FR3095358A1 - Presse d’emboutissage de plaques métalliques, à pièce de verrouillage mécanique - Google Patents
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Abstract
Une presse (PE) est chargée d’emboutir une plaque métallique (PM) et comprend : - un bâti inférieur (BI) comportant un poinçon inférieur (PI) et une matrice inférieure (MI) translatable verticalement et comportant une pièce de plaquage (PP) translatable verticalement et munie d’un boisseau de blocage (BB) translatable horizontalement entre des positions reculée et avancée, - un bâti supérieur (BS) mobile verticalement et comportant un poinçon supérieur (PS), contre lequel est plaquée la plaque métallique (PM) par la pièce de plaquage (PP), et une matrice supérieure (MS), translatable verticalement et ayant une distance verticale par rapport à la pièce de plaquage (PS) fonction de la position du boisseau de blocage (BB), et - une pièce de verrouillage (PV) mécanique prenant des première et seconde positions dans lesquelles elle place le boisseau de blocage (BB) respectivement dans ses positions reculée et avancée. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 3
Description
Domaine technique de l’invention
L’invention concerne les presses qui sont destinées à emboutir des plaques métalliques pour leur donner une forme prédéfinie.
Etat de la technique
Dans certains domaines techniques, comme par exemple et non limitativement celui des véhicules, éventuellement automobiles, on utilise des presses pour emboutir des plaques métalliques destinées à constituer des, ou faire partie de, pièces (éventuellement de carrosserie).
Certaines de ces presses comprennent :
- un bâti inférieur fixe, sur lequel est montée en translation verticale une matrice inférieure sur laquelle est montée en translation verticale une pièce de plaquage sur laquelle est monté un boisseau de blocage translatable horizontalement entre des positions reculée et avancée, et auquel est solidarisé fixement un poinçon inférieur,
- un bâti supérieur mobile verticalement par rapport au bâti inférieur, sur lequel est montée en translation verticale une matrice supérieure en regard de la matrice inférieure, du poinçon inférieur et de la pièce de plaquage et ayant une distance verticale par rapport à la pièce de plaquage fonction de la position du boisseau de blocage, et auquel est solidarisé fixement, en regard de la matrice inférieure, un poinçon supérieur contre lequel est plaquée une partie de la plaque métallique par la pièce de plaquage.
Généralement, la translation du boisseau de blocage vers sa position avancée ou reculée est contrôlée de façon pneumatique par un vérin qui est solidarisé fixement à la pièce de plaquage (chargée de serrer étroitement une partie de la pièce métallique contre le poinçon supérieur, notamment avant que l’emboutissage ne commence) pour éviter la formation de « contre-emboutis » (c’est-à-dire ne pas écraser la plaque métallique emboutie) lorsque l’on vient de définir une zone concave (en creux) et une zone convexe (en bosse) avec la presse.
Plus précisément, ce vérin est chargé de translater le boisseau de blocage soit vers sa position avancée lorsque l’on provoque son allongement, soit vers sa position reculée lorsque l’on provoque son rétrécissement. Or, il arrive que ce vérin soit défaillant, ce qui peut provoquer un emboutissage partiel ou non conforme de la pièce métallique (nécessitant sa mise au rebut) et/ou un endommagement de la presse (ce qui rend impossible l’emboutissage de nouvelles plaques métalliques jusqu’à ce que la réparation soit terminée et donc induit généralement d’importants coûts et retards de production).
L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.
Présentation de l’invention
Elle propose notamment à cet effet une presse, destinée à emboutir une plaque métallique, et comprenant :
- un bâti inférieur fixe, sur lequel est montée en translation verticale une matrice inférieure sur laquelle est montée en translation verticale une pièce de plaquage sur laquelle est monté un boisseau de blocage translatable horizontalement entre des positions reculée et avancée, et auquel est solidarisé fixement un poinçon inférieur,
- un bâti supérieur mobile verticalement par rapport au bâti inférieur, sur lequel est montée en translation verticale une matrice supérieure en regard de la matrice inférieure, du poinçon inférieur et de la pièce de plaquage, ayant une distance verticale par rapport à la pièce de plaquage fonction de la position du boisseau de blocage, et auquel est solidarisé fixement, en regard de la matrice inférieure, un poinçon supérieur contre lequel est plaquée une partie de la plaque métallique par la pièce de plaquage.
