FR3093526A1 - Procédé de pose d’un dormant sur un mur, dispositif de fixation d’un élément de dormant correspondant et dormant équipé d’un tel dispositif - Google Patents
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Abstract
L’invention concerne un procédé de pose d’un dormant dans une réservation ménagée dans un mur, le dormant comportant une traverse et deux montants emboîtables dans la traverse, chaque montant présentant une direction principale et comprenant un dispositif de fixation (1) comportant :- deux pattes (4, 5), chaque patte (4, 5) comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire (41, 51) et une extrémité formant levier (42, 52), les leviers (42, 52) étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation (A) et formant un angle ajustable (α), l’axe de rotation (A) étant parallèle à la direction principale du montant,- un ressort (6) en compression placé dans l’angle ajustable (α),- un système d’ajustement (7) de l’angle ajustable (α) comportant une vis (71) et un écrou (72) coopérant avec la vis (71), la vis (71) traversant les deux leviers (42, 52), la vis (71) comportant une tête (710) plaquée contre une des deux pattes (4, 5), l’écrou (72) étant plaqué contre l’autre patte (4, 5) et bloqué en rotation,- un moyen d’assemblage (8) de l’une des deux pattes (4, 5) à l’élément de dormant, le procédé comportant les étapes suivantes : - mise en place de la traverse dans la réservation,- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,- réglage de la verticalité des montants et de l’horizontalité de la traverse,- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. Figure pour l’abrégé : figure 2b
Description
L’invention concerne le domaine des huisseries. Elle concerne plus particulièrement un procédé de pose d’un dormant sur un mur, un dispositif de fixation d’un élément de dormant sur un mur et un dormant équipé d’un tel dispositif.
Le mode de pose « fin de chantier » pour une huisserie signifie que l’huisserie est posée une fois la cloison édifiée par opposition à une pose en cours d’édification de la cloison. Le mode de pose « fin de chantier » permet notamment d’éviter tout risque d’impact sur l’huisserie lié au chantier. Il permet également le remplacement d’une huisserie existante. Le mode de pose « fin de chantier » présente cependant l’inconvénient d’être complexe et chronophage. En effet, contrairement au mode de pose en cours d’édification dans lequel le dormant est posé d’un seul tenant, dans le mode de pose « fin de chantier », le dormant est monté en plusieurs morceaux pour s’adapter à la cloison. Dans le cas d’une huisserie en acier, le dormant peut être composé de trois éléments dont une traverse et deux dormants, chaque élément étant déformable de manière à s’emboîter dans la cloison. En revanche, dans le cas d’une huisserie en bois, étant donné que le bois n’est pas déformable, pour s’adapter à la cloison, le dormant est composé de six éléments dont deux éléments pour la traverse et deux éléments pour chacun des deux montants, voire le dormant est composé de neuf éléments dont trois éléments pour la traverse et trois éléments pour chacun des deux montants. Chaque élément est fixé au moyen de vis de fixation à caler ou par collage avec une mousse expansive. Dans le cas de murs irréguliers, plusieurs vis de fixation différentes peuvent être nécessaires en fonction de l’épaisseur du mur aux différents points de fixation. En ce qui concerne le collage avec une mousse expansive, un temps de séchage est nécessaire. En outre, l’expansion de la mousse peut entraîner une déformation du dormant et des projections sur le mur peuvent se produire, ce qui nécessite un nettoyage ultérieur. La manipulation de chacun de ces éléments rend la pose « fin de chantier » d’une huisserie en bois complexe et donc chronophage et coûteuse en main d’œuvre.
L’invention propose une solution visant à pallier les inconvénients précités. Un objectif de l’invention est de simplifier la pose « fin de chantier » d’une huisserie en bois ou dans un matériau dérivé du bois comme par exemple un aggloméré de bois ou un matériau composite de fibres de bois.
