FR3092845A1 - Élément de construction et procédé pour la fabrication - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un élément de construction (1), en particulier destiné à des structures de toits, de murs et de sols ; dans lequel l’élément de construction précité (1) comprend au moins un coffrage (2) constitué par au moins deux nervures (3-4) et par une première plaque (6) ; dans lequel l’élément de construction (1) comprend au moins une première couche de matériau isolant (7) appliquée dans le coffrage (2) ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant (7) entre, au moins sur une partie de sa surface, en contact avec la première plaque (6), caractérisé en ce que le coffrage (2) comprend en outre une deuxième plaque (8) qui est opposée à la première plaque (6) ; dans lequel la deuxième plaque précitée (8) est ouverte du point de vue acoustique ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant (7) est durcie au moins contre la première plaque précitée et/ou les nervures (3-4) du coffrage (2) sont reliées au moyen d’un élément de liaison (18). L’invention concerne en outre un procédé pour la fabrication d’un élément de construction (1) de ce type.Figure de l’abrégé : Figure 1

Description

Élément de construction et procédé pour la fabrication

La présente invention concerne un élément de construction, de même qu’un procédé pour la fabrication d’un élément de construction selon l’invention..

En particulier, l’invention concerne un élément de construction destiné à des structures de toits, de murs et de sols, dans lequel l’élément de construction est du type procurant une isolation thermique et est autoportant. Un élément autoportant est un élément qui peut être placé à l’aide d’une structure de support sous-jacente limitée ou en l’absence d’une telle structure.

Un élément de construction de ce type est connu par exemple d’après le document EP 0 978 601. L’élément de construction comprend une plaque de base, une mousse possédant des propriétés d’isolation thermique et une ou plusieurs nervures pratiquées dans la mousse en question. L’élément de construction est un isolant thermique, mais manifeste une isolation acoustique qui n’est pas optimale et une résistance au feu qui n’est pas optimale.

Dans le document EP 2 110 487, on décrit par exemple un élément de construction qui est constitué par une plaque de base, par des nervures et par deux matériaux isolants. Le premier matériau isolant est prévu contre la plaque de base et représente une laine minérale. L’autre matériau isolant représente une mousse d’usure et forme le côté de l’élément de construction qui est orienté dans la direction du toit et de l’air extérieur. La mousse dure est responsable de l’isolation thermique et de la résistance structurelle de l’élément de construction. La laine minérale assure l’isolation acoustique et la résistance au feu que manifeste l’élément de construction. Toutefois, l’isolation acoustique et la résistance au feu de l’élément de construction ne sont pas optimales.

Il est bien connu que l’acoustique d’une pièce peut être améliorée par le fait de prévoir un revêtement qui absorbe les bruits ou qui procure une isolation acoustique dans la pièce en question. Un revêtement de ce type est connu par exemple d’après le document GB 664 729 et d’après le document EP 2 095 029, dans lesquels on obtient l’isolation acoustique en recourant à que qu’il est convenu d’appeler un résonateur de Helmholtz par lequel les ondes sonores sont étouffées en utilisant de l’air comme milieu, d’une part par l’intermédiaire de chocs avec les parois des ouvertures pratiquées dans le revêtement et d’autre part en utilisant l’air régnant dans l’espace ménagé derrière le revêtement, qui joue le rôle d’un ressort qui est relié à une masse, la masse n’étant rien d’autre que l’air qui est présent dans les ouvertures pratiquées dans le revêtement. Le problème lié au revêtement du document GB 664 729 et du document EP 2 095 029 concerne une isolation thermique sub-optimale à pratiquement nulle et une résistance au feu sub-optimale.

L’invention a pour objet en premier lieu un élément de construction donné en variante dans lequel, conformément à différentes formes de réalisation préférées, une solution peut être trouvée pour les limitations des éléments de construction connus d’après l’état de la technique. L’invention a pour objet en particulier un élément de construction donné en variante qui comprend une combinaison de propriétés qui sont davantage améliorées par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. Conformément aux formes de réalisation préférées, l’élément de construction selon l’invention présente une isolation acoustique améliorée en combinaison avec une bonne isolation thermique et une résistance supérieure au feu.

À cet effet, l’invention, conformément à son premier aspect indépendant, concerne un élément de construction, en particulier destiné à des structures de toits, de murs et de sols ; dans lequel l’élément de construction précité comprend au moins un coffrage constitué par au moins deux nervures et par une première plaque ; dans lequel l’élément de construction comprend au moins une première couche de matériau isolant appliquée dans le coffrage ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant entre, au moins sur une partie de sa surface, en contact avec la première plaque, avec cette caractéristique que le coffrage comprend en outre une deuxième plaque qui est opposée à la première plaque ; dans lequel la deuxième plaque précitée est ouverte du point de vue acoustique ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant est durcie au moins contre la première plaque précitée. De préférence, les nervures du coffrage sont reliées au moyen d’un élément de liaison. L’élément de construction selon le premier aspect combine une bonne isolation thermique avec une isolation acoustique améliorée et une bonne résistance au feu, par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. Les inventeurs ont constaté que l’élément de l’invention offre en outre une meilleure isolation thermique par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. En l’occurrence, il est important de souligner que la première couche d’isolation est durcie dans le coffrage, plus spécifiquement durcie au minimum contre la première plaque précitée et/ou que les nervures sont reliées les unes aux autres à l’aide d’un élément de liaison, qui vient s’ajouter aux plaques précitées.

La deuxième plaque précitée est ouverte du point de vue acoustique. Une plaque ouverte du point de vue acoustique représente une plaque par laquelle les ondes sonores peuvent se déplacer à travers toute la plaque par l’intermédiaire de l’air faisant office de milieu. De préférence, la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique comprend une ou plusieurs ouvertures le long desquelles les ondes sonores peuvent se déplacer par l’intermédiaire de l’air faisant office de milieu. L’ouverture précitée peut représenter par exemple une perforation, une ouverture en treillis ou un canal, tel qu’une alvéole à paroi ouverte. L’ouverture peut en outre représenter une ouverture que l’on obtient compte tenu de la conception structurelle de la plaque concernée, par exemple une plaque constituée par des lattes ou par des particules de bois, les lattes ou les des particules de bois concernées étant prévues d’une manière telle que l’on obtient des ouvertures entre les lattes ou les particules de bois, le long desquelles les ondes sonores peuvent se déplacer. L’avantage lié à l’utilisation d’une deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique dans l’élément de construction en question réside dans le fait que le principe du résonateur de Helmholtz va se manifester dans l’élément de construction selon l’invention, à savoir que les ondes sonores sont étouffées avec l’air faisant office de milieu, d’une part par l’intermédiaire de chocs avec les surfaces internes de la plaque ouverte du point de vue acoustique et d’autre part en utilisant l’air régnant dans l’espace ménagé derrière la plaque ouverte du point de vue acoustique, d’une manière telle que l’espace joue le rôle d’un ressort qui est relié à une masse, la masse n’étant rien d’autre que l’air qui est présent dans les ouvertures pratiquées dans le revêtement, et de cette manière, pour une plage de fréquences, on peut obtenir un amortissement efficace. La plage de fréquence concernée est déterminée entre autres par le volume de l’espace ménagé derrière la plaque acoustique. Le principe du résonateur de Helmholtz assure par conséquent une première amélioration de l’isolation acoustique de l’élément de construction selon l’invention par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique.

De préférence, la première couche de matériau isolant représente une mousse dure, la première couche de matériau isolant entrant en outre en contact avec une des nervures précitées ou avec les deux. On obtient une mise en contact entre la première couche de matériau isolant et la première plaque et avec la nervure ou avec les nervures du coffrage, conformément à l’invention, de préférence par l’intermédiaire d’un durcissement du matériau isolant concerné dans le coffrage après l’application du matériau isolant concerné dans le coffrage sous une forme liquide.

