FR3087218A1 - Ensemble de poignee pour ouvrants de type fenetre ou porte - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un ensemble de poignée (100), comprenant au moins : une première poignée (110) comprenant au moins un logement (111), un carré d'ouvrant (120) configuré pour être logé au moins partiellement dans le logement (111) de la première poignée (110), dans une configuration initiale, la première poignée (110) est configurée pour coulisser librement le long de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant (120) sur une distance déterminée, ledit ensemble de poignée (100) étant caractérisé en ce que la première poignée (110) est configurée pour passer de la configuration initiale à une configuration de solidarisation dans laquelle la première poignée (110) est bloquée en translation et dans au moins un sens de rotation par rapport au carré d'ouvrant (120), par au moins un déplacement en rotation de la première poignée (110) autour de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant (120) selon un angle strictement inférieur à 360°.
Description
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
L'invention concerne le domaine technique des poignées d'ouvrants de bâtiment ou logements. Plus particulièrement, l'invention concerne le montage rapide d'au moins une poignée sur un mécanisme d'ouvrant de type fenêtre, porte, porte-fenêtre.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION
En règle générale, les ouvrants de types fenêtre, porte ou porte-fenêtre, sont commercialisés et livrés séparément de leurs poignées pour des questions de stockage et particulièrement de gerbage des ouvrants mais également pour permettre une personnalisation des ouvrants par le style des poignées choisies.
Il existe plusieurs types connus de poignées, et notamment : les béquilles sur plaque qui se présentent sous la forme d'une plaque conformée pour se plaquer sur une portion de la porte et d'une poignée dite béquille généralement en forme de L ou de boutons s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la plaque ; et les béquilles sur rosace qui se présentent sous la forme d'une béquille autour de laquelle est agencée une rondelle dite rosace.
Quel que soit le type de poignées, ces dernières sont classiquement destinées à être agencées sur un ouvrant via un carré lui-même monté dans un fouillot destiné à actionner la serrure ou le mécanisme de verrouillage de l'ouvrant lors de sa mise en rotation. Le carré est une tige généralement métallique permettant l'articulation de la poignée par rapport à l'ouvrant. Le carré peut être soit traversant dans le cas d'une garniture c'est-à-dire le montage de deux poignées opposées de part et d'autre d'un ouvrant ou bien borgne dans le cas d'un montage d'une poignée d'un seul côté de l'ouvrant. Une fois la poignée ou les poignées emmanchées sur le carré, il faut les fixer de manière à ce qu'elles ne se désolidarisent pas de l'ouvrant lors de leur utilisation.
Plusieurs types montages de la poignée sur l'ouvrant sont connus, soit la béquille est fixée au carré par une aiguille ou une vis ; soit la béquille est solidaire de la plaque ou de la rosace et est solidarisée à l'ouvrant par vissage, dans ce cas le carré reste libre dans les béquilles et n'assure que la fonction d'entrainement en rotation et pas le maintien en traction soit le montage résulte d'une combinaison des premiers types énoncés ci-avant.
Généralement, les poignées sont fixées via la rosace ou via la plaque directement sur l'ouvrant par un système d'aiguille et/ou par vissage. Ces systèmes de fixation classique nécessitent de l'outillage, laissent des traces sur l'ouvrant lors d'un démontage éventuel et l'opération de fixation n'est en elle-même ni rapide ni aisée. Par ailleurs, pour le montage des poignées sur un ouvrant, il faut tenir compte de l'épaisseur de l'ouvrant, de la position de l'emplacement prévu pour le montage de la poignée et du mécanisme de verrouillage de l'ouvrant. Toutes ces contraintes de montage et de fixation, empêchent un montage rapide et facile de poignées sur un ouvrant quel qu'il soit.
De nombreuses inventions proposent des systèmes de fixation ou de montage de poignée sur ouvrant dits rapides ou simplifiés, tenant en compte par exemple la variation d'épaisseur de l'ouvrant.
