FR3113417A1 - Serrure à goupilles sans verrou tournant - Google Patents

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FR3113417A1
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locking
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FR2008472A
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Franck Proux
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E05LOCKS; KEYS; WINDOW OR DOOR FITTINGS; SAFES
    • E05BLOCKS; ACCESSORIES THEREFOR; HANDCUFFS
    • E05B27/00Cylinder locks or other locks with tumbler pins or balls that are set by pushing the key in
    • E05B27/0028Other locks than cylinder locks with tumbler pins or balls
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E05LOCKS; KEYS; WINDOW OR DOOR FITTINGS; SAFES
    • E05BLOCKS; ACCESSORIES THEREFOR; HANDCUFFS
    • E05B35/00Locks for use with special keys or a plurality of keys ; keys therefor
    • E05B35/007Locks for use with special keys or a plurality of keys ; keys therefor the key being a card, e.g. perforated, or the like
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E05LOCKS; KEYS; WINDOW OR DOOR FITTINGS; SAFES
    • E05CBOLTS OR FASTENING DEVICES FOR WINGS, SPECIALLY FOR DOORS OR WINDOWS
    • E05C1/00Fastening devices with bolts moving rectilinearly
    • E05C1/08Fastening devices with bolts moving rectilinearly with latching action
    • E05C1/085With means for assisting depression of the latch bolt during latching

Abstract

Serrure à goupilles sans verrou tournant. L’invention concerne une serrure dont la clé permet de débloquer directement le bras de tirage sans permettre de déplacer celui-ci afin d’augmenter la fiabilité, la simplicité et la résistance aux effractions. Cette serrure à goupilles (1) contient au moins un boîtier de serrure (2), un bras de tirage (3) traversant le boîtier de serrure (2) de manière déplaçable linéairement (5) entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de verrouillage (4) dont certaines goupilles (11, 12) viennent directement bloquer le bras de tirage (3) en s’engageant partiellement dans des alésages (7, 8, 9) et pouvant être débloqué par une clé (16), le bras de tirage (3) étant précontraint dans le sens de sa position de verrouillage. Des systèmes de délation et d’ouvertures débrayables sont notamment décrits. Le dispositif selon l’invention est particulièrement destiné à sécuriser les portes. Figure pour l’abrégé : Figure 1

Description

Serrure à goupilles sans verrou tournant
L’invention concerne une serrure à goupille avec au moins un boîtier de serrure, au moins un bras de tirage traversant le boîtier de serrure de manière déplaçable linéairement entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de verrouillage pouvant être débloqué par un actionnement d’une clé, le bras de tirage étant précontraint dans le sens de sa position de verrouillage.
Etat de la technique
Les dispositifs de verrouillage sont apparus pratiquement en même temps que la civilisation humaine au cours de la sédentarisation au néolithique. Initialement, les portes étaient fixées avec des verrous qui se présentaient sous la forme de simples tiges de bois qui étaient enfoncées dans des ouvertures dans des montants de la porte. Les Égyptiens ont découvert la serrure à verrou qui est apparue à peu près avant l'an 7000. Comme cette serrure est facile à manipuler, on a eu l'idée de la bloquer avec une goupille mobile en bois. La serrure était née. Afin de déverrouiller cette goupille en bois, un outil en fer a été fabriqué avec une dent au moyen de laquelle la goupille en bois pouvait être soulevée. Il en a découlé que l'outil, s'il présentait plusieurs dents, pourrait soulever plusieurs goupilles en bois. C'est ainsi qu'on a créé la clé.
Il existe de nombreux types de serrures à clé. Une serrure à garnitures utilise des parois métalliques stationnaires avec des ouvertures de clé dont la configuration doit correspondre à une configuration du panneton de la clé afin que le panneton de la clé puisse être introduit dans la serrure à garniture. Un cadenas est muni de pièces métalliques qui sont montées de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation et qui sont amenées à une certaine hauteur par une rotation d'un panneton de clé introduit dans le cadenas. Une serrure à goupilles utilise une rangée de goupilles de blocage de longueurs différentes afin de bloquer une ouverture de la serrure à goupilles sans l'introduction d'une clé adaptée aux goupilles de blocage. Une serrure tubulaire est un type de serrure dans laquelle les goupilles de blocage sont disposées en cercle par rapport à un cylindre. La serrure à pompe est un mécanisme cylindrique qui est muni de plusieurs ailettes indépendantes qui coulissent le long d'un axe du cylindre.
Toutes les serrures à clé sont basées sur le principe qu'une clé introduite dans celles-ci, qui peut tourner autour d'un axe orienté perpendiculairement à une direction de déplacement des goupilles, entraîne un rotor sur lequel une dent déplace une goupille de blocage.
Pour protéger contre les intrusions, la goupille de blocage est verrouillée. La clé libère la goupille de blocage lors de l'actionnement du rotor. Comme dans le cas d'un cadenas, la clé actionne un rotor qui verrouille ou déverrouille à nouveau un élément de ressort.
De nombreux brevets ont été déposés pour rendre des serrures de plus en plus sécurisées contre des cambriolages et des tentatives d'effraction. Certains systèmes sont extrêmement exigeants ce qui les rend presque inviolables, mais très coûteux.
Dans le cas de l'ouverture d'un verrouillage à goupilles avec un passe-partout, les goupilles de blocage sont orientées de telle sorte que des espaces entre des goupilles de blocage disposées en une rangée à l'intérieur d'un logement de goupilles de blocage coïncident avec des lignes d'espacement entre le rotor et un stator adjacent. Un cambrioleur utilise un système de serrage pour exercer une force de rotation sur le rotor, et un palpeur pour actionner progressivement les goupilles en utilisant les défauts et les intervalles qui se créent lors de la fabrication d'une pièce mécanique.
Des méthodes d'effraction plus brutales consistent à percer le cylindre ou à l'arracher pour accéder à la goupille de blocage ou pour forcer la rotation du rotor afin de pouvoir casser les goupilles de blocage et faire ainsi tourner le rotor.
Ces méthodes d'effraction se concentrent donc sur l'axe de rotation, le principe de fonctionnement d'un verrouillage à clé.