Cette presse se caractérise par le fait qu’elle comprend une pièce de verrouillage mécanique prenant une première position dans laquelle elle place le boisseau de blocage dans sa position reculée afin de permettre une translation verticale non contrainte de la matrice supérieure par rapport à la pièce de plaquage, et une seconde position dans laquelle elle verrouille le boisseau de blocage dans sa position avancée afin d’interdire la translation verticale de la matrice supérieure vers la pièce de plaquage.
Le boisseau de blocage ne pouvant plus bouger lorsqu’il a été verrouillé dans sa position avancée par la pièce de verrouillage mécanique, il n’y a plus de risque de réalisation d’un emboutissage partiel ou non conforme de la pièce métallique et/ou d’endommagement de la presse, y compris lorsque la presse comprend un vérin pneumatique de verrouillage défaillant.
La presse selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
- sa pièce de verrouillage mécanique peut être montée à rotation sur sa pièce de plaquage ;
- son boisseau de blocage peut comprendre une partie arrière munie d’une ouverture. Dans ce cas, sa pièce de verrouillage mécanique peut être agencée sous la forme d’un levier comprenant une première partie propre à s’appuyer contre un décrochement du bâti inférieur pour l’entraîner en rotation et une seconde partie logée dans l’ouverture et provoquant, en cas d’entraînement en rotation, une translation du boisseau de blocage vers sa position avancée lorsque la matrice inférieure est translatée verticalement vers le bâti inférieur et que dans le même temps la pièce de plaquage est proche verticalement de la matrice inférieure ;
- elle peut comprendre un vérin solidarisé fixement à sa pièce de plaquage et positionné de manière à translater son boisseau de blocage soit vers sa position avancée lorsque l’on provoque son allongement, soit vers sa position reculée lorsque l’on provoque son rétrécissement et que dans le même temps la pièce de verrouillage mécanique n’est pas contrainte à demeurer dans sa seconde position ;
- son poinçon supérieur peut être agencé de manière à emboutir selon une première forme prédéfinie une première partie de la plaque métallique en coopération avec une première partie correspondante de sa matrice inférieure ;
- son poinçon inférieur peut être agencé de manière à emboutir selon une seconde forme prédéfinie une seconde partie de la plaque métallique en coopération avec une seconde partie correspondante de sa matrice supérieure ;
- elle peut être destinée à emboutir des plaques métalliques qui sont destinées à faire partie de pièces de carrosserie de véhicule, par exemple définissant chacune simultanément un passage de roue arrière et un panneau latéral arrière.
L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins deux pièces de carrosserie comprenant chacune une plaque métallique emboutie au moyen d’une presse du type de celle présentée ci-avant.
Brève description des figures
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
Description détaillée de l’invention
L’invention a notamment pour but de proposer une presse PE destinée à emboutir des plaques métalliques PM, elles-mêmes destinées à constituer des, ou faire partie de, pièces.
Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que la presse PE est destinée à emboutir des plaques métalliques PM destinées à faire partie de pièces de carrosserie de véhicule, éventuellement de type automobile. Mais l’invention n’est pas limitée à cette application. En effet, une presse PE peut emboutir des plaques métalliques destinées à constituer des, ou faire partie de, pièces pouvant équiper n’importe quel système, appareil, installation (y compris industrielle), bâtiment (public ou privé), ou espace extérieur (public ou privé). Ainsi, ces pièces peuvent notamment équiper n’importe quel type de véhicule, qu’il soit terrestre, maritime (ou fluvial), ou aérien.
Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que les pièces définissent chacune simultanément un passage de roue arrière et un panneau latéral arrière (ou « custode ») d’un véhicule automobile, comme par exemple une voiture. Mais il ne s’agit que d’un exemple illustratif.
Sur les figures 1 à 6 la direction X est la direction horizontale et la direction Z est la direction verticale, perpendiculaire à la direction horizontale X.
On a schématiquement représenté sur les figures 1 à 6 un exemple de réalisation d’une presse d’emboutissage PE selon l’invention.
Comme illustré, une presse (d’emboutissage) PE, selon l’invention, comprend au moins un bâti inférieur BI, une matrice inférieure MI, une pièce de plaquage PP, un boisseau de blocage BB, un poinçon inférieur PI, un bâti supérieur BS, une matrice supérieure MS, un poinçon supérieur PS, et une pièce de verrouillage PV mécanique.
