de son de riz, la cire de jojoba hydrogénée, la cire d'Ouricoury, la cire de Carnauba, la cire de Candelila, la cire d'Alfa, ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France); les cires d’origine animale comme les cires d'abeilles ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina), le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline; les cires microcristallines ; et leurs mélanges.
Les céramides ou analogues de céramides tels que les glycocéramides, susceptibles d'être utilisés dans les compositions selon l’invention, sont connus ; on peut citer en particulier les céramides des classes I, II, III et V selon la classification de DAWNING.
Les céramides ou leurs analogues susceptibles d’être employés répondent de préférence à la formule suivante :
dans laquelle :
- R1 désigne un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, dérivé d'acides gras en C14-C30, ce groupe pouvant être substitué par un groupement hydroxyle en position alpha, ou un groupement hydroxyle en position oméga estérifié par un acide gras saturé ou insaturé en C16-C30 ;
- R2 désigne un atome d'hydrogène, un groupe (glycosyle)n, un groupe (galactosyle)m ou un groupe sulfogalactosyle, dans lesquels n est un entier variant de 1 à 4 et m est un entier variant de 1 à 8 ;
- R3 désigne un groupe hydrocarboné en C15-C26, saturé ou insaturé en position alpha, ce groupe pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-C14 ;
étant entendu que dans le cas des céramides ou glycocéramides naturelles, R3 peut également désigner un groupe alpha-hydroxyalkyle en C15-C26, le groupement hydroxyle étant éventuellement estérifié par un alpha-hydroxyacide en C16-C30.
Préférentiellement, on utilise les céramides pour lesquels R1 désigne un groupe alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C14-C30; R2 désigne un groupe galactosyle ou sulfogalactosyle; et R3 désigne un groupement -CH=CH-(CH2)12-CH3.
Les céramides plus particulièrement préférées sont les composés pour lesquels R1 désigne un alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C16-C22 ; R2 désigne un atome d'hydrogène et R3 désigne un groupe linéaire saturé ou insaturé en C15.
On peut également utiliser les composés pour lesquels R1 désigne un radical alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C12-C22 ; R2 désigne un radical galactosyle ou sulfogalactosyle et R3 désigne un radical hydrocarboné en C12-C22, saturé ou insaturé et de préférence un groupement -CH=CH-(CH2)12-CH3.
Comme composés particulièrement préférés, on peut citer également le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol et en particulier la N-stéaroyl phytosphingosine le 2-N-palmitoylamino-hexadécane-1,3-diol, la N-linoléoyldihydrosphingosine, la N-oléoyldihydrosphingosine, la N-palmitoyldihydrosphingosine, la N-stéaroyldihydrosphingosine, et la N-béhénoyldihydrosphingosine, le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine, le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique et le bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide; et leurs mélanges. De préférence, on utilisera la N-oléoyldihydrosphingosine.
Comme corps gras liquides susceptibles d’être utilisés, on peut citer les hydrocarbures liquides, les alcools gras liquides, les esters liquides d'acide gras et/ou d’alcool gras différents des triglycérides, les huiles de type triglycéride d’origine végétale ou synthétique, les huiles minérales, et leurs mélanges.
Les corps gras liquides ont un point de fusion inférieur ou égal à 25°C, de préférence inférieur ou égal à 20°C, à pression atmosphérique (1,013.105 Pa). Avantageusement, les corps gras liquides ne sont pas (poly)oxyalkylénés.
Il est rappelé que les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 6 à 40, mieux de 8 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S’ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non.
Les hydrocarbures liquides peuvent être en C6 à C18, et être linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques ; ils sont de préférence choisis parmi les alcanes en C8-C16, notamment en C10-C14. A titre d’exemple, on peut citer l’hexane, le cyclohexane, l’undécane, le dodécane, l’isododécane, le tridécane, les isoparaffines comme l’isohexadécane, l’isodécane, et leurs mélanges.
Les hydrocarbures liquides peuvent aussi être choisis parmi ceux comprenant plus de 16 atomes de carbone, qui peuvent être linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique ; on peut citer les huiles de paraffine ou de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®, et leurs mélanges.
Les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique peuvent être choisies parmi les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité, et leurs mélanges.
Les alcools gras liquides peuvent être choisis parmi les alcools saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, de préférence insaturés ou ramifiés comportant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l’octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, l’alcool linolénique, l’alcool ricinoléique, l’alcool undécylénique ou l’alcool linoléique, et leurs mélanges.
Les esters liquides d’acide gras et/ou d’alcools gras, différents des triglycérides mentionnés auparavant, on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires en C1 à C26 ou ramifiés en C3 à C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires en C1 à C26 ou ramifiés en C3 à C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 6, plus avantageusement supérieur ou égal à 10.
De préférence, pour les esters de monoalcools, l’un au moins de l’alcool ou de l’acide dont sont issus les esters de l’invention est ramifié.
Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate d’isostéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, tel que le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le palmitate de 2-octyldécyle ; les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de 2-octyldodécyle ; le stéarate d'isobutyle ; le laurate de 2-hexyldécyle, et leurs mélanges.
De préférence parmi les monoesters de monoacides et de monoalcools, on utilisera le palmitate d'éthyle ou d'isopropyle, les myristates d'alkyle tels que le myristate d'isopropyle ou d’éthyle, le stéarate d’isocétyle, l’isononanoate d’éthyl-2-hexyle, le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isostéaryle, et leurs mélanges.
Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4 à C22 et d'alcools en C1 à C22 et les esters d'acides mono-, di-, ou tricarboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou pentahydroxy en C2 à C26.
On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; le trilactate de glycéryle ; le trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisanonate de diéthylène glycol ; les distéarates de polyéthylène glycol, et leurs mélanges.
La composition peut également comprendre, à titre d’ester gras, des esters et di-esters de sucres d'acides gras en C6 à C30, de préférence en C12 à C22. Il est rappelé que l’on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides.
Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkylés, tels que les dérivés méthylés comme le méthylglucose.
Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6 à C30, de préférence en C12 à C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S’ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non.
Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges.
Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonate, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito-stéarate.
Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono- ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose, et leurs mélanges.
On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose.
De préférence, on utilisera un ester liquide de monoacide et de monoalcool.
De préférence, les corps gras sont choisis parmi les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique, les esters liquides d'acide gras et/ou d’alcool gras différents des triglycérides, les hydrocarbures liquides en C6-C18, les alcools gras solides, les esters solides d’acides gras et/ou d’alcools gras, et leurs mélanges.
De préférence, la composition selon l’invention peut comprendre le ou les corps gras en une quantité totale allant de 0,1 à 20% en poids, mieux de 1 à 18% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, mieux encore de 5 à 12% en poids par rapport au poids total de la composition.
Composés additionnels
La composition B utilisée selon l’invention comprend avantageusement de l’eau, notamment à une concentration allant de préférence de 50 à 95% en poids, par exemple de 55 à 90% en poids, notamment de 60 à 85% en poids, mieux de 65 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Le pH de la composition peut être compris entre 2,5 et 8, préférentiellement entre 3 et 7, voire entre 4 et 6.
La composition B utilisée selon l'invention peut éventuellement comprendre un ou plusieurs solvants organiques, liquides à 25°C, 1 atm., de préférence hydrophiles (solubles ou miscibles à l'eau) qui peuvent être choisis parmi les monoalcools aliphatiques en C1-C6 ou aromatiques, les polyols en C2-C8, et les éthers de polyols en C3-C7. Avantageusement, le solvant organique est choisi parmi les mono-, di ou tri-diols en C2-C4. Il peut avantageusement être choisi parmi l'éthanol, l'isopropanol, l'alcool benzylique, le glycérol, le propane 1,2-diol (propylène glycol) et leurs mélanges.
La composition B utilisée selon l'invention peut en outre comprendre au moins un ou plusieurs ingrédients cosmétiques usuels notamment choisis parmi les épaississants, les gélifiants, tous deux différents des polymères décrits ci-dessus; les filtres solaires; les agents antipelliculaires; les agents antioxydants; les agents chélatants; les agents réducteurs; les bases d'oxydation, les coupleurs, les agents oxydants, les colorants directs; les agents défrisants; les agents nacrants et opacifiants; les micas, les nacres, les paillettes; les agents plastifiants ou de coalescence; les pigments; les charges; les parfums; les agents d’alcalinisation ou d’acidification; les silanes. L'homme de métier veillera à choisir les ingrédients entrant dans la composition, ainsi que leurs quantités, de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention.
Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la composition capillaire B utilisée dans le procédé selon l’invention peut comprendre :
- un ou plusieurs composés de type aminoacides répondant à la formule (I) telle que définie ci-dessus, dans laquelle p=2 et R représente un atome d’hydrogène ou un groupe (C1-C4)alkyle, linéaire ou ramifié, saturé, éventuellement interrompu par un hétéroatome –S– et/ou éventuellement substitué par un ou deux groupes choisis parmi hydroxyle, amino ou –NH–C(NH)–NH2 ; mieux R représente un atome d’hydrogène ;
de préférence présents en une teneur totale d’au moins 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition, notamment de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition ;
- un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés, comprenant 4 à 6 atomes de carbone, de 1 à 3 groupes OH et 2 ou 3 groupements COOH, et/ou leurs sels, de préférence présents en une teneur totale d’au moins 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids,
- optionnellement un ou plusieurs polymères associatifs, de préférence non ioniques, mieux choisis parmi les polyuréthanes polyéthers ;
de préférence présents dans la composition en une teneur totale allant de 0,01 à 10% en poids, préférentiellement 0,05 à 5% en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition ;
- optionnellement une ou plusieurs silicones, de préférence choisies parmi les silicones aminées, et leurs mélanges ;
de préférence présentes en une teneur totale allant de 0,3 à 5% en poids, mieux de 0,5 à 4% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et plus préférentiellement de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition ;
- optionnellement un ou plusieurs tensioactifs cationiques de préférence choisis parmi ceux de formule (II), de formule (V) et/ou de formule (VI) ci-dessus, mieux parmi ceux de formule (II) et/ou de formule (VI) ci-dessus ;
de préférence présents en une quantité totale allant de 0,1 à 10% en poids, mieux de 0,2 à 8% en poids, préférentiellement de 0,3 à 7% en poids, mieux encore de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition ;
- optionnellement un ou plusieurs polymères cationiques, de préférence choisis parmi les polymères de la famille (1) et/ou les polysaccharides cationiques, notamment choisis parmi les celluloses et/ou les gommes de galactomannanes cationiques ; de préférence présents en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition ;
- optionnellement un ou plusieurs polysaccharides non ioniques, notamment choisis parmi seuls ou en mélange, les gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6 ; de préférence présents en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
- optionnellement un ou plusieurs tensioactifs non ioniques ; de préférence présents en une en une teneur allant de 0,05 à 10 % en poids, de préférence de 0,1 à 5% en poids, préférentiellement de 0,2 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition selon l’invention.