La sécurité de serrures visant à empêcher des effractions est basée sur le nombre des goupilles de blocage et/ou leur agencement sur plusieurs plans. Cette complexité conduite souvent à une longueur considérable d'un cylindre de serrure, ce qui exige une grande épaisseur d'une porte qui reçoit une telle serrure, ou une taille considérable d'un cadenas.
Des traitements de surface, par exemple un cimentage, et l'utilisation d'alliages très durs ou de rondelles mobiles ralentissent une opération d'effraction par perçage. Toutefois, une combinaison de coups de burin, de perçage et de patience permet le plus souvent de percer le cylindre.
L'utilisation de matériaux très résistants permet de ralentir l'entraînement d'un rotor avec une force de rotation élevée, où une pièce métallique est enfoncée dans la cavité de la clé afin de faire tourner progressivement le rotor en détruisant progressivement les goupilles, mais dans ce cas également la patience et la force du manipulateur sont souvent couronnées de succès.
Une invention récente concerne un dispositif de verrouillage comprenant au moins une serrure à goupilles qui présente un boîtier de serrure, au moins un verrou tournant disposé à l'intérieur du boîtier de serrure de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé, qui présente des goupilles de blocage disposées de manière déplaçable axialement pour bloquer une rotation du verrou tournant se trouvant dans la position de verrouillage.Description de l’Invention
Un objet de l'invention est de fournir un dispositif de verrouillage avec une protection améliorée contre les effractions, un faible encombrement et la non-utilisation d’un verrou tournant.
Cet objet est réalisé par la revendication de brevet indépendante. Des configurations avantageuses sont indiquées dans les revendications dépendantes, la description suivante et les figures, ces configurations pouvant constituer, en soi ou en combinaison d'au moins deux de ces configurations l'une avec l'autre, un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.
Une serrure a goupille selon l’invention présente une serrure à goupille avec au moins un boîtier de serrure, au moins un bras de tirage traversant le boîtier de serrure de manière déplaçable linéairement entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de verrouillage pouvant être débloqué par un actionnement d’une clé, le bras de tirage étant précontraint dans le sens de sa position de verrouillage, et le dispositif de verrouillage présente au moins une goupille de blocage disposée de manière déplaçable linéairement transversalement à un sens de la translation du bras de tirage, goupille de blocage qui, dans une position de verrouillage, dans laquelle la goupille de blocage engage en partie un alésage sur le boîtier de serrure et en partie un alésage sur le bras de tirage disposé à fleur de l’alésage du boîtier de serrure avec le bras de tirage se trouvant en position de verrouillage, verrouille la translation linéaire du bras de tirage se trouvant en position de verrouillage et, dans une position de libération, dans laquelle la goupille de blocage est disposée entièrement à l’intérieur de l’alésage sur le bras de tirage, libère la translation linéaire du bras de tirage.
La serrure à goupilles est constituée d’un boitier de serrure à goupilles traversé par un bras de tirage coulissant dans un alésage du boitier formant une glissière. Ce bras de tirage qui peut translater longitudinalement dans cette glissière est bloqué directement par un système de goupilles, ce qui permet de simplifier la fabrication de la serrure et d’en limiter l’encombrement.
La serrure a goupille peut comprendre au moins une serrure à goupilles qui présente un boitier de serrure, un bras de tirage à l’intérieur de ce boitier pouvant glisser entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé introduite du coté extérieur, qui présente des goupilles de blocage disposées de manière déplaçable axialement pour bloquer la translation du bras de tirage se trouvant dans la position de verrouillage. Le bras de tirage est relié au pêne de manière à pouvoir tirer celui-ci.
Le bras de tirage peut être percé d’au moins un alésage permettant le passage ajusté de goupilles de blocage. Chaque alésage peut être placé en continuité du ou des alésages du boitier de serrure à goupilles, le bras de tirage faisant intimement partie du système de serrure à goupilles. L’introduction de la clé dans son logement permet à la ou aux dents ou saillies correctement placées et de longueurs adaptées d’enfoncer les goupilles. La multiplicité de la disposition des alésages et les longueurs variables des goupilles permettent d’augmenter les combinaisons possibles et ainsi de sécuriser le système d’ouverture. La clé permet de débloquer le bras de tirage mais ne permet pas de la bouger, ce qui permet d’augmenter la difficulté face aux tentatives d’effraction.
Cette serrure a goupille est prévue pour être fixée en applique sur une porte ou en feuillure à l’intérieur de celle-ci par un système choisi par l’homme de l’art. Par convention, nous appellerons la face avant de la serrure, la face dans laquelle on introduit la clef et du coté de laquelle l’utilisateur peut actionner le bras de tirage. Cette face avant correspond le plus souvent au côté extérieur d’une porte. La face arrière est la face opposée par laquelle l’utilisateur peut actionner directement le pêne si une telle option est choisie. Cette face arrière correspond le plus souvent au côté intérieur d’une porte. La face latérale est la face vers le pêne. La face médiale est la face vers les gonds de la porte. Il est convenu que le bras de tirage est horizontal. Bien évidemment, le système de serrure peut être installé dans toutes les positions adaptées à son usage.
Selon une configuration avantageuse, le dispositif de verrouillage présente au moins un alésage en particulier un alésage borgne formé sur le boîtier de serrure disposé sur un côté du bras de tirage opposé à l’alésage du boîtier de serrure et en alignement avec l’alésage du boîtier de serrure, au moins un ressort de pression logé dans l’alésage borgne, au moins une autre goupille de blocage précontrainte avec le ressort de pression disposée, avec le bras de tirage se trouvant en position de verrouillage, en partie dans l’alésage borgne et en partie dans l’alésage du bras de tirage, et au moins une goupille d’actionnement disposée dans tous les états du bras de tirage entièrement à l’intérieur de l’alésage du boîtier de serrure, l’alésage du boîtier de serrure se rétrécissant sur une extrémité détournée du bras de tirage et présentant une ouverture d’actionnement de clé et une longueur de la goupille de blocage correspondant à une épaisseur d’une partie du bras de tirage présentant l’alésage.
La serrure à goupille peut par exemple être réalisée en ce qu’une longueur de la goupille d’actionnement est inférieure à une longueur de l’alésage et qu’une longueur d’un module formé par l’autre goupille de blocage et le ressort de pression correspond au maximum à une longueur de l’alésage borgne dans un état du ressort de pression entièrement comprimé.