L’invention concerne un procédé de pose d’un dormant dans une réservation ménagée dans un mur, le dormant comportant une traverse et deux montants emboîtables dans la traverse, chaque montant présentant une direction principale et comprenant un dispositif de fixation comportant :
- deux pattes, chaque patte comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire et une extrémité formant levier, les leviers étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation et formant un angle ajustable, l’axe de rotation étant parallèle à la direction principale du montant,
- un ressort en compression placé dans l’angle ajustable,
- un système d’ajustement de l’angle ajustable comportant une vis et un écrou coopérant avec la vis, la vis traversant les deux leviers, la vis comportant une tête plaquée contre une des deux pattes, l’écrou étant plaqué contre l’autre patte et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage de l’une des deux pattes à l’élément de dormant,
le procédé comportant les étapes suivantes :
- mise en place de la traverse dans la réservation,
- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,
- réglage de la verticalité des montants et de l’horizontalité de la traverse,
- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. Ainsi, la pose est simplifiée dans la mesure où il n’est plus nécessaire, pour adapter le dormant à l’épaisseur du mur, d’utiliser des vis de fixation à caler, ni d’utiliser un collage par mousse expansive. En effet, le dispositif de fixation est un dispositif mécanique, sans collage ni vis de fixation. Ce procédé est particulièrement adapté aux dormants en bois ou dans un matériau dérivé du bois comme par exemple un aggloméré de bois ou un matériau composite de fibres de bois.
- deux pattes, chaque patte comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire et une extrémité formant levier, les leviers étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation et formant un angle ajustable, l’axe de rotation étant parallèle à la direction principale du montant,
- un ressort en compression placé dans l’angle ajustable,
- un système d’ajustement de l’angle ajustable comportant une vis et un écrou coopérant avec la vis, la vis traversant les deux leviers, la vis comportant une tête plaquée contre une des deux pattes, l’écrou étant plaqué contre l’autre patte et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage de l’une des deux pattes à l’élément de dormant,
le procédé comportant les étapes suivantes :
- mise en place de la traverse dans la réservation,
- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,
- réglage de la verticalité des montants et de l’horizontalité de la traverse,
- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. Ainsi, la pose est simplifiée dans la mesure où il n’est plus nécessaire, pour adapter le dormant à l’épaisseur du mur, d’utiliser des vis de fixation à caler, ni d’utiliser un collage par mousse expansive. En effet, le dispositif de fixation est un dispositif mécanique, sans collage ni vis de fixation. Ce procédé est particulièrement adapté aux dormants en bois ou dans un matériau dérivé du bois comme par exemple un aggloméré de bois ou un matériau composite de fibres de bois.
Selon l’invention, chaque montant comportant deux portions parallèles s’étendant chacune selon la direction principale dont une première portion sur laquelle est monté le dispositif de fixation et une deuxième portion montée coulissante sur la première portion, la deuxième portion coulissant transversalement à la direction principale, l’écartement entre les deux portions étant ainsi réglable, chacune des deux portions comportant un évidement dans lequel est placée respectivement chacune des deux mâchoires du dispositif de fixation, le procédé étant caractérisé en ce qu’il comporte en outre l’étape suivante :
- pour chaque montant, diminution de l’écartement des deux portions du montant jusqu’à ce que la deuxième portion vienne en butée avec le mur. La deuxième portion épouse ainsi le mur ce qui assure une finition propre.
- pour chaque montant, diminution de l’écartement des deux portions du montant jusqu’à ce que la deuxième portion vienne en butée avec le mur. La deuxième portion épouse ainsi le mur ce qui assure une finition propre.
L’invention concerne un dispositif de fixation d’un élément de dormant sur un mur, le dispositif de fixation étant caractérisé en ce qu’il comporte :
- deux pattes, chaque patte comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire et une extrémité formant levier, les leviers étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation et formant un angle ajustable,
- un ressort en compression placé dans l’angle ajustable,
- un système d’ajustement de l’angle ajustable comportant une vis et un écrou coopérant avec la vis, la vis traversant les deux leviers, la vis comportant une tête plaquée contre une des deux pattes, l’écrou étant plaqué contre l’autre patte et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage de l’une des deux pattes à l’élément de dormant.