C/ Composition de soin ou conditionnement C appliquée à l’étape (iii)
Le procédé de traitement capillaire selon l’invention comprend une étape (iii) dite de soin ou de conditionnement des cheveux, comprenant l’application sur les cheveux d’une composition cosmétique de soin C comprenant un ou plusieurs agents conditionneurs choisis parmi les tensioactifs cationiques, les polymères cationiques, les silicones, les corps gras et leurs mélanges.
Silicones
La composition C utilisée selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs silicones, qui peuvent en particulier être choisies parmi les silicones aminées, les silicones non aminées, et leurs mélanges. En particulier, elle peut comprendre une ou plusieurs silicones, notamment aminées, choisies parmi celles décrites ci-dessus pour la composition B.
De préférence, la ou les silicones aminées sont choisies parmi, seules ou en mélange,
- les silicones aminées de formule (II), de préférence celles dans lesquelles G désigne un alkyl en C1-C8 et a=a’=0 ; une silicone de formule (II) tout particulièrement préférée étant l’aminopropyldimethicone, telle que celle commercialisée sous la dénomination X-22-9686 par SHIN ETSU ;
- les silicones à ammonium quaternaire de formule (IX) ci-dessus;
- les silicones aminées de formule (XVIII) ci-dessus, notamment celles dans lesquelles n est un nombre compris entre 50 et 80 ; m est un nombre compris entre 1 et 5 ; R’’’, identiques, sont des radicaux alkyle linéaires saturés comprenant de 13 à 15 atomes de carbone; R’ est un radical –(CH2)3-, -CH2-CH(CH3)-CH2- ou –CH2-CH2-CH(CH3)-, et R’’ est un radical –(CH2)2-.
Avantageusement, la composition C utilisée selon la présente invention peut comprendre la ou les silicones en une teneur totale allant de préférence de 0,5 à 5% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et plus préférentiellement de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, la composition C peut comprendre la ou les silicones aminées et non aminées en une teneur totale allant de préférence de 0,5 à 5% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et encore mieux de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Tensioactifs cationiques
La composition C utilisée selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs cationiques.
Lesdits tensioactifs cationiques sont non siliconés, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent pas de groupement Si-O.
Ils sont de préférence choisis parmi les amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, ou leurs sels, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges.
La composition peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs cationiques choisis parmi, seuls ou en mélange, les composés suivants qui sont des sels d’ammonium quaternaire:
- les composés répondant à la formule générale (II) suivante :
(II)
dans laquelle :
X-est un anion notamment choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates ;
les groupes R1à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe aromatique tel qu’aryle ou alkylaryle, au moins un des groupes R1à R4désignant un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 30 atomes de carbones, de préférence de 12 à 24 atomes de carbone.
Les groupes aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les groupes aliphatiques sont par exemple choisis parmi les groupes alkyle en C1-C30, alcoxy en C1-C30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1-C30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1-C30.
Parmi les sels d’ammonium quaternaire de formule (II), on préfère les sels de tétraalkylammonium comme les sels de dialkyldiméthylammonium ou d’alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les sels de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ; ainsi que les sels de palmitylamidopropyltriméthylammonium, de stéaramidopropyltriméthylammonium, les sels de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, ou les sels de stéaramidopropyldiméthyl-(myristylacétate)-ammonium tels que ceux commercialisés sous la dénomination CERAPHYL® 70 par la société VAN DYK.
On préfère en particulier utiliser les sels de chlorure, de bromure ou de méthylsulfate, de ces composés.
- les sels d’ammonium quaternaire de l’imidazoline, comme ceux de formule (III):
(III)
dans laquelle R5représente un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R6représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4ou un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7représente un groupe alkyle en C1-C4, R8représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4, X-est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates dont les groupements alkyl et aryl comprennent de préférence respectivement de 1 à 20 atomes de carbone et de 6 à 30 atomes de carbone.
De préférence, R5et R6désignent un mélange de groupes alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R7désigne un groupe méthyle, R8désigne un atome d'hydrogène.
Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT® W 75 par la société REWO.
- les sels de di- ou de tri-ammonium quaternaire en particulier de formule (IV) :
(IV)
dans laquelle
R9désigne un radical alkyle comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone éventuellement hydroxylé et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs atomes d’oxygène,
R10est choisi parmi l’hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe (R9a)(R10a)(R11a)N-(CH2)3, avec R9a, R10a, R11a, R11, R12, R13et R14, identiques ou différents, choisis parmi l’hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et
X-est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)sulfonates et alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate.
De tels composés sont par exemple le Finquat CT-P proposé par la société FINETEX (Quaternium 89), le Finquat CT proposé par la société FINETEX (Quaternium 75).
- les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (V) suivante :
(V)
dans laquelle :
R15est choisi parmi les groupes alkyles en C1-C6et les groupes hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6;
R16est choisi parmi le groupe R19-C(O)- ; les groupes R20qui sont des groupes hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, l'atome d'hydrogène,
R18est choisi parmi le groupe R21-C(O)- ; les groupes R22qui sont des groupes hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; l'atome d'hydrogène ;
R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ;
r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ;
y est un entier valant de 1 à 10 ;
x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ;
X-est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ;
sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R16désigne R20et que lorsque z vaut 0 alors R18désigne R22.
Les groupes alkyles R15peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence, R15désigne un groupe méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un groupe méthyle ou éthyle.
Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10.
Lorsque R16est un groupe R20hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone.
Lorsque R18est un groupe R22hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone.
Avantageusement, R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les groupes alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés.
De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1.
Avantageusement, y est égal à 1.
De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2.
L'anion X-est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X-est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate.
On peut utiliser plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (V) dans laquelle R15désigne un groupe méthyle ou éthyle, x et y sont égaux à 1 ; z est égal à 0 ou 1 ; r, s et t sont égaux à 2 ;
R16est choisi parmi le groupe R19-C(O)-, les groupes méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, l'atome d'hydrogène ;
R18est choisi parmi le groupe R21-C(O)- et l'atome d'hydrogène ;
R17, R19et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les groupes alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés.
Avantageusement, les groupes hydrocarbonés sont linéaires.
On peut citer par exemple les composés de formule (V) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthyl-ammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les groupes acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs groupes acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents.
Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras en C10-C30ou sur des mélanges d'acides gras en C10-C30d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol.
De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART® par la société HENKEL, STEPANQUAT® par la société STEPAN, NOXAMIUM® par la société CECA, REWOQUAT® WE 18 par la société REWO-WITCO.
La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester.
On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180.
On peut utiliser le chlorure de béhénoylhydroxypropyl-triméthylammonium proposé par KAO sous la dénomination Quatarmin BTC 131.
De préférence les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester contiennent deux fonctions esters.
Parmi les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester utilisables, on préfère utiliser les sels de dipalmitoyléthylhydroxyéthyl-méthylammonium.
On entend par « amines grasses », un composé comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, éventuellement (poly)oxyalkylénées, ou leurs sels et comprenant au moins une chaîne hydrocarbonée en C6-C30, de préférence en C8-C30.
De préférence, les amines grasses utiles selon l’invention ne sont pas (poly)oxyalkylénées.
A titre d’amines grasses, on peut citer les amidoamines. Les amidoamines selon l’invention peuvent être choisies parmi les amidoamines grasses, la chaine grasse pouvant être portée par le groupement amine ou par le groupement amido.
On entend par amidoamine un composé comprenant au moins une fonction amide et au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire.
On entend par amidoamine grasse, une amidoamine comprenant, en général, au moins une chaîne hydrocarbonée en C6-C30. De préférence, les amidoamines grasses utiles selon l’invention ne sont pas quaternisées.
De préférence, les amidoamines grasses utiles selon l’invention ne sont pas (poly)oxyalkylénées.
Parmi les amidoamines grasses utiles selon l’invention, on peut citer les amidoamines de formule (VI) suivante : RCONHR’’N(R’)2(VI)
dans laquelle :
- R représente un radical hydrocarboné monovalent linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et substitué ou non substitué, ayant de 5 à 29 atomes de carbone, de préférence de 7 à 23 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C5-C29, de préférence en C7-C23, linéaire ou ramifié, ou un radical alcényle en C5-C29, de préférence en C7-C23linéaire ou ramifié ;
- R’’ représente un radical hydrocarboné divalent ayant moins de 6 atomes de carbone, de préférence 2 à 4 atomes de carbone, mieux, 3 atomes de carbone ; et
- R’, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant moins de 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et substitué ou non substitué, de préférence, un radical méthyle.
Les amidoamines grasses de formule (VI) sont, par exemple, choisies parmi l’oléamidopropyl diméthylamine, la stéaramidopropyl diméthylamine notamment celle commercialisée par la société INOLEX CHEMICAL COMPANY sous la dénomination LEXAMINE S13, l’isostéaramidopropyl diméthylamine, la stéaramidoéthyl diméthylamine, la lauramidopropyl diméthylamine, la myristamidopropyl diméthylamine, la béhénamidopropyl diméthylamine, la dilinoléamidopropyl diméthylamine, la palmitamidopropyl diméthylamine, la ricinoléamindopropyl diméthylamine, la soyamidopropyl diméthylamine, l’avocadoamidopropyl diméthylamine, la cocamidopropyl diméthylamine, la minkamidopropyl diméthylamine, l’oatamidopropyl diméthylamine, la sesamidopropyl diméthylamine, la tallamidopropyl diméthylamine, l’olivamidopropyl diméthylamine, la palmitamidopropyl diméthylamine, la stéaramidoethyldiéthylamine, la brassicamidopropyl diméthylamine et leurs mélanges.
De préférence, les amidoamines grasses sont choisies parmi l’oléamidopropyl diméthylamine, la stéaramidopropyl diméthylamine, la brassicamidopropyl diméthylamine et leurs mélanges.
Le ou les tensioactifs cationiques sont choisis de préférence parmi ceux de formule (II), (V) et/ou (VI) ci-dessus, mieux parmi ceux de formule (II) et/ou (VI) ci-dessus.
Préférentiellement, le ou les tensioactifs cationiques peuvent être choisis parmi les sels tels que les chlorures, les bromures ou les méthosulfates, de tétraalkylammonium comme, par exemple, les sels de dialkyldiméthylammonium ou d’alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les sels de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ; les sels de dipalmitoyléthyl–hydroxyéthylméthylammonium comme le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthyl–méthylammonium ; et leurs mélanges.
Encore plus préférentiellement, ils sont choisis parmi le chlorure de cétyltriméthylammonium, le chlorure de béhényltriméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthylméthylammonium, et leurs mélanges.