La serrure à goupille peut par exemple être réalisée en ce qu’au moins un anneau est disposé sur une partie finale de l’alésage détourné du bras de tirage ou au moins un épaulement est formé faisant saillie radialement vers l’intérieur et au moins partiellement périphérique.
Au moins un logement de clé transversal au sens de translation du bras de tirage peut par exemple être formé sur le boîtier de serrure pour la réception partielle d’une clé, au moins une rainure étant formée sur un côté détourné du bras de tirage du logement de clé, rainure qui s’étend à partir d’une ouverture du logement de clé au moins jusqu’à l’ouverture d’actionnement de clé de l’alésage du boîtier de serrure.
Selon une autre configuration avantageuse, le bras de tirage présente au moins une glissière déplaçable linéairement dans le boîtier de serrure, au moins une poignée reliée à une partie finale de la glissière et au moins un piège relié à une autre partie finale de la glissière, la poignée étant reliée avec la glissière par au moins un point de rupture. Cette zone de fragilité est mise en place dans le bras de tirage par affaiblissement local de celui-ci entre la tirette et le boitier de serrure. Cela afin de permettre une délation du système de verrouillage en cas de tentative d’effraction par forçage brutal en essayant d’appliquer une force de traction sur le bras de tirage supérieure à la résistance mécanique du système de blocage.
Selon une autre configuration avantageuse, au moins une butée est disposée sur la glissière par laquelle la glissière touche le boîtier de serrure avec le bras de tirage se trouvant en position de verrouillage. Dans ce cas le bras de tirage présente butée ou un ergot empêchant le bras de tirage de dépasser la position de blocage latéralement à celui-ci. Cet ergot peut être par exemple constitué par un pliage du bras ou d’un apport de matériaux qui vient buter contre le boitier de serrure par sa face médiale.
Selon une autre configuration avantageuse, le bras de tirage est prolongé latéralement par le pêne. Ce pêne peut faire partie intégrante du bras de tirage ou fixé fermement à celui-ci par des vis ou tout système conseillé par l’homme de l’art. Le pêne peut être par exemple un bec de canard, cylindrique ou de toute forme adaptée et choisie par l’homme de l’art. Cette configuration est particulièrement intéressante, solide et économique pour les coffres ou toute porte ne demandant pas de possibilité d’ouverture par l’intérieur.
Le piège peut être logé sur la glissière de manière déplaçable linéairement et peut être précontraint au moyen d’un élément à ressort dans le sens opposé au boîtier de serrure, la translation linéaire du piège étant parallèle à la translation linéaire du bras de tirage.
Selon une autre configuration avantageuse, le bras de tirage peut être en liaison avec le pêne par un système permettant au bras de tirage de tirer le pêne sans pouvoir pousser sur celui-ci. Ce système permet de pouvoir actionner le pêne de la face arrière par l’intermédiaire de la tirette arrière ou du fouillot arrière en laissant le bras de tirage en position bloquée de l’extérieur. Ce système peut être réaliser par exemple et sans limitation d’autres dispositifs utilisant des engrenages, crémaillères ou autres préférés par l’homme de l’art en formant un ergot sur la partie latérale du bras de tirage et un pliage ou un ergot sur le bras du pêne. La face médiale de l’ergot du bras de tirage venant pousser contre la face latérale de l’ergot ou du pliage du bras du pêne, une traction médiale du bras de tirage vient donc tirer le pêne tout en laissant le pêne libre d’être tiré médialement même si le bras de tirage est fixe, par exemple en position de blocage. Le bras du pêne peut par exemple être en liaison avec le bras de tirage par une liaison permettant aux deux bras de rester en contact tout en autorisant le glissement de l’un par rapport à l’autre. Cette liaison peut par exemple être effectuée grâce à deux boulons et leur écrou fixés dans le bras du pêne venant crocheter le bras de tirage par un alésage de celui-ci, cet alésage étant d’une largeur légèrement supérieure au diamètre des boulons et d’une longueur telle qu’elle permet le glissement utile des deux bras l’un par rapport à l’autre. Cette configuration est particulièrement intéressante dès lors qu’on veut pouvoir ouvrir la porte de l’intérieur, la serrure étant bloquée de l’extérieur.
Selon une autre configuration avantageuse, un système de ressort permet que le dispositif selon l’invention ait une position de repos dans sa position bloquée avec le pêne sorti. Ce système peut par exemple consister en un ressort en compression disposé entre la face latérale du boitier de serrure et le bras du pêne ou le pêne directement. Le ressort est mis en compression par la traction médiale du bras de pêne ou la traction médiale du bras de tirage.
Selon une autre configuration avantageuse au moins une poignée est disposée sur le piège. Le pêne pouvant être tiré directement du coté intérieur. Le pêne peut être tiré et rentré par la face arrière du système de verrouillage selon l’invention grâce à une tirette arrière dépassant vers l’arrière et solidement fixée au bras du pêne. Cette configuration permet d’ouvrir la porte de l’intérieur quand la clef est dans son logement et la serrure débloquée.
Au moins un autre alésage peut être formé sur le bras de tirage dans le sens de translation du bras de tirage décalé par rapport à l’alésage de telle sorte que la goupille de blocage puisse engager l’autre alésage avec le bras de tirage se trouvant en position de libération.
Il peut exister plusieurs alésages contenant ou non des goupilles, les alésages seront disposés de telle sorte que la translation du bras de tirage ne permette pas qu’un alésage du bras de tirage puisse se présenter en continuité parfaite avec un alésage du boitier qui ne lui est pas destiné. En effet, si la clé est retirée alors que le bras de tirage n’est pas bloqué, une goupille du bras de tirage pourrait être poussée dans un alésage du bloc supérieur et rendre le dispositif inopérant et bloqué en position plus ou moins ouverte.
La serrure à goupilles peut avoir au moins un mécanisme d’actionnement pour déplacer le bras de tirage.
Selon une autre configuration avantageuse, le bras de tirage peut être actionné de la partie avant du système de verrouillage par l’utilisateur grâce à une tirette avant venant directement de la barre de tirage et qui peut traverser une partie de la porte à laquelle la serrure est fixée, ce qui permet une simplicité et une économie dans la fabrication de la serrure.