Par l’expression « entrer en contact avec », à la lumière de l’invention, on veut dire que les composants qui entrent en contact se trouvent de préférence à une distance les un des autres égale ou inférieure à 1 mm, par exemple à une distance égale ou inférieure à 0,5 mm, comme par exemple une distance égale ou inférieure à 0,2 mm. La distance entre les deux composants qui entrent en contact peut être égale à 0 mm. La distance entre les deux composants qui entrent en contact peut être supérieure à 0 mm et peut être égale ou inférieure à 1 mm. Il peut s’agir par exemple d’une distance qui se situe entre 0,10 mm et 0,30 mm, comme par exemple entre 0,12 mm et 0,20 mm, de préférence entre 0,14 mm et 0,17 mm. Une distance supérieure à 0 mm et égale ou inférieure à 1 mm permet d’envisager l’incorporation, dans l’espace ménagé entre les deux composants qui entrent en contact, d’air et/ou d’un autre matériau. Un autre matériau peut représenter un film, une feuille mince, un joint d’étanchéité, une plaque, une mousse ou un produit à base de fibres, par exemple un joint d’étanchéité à l’épreuve du feu, une feuille mince qui repousse l’eau ou un film étanche aux gaz.

Conformément à l’invention, les nervures du coffrage peuvent être reliées au moyen d’un élément de liaison supplémentaire. L’élément de liaison en question peut représenter un ou plusieurs éléments choisis parmi, sans y être limité, une latte, une tige, une plaque, un treillis, une barre. L’élément de liaison en question peut être réalisé à partir d’un matériau ligneux, d’une matière plastique, d’un matériau composite, d’un métal, et également à partir d’autres matériaux. Les inventeurs ont constaté que l’utilisation d’éléments de liaison de ce type a un effet analogue à celui que l’on obtient par le durcissement du premier matériau isolant contre la première plaque précitée, et que ces mesures peuvent être utilisées chacune séparément ou en combinaison afin d’obtenir une isolation acoustique de bonne qualité.

L’élément de liaison précité peut être disposé dans la première couche de matériau isolant. L’élément de liaison peut être disposé dans l’espace ménagé entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque précitée de l’élément de construction. Lorsque l’élément de liaison est disposé dans l’espace ménagé entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque précitée, l’élément de liaison peut entrer en contact, sur au moins une partie de sa surface, avec la première couche de matériau isolant. Lorsque l’élément de liaison est prévu dans le coffrage, avant l’application de la première couche de matériau isolant sous une forme liquide, l’élément de liaison comprend de préférence une ou plusieurs ouvertures qui permettent au matériau isolant, dans la mesure où il est appliqué dans le coffrage sous une forme liquide, de s’écouler le long de l’élément de liaison précité et par conséquent d’entrer en contact avec la première plaque du coffrage et de préférence avec les nervures du coffrage.

Comme on l’a indiqué ci-dessus, les nervures du coffrage peuvent être reliées au moyen de deux éléments de liaison ou plus. Les éléments de liaison concernés peuvent être disposés dans un seul plan parallèle au côté de la première plaque qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant et/ou dans plusieurs plans parallèles les uns aux autres du côté de la première plaque qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant.

De préférence, la première couche précitée de matériau isolant représente une mousse dure. La mousse dure peut être choisie parmi un polyuréthane (PUR), un polyisocyanurate (PIR), un polystyrène extrudé (XPS), un polystyrène expansé (EPS) ou une mousse phénolique (phénol). De préférence, la première couche de matériau isolant représente un polyisocyanurate (PIR). Un PIR à titre de première couche de matériau isolant confère à l’élément de construction une bonne isolation thermique et une bonne résistance au feu par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. En cas d’incendie, une mousse dure à base de PIR sera soumise à une carbonisation lente et par conséquent protègera plus longtemps le coffrage contre une exposition au feu et en particulier aux flammes, si bien que d’une part on ralentit la propagation du feu dans la direction de pièces ou de bâtiments adjacents et d’autre part on maintient plus longtemps la résistance de la structure de l’élément de construction. Une mousse dure à base de PIR possède également un dégagement de fumée minimal. Un dégagement de fumée minimal et un maintien prolongé de la résistance de la structure contribuent à une amélioration de la sécurité en cas d’incendie par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. Une sécurité améliorée en cas d’incendie augmente le temps nécessaire pour l’évacuation de la pièce ou du bâtiment. À titre de forme de réalisation donnée en variante, la première couche de matériau isolant peut représenter un produit à base de laine. Le produit à base de laine peut par exemple représenter de la laine minérale, de la laine de verre, de la laine de bois ou de la laine de polyester.

Conformément à une forme de réalisation préférée de l’élément de construction selon le premier aspect de l’invention, l’élément de construction concerné comprend au moins une deuxième couche de matériau isolant appliquée dans le coffrage. La deuxième couche concernée de matériau isolant est disposée de préférence dans l’espace ménagé entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque de l’élément de construction. La deuxième couche de matériau isolant peut entrer en contact avec la première couche de matériau isolant et/ou avec une ou plusieurs nervures du coffrage et/ou avec la deuxième plaque. L’avantage lié au fait de prévoir une deuxième couche de matériau isolant dans l’élément de construction réside dans une amélioration ultérieure de l’isolation acoustique, de l’isolation thermique et/ou de la résistance au feu de l’élément de construction selon l’invention par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. La combinaison d’un produit à base de laine faisant office de deuxième couche de matériau isolant entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique renforce l’effet du résonateur de Helmholtz, que l’on obtient avec la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique, en réalisant un amortissement des ondes sonores sur une plage de fréquences plus large que pour un élément de construction qui ne contient pas le produit précité à base de laine. Le produit concerné à base de laine améliore par conséquent davantage l’isolation acoustique de l’élément de construction. Le produit à base de laine comprend en outre des propriétés d’isolation thermique et contribue par conséquent à une amélioration supérieure de l’isolation thermique de l’élément de construction. En cas d’incendie, le produit à base de laine sera soumis à une carbonisation lente et par conséquent protègera plus longtemps la première couche de matériau isolant et le coffrage contre une exposition au feu et en particulier aux flammes, si bien que l’on augmente davantage la résistance au feu que manifeste l’élément de construction par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique.

Lorsqu’un élément de liaison est présent dans le coffrage dans l’espace ménagé entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque, la deuxième couche concernée de matériau isolant peut se trouver entre la première couche de matériau isolant et l’élément de liaison concerné et/ou entre l’élément de liaison et la deuxième plaque, d’une manière telle que la deuxième couche de matériau isolant peut entrer en contact, sur au moins une partie de sa surface, avec l’élément de liaison concerné.

De préférence, entre la deuxième couche de matériau isolant et la deuxième plaque, on ne prévoit pas une mousse dure supplémentaire. De préférence, aucun matériau isolant supplémentaire n’est présent entre la deuxième couche de matériau isolant et la deuxième plaque. De préférence, seul de l’air est présent entre la deuxième couche de matériau isolant et la deuxième plaque.

Conformément à un deuxième aspect indépendant, l’invention concerne un élément de construction, en particulier destiné à des structures de toits, de murs et de sols, dans lequel l’élément de construction précité comprend au moins un coffrage constitué par au moins deux nervures, par une première plaque, par une deuxième plaque qui est opposée à la première plaque, par au moins une première couche de matériau isolant et par une deuxième couche de matériau isolant appliquée dans le coffrage ; dans lequel la première couche de matériau isolant et la deuxième couche de matériau isolant sont différentes, avec cette caractéristique que la deuxième plaque est ouverte du point de vue acoustique, que la première couche de matériau isolant entre en contact, sur au moins une partie de sa surface, avec la première plaque, et/ou que la première couche précitée de matériau isolant représente une mousse dure. L’élément de construction conformément au deuxième aspect possède une isolation thermique excellente, combinée avec une isolation acoustique améliorée et une meilleure résistance au feu, par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique. L’élément de construction selon le deuxième aspect possède une isolation acoustique encore améliorée et une résistance au feu encore augmentée par rapport à l’élément de construction selon le premier aspect de l’invention.