Lorsqu’ils sont présents, la teneur totale en tensioactif(s) cationique(s) dans la composition C va de préférence de 0,1 à 10% en poids, notamment de 0,2 à 8% en poids, mieux de 0,3 à 7% en poids, mieux encore de 0,5 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Polymères cationiques
La composition C utilisée selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs polymères cationiques.
On entend par "polymère cationique", tout polymère non siliconé (ne comprenant pas d’atome de silicium) contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques, et ne contenant pas de groupements anioniques et/ou des groupements ionisables en groupements anioniques.
Les polymères cationiques susceptibles d’être employés ont de préférence une densité de charge cationique inférieure ou égale à 5 milliéquivalents/gramme (meq/g), mieux inférieure ou égale à 4 meq/g.
La densité de charge cationique d’un polymère correspond au nombre de moles de charges cationiques par unité de masse de polymère dans les conditions où celui-ci est totalement ionisé. Elle peut être déterminée par calcul si on connaît la structure du polymère, c’est-à-dire la structure des monomères constituant le polymère et leur proportion molaire ou pondérale. Elle peut être aussi déterminée expérimentalement par la méthode Kjeldahl.
Les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés ont de préférence une masse molaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 500 et 5.106environ, de préférence comprise entre 103et 3.106environ.
Les polymères cationiques susceptibles d’être employés sont de préférence non associatifs.
Parmi les polymères cationiques susceptibles d’être employés, on peut citer :
(1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formule suivante :
dans lesquelles:
- R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3;
- A, identiques ou différents, représentent un groupe divalent alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ;
- R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle; de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone;
- R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle ou éthyle;
- X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure.
Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des esters d’acides acrylique ou méthacrylique, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques.
Parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer :
- les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES,
- les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, tels que ceux vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY,
- le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, tel que celui vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES,
- les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle, quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937" ;
- les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone, tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP,
- les copolymères vinylpyrrolidone/ méthacrylamidopropyldimethylamine, tels que ceux commercialisés sous la dénomination STYLEZE CC 10 par ISP;
- les copolymères vinylpyrrolidone/ méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisés, tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP,
- les polymères, de préférence réticulés, de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l’acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l’homo- ou la copolymérisation étant suivie d’une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bisacrylamide. On peut plus particulièrement utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium (20/80 en poids) sous forme de dispersion comprenant 50% en poids dudit copolymère dans de l’huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de "SALCARE® SC 92" par la société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium comprenant environ 50% en poids de l’homopolymère dans de l’huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions sont commercialisées sous les noms "SALCARE® SC 95" et "SALCARE® SC 96" par la société CIBA.
(2) les polysaccharides cationiques, notamment les celluloses et les gommes de galactomannanes cationiques.
Parmi les polysaccharides cationiques, on peut citer plus particulièrement les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires, les copolymères de cellulose cationiques, les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire et les gommes de galactomannanes cationiques.
Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quater-naires sont notamment décrits dans FR1492597 ; ils sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammonium quaternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthylammonium.
On peut notamment citer les polymères commercialisés sous la dénomination "UCARE POLYMER JR" (JR 400 LT, JR 125, JR 30M) ou "LR" (LR 400, LR 30M) par la Société AMERCHOL.
Les copolymères de cellulose cationiques et les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, sont décrits notamment dans le brevet US4131576 ; on peut citer les hydroxyalkylcelluloses, comme les hydroxymé-thyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyltriméthylammonium, de méthacrylamidopropyl triméthylammonium, ou de diméthyldiallylammonium. On peut tout particulièrement citer les hydroxyéthyl-celluloses quaternisées réticulées ou non, l’agent quaternisant pouvant être notam-ment le chlorure de diallyldimethylammonium ; et tout particulièrement l’hydroxyéthyl cellulose hydroxypropyltriméthylammonium
Parmi les produits commerciaux répondant à cette définition, on peut citer les produits vendus sous la dénomination "Celquat L 200" et "Celquat H 100" par la Société National Starch.
Comme cellulose cationique particulièrement préférée, on peut notamment citer le polymère de dénomination INCI POLYQUATERNIUM-10.
Les gommes de galactomannane cationiques sont décrites notamment dans les brevets US3589578 et US4031307 ; on peut citer les gommes de guar cationiques, notamment celles comprenant des groupements cationiques trialkylammonium, notamment triméthylammonium. On peut ainsi citer les gommes de guar modifiées par un sel (par exemple un chlorure) de 2,3-époxypropyl triméthylammonium.
De préférence, 2 à 30% en nombre des fonctions hydroxyle des gommes de guar portent des groupements cationiques trialkyammonium. Encore plus préférentiellement, 5 à 20% du nombre des fonctions hydroxyle de ces gommes de guar sont branchés par des groupements cationiques trialkyammonium. Parmi ces groupements trialkylammonium, on peut tout particulièrement citer les groupements triméthylammonium et triéthylammonium. Encore plus préférentiellement, ces groupements représentent de 5 à 20% en poids par rapport au poids total de la gomme de guar modifiée. Selon l'invention, on peut utiliser des gommes de guar modifiée par du chlorure de 2,3-époxypropyl triméthylammonium.
On peut en particulier citer les produits de nom INCI « HYDRXYPROPYL GUAR HYDROXYPROPYLTRIMONIUM CHLORIDE » et « GUAR HYDROXYPROPYL-TRIMONIUM CHLORIDE ». De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations JAGUAR C13S, JAGUAR C15, JAGUAR C17 ou JAGUAR C162 par la société Solvay.
Parmi les polysaccharides cationiques susceptibles d’être employés, on peut encore citer les dérivés cationiques de la gomme de cassia, notamment ceux comportant des groupements ammonium quaternaires ; en particulier, on peut citer le produit de nom INCI « CASSIA HYDROXYPROPYLTRIMONIUM CHLORIDE ».
(3) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes linéaires ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères.
(4) les polyaminoamides solubles dans l'eau, préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polyaminoamide; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisés.
(5) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipique-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "Cartaretine F, F4 ou F8" par la société Sandoz.
(6) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone; le rapport molaire entre le polyalkylène polyamine et l'acide dicarboxylique étant de préférence compris entre 0,8:1 et 1,4:1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris de préférence entre 0,5:1 et 1,8:1. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "Hercosett 57" par la société Hercules Inc. ou bien sous la dénomination de "PD 170" ou "Delsette 101" par la société Hercules dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine.
(7) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (I) ou (II) :
dans lesquelles
- k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ;
- R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ;
- R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle en C1-C6, un groupement hydroxyalkyle en C1-C5, un groupement amidoalkyle en C1-C4; ou bien R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un groupement hétérocyclique tel que pipéridinyle ou morpholinyle; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle en C1-C4;
- Y-est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate.
On peut citer plus particulièrement l'homopolymère de sels (par exemple chlorure) de diméthyldiallylammonium (nom INCI POLYQUATERNIUM-6) par exemple vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société NALCO, et les copolymères de sels (par exemple chlorure) de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide (nom INCI POLYQUATERNIUM-7), commercialisés notamment sous la dénomination "MERQUAT 550" ou "MERQUAT 7SPR".
(8) les polymères de diammonium quaternaire comprenant des motifs récurrents de formule :
dans laquelle :
- R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques en C1-C12,
ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles comprenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote
ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ;
- A1 et B1 représentent des groupements divalents polyméthyléniques comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et
- X-désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique;
étant entendu que A1, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ;
en outre si A1 désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)p-, avec n et p, identiques ou différents, étant des entiers variant de 2 à 20, et D désignant :
a) un reste de glycol de formule -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes: -(CH2CH2O)x-CH2CH2- et -[CH2CH(CH3)O]y-CH2CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ;
b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ;
c) un reste de diamine bis-primaire de formule -NH-Y-NH- où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical divalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ;
d) un groupement uréylène de formule -NH-CO-NH- .
De préférence, X-est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre (Mn) généralement comprise entre 1000 et 100000.
On peut citer plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule :
dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20, et X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique.
Un composé de formule (IV) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4 représentent un radical méthyle, n=3, p=6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA).
(9) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de formule (V):
dans laquelle :
- R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, β-hydroxyéthyle, β-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène,
- r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6,
- q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34,
- X- désigne un anion tel qu'un halogénure,
- A désigne un radical divalent d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-.
On peut par exemple citer les produits "Mirapol® A 15", "Mirapol® AD1", "Mirapol® AZ1" et "Mirapol® 175" vendus par la société Miranol.
(10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat® FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F.
(11) Les polyamines comme le Polyquart® H vendu par COGNIS, référencé sous le nom de "POLYETHYLENEGLYCOL (15) TALLOW POLYAMINE" dans le dictionnaire CTFA.
(12) les polymères comportant dans leur structure :
(a) un ou plusieurs motifs répondant à la formule (A) suivante :
(b) éventuellement un ou plusieurs motifs répondant à la formule (B) suivante :
Autrement dit, ces polymères peuvent être notamment choisis parmi les homo- ou copolymères comportant un ou plusieurs motifs issus de la vinylamine et éventuellement un ou plusieurs motifs issus du vinylformamide.
De préférence, ces polymères cationiques sont choisis parmi les polymères comportant, dans leur structure, de 5 à 100% en moles de motifs répondant à la formule (A) et de 0 à 95% en moles de motifs répondant à la formule (B), préférentiellement de 10 à 100% en moles de motifs répondant à la formule (A) et de 0 à 90% en moles de motifs répondant à la formule (B).
Ces polymères peuvent être obtenus par exemple par hydrolyse partielle du polyvinylformamide. Cette hydrolyse peut se faire en milieu acide ou basique.
La masse moléculaire moyenne en poids dudit polymère, mesurée par diffraction de la lumière, peut varier de 1000 à 3.000.000 g/mole, de préférence de 10 000 à 1.000.000 et plus particulièrement de 100 000 à 500.000 g/mole.