Le bras de tirage peut être actionné par l’intermédiaire d’un fouillot venant crocheter le bras grâce à une encoche sur celui-ci ou à une crémaillère. Cette configuration permet de pratiquer un simple trou dans la porte afin d’introduire le carré de la clenche ou de la poignée bouton, ce qui améliore l’étanchéité de la porte, l’esthétique, la sécurité et l’installation de la serrure. Ce fouillot avant pouvant également actionner d’autres systèmes de fermeture indépendants du dispositif selon l’invention, par exemple dans le cas de fermetures multipoints.
Le mécanisme d’actionnement peut présenter une serrure à barillet dont l’actionnement déplace le bras de tirage. Le fouillot peut être remplacé par une serrure à barillet, le panneton venant actionner le bras de tirage quand le rotor est actionné par la clé du barillet. Cette configuration étant particulièrement intéressante pour augmenter la sécurité par exemple dans les coffres forts en demandant l’utilisation simultanée de deux clés, l’une pour actionner le bras de tirage et l’autre pour débloquer celui-ci.
Selon une autre configuration avantageuse la serrure à goupilles peut être réalisée avec au moins un dispositif pour dégager le mécanisme d’actionnement du bras de tirage lorsqu’une force est exercée sur le mécanisme d’actionnement dépassant une valeur limite prédéfinie.
Selon une autre configuration avantageuse, dans le cas où un fouillot est prévu, celui-ci actionne le bras de tirage par l’intermédiaire d’un système de débrayage qui permet de débrayer le fouillot si une tentative d’effraction par forçage brutal en essayant d’appliquer une force de traction sur le bras de tirage supérieure à la résistance mécanique du système de blocage. Il peut être constitué par exemple et sans limitation de deux disques concentriques appliqués l’un contre l’autre et maintenus solidaires par tout moyen conseillé par l’homme de l’art tant que cette liaison est capable de glisser si une force de glissement en rotation supérieure à la résistance due à la friction entre les deux disques est appliquée, le disque vers l’avant étant par exemple relié à la poignée ou au barillet et le disque arrière étant relié au bras de tirage. Un autre exemple de réalisation de ce système de débrayage du fouillot peut être réalisé grâce à un fouillot constitué d’un disque emboité dans une couronne, le disque central recevant par exemple le carré de la poignée ou de la clenche ou un barillet de serrure et la couronne extérieure étant reliée au bras de tirage pour crocheter celui-ci et l’actionner de telle sorte qu’ils soient maintenus solidaires tout en pouvant glisser l’un par rapport à l’autre si une force de rotation trop importante et supérieure à la résistance de friction est appliquée sur la partie centrale alors que la rotation de la couronne est bloquée, par exemple dans le cas où le bras de traction serait bloqué et qu’une tentative de forçage avait lieu.
Selon une autre configuration avantageuse dans un système de fermeture avec au moins une serrure à goupilles et au moins une clé pour actionner une serrure à goupilles, la serrure à goupilles peut être formée comme décrit.
La clé peut présenter un corps de base avec une surface d’actionnement plane dont dépasse au moins une saillie d’actionnement pouvant s’introduire dans la rainure du logement de clé.
Une hauteur de la saillie d’actionnement peut correspondre à une différence de la longueur de l’alésage sur le boîtier de serrure et de la longueur de la goupille d’actionnement.
La saillie d’actionnement peut être formée en tant que nervure aux extrémités chanfreinées s’amincissant dans le sens opposé à la surface d’actionnement.
L'invention va être expliquée à titre d'exemple ci-dessous en référence aux figures annexées à l'aide de formes de réalisation préférées, les caractéristiques expliquées ci-dessous pouvant à chaque fois, individuellement ou en combinaison d'au moins deux de ces caractéristiques, constituer un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.
Brève description des Figures
illustre une représentation schématique et en perspective montrant les faces avant supérieures et latérales d’un système de verrouillage avec un dispositif de verrouillage fermé, le pêne sorti et la clé présentée avant son introduction dans son logement
illustre une représentation schématique et en perspective montrant les faces avant inférieures et latérales d’un système de verrouillage avec un dispositif de verrouillage fermé, le pêne sorti et la clé présentée avant son introduction dans son logement
illustre une représentation schématique en coupe parallèle à la face avant du boitier et passant par des goupilles d’un système de verrouillage avec un dispositif de verrouillage fermé et le pêne sorti
illustre une représentation schématique en coupe parallèle à la face avant du boitier et passant par des goupilles d’un système de verrouillage avec un dispositif de verrouillage fermé et le pêne enfoncé
illustre une représentation schématique en coupe parallèle à la face avant du boitier et passant par des goupilles d’un système de avec un dispositif de verrouillage débloqué et le bras de tirage tirant sur le pêne et enfonçant celui-ci
illustre une représentation schématique en coupe parallèle à la face supérieure du boitier et traversant le bloc supérieur en passant par des goupilles supérieures d’un système de verrouillage avec un dispositif de verrouillage fermé et le pêne sorti
Description détaillée des figures
Dans les figures, les composants identiques ou de mêmes fonctions ont été munis des mêmes numéros de référence. Une description répétée de tels composants peut être omise dans la description suivante des figures.
Les figures 1 et 2 illustrent une représentation schématique d’un exemple de réalisation pour un système de verrouillage (24) en perspective montrant les faces avant, supérieure et latérale d’un système de verrouillage (24).
Un dispositif de verrouillage (24) est constitué d’un boitier de serrure (2) lui-même constitué de quatre parties, lesquelles pouvant être fusionnées ou séparées en fonction des contingences de fabrication.
Le plancher (29) constitue la partie inférieure du boitier de serrure (2) et est constitué d’une plaque pleine.
Le bloc inférieur (30) est fixé sur le plancher (29) et est percé de part en part d’au moins un alésage inférieur (9), chaque alésage inférieur (9) étant destiné à recevoir une goupille inférieure (11) et un ressort de goupille (10) constituant le moteur de cette goupille, le ressort de goupille (10) étant placé en compression entre la face supérieure du plancher (29) et la goupille inférieure (11) correspondante. Chaque goupille inférieure (11) peut être creusée dans sa partie inférieure de façon à recevoir le ressort de goupille (10). Elle a un diamètre extérieur adapté de telle sorte qu’elle puisse être guidée par les alésages tout en permettant son déplacement axial.