On connaît par exemple du document EP2480739 Bl déposé par la société URFICIndustria de Ferragens S.A. un mécanisme de montage pour une garniture comprenant deux poignées destinées à être montées de part et d'autre d'une porte d'une épaisseur prédéterminée. Ces deux poignées sont reliées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'un carré reliant également un mécanisme de verrouillage de la porte auxdites deux poignées. La garniture décrite est une garniture à rosace qui peut être également applicable aux garnitures à plaques. Le carré présente un raccord réglable réalisé sous forme de crémaillère. La rosace ou la plaque de recouvrement est reliée à un dispositif de réglage pour adapter la position de la rosace ou de la plaque à l'épaisseur de la porte. Le dispositif de réglage comporte un couplage avec un aimant ou un filetage pour la fixation du dispositif de réglage sur la chambre de verrouillage, une partie extérieure destinée à être fixée sur la rosace ou la plaque et une partie intérieure avec l'aimant, les parties extérieure et intérieure étant connectées de manière réglable entre elles par un intermédiaire. En outre, pour la fixation de la poignée sur le carré, un insert avec dentures complémentaires de la crémaillère, est inséré dans la poignée lors de la translation de la poignée sur le carré, les dentures de l'insert coopèrent avec les dentures de la crémaillère et se déforment légèrement pour faciliter l'avancement de la poignée sur la crémaillère. Lorsque la poignée est positionnée, les dentures reprennent leur forme non déformée et figent la position de la poignée sur le carré sans retour possible.
On connaît également du document DE1912974 C3 déposé par la société Westfaelisches Metallwerk un mécanisme de montage de garniture sur une porte configuré pour permettre le montage des deux poignées de part et d'autre de la porte et ce, quelle que soit l'épaisseur de la porte, si cette dernière est comprise dans la zone de réglage offerte par les dentures du dispositif de réglage. Le mécanisme décrit dispose d'une denture ménagée sur le carré qui est fixé dans une première poignée et qui coopère avec un insert présentant des dentures complémentaires, ledit insert étant positionné dans la deuxième poignée. Le montage se fait par translation de la deuxième poignée sur le carré. Le positionnement de la deuxième poignée sur le carré est réalisé par la coopération des dentures carré/insert. Le réglage du montage par rapport à l'épaisseur de la porte est réalisé par la progression de la translation de la deuxième poignée sur le carré jusqu'à ce que ladite deuxième poignée vienne en butée contre la porte. Pour verrouiller la deuxième poignée sur le carré, il est inséré une vis sans tête dans le manchon de la poignée qui coopère avec une rainure ménagée dans l'insert de ladite deuxième poignée.
Aucune de ces inventions ne prend en compte l'ergonomie ou la gestuelle de l'utilisateur final non professionnel. En effet, ce dernier peut être amené à monter luimême ses poignées personnalisées sur plusieurs ouvrants différents dans le but d'harmoniser une pièce, le montage mais surtout le démontage desdites poignées sont complexes et il n'est laissé aucune marge d'erreur possible. En outre, rares voire inexistants sont les modèles de poignées qui s'adaptent aussi bien sur une fenêtre que sur une porte ou une porte-fenêtre et proposent un montage rapide, sans outillage et adaptable à toute épaisseur d'ouvrant. Par ailleurs, ces dispositifs présentent des risques de fiabilité et de durabilité liés au verrouillage par vissage ou au recours à un ressort pour maintenir en position la denture dans la crémaillère.
OBJET DE L'INVENTION
L'invention a pour but de remédier à tout ou partie des inconvénients précités et notamment à permettre un montage rapide et ergonomique d'une garniture ou d'une unique poignée offrant une plage de réglage permettant l'adaptation à l'épaisseur de l'ouvrant.
À cet effet, l'invention a pour objet un ensemble de poignée destiné à être solidarisé sur un ouvrant, comprenant au moins :
une première poignée comprenant au moins un logement, un carré d'ouvrant s'étendant selon un axe longitudinal et configuré pour être logé au moins partiellement dans le logement de la première poignée, la première poignée étant configurée pour coulisser librement le long de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant sur une distance déterminée sélectionnée lors de la pose de l'ensemble de poignée dans une configuration initiale, ledit ensemble de poignée étant caractérisé en ce que la première poignée est configurée pour passer de la configuration initiale à une configuration de solidarisation dans laquelle la première poignée est bloquée en translation et dans au moins un sens de rotation par rapport au carré d'ouvrant, par au moins un déplacement en rotation de la première poignée autour de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant selon un angle strictement inférieur à 360°.
