FR3088763A1 - Tableau d'ecriture - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un tableau d'écriture (1) comportant au moins un premier panneau (2 ; 2') présentant au moins une surface d'écriture (5) effaçable, caractérisé en ce qu'il comporte : - deux montants (3) plans présentant un premier bord d'appui (6 ; 6') respectif pour supporter le premier panneau (2 ; 2'), et - une croix de traverse (4) plane dont les extrémités sont configurées pour s'insérer dans deux fentes complémentaires (7a, 7b) ménagées l'une au-dessus de l'autre dans une face de chaque montant (3), l'insertion des extrémités de la croix de traverse (4) dans les fentes complémentaires (7a, 7b) permettant l'assemblage amovible et le maintien à l'aplomb des montants (3).

Description

TABLEAU D’ECRITURE

La présente invention concerne les tableaux d’écriture destinés à recevoir des inscriptions effaçables à sec, telles qu’au feutre et/ou à la craie.

Les tableaux chevalets présentent une ou deux faces destinées à recevoir des inscriptions au feutre ou à la craie aisément effaçables à sec. Le tableau chevalet est un outil de créativité et d’aide à l’apprentissage idéal pour les jeunes enfants, notamment scolarisés en maternelle et début d’école primaire. Cet outil découvert à l’école est relativement familier pour les enfants qui par mimétisme, savent les utiliser sans accompagnement de la part d’un adulte. Les enfants peuvent ainsi écrire, dessiner et jouer sur le tableau, seuls ou à plusieurs, accompagnés ou non d’un adulte.

Cependant, pour la plupart des modèles de tableaux disponibles sur le marché, le montage est relativement fastidieux. Il nécessite généralement l’utilisation d’outils de type tournevis ou visseuse. Les produits ne sont donc pas prêts à l’emploi, le temps de montage pouvant en outre être conséquent.

De plus, une fois montés, ces tableaux sont souvent encombrants et difficilement repliables. Ils occupent ainsi une place non négligeable au sein du foyer. Cette gêne occasionnée peut être d’autant plus problématique que ces tableaux sont généralement disposés dans les principales pièces de vie.

Un but de la présente invention est de proposer un tableau d’écriture résolvant au moins en partie un des inconvénients précités.

A cet effet, l'invention a pour objet un tableau d’écriture comportant au moins un premier panneau présentant au moins une surface d’écriture effaçable, caractérisé en ce qu’il comporte :

- deux montants plans présentant un premier bord d’appui respectif pour supporter le premier panneau, et

- une croix de traverse plane dont les extrémités sont configurées pour s’insérer dans deux fentes complémentaires ménagées l’une au-dessus de l’autre dans une face de chaque montant, l’insertion des extrémités de la croix de traverse dans les fentes complémentaires permettant l’assemblage amovible et le maintien à l’aplomb des montants.

L’assemblage par insertion de la croix de traverse dans les fentes complémentaires des montants permet d’assembler et de désassembler un chevalet du tableau d’écriture de manière simple et ludique, sans nécessiter d’outils ou vis. Après utilisation, les montants, le premier

-2panneau et la croix de traverse peuvent être démontés facilement et entreposés à plat. Le tableau d’écriture démonté prend ainsi peu de place.

Le tableau d’écriture peut comporter deux goupilles configurées pour s’insérer dans un trou correspondant respectif ménagé dans deux extrémités de la croix de traverse pour verrouiller l’assemblage de la croix de traverse aux montants. Les goupilles permettent d’empêcher des mouvements transversaux de la croix de traverse.

Les deux fentes complémentaires d’un montant peuvent présenter des longueurs différentes. Cela permet un assemblage robuste et sans efforts excessifs.

Le tableau d’écriture peut comporter un second panneau présentant au moins une surface d’écriture effaçable, les deux montants présentant un second bord d’appui respectif pour supporter le second panneau, le second bord d’appui étant opposé au premier bord d’appui pour supporter le premier et le second panneau dos à dos en position de tableau.

Le tableau d’écriture peut comporter un bac de rangement configuré pour s’insérer dans deux cavités ménagées dans un montant respectif. Le bac de rangement permet le rangement d’articles, tels que des craies ou marqueurs effaçables, et permet de rigidifier la structure du tableau d’écriture.

Le tableau d’écriture peut comporter au moins un élément de raccord présentant deux premières rainures inclinées l’une vers l’autre et deux deuxièmes rainures inclinées l’une vers l’autre, l’écartement entre les deuxièmes rainures inclinées étant plus grand que l’écartement entre les premières rainures inclinées de sorte que les bordures des panneaux en position de tableau puissent être insérées dans les premières rainures inclinées en orientation portrait ou dans les deuxièmes rainures inclinées en orientation paysage. L’élément de raccord permet de rigidifier la structure du tableau d’écriture en position de tableau.

Selon un premier exemple de réalisation du tableau d’écriture,

- une encoche frontale est ménagée dans chaque montant pour maintenir le premier panneau contre les premiers bords d’appui des montants en position de tableau, et/ou

- une encoche arrière est ménagée dans chaque montant pour maintenir le second panneau contre les seconds bords d’appui des montants en position de tableau.

L’assemblage par insertion des panneaux dans les encoches des montants permet d’assembler et de désassembler les panneaux aux montants de manière simple et ludique, sans outils ni vis.

-3Au moins deux encoches complémentaires peuvent être ménagées dans le premier panneau et/ou dans le second panneau, les encoches complémentaires étant configurées pour coopérer par insertion avec les encoches frontales ou arrière des montants.

Le tableau d’écriture peut être configuré pour pouvoir prendre une position de table, deux fentes parallèles entre elles étant ménagées dans le premier panneau, les montants étant susceptibles de s’insérer à travers une fente respective pour que le premier panneau puisse reposer sur des épaulements horizontaux des montants. L’assemblage et le désassemblage du tableau d’écriture sont simples, ludiques et ne nécessitent ni outils ni vis. Le tableau d’écriture peut prendre une position de tableau ou une position de table en utilisant les mêmes pièces.