Le bloc supérieur (31) est percé d’au moins un alésage supérieur (8), chaque alésage supérieur (8) étant aligné sur l’alésage inférieur (9) lui faisant face. Il est de même diamètre et est destiné à recevoir une goupille supérieure c'est à dire une goupille d’actionnement de clé (12), chaque alésage supérieur (8) étant partiellement occlus dans sa partie supérieure de telle sorte que cet épaulement ou cette saillie de blocage (14) empêche la sortie vers le haut des goupilles poussées par le ressort de pression (10) tout en laissant le passage des dents (27) de la clé (16). Cette saillie de blocage ou cet épaulement (14) peut être aisément réalisée par exemple en réalisant sur la partie supérieure de l’alésage supérieur (8) un forage de plus petit diamètre que le reste de l’alésage, par exemple du diamètre de la largeur des rainures (17). La goupille d’actionnement de clé (12) a un diamètre extérieur adapté de telle sorte qu’elle puisse être guidée par l’alésage tout en permettant son déplacement axial. Le bloc supérieur (31) est alésé sur sa partie supérieure sous forme d’au moins une rainure (17) perpendiculairement à sa face avant, cette ou ces rainures (17) étant destinées à recevoir la ou les saillies d’actionnement, les dents (27) correspondantes de la clé (16). L’alésage peut s’interrompre avant d’atteindre la face arrière du bloc (31). Cette ou ces rainures (17) sont d’une profondeur au moins égale à saillie d’actionnement (27) la plus longue de la clé (16) et ont une largeur correspondant à la largeur de la ou des saillies d’actionnement (27).
Le bloc supérieur (31) est posé sur le bloc inférieur (30). Un alésage est exécuté à l’interface entre ces deux blocs, sur l’un ou l’autre des blocs ou sur les deux blocs afin de former une glissière (33) destinée à recevoir le bras de tirage (3).
Le plafond (32) est posé sur le bloc supérieur (31). Un alésage sur sa face inférieure, partant de la face avant en direction de la face arrière et perpendiculairement à celle-ci est effectué afin de former un logement de clé (15). La largeur et la hauteur de l’alésage correspondent aux dimensions de la clé (16) augmentées afin de permettre le glissement de celle-ci dans son logement (15). Le logement (15) a la profondeur permettant de bloquer la clé (16) quand celle-ci est introduite et en position de déblocage de la serrure, la ou les saillies d’actionnement (27) étant en position optimale pour appuyer sur la ou les goupilles supérieures ou goupilles d’actionnement (12).
Les quatre parties sont fixées entre elles par exemple au moyen de quatre boulons et écrous traversant ces quatre parties au moyen de percements (34) traversant, ou par tout autre moyen conseillés par l’homme de l’art tels que par exemple vissage, collage, soudage, rivetage.
Le boîtier de serrure (2) peut par exemple être réalisé en forme de caisson. Le boîtier de serrure ainsi que tous les constituants décrits ici peuvent être fabriqués en partie ou complètement en matériau métallique, en plastique ou en matériau composite.
Un bras de tirage (3) traverse le boitier de serrure (2) de part en part et peut librement coulisser dans la glissière (33) tout en étant ajusté à elle. Le bras de tirage (3) est percé d’au moins un alésage intermédiaire/alésage (7) aligné sur un alésage supérieur (8) et alésage borgne (9) correspondant quand le bras de tirage (3) est en position serrure bloquée. Les alésages alignés ainsi forment un unique alésage faiblement discontinu à chaque interface bloc supérieur – bras de tirage (3) et bras de tirage (3) – bloc inférieur. L’alésage intermédiaire (7) est de même diamètre que les autres alésages et contient une goupille intermédiaire c'est à dire une goupille de blocage (6) d’une hauteur correspondant à l’épaisseur du bras de tirage (3). Elle a un diamètre extérieur adapté de telle sorte qu’elle puisse être guidée par l’alésage tout en permettant son déplacement axial.
Le bras de tirage (3) peut être actionné de l’extérieur du coté avant de la serrure par une tirette avant c'est à dire une poignée (19) faisant partie du bras de tirage (3) ou par une poignée bouton ou une clenche dont le carré peut se fixer sur un fouillot actionnant une crémaillère fixée sur le bras de tirage ou par tout système conseillé par l’homme de l’art. Un système empêche le bras de tirage de dépasser vers le pêne la position quand la serrure est bloquée. Ce système peut être par exemple constitué d’une protubérance du bras de tirage, d’une déformation locale formant un ergot ou une butée (22) venant buter contre le boitier de serrure (2) par sa face médiale ou par tout moyen préféré par l’homme de l’art.
Afin d’empêcher le forçage de la serrure par traction sur le bras de tirage (3), une zone de fragilité ou point de rupture (21) du bras de tirage (3) peut être réalisée sur la partie médiale du bras de tirage (3) entre le système permettant d’actionner le bras de tirage (3) par exemple la tirette avant (19) et le boitier de serrure (2) de telle sorte qu’elle constitue un système de délation. Ainsi, lors d’une tentative d’effraction brutale par exercice d’une traction excessive sur le bras de tirage (3) dans le but de forcer le système de blocage, le point de rupture (21) peut se rompre, empêchant toute action sur le pêne (20). Ce point de rupture (21) peut être obtenue par affaiblissement local par limage, sciage partiel, perçage, ou par interposition d’un matériau moins résistant à la traction, ou tout autre moyen préféré par l’homme de l’art.
Dans une configuration particulièrement adaptée aux coffres ou aux portes ne demandant pas à être ouvertes de l’intérieur, le bras de tirage (3) peut constituer le pêne (20) à son extrémité latérale.
Dans une configuration plus adaptée aux portes d’entrée par exemple, le bras de tirage (3) est en contact avec le bras du pêne (20) au moyen d’une liaison permettant un débrayage. Cette liaison permet de tirer sur le pêne (20) depuis le coté avant en actionnant le bras de tirage (3) quand la serrure est débloquée mais autorise une action directe de l’arrière sur ce pêne (20) afin de pouvoir ouvrir la porte de l’intérieur, que la serrure soit bloquée ou non. Pour ce faire, le bras de tirage (3) peut par exemple être plié perpendiculairement de manière à constituer un retour (18). Ce retour (18) du bras de tirage (3) vient crocheter le bras du pêne (20) et permet sa traction quand le bras de tirage (3) est tiré. Il ne peut pas repousser le pêne (20) quand le bras de tirage (3) est repoussé vers le pêne (20). Ces deux situations sont représentées dans les figures 3 et 4.