L'avantage d'un tel ensemble de poignée réside dans la facilité de montage et de solidarisation de la première poignée sur le carré d'ouvrant et sur l'ouvrant. En effet, le montage est rapide puisqu'une translation de la première poignée sur et autour du carré d'ouvrant suffit au montage de la première poignée. La solidarisation est ensuite réalisée intuitivement par l'actionnement de la poignée en rotation dans un sens de rotation de la poignée, préférentiellement dans le sens d'actionnement de la poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, la première poignée est configurée pour, en configuration de solidarisation, entraîner en rotation le carré d'ouvrant par rapport à l'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le déplacement en rotation de la première poignée autour de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant peut être de préférence selon un angle de sensiblement 45° ou de 90° ou 135°.
Avantageusement, une rotation de 45° correspond à un montage d'un ensemble de poignée comprenant une poignée unique sur une fenêtre sans réglage profondeur.
Avantageusement, une rotation de 90° correspond à un montage d'un ensemble de poignée comprenant une première poignée et une deuxième poignée avec un réglage en profondeur.
Avantageusement, une rotation de 135° correspond à un montage d'un ensemble de poignée avec une poignée unique sur une fenêtre avec un dispositif d'accroche grappin.
Selon une caractéristique de l'invention, le relief du carré d'ouvrant s'étend sur une distance déterminée, chaque point de la distance correspondant à une profondeur d'enfoncement de la poignée. Ainsi, la coopération du relief du carré d'ouvrant et du logement de la première poignée à un point permet le blocage en translation à la profondeur choisie, ce qui permet l'utilisation aisée d'un tel ensemble de poignée quelle que soit l'épaisseur de l'ouvrant. Avantageusement, l'ensemble de poignée selon l'invention permet d'absorber une variation d'épaisseur de l'ouvrant de l'ordre de sensiblement 10mm.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement est traversant ou borgne.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement est ménagé dans une portion extrémale de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement comprend une paroi interne délimitant un volume interne conformé pour recevoir au moins une partie du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement est de forme globalement cylindrique.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement comprend au moins un organe de verrouillage configuré pour coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire en configuration de solidarisation, l'organe de verrouillage étant directement ou indirectement ménagé dans le logement.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement comprend au moins un relief complémentaire ménagé dans son volume interne, configuré pour coopérer avec un relief du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le relief complémentaire du logement comprend une crémaillère ou une succession d'ergots saillants s'étendant longitudinalement sur au moins une portion du volume interne du logement.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage peut se présenter sous la forme d'un ergot ou d'une encoche ou d'une succession de nervures ou de rainures.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage est ménagé dans le volume interne du logement.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage est une encoche configurée pour coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire sous forme d'ergot ménagé directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant.
Alternativement, l'organe de verrouillage est un ergot configuré pour coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire sous forme d'encoche ménagée directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, la coopération entre l'organe de verrouillage et l'organe de verrouillage complémentaire est une coopération de type baïonnette.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage et le relief complémentaire peuvent être confondus en un seul et même organe de blocage en rotation et en translation.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement comprend un insert intégré dans le volume interne dudit logement.
Selon une caractéristique de l'invention, l'insert présente une forme qui épouse la forme du logement de la première poignée et plus particulièrement la forme de la paroi intérieure du logement délimitant le volume interne du logement.
Selon une caractéristique de l'invention, l'insert est rendu prisonnier et bloqué dans le volume interne du logement. Par exemple, l'insert peut être scellé, riveté, inséré en force, etc.
Selon une caractéristique de l'invention, l'insert est de forme globalement cylindrique.
Selon une caractéristique de l'invention, l'insert comprend un évidement traversant délimité par une paroi interne.