La première couche de matériau isolant peut entrer en contact avec la première plaque et avec une des deux nervures précitées du coffrage ou avec les deux. Les inventeurs ont constaté qu’une mise en contact de la première couche de matériau isolant avec la première plaque et avec une des deux nervures du coffrage ou avec les deux entraîne une amélioration de l’isolation acoustique de l’élément de construction conformément au deuxième aspect par rapport à l’isolation acoustique des éléments de construction connus d’après l’état de la technique.

La deuxième couche de matériau isolant peut entrer en contact, au moins sur une partie de sa surface, avec la deuxième plaque. La deuxième couche de matériau isolant peut entrer en contact avec la deuxième plaque et avec une des deux nervures précitées du coffrage ou avec les deux.

La première couche de matériau isolant peut en outre entrer en contact, au moins sur une partie de sa surface, avec la deuxième couche de matériau isolant. De préférence, aucun matériau isolant supplémentaire n’est présent entre la première couche de matériau isolant et la deuxième couche de matériau isolant. Par exemple, on n’y prévoit que de l’air.

La deuxième plaque concernée de l’élément de construction selon le deuxième aspect est ouverte du point de vue acoustique. Par l’expression « ouverte du point de vue acoustique », on veut dire la même chose que ce qui a été décrit plus haut pour la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique, conformément au premier aspect.

Par l’expression « entrer en contact avec », on veut dire la même chose que ce qui a été décrit plus haut à titre de signification pour une mise en contact.

De préférence, la première couche concernée de matériau isolant de l’élément de construction selon le deuxième aspect représente une mousse dure ; dans lequel la mousse dure peut être choisie parmi un polyuréthane (PUR), un polyisocyanurate (PIR), un polystyrène extrudé (XPS), un polystyrène expansé (EPS) ou une mousse phénolique (phénol). De préférence, la première couche de matériau isolant représente un polyisocyanurate (PIR). Un PIR à titre de première couche de matériau isolant de l’élément de construction selon l’invention confère à l’élément de construction en question une bonne isolation thermique et une résistance supérieure au feu par rapport aux éléments de construction selon l’état de la technique, d’une manière telle que décrite plus haut pour le premier aspect de l’invention.

Même si des mousses dures pour la première couche précitée de matériau isolant ont la préférence, il n’est pas exclu, dans le cadre de la présente invention, de pouvoir utiliser une mousse flexible.

De préférence, la deuxième couche concernée de matériau isolant de l’élément de construction conformément au deuxième aspect comprend au moins un produit à base de laine, par exemple de la laine minérale, de la laine de verre, de la laine de bois, de la laine de lin, de la laine animale ou de la laine de polyester. De préférence, le produit précité à base de laine comprend au moins une laine minérale, par exemple de la laine de roche. La deuxième couche de matériau isolant peut comprendre au moins un matériau isolant supplémentaire, comme par exemple un matériau à base de cellulose, des plumes et/ou du duvet, par exemple d’un canard ou d’une oie, et/ou représenter une matière à base de fibres. À titre de variante, la deuxième couche de matériau isolant peut être exempte d’un produit à base de laine et comprendre au moins un matériau à base de cellulose, des plumes et/ou du duvet, par exemple d’un canard ou d’une oie, et/ou une matière à base de fibres.

Un produit à base de laine, en particulier de la laine minérale, peut contribuer à l’isolation thermique, à l’isolation acoustique et à la résistance au feu de l’élément de construction. La combinaison d’un produit à base de laine à titre de deuxième couche de matériau isolant entre la première couche de matériau isolant et la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique permet d’améliorer l’isolation acoustique de l’élément de construction selon le deuxième aspect par rapport aux éléments de construction connus d’après l’état de la technique et par rapport à l’élément de construction selon le premier aspect de l’invention. Un produit à base de laine à titre de deuxième couche de matériau isolant permet de renforcer l’effet du résonateur de Helmholtz, que l’on obtient avec la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique, en réalisant un amortissement des ondes sonores sur une plage de fréquence plus large que celle liée à un élément de construction qui ne contient pas le produit précité à base de laine, et peut par conséquent permet de contribuer davantage à l’isolation acoustique de l’élément de construction. Le produit à base de laine comprend en outre des propriétés procurant une isolation thermique et contribue par conséquent à une meilleure amélioration de l’isolation thermique de l’élément de construction. En cas d’incendie, le produit à base de laine sera soumis à une carbonisation lente et par conséquent protègera plus longtemps la première couche de matériau isolant et le coffrage contre une exposition au feu et en particulier aux flammes, si bien que l’on peut augmenter davantage la résistance au feu que manifeste l’élément de construction.

Le rapport de l’épaisseur de la première couche de matériau isolant à l’épaisseur de la deuxième couche de matériau isolant se situe de préférence dans la plage de 1 à 5, comme par exemple dans la plage de 1,1 à 3,5, par exemple dans la plage de 1,25 à 2,75, comme par exemple dans la plage de 1,4 à 2,6. Un rapport de l’épaisseur de la première couche de matériau isolant à l’épaisseur de la deuxième couche de matériau isolant dans la plage de 1 à 5 confère une résistance au feu fortement augmentée en combinaison avec une isolation acoustique améliorée en ce qui concerne l’élément de construction. Il est bien entendu qu’un rapport des épaisseurs concernées inférieur à 1 n’est pas exclu.

De préférence, les nervures du coffrage sont fixées à la première plaque à l’endroit occupé par le côté de la première plaque, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant. La première plaque peut s’étendre sur deux nervures ou plus. De préférence, les nervures du coffrage sont fixées à la deuxième plaque à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant. La deuxième plaque peut s’étendre sur deux nervures ou plus. À titre de variante, on peut placer et fixer une première plaque, respectivement une deuxième plaque entre deux nervures voisines du coffrage. Les nervures peuvent être fixées à la première plaque, respectivement à la deuxième plaque concernée par l’intermédiaire de moyens de fixation bien connus, par exemple avec des clous, des vis de fixation, de simples vis, des agrafes, un adhésif tel que de la colle, ou une colle thermofusible.

De préférence, la première plaque précitée forme le côté externe de l’élément de construction et la deuxième plaque précitée forme le côté interne de l’élément de construction. Le côté externe de l’élément de construction représente la surface de l’élément de construction qui, à l’état monté, est orientée vers l’extérieur, l’extérieur représentant l’air libre. Dans le cas où l’élément de construction est utilisé pour faire office d’un élément de toit, on peut installer un revêtement externe à l’endroit occupé par le côté externe de l’élément de construction, par exemple un revêtement de toit tel que des tuiles. Le côté interne de l’élément de construction représente la surface de l’élément de construction qui, à l’état monté, est orientée vers le côté interne, le côté interne représentant l’espace interne à l’intérieur du bâtiment, par exemple une chambre. Le côté interne de l’élément de construction à l’état monté est visible pour l’utilisateur final.

La deuxième plaque peut représenter un matériau ligneux, par exemple un panneau pressé à plat à base de bois, un panneau multiplex, du OSB, du MDF ou du HDF. La deuxième plaque peut représenter un matériau à base de plâtre, par exemple du carton-plâtre, des fibres à base de plâtre, du silicate de calcium ou encore des matières liées avec du ciment. La deuxième plaque peut représenter une plaque comprimée à base de laine, par exemple une plaque comprimée à base de laine de bois, de même qu’une plaque de laine à base de bois liée avec de la magnésite ou liée avec du ciment, ou encore une plaque comprimée à base de laine de roche. La deuxième plaque peut représenter une combinaison d’un matériau ligneux et/ou d’un matériau à base de plâtre et/ou d’un panneau pressé ou comprimé à base de laine. La deuxième plaque est ouverte du point de vue acoustique par la présence d’une ou de plusieurs ouvertures dans la plaque, par exemple par l’intermédiaire de perforations à prévoir dans la plaque.