Un tel dispositif de fixation permet de fixer l’élément de dormant sur le mur simplement en resserrant les mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. Ainsi, la pose est simplifiée dans la mesure où il n’est plus nécessaire, pour adapter le dormant à l’épaisseur du mur, d’utiliser des vis de fixation à caler, ni d’utiliser un collage par mousse expansive. En effet, le dispositif de fixation est un dispositif mécanique, sans collage ni vis de fixation.
- deux pattes, chaque patte comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire et une extrémité formant levier, les leviers étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation et formant un angle ajustable,
- un ressort en compression placé dans l’angle ajustable,
- un système d’ajustement de l’angle ajustable comportant une vis et un écrou coopérant avec la vis, la vis traversant les deux leviers, la vis comportant une tête plaquée contre une des deux pattes, l’écrou étant plaqué contre l’autre patte et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage de l’une des deux pattes à l’élément de dormant.
Un tel dispositif de fixation permet de fixer l’élément de dormant sur le mur simplement en resserrant les mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. Ainsi, la pose est simplifiée dans la mesure où il n’est plus nécessaire, pour adapter le dormant à l’épaisseur du mur, d’utiliser des vis de fixation à caler, ni d’utiliser un collage par mousse expansive. En effet, le dispositif de fixation est un dispositif mécanique, sans collage ni vis de fixation.
Selon l’invention, l’angle ajustable peut être compris strictement entre 5° et 45° et de préférence entre 20° et 35°. Pour une même longueur de patte, l’étendue de la plage d’ajustement de l’angle ajustable conditionne l’étendue de la plage des largeurs de murs sur lesquels le dispositif de fixation peut être fixé. Plus la plage d’ajustement de l’angle est grande plus la plage des largeurs de murs compatibles avec le dispositif est grande.
Selon l’invention, le ressort peut être une lamelle métallique pliée selon un axe parallèle à l’axe de rotation. Un tel ressort est robuste et simple à produire et à mettre en œuvre.
Selon l’invention, chaque patte peut être une lame métallique pliée selon des axes parallèles à l’axe de rotation. De telles pattes sont robustes et simples à produire et à mettre en œuvre.
Selon l’invention, le levier d’une patte peut comporter une fente s’étendant en longueur selon l’axe de rotation et le levier de l’autre patte peut être terminé par une languette emboîtée dans la fente. Une telle articulation entre les pattes est robuste et simple à produire et à mettre en œuvre.
Selon l’invention, le ressort peut comporter au moins deux ailettes rabattues perpendiculairement à l’axe de rotation sur des bords opposés d’au moins une des pattes. Les ailettes permettent de maintenir en position le ressort par rapport à la patte dont les bords sont recouverts par les ailettes.
Selon l’invention, au moins une des pattes peut comporter une portion centrale, entre la mâchoire et le levier, s’étendant selon une direction d’élongation D. Le dispositif de fixation peut ainsi être plaqué contre le mur afin de limiter l’encombrement du dispositif de fixation.
Les directions liées au mur sont définies comme suit : le mur comporte deux faces parallèles situées chacune dans un plan vertical comprenant une hauteur alignée avec le champ de la pesanteur et une longueur s’étendant perpendiculairement à la hauteur. La distance entre les deux faces du mur est mesurée selon l’épaisseur du mur. Lorsque le dispositif de fixation est plaqué contre le mur, la direction d’élongation D est parallèle à l’épaisseur du mur.
Les directions liées au mur sont définies comme suit : le mur comporte deux faces parallèles situées chacune dans un plan vertical comprenant une hauteur alignée avec le champ de la pesanteur et une longueur s’étendant perpendiculairement à la hauteur. La distance entre les deux faces du mur est mesurée selon l’épaisseur du mur. Lorsque le dispositif de fixation est plaqué contre le mur, la direction d’élongation D est parallèle à l’épaisseur du mur.
Selon l’invention, la mâchoire d’au moins une des pattes peut comporter une zone d’appui plan. Une zone d’appui plan importante permet une bonne adhérence entre le dispositif de fixation et une face du mur.
Selon l’invention, la direction d’élongation D peut être orthogonale à la zone d’appui plan. Ainsi, lorsque la portion centrale est plaquée contre le mur, parallèlement à son épaisseur, la zone d’appui plan est également plaquée contre une face du mur.