Selon une caractéristique de l'invention, l'insert comprend une paroi externe destinée à être au contact de la paroi intérieure du logement.
Avantageusement, l'insert comprend au moins un élément de guidage angulaire configuré pour coopérer avec un élément de guidage complémentaire ménagé dans la paroi interne du logement.
Selon une caractéristique de l'invention, l'élément de guidage peut être un pion ou un évidement ou une nervure ou une rainure, et l'élément de guidage complémentaire peut être respectivement un évidement ou un pion ou une rainure, ou une nervure.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage du logement peut être positionné sur l'insert préférentiellement sur la paroi interne de l'insert.
Selon une caractéristique de l'invention, le relief complémentaire du logement peut être agencé sur l'insert.
Selon une caractéristique de l'invention, l'épaisseur de la paroi interne de l'insert présente une variation radiale formant une rampe cylindrique.
En d'autres termes, la paroi interne de l'insert forme une rampe progressive radialement. Cette géométrie permet de faire passer une pièce mobile d'un adapteur d'une position de retrait dans laquelle le relief complémentaire et le relief du carré d'ouvrant ne sont pas en contact, à une position d'engagement dans laquelle le relief complémentaire et le relief du carré d'ouvrant sont appariés et engagés l'un avec l'autre.
Bien entendu, la rampe peut être directement ménagée dans le logement.
Par exemple, si la rampe croît dans un sens antihoraire, la paroi interne devient plus épaisse dans ce sens de rotation antihoraire.
Selon une caractéristique de l'invention, la rampe comprend au moins une butée sur une extrémité de ladite rampe afin de marquer une première position extrême correspondant à la position de retrait de la pièce mobile.
Selon une caractéristique de l'invention, la rampe peut être symétrique et présenter une première extrémité et une deuxième extrémité convergentes vers une portion centrale, de la première extrémité vers la portion centrale la rampe est descendante et de la portion centrale à la deuxième extrémité la rampe est ascendante. Cette configuration permet un mouvement de rotation de la première poignée et donc de l'insert, soit dans le sens horaire, soit dans le sens antihoraire.
Selon une caractéristique de l'invention, le logement comprend un adapteur conformé pour se loger dans l'insert ou dans le logement directement, ledit adapteur comprend une cavité interne adaptée à la forme du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, l'adapteur sert d'intermédiaire entre l'insert et le carré d'ouvrant. Et plus particulièrement, l'adapteur porte le relief complémentaire destiné à coopérer avec le relief du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, l'adapteur comprend un corps principal dans lequel la cavité interne est ménagée. Préférentiellement, la cavité interne est traversante.
Selon une caractéristique de l'invention, l'adapteur est libre en rotation dans le logement de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage complémentaire destiné à coopérer par complémentarité avec l'organe de verrouillage du logement positionné sur l'insert ou sur le logement, est agencé sur l'adapteur.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage complémentaire peut être au moins un ergot saillant, un évidement ou encoche, une nervure, une rainure ou un état de surface équipé de relief(s) etc. en fonction de la forme de l'organe de verrouillage.
Selon une caractéristique de l'invention, l'adapteur comprend une portion élastiquement déformable configurée pour, dans un premier état être comprimée par une portion de l'insert en appui sur ladite portion élastiquement déformable de l'adapteur, et dans un deuxième état être relâchée de sorte qu'elle coopère avec un évidement de retenue ménagé dans l'insert.
Selon une caractéristique de l'invention, le relief complémentaire du logement peut être agencé sur l'adapteur de manière directe ou indirecte.
Selon une caractéristique de l'invention, l'adapteur comprend une pièce mobile montée de manière amovible sur le corps principal de l'adapteur.
Selon une caractéristique de l'invention, la pièce mobile peut être formée d'un seul tenant avec le corps principal de l'adapteur ou de manière séparée.
Lorsque la pièce mobile est formée d'un seul tenant avec le corps principal, cette dernière est reliée avec au moins une liaison élastiquement déformable au corps principal.
Selon une caractéristique de l'invention, la pièce mobile est configurée pour être mobile entre une position de retrait et une position d'engagement par rapport au corps principal.