Les polymères comportant des motifs de formule (A) et éventuellement des motifs de formule (B) sont notamment vendus sous la dénomination LUPAMIN par la société BASF, tels que par exemple, et de manière non limitative, les produits proposés sous la dénomination LUPAMIN 9095, LUPAMIN 5095, LUPAMIN 1095, LUPAMIN 9030 (ou LUVIQUAT 9030) et LUPAMIN 9010.
De préférence, les polymères cationiques susceptibles d’être employés dans le cadre de l’invention sont choisis parmi, seuls ou en mélange les polysaccharides cationiques, notamment les celluloses cationiques telles que le POLYQUATERNIUM-10 ; les gommes de galactomannanes cationiques, notamment les gommes de guar cationiques ; ainsi que leurs mélanges.
Lorsqu’ils sont présents, la composition C selon l'invention peut comprendre le ou les polymères cationiques en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Lorsqu’ils sont présents, la composition C selon l'invention peut comprendre le ou les polysaccharides cationiques en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Corps gras
La composition C utilisée selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs corps gras non siliconés, qui peuvent être choisis parmi les corps gras solides, les corps gras liquides, et leurs mélanges.
On entend par « corps gras non siliconé » un corps gras ne contenant pas de liaisons Si-O.
On entend par corps gras solide, un corps gras ayant un point de fusion supérieur à 25°C, de préférence supérieur ou égal à 28°C, préférentiellement supérieur ou égal à 30°C à pression atmosphérique (1,013.105 Pa).
Avantageusement, les corps gras solides utilisables dans la présente invention ne sont ni (poly)oxyalkylénés, ni (poly)glycérolés.
Les corps gras solides peuvent être choisis parmi les acides gras solides, les alcools gras solides, les esters solides d’acides gras et/ou d’alcools gras, les cires et les céramides, et leurs mélanges.
Par « acides gras », on entend un acide carboxylique à longue chaîne comprenant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les acides gras solides selon l’invention comprennent préférentiellement de 10 à 30 atomes de carbone et mieux de 14 à 22 atomes de carbone. Ces acides gras ne sont ni oxyalkylénés, ni glycérolés. Les acides gras solides utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi l’acide myristique, l’acide cétylique, l’acide stéarylique, l’acide palmitique, l’acide stéarique, l’acide laurique, l’acide béhénique, et leurs mélanges.
Par « alcool gras », on entend un alcool aliphatique à longue chaîne comprenant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone et comprenant au moins un groupe hydroxyle OH. Ces alcools gras ne sont ni oxyalkylénés, ni glycérolés. Les alcools gras solides peuvent être saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, et comportent de 8 à 40 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, mieux de 12 à 30 atomes de carbone. De préférence, les alcools gras solides sont de structure R-OH avec R désignant un groupe alkyle linéaire, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, comprenant de 8 à 40, préférentiellement de 10 à 30 atomes de carbone, mieux de 12 à 30, voire de 12 à 24 atomes, encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone. Les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les (mono)alcools saturés, linéaires ou ramifiés, de préférence linéaires et saturés, comportant de 8 à 40 atomes de carbone, mieux de 10 à 30, voire de 12 à 24 atomes, encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone.
Les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés peuvent être choisis parmi, seul ou en mélange :
- l’alcool myristique ou myristylique (ou 1-tétradécanol) ;
- l’alcool cétylique (ou 1-hexadécanol) ;
- l’alcool stéarylique (ou 1-octadécanol) ;
- l’alcool arachidylique (ou 1-eicosanol) ;
- l’alcool béhenylique (ou 1-docosanol) ;
- l’alcool lignocérylique (ou 1-tetracosanol) ;
- l’alcool cérylique (ou 1-hexacosanol) ;
- l’alcool montanylique (ou 1-octacosanol) ;
- l’alcool myricylique (ou 1-triacontanol).
Préférentiellement, l’alcool gras solide est choisi parmi l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique, l’alcool béhénylique, l’alcool myristique, l’alcool arachidylique et leurs mélanges, tels que l’alcool cétylstéarylique ou cétéarylique. De manière particulièrement préférée, l’alcool gras solide est choisi parmi l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique ou leurs mélanges tel que l’alcool cétylstéarylique, mieux l’alcool gras solide est l’alcool cétylstéarylique.
Les esters solides d’acide gras et/ou d’alcool gras susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les esters issus d’acide gras carboxylique en C9-C26 et/ou d’alcool gras en C9-C26.
De préférence, ces esters gras solides sont des esters d’acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone, et de monoalcool saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone. Les acides carboxyliques saturés peuvent être éventuellement hydroxylés, et sont de préférence des monoacides carboxyliques.
On peut également utiliser les esters d'acides di- ou tricarboxyliques en C4-C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono-, di- ou tricarboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou pentahydroxylés en C2-C26.
On peut notamment citer le béhénate d'octyldodécyle, le béhénate d'isocétyle, le lactate de cétyle, l'octanoate de stéaryle, l'octanoate d'octyle, l'octanoate de cétyle, l'oléate de décyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate d'octyle, le stéarate de myristyle, le stéarate de cétyle, le stéarate de stéaryle, le pélargonate d'octyle, le myristate de cétyle, le myristate de myristyle, le myristate de stéaryle, le sébaçate de diéthyle, le sébaçate de diisopropyle, l'adipate de diisopropyle, l'adipate de di n-propyle, l'adipate de dioctyle, le maléate de dioctyle, le palmitate d'octyle, le palmitate de myristyle, le palmitate de cétyle, le palmitate de stéaryle, et leurs mélanges.
De préférence, les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides sont choisis parmi les palmitates d'alkyle en C9-C26, notamment les palmitates de myristyle, de cétyle, de stéaryle ; les myristates d'alkyle en C9-C26 tels que le myristate de cétyle, le myristate de stéaryle et le myristate de myristyle ; les stéarates d'alkyle en C9-C26, notamment les stéarates de myristyle, de cétyle et de stéaryle ; et leurs mélanges.
De façon particulièrement préférée, les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides sont choisis parmi le stéarate de myristyle, le palmitate de myristyle, et leurs mélanges.
Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à 25°C et pression atmosphérique, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40°C et pouvant aller jusqu'à 200°C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence).
En particulier, les cires convenant à l’invention peuvent être choisies parmi les cires d’origine animale, végétale, minérale, les cires synthétiques non siliconées et leurs mélanges.
On peut notamment citer les cires hydrocarbonées, comme la cire d’abeille ou les cires d’abeille modifiées (cerabellina), la cire de lanoline et les dérivés de lanoline, le spermaceti ; les cires de fibres de lièges ou de cannes à sucre, la cire d’olivier, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de Berry, la cire de Shellac, la cire du Japon et la cire de sumac, les cires absolues de fleurs; la cire de Montan, les cires d’orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines, la vaseline, la lignite et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux, ainsi que leurs esters.
On peut citer en outre les cires microcristallines en C2 à C60, telles que la Microwax HW.
On peut également citer la cire de polyéthylène PM 500 commercialisée sous la référence Permalen 50-L polyéthylène.
On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d’huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8 à C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l’huile de jojoba isomérisée, telle que l’huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans, notamment celle fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50®, l’huile de tournesol hydrogénée, l’huile de ricin hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, l’huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), notamment celui vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE.
On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d’huile de ricin estérifiée avec l’alcool cétylique, telles que celles vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM.
Comme cire, on peut encore utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d’alkyle en C20 à C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations « Kester Wax K 82 P® », « Hydroxypolyester K 82 P® » et « Kester Wax K 80 P® » par la société KOSTER KEUNEN.
Il est également possible d’utiliser des microcires dans les compositions de l’invention ; on peut citer notamment les microcires de carnauba, telles que celle commercialisée sous la dénomination MicroCare 350® par la société MICRO POWDERS, les microcires de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination MicroEase 114S® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d’un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d’un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POWDERS, les microcires de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 250S® par la société MICRO POWDERS et les microcires de polytétrafluoroéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519® et 519 L® par la société MICRO POWDERS.
Les cires sont de préférence choisies parmi les cires minérales comme la cire de paraffine, de vaseline, de lignite ou l'ozokérite; les cires végétales comme le beurre de cacao, le beurre de karité ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre, la cire d'olivier, la cire de son de riz, la cire de jojoba hydrogénée, la cire d'Ouricoury, la cire de Carnauba, la cire de Candelila, la cire d'Alfa, ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France); les cires d’origine animale comme les cires d'abeilles ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina), le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline; les cires microcristallines ; et leurs mélanges.
Les céramides ou analogues de céramides tels que les glycocéramides, susceptibles d'être utilisés dans les compositions selon l’invention, sont connus ; on peut citer en particulier les céramides des classes I, II, III et V selon la classification de DAWNING.
Les céramides ou leurs analogues susceptibles d’être employés répondent de préférence à la formule suivante :
dans laquelle :
- R1 désigne un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, dérivé d'acides gras en C14-C30, ce groupe pouvant être substitué par un groupement hydroxyle en position alpha, ou un groupement hydroxyle en position oméga estérifié par un acide gras saturé ou insaturé en C16-C30 ;
- R2 désigne un atome d'hydrogène, un groupe (glycosyle)n, un groupe (galactosyle)m ou un groupe sulfogalactosyle, dans lesquels n est un entier variant de 1 à 4 et m est un entier variant de 1 à 8 ;
- R3 désigne un groupe hydrocarboné en C15-C26, saturé ou insaturé en position alpha, ce groupe pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-C14 ;
étant entendu que dans le cas des céramides ou glycocéramides naturelles, R3 peut également désigner un groupe alpha-hydroxyalkyle en C15-C26, le groupement hydroxyle étant éventuellement estérifié par un alpha-hydroxyacide en C16-C30.
Préférentiellement, on utilise les céramides pour lesquels R1 désigne un groupe alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C14-C30; R2 désigne un groupe galactosyle ou sulfogalactosyle; et R3 désigne un groupement -CH=CH-(CH2)12-CH3.
Les céramides plus particulièrement préférées sont les composés pour lesquels R1 désigne un alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C16-C22 ; R2 désigne un atome d'hydrogène et R3 désigne un groupe linéaire saturé ou insaturé en C15.
On peut également utiliser les composés pour lesquels R1 désigne un radical alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C12-C22 ; R2 désigne un radical galactosyle ou sulfogalactosyle et R3 désigne un radical hydrocarboné en C12-C22, saturé ou insaturé et de préférence un groupement -CH=CH-(CH2)12-CH3.
Comme composés particulièrement préférés, on peut citer également le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol ; le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol et en particulier la N-stéaroyl phytosphingosine le 2-N-palmitoylamino-hexadécane-1,3-diol, la N-linoléoyldihydrosphingosine, la N-oléoyldihydrosphingosine, la N-palmitoyldihydrosphingosine, la N-stéaroyldihydrosphingosine, et la N-béhénoyldihydrosphingosine, le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine, le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique et le bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide; et leurs mélanges. De préférence, on utilisera la N-oléoyldihydrosphingosine.