En contact avec le dormant et s’introduisant dans une gâche simple ou électrique quand la porte est fermée, un pêne (20) termine latéralement la serrure. Il est constitué d’un bras de pêne (20) et du pêne (20) proprement dit. Dans l’exemple décrit ici, le pêne (20) est un bec de cane.
Quand une ouverture de l’intérieur est souhaitée, le bras du pêne (20) est fixé sur le bras de tirage (3) de telle sorte qu’il puisse coulisser sur celui-ci. Pour effectuer cette liaison, une possibilité parmi d’autres est de pratiquer un alésage (35) traversant dans le sens longitudinal du bras de tirage (3) sur une portion en contact avec le bras de pêne (20) d’une largeur légèrement supérieure au diamètre des boulons (36) qui seront utilisés et sur une longueur suffisante pour permettre le glissement afin de tirer suffisamment sur le pêne (20) pour le sortir de la gâche quand le bras de tirage (3) est bloqué par la serrure, dans la position schématisée dans la . Deux trous sont percés dans le bras du pêne (20) et alignés dans le sens de glissement médio-latéral et séparés d’une distance permettant le glissement du bras de pêne (20) et deux boulons (36) sont introduits en direction du bras de tirage (19). Les boulons (36) ont un diamètre légèrement inférieur à la largeur de l’alésage (35) et ont une longueur adaptée pour qu’un écrou (37) freiné par exemple puisse être vissé de l’autre côté du bras de tirage (3) et que les deux boulons (36) et leur écrou contraignent le bras de tirage (3) à rester en contact avec le bras du pêne (20), tout en permettant le glissement de l’un par rapport à l’autre. Le bras de pêne (20) peut être plié orthogonalement deux fois dans sa longueur de façon à fabriquer un ressaut (38) dont la hauteur et la position correspondent au retour (18) pratiqué sur le bras de tirage (3). Le retour (18) vient crocheter ce ressaut (38) quand le bras de tirage (3) est tiré.
Le bras de pêne (20) peut être en liaison avec une tirette arrière ou poignée arriéré (23) accessible de l’intérieur permettant d’actionner le pêne (20) de l’intérieur et d’ainsi ouvrir la porte de l’intérieur, même serrure bloquée.
Un système élastique maintient le système en position de repos, c’est-à-dire quand la serrure est bloquée et le pêne sorti. Il est par exemple constitué d’un élément à ressort (28) en compression entre la face latérale du boitier (2) et le bras de pêne (20).
La illustre une représentation schématique en coupe parallèle à la face avant du boitier (2) et passant par des goupilles d’un système de verrouillage selon l’invention en position de repos avec un dispositif de verrouillage bloqué et le pêne (20) sorti, le bras de tirage (3) étant en position bloquée dans le boitier de serrure (2), le ou les alésages supérieurs (8), intermédiaires (7) et inferieurs (9) sont alignés. Dans chaque alésage, un ressort de goupille ou ressort de pression (10) en compression posé sur le plancher 29) pousse l’ensemble des trois goupilles (par exemple 11,6, 12,) présentes dans chaque alésage vers le haut du boitier (2), chaque goupille d’actionnement (12) bloquant contre chaque saillie de blocage. La longueur axiale de la goupille intermédiaire (6) correspond à l’épaisseur du bras de tirage (3). La goupille d’actionnement (12) a une longueur axiale inférieure ou égale à la hauteur de l’alésage du bloc supérieur (31) diminuée de la hauteur de la saillie de blocage. La goupille d’actionnement (12) a une longueur axiale calculée de telle sorte que quand celle-ci est en position supérieure maximale, bloquée contre la saillie de blocage, la goupille inférieure (11) ne puisse pas totalement sortir de l’alésage inférieur (9) malgré la poussée du ressort de goupille (10). La longueur axiale de la goupille inférieure (11) est inférieure ou égale à la hauteur de l’alésage inférieur (9) diminuée de la hauteur minimale nécessaire du ressort de pression (10) quand celui-ci est comprimé au maximum, sauf si celui-ci peut être complètement rentré dans l’évidement inférieur de la goupille inférieure (11), si un tel évidement existe. La longueur axiale de la goupille inférieure (11) est calculée de telle sorte que si une pression est appliquée sur la goupille actionnement (12) en direction du plancher, la goupille supérieure actionnement (12) ne puisse pas totalement sortir de l’alésage supérieur (8). En position de blocage de la serrure, quand les ressorts de pression (10) poussent chaque train de goupilles vers le plafond et que chaque goupille de actionnement (12) est bloquée contre chaque saillie de blocage, chaque goupille intermédiaire est en partie introduite dans l’alésage intermédiaire et l’alésage supérieur (8), bloquant ainsi tout déplacement entre le bras de tirage (3) et le bloc supérieur, chaque goupille inférieure (11) est en partie introduite dans l’alésage intermédiaire et l’alésage inférieur (9), bloquant ainsi tout déplacement entre le bras de tirage (3) et le bloc inférieur (30).
La clé (16) présente un corps de base avec une surface d'actionnement plane, de laquelle font saillie des dents d'actionnement (27) dont l'agencement les unes par rapport aux autres correspond à l’agencement des alésages de goupilles les uns par rapport aux autres. Le corps de base peut par exemple être une plaque métallique ou en matériaux composite ou en matière plastique qui présente une surface d'actionnement correspondant à sa face inférieure au niveau de laquelle sont disposées à des endroits définis, de telle sorte que les saillies d’actionnement (27), lors d'un agencement conforme de la surface d'actionnement sur le côté d'actionnement du boîtier de serrure, puissent être pressées complètement dans les logements de goupilles respectifs, de telle sorte que toutes les goupilles de blocage soient pressées simultanément contre les ressorts de goupille respectifs. Les dents d'actionnement (27) sont chacune réalisées sous forme d'ailettes biseautées des deux côtés, se rétrécissant en s'éloignant de la surface d'actionnement, les saillies d'actionnement (27) s'étendant parallèlement les unes aux autres. Chaque saillie (27) est ainsi disposée que quand la clé (16) est enfoncée complètement dans son logement (15), la saillie (27) vienne appuyer contre la goupille d’actionnement (12) et enfoncer le train de goupilles correspondant vers le plancher (29) et comprimer le ressort de goupille (10). La saillie (27) a une longueur telle qu’elle enfonce la goupille d’actionnement (12) dans l’alésage supérieur (8) jusqu’à ce que la goupille intermédiaire (6) soit entièrement comprise dans l’alésage intermédiaire (7). Si la clé (16) est la bonne, toutes les goupilles intermédiaires (6) sont alignées et entièrement dans leur alésage intermédiaire (7) et le bras de tirage (3) peut librement coulisser dans la glissière (33) du boitier (2). La montre une coupe du système avec le bras de tirage (3) tiré et les goupilles intermédiaires (6) toutes dans les alésages intermédiaires (7).