Préférentiellement, le relief complémentaire du logement est positionné sur la pièce mobile.
Selon une caractéristique de l'invention, le corps principal de l'adapteur comprend une ouverture à travers laquelle le relief complémentaire est destiné à venir en saillie dans la position d'engagement de la pièce mobile.
Selon une caractéristique de l'invention, la pièce mobile comprend une surface d'appui opposée au relief complémentaire, la surface d'appui étant conformée pour coopérer avec la rampe de l'insert, de sorte que lorsque la poignée est en configuration de solidarisation, la pièce mobile se déplace dans le corps principal en position d'engagement, le déplacement de la pièce mobile étant induit par la rotation de la poignée et plus particulièrement de l'insert autour de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant, la rampe ménagée dans l'insert forçant le déplacement de la pièce mobile en exerçant une pression sur ladite pièce mobile.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend au moins un relief agencé directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend au moins une partie de section transversale carrée. La partie de section transversale carrée étant la partie destinée à traverser le fouillot de l'ouvrant ou à coopérer avec un mécanisme de serrure de l'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, la section du carré d'ouvrant peut être d'autre forme que carrée par exemple triangulaire, rectangulaire ou polygonale ou toute autre forme adaptée au mécanisme de l'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend une première extrémité destinée à coopérer avec la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, la deuxième extrémité étant destinée à coopérer avec une deuxième poignée ou avec un fouillot d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend au moins un relief ménagé sur au moins une partie de sa longueur, et configuré pour coopérer avec le relief équipant le logement ou l'insert ou l'adapteur.
Selon une caractéristique de l'invention, le relief du carré d'ouvrant peut comprendre une crémaillère ou une succession rainures ou creux par rapport à la surface du carré d'ouvrant, s'étendant longitudinalement le long de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant. Avantageusement, le relief du carré d'ouvrant se présentant sous la forme d'une crémaillère ou d'une succession d'ergots saillants, permet le réglage en profondeur de la première poignée sur le carré d'ouvrant et son blocage en translation sur l'axe longitudinal du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend un organe de verrouillage complémentaire qui peut se présenter sous la forme d'un ergot ou d'une encoche, qui participe à ce qui permet le verrouillage en rotation de la première poignée sur le carré d'ouvrant. Le relief du carré d'ouvrant peut intégrer l'organe de verrouillage complémentaire.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage complémentaire peut être agencé directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage complémentaire peut être agencé directement ou indirectement sur l'adapteur.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage complémentaire est une encoche configurée pour coopérer avec un organe de verrouillage du logement.
Alternativement, l'organe de verrouillage complémentaire est un ergot configuré pour coopérer avec un organe de verrouillage du logement, par exemple une encoche.
Selon une caractéristique de l'invention, l'ensemble de poignée comprend en outre un dispositif d'accroche configuré pour permettre l'accroche de la première poignée à un mécanisme d'ouvrant ou à une deuxième poignée de l'ensemble de poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'accroche comprend un grappin, une tige d'entrainement du grappin et un pion d'entrainement de la tige d'entrainement.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend un orifice traversant s'étendant longitudinalement à travers le carré d'ouvrant et conformé pour loger au moins partiellement une tige d'entrainement.
Selon une caractéristique de l'invention, le pion d'entrainement est monté sur une première extrémité de la tige d'entrainement et est conformé pour se loger dans le logement de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le grappin est monté sur une deuxième extrémité de la tige d'entrainement à l'opposé du pion d'entrainement.
Selon une caractéristique de l'invention, le grappin est configuré pour être mobile entre au moins deux positions :
une position de passage dans laquelle le grappin est aligné avec le carré d'ouvrant, une position d'accroche dans laquelle le grappin est non-aligné avec le carré d'ouvrant et présente une forme saillante par rapport audit carré d'ouvrant.
Avantageusement, dans la position de passage, le grappin est dans le prolongement du carré d'ouvrant, ce qui permet de passer le mécanisme de l'ouvrant et plus précisément le fouillot, le carré d'ouvrant étant dimensionné pour coopérer par complémentarité de forme avec le fouillot du mécanisme. Tandis que dans la position d'accroche, le grappin est saillant par rapport au profil du carré d'ouvrant, ce qui empêche le grappin de passer dans le mécanisme de l'ouvrant et précisément à travers le fouillot.