De préférence, la deuxième plaque comprend une ou plusieurs perforations. La configuration de la section transversale de la perforation peut être par exemple, sans y être limité, de forme ronde, de forme ovale, de forme carrée, de forme triangulaire, en forme d’étoile, en forme de losange, en forme de lobe ou de forme polygonale, ou bien il peut s’agir d’une ligne. Lorsque la deuxième plaque comprend deux perforations ou plus, ces dernières peuvent posséder une section transversale analogue ou une section transversale différente. Une section transversale différente peut représenter une section transversale comprenant une autre dimension, par exemple un autre diamètre et/ou peut représenter une autre forme. La forme et/ou la dimension de la section transversale de la perforation peuvent être constantes sur toute l’épaisseur de la deuxième plaque ou bien elles peuvent varier sur toute l’épaisseur de la deuxième plaque.

Le taux de perforation de la deuxième plaque peut représenter de 5 % à 50 %, de préférence de 6 % à 40 %, comme par exemple de 10 % à 30 %. De préférence, le taux de perforation s’élève de 15 % à 20 %. Aux yeux de l’homme de métier, il est clair que le taux de perforation représente une mesure pour la superficie ouverte d’une surface ou d’une plaque. Un taux de perforation supérieur signifie que pour une superficie donnée de la surface ou de la plaque on obtient une superficie plus ouverte déterminée par les perforations, dans la surface ou dans la plaque. Un taux de perforation inférieur à 5 % fournit un amortissement du bruit via l’effet du résonateur Helmholtz comme décrit ci-dessus dont la valeur est insignifiante, si bien que l’on obtient un élément de construction qui présente une isolation acoustique suboptimale. Un taux de perforation supérieur à 50 % confère une instabilité structurelle à la deuxième plaque, si bien que l’élément de construction va manifester une résistance structurelle inférieure. Un taux de perforation de 15 % à 20 % permet, en combinaison avec la deuxième couche susmentionnée de matériau isolant, d’obtenir un bon effet du résonateur de Helmholtz et par conséquent d’obtenir un élément de construction possédant des propriétés d’isolation acoustique excellentes.

Le diamètre des perforations, par exemple dans le cas de perforations possédant une forme ronde, peut s’élever de 2 mm à 35 mm, par exemple de 3 mm à 20 mm. De préférence, le diamètre des perforations s’élève de 6 mm à 16 mm. Un diamètre de 6 mm à 16 mm permet d’obtenir, en combinaison avec une deuxième couche de matériau isolant, un bon effet du résonateur de Helmholtz et par conséquent un élément de construction possédant des propriétés d’isolation acoustique excellentes. Il n’est pas du tout exclu de pouvoir travailler avec des microperforations, plus précisément dont le diamètre est inférieur à 2 mm, ou bien inférieur à 1 mm, par exemple avec un diamètre d’environ 500 micromètres.

La deuxième plaque peut contribuer à la résistance au feu de l’élément de construction par l’intermédiaire d’un ralentissement de la propagation de l’incendie et en particulier des flammes jusqu’aux nervures du coffrage, d’une manière telle qu’en cas d’incendie l’élément de construction conservera plus longtemps sa résistance structurelle. La deuxième plaque peut contribuer à la résistance au feu de l’élément de construction par le fait que la deuxième plaque est réalisée à partir d’un matériau qui possède des propriétés qui lui permettent de résister au feu, comme par exemple un matériau à base de plâtre. La deuxième plaque peut contribuer à la résistance au feu de l’élément de construction par le fait que le deuxième plaque, qui est ou non réalisée à partir d’un matériau qui possède des propriétés qui lui permettent de résister au feu, est traitée avec un produit ignifuge. Un traitement avec un produit ignifuge peut consister à appliquer une couche ou un revêtement de protection conférant des propriétés de résistance au feu.

Dans une forme de réalisation donnée en variante, la deuxième plaque qui contribue à la résistance au feu de l’élément de construction représente une deuxième plaque qui est réalisée à partir d’un matériau qui possède une résistance au feu limitée, dans lequel un composant ignifuge est prévu entre la deuxième plaque et une ou plusieurs nervures du coffrage. Un composant ignifuge peut représenter par exemple une feuille mince, un film, un joint d’étanchéité, une bande, une couche ou une plaque. Un composant ignifuge peut représenter un composant à base d’acrylate, de silicone, de polyuréthane (PUR) ou de silicate de calcium, sans y être limité.

La combinaison d’une plaque réalisée à partir d’un matériau qui possède des propriétés de résistance au feu avec un composant ignifuge fait également partie des possibilités.

À titre de variante ou en combinaison avec la deuxième plaque ignifuge qui a été décrite ci-dessus, la première plaque et/ou les nervures, d’une manière analogue à celle qui a été décrite ci-dessus pour la deuxième plaque, peut et/ou peuvent contribuer à la résistance au feu de l’élément de construction.

L’élément de construction conformément au premier et/ou au deuxième aspect de l’invention peut également être muni d’un revêtement à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque, qui est visible à l’état monté de l’élément de construction. De préférence, le revêtement est ouvert du point de vue acoustique, l’expression « ouvert du point de vue acoustique » ayant la même signification que celle décrite ci-dessus pour la deuxième plaque de l’élément de construction.

Conformément à une première forme de réalisation, le revêtement du côté concerné de la deuxième plaque peut comprendre une décoration sur la deuxième plaque. La décoration peut représenter n’importe quelle décoration telle qu’une décoration à base de bois ou une décoration à base de pierre. La décoration peut être obtenue par exemple par impression, par peinture, par coloration ou par décapage. De préférence, on obtient la décoration par impression, par exemple par l’intermédiaire d’une impression d’encre telle que l’impression numérique au moyen d’une imprimante du type à jet d’encre. De préférence, la décoration représente une décoration imprimé qui est appliquée de manière immédiate ou directement sur la deuxième plaque concernée. On parle alors d’un « imprimé direct ». Il n’est pas exclu d’appliquer la décoration sous la forme d’un imprimé direct sur une couche primaire ou de fond présente sur la deuxième plaque. La décoration sous la forme d’un imprimé direct représente de préférence une décoration qui a été imprimée de manière directe par voie numérique et qui a par conséquent été appliquée au moyen d’une imprimante numérique telle qu’une imprimante à jet d’air, en un seul passage ou en plusieurs passages.

Conformément à une autre forme de réalisation, le revêtement peut comprendre une couche supplémentaire qui est appliquée sur le côté concerné de la deuxième plaque, dans laquelle la couche supplémentaire est ouverte du point de vue acoustique. La couche supplémentaire peut comprendre une ou plusieurs perforations. Lorsqu’aussi bien la couche supplémentaire que la deuxième plaque comprennent une ou plusieurs perforations, les perforations peuvent correspondre en ce qui concerne les dimensions, la section transversale et le modèle, d’une manière telle que l’on conserve l’isolation acoustique de l’élément de construction que l’on obtient par l’intermédiaire de l’effet du résonateur de Helmholtz de la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique, comme on l’a décrit ci-dessus. En variante, les perforations de la couche supplémentaire et de la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique peuvent ne pas correspondre en ce qui concerne les dimensions, la section transversale et le modèle, d’une manière telle que l’on peut améliorer l’effet du résonateur Helmholtz de l’élément de construction, si bien que l’on peut obtenir une isolation acoustique améliorée.

La couche supplémentaire peut être fixée à la deuxième plaque au moyen de techniques connues, comme par exemple par collage, en utilisant une colle thermofusible, ou par compression.