Comme corps gras liquides susceptibles d’être utilisés, on peut citer les hydrocarbures liquides, les alcools gras liquides, les esters liquides d'acide gras et/ou d’alcool gras différents des triglycérides, les huiles de type triglycéride d’origine végétale ou synthétique, les huiles minérales, et leurs mélanges.
Les corps gras liquides ont un point de fusion inférieur ou égal à 25°C, de préférence inférieur ou égal à 20°C, à pression atmosphérique (1,013.105 Pa). Avantageusement, les corps gras liquides ne sont pas (poly)oxyalkylénés.
Il est rappelé que les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 6 à 40, mieux de 8 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S’ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non.
Les hydrocarbures liquides peuvent être en C6 à C18, et être linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques ; ils sont de préférence choisis parmi les alcanes en C8-C16, notamment en C10-C14. A titre d’exemple, on peut citer l’hexane, le cyclohexane, l’undécane, le dodécane, l’isododécane, le tridécane, les isoparaffines comme l’isohexadécane, l’isodécane, et leurs mélanges.
Les hydrocarbures liquides peuvent aussi être choisis parmi ceux comprenant plus de 16 atomes de carbone, qui peuvent être linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique ; on peut citer les huiles de paraffine ou de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®, et leurs mélanges.
Les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique peuvent être choisies parmi les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité, et leurs mélanges.
Les alcools gras liquides peuvent être choisis parmi les alcools saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, de préférence insaturés ou ramifiés comportant de 6 à 40 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l’octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, l’alcool linolénique, l’alcool ricinoléique, l’alcool undécylénique ou l’alcool linoléique, et leurs mélanges.
Les esters liquides d’acide gras et/ou d’alcools gras, différents des triglycérides mentionnés auparavant, on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires en C1 à C26 ou ramifiés en C3 à C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires en C1 à C26 ou ramifiés en C3 à C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 6, plus avantageusement supérieur ou égal à 10.
De préférence, pour les esters de monoalcools, l’un au moins de l’alcool ou de l’acide dont sont issus les esters de l’invention est ramifié.
Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate d’isostéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, tel que le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le palmitate de 2-octyldécyle ; les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de 2-octyldodécyle ; le stéarate d'isobutyle ; le laurate de 2-hexyldécyle, et leurs mélanges.
De préférence parmi les monoesters de monoacides et de monoalcools, on utilisera le palmitate d'éthyle ou d'isopropyle, les myristates d'alkyle tels que le myristate d'isopropyle ou d’éthyle, le stéarate d’isocétyle, l’isononanoate d’éthyl-2-hexyle, le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isostéaryle, et leurs mélanges.
Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4 à C22 et d'alcools en C1 à C22 et les esters d'acides mono-, di-, ou tricarboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou pentahydroxy en C2 à C26.
On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; le trilactate de glycéryle ; le trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisanonate de diéthylène glycol ; les distéarates de polyéthylène glycol, et leurs mélanges.
La composition peut également comprendre, à titre d’ester gras, des esters et di-esters de sucres d'acides gras en C6 à C30, de préférence en C12 à C22. Il est rappelé que l’on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides.
Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkylés, tels que les dérivés méthylés comme le méthylglucose.
Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6 à C30, de préférence en C12 à C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S’ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non.
Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges.
Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonate, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito-stéarate.
Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono- ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose, et leurs mélanges.
On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose.
De préférence, on utilisera un ester liquide de monoacide et de monoalcool.
De préférence, les corps gras présents dans la composition C sont choisis parmi les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique, les esters liquides d'acide gras et/ou d’alcool gras différents des triglycérides, les hydrocarbures liquides en C6-C18, les alcools gras solides, les esters solides d’acides gras et/ou d’alcools gras, et leurs mélanges.
De préférence, la composition C peut comprendre le ou les corps gras en une quantité totale allant de 0,1 à 20% en poids, mieux de 1 à 18% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, mieux encore de 5 à 12% en poids par rapport au poids total de la composition.
Composés additionnels
La composition C utilisée selon l’invention comprend avantageusement de l’eau, notamment à une concentration allant de préférence de 50 à 95% en poids, par exemple de 55 à 90% en poids, notamment de 60 à 85% en poids, mieux de 65 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Le pH de la composition peut être compris entre 2,5 et 8, préférentiellement entre 3 et 7, voire entre 4 et 6.
La composition C utilisée selon l'invention peut éventuellement comprendre un ou plusieurs solvants organiques, liquides à 25°C, 1 atm., de préférence hydrophiles (solubles ou miscibles à l'eau) qui peuvent être choisis parmi les monoalcools aliphatiques en C1-C6 ou aromatiques, les polyols en C2-C8, et les éthers de polyols en C3-C7. Avantageusement, le solvant organique est choisi parmi les mono-, di ou tri-diols en C2-C4. Il peut avantageusement être choisi parmi l'éthanol, l'isopropanol, l'alcool benzylique, le glycérol, le propane 1,2-diol (propylène glycol) et leurs mélanges.
Les exemples suivants servent à illustrer l’invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Toutes les quantités sont indiquées, à moins d’une autre indication, en pourcentage massique de matière active (g% MA) par rapport au poids total de la composition.
Exemple 1
La composition selon l’invention suivante a été préparée à partir des ingrédients indiqués dans les tableaux ci-dessous (g% MA):
Composition A
CITRIC ACID 3,0
GLYCINE 5
CETRIMONIUM CHLORIDE 1
HYDROXYPROPYL GUAR 0,2
HYDROXYPROPYL GUAR HYDROXYPROPYLTRIMONIUM CHLORIDE 0,2
QUATERNIUM-80 0,4
HYDROXYPROPYLTRIMONIUM HYDROLYZED WHEAT PROTEIN 1
GLYCERIN 15
PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL 0,8
POLYSORBATE 20 0,8
POLYSORBATE 80 0,8
PROPYLENE GLYCOL 5
Conservateurs Qs
Eau Qsp 100%
La composition se présente sous la forme d’une lotion et peut avantageusement être utilisée, sans être rincée, après un shampooing et avant l’utilisation d’un masque ou d’un conditionneur.
Cette routine apporte une amélioration du démêlage des cheveux, avec apport de soin et de force (corps et effet de masse). Le procédé apporte des propriétés de renforcement aux cheveux.
Le renforcement est mesuré en utilisant la technique de DSC.
(i) préparation des mèches
Les mesures sont effectuées sur des mèches préalablement décolorées manuellement puis traitées 1 fois selon le protocole suivant : la mèche est lavée avec un shampooing neutre comprenant un tensioactif anionique et un tensioactif amphotère, puis on la rince, on applique 2g de composition de l’exemple ci-dessus par mèche de cheveux de 5,7g, on laisse poser le soin 5 minutes puis on rince une nouvelle fois, et enfin on applique un masque capillaire classique, comprenant au moins un agent conditionneur.
(ii) méthode de mesure
La technique de calorimétrie différentielle à balayage (DSC) est connue de l’homme de l’art comme une méthode qui permet de quantifier le renforcement des protéines dans le cortex des fibres kératiniques (Kinetics of the changes imparted to the main structural components of human hair by thermal treatment, F.-J. Wortmann and H. Deutz, J. Appl. Polym Sci., 48, 137 (1993). Le principe du test est de mesurer la température de dénaturation des protéines. Il est largement reconnu que plus la température de dénaturation des protéines est élevée, meilleure est l’intégrité des protéines du cortex ce qui traduit la réduction de la casse des fibres.
La température de dénaturation est directement liée à la densité de liaison des protéines de kératines présentes dans le cortex. Ainsi, plus la température de dénaturation est faible, plus la densité de liaisons des protéines entre elles est faible, les ponts disulfures se brisent et le cortex est endommagé. Une différence de 2°C est reconnue par l’homme de l’art comme une modification significative.
L’appareil utilisé pour effectuer les mesures est un appareil de référence TA Instruments DSC Q20. Cet appareil mesure le flux d’énergie pendant le chauffage de l’échantillon. La température à laquelle le flux d’énergie est le plus important représente la température de dénaturation.
(iii) résultats
Les résultats des mesures de la température de dénaturation (Td) de chacune des mèches traitées selon le protocole décrit précédemment sont résumés dans le tableau suivant et correspondent à la moyenne de 3 mesures effectuées par mèche.
Td (°C) écart-type
Mèche naturelle (avant traitement de décoloration) 153,31 1,36
Mèche décolorée non traitée 138,73 0,75
Mèche décolorée traitée 1 fois selon le procédé de l’invention 145,66 0,20
Ces résultats montrent que le procédé selon l’invention augmente la densité de liaison des protéines de kératines présentes dans le cortex des cheveux traités, permettant ainsi de réparer les cheveux abimés.
Exemple 2
La composition selon l’invention suivante a été préparée à partir des ingrédients indiqués dans les tableaux ci-dessous (g% MA):
Composition B
CITRIC ACID 3,0
GLYCINE 5
CETRIMONIUM CHLORIDE 0,5
QUATERNIUM-80 0,4
HYDROXYPROPYLTRIMONIUM HYDROLYZED WHEAT PROTEIN 1
GLYCERIN 15
PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL 0,8
POLYSORBATE 20 0,8
POLYSORBATE 80 0,8
PROPYLENE GLYCOL 5
Conservateurs Qs
Eau Qsp 100%
La composition se présente sous la forme d’une lotion et peut avantageusement être utilisée sans être rincée après un shampooing et avant l’utilisation d’un masque ou d’un conditionneur.
Cette composition peut être utilisée pour le démêlage des cheveux, avec apport de soin, de brillance et de force (corps et effet de masse).
Les cheveux sont doux, hydratés et plus brillants ; ils sont jugés plus forts et moins enclins à la casse.
La composition présente donc des propriétés de renforcement et permet de diminuer la quantité de calcium contenu dans la fibre capillaire application après application.
Le renforcement est mesuré par DSC, selon la méthode décrite ci-dessus.
Les mesures sont effectuées sur des mèches préalablement décolorées manuellement puis traitées cinq (ou dix) fois selon le protocole suivant : la mèche est lavée avec un shampooing neutre classique, puis on la rince, on applique 2g de composition selon l’invention par mèche de cheveux de 5,7g, puis sans rincer on applique 2 g d’un masque capillaire classique, on laisse poser le masque 5 minutes puis on rince une nouvelle fois.
Cette routine selon l’invention est comparée à la routine comparative suivante (sans application de la composition de l’invention): la mèche est lavée avec un shampooing neutre classique, puis on la rince, on applique 2g d’un masque capillaire classique (le même que dans la routine selon l’invention), on laisse poser 5 minutes puis on rince une nouvelle fois.
On obtient les résultats suivants (moyenne de 3 mesures par mèche) :
Td (°C) écart-type
Mèche naturelle (avant traitement de décoloration) 153,31 1,36
Mèche décolorée non traitée 138,73 0,75
Mèche décolorée traitée 5 fois avec la routine invention 159,7 1,40
Mèche décolorée traitée 5 fois avec la routine comparative 140,8 0,32
Ces résultats montrent que le procédé selon l’invention augmente la densité de liaison des protéines de kératines présentes dans le cortex des cheveux traités, permettant ainsi de réparer les cheveux abimés.
Analyse du calcium par Fluorescence X selon la méthode RC-ANA-MET-1414.
Ces mesures sont effectuées sur les mèches traitées selon la routine de l’invention et selon la routine comparative décrite ci-dessus.
On obtient les résultats suivants :
Calcium (concentration en ppm)
Mèche décolorée non traitée 10700 ± 1000
Mèche décolorée traitée 5 fois avec la routine selon l’invention 3974 ± 247
Mèche décolorée traitée 5 fois avec la routine comparative 8542 ± 528
Mèche décolorée traitée 10 fois avec la routine selon l’invention 3127 ± 176
Mèche décolorée traitée 10 fois avec la routine comparative 7896 ± 25
On constate donc que la concentration en calcium diminue de façon significative pour les mèches traitées selon l’invention, application après application.