L’ergot (22) du bras de tirage (3) empêche une translation latérale du bras de tirage (3) au-delà de la position de repos. Cet ergot ou butée (22) peut être constitué par un pliage du bras de tirage (3), un rajout de matière par soudage ou tout autre moyen préféré par l’homme de l’art.
La montre une coupe du dispositif selon l’invention sur un plan parallèle à la face avant et passant par l’axe de plusieurs goupilles (par exemple 11, 6, 12), le dispositif étant en position de repos. Le ressort principal (28) est en décompression entre la face latérale du boitier (2) et le ressaut (38) du bras de pêne (20). Les goupilles d’actionnement ou supérieures (12) sont bloquées contre les saillies de blocage (14). Les goupilles intermédiaires (6) sont en partie introduites dans les alésages supérieurs (8) et dans les alésages intermédiaires (7), empêchant ainsi tout glissement du bras de tirage (3) par rapport au bloc supérieur (31). Les goupilles inférieures (11) sont en partie introduites dans les alésages intermédiaires (7) et dans les alésages inférieurs (9), empêchant ainsi tout glissement du bras de tirage (3) par rapport au bloc inférieur (30). Les ressorts de pression (10) étant en décompression entre le plancher (29) et les goupilles inférieures (11).
L’ergot (22) est en appui contre la face médiale du boitier (2). La zone de fragilité (21) a été pratiquée par sciage incomplet du bras de tirage (3) entre l’ergot (22) et la tirette avant (19). Cette zone de fragilité (21) est prévue pour rompre en cas de tentative de traction trop importante du bras de tirage (3) alors que celui-ci est bloqué par la position des goupilles (par exemple 11, 6 12, ) dans le boitier (2).
La montre une coupe en perspective du dispositif selon l’invention sur un plan parallèle à la face avant et passant par l’axe de plusieurs goupilles (par exemple 11,12), la barre de tirage (3) étant bloquée dans le boitier (2) et le pêne/piège (20) tiré médialement. Le ressort principal (28) est comprimé entre le ressaut du bras de pêne/piège (20) et la tirette arrière/poignée (23) est ramenée médialement.
La montre une coupe en perspective du dispositif selon l’invention sur un plan parallèle à la face avant et passant par l’axe de plusieurs goupilles (par exemple 11, 6, 12), la barre de tirage (2) étant tirée médialement avec la tirette avant (19) tirée médialement. La clé (16) est dans son logement (15) et les saillies (27) sont introduites dans les rainures (17) et, à travers les saillies de blocage, appuient chacune sur les goupilles d’actionnement (12). Les saillies (27) ayant la bonne longueur, les goupilles intermédiaires (6) sont entièrement dans leur alésage intermédiaire (7), ainsi que les goupilles d’actionnement (12) dans leur alésage supérieurs (35) et les goupilles inférieures (11) dans leur alésage inférieur (37). Les ressorts de pression (20) sont comprimés entre la partie inférieure des goupilles inférieures (11) et la face supérieure du plancher (29). Le bras de tirage (3) peut coulisser dans la glissière (33) et une traction médiale sur la tirette avant (19) entraine le bras de pêne (20) grâce au retour (18) du bras de tirage (3) qui crochète le bras de pêne (20) au niveau du ressaut tirant le pêne (20) médialement et permettant l’ouverture de la porte par l’extérieur.
La montre une coupe horizontale en perspective au niveau des goupilles d’actionnement ou goupilles supérieures (12). Elle montre une disposition possible de douze alésages répartis deux par deux dans chacune des six rainures (17) dessinées ici. La disposition choisie ici à titre d’exemple empêche qu’un ensemble de goupille inférieure (11) et une goupille intermédiaire (6) ne soit poussé par le ressort de pression (10) contre une goupille supérieure (12) qui ne serait plus bloquée vers le haut en l’absence de la clé (16) lors du glissement du bras de tirage (3) dans sa glissière (33). Sachant que chaque goupille supérieure (12) peut avoir plusieurs longueurs possibles, les possibilités de combinaison sont très importantes, sachant qu’il n’est pas possible de savoir de l’extérieur combien il y a d’alésages dans chaque rainure (17), ni savoir si des goupilles ont été introduites dans ces alésages, ni connaitre la longueur des goupilles supérieures (12).
Le dispositif selon l’invention est particulièrement destiné à la fermeture des portes.
Liste des Numéros de Référence
1-Serrure à goupilles
2-Boîtier de serrure
3-Bras de tirage
4-Dispositif de verrouillage
5-Sens de la translation
6-Goupille de blocage
7-Alésage intermédiaire
8-Alésage supérieur
9-Alésage inferieur
10-Ressort de pression
11-Autre goupille de blocage
12-Goupille d’actionnement
13-Ouverture d’actionnement de clé
14-Épaulement
15-Logement de clé
16-Clé
17-Rainure
18-Glissière
19-Poignée
20-Pêne
21-Point de rupture
22-Butée
23-Poignée
24-Système de fermeture
25-Corps de base
26-Surface d’actionnement
27-Saillie d’actionnement
28-Élément à ressort
29-Plancher
30-Bloc inferieur
31-Bloc supérieur
32-Plafond
33-Glissière
34-Percement
35-Alésage
36-Boulon
37-Ecrou
38-Ressaut

Claims (17)

  1. Serrure à goupilles (1) avec au moins un boîtier de serrure (2), au moins un bras de tirage (3) disposé sur le boîtier de serrure (2) de manière déplaçable linéairement entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de verrouillage (4) pouvant être débloqué par un actionnement d’une clé, le bras de tirage (3) étant précontraint dans le sens de sa position de verrouillage,
    caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (4) présente au moins une goupille de blocage (6) disposée de manière déplaçable linéairement transversalement à un sens de la translation (5) du bras de tirage (3), celui-ci traversant le boitier de serrure (2), goupille de blocage qui, dans une position de verrouillage, dans laquelle la goupille de blocage (6) engage en partie un alésage (8) sur le boîtier de serrure (2) et en partie un alésage (7) sur le bras de tirage (3) disposé à fleur de l’alésage (8) du boîtier de serrure (2) avec le bras de tirage (3) se trouvant en position de verrouillage, verrouille la translation linéaire du bras de tirage (3) se trouvant en position de verrouillage et, dans une position de libération, dans laquelle la goupille de blocage (6) est disposée entièrement à l’intérieur de l’alésage (7) sur le bras de tirage (3), libère la translation linéaire du bras de tirage (3).