Le bâti inférieur BI est fixe. Il est par exemple solidarisé fixement par vissage à un plancher ou une dalle d’un bâtiment (par exemple d’une usine).
La matrice inférieure MI est montée en translation verticale (suivant la direction verticale Z) sur le bâti inférieur BI. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, cette translation verticale peut être assurée par ce que l’homme de l’art appelle les chandelles CC du coussin de la presse PE, logées dans des passages verticaux du bâti inférieur BI.
Cette matrice inférieure MI comprend par exemple une face supérieure qui est conformée dans une première partie de manière à conférer en combinaison avec le poinçon supérieur PS une première forme prédéfinie à une première partie d’une pièce métallique PM intercalée entre elle et ce poinçon supérieur PS. Par exemple, cette première partie peut définir, une fois emboutie, un passage de roue arrière d’un véhicule automobile. Egalement par exemple, cette première forme prédéfinie peut être concave (ou en creux).
La pièce de plaquage PP, parfois appelée fond mobile par l’homme de l’art, est montée en translation verticale (suivant la direction verticale Z) sur la matrice inférieure MI. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, cette translation verticale peut être assurée par des premiers vérins (ou ressorts) à gaz V1.
Le boisseau de blocage BB, parfois appelé boisseau compensateur de verrouillage par l’homme de l’art, est monté en translation suivant la direction horizontale X sur la pièce de plaquage PP afin de pouvoir être translaté horizontalement entre une position reculée (illustrée sur les figures 1 et 2) et une position avancée (illustrée sur les figures 3 à 6).
Le poinçon inférieur PI est solidarisé fixement à une face supérieure du bâti inférieur BI. Il comprend une face d’extrémité supérieure qui est conformée de manière à conférer en combinaison avec une seconde partie de la matrice supérieure MS une seconde forme prédéfinie à une seconde partie d’une pièce métallique PM intercalée entre lui et cette matrice supérieure MS. Par exemple, cette seconde partie de la pièce métallique PM peut définir, une fois emboutie, un panneau latéral arrière (ou custode) qui prolonge vers le haut le passage de roue arrière d’un véhicule automobile au sein d’une pièce monobloc. Egalement par exemple, cette seconde forme prédéfinie peut être convexe (ou en bosse), lorsque la première forme prédéfinie est concave (ou en creux).
Le bâti supérieur BS est mobile verticalement (suivant la direction verticale Z) par rapport au bâti inférieur BI.
La matrice supérieure MS est montée en translation verticale (suivant la direction verticale Z) sur une face inférieure du bâti supérieur BS, en regard de la matrice inférieure MI, du poinçon inférieur PI et de la pièce de plaquage PP. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, cette translation verticale peut être assurée par des seconds vérins (ou ressorts) à gaz V2.
De plus, cette matrice supérieure MS a une distance verticale (suivant la direction verticale Z) par rapport à la pièce de plaquage PP qui est fonction de la position du boisseau de blocage BB. Plus précisément, lorsque le boisseau de blocage BB est dans sa position reculée (figures 1 et 2) la matrice supérieure MS peut être placée a une distance verticale de la pièce de plaquage PP inférieure à une première valeur, et lorsque le boisseau de blocage BB est dans sa position avancée (figures 3 à 6) la matrice supérieure MS peut être placée à une distance verticale de la pièce de plaquage PP supérieure ou égale à cette première valeur.
Comme indiqué plus haut, cette matrice supérieure MS comprend une face inférieure qui comprend une seconde partie conformée de manière à conférer en combinaison avec le poinçon inférieur PI la seconde forme prédéfinie à la seconde partie de la pièce métallique PM intercalée entre elle et ce poinçon inférieur PI.
Le poinçon supérieur PS est solidarisé fixement à la face inférieure du bâti supérieur BS, en regard de la matrice supérieure MS. La pièce de plaquage PP est chargée de plaquer contre la face d’extrémité inférieure du poinçon supérieur PS la première partie de la plaque métallique PM. Comme indiqué plus haut, la face d’extrémité inférieure du poinçon supérieur PS est conformée de manière à conférer en combinaison avec une première partie de la matrice inférieure MI la première forme prédéfinie à la première partie de la pièce métallique PM qui est intercalée entre elle et cette matrice inférieure MI.