Claims (14)

  1. Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant :
    - une étape (i) de lavage des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique lavante A comprenant un ou plusieurs tensioactifs anioniques et/ou amphotères, suivie
    - d’une étape (ii) d’application sur les cheveux, d’une composition cosmétique B comprenant un ou plusieurs composés de type aminoacides et un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels, suivie
    - d’une étape (iii) de conditionnement des cheveux comprenant l’application d’une composition cosmétique de soin C comprenant un ou plusieurs agents condition-neurs choisis parmi les tensioactifs cationiques, les polymères cationiques, les silicones, les corps gras et leurs mélanges.
  2. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel les composés de type aminoacides sont choisis parmi les composés répondant à la formule (I) et/ou leurs sels, notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou de zinc :


    dans laquelle p est un nombre entier égal à 1 ou 2, étant entendu que :
    - lorsque p = 1, R forme avec l’atome d’azote un hétérocycle saturé comprenant de 5 à 8 chaînons, de préférence 5 chaînons, ce cycle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi hydroxyle ou (C1-C4)alkyle ;
    - lorsque p = 2, R représente un atome d’hydrogène ou un groupe (C1-C12)alkyle, de préférence (C1-C4)alkyle, linéaire ou ramifié, saturé, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes ou groupes choisis parmi –S–, –NH– ou –C(NH)– et/ou éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi hydroxyle (OH), amino (NH2), -SH, -COOH, -CONH2 ou –NH–C(NH)–NH2;
    de préférence dans laquelle p = 2 et R représente un atome d’hydrogène ou un groupe (C1-C4)alkyle, linéaire ou ramifié, saturé, éventuellement interrompu par un hétéroatome –S– et/ou éventuellement substitué par un ou deux groupes choisis parmi hydroxyle, amino ou –NH–C(NH)–NH2 ; mieux p=2 et R représente un atome d’hydrogène.
  3. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le ou les composés de type aminoacides sont choisis parmi la glycine, la proline, la méthionine, la sérine, l’arginine, la lysine, leurs sels notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou de zinc, et leurs mélanges ; préférentiellement choisis parmi la glycine, ses sels notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou de zinc, et leurs mélanges.
  4. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la teneur totale en composé(s) de type aminoacides va de de 0,5 à 10% en poids, notamment de 0,7 à 8% en poids, mieux de 0,8 à 7% en poids par rapport au poids total de la composition.
  5. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés, comprenant 4 à 6 atomes de carbone, 1 à 3 groupes OH et 2 à 3 groupements COOH ; et/ou leurs sels, notamment de métaux alcalins, de métaux alcalino-terreux ou de zinc ; de préférence choisis parmi les acides lactique, glycolique, tartrique ou citrique, et leurs sels notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux ; tout particulièrement l’acide citrique et/ou l’acide tartrique ainsi que leurs sels, notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux tels que le citrate de sodium et/ou le tartrate de sodium ; encore mieux l’acide citrique ou ses sels, notamment de métaux alcalins ou alcalino-terreux tels que le citrate de sodium.
  6. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la teneur totale en (poly)acides carboxyliques hydroxylés comprenant au total 2 à 8 atomes de carbone, et/ou leurs sels, va de 0,5 à 10% en poids, notamment de 1 à 8% en poids, mieux de 1,5 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition.
  7. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs polymères associatifs, de préférence non ioniques, préférentiellement choisis parmi les polyuréthanes polyéthers ; notamment en une teneur totale allant de 0,01 à 10% en poids, préférentiellement 0,05 à 5% en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 1,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
  8. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend une ou plusieurs silicones, de préférence choisies parmi les silicones aminées ; notamment en une teneur totale allant de 0,3 à 5% en poids, mieux de 0,5 à 4% en poids, préférentiellement de 0,6 à 3% en poids, et plus préférentiellement de 0,7 à 2,5% en poids, par rapport au poids total de la composition.
  9. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs tensioactifs cationiques, notamment en une quantité totale allant de 0,1 à 10% en poids, mieux de 0,2 à 8% en poids, préférentiellement de 0,3 à 7% en poids, mieux encore de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
  10. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs polymères cationiques, de préférence choisis parmi les polysaccharides cationiques, notamment les celluloses cationiques, les gommes de galactomannanes cationiques, notamment les gommes de guar cationiques; ainsi que leurs mélanges ; en particulier en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
  11. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs polysaccharides non ioniques, notamment choisis parmi, seuls ou en mélange, les celluloses, les galactomannanes, et leurs dérivés non ioniques, notamment leurs éthers; mieux parmi, seuls ou en mélange, les gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6, notamment hydroxypropyle et/ou les celluloses, substituées ou non et les éthers de cellulose tels que les (C1-C4)alkylcelluloses et les (poly)hydroxy(C1-C4)alkylcelluloses ; préférentiellement, choisis parmi, seuls ou en mélange, les gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements (poly)hydroxylakyle en C1-C6, notamment hydroxypropyle ; de préférence en une quantité totale allant de 0,01 à 10% en poids, mieux de 0,05 à 5% en poids, encore mieux de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition.
  12. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs tensioactifs non ioniques, notamment en une teneur totale allant de 0,05 à 10% en poids, de préférence de 0,1 à 5% en poids, préférentiellement de 0,2 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition selon l’invention.
  13. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend un ou plusieurs corps gras non siliconés, de préférence choisis parmi les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique, les esters liquides d'acide gras et/ou d’alcool gras différents des triglycérides, les hydrocarbures liquides en C6-C18, les alcools gras solides, les esters solides d’acides gras et/ou d’alcools gras, et leurs mélanges ; notamment en une quantité totale allant de 0,1 à 20% en poids, mieux de 1 à 18% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, mieux encore de 5 à 12% en poids par rapport au poids total de la composition.
  14. Procédé selon l’une des revendications précédentes, pour le traitement capillaire, en particulier de lavage et/ou de conditionnement, des cheveux sensibilisés, fragilisés et/ou abîmés, ou des cheveux chargés en métaux à des teneurs d’au moins 100 ppm, mieux d’au moins 200 ppm ; en particulier chargés en cuivre, notamment à des teneurs d’au moins 100 ppm, mieux d’au moins 200 ppm et/ou chargés en calcium notamment à des teneurs d’au moins 4000 ppm, mieux d’au moins 10 000 ppm.
FR2205267A 2022-06-01 2022-06-01 Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement. Pending FR3136171A1 (fr)