Le tableau d’écriture peut comporter deux réglettes, deux fentes parallèles entre elles étant ménagées dans le second panneau, les montants étant susceptibles de s’insérer à travers une fente respective en position de table pour que le second panneau repose horizontalement sur des tranches des réglettes formant entretoise entre le premier panneau et le second panneau. L’utilisation des réglettes en entretoise rigidifie l’assemblage du tableau d’écriture en position de table. De plus, cela confère une fonction aux réglettes dans les deux positions du tableau d’écriture. On évite que des éléments du tableau d’écriture puissent se perdre et on réduit le nombre de pièces du tableau.

Deux encoches à réglettes peuvent être ménagées dans des tranches opposées de chaque montant pour maintenir une réglette du tableau d’écriture en face avant et une réglette du tableau d’écriture en face arrière en position de tableau.

Le tableau d’écriture peut comporter deux poignées configurées pour s’emboîter de manière amovible dans une cavité respective ménagée dans un montant, l’emboîtement de la poignée dans la cavité respective prenant en sandwich une bordure du second panneau en position de table. L’assemblage des poignées aux montants dans la position de table permet de verrouiller le positionnement du second panneau aux montants.

Selon un deuxième exemple de réalisation, le tableau d’écriture comporte au moins une première et une deuxième clés d’assemblage pour maintenir le premier panneau contre les premiers bords d’appui des montants en position de tableau, chaque clé d’assemblage comportant :

- un pion ou orifice formé dans une joue plane de la clé d’assemblage et configuré pour coopérer avec un orifice ou pion complémentaire formé dans une face d’un montant, les orifices ou pions complémentaires des montants étant alignés horizontalement en position d’aplomb des montants, et

-4- un premier rail latéral à la joue plane, bordé par une surface de retenue configurée pour s’insérer dans une encoche complémentaire du premier panneau.

L’assemblage des panneaux aux montants au moyen des clés d’assemblage permet d’assembler et de désassembler les panneaux de manière simple et ludique, sans outils ni vis.

Les clés d’assemblage peuvent comporter respectivement une surface de retenue formée dans un second rail perpendiculaire au premier rail et configurée pour s’insérer dans une encoche de réglette ménagée dans une réglette du tableau d’écriture.

La clé d’assemblage peut comporter un étrier configuré pour recevoir un montant, l’étrier étant situé à distance du pion ou orifice de la clé d’assemblage pour permettre de monter la clé d’assemblage sur le montant par rotation de la clé d’assemblage autour de l’axe du pion ou de l’axe du pion complémentaire du montant. L’étrier améliore le maintien de la clé d’assemblage au montant et le montage par rotation de la clé d’assemblage permet de guider l’utilisateur au cours du montage.

Les montants peuvent comporter une première et/ou une deuxième série de paires de pions ou orifices complémentaires, les pions ou orifices complémentaires étant agencés les uns au-dessous des autres pour assembler le premier et/ou le second panneau contre les premiers et/ou seconds bords d’appui à une pluralité de hauteurs différentes. L’utilisateur peut ainsi monter ou descendre le premier et/ou le deuxième panneau à une pluralité de hauteurs différentes, ce qui permet d’adapter la position de la surface d’écriture à la hauteur de l’utilisateur, notamment d’enfants.

En outre, dans les deux exemples, une paire d’encoches complémentaires peut être ménagée dans chaque bordure du premier panneau et/ou du second panneau de forme carrée ou rectangulaire. L’orientation des panneaux peut ainsi être modifiée suivant quatre possibilités.

Le tableau d’écriture peut comporter en outre au moins un récipient, tel qu’un pot à crayons, muni d’une anse conformée pour s’insérer dans une encoche complémentaire du premier ou du second panneau.

De plus, le tableau d’écriture peut comporter un dispositif de sécurisation comportant une sangle fixée à deux doigts de verrouillage, chaque doigt de verrouillage étant configuré pour coopérer par insertion dans une encoche complémentaire du premier ou du second panneau pour assurer le maintien des deux panneaux entre eux.

-5On profite des encoches complémentaires laissées libres dans les panneaux du tableau d’écriture en position de tableau pour assembler un ou plusieurs dispositifs de sécurisation ou un ou plusieurs récipients aux panneaux.

D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l’invention, ainsi que sur les figures annexées qui représentent une forme d’exécution de réalisation non limitative de l’invention et sur lesquelles :

La Figure 1 montre une vue en perspective d’un tableau d’écriture selon un premier exemple de réalisation, en position de tableau.

La Figure 2 montre un détail agrandi du tableau d’écriture de la Figure 1.

La Figure 3 montre une vue éclatée du tableau d’écriture de la Figure 1.

La Figure 4 montre le tableau d’écriture de la Figure 1 en position de table.

La Figure 5 montre un détail agrandi du tableau d’écriture de la Figure 4.

La Figure 6 montre une vue éclatée du tableau d’écriture de la Figure 4.

La Figure 7a montre une vue de côté d’un élément de raccord du tableau d’écriture de la Figure 1.

La Figure 7b montre deux éléments de raccord montés sur le tableau d’écriture de la Figure 1 (en vue partielle).

La Figure 7c montre une vue schématique en perspective d’un récipient du tableau d’écriture de la Figure 1.

La Figure 8 montre un deuxième exemple de réalisation d’un tableau d’écriture.

Les Figures 9A, 9B et 9C montrent des vues en perspective d’une clé d’assemblage du tableau d’écriture de la Figure 8.

La Figure 10A montre une vue agrandie de la clé d’assemblage de la Figure 9A assemblée à une réglette et à un montant.

La Figure 10B montre une vue agrandie de la clé d’assemblage de la Figure 9A assemblée à une réglette, un montant et à un premier panneau.

La Figure 11 montre une vue arrière du tableau d’écriture de la Figure 8 sans un deuxième panneau.

La Figure 12 montre une vue éclatée du tableau d’écriture de la Figure 8.

La Figure 13 montre une vue de profil du tableau d’écriture de la Figure 8 avec deux récipients, un bac de rangement et un dispositif de sécurisation.

Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.

-6Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation ou que les caractéristiques s'appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d'autres réalisations.

Les termes « dessus », « dessous », « bas », « haut », « horizontal » et « vertical » sont définis en référence à la disposition des éléments d’un tableau d’écriture assemblé et posé au sol.