Selon une caractéristique de l'invention, le carré d'ouvrant comprend des faces qui dans la position de passage sont coplanaires avec des faces du grappin et qui dans la position d'accroche sont sécantes aux faces du grappin.
Selon une caractéristique de l'invention, le grappin passe de la position de passage à la position d'accroche par une rotation, d'un angle déterminé, préférentiellement d'un angle de 45°, de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'accroche comprend un organe compressible à déformation élastique, par exemple un ressort ou une membrane déformable élastiquement, l'organe compressible étant positionné autour d'une partie de la tige d'entrainement.
Selon une caractéristique de l'invention, le grappin et le pion d'entrainement sont sertis sur la tige d'entrainement. Préférentiellement, le pion d'entrainement est logé dans la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, dans une configuration intermédiaire de la première poignée, entre la configuration initiale et la configuration de solidarisation, le grappin est en position de passage, la portion de logement de la première poignée est plaquée contre l'embase et l'organe compressible à déformation élastique est comprimé à l'intérieur de la portion de logement de la première poignée. Selon une caractéristique de l'invention, en configuration de solidarisation, l'organe compressible à déformation élastique est relâché, l'organe de verrouillage complémentaire se loge dans l'organe de verrouillage.
Les embases ou rosaces utilisées dans le montage des poignées sur les ouvrants sont généralement fixées grâce à des vis. Dans le cas des poignées de fenêtres, l'embase est solidarisée à l'ouvrant par le vissage de deux vis dans le mécanisme de crémone.
Avantageusement, la solution technique développée selon l'invention utilise le trou d'ouvrant réalisé dans les portes ou fenêtres pour permettre le passage du carré d'ouvrant au travers du fouillot de la serrure. Ce trou est généralement d'un diamètre standardisé de 22mm pour les portes.
Selon l'invention, il est possible d'assurer la solidarisation d'une embase avec l'ouvrant en utilisant le mouvement de rotation de la poignée et l'effort qui peut y être associé.
Dans la présente invention, on entend par « portion avant » d'un élément, une portion qui, dans le sens de montage, est proximale de la première poignée de l'ensemble de poignée.
Dans la présente invention, on entend par « portion arrière » d'un élément, une portion opposée à la portion avant et distale, dans le sens de montage, à la première poignée de l'ensemble de poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, l'ensemble de poignée comprend un dispositif de solidarisation supplémentaire d'une embase dans l'ouvrant, ledit dispositif comprenant au moins une embase configurée pour être au moins partiellement logée dans un trou d'ouvrant et au moins un élément de verrouillage configuré pour bloquer en translation et en rotation, directement ou indirectement, l'embase dans le trou d'ouvrant, par la mise en rotation de la première poignée dans au moins un sens de rotation.
Ce dispositif de solidarisation supplémentaire est très avantageux car il est compact, permet d'assurer le renfort du trou d'ouvrant dans une configuration et d'assurer la solidarisation
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase comprend au moins un orifice d'accueil destiné à être positionné en regard du mécanisme de l'ouvrant et configuré pour accueillir une portion de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase peut être un cache extérieur s'étendant sur l'ouvrant, autour du trou d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase peut comporter au moins deux parties, une première partie, par exemple en forme de U, destinée à être glissée d'un côté du carré d'ouvrant et une deuxième partie, destinée à se glisser de l'autre côté du carré de manière à enserrer avec la première partie le carré d'ouvrant, la deuxième partie coopérant fixement avec la première partie.
En variante, l'embase est une pièce rapportée sur l'extrémité de la poignée et plus particulièrement au niveau de la portion d'accroche de la poignée.
Préférentiellement, l'embase peut être fixée à l'ouvrant sans vis et sans outil de montage, soit simplement par l'effet d'accroche du grappin, soit par l'effet combiné de l'accroche du grappin et de l'élément de verrouillage du dispositif de solidarisation supplémentaire.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase est une embase intérieure comprenant une première portion présentant un logement conformé pour loger l'élément de verrouillage.