Selon l’invention, chacune des deux pattes peut comporter une portion centrale, entre la mâchoire et le levier, s’étendant selon la direction d’élongation D. Cette configuration permet par exemple aux leviers d’être situés sensiblement au milieu de l’épaisseur du mur et ainsi d’avoir un pincement efficace par effet de levier.
L’invention concerne également un élément de dormant d’une huisserie présentant une direction principale, l’élément de dormant comportant un dispositif de fixation selon l’invention, l’axe de rotation A étant parallèle à la direction principale de l’élément de dormant. Le dispositif de fixation peut être fixé sur l’élément de dormant en usine de manière à limiter les opérations nécessaires sur le chantier.
L’élément de dormant est par exemple un montant ou une traverse.
L’élément de dormant est par exemple un montant ou une traverse.
Selon l’invention, le dispositif de fixation peut comporter une patte vissée à l’élément de dormant. L’assemblage de la patte de fixation sur l’élément de dormant par vissage est simple et robuste.
Selon l’invention, l’élément de dormant peut comporter un orifice traversant aligné avec la vis du système d’ajustement. L’orifice traversant dans l’élément de dormant permet d’introduire un outil tel un tournevis afin de pouvoir accéder à la tête de la vis et resserrer les mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur.
Selon l’invention, l’élément de dormant peut comporter deux portions parallèles s’étendant chacune selon la direction principale dont une première portion sur laquelle est monté le dispositif de fixation et une deuxième portion montée coulissante sur la première portion transversalement à la direction principale, l’écartement entre les deux portions étant ainsi réglable, chacune des deux portions comportant un évidement dans lequel est placée respectivement chacune des deux mâchoires du dispositif de fixation. Le fait d’avoir la deuxième portion montée sur la première portion et non plus séparée permet de n’avoir qu’un élément à poser plutôt que deux. Ainsi, pour poser un dormant, il est possible de n’avoir que trois éléments à monter : une traverse et deux montants. L’écartement réglable entre les deux portions permet de s’adapter aux différentes épaisseurs de mur à équiper. La première portion peut habiller une face d’un mur et l’épaisseur du mur et la deuxième portion peut habiller l’autre face du mur.
Les dormants concernés sont typiquement destinés à recevoir des portes intérieures afin de constituer un bloc-porte ou destinés à recevoir un vitrage afin de constituer un châssis vitré.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 représente une huisserie en bois dont deux éléments sont visibles parmi lesquels un montant 2 et une traverse 2’. Le montant est équipé d’un dispositif de fixation 1.
Le terme d’huisserie et le terme de dormant sont utilisés indifféremment pour désigner le bâti ou le cadre formant l’encadrement d’une porte ou d’une baie.
Les figures 2a et 2b représentent un mur 3 équipé d’un montant 2. Les figures sont orientées selon un repère orthonormé comportant un axe vertical aligné avec le champ de la pesanteur et pointant vers le haut, un axe longitudinal x et un axe transversal y. Le mur 3 comporte deux faces parallèles au plan (xz) dont une première face 31 et une deuxième face 32. La distance entre les deux faces est mesurée selon l’épaisseur du mur. Le mur comporte une réservation destinée à recevoir l’huisserie en bois. L’invention peut être utilisée par exemple pour des huisseries correspondant à une porte intérieure ou à un châssis vitré.
Le montant 2 s’étend verticalement sur toute la hauteur de la réservation selon une direction principale. Le montant 2 comporte deux portions verticales dont une première portion 21 et une deuxième portion 22. La première portion 21 comporte un dispositif de fixation 1. La deuxième portion 22 est montée coulissante sur la première portion 21. Dans leur mouvement relatif, les deux portions restent parallèles entre elles et la direction de coulissement est transversale à la direction principale, c’est-à-dire parallèle à l’axe y. L’écartement entre les deux portions est ainsi réglable. La figure 2a montre les portions dans une position écartée et la figure 2b montre les portions dans une position rapprochée.