La Figure 1 montre un premier exemple de tableau d’écriture 1, notamment pour une utilisation par les enfants. Le tableau d’écriture 1 comporte au moins un premier panneau 2, deux montants 3 et une croix de traverse 4.

Le premier panneau 2 présente au moins une surface d’écriture 5 effaçable, fixée par exemple par contre-collage sur une plaque-panneau en bois et/ou en matériau synthétique, tel qu’en plastique ou en tissu, qui rigidifie le panneau 2. La surface d’écriture 5 couvre par exemple l’intégralité de la plaque-panneau.

La surface d’écriture 5 est par exemple réalisée en matière synthétique, par exemple de couleur blanche, et est principalement prévue pour être utilisée avec des marqueurs effaçables à sec. La surface d’écriture 5 peut aussi être de type ardoise noire traditionnelle, telle qu’en ardoise naturelle, sur laquelle l’utilisateur écrit à la craie, la surface d’écriture 5 s’effaçant avec une éponge ou chiffon humide. La surface d’écriture 5 peut aussi être « magnétique », c’est-àdire comporter au moins une feuille métallique qui est recouverte soit d’une peinture de type ardoisine, soit d’une peinture blanche pour constituer une surface d’écriture « magnétique » et effaçable à sec. La feuille métallique permet ainsi la tenue de produits munis d’aimants sur la surface d’écriture 5.

Il est également possible que le premier panneau 2 soit réversible, c’est-à-dire comporte une surface d’écriture 5 sur le recto et sur le verso, les surfaces d’écriture 5 recto-verso pouvant être de même nature ou de nature différente.

Les deux montants 3 et la croix de traverse 4 sont plans. Ils sont par exemple réalisés en bois et/ou en matériau synthétique, comme en plastique ou en tissu.

Les deux montants 3 peuvent être identiques. Ils présentent un premier bord d’appui 6 respectif pour supporter le premier panneau 2. Ces premiers bords d’appui 6 sont par exemple formés par des premières tranches des montants 3. Les premiers bords d’appui 6 sont par

-7exemple inclinés vers l’arrière par rapport à un utilisateur lorsque le tableau d’écriture 1 est en position de tableau, pour faciliter l’écriture.

La croix de traverse 4 présente une forme de « croix de Saint André » ou forme « en X » pouvant présenter des extrémités arrondies.

Les extrémités de la croix de traverse 4 sont configurées pour s’insérer dans deux fentes complémentaires 7a, 7b ménagées l’une au-dessus de l’autre dans une face de chaque montant 3. Les fentes complémentaires 7a, 7b sont alignées verticalement en position d’aplomb des montants 3, par exemple le long d’un axe de symétrie du montant 3.

L’insertion des extrémités de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b permet l’assemblage amovible et le maintien à l’aplomb des montants 3. Un chevalet du tableau d’écriture 1 peut ainsi être assemblé et désassemblé de manière simple et ludique et sans outils ni vis. Après utilisation, les montants 3, le premier panneau 2 et la croix de traverse 4 peuvent être démontés facilement et entreposés à plat. Le tableau d’écriture 1 démonté prend ainsi peu de place.

Chaque montant 3 peut comporter au moins une cavité 8a, ici deux, formant poignée dans une tête des montants 3 en partie supérieure et deux pieds 8b agencés en « V inversé » dans une partie inférieure des montants 3.

Les deux fentes complémentaires 7a, 7b d’un montant 3 peuvent présenter des longueurs différentes. Par exemple, la fente complémentaire 7b inférieure peut être plus longue que la fente complémentaire 7a supérieure en position d’aplomb des montants 3. Ainsi, une première extrémité de la croix de traverse 4 peut s’insérer sans jeu dans la fente complémentaire 7a supérieure et une deuxième extrémité peut s’insérer avec jeu dans la fente complémentaire 7b inférieure d’un même montant 3. Cela permet un assemblage robuste et sans efforts excessifs.

Le tableau d’écriture 1 peut comporter deux goupilles 25 configurées pour s’insérer dans un trou correspondant 26 respectif ménagé dans deux extrémités de la croix de traverse 4, par exemple dans les deux extrémités qui sont insérées dans les fentes complémentaires 7a supérieures (Figure 13). L’insertion des goupilles 25 dans les trous correspondants 26 après montage de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b permet de verrouiller l’assemblage de la croix de traverse 4 aux montants 3 et permet d’empêcher les mouvements transversaux de la croix de traverse 4.

La croix de traverse 4 peut également présenter des encoches configurées pour coopérer avec les fentes complémentaires 7a, 7b.

-8Dans un premier exemple de réalisation représenté sur les Figures 1 à 6, une encoche frontale 9 est ménagée dans chaque montant 3. Les encoches frontales 9 présentent par exemple des formes de fentes ménagées dans les montants 3 dans le prolongement des premiers bords d’appui 6 (Figure 3). Un premier panneau 2 peut être inséré dans les encoches frontales 9 des montants 3 pour être maintenu contre les premiers bords d’appui 6 des montants 3 en position de tableau (Figure 1). L’assemblage par insertion du premier panneau 2 dans les encoches frontales 9 des montants 3 permet d’assembler et de désassembler le premier panneau 2 aux montants 3 de manière simple et ludique, sans outils ni vis.

Le premier panneau 2 peut être carré ou peut être de forme rectangulaire pour pouvoir être assemblé aux montants 3 selon une orientation paysage ou portrait.

On peut aussi prévoir qu’au moins deux encoches complémentaires 10 soient ménagées dans le premier panneau 2, dans une bordure du premier panneau 2. Elles s’étendent par exemple linéairement et perpendiculairement aux bordures du premier panneau 2. Les encoches complémentaires 10 sont configurées pour coopérer par insertion avec les encoches frontales 9 des montants 3 pour renforcer le maintien du premier panneau 2.

Une paire d’encoches complémentaires 10 est par exemple ménagée dans chaque bordure d’un premier panneau 2 de forme carrée ou rectangulaire de sorte que l’orientation de celui-ci puisse être modifiée suivant quatre possibilités.

Le tableau d’écriture 1 peut également comporter un second panneau 11 présentant au moins une surface d’écriture 5 effaçable.