La pièce de verrouillage PV mécanique est agencée de manière à prendre une première position ou une seconde position. Dans sa première position elle permet le placement du boisseau de blocage BB dans sa position reculée, afin de permettre une translation verticale non contrainte de la matrice supérieure MS par rapport à la pièce de plaquage PP. Dans sa seconde position elle verrouille le boisseau de blocage BB dans sa position avancée, afin d’interdire la translation verticale de la matrice supérieure MS vers la pièce de plaquage PP.
Grâce à cette pièce de verrouillage PV mécanique on est certain que le boisseau de blocage BB ne pourra pas bouger lorsqu’il a été placé dans sa position avancée, et donc il n’y a plus de risque de réalisation d’un emboutissage partiel ou non conforme de la pièce métallique PM et/ou d’endommagement de la presse PE, y compris lorsque la presse PE comprend un troisième vérin VT, de type pneumatique et assurant aussi un verrouillage, défaillant (et sur lequel on reviendra plus loin).
Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, la pièce de verrouillage PV (mécanique) peut être montée à rotation sur la pièce de plaquage PP. Mais cela n’est pas une obligation. En effet, elle pourrait être montée en translation verticale sur la pièce de plaquage PP ou montée sur une came de la pièce de plaquage PP.
Egalement par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, le boisseau de blocage BB peut comprendre une partie arrière munie d’une ouverture OP, et la pièce de verrouillage PV peut être agencée sous la forme d’un levier comprenant des première P1 et seconde P2 parties. La première partie P1 est agencée de manière à s’appuyer contre un décrochement DB du bâti inférieur BI pour entraîner le levier PV en rotation (voir figure 2). La seconde partie P2 est agencée de manière à être logée dans l’ouverture OP et à provoquer, en cas d’entraînement en rotation, la translation du boisseau de blocage BB vers sa position avancée lorsque la matrice inférieure MI est translatée verticalement vers le bâti inférieur BI (position basse) et que dans le même temps la pièce de plaquage PP est proche verticalement (position basse) de la matrice inférieure MI (voir figures 3 à 5).
On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 6, que la presse PE peut aussi comprendre un troisième vérin VT solidarisé fixement à la pièce de plaquage PP et positionné de manière à translater le boisseau de blocage BB soit vers sa position avancée lorsque l’on provoque son allongement, soit vers sa position reculée lorsque l’on provoque son rétrécissement et que dans le même temps la pièce de verrouillage PV n’est pas contrainte à demeurer dans sa seconde position de verrouillage. On comprendra que ce troisième vérin VT, de type pneumatique, est chargé d’assurer, lorsqu’il fonctionne correctement, une fonction de verrouillage similaire à celle assurée par la pièce de verrouillage PV mécanique. Par conséquent, la pièce de verrouillage PV mécanique garantit qu’en cas de défaillance du troisième vérin VT le verrouillage sera effectif.
Le fonctionnement de l’exemple de presse PE illustré sur les figures 1 à 6 est décrit ci-après.
On commence par placer une plaque métallique PM sur la matrice inférieure MI et sur une partie de la pièce de plaquage PP, alors que la matrice inférieure MI est en position haute (la plus écartée du bâti inférieur BI) et que la pièce de plaquage PP est en position haute (la plus écartée de la matrice inférieure MI), comme illustré sur la figure 1. Le bâti supérieur BS est initialement en position haute (la plus espacée verticalement du bâti inférieur BI), et l’on descend la matrice supérieure MS en position basse (la plus éloignée verticalement du bâti supérieur BS) afin que la plaque métallique PM soit étroitement serrée entre, d’une part, la matrice supérieure MS et, d’autre part, une partie de la matrice inférieure MI et la pièce de plaquage PP. L’extrémité supérieure de la seconde partie P2 de la pièce de verrouillage PV est logée dans l’ouverture OP et la première partie P1 de la pièce de verrouillage PV est éloignée du décrochement DB du bâti inférieur BI et donc ne verrouille pas la translation horizontale du boisseau de blocage BB. Le troisième vérin VT est dans sa position rétrécie (la moins longue) afin que le boisseau de blocage BB soit dans sa position reculée (la plus à gauche), et dans le même temps une partie verticale supérieure du boisseau de blocage BB est logée dans un trou traversant TT défini dans une partie gauche de la matrice supérieure MS, ce qui permet d’empêcher toute translation horizontale du boisseau de blocage BB. Cette situation est illustrée sur la figure 1.