La couche supplémentaire peut représenter une couche à base de bois, par exemple un agent de finition à base de bois. La couche à base de bois peut être munie d’une décoration. La couche supplémentaire peut représenter en outre un composant textile, tel qu’un tissu, un tricot ou un non-tissé, par exemple un produit sous la forme d’un feutre. Le composant textile peut être muni d’une décoration. La couche supplémentaire peut représenter en outre une feuille de papier sur laquelle on prévoit une décoration. La feuille de papier peut être imprégnée avec une résine. La résine représente par exemple une résine à base de mélamine. La couche supplémentaire peut représenter en outre une feuille ou un film en matière synthétique. La feuille ou le film en matière synthétique peut comprendre une matière synthétique thermoplastique. La matière synthétique thermoplastique peut comprendre du vinyle, comme par exemple du chlorure de polyvinyle ou du PVC. La feuille ou le film en matière synthétique peut être muni d’une décoration.

De préférence, la décoration sur la couche supplémentaire précitée représente une décoration imprimée, par exemple une décoration imprimée par voie numérique et qui est appliquée par conséquent au moyen d’une imprimante numérique, comme par exemple une imprimante du type à jet d’encre, en un seul passage ou en plusieurs passages.

La couche supplémentaire précitée, en particulier une couche supplémentaire munie d’une décoration, peut comprendre une couche d’usure par-dessus la décoration, en particulier, dans le cas de l’utilisation de l’élément de construction pour faire office d’un élément de sol. La couche d’usure peut comprendre des particules dures ou qui résistent à l’usure telles que des particules de corindon. La couche d’usure peut comprendre une feuille ou un film en matière synthétique. La feuille ou le film en matière synthétique peut comprendre une matière synthétique thermoplastique. La matière synthétique thermoplastique peut comprendre du vinyle, comme par exemple du chlorure de polyvinyle ou du PVC. La couche d’usure peut comprendre une couche de laque. La couche de laque peut comprendre de la laque à base d’uréthane ou une laque de protection UV.

Conformément à une forme de réalisation particulière de l’élément de construction selon le premier et/ou le deuxième aspect de l’invention, l’élément de construction comprend, en particulier pour des structures de toits, de murs et de sols, au moins un coffrage, qui est constitué par au moins deux nervures, par une première et par une deuxième plaque, par une première couche et par une deuxième couche de matériau isolant appliquées dans le coffrage, dans lequel le premier et le deuxième matériau isolant sont différents, avec cette caractéristique que la deuxième plaque est ouverte du point de vue acoustique, que la première couche de matériau isolant entre en contact au moins sur une partie de sa surface avec la première plaque et de préférence avec les nervures précitées, que la première couche de matériau isolant représente une mousse dure, que la deuxième couche de matériau isolant représente un produit à base de laine, et que la deuxième couche de matériau isolant entre en contact au moins sur une partie de sa surface avec la deuxième plaque. De manière facultative, l’élément de construction comprend un revêtement du côté de la deuxième plaque qui est visible à l’état monté de l’élément de construction, comme par exemple une décoration sous la forme d’une impression directe ou une couche supplémentaire, munie de manière facultative d’une décoration.

L’élément de construction selon la forme de réalisation particulière possède une isolation acoustique améliorée que l’on obtient d’une part par l’intermédiaire de la mise en contact de la mousse dure avec la première plaque et avec les nervures et d’autre part par l’intermédiaire de l’effet du résonateur de Helmholtz que l’on obtient avec la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique, et davantage optimisé par le produit à base de laine dans l’espace ménagé derrière la deuxième plaque ouverte du point de vue acoustique.

L’élément de construction selon la forme de réalisation particulière possède une isolation thermique excellente que l’on obtient par l’intermédiaire de la mousse dure, en particulier d’une mousse dure à base de PIR ou de PUR, davantage améliorée par l’intermédiaire du produit à base de laine.

L’élément de construction selon la forme de réalisation particulière possède une résistance supérieure au feu que l’on obtient grâce à la combinaison du produit à base de laine et de la mousse dure, en particulier dans une relation d’épaisseur de la mousse dure au produit de laine dans la plage de 1 à 5. La mousse dure et le produit de laine sont soumis à une lente carbonisation et exposent par conséquent moins vite le coffrage au feu et en particulier aux flammes, d’une manière telle que d’une part l’incendie atteint moins vite d’autres espaces et que d’autre part la résistance structurelle de l’élément de construction se maintient plus longtemps en cas d’incendie, si bien que l’on obtient une situation plus sécurisée par exemple pour une évacuation.

Conformément à un troisième aspect, invention comprend un procédé pour la réalisation d’un élément de construction selon le premier et/ou le deuxième aspect de l’invention, dans lequel le procédé comprend au moins les étapes suivantes consistant à :
- procurer un coffrage ;
- procurer une première couche de matériau isolant dans le coffrage ;
avec cette caractéristique que la première couche de matériau isolant est prévue sous une forme liquide et durcit dans le coffrage.

Lors du durcissement de la première couche de matériau isolant dans le coffrage, le matériau isolant en question peut au moins entrer en contact avec la première plaque et de préférence également avec une ou plusieurs nervures du coffrage. De préférence, le matériau isolant entre en contact avec la première plaque et avec les nervures, d’une manière telle que le durcissement dans le coffrage permet d’améliorer la mise en contact, si bien que l’on obtient une adhérence excellente. L’adhérence excellente précitée contribue à la consolidation du coffrage et à l’optimisation ultérieure de l’isolation acoustique de l’élément de construction par le fait que l’on obtient un coffrage plus rigide et par le fait que l’on réduit la propagation des ondes sonores à travers la première plaque de l’élément de construction.

L’élément de construction peut comprendre un élément de liaison destiné à la consolidation du coffrage. Conformément à une première forme de réalisation, l’élément de liaison peut être prévu dans le coffrage avant l’étape dans laquelle on prévoit la première couche de matériau isolant, l’élément de liaison comprenant une ou plusieurs ouvertures qui permettent de prévoir le premier matériau isolant sous une forme liquide dans le coffrage, d’une manière telle qu’il peut s’écouler le long de l’élément de liaison et que par conséquent il peut entrer en contact avec la première plaque du coffrage et de préférence avec les nervures du coffrage. Conformément à une deuxième forme de réalisation, l’élément de liaison peut être prévu dans le coffrage après le durcissement complet de la première couche de matériau isolant. Conformément à une autre forme de réalisation, l’élément de liaison peut être prévu dans le coffrage pendant l’étape de durcissement, par exemple lorsque la première couche de matériau isolant manifeste un durcissement à concurrence de 50 % au minimum et à concurrence de moins de 100 %. En l’occurrence, on peut obtenir une adhérence entre la première couche de matériau isolant et l’élément de liaison en question.

Lorsque l’élément de construction comprend une deuxième couche de matériau isolant, par exemple conformément à une forme de réalisation préférée de l’élément de construction selon le premier aspect ou conformément à un élément de construction selon le deuxième aspect, la deuxième couche concernée de matériau isolant peut être appliquée dans le coffrage après l’étape de durcissement de la première couche de matériau isolant dans le coffrage. La deuxième couche concernée de matériau isolant peut être appliquée dans le coffrage au cours de l’étape de durcissement de la première couche de matériau isolant, par exemple lorsque la première couche de matériau isolant manifeste un durcissement à concurrence de 50 % au minimum et à concurrence de moins de 100 %. La deuxième couche concernée de matériau isolant peut être fixée à la deuxième plaque, par exemple par collage, avant de prévoir également la deuxième plaque avec la deuxième couche de matériau isolant contre et dans le coffrage pendant ou après l’étape de durcissement de la première couche de matériau isolant.