Comme pour le premier panneau 2, la surface d’écriture 5 est par exemple réalisée en matière synthétique et/ou peut être de type ardoise noire traditionnelle et /ou magnétique et couvrir par exemple l’intégralité de la plaque-panneau du second panneau 11. Egalement, le second panneau 11 est par exemple de forme carrée ou rectangulaire. On peut aussi prévoir que le tableau d’écriture 1 comporte un premier panneau 2 de forme et/ou de surface d’écriture 5 différente du second panneau 11.

Comme le premier panneau 2, une paire d’encoches complémentaires 10 peut être ménagée dans chaque bordure d’un second panneau 11 de forme carrée ou rectangulaire de sorte que l’orientation de celui-ci puisse être modifiée suivant quatre possibilités.

Les deux montants 3 présentent un second bord d’appui 12 respectif pour supporter le second panneau 11. Ces seconds bords d’appui 12 sont par exemple formés par des secondes tranches des montants 3. Les seconds bords d’appui 12 sont opposés aux premiers bords d’appui 6 pour supporter le premier et le second panneau 2, 11 dos à dos en position de tableau

-9(Figure 1). Les deux panneaux 2, 11 peuvent ainsi être maintenus de chaque côté du chevalet assemblé (Figure 1). Les premiers et seconds bords d’appui 6, 12 sont par exemple inclinés l’un vers l’autre par rapport à un axe de symétrie vertical en position d’aplomb des montants 3, amincissant la portion supérieure des montants 3.

Une encoche arrière 13 peut être ménagée dans chaque montant 3 pour maintenir le second panneau 11 contre les seconds bords d’appui 12 des montants 3 en position de tableau. Les encoches arrière 13 présentent par exemple des formes de fentes ménagées dans les montants 3 dans le prolongement des seconds bords d’appui 12 (Figure 3). Les encoches arrière 13 des montants 3 sont configurées pour coopérer par insertion avec les encoches complémentaires 10 du second panneau 11.

Dans le premier exemple de réalisation représenté sur les Figures 1 à 6, le tableau d’écriture 1 peut prendre une position de tableau dans laquelle l’utilisateur peut écrire ou dessiner debout (Figures 1 à 3) ou une position de table dans laquelle l’utilisateur peut travailler à plat (Figures 4 à 6).

Pour prendre une position de table, deux fentes 14 parallèles entre elles sont ménagées dans le premier panneau 2. Les fentes 14 sont également parallèles à une bordure d’un premier panneau 2 carré ou rectangulaire. Chaque montant 3 comporte en outre deux épaulements horizontaux 15 formés par exemple dans les premières et deuxièmes tranches des montants 3 (Figure 6). En position de table, les têtes des montants 3 sont insérées à travers les fentes 14, le premier panneau 2 reposant sur les épaulements horizontaux 15 des montants 3 (Figure 4).

Ainsi par exemple, vue de face, chaque montant 3 présente deux pieds 8b en « V inversé » surmontés d’un corps central présentant en son centre deux fentes complémentaires 7a, 7b permettant l’assemblage de la croix de traverse 4, le montant 3 s’amincissant dans le prolongement des deux pieds 8b par des épaulements horizontaux 15 puis par une tête en partie supérieure formant latéralement les bords d’appui 6, 12 et dans laquelle des cavités 8a forment des poignées. Les encoches frontale 9 et arrière 13 se présentent comme des fentes réalisées dans les épaulements horizontaux 15 et permettent d’accueillir les premier et second panneaux 2, 11 en position de table par insertion perpendiculaire des panneaux 2, 11 dans les encoches frontale 9 et arrière 13 des montants 3.

Le tableau d’écriture 1 peut également comporter deux réglettes 16 pour le support d’articles, tel que des craies ou marqueurs effaçables.

-10Comme les montants 3 et la croix de traverse 4, les réglettes 16 sont planes et peuvent être réalisés en bois et/ou en matériau synthétique comme en plastique ou en tissu. Les extrémités des réglettes 16 peuvent être arrondies.

Deux encoches à réglettes 17 peuvent être ménagées dans les tranches opposées de chaque montant 3 pour maintenir une réglette 16 en face avant et une réglette 16 en face arrière en position de tableau (Figures 1 à 3). Dans l’exemple, les encoches à réglettes 17 sont situées entre les épaulements horizontaux 15 et les pieds 8b.

On peut aussi prévoir deux encoches complémentaires 18 ménagées dans une bordure des réglettes 16. Elles s’étendent par exemple linéairement et perpendiculairement aux bordures. Les encoches complémentaires 18 sont configurées pour coopérer par insertion avec les encoches à réglettes 17 des montants 3 et renforcent le maintien des réglettes 16 dans la position de tableau. En position de table, les montants 3 dépassant des fentes 14 du premier panneau 3 s’insèrent dans les encoches complémentaires 18 des réglettes 16 (Figure 5).

Lorsque le tableau d’écriture 1 comporte deux panneaux 2, 11, le second panneau 11 peut aussi être utilisé comme support d’écriture en position de table, par exemple à la place du premier panneau 2 ou au-dessus ou en-dessous du premier panneau 2.

Pour cela, le premier panneau 2 et le second panneau 11 présentent une même forme, par exemple rectangulaire. Deux fentes 14 parallèles entre elles sont ménagées dans le second panneau 11, comme dans le premier panneau 3. En position de table, les têtes des montants 3 s’insèrent à travers une fente 14 respective pour que le second panneau 11 repose horizontalement sur les réglettes 16 formant entretoise entre le premier panneau 2 et le second panneau 11.

Un décrochement 19 peut être ménagé dans la tranche des réglettes 16 opposée à celle dans laquelle les encoches complémentaires 18 sont ménagées, pour faciliter l’assemblage des réglettes 16 aux panneaux 2, 11. La longueur du décrochement 19 correspond à la largeur des panneaux 2, 11.

L’utilisation des réglettes 16 en entretoise rigidifie l’assemblage du tableau d’écriture 1 en position de table. De plus, cela confère une fonction aux réglettes 16 dans les deux positions du tableau d’écriture 1. On évite que des éléments du tableau d’écriture 1 puissent se perdre et on réduit le nombre de pièces du tableau 1.