En référence aux figures 2a à 5, le dispositif de fixation 1 comporte :
- deux pattes dont une première patte 4 et une deuxième patte 5,
- un ressort 6,
- un système d’ajustement 7, et
- un moyen d’assemblage 8 de la première patte 4 au montant 2.
- deux pattes dont une première patte 4 et une deuxième patte 5,
- un ressort 6,
- un système d’ajustement 7, et
- un moyen d’assemblage 8 de la première patte 4 au montant 2.
La première patte 4 comporte deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire 41 et une extrémité formant levier 42. De manière analogue, la deuxième patte 5 comporte deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire 51 et une extrémité formant levier 52. Le levier 42 de la première patte 4 et le levier 52 de la deuxième patte 5 sont articulés entre eux autour d’un axe de rotation A et forment un angle ajustable α. L’angle ajustable peut être compris strictement entre 5° et 45° et de préférence entre 20° et 35°.
La première portion 21 comporte un évidement 210 prévu pour recevoir la mâchoire 41 du premier dispositif de fixation 4. La deuxième portion 22 comporte un évidement 220 prévu pour recevoir la mâchoire 51 du deuxième dispositif de fixation 5.
La première patte 4 comporte une portion centrale 40, entre sa mâchoire 41 et son levier 42. La portion centrale 40 s’étend selon une direction d’élongation D. De manière analogue, la deuxième patte 5 comporte une portion centrale 50, entre sa mâchoire 51 et son levier 52. Dans une configuration au repos représentée sur les figures 3 à 5, la portion centrale 50 de la deuxième patte 5 s’étend selon la même direction d’élongation D que la portion centrale 40 de la première patte.
Dans l’exemple des figures 2a et 2b, les portions centrales 40 et 50 sont plaquées contre le mur 3, la direction d’élongation des portions centrales 40 et 50 étant parallèle à l’épaisseur du mur.
La mâchoire 41 de la première patte 4 comporte une zone d’appui plan. De même, la mâchoire 51 de la deuxième patte 5 comporte une zone d’appui plan. Les zones d’appui plan sont perpendiculaires à la direction d’élongation D. Ainsi, lorsque les portions centrales 40 et 50 sont plaquées contre le mur, parallèlement à son épaisseur, les zones d’appui plan de la première patte et de la deuxième patte sont également plaquées respectivement contre la première face 31 et contre la deuxième face 32 du mur 3.
Chaque patte 4 ou 5 est constituée d’une lame métallique pliée selon des axes parallèles à l’axe de rotation A. Ainsi, la lame métallique d’une patte 4 ou 5 comporte une première pliure entre la mâchoire 41 ou 51 et la portion centrale 40 ou 50 et une deuxième pliure entre la portion centrale 40 ou 50 et le levier 42 ou 52.
Le levier 42 de la première patte 4 comporte une fente 43 s’étendant en longueur selon l’axe de rotation A et le levier 52 de la deuxième patte 5 est terminé par une languette 54 emboîtée dans la fente 43.
Le ressort 6 est placé en compression dans l’angle ajustable α. Le ressort 6 est une lamelle métallique pliée selon un axe parallèle à l’axe de rotation A.
Le ressort 6 comporte deux ailettes 61 rabattues perpendiculairement à l’axe de rotation A sur des bords opposés de la deuxième patte 5. Dans l’exemple, chaque ailette 61 est placée dans un logement 521 du bord correspondant. Les ailettes 61 permettent de maintenir en position le ressort par rapport à la patte dont les bords sont recouverts par les ailettes.