Priority Applications (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2205267A FR3136171A1 (fr) 2022-06-01 2022-06-01 Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement.
PCT/EP2023/064383 WO2023232773A1 (fr) 2022-06-01 2023-05-30 Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d'application d'une composition cosmétique comprenant des acides aminés et des acides (poly)carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2205267A FR3136171A1 (fr) 2022-06-01 2022-06-01 Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement.
FR2205267 2022-06-01

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3136171A1 true FR3136171A1 (fr) 2023-12-08

Family

ID=82693860

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2205267A Pending FR3136171A1 (fr) 2022-06-01 2022-06-01 Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement.

Country Status (2)

Country Link
FR (1) FR3136171A1 (fr)
WO (1) WO2023232773A1 (fr)

Citations (26)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR1492597A (fr) 1965-09-14 1967-08-18 Union Carbide Corp Nouveaux éthers cellulosiques contenant de l'azote quaternaire
US3589578A (en) 1968-01-20 1971-06-29 Monforts Fa A Tension-relieving device for stretchable sheet material
US4031307A (en) 1976-05-03 1977-06-21 Celanese Corporation Cationic polygalactomannan compositions
US4131576A (en) 1977-12-15 1978-12-26 National Starch And Chemical Corporation Process for the preparation of graft copolymers of a water soluble monomer and polysaccharide employing a two-phase reaction system
US4137180A (en) 1976-07-02 1979-01-30 Lever Brothers Company Fabric treatment materials
EP0186507A2 (fr) 1984-12-22 1986-07-02 Chisso Corporation Composés siloxane contenant un groupe carboxyle
US4855130A (en) * 1986-01-30 1989-08-08 Wella Aktiengesellschaft Hair treating compositions and processes for improving the condition of hair
US4874554A (en) 1986-07-10 1989-10-17 Henkel Kommanditgesellschaft Auf Aktien Quaternary ammonium compounds
US4957732A (en) 1988-12-29 1990-09-18 L'oreal Shaving composition for the skin based on polyorgano-siloxanes containing an acyloxyalkyl group and process for use
US5089578A (en) 1986-03-28 1992-02-18 Exxon Research And Engineering Company Hydrophobically associating terpolymers containing sulfonate functionality
EP0530974A1 (fr) 1991-08-05 1993-03-10 Unilever Plc Compositions pour le soin des cheveux
EP0750899A2 (fr) 1995-06-30 1997-01-02 Shiseido Company Limited Agent émulsionnant ou agent solubilisant qui est composé du polyélectrolyte amphiphile soluble dans l'eau et composition émulsifié le contenant ou composition solubilisé le contenant et cosmétique émulsifié le contenant ou cosmétique solubilisé le contenant
EP1046390A1 (fr) * 1999-04-20 2000-10-25 Calgon Corporation Compositions et procédés de nettoyage et de décontamination des cheveux
WO2004024779A2 (fr) 2002-09-13 2004-03-25 Noveon Ip Holdings Corp. Polymeres polyvalents, procedes et compositions
DE102004062429A1 (de) * 2004-12-20 2006-06-29 Henkel Kgaa Wirkstoffgemische zur Restrukturierung keratinischer Fasern
EP1016402B1 (fr) * 1998-12-28 2006-09-13 Kao Corporation Composition cosmétique capillaire
JP2006282616A (ja) * 2005-04-01 2006-10-19 Kao Corp 毛髪洗浄剤
JP5111628B2 (ja) * 2011-01-28 2013-01-09 ライオン株式会社 毛髪化粧料
CN106420398A (zh) * 2016-11-22 2017-02-22 郑州兰茜生物工程有限公司 一种免洗水性喷雾型护发素及其制备方法
FR3060986A1 (fr) * 2016-12-22 2018-06-29 L'oreal Composition cosmetique de coloration directe comprenant une phase aqueuse et une phase grasse visuellement distinctes l'une de l'autre
EP2937112B1 (fr) * 2014-04-25 2019-05-22 The Procter and Gamble Company Procédé d'inhibition de dépôt de cuivre sur les cheveux
CN111643433A (zh) * 2020-07-27 2020-09-11 广州市柏亚化妆品有限公司 一种控油去屑洗发组合物
CN111671677A (zh) * 2020-07-27 2020-09-18 广州市柏亚化妆品有限公司 一种柔顺修护植物护发组合物
US10835469B2 (en) * 2014-04-25 2020-11-17 The Procter And Gamble Company Method of inhibiting copper deposition on hair
CN113750020A (zh) * 2021-09-02 2021-12-07 科盈生物科技(惠州)有限公司 一种泡泡护发素
US11311464B2 (en) * 2018-12-18 2022-04-26 Henkel Ag & Co. Kgaa Hair care booster in powder form and cosmetic product with an organic acid, and method for preparation and use thereof