Le tableau d’écriture 1 peut comporter d’autres éléments accessoires.

-11Par exemple, le tableau d’écriture 1 peut comporter deux poignées 20 configurées pour s’emboîter par exemple de manière amovible, tel que par clipsage, dans une cavité 8a respective ménagée dans la portion supérieure des montants 3.

En position de table ou de tableau, les poignées 20 font saillie des montants 3, ce qui facilite la préhension du tableau d’écriture 1, par exemple pour son déplacement d’une pièce à l’autre (Figures 1 et 4).

Les poignées 20 peuvent comporter des trous 20a sur la face supérieure pour ranger par exemple des marqueurs effaçables en position de tableau (Figure 5).

Une rainure est ménagée dans la poignée 20. En position de table, l’emboitement de la poignée 20 dans la cavité 8a du montant 3 prend également en sandwich la bordure du second panneau 11, celle-ci étant reçue dans la rainure de la poignée 20 (Figure 5). L’assemblage des poignées 20 aux montants 3 permet ainsi de verrouiller le positionnement du second panneau 11 aux montants 3.

Selon un autre exemple d’accessoire visible sur les Figures 7a et 7b, le tableau d’écriture 1 comporte un ou deux éléments de raccord 21 pouvant se monter sur les bordures supérieures des panneaux 2, 11 du tableau d’écriture 1 en position de tableau.

L’élément de raccord 21 présente deux premières rainures inclinées 22a l’une vers l’autre et deux deuxièmes rainures inclinées 22b l’une vers l’autre. L’écartement entre les deuxièmes rainures inclinées 22b est plus grand que l’écartement entre les premières rainures inclinées 22a de sorte que, en orientation portrait, les panneaux 2, 11 en position de tableau peuvent être insérés dans les premières rainures inclinées 22a et en orientation paysage, les panneaux 2, 11 peuvent être insérés dans les deuxièmes rainures inclinées 22b.

Les deuxièmes rainures inclinées 22b peuvent être ménagées dans une bordure opposée de l’élément de raccord 21 dans laquelle les premières rainures inclinées 22a sont ménagées.

L’élément de raccord 21 permet de rigidifier la structure du tableau d’écriture 1 en position de tableau.

Selon un autre exemple visible sur la Figure 7c, le tableau d’écriture 1 comporte un récipient 23, tel qu’un pot à crayons, muni d’une anse 24 conformée pour s’insérer dans une encoche complémentaire 10 d’un des panneaux 2, 11. On profite des encoches complémentaires 10 laissées libres dans les panneaux 2, 11 du tableau d’écriture 1 en position de tableau pour assembler un ou plusieurs récipients 23 aux panneaux 2,11.

Nous allons maintenant décrire un exemple de montage du tableau d’écriture 1 en référence aux Figures 1 à 7c.

-12Lorsqu’un utilisateur souhaite monter le tableau d’écriture 1 en position de tableau, il insère les extrémités de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b des montants 3. Puis, il positionne les goupilles 25 dans les trous correspondants 26.

Puis, il monte un premier panneau 2 contre les premiers bords d’appui 6 des montants 3 selon une orientation paysage ou portrait en insérant les encoches complémentaires 10 du premier panneau 2 dans les encoches frontales 9 des montants 3 (Figure 1).

Puis, il réalise la même opération pour le second panneau 11.

Il monte ensuite les réglettes 16 sur les montants 3 en face avant et en face arrière en insérant les encoches complémentaires 18 des réglettes 16 dans les encoches à réglette 17 des montants 3.

Puis, l’utilisateur emboîte les deux poignées 20 dans une cavité 8a respective des montants 3.

Enfin, il peut assembler un ou deux éléments de raccord 21 sur les bordures supérieures des panneaux 2, 11 en position de tableau.

Il peut également positionner un récipient 23 sur le tableau d’écriture 1 par insertion de l’anse 24 dans une encoche complémentaire 10 d’un des panneaux 2, 11.

Lorsque l’utilisateur souhaite assembler le tableau d’écriture 1 en position de table, il insère comme précédemment les extrémités de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b des montants 3. Puis, il positionne les goupilles 25 dans les trous correspondants 26.

Puis il monte un premier panneau 2 sur le chevalet en insérant les montants 3 à travers les fentes 14 du premier panneau 2 pour que le premier panneau 2 repose sur les épaulements horizontaux 15 des montants 3 (Figure 4).

Puis, il positionne les deux réglettes 16 sur le premier panneau 2 en les insérant sur les montants 3 dépassant des fentes 14 du premier panneau 3 (Figure 5).

Puis, l’utilisateur insère les montants 3 à travers les fentes 14 du second panneau 11 pour que le second panneau 11 repose horizontalement sur les réglettes 16 formant entretoise entre le premier panneau 2 et le second panneau 11.

Puis, l’utilisateur emboîte les poignées 20 dans les cavités 8a des montants 3, les poignées 20 prenant en sandwich la bordure du second panneau 11, ce qui verrouille l’assemblage du second panneau 11 aux montants 3 (Figure 5).

Le tableau d’écriture 1 peut ainsi prendre une position de tableau ou une position de table en utilisant les mêmes pièces.

-13L’assemblage et le désassemblage du tableau d’écriture 1 en position de table ou de tableau sont simples, ludiques et ne nécessitent ni outils ni vis.

La Figure 8 montre un deuxième exemple de tableau d’écriture 1.

Comme dans le premier exemple, le tableau d’écriture 1 comporte au moins un premier panneau 2’ présentant une surface d’écriture 5 effaçable, deux montants 3 plans présentant un premier bord d’appui 6’ respectif pour supporter le premier panneau 2’ et une croix de traverse 4 plane dont les extrémités sont configurées pour s’insérer dans deux fentes complémentaires 7a, 7b ménagées l’une au-dessus de l’autre dans une face de chaque montant 3, l’insertion des extrémités de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b permettant l’assemblage amovible et le maintien à l’aplomb des montants 3.