Le système d’ajustement 7 permet de faire varier l’angle ajustable α. La variation de l’angle ajustable α permet de faire pivoter la deuxième patte 5 par rapport à la première patte 4 et ainsi de modifier l’écartement entre les deux mâchoires 41 et 51. Ainsi, le dispositif de fixation 1 constitue une pince apte à pincer le mur 3 dans ses deux mâchoires 41 et 51. Le système d’ajustement comporte une vis 71 et un écrou 72. L’écrou 72 coopère avec la vis 71 de sorte que la vis peut être vissée dans l’écrou 72. La vis 71 traverse les deux leviers 41 et 42. Dans l’exemple illustré, la vis traverse également le ressort 6 interposé entre les deux pattes 4 et 5. La vis 71 comporte une tête 710 plaquée contre la première patte 4. L’écrou 72 est plaqué contre la deuxième patte 5 et est bloqué en rotation. L’écrou comporte une section carrée transversalement à la vis de sorte que lors du vissage de la vis 71 dans l’écrou72, l’écrou 72 est entraîné en rotation jusqu’à entrer en butée avec la deuxième patte 5. La butée empêche l’écrou 72 de tourner, ainsi, lors du vissage, l’écartement entre l’écrou 72 et la tête de la visse 710 se réduit et l’écrou 72 appuie sur la deuxième patte 5 de sorte à réduire la valeur de l’angle ajustable α.
Les leviers 41 et 42 sont situés sensiblement au milieu de l’épaisseur du mur 3 ce qui permet un pincement efficace du mur 3 par effet de levier.
Le dispositif de fixation 1 est fixé sur le dormant 2 de sorte que l’axe de rotation A est parallèle à la direction principale du dormant, c’est-à-dire vertical sur les figures 2a et 2b. Le dispositif de fixation peut être fixé sur l’élément de dormant en usine de manière à limiter les opérations nécessaires sur le chantier.
Le moyen d’assemblage 8 comporte deux vis dans la portion centrale 40 de la première patte 4 permettant de visser le dispositif 1 à l’élément de dormant 2.
Le montant 2 comporte un orifice traversant 20 aligné avec la vis du système d’ajustement 7. L’orifice traversant 20 dans l’élément de dormant permet d’introduire un outil tel un tournevis afin de pouvoir accéder à la tête de la vis et resserrer les mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur.
L’invention concerne également un procédé de pose d’un dormant dans une réservation ménagée dans un mur. Le dormant comporte une traverse monobloc et deux montants emboîtables dans la traverse, chaque montant étant monobloc. Dans l’exemple, les montants constituent des éléments de dormant selon l’invention, c’est-à-dire qu’ils sont équipés d’au moins un dispositif de fixation selon l’invention. Le dispositif de fixation est un dispositif mécanique, sans collage ni vis de fixation. De préférence, les montants sont équipés de deux dispositifs de fixation. La traverse peut également être équipée d'un dispositif de fixation selon l’invention. Le procédé comporte les étapes suivantes :
- mise en place de la traverse dans la réservation,
- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,
- réglage de la verticalité des montant et de l’horizontalité de la traverse,
- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur.
- mise en place de la traverse dans la réservation,
- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,
- réglage de la verticalité des montant et de l’horizontalité de la traverse,
- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur.
Le procédé de l’invention est particulièrement adapté pour la pose de dormants en bois ou dans un matériau dérivé du bois comme par exemple un aggloméré de bois ou un matériau composite de fibres de bois.
Le procédé peut comporter en outre l’étape suivante :
- pour chaque montant, diminution de l’écartement des deux portions du montant jusqu’à ce que la deuxième portion vienne en butée avec le mur. La deuxième portion épouse ainsi le mur ce qui assure une finition propre. Le fait d’avoir la deuxième portion montée sur la première portion et non plus séparée permet de n’avoir qu’un élément à poser plutôt que deux. Ainsi, pour poser un dormant, il est possible de n’avoir que trois éléments à monter : une traverse et deux montants. L’écartement réglable entre les deux portions permet de s’adapter aux différentes épaisseurs de mur à équiper. La première portion peut habiller une face d’un mur et l’épaisseur du mur et la deuxième portion peut habiller l’autre face du mur.
- pour chaque montant, diminution de l’écartement des deux portions du montant jusqu’à ce que la deuxième portion vienne en butée avec le mur. La deuxième portion épouse ainsi le mur ce qui assure une finition propre. Le fait d’avoir la deuxième portion montée sur la première portion et non plus séparée permet de n’avoir qu’un élément à poser plutôt que deux. Ainsi, pour poser un dormant, il est possible de n’avoir que trois éléments à monter : une traverse et deux montants. L’écartement réglable entre les deux portions permet de s’adapter aux différentes épaisseurs de mur à équiper. La première portion peut habiller une face d’un mur et l’épaisseur du mur et la deuxième portion peut habiller l’autre face du mur.