Ensuite, on procède à l’emboutissage de la première partie de la pièce métallique PM (la plus à gauche), afin de lui conférer une première forme (par exemple pour définir un passage de roue. Pour ce faire, on maintient la matrice inférieure MI dans sa position haute, on relâche la pression des premiers V1 et seconds V2 vérins à gaz et on descend le bâti supérieur BS vers le bas dans une première position intermédiaire afin que le poinçon supérieur PS emboutisse la première partie de la pièce métallique PM et repousse la pièce de plaquage PP vers le bas permettant ainsi de faire sortir du trou traversant TT la partie verticale supérieure du boisseau de blocage BB pour autoriser sa translation horizontale ultérieure. La première partie P1 de la pièce de verrouillage PV est alors quasiment au contact du décrochement DB du bâti inférieur BI. Cette situation est illustrée sur la figure 2.
Ensuite, on procède à l’emboutissage de la seconde partie de la pièce métallique PM (la plus à droite), afin de lui conférer une première forme (par exemple pour définir un panneau latéral (ou custode) dans la continuité du passage de roue). Pour ce faire, on descend la matrice inférieure MI dans sa position basse, en continuant de relâcher la pression des premiers V1 et seconds V2 vérins à gaz. La première partie P1 de la pièce de verrouillage PV bute alors sur le décrochement DB du bâti inférieur BI, ce qui provoque l’entraînement en rotation de la pièce de verrouillage PV et donc la translation horizontale du boisseau de blocage BB vers sa position avancée (la plus à droite) et son verrouillage dans cette dernière. Dans le même temps on peut placer le troisième vérin VT dans sa position allongée (la plus longue) afin que le boisseau de blocage BB ne puisse pas reculer. Une portion gauche de la matrice supérieure MS est alors placée au-dessus de (et contre) la partie verticale supérieure du boisseau de blocage BB. Puis, on descend le bâti supérieur BS dans sa position basse (la plus proche du bâti inférieur BI) afin que le poinçon inférieur PI emboutisse la seconde partie de la pièce métallique PM. Cette situation est illustrée sur la figure 3.
Ensuite, on procède à la libération partielle de la seconde partie de la pièce métallique PM emboutie sans pli. Pour ce faire, on commence par remonter la matrice inférieure MI en position haute et le bâti supérieur BS dans la première position intermédiaire en continuant de relâcher la pression des premiers V1 et seconds V2 vérins à gaz, ce qui permet d’écarter la seconde partie emboutie de la plaque métallique PM du poinçon inférieur PI. La matrice supérieure MS demeure au contact de la matrice inférieure MI et de la partie verticale supérieure du boisseau de blocage BB qui demeure dans sa position avancée du fait de l’action du troisième vérin VT en position allongée. Cette situation est illustrée sur la figure 4.
Ensuite, on procède à la libération partielle de la première partie de la pièce métallique PM emboutie sans pli. Pour ce faire, on commence par remonter le bâti supérieur BS dans une seconde position intermédiaire et on écarte de ce dernier (BS) la matrice supérieure MS en allongeant les seconds vérins à gaz V2, ce qui permet d’écarter la première partie emboutie de la plaque métallique PM du poinçon supérieur PS. La matrice supérieure MS demeure au contact de la seconde partie emboutie de la plaque métallique PM et de la partie verticale supérieure du boisseau de blocage BB, la matrice inférieure MI demeure au contact de la première partie emboutie de la plaque métallique PM, et le boisseau de blocage BB demeure dans sa position avancée du fait de l’action du troisième vérin VT en position allongée. Cette situation est illustrée sur la figure 5.
Enfin, on procède au dégagement final de la pièce métallique PM emboutie sans pli. Pour ce faire, on commence par remonter le bâti supérieur BS en position haute et on écarte la pièce de plaquage PP du bâti inférieur BI en allongeant les premiers vérins à gaz V1 et en maintenant les seconds vérins à gaz V2 allongés, ce qui permet d’écarter la première partie emboutie de la plaque métallique PM de la matrice inférieure MI et dans le même temps la seconde partie emboutie de la plaque métallique PM de la matrice supérieure PS, par basculement. Cette situation est illustrée sur la figure 6. On peut alors retirer la pièce métallique PM emboutie sans pli de la presse PE.