Comme dans le premier exemple, une paire d’encoches complémentaires 10 peut être ménagée dans chaque bordure d’un premier panneau 2’ et/ou d’un deuxième panneau 11’ de forme carrée ou rectangulaire de sorte que l’orientation de ceux-ci puisse être modifiée suivant quatre possibilités.

Cet exemple diffère du précédent par le moyen d’assemblage des panneaux 2’, 11’ aux montants 3 et par le fait que le tableau d’écriture 1 ne peut pas prendre une position de table mais une position de tableau dans laquelle l’utilisateur peut écrire ou dessiner debout ou agenouillé.

Dans ce mode de réalisation, le tableau d’écriture 1 comporte au moins une première et une deuxième clés d’assemblage 30 pour maintenir le premier panneau 2’ contre les premiers bords d’appui 6’ des montants 3 en position de tableau.

Comme on peut mieux le voir sur les Figures 9A, 9B, 9C, chaque clé d’assemblage 30 comporte un pion ou orifice (ici un pion 31) et un premier rail 32, formés dans un support 33 de la clé d’assemblage 30.

Le pion ou orifice 31 est formé sur une joue plane 34 du support 33.

Il est configuré pour coopérer avec un orifice ou pion complémentaire (ici orifice 35) formé dans une face du montant 3. Dans l’exemple, les orifices complémentaires 35 des montants 3 sont traversant de sorte que les clés d’assemblage 30 peuvent s’assembler aux montants 3 sur l’une ou l’autre des deux faces.

Les orifices ou pions complémentaires 35 des deux montants 3 sont alignés horizontalement en position d’aplomb des montants 3 (Figure 8).

On peut prévoir que la clé d’assemblage 30 comporte un étrier 36 formé dans le support 33 et conformé pour recevoir un montant 3 par la tranche (Figure 9B). L’étrier 36 est situé à

-14distance du pion 31 (ou orifice) de la clé d’assemblage 30 pour permettre de monter la clé d’assemblage 30 sur le montant 3 par rotation de la clé d’assemblage 30 autour de l’axe du pion 31 (ou le cas échéant, autour de l’axe du pion complémentaire du montant 3).

L’étrier 36 améliore le maintien de la clé d’assemblage 30 au montant 3 et le montage par rotation de la clé d’assemblage 30 permet de guider l’utilisateur au cours du montage.

A l’état assemblé, la joue plane 34 est positionnée contre une face d’un montant 3, le montant 3 étant reçu dans l’étrier 36 et le pion 31 étant inséré dans l’orifice complémentaire 35 du montant 3 (Figures 10A et 10B).

Le premier rail 32 est formé latéralement à la joue plane 34. Il est bordé par une surface de retenue configurée pour s’insérer dans une encoche complémentaire 10 du premier panneau 2’ de sorte qu’une fois inséré, le premier panneau 2’ soit perpendiculaire à la joue latérale 34 (Figure 10B).

L’assemblage du premier panneau 2’ aux montants 3 au moyen des clés d’assemblage 30 permet d’assembler et de désassembler le premier panneau 2’ de manière simple et ludique, sans outils ni vis.

Comme dans le premier exemple de réalisation, les encoches complémentaires 10 sont ménagées dans une bordure du premier panneau 2’. Elles s’étendent par exemple linéairement et perpendiculairement aux bordures du premier panneau 2’. Une paire d’encoches complémentaires 10 est par exemple ménagée dans chaque bordure d’un premier panneau 2’ de forme carrée ou rectangulaire de sorte que l’orientation de celui-ci puisse être modifiée suivant quatre possibilités.

Le premier panneau 2’ peut ainsi être maintenu contre les premiers bords d’appui 6’ d’une part, par insertion du pion 31 d’une première clé d’assemblage 30 dans un orifice complémentaire 35 d’un premier montant 3 et par insertion du premier rail 32 de la première clé d’assemblage 30 dans une encoche complémentaire 10 du premier panneau 2’ et d’autre part, par insertion du pion 31 d’une deuxième clé d’assemblage 30 dans un orifice complémentaire 35 d’un second montant 3 et par insertion du premier rail 32 de la deuxième clé d’assemblage 30 dans une encoche complémentaire 10 du premier panneau 2’.

Les montants 3 comportent par exemple une première série de paires de pions ou orifices complémentaires 35. La première série comporte au moins deux paires, tel qu’entre deux et dix paires. Les orifices ou pions complémentaires 35 des montants 3 sont alignés horizontalement par paire en position d’aplomb des montants 3 (Figure 8).

-15Les orifices ou pions complémentaires 35 sont agencés les uns au-dessous des autres dans une face du montant 3, parallèlement à un premier bord d’appui 6’ d’un montant 3 respectif, pour assembler le premier panneau 2 contre les premiers bords d’appui 6’ à une pluralité de hauteurs différentes.

Les orifices ou pions complémentaires 35 sont par exemple régulièrement répartis le long des montants 3. Il y a par exemple sept paires de pions ou orifices complémentaires 35 régulièrement répartis le long des montants 3.

Comme dans le premier exemple de réalisation, le tableau d’écriture 1 peut également comporter un second panneau 11’ présentant une surface d’écriture 5 effaçable, les deux montants 3 présentant respectivement un second bord d’appui 12’ pour supporter le second panneau 1T.

Ces seconds bords d’appui 12’ sont par exemple formés par des secondes tranches des montants 3. Les seconds bords d’appui 12’ sont opposés aux premiers bords d’appui 6’ pour supporter le premier et le second panneau 2’, 11’ dos à dos (Figure 8). Les deux panneaux 2’, 11’ peuvent ainsi être maintenus de chaque côté du chevalet assemblé. Les premiers et seconds bords d’appui 6’, 12’ sont par exemple inclinés l’un vers l’autre par rapport à un axe de symétrie vertical en position d’aplomb des montants 3.

Les montants 3 peuvent comporter une deuxième série de paires de pions ou orifices complémentaires 35. La deuxième série comporte, comme la première série, au moins deux paires, tel qu’entre deux et dix paires. Les orifices ou pions complémentaires 35 sont agencés les uns au-dessous des autres dans une face du montant 3 parallèlement à un second bord d’appui 12’ d’un montant 3 respectif pour assembler le second panneau 11’ contre les seconds bords d’appui 12’ à une pluralité de hauteurs différentes.