  2. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 1,
    caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (4) présente au moins un alésage borgne (9) formé sur le boîtier de serrure (2) disposé sur un côté du bras de tirage (3) opposé à l’alésage (8) du boîtier de serrure (2) et en alignement avec l’alésage (8) du boîtier de serrure (2), au moins un ressort de pression (10) logé dans l’alésage borgne (9), au moins une autre goupille de blocage (11) précontrainte avec le ressort de pression (10) disposée, avec le bras de tirage (3) se trouvant en position de verrouillage, en partie dans l’alésage borgne (9) et en partie dans l’alésage (7) du bras de tirage (3), et au moins une goupille d’actionnement (12) disposée dans tous les états du bras de tirage (3) entièrement à l’intérieur de l’alésage (8) du boîtier de serrure (2), l’alésage (8) du boîtier de serrure (2) se rétrécissant sur une extrémité détournée du bras de tirage (3) et présentant une ouverture d’actionnement de clé (13) avec la longueur de la goupille de blocage (6) correspondant à l’épaisseur de la partie du bras de tirage (3) présentant l’alésage (7).
  3. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 2,
    caractérisée en ce que la longueur de la goupille d’actionnement (12) est inférieure à la longueur de l’alésage (8) et que la longueur d’un module formé par l’autre goupille de blocage (11) et le ressort de pression (10) correspond au maximum à la longueur de l’alésage borgne (9) dans un état du ressort de pression (10) entièrement comprimé.
  4. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 1 à 3,
    caractérisée en ce qu’au moins un anneau est disposé sur une partie finale de l’alésage (8) détourné du bras de tirage (3) ou au moins un épaulement (14) est formé faisant saillie radialement vers l’intérieur et au moins partiellement périphérique.
  5. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 1 à 4,
    caractérisée en ce qu’au moins un logement de clé (15) transversal au sens de translation (5) du bras de tirage (3) est formé sur le boîtier de serrure (2) pour la réception partielle d’une clé (16), au moins une rainure (17) étant formée sur un côté détourné du bras de tirage (3) du logement de clé (15), rainure qui s’étend à partir d’une ouverture du logement de clé (15) au moins jusqu’à l’ouverture d’actionnement de clé (13) de l’alésage (8) du boîtier de serrure (2).
  6. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 1 à 5,
    caractérisée en ce que le bras de tirage (3) présente au moins une glissière (18) déplaçable linéairement sur le boîtier de serrure (2), au moins une poignée (19) reliée à une partie finale de la glissière (18) et au moins un piège (20) relié à une autre partie finale de la glissière (18), la poignée (19) étant reliée avec la glissière (18) par au moins un point de rupture (21).
  7. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 6,
    caractérisée en ce qu’au moins une butée (22) est disposée sur la glissière (18) par laquelle la glissière (18) touche le boîtier de serrure (2) avec le bras de tirage (3) se trouvant en position de verrouillage.
  8. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 6 ou 7,
    caractérisée en ce que le pêne (20) est logé sur la glissière (18) de manière déplaçable linéairement et est précontraint au moyen d’un élément à ressort (28) dans le sens opposé au boîtier de serrure (2), la translation linéaire du pêne (20) étant parallèle à la translation linéaire du bras de tirage (3).
  9. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 6 à 8,
    caractérisée en ce qu’au moins une poignée (23) est disposée sur le pêne (20).
  10. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 1 à 9,
    caractérisée en ce qu’au moins un autre alésage (7) est formé sur le bras de tirage (3) dans le sens de translation du bras de tirage (3) décalé par rapport à l’alésage (7) de telle sorte que la goupille de blocage (6) puisse engager l’autre alésage (7) avec le bras de tirage (3) se trouvant en position de libération.
  11. Serrure à goupilles (1) selon l’une des revendications de 1 à 10,
    caractérisée par au moins un mécanisme d’actionnement pour déplacer le bras de tirage (3).
  12. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 11,
    caractérisée en ce que le mécanisme d’actionnement présente une serrure à barillet dont l’actionnement déplace le bras de tirage (3).
  13. Serrure à goupilles (1) selon la revendication 11 ou 12,
    caractérisée par au moins un dispositif pour dégager le mécanisme d’actionnement du bras de tirage (3) lorsqu’une force est exercée sur le mécanisme d’actionnement dépassant une valeur limite prédéfinie.
  14. Système de fermeture (24) avec au moins une serrure à goupilles (1) et au moins une clé (16) pour actionner une serrure à goupille (1),
    caractérisé en ce que la serrure à goupilles est formée selon l’une des revendications de 1 à 13.
  15. Système de fermeture (24) selon la revendication 14,
    caractérisé en ce que la clé (16) présente un corps de base (25) avec une surface d’actionnement (26) plane dont dépasse au moins une saillie d’actionnement (27) pouvant s’introduire dans la rainure (17) du logement de clé (15).
  16. Système de fermeture (24) selon la revendication 15,
    caractérisé en ce que la hauteur de la saillie d’actionnement (27) correspond à la différence de la longueur de l’alésage (8) sur le boîtier de serrure (2) et de la longueur de la goupille d’actionnement (12).
  17. Système de fermeture (24) selon la revendication de 14 à 16,
    caractérisé en ce que la saillie d’actionnement (27) est formée en tant que nervure aux extrémités chanfreinées s’amincissant dans le sens opposé à la surface d’actionnement (26).
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