Dans le but de mieux indiquer les caractéristiques de l’invention, on décrit ci-après, à titre d’exemple sans aucun caractère limitatif, un certain nombre de formes de réalisation préférées, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

Fig. 1

la figure 1 représente un élément de construction dans une vue en perspective conformément à l’invention ;

Fig. 2

la figure 2 représente à une plus grande échelle une vue en coupe transversale prise conformément à la ligne de coupe II-II indiquée en figure 1 ;

Fig. 3 et Fig. 4

et [Fig. 4] les figures 3 et 4 représentent à une même échelle que celle de la figure 2, une vue en coupe transversale de variantes de l’élément de construction de la figure 1 ;

Fig. 5

la figure 5 représente à une plus grande échelle que celle de la figure 4, un aspect de la figure 4 ;

Fig. 6 à Fig. 18

, [Fig. 7], [Fig. 8], [Fig. 9], [Fig. 10], [Fig. 11], [Fig. 12], [Fig. 13], [Fig. 14], [Fig. 15], [Fig. 16], [Fig. 17], [Fig. 18], les figures 6 à 18 représentent, à une même échelle que celle de la figure 2, la vue en coupe transversale de variantes de l’élément de construction de la figure 1 ;

Fig. 19

la figure 19 représente à une plus grande échelle la surface F19 que l’on représente figure 1 ;

Fig. 20 et Fig. 21

et [Fig. 21] les figures 20 et 21 représentent à une même échelle une variante de la surface F19 indiquée en figure 1.

La figure 1 représente dans une vue en perspective, un élément de construction 1 conformément au premier aspect de l’invention. L’élément de construction 1 comprend un coffrage 2 qui, dans le cas présent, comprend trois nervures 3-4-5 et une première plaque 6. L’élément de construction 1 comprend en outre une première couche de matériau isolant 7 qui est appliquée dans le coffrage 2. Le coffrage 2 comprend en outre une deuxième plaque 8 qui est opposée à la première plaque 6, dans laquelle la deuxième plaque concernée 8 est ouverte du point de vue acoustique. Dans le cas présent, la deuxième plaque est munie de plusieurs perforations 9 possédant une section transversale qui possède une forme ronde et dans laquelle, dans le cas présent, le diamètre des perforations 9 est égal pour toutes les perforations 9.

En figure 2, on représente une vue en coupe transversale de l’élément de construction 1 de la figure 1. La première couche de matériau isolant 7 entre en contact avec la première plaque 6 et avec les nervures 3-4-5 du coffrage 2. Les nervures 3-4-5 sont fixées aux côtés de la première plaque 6, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7. Les trois nervures 3-4-5 sont toutes fixées à une seule et même première plaque 6. L’élément de construction 1 est muni d’une partie saillante 10 à l’endroit occupé par le premier côté de la première plaque 6 du coffrage 2 et d’un évidement 11 à l’endroit occupé par l’autre côté de la première plaque 6 du coffrage 2, dans lequel le premier côté et l’autre côté de la première plaque 6 sont parallèles et sont perpendiculaires au côté de la première plaque 6, qui est orienté dans la direction du premier matériau isolant 7. À l’endroit occupé par la partie saillante précitée 10 du coffrage 2, la première plaque 6 s’étend jusqu’à proximité de la nervure 3 du coffrage 2, située le plus à l’extérieur. À l’endroit occupé par l’évidement précité 11 du coffrage 2, la première plaque 6 ne s’étend pas jusqu’à proximité de l’autre nervure 5 du coffrage 2, la plus externe, mais la première plaque 6 s’étend jusqu’à une certaine distance de la nervure la plus externe en question 5 du coffrage 2. La partie saillante précitée 10 et l’évidement précité 11 peuvent être réalisés par le fait de décaler la première plaque 6 dans le plan parallèlement au côté de la première plaque 6, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7, dans lequel le déplacement de la première plaque 6 a lieu par rapport à la position de la deuxième plaque 8 et/ou des nervures 3-4-5 du coffrage 2. La partie saillante 10 d’un premier élément de construction 1 vient s’insérer en ajustement dans l’évidement 11 d’un autre élément de construction 1 de même type, ce qui permet d’obtenir une liaison entre deux éléments de construction 1. Dans le cas présent, la première couche de matériau isolant 7 représente une mousse dure, par exemple une mousse dure à base de PIR ou une mousse dure à base de PUR. Le premier matériau isolant 7 est appliqué de préférence sous une forme liquide dans le coffrage 2 ; après quoi, il est soumis à un durcissement complet. Au cours du durcissement, la superficie libre du matériau isolant 7 à l’endroit occupé par les nervures 3-4-5 subit une déformation, d’une manière telle que l’on obtient une mise en contact suite à la réaction de durcissement. Ainsi, on réalise une meilleure adhérence de la mousse dure aux nervures 3-4-5 sur une surface supérieure à celle que l’on obtient lorsque la superficie de la mousse dure, après le durcissement, est parallèle sur toute sa surface à la superficie de la première plaque 6. La mise en contact de la mousse dure avec la première plaque 6 et avec les nervures 3-4-5 contribue, comme on l’a expliqué ci-dessus, à une meilleure optimisation de l’isolation acoustique. Les nervures 3-4-5 sont fixées à la deuxième plaque 8 à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque 8, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7. La deuxième plaque 8 est dans ce cas-ci réalisée avec une décoration 12 qui est appliquée via une impression directe avec une imprimante du type à jet d’encre, sur la deuxième plaque 8. Entre la première couche de matériau isolant 7 et la deuxième plaque 8, on dispose d’un espace 13 exempt de matériau isolant. Cet espace 13 permet, en combinaison avec la plaque 8 ouverte du point de vue acoustique, d’obtenir un effet du résonateur de Helmholtz, si bien que l’on peut obtenir une optimalisation supplémentaire de l’isolation acoustique de l’élément de construction 2.

En figure 3, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 de la figure 1. L’élément de construction 1 comprend un coffrage 2 qui, dans ce cas-ci, comprend trois nervures 3-4-5, deux premières plaques 6 et une deuxième plaque 8. Les premières plaques 6 et la deuxième plaque 8 sont fixées entre chaque fois deux nervures voisines 3-4-5 du coffrage 2. L’élément de construction 1 est muni d’une partie saillante 14 à l’endroit occupé par la première nervure 3 la plus externe du coffrage 2 et d’un évidement 15 à l’endroit occupé par l’autre nervure 5 la plus externe du coffrage 2. La partie saillante 14 d’un premier élément de construction 1 vient s’insérer de manière correspondante dans l’évidement 15 d’un autre élément de construction 1 de même type, ce qui permet d’obtenir une liaison entre deux éléments de construction 1.

En figure 4, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 de la figure 1, dans laquelle la première couche de matériau isolant 7 remplit presque complètement le coffrage 2. La deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique possède des perforations 9 possédant une section transversale de forme ronde, le diamètre de la section transversale des perforations variant sur toute l’épaisseur de la deuxième plaque en question. La première couche de matériau isolant 7 représente une mousse dure. Entre la première couche de matériau isolant 7 et la deuxième plaque 8, on prévoit un espace 13 exempt de matériau isolant, le volume de l’espace 13 exempt de matériau isolant représentant le plus petit volume possible pour que cet espace 13 en combinaison avec la plaque 8 ouverte du point de vue acoustique puisse garantir une optimalisation supplémentaire de l’isolation acoustique via le principe du résonateur de Helmholtz, le plus petit volume possible étant déterminé entre autres par la plage de fréquences qui doit être amortie, par le nombre, par les dimensions et par la forme des perforations 9, ainsi que par l’épaisseur de la plaque 8 ouverte du point de vue acoustique.

En figure 5, on représente un agrandissement des perforations 9 de la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique, de l’élément de construction de la figure 4. La section transversale possède une forme ronde sur toute l’épaisseur de la deuxième plaque, le diamètre des perforations 9 à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque 8, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7, étant supérieur au diamètre à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque 8 qui est opposé au côté de la deuxième plaque 8, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7.