On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour l'homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation de l’invention décrits dans la présente description sans sortir du cadre de l'invention défini par les revendications annexées.
Claims (12)
- Procédé de pose d’un dormant dans une réservation ménagée dans un mur, le dormant comportant une traverse et deux montants emboîtables dans la traverse, chaque montant présentant une direction principale et comprenant un dispositif de fixation (1) comportant :
- deux pattes (4, 5), chaque patte (4, 5) comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire (41, 51) et une extrémité formant levier (42, 52), les leviers (42, 52) étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation (A) et formant un angle ajustable (α), l’axe de rotation (A) étant parallèle à la direction principale du montant,
- un ressort (6) en compression placé dans l’angle ajustable (α),
- un système d’ajustement (7) de l’angle ajustable (α) comportant une vis (71) et un écrou (72) coopérant avec la vis (71), la vis (71) traversant les deux leviers (42, 52), la vis (71) comportant une tête (710) plaquée contre une des deux pattes (4, 5), l’écrou (72) étant plaqué contre l’autre patte (4, 5) et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage (8) de l’une des deux pattes (4, 5) à l’élément de dormant,
le procédé étant caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes :
- mise en place de la traverse dans la réservation,
- mise en place des montants avec les dispositifs de fixation dans la réservation de part et d’autre de la traverse par emboîtement des montants dans la traverse,
- réglage de la verticalité des montants et de l’horizontalité de la traverse,
- pour chaque dispositif de fixation de chacun des montants, resserrage des mâchoires en vissant la vis du système d’ajustement jusqu’à ce que les mâchoires prennent en étau le mur. - Procédé de pose selon la revendication 1, chaque montant comportant deux portions parallèles s’étendant chacune selon la direction principale dont une première portion sur laquelle est monté le dispositif de fixation et une deuxième portion montée coulissante sur la première portion, la deuxième portion coulissant transversalement à la direction principale, l’écartement entre les deux portions étant ainsi réglable, chacune des deux portions comportant un évidement dans lequel est placée respectivement chacune des deux mâchoires du dispositif de fixation., le procédé étant caractérisé en ce qu’il comporte en outre l’étape suivante :
- pour chaque montant, diminution de l’écartement des deux portions du montant jusqu’à ce que la deuxième portion vienne en butée avec le mur. - Dispositif de fixation (1) d’un élément de dormant (2) sur un mur (3), le dispositif de fixation (1) étant caractérisé en ce qu’il comporte :
- deux pattes (4, 5), chaque patte (4, 5) comportant deux extrémités dont une extrémité formant mâchoire (41, 51) et une extrémité formant levier (42, 52), les leviers (42, 52) étant articulés entre eux autour d’un axe de rotation (A) et formant un angle ajustable (α),
- un ressort (6) en compression placé dans l’angle ajustable (α),
- un système d’ajustement (7) de l’angle ajustable (α) comportant une vis (71) et un écrou (72) coopérant avec la vis (71), la vis (71) traversant les deux leviers (42, 52) , la vis (71) comportant une tête (710) plaquée contre une des deux pattes (4, 5), l’écrou (72) étant plaqué contre l’autre patte (4, 5) et bloqué en rotation,
- un moyen d’assemblage (8) de l’une des deux pattes (4, 5) à l’élément de dormant. - Dispositif de fixation (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que l’angle ajustable (α) est compris strictement entre 5° et 45° et de préférence entre 20° et 35°.
- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 3 ou 4 caractérisé en ce que le ressort (6) est une lamelle métallique pliée selon un axe parallèle à l’axe de rotation (A).
- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que chaque patte (4, 5) est une lame métallique pliée selon des axes parallèles à l’axe de rotation (6).