La Figure 8 illustre ainsi deux positions possibles pour les panneaux 2’, 1T, le premier panneau 2’ étant dans une position intermédiaire (à la sixième position) et le deuxième panneau 11’ étant en position inférieure minimale.

Le tableau d’écriture 1 peut également comporter deux réglettes 37.

Comme les montants 3 et la croix de traverse 4, les réglettes 37 sont planes et peuvent être réalisés en bois et/ou en matériau synthétique comme en plastique ou en tissu. Les extrémités des réglettes 37 peuvent être arrondies. Les clés d’assemblage 30 comportent alors respectivement une surface de retenue formée par un second rail 38 respectif, perpendiculaire au premier rail 32, le second rail 38 étant formé dans une embase du support 33 (Figures 9A, 9B, 9C).

-16La surface de retenue du second rail 38 est configurée pour s’insérer dans une encoche à réglette 39 ménagée dans une réglette 37 du tableau d’écriture 1 (Figures 10A et 10B). A l’état assemblé, la réglette 37 est perpendiculaire au premier panneau 2’ et au montant 3 (Figure 10B).

Comme dans le premier exemple, le tableau d’écriture 1 peut comporter un récipient 23, tel qu’un pot à crayons, muni d’une anse 24 conformée pour s’insérer dans une encoche complémentaire 10 d’un des panneaux 2’, 11’ (Figure 13). On profite des encoches complémentaires 10 laissées libres dans les panneaux 2’, 11’ du tableau d’écriture 1 en position de tableau pour assembler un ou plusieurs récipients 23 aux panneaux 2’, 1T.

Le tableau d’écriture 1 peut également comporter un bac de rangement 40 configuré pour s’insérer dans les deux cavités 8a ménagées dans les montants 3 (Figure 13). Le bac de rangement 40 peut dépasser des montants 3. Il permet le rangement d’articles, tels que des craies ou marqueurs effaçables, et permet de rigidifier la structure du tableau d’écriture 1.

Le tableau d’écriture 1 peut également comporter un dispositif de sécurisation 41 comportant une sangle 42 fixée à deux doigts de verrouillage 43 (Figure 13). Chaque doigt de verrouillage 43 peut s’insérer dans une encoche complémentaire 10 d’un tableau 2’, 11’ respectif pour assurer le maintien des deux panneaux 2’, 11’ entre eux.

Le dispositif de sécurisation 41 apporte une sécurisation supplémentaire pour une utilisation par des enfants, notamment pour éviter la désolidarisation des panneaux 2’, 1T.

Nous allons maintenant décrire un exemple d’assemblage du tableau d’écriture 1 en référence aux Figures 8 à 13.

Lorsqu’un utilisateur souhaite assembler le tableau d’écriture 1 en position de tableau, il insère les extrémités de la croix de traverse 4 dans les fentes complémentaires 7a, 7b des montants 3. Puis, il positionne les goupilles 25 dans les trous correspondants 26.

Puis il monte une première et une deuxième clés d’assemblage 30 sur un montant 3 respectif. Pour cela, il insère le pion 31 d’une première clé d’assemblage 30 dans un orifice complémentaire 35 d’une face d’un montant 3 et monte l’étrier 36 sur le montant 3 par rotation de la clé d’assemblage 30 autour de l’axe du pion 31. Il réalise ensuite la même opération avec une deuxième clé d’assemblage 30 sur le deuxième montant 3, les deux orifices complémentaires 35 des deux montants 3 dans lesquels sont montées les clés d’assemblage 30 étant alignés avec l’horizontale (Figure 8).

-17Puis, l’utilisateur monte un premier panneau 2’ contre les premiers bords d’appui 6’ selon une orientation paysage ou portrait en insérant les premiers rails 32 des clés d’assemblage 30 dans les encoches complémentaires 10 du premier panneau 2’ (Figure 10B).

De la même manière, l’opérateur peut monter une troisième et quatrième clés d’assemblage 30 sur les deuxièmes tranches des montants 3 et monter le second panneau 11’ contre les seconds bords d’appui 12’.

L’utilisateur peut ensuite monter deux réglettes 37 sur les clés d’assemblage 30 en insérant les seconds rails 38 des clés d’assemblage 30 dans les encoches à réglette 39 (Figures 10A et 10B).

Il peut également positionner un récipient 23 sur le tableau d’écriture 1 par insertion de l’anse 24 dans une encoche complémentaire 10 d’un des panneaux 2, 11 (Figure 13).

Egalement, l’utilisateur peut insérer un bac de rangement 40 dans les cavités 8a des montants 3 (Figure 13).

Lorsque l’utilisateur souhaite changer la hauteur d’un panneau 2, 11, il ôte le panneau 2, 11 puis décale en hauteur les clés d’assemblage 30 avant de repositionner le panneau 2, 11.

L’utilisateur peut ainsi monter ou descendre le premier et/ou le deuxième panneau 2’, 11’ à une pluralité de hauteurs différentes, ce qui permet d’adapter la position de la surface d’écriture 5 à la hauteur de l’enfant. L’orientation des panneaux 2’, 11’ peut également être changée en portrait ou paysage. L’assemblage et le désassemblage du tableau d’écriture 1 sont simples, ludique et ne nécessitent ni outils ni vis.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS

   1. Tableau d’écriture (1) comportant au moins un premier panneau (2 ; 2’) présentant au moins une surface d’écriture (5) effaçable, caractérisé en ce qu’il comporte :

   - deux montants (3) plans présentant un premier bord d’appui (6 ; 6’) respectif pour supporter le premier panneau (2 ; 2’), et