En figure 6, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 de la figure 1, et on représente un exemple de la forme de réalisation particulière, aussi bien du premier que du deuxième aspect de l’invention. Le coffrage 2 comprend dans le cas présent une première plaque 6, trois nervures 3-4-5 et une deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique. La plaque 8 ouverte du point de vue acoustique est munie de perforations 9 possédant une forme ronde et un diamètre qui dans ce cas-ci est constant pour toutes les perforations 9 et sur toute l’épaisseur de la deuxième plaque 8. Les nervures 3-4-5 sont, dans ce cas-ci, fixées à la première plaque 6, respectivement à la deuxième plaque 8 à l’endroit occupé par le côté de la première plaque 6, respectivement de la deuxième plaque 8, qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant 7. Une première couche de matériau isolant 7 représente une mousse dure, par exemple une mousse dure de type PUR ou une mousse dure de type PIR qui est durcie dans le coffrage 2 pour ainsi entrer en contact avec la première plaque 6 et avec les nervures 3-4-5. Par conséquent, la mousse dure garantit une consolidation du coffrage 2 et une amélioration de l’isolation acoustique par le fait que l’on réduit la flexibilité de la première plaque 6, si bien que l’on obtient un coffrage 2 plus rigide. La mousse dure contribue à une amélioration de l’isolation thermique de l’élément de construction 1 et présente une résistance supérieure au feu par le fait que, en cas d’incendie, elle sera soumise à une carbonisation lente et le coffrage 2 sera moins rapidement exposé au feu et en particulier aux flammes. La deuxième couche de matériau isolant 16 représente une laine minérale. La laine minérale entre en contact avec la mousse dure, avec les nervures 3-4-5 du coffrage 2 et avec la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique. La laine minérale en combinaison avec la deuxième plaque perforée 8 procure une optimalisation supplémentaire de l’isolation acoustique de l’élément de construction 2. La laine minérale procure une optimalisation supplémentaire de la résistance au feu de l’élément de construction 1 par le fait qu’elle est soumise à une carbonisation lente dans le cas d’incendie, et le coffrage 2 sera moins rapidement exposé au feu et en particulier aux flammes. La deuxième plaque 8 est également munie d’une décoration 12 qui est appliquée directement sur la plaque 8.

En figure 7, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 6, dans laquelle un contact minime, voire une absence de contact, existe entre les deux couches de matériau isolant 7, 16 et en outre de l’air 13 est présent entre les deux couches de matériau isolant 7, 16. Le deuxième matériau isolant 16 représente un produit à base de laine, par exemple de la laine minérale et il est fixé aux nervures 3-4-5 du coffrage 2 et/ou à la deuxième plaque 8 par l’intermédiaire par exemple d’un collage (invisible).

En figure 8, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 6, dans laquelle une absence de contact existe entre la deuxième couche de matériau isolant 16 et la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique. Dans le cas présent, la deuxième couche de matériau isolant 16 représente un produit à base de laine qui est fixé à la première couche de matériau isolant 7 qui représente une mousse dure. La fixation peut être réalisée en prévoyant le produit à base de laine dans le coffrage 2 lorsque la mousse dure n’est pas encore complètement durcie. La fixation peut être réalisée en variante par le fait de coller le produit à base de laine à la mousse dure. Une telle option n’est pas représentée en l’occurrence.

En figure 9, représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 6, dans laquelle le deuxième plaque 8 comprend une couche supplémentaire 17 à titre de revêtement. Dans le cas présent, la couche supplémentaire 17 représente un produit textile ouvert du point de vue acoustique, par exemple une couche de feutre. La couche de feutre permet de réaliser une optimalisation supplémentaire de l’élément de construction 1 par le fait que la couche de feutre elle-même possède une certaine isolation acoustique et par conséquent contribue à l’isolation acoustique de l’élément de construction 1.

En figure 10, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 de la figure 1, dans laquelle on prévoit un élément de liaison 18 dans le coffrage 2. La première couche de matériau isolant 6 est disposée autour de l’élément de liaison 18. Dans le cas présent, l’élément de liaison 18 est constitué par un matériau différent du matériau à partir duquel le coffrage 2 est réalisé. Cette caractéristique peut avoir pour avantage que l’on peut minimiser l’élément de liaison 18 en ce qui concerne sa dimension pour faire en sorte que les propriétés isolantes de la première couche de matériau isolant 7 et de l’élément de construction 1 subissent une influence minimale de par la présence de l’élément de liaison 18.

En figure 11, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant une section transversale telle que représentée en figure 10. Un élément de liaison 18 est prévu dans le coffrage 2 au cours de l’étape de durcissement de la première couche de matériau isolant 7, si bien que l’on réalise une adhérence entre le matériau isolant 7 et l’élément de liaison 18. Dans le cas présent, l’élément de liaison 18 est constitué du même matériau que le matériau à partir duquel le coffrage 2 est réalisé.

En figure 12, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant une section transversale telle que représentée en figure 11, dans laquelle on prévoit un élément de liaison 18 dans le coffrage 2 après l’étape de durcissement de la première couche de matériau isolant 7. Dans le cas présent, un contact peu important, voire une absence de contact existe entre le premier matériau isolant 7 et l’élément de liaison 18. Dans le cas présent, l’élément de liaison 18 est constitué d’un matériau différent du matériau à partir duquel le coffrage 2 est réalisé.

Dans les figures 13 et 14, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant une section transversale telle que représentée respectivement dans les figures 11 et 12, dans laquelle on prévoit en outre une deuxième couche de matériau isolant 16, dans le cas présent un produit à base de laine telle que de la laine minérale, dans le coffrage 2 entre l’élément de liaison 18 et la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique. Le produit à base de laine entre en contact avec l’élément de liaison 18, avec les nervures 3-4-5 du coffrage et avec la deuxième plaque 8. L’utilisation d’un deuxième matériau isolant 16, en particulier d’un produit à base de laine telle que de la laine minérale, contribue à l’isolation acoustique et thermique de l’élément de construction 1, comme on peut le voir en figure 6.

En figure 15, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 13, avec cette différence que la deuxième couche de matériau isolant 16 n’entre pas en contact avec l’élément de liaison 18, et entre en contact avec les nervures 3-4-5 et avec la deuxième plaque 8, et est fixée à une ou plusieurs nervures 3-4-5 et/ou à la deuxième plaque 8, par exemple au moyen d’un collage (invisible). L’élément de liaison 18 est réalisé à partir du même matériau que celui de l’élément de liaison 18 de la figure 13, mais a été réalisé pour être plus mince. La couche d’air supplémentaire 13 permet d’obtenir une amélioration supplémentaire de l’isolation thermique de l’élément de construction 1.

En figure 16, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 14, avec cette différence que la deuxième couche de matériau isolant 16 n’entre pas en contact avec l’élément de liaison 18 et entre en contact avec les nervures 3-4-5 et avec la deuxième plaque 8 et est fixé à une ou plusieurs nervures 3-4-5 et/ou à la deuxième plaque 8, par exemple au moyen d’un collage (invisible). La couche d’air supplémentaire 13 permet d’obtenir une amélioration supplémentaire de l’isolation thermique de l’élément de construction 1.

En figure 17, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 13, avec cette différence que la deuxième couche de matériau isolant 16, dans le cas présent un produit à base de laine, est appliquée dans le coffrage 2 et entre en contact avec l’élément de liaison 18 et avec les nervures 3-4-5, et n’entre pas en contact avec la deuxième plaque 8. Le produit à base de laine est fixé à l’élément de liaison 18 et/ou à une ou plusieurs nervures 3-4-5, par exemple au moyen d’un collage (invisible). L’élément de liaison 18 est réalisé à partir du même matériau que celui de l’élément de liaison 18 de la figure 13, mais a été réalisé pour être plus mince.