Claims (10)
- Presse (PE) pour emboutir une plaque métallique (PM), ladite presse (PE) comprenant i) un bâti inférieur (BI) fixe, sur lequel est montée en translation verticale une matrice inférieure (MI) sur laquelle est montée en translation verticale une pièce de plaquage (PP) sur laquelle est monté un boisseau de blocage (BB) translatable horizontalement entre des positions reculée et avancée, et auquel est solidarisé fixement un poinçon inférieur (PI), ii) un bâti supérieur (BS) mobile verticalement par rapport audit bâti inférieur (BI), sur lequel est montée en translation verticale une matrice supérieure (MS) en regard de ladite matrice inférieure (MI), dudit poinçon inférieur (PI) et de ladite pièce de plaquage (PP) et ayant une distance verticale par rapport à ladite pièce de plaquage (PP) fonction de ladite position du boisseau de blocage (BB), et auquel est solidarisé fixement, en regard de ladite matrice inférieure (MI), un poinçon supérieur (PS) contre lequel est plaquée une partie de ladite plaque métallique (PM) par ladite pièce de plaquage (PP), caractérisée en ce qu’elle comprend une pièce de verrouillage (PV) mécanique prenant une première position dans laquelle elle place ledit boisseau de blocage (BB) dans sa position reculée afin de permettre une translation verticale non contrainte de ladite matrice supérieure (MS) par rapport à ladite pièce de plaquage (PP), et une seconde position dans laquelle elle verrouille ledit boisseau de blocage (BB) dans sa position avancée afin d’interdire la translation verticale de ladite matrice supérieure (MS) vers ladite pièce de plaquage (PP).
- Presse selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite pièce de verrouillage (PV) mécanique est montée à rotation sur ladite pièce de plaquage (PP).
- Presse selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit boisseau de blocage (BB) comprend une partie arrière munie d’une ouverture (OP), et en ce que ladite pièce de verrouillage (PV) mécanique est agencée sous la forme d’un levier comprenant une première partie (P1) propre à s’appuyer contre un décrochement (DB) dudit bâti inférieur (BI) pour l’entraîner en rotation et une seconde partie (P2) logée dans ladite ouverture (OP) et provoquant, en cas d’entraînement en rotation, une translation dudit boisseau de blocage (BB) vers sa position avancée lorsque ladite matrice inférieure (MI) est translatée verticalement vers ledit bâti inférieur (BI) et que dans le même temps ladite pièce de plaquage (PP) est proche verticalement de ladite matrice inférieure (MI).
- Presse selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’elle comprend un vérin (VT) solidarisé fixement à ladite pièce de plaquage (PP) et positionné de manière à translater ledit boisseau de blocage (BB) soit vers sa position avancée lorsque l’on provoque son allongement, soit vers sa position reculée lorsque l’on provoque son rétrécissement et que dans le même temps ladite pièce de verrouillage (PV) mécanique n’est pas contrainte à demeurer dans sa seconde position.
- Presse selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit poinçon supérieur (PS) est agencé de manière à emboutir selon une première forme prédéfinie une première partie de ladite plaque métallique (PM) en coopération avec une première partie correspondante de ladite matrice inférieure (MI).
- Presse selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit poinçon inférieur (PI) est agencé de manière à emboutir selon une seconde forme prédéfinie une seconde partie de ladite plaque métallique (PM) en coopération avec une seconde partie correspondante de ladite matrice supérieure (MS).
- Presse selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu’elle est destinée à emboutir des plaques métalliques (PM) destinées à faire partie de pièces de carrosserie de véhicule.
- Presse selon la revendication 7, caractérisée en ce qu’elle est destinée à emboutir des plaques métalliques (PM) destinées à faire partie de pièces de carrosserie de véhicule définissant chacune simultanément un passage de roue arrière et un panneau latéral arrière.
- Véhicule, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux pièces de carrosserie comprenant chacune une plaque métallique (PM) emboutie au moyen d’une presse (PE) selon l’une des revendications précédentes.
- Véhicule selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il est de type automobile.
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| EP0726105A1 (fr) * | 1995-02-10 | 1996-08-14 | Ogihara America Corporation | Mécanisme et méthode pour le formage d'ébauches |
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| EP3187276A1 (fr) * | 2015-12-30 | 2017-07-05 | voestalpine Automotive Components Deutschland GmbH | Outil de formage |
Also Published As
| Publication number | Publication date |
|---|---|
| FR3095358B1 (fr) | 2022-05-27 |
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