Family Cites Families (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US6207778B1 (en) 1999-05-07 2001-03-27 Isp Investments Inc. Conditioning/styling terpolymers

Patent Citations (26)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR1492597A (fr) 1965-09-14 1967-08-18 Union Carbide Corp Nouveaux éthers cellulosiques contenant de l'azote quaternaire
US3589578A (en) 1968-01-20 1971-06-29 Monforts Fa A Tension-relieving device for stretchable sheet material
US4031307A (en) 1976-05-03 1977-06-21 Celanese Corporation Cationic polygalactomannan compositions
US4137180A (en) 1976-07-02 1979-01-30 Lever Brothers Company Fabric treatment materials
US4131576A (en) 1977-12-15 1978-12-26 National Starch And Chemical Corporation Process for the preparation of graft copolymers of a water soluble monomer and polysaccharide employing a two-phase reaction system
EP0186507A2 (fr) 1984-12-22 1986-07-02 Chisso Corporation Composés siloxane contenant un groupe carboxyle
US4855130A (en) * 1986-01-30 1989-08-08 Wella Aktiengesellschaft Hair treating compositions and processes for improving the condition of hair
US5089578A (en) 1986-03-28 1992-02-18 Exxon Research And Engineering Company Hydrophobically associating terpolymers containing sulfonate functionality
US4874554A (en) 1986-07-10 1989-10-17 Henkel Kommanditgesellschaft Auf Aktien Quaternary ammonium compounds
US4957732A (en) 1988-12-29 1990-09-18 L'oreal Shaving composition for the skin based on polyorgano-siloxanes containing an acyloxyalkyl group and process for use
EP0530974A1 (fr) 1991-08-05 1993-03-10 Unilever Plc Compositions pour le soin des cheveux
EP0750899A2 (fr) 1995-06-30 1997-01-02 Shiseido Company Limited Agent émulsionnant ou agent solubilisant qui est composé du polyélectrolyte amphiphile soluble dans l'eau et composition émulsifié le contenant ou composition solubilisé le contenant et cosmétique émulsifié le contenant ou cosmétique solubilisé le contenant
EP1016402B1 (fr) * 1998-12-28 2006-09-13 Kao Corporation Composition cosmétique capillaire
EP1046390A1 (fr) * 1999-04-20 2000-10-25 Calgon Corporation Compositions et procédés de nettoyage et de décontamination des cheveux
WO2004024779A2 (fr) 2002-09-13 2004-03-25 Noveon Ip Holdings Corp. Polymeres polyvalents, procedes et compositions
DE102004062429A1 (de) * 2004-12-20 2006-06-29 Henkel Kgaa Wirkstoffgemische zur Restrukturierung keratinischer Fasern
JP2006282616A (ja) * 2005-04-01 2006-10-19 Kao Corp 毛髪洗浄剤
JP5111628B2 (ja) * 2011-01-28 2013-01-09 ライオン株式会社 毛髪化粧料
EP2937112B1 (fr) * 2014-04-25 2019-05-22 The Procter and Gamble Company Procédé d'inhibition de dépôt de cuivre sur les cheveux
US10835469B2 (en) * 2014-04-25 2020-11-17 The Procter And Gamble Company Method of inhibiting copper deposition on hair
CN106420398A (zh) * 2016-11-22 2017-02-22 郑州兰茜生物工程有限公司 一种免洗水性喷雾型护发素及其制备方法
FR3060986A1 (fr) * 2016-12-22 2018-06-29 L'oreal Composition cosmetique de coloration directe comprenant une phase aqueuse et une phase grasse visuellement distinctes l'une de l'autre
US11311464B2 (en) * 2018-12-18 2022-04-26 Henkel Ag & Co. Kgaa Hair care booster in powder form and cosmetic product with an organic acid, and method for preparation and use thereof
CN111643433A (zh) * 2020-07-27 2020-09-11 广州市柏亚化妆品有限公司 一种控油去屑洗发组合物
CN111671677A (zh) * 2020-07-27 2020-09-18 广州市柏亚化妆品有限公司 一种柔顺修护植物护发组合物
CN113750020A (zh) * 2021-09-02 2021-12-07 科盈生物科技(惠州)有限公司 一种泡泡护发素

Non-Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
"Cosmetics and toiletries", vol. 91, TODD & BYERS, article "Volatile Silicone fluids for cosmetics", pages: 27 - 32
F.-J. WORTMANNH. DEUTZ, J. APPL. POLYM SCI., vol. 48, 1993, pages 137
G. FONNUMJ. BAKKEFK. HANSEN, COLLOID POLYM. SCI., vol. 271, 1993, pages 380 - 389
WALTER NOLL: "Chemistry and Technology of Silicones", 1968, ACADEMIE PRESS

Also Published As

Publication number Publication date
WO2023232773A1 (fr) 2023-12-07

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP2011477B1 (fr) Compositions cosmétiques détergentes comprenant quatre tensioactifs, un polymère cationique et un agent bénéfique et utilisation
FR3029110A1 (fr) Composition cosmetique comprenant un organosilane, un tensioactif cationique et un polymere cationique ayant une densite de charge superieure ou egale a 4 meq/g
EP1380284B1 (fr) Compositions cosmétiques détergentes contenant un tensioactif anionique, un tensioactif amphotère ou non ionique et un polysaccharide et utilisation
FR2965172A1 (fr) Composition cosmetique comprenant au moins un sel de calcium, au moins un alcool gras, au moins un tensioactif cationique et au moins un agent epaississant
WO2014091111A2 (fr) Composition cosmétique comprenant l'association de tensioactifs non ionique et cationique, et procédé de traitement cosmétique
FR3136171A1 (fr) Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une étape de lavage, une étape d’application d’une composition cosmétique comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, puis une étape de conditionnement.
FR3136162A1 (fr) Procédé de traitement capillaire comprenant l’application d’une composition comprenant des aminoacides et des (poly)acides carboxyliques hydroxylés, suivie d’un lavage des cheveux, et utilisation comme pré-shampoing
FR3136169A1 (fr) Procédé de traitement capillaire pour limiter la perte de brillance des cheveux
FR3136167A1 (fr) Procédé de traitement capillaire pour limiter la teneur en calcium des cheveux
FR3136168A1 (fr) Procédé de traitement capillaire pour le renforcement des cheveux sensibilisés, fragilisés et/ou abîmés
FR3136166A1 (fr) Procédé de traitement cosmétique des cheveux, comprenant une multi-application d’une composition comprenant des aminoacides et des hydroxyacides carboxyliques particuliers
FR3136159A1 (fr) Composition cosmétique un ou plusieurs aminoacides, un ou plusieurs (poly)acides carboxyliques hydroxylés en C2-C8 et un ou plusieurs sels de (poly)acides carboxyliques hydroxylés en C2-C8, et procédé de traitement cosmétique
FR3136170A1 (fr) Composition cosmétique comprenant des aminoacides, des (poly)acides carboxyliques hydroxylés et des polymères associatifs, et procédé de traitement cosmétique
FR3136161A1 (fr) Composition cosmétique comprenant des aminoacides, des (poly)acides carboxyliques hydroxylés et des silicones, et procédé de traitement cosmétique
FR2864767A1 (fr) Compositions cosmetiques detergentes comprenant un tensioactif, un polymere de haut poids moleculaire et un agent conditionneur et utilisation de ces dernieres
FR3140281A1 (fr) Procédé de traitement cosmétique des cheveux avec une composition cosmétique comprenant des silicones aminées particulières
FR3083098A1 (fr) Procede de bouclage des fibres keratiniques comprenant l'application sur les fibres d'une composition contenant de l'acide thiolactique
FR2944436A1 (fr) Composition comprenant un corps gras et un actif liposolubre, procede de traitement la mettant en oeuvre
FR3140280A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant au moins une silicone aminée particulière et au moins un polyol, et procédé de traitement cosmétique
FR3140283A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant des tensioactifs anioniques et amphotères dans un rapport pondéral particulier et des silicones aminées particulières, et procédé de traitement cosmétique des cheveux.
FR3140274A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant au moins une silicone aminée particulière et au moins un agent épaississant
FR3140275A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant des silicones aminées particulières et des silicones additionnelles, et procédé de traitement cosmétique des cheveux.
FR3140271A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant des tensioactifs anioniques et/ou amphotères, et des silicones aminées particulières, et procédé de traitement cosmétique des cheveux.
FR2852823A1 (fr) Composition de traitement des matieres keratiniques comprenant un acide polycarboxylique et un agent protecteur ou conditionneur
FR3140282A1 (fr) Composition cosmétique de soin des cheveux comprenant des polymères cationiques et des silicones aminées particulières, et procédé de traitement cosmétique des cheveux.

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20231208

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3