Préférentiellement, la première portion est de forme oblongue et contient un verrou de forme oblongue mobile en rotation suivant l'axe du carré d'ouvrant de sorte que lors de la mise en rotation de la première poignée, le verrou est possiblement entraîné en rotation jusqu'à un angle où il est partiellement saillant de la première portion de l'embase.
Selon une caractéristique de l'invention, la première portion de l'embase est destinée à traverser l'ouvrant et à s'étendre en saillie d'un côté de l'ouvrant opposé au côté de l'ouvrant où la première poignée est mise en place.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase comprend une deuxième portion dans laquelle l'orifice d'accueil de la première poignée est ménagé.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase du dispositif de solidarisation supplémentaire peut être une embase expansive configurée pour s'étendre dans le trou d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase expansive se présente sous la forme d'une rondelle comprenant une portion avant tournée vers la première poignée et une portion arrière tournée vers la deuxième poignée et/ou l'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, la portion arrière de l'embase comprend une pluralité de lames déformables élastiquement agencées autour d'un orifice central.
Préférentiellement, l'embase expansive comprend trois lames agencées régulièrement autour de l'orifice central.
Selon une caractéristique de l'invention, les lames présentent chacune une extrémité repliée formant un crochet ou une pointe configurée pour pénétrer dans le matériau de la porte.
Selon l'invention, l'élément de verrouillage est configuré pour bloquer en translation et en rotation indirectement l'embase dans le trou d'ouvrant, lorsque l'élément de verrouillage est une came d'expansion configurée pour coopérer avec l'embase expansive et comprenant au moins un organe configuré pour forcer l'expansion au moins d'une partie de l'embase expansive dans le trou de l'ouvrant, par la mise en rotation de la première poignée.
Selon l'invention, l'élément de verrouillage est configuré pour bloquer en translation et en rotation directement l'embase dans le trou d'ouvrant, lorsque l'élément de verrouillage est un verrou équipé d'un entraîneur, l'entraîneur agissant directement sur le verrou qui bloque directement l'embase.
Selon une caractéristique de l'invention, l'élément de verrouillage est un verrou équipé d'un entraîneur, dans le cas d'une embase intérieure.
Selon une caractéristique de l'invention, le verrou présente une forme préférentiellement oblongue comprenant deux ailettes diamétralement opposées, un clip qui se présente sous la forme d'une patte élastiquement déformable et ménagée sur un côté du verrou entre les ailettes.
Selon une caractéristique de l'invention, le verrou comprend un plot interne destiné à coopérer avec une portion de l'entraîneur.
En outre, selon une caractéristique de l'invention, l'entraîneur est conformé pour être positionné dans le verrou et comprend un ergot d'arrêt saillant configuré pour coopérer notamment avec le clip afin de figer la solidarisation de l'embase dans l'ouvrant
Avantageusement, l'entraîneur est solidaire du carré d'ouvrant.
Selon une caractéristique de l'invention, la came d'expansion est conformée pour être mobile en rotation entre au moins une position dans laquelle la came n'exerce pas de contrainte sur l'embase expansive et une position dans laquelle la came d'expansion exerce une contrainte sur l'embase expansive par la mise en rotation de la première poignée.
Avantageusement, lorsque le carré d'ouvrant est mis en rotation par l'actionnement de la première poignée, le carré d'ouvrant peut entraîner la rotation de la came d'expansion, surtout ou partie de sa course.
Selon une caractéristique de l'invention, la came d'expansion comprend une portion avant sur laquelle est positionné un ergot d'entrainement, l'ergot d'entrainement étant destiné à coopérer avec l'insert de la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, la came d'expansion se présente sous la forme d'une bague ou d'un cylindre.
Selon une caractéristique de l'invention, la came d'expansion comprend une portion arrière sur laquelle est ménagée une pluralité de bossages.
Préférentiellement, la portion arrière de la came comprend trois bossages.