- Dispositif de fixation selon la revendication 6 caractérisé en ce que le levier (42) d’une patte (4, 5) comporte une fente (43) s’étendant en longueur selon l’axe de rotation (A) et en ce que le levier (52) de l’autre patte (4, 5) est terminé par une languette (54) emboîtée dans la fente (43).
- Dispositif de fixation selon la revendication 7 caractérisé en ce que le ressort (6) comporte au moins deux ailettes (61) rabattues perpendiculairement à l’axe de rotation (A) sur des bords opposés d’au moins une des pattes (4, 5).
- Elément de dormant (2) présentant une direction principale, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications 3 à 8, l’axe de rotation (A) étant parallèle à la direction principale de l’élément de dormant.
- Elément de dormant (2) selon la revendication 9 caractérisé en ce que le dispositif de fixation (1) comporte une patte vissée à l’élément de dormant.
- Elément de dormant selon la revendication 9 ou 10 caractérisé en ce qu’il comporte un orifice traversant aligné avec la vis du système d’ajustement.
- Elément de dormant selon l’une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisé en ce qu’il comporte deux portions parallèles s’étendant chacune selon la direction principale dont une première portion sur laquelle est monté le dispositif de fixation et une deuxième portion montée coulissante sur la première portion, la deuxième portion coulissant transversalement à la direction principale, l’écartement entre les deux portions étant ainsi réglable, chacune des deux portions comportant un évidement dans lequel est placée respectivement chacune des deux mâchoires du dispositif de fixation.
Priority Applications (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR1902359A FR3093526B1 (fr) | 2019-03-08 | 2019-03-08 | Procédé de pose d’un dormant sur un mur, dispositif de fixation d’un élément de dormant correspondant et dormant équipé d’un tel dispositif |
Applications Claiming Priority (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR1902359 | 2019-03-08 | ||
| FR1902359A FR3093526B1 (fr) | 2019-03-08 | 2019-03-08 | Procédé de pose d’un dormant sur un mur, dispositif de fixation d’un élément de dormant correspondant et dormant équipé d’un tel dispositif |
Publications (2)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| FR3093526A1 true FR3093526A1 (fr) | 2020-09-11 |
| FR3093526B1 FR3093526B1 (fr) | 2021-02-19 |
Family
ID=67441333
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| FR1902359A Active FR3093526B1 (fr) | 2019-03-08 | 2019-03-08 | Procédé de pose d’un dormant sur un mur, dispositif de fixation d’un élément de dormant correspondant et dormant équipé d’un tel dispositif |
Country Status (1)
| Country | Link |
|---|---|
| FR (1) | FR3093526B1 (fr) |
Cited By (1)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| DE102022101608A1 (de) | 2021-01-23 | 2022-07-28 | Hörmann KG Werne | Wandadapter, Wandadaptersatz, Montageeinrichtung, Türzarge und Montageverfahren |
Citations (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| EP0303334A2 (fr) * | 1983-10-13 | 1989-02-15 | Polynorm N.V. | Dormant de porte ou de fenêtre |
| DE4444162A1 (de) * | 1994-12-12 | 1996-06-20 | Hoermann Kg | Umfassungszarge |
| FR3067738A1 (fr) * | 2017-06-16 | 2018-12-21 | Lapeyre | Clip de montage d'une menuiserie dans une ouverture |
-
2019
- 2019-03-08 FR FR1902359A patent/FR3093526B1/fr active Active
Patent Citations (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| EP0303334A2 (fr) * | 1983-10-13 | 1989-02-15 | Polynorm N.V. | Dormant de porte ou de fenêtre |
| DE4444162A1 (de) * | 1994-12-12 | 1996-06-20 | Hoermann Kg | Umfassungszarge |
| FR3067738A1 (fr) * | 2017-06-16 | 2018-12-21 | Lapeyre | Clip de montage d'une menuiserie dans une ouverture |
Cited By (1)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| DE102022101608A1 (de) | 2021-01-23 | 2022-07-28 | Hörmann KG Werne | Wandadapter, Wandadaptersatz, Montageeinrichtung, Türzarge und Montageverfahren |
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| Publication number | Publication date |
|---|---|
| FR3093526B1 (fr) | 2021-02-19 |
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