En figure 18, on représente une vue en coupe transversale d’une variante de l’élément de construction 1 possédant la section transversale telle que représentée en figure 14, avec cette différence que la deuxième couche de matériau isolant 16, dans le cas présent un produit à base de laine, est appliquée dans le coffrage 2 et entre en contact avec l’élément de liaison 18 et avec les nervures 3-4-5, et n’entre pas en contact avec la deuxième plaque 8. Le produit à base de laine est fixé à l’élément de liaison 18 et/ou à une ou plusieurs nervures 3-4-5, par exemple au moyen d’un collage (invisible).

En figure 19, on représente une vue schématique d’une partie de la deuxième plaque 8 de la figure 1, ouverte du point de vue acoustique. La plaque 8 est munie de plusieurs perforations 9. La configuration de la section transversale des perforations 9 est dans le cas présent de forme ronde et la dimension, dans le cas présent, le diamètre, de la section transversale des perforations est égale dans le cas présent pour toutes les perforations 9. Les perforations 9 sont prévues sur base de ce que l’on appelle un modèle de forme carrée.

En figure 20, on représente de manière schématique, une forme de réalisation donnée en variante de la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique, dans laquelle les perforations 9, dans le cas présent, possèdent une forme ronde et un diamètre égal et sont prévues sur base de ce que l’on appelle un modèle en forme de diamant.

En figure 21, on représente, d’une manière schématique, une forme de réalisation donnée en variante de la deuxième plaque 8 ouverte du point de vue acoustique, dans laquelle la plaque est munie de plusieurs perforations 9 qui possèdent une forme allongée, par exemple la forme d’une ligne. La section transversale des perforations 9 varie en ce qui concerne leur dimension et leur forme.

La présente invention n’est en aucune manière limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus. Au contraire, des éléments de construction de ce type et des procédés pour leur fabrication peuvent être réalisés conformément à différentes variantes, sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (28)

1. Élément de construction (1), en particulier destiné à des structures de toits, de murs et de sols, dans lequel l’élément de construction précité (1) comprend au moins un coffrage (2) constitué par au moins deux nervures (3-4) et par une première plaque (6) ; dans lequel l’élément de construction (1) comprend au moins une première couche de matériau isolant (7) appliquée dans le coffrage (2) ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant (7) entre en contact au moins sur une partie de sa surface avec la première plaque (6) ; caractérisé en ce que le coffrage (2) comprend en outre une deuxième plaque (8) qui est opposée à la première plaque (6) ; dans lequel la deuxième plaque (8) est ouverte du point de vue acoustique ; dans lequel la première couche précitée de matériau isolant (7) est durcie au moins contre la première plaque précitée.
2. Élément de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que les mesures prises pour la consolidation du coffrage (2) résident au moins dans le fait que la première couche précitée de matériau isolant (7) représente une mousse dure ; dans lequel la première couche de matériau isolant (7) entre en outre en contact avec une des deux nervures précitées (3-4) ou avec les deux.
3. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les nervures (3-4) du coffrage sont reliées au moyen d’un élément de liaison (18).
4. Élément de construction selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que la première couche précitée de matériau isolant (7) représente une mousse dure.
5. Élément de construction selon la revendication 4, caractérisé en ce que la mousse dure est choisie parmi un polyuréthane, un polyisocyanurate, un polystyrène extrudé, un polystyrène expansé ou une mousse phénolique.
6. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de construction (1) comprend au moins une deuxième couche de matériau isolant (16) appliquée dans le coffrage (2).
7. Élément de construction selon la revendication 6, caractérisé en ce que, la deuxième couche précitée de matériau isolant (16) et la deuxième plaque précitée (8) sont en contact l’une avec l’autre, ou une couche d’air est interposée entre et en contact avec la deuxième couche précitée de matériau isolant (16) et la deuxième plaque précitée (8).
8. Élément de construction, en particulier destiné à des structures de toits, de murs et de sols, dans lequel l’élément de construction précité (1) comprend au moins un coffrage (2) constitué par au moins deux nervures (3-4), par une première plaque (6), par une deuxième plaque (8) qui est opposée à la première plaque (6), par au moins une première couche de matériau isolant (7) et une deuxième couche de matériau isolant (16) appliquées dans le coffrage ; dans lequel le premier matériau isolant (7) et le deuxième matériau isolant (16) sont différents ; caractérisé en ce que la deuxième plaque (8) est ouverte du point de vue acoustique, en ce que la première couche de matériau isolant (7) entre, au moins sur une partie de sa surface, en contact avec la première plaque (6), et/ou en ce que la première couche précitée de matériau isolant (7) représente une mousse dure.
9. Élément de construction selon la revendication 8, caractérisé en ce que la deuxième couche de matériau isolant (16) entre, au moins sur une partie de sa surface, en contact avec la deuxième plaque (8).
10. Élément de construction selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la première couche de matériau isolant (7) est en contact avec la deuxième couche de matériau isolant (16).
11. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la première couche de matériau isolant (7) représente une mousse dure ; dans lequel la mousse dure est choisie parmi un polyuréthane, un polyisocyanurate, un polystyrène extrudé, un polystyrène expansé ou une mousse phénolique.
12. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que la deuxième couche précitée de matériau isolant (16) comprend au moins un produit à base de laine.
13. Élément de construction selon la revendication 12, caractérisé en ce que le produit précité à base de laine comprend au moins de la laine minérale.
14. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 6 à 13, caractérisé en ce que le rapport de l’épaisseur de la première couche de matériau isolant (7) à l’épaisseur de la deuxième couche de matériau isolant (16) se situe dans la plage de 1 à 5.
15. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les nervures précitées (3-4) sont fixées à la première plaque (6) à l’endroit occupé par le côté de la première plaque (6), qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant (7).
16. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les nervures précitées (3-4) sont fixées à la deuxième plaque (8) à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque (8), qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant (7).
17. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première plaque précitée (6) forme le côté externe de l’élément de construction (1) et en ce que la deuxième plaque précitée (8) forme le côté interne de l’élément de construction (1).
18. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la deuxième plaque (8) représente un matériau ligneux.
19. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la deuxième plaque (8) représente un matériau à base de plâtre.
20. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la deuxième plaque (8) représente une plaque pressée à base de laine.
21. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième plaque (8) comprend une ou plusieurs perforations (9).
22. Élément de construction selon la revendication 21, caractérisé en ce que le taux de perforation s’élève de 6 % à 40 %.
23. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications 21 à 22, caractérisé en ce que le diamètre des perforations (9) s’élève de 2 mm à 35 mm.
24. Élément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de construction (1) est muni d’un revêtement à l’endroit occupé par le côté de la deuxième plaque (8) qui est opposé au côté de la deuxième plaque (8), qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau (7).
25. Élément de construction selon la revendication 24, caractérisé en ce que le revêtement comprend une décoration (9) sur la deuxième plaque (8).
26. Élément de construction selon la revendication 24, caractérisé en ce que le revêtement comprend une couche supplémentaire (17) appliquée sur le côté précité, qui est opposé au côté de la deuxième plaque (8), qui est orienté dans la direction de la première couche de matériau isolant (7) ; dans lequel la couche supplémentaire précitée (17) est ouverte du point de vue acoustique.
27. Procédé pour la fabrication d’un élément de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 26, dans lequel le procédé comprend au moins les étapes suivantes dans lesquelles :
    - on procure un coffrage (2) ;
    - on procure une première couche de matériau isolant (7) dans le coffrage (2) ;
    caractérisé en ce que la première couche de matériau isolant (7) est prévue sous une forme liquide et durcit dans le coffrage (2).
28. Procédé selon la revendication 27, caractérisé en ce que, lors du durcissement de la première couche de matériau isolant (7) dans le coffrage (2), la première couche précitée de matériau isolant (7) entre au moins en contact avec la première plaque (6) et de préférence également avec une ou plusieurs nervures (3-4-5) du coffrage (2).