Selon une caractéristique de l'invention, les bossages se présentent sous la forme de rampes progressives dans un même sens de rotation autour d'un axe A-A longitudinal médian de la came d'expansion.
Selon une caractéristique de l'invention, les bossages sont munis à une extrémité d'une butée, préférentiellement arrondie, qui est conformée pour coopérer avec les lames.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase comprend un verrou externe mobile en translation et configuré pour bloquer la première poignée.
Selon une caractéristique de l'invention, le verrou externe coopère avec la première poignée et de préférence le verrou externe vient en butée sur l'insert ou sur l'adaptateur ou sur le logement de la poignée afin d'éviter le rapprochement de la première poignée vers l'ouvrant et d'éviter le désengagement de l'organe de verrouillage complémentaire dans l'organe de verrouillage.
L'invention a également pour objet un système de rappel de poignée, intégré de préférence à un ensemble de poignée selon l'invention mais qui peut être applicable à tout autre ensemble de poignée dépourvu de système de rappel préexistant.
Dans de nombreuses situations, il est utile d'intégrer à l'ensemble de poignée un système de rappel à ressort. Ce système de rappel permet le retour de la poignée en position de repos c'est-à-dire orientée horizontalement. En outre, ce système de rappel permet de seconder le ressort intégré dans le mécanisme de la serrure qui est parfois sous dimensionné et qui de ce fait ne fournit pas un retour de la poignée satisfaisant.
Dans les systèmes de rappel existants, le ressort agit entre la poignée et l'ouvrant. Il est communément monté à l'intérieur de la rosace ou de plaque de fixation de la poignée sur l'ouvrant, par exemple une porte. Il est donc nécessaire que lesdites rosaces ou plaques soient fixées solidement à la porte pour créer le point fixe d'appui du ressort, permettant de contrer l'effort de rotation lors de la manipulation de la poignée. Cette fixation est réalisée par des vis, soit traversantes, solidarisant la première rosace ou plaque par son vissage direct dans la seconde rosace ou plaque opposée à travers l'épaisseur de la porte, soit par le vissage des rosaces ou plaques de part et d'autre de la porte dans le matériau de la porte elle-même, généralement des vis à bois.
Néanmoins, cette opération de montage présente des inconvénients. En effet, cette opération nécessite la réalisation de perçages pour les vis traversantes, la mise en place et le vissage des vis à bois, difficile car peu accessibles, en particulier sur le montage rosaces, du fait de la proximité de la poignée. En outre, cette opération engendre des risques de fausse manœuvre et de dégradation de la porte (coup de tournevis ou de visseuse) et nécessite l'utilisation d'un outillage (tournevis, visseuse).
Le système de rappel selon l'invention a pour but de remédier à tout ou partie des inconvénients précités et notamment à permettre le montage rapide d'un ensemble de poignée intégrant un ressort de rappel sur une porte standard, sans outil (tournevis, perceuse...) et avec un minimum de moyens.
À cet effet, l'invention a pour objet un ensemble de poignée comprenant un ensemble de poignée destiné à être solidarisé sur un ouvrant, comprenant au moins :
une première poignée comprenant au moins un logement, un carré d'ouvrant s'étendant selon un axe longitudinal et configuré pour être logé au moins partiellement dans le logement de la première poignée, caractérisé en ce que l'ensemble de poignée comprend en outre un système de rappel de la première poignée comportant un ressort de rappel configuré pour dans une configuration, forcer le rappel en position initiale de la première poignée, le ressort de rappel comprenant une première extrémité agencée sur un premier organe par rapport auquel la première poignée est mobile en rotation et une deuxième extrémité agencée sur un deuxième organe par rapport auquel la première poignée est fixe en rotation.
Avantageusement, lorsque la première poignée est en position initiale ou de repos, le ressort de rappel présente une première contrainte supérieure ou égale à 0, et lorsque la première poignée est mise rotation, le ressort présente une deuxième contrainte supérieure à la première contrainte.
Selon une caractéristique de l'invention, le système de rappel peut intégrer un dispositif de solidarisation supplémentaire selon l'invention de sorte que le premier organe par rapport auquel la première poignée est mobile en rotation