   - une croix de traverse (4) plane dont les extrémités sont configurées pour s’insérer dans deux fentes complémentaires (7a, 7b) ménagées l’une au-dessus de l’autre dans une face de chaque montant (3), l’insertion des extrémités de la croix de traverse (4) dans les fentes complémentaires (7a, 7b) permettant l’assemblage amovible et le maintien à l’aplomb des montants (3).
2. 2. Tableau d’écriture (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte deux goupilles (25) configurées pour s’insérer dans un trou correspondant (26) respectif ménagé dans deux extrémités de la croix de traverse (4) pour verrouiller l’assemblage de la croix de traverse (4) aux montants (3).
3. 3. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux fentes complémentaires (7a, 7b) d’un montant (3) présentent des longueurs différentes.
4. 4. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un second panneau (11 ; 1T) présentant au moins une surface d’écriture (5) effaçable, les deux montants (3) présentant un second bord d’appui (12 ; 12’) respectif pour supporter le second panneau (11 ; 1T), le second bord d’appui (12 ; 12’) étant opposé au premier bord d’appui (6 ; 6’) pour supporter le premier et le second panneaux (2, 11 ; 2’, 1T) dos à dos en position de tableau.
5. 5. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que :

   - une encoche frontale (9) est ménagée dans chaque montant (3) pour maintenir le premier panneau (2) contre les premiers bords d’appui (6) des montants (3) en position de tableau, et/ou

   - une encoche arrière (13) est ménagée dans chaque montant (3) pour maintenir le second panneau (11) contre les seconds bords d’appui (12) des montants (3) en position de tableau.
6. 6. Tableau d’écriture (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu’au moins deux encoches complémentaires (10) sont ménagées dans le premier panneau (2) et/ou dans

   -19le second panneau (11), les encoches complémentaires (10) étant configurées pour coopérer par insertion avec les encoches frontales (9) ou arrières (13) des montants (3).
7. 7. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est configuré pour pouvoir prendre une position de table, deux fentes (14) parallèles entre elles étant ménagées dans le premier panneau (2), les montants (3) étant susceptibles de s’insérer à travers une fente (14) respective pour que le premier panneau (2) puisse reposer sur des épaulements horizontaux (15) des montants (3).
8. 8. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, prises avec les revendications 4 et 7, caractérisé en ce qu’il comporte deux réglettes (16), deux fentes (14) parallèles entre elles étant ménagées dans le second panneau (11), les montants (3) étant susceptibles de s’insérer à travers une fente (14) respective en position de table pour que le second panneau (11) repose horizontalement sur des tranches des réglettes (16) formant entretoise entre le premier panneau (2) et le second panneau (11).
9. 9. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que deux encoches à réglettes (17) sont ménagées dans des tranches opposées de chaque montant (3) pour maintenir une réglette (16) du tableau d’écriture (1) en face avant et une réglette (16) du tableau d’écriture (1) en face arrière en position de tableau.
10. 10. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, prises avec les revendications 4 et 7, caractérisé en ce qu’il comporte deux poignées (20) configurées pour s’emboîter de manière amovible dans une cavité (8a) respective ménagée dans un montant (3), l’emboitement de la poignée (20) dans la cavité (8a) respective prenant en sandwich une bordure du second panneau (11) en position de table.
11. 11. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comporte au moins une première et une deuxième clés d’assemblage (30) pour maintenir le premier panneau (2’) contre les premiers bords d’appui (6’) des montants (3) en position de tableau, chaque clé d’assemblage (30) comportant :

    - un pion ou orifice (31) formé dans une joue plane (34) de la clé d’assemblage (30) et configuré pour coopérer avec un orifice ou pion complémentaire (35) formé dans une face d’un montant (3), les orifices ou pions complémentaires (35) des montants (3) étant alignés horizontalement en position d’aplomb des montants (3), et

    - un premier rail (32) latéral à la joue plane (34), bordé par une surface de retenue

    -20configurée pour s’insérer dans une encoche complémentaire (10) du premier panneau (2’).
12. 12. Tableau d’écriture (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les clés d’assemblage (30) comportent respectivement une surface de retenue formée dans un second rail (38) perpendiculaire au premier rail (32) et configurée pour s’insérer dans une encoche de réglette (39) ménagée dans une réglette (37) du tableau d’écriture (1).
13. 13. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que la clé d’assemblage (30) comporte un étrier (36) configuré pour recevoir un montant (3), l’étrier (36) étant situé à distance du pion (31) ou orifice de la clé d’assemblage (30) pour permettre de monter la clé d’assemblage (30) sur le montant (3) par rotation de la clé d’assemblage (30) autour de l’axe du pion (31) ou de l’axe du pion complémentaire du montant (3).
14. 14. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les montants (3) comportent une première et/ou une deuxième série de paires de pions ou orifices complémentaires (35), les pions ou orifices complémentaires (35) étant agencés les uns au-dessous des autres pour assembler le premier et/ou le second panneau (2’, 1T) contre les premiers et/ou seconds bords d’appui (6’, 12’) à une pluralité de hauteurs différentes.
15. 15. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un bac de rangement (40) configuré pour s’insérer dans deux cavités (8a) ménagées dans un montant (3) respectif.
16. 16. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, prise avec la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un élément de raccord (21) présentant deux premières rainures inclinées (22a) l’une vers l’autre et deux deuxièmes rainures inclinées (22b) l’une vers l’autre, l’écartement entre les deuxièmes rainures inclinées (22b) étant plus grand que l’écartement entre les premières rainures inclinées (22a) de sorte que des bordures des panneaux (2, 11) en position de tableau puissent être insérés dans les premières rainures inclinées (22a) en orientation portrait ou dans les deuxièmes rainures inclinées (22b) en orientation paysage.
17. 17. Tableau d’écriture (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une paire d’encoches complémentaires (10) est ménagée dans chaque bordure d’un premier panneau (2) et/ou d’un deuxième panneau (11) de forme carrée ou rectangulaire.
18. 18. Tableau d’écriture (1) selon les revendications 4 et 17, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif de sécurisation (41) comportant une sangle (42) fixée à deux doigts de verrouillage (43), chaque doigt de verrouillage (43) étant configuré pour coopérer par insertion dans une encoche complémentaire (10) du premier ou du second panneau (2,

    5 11 ; 2’, 1T) pour assurer le maintien des deux panneaux (2, 11 ; 2’, 1T) entre eux.
19. 19. Tableau d’écriture (1) selon les revendications 4 et 17, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un récipient (23), tel qu’un pot à crayons, muni d’une anse (24) conformée pour s’insérer dans une encoche complémentaire (10) du premier ou du second panneau (2, 11 ; 2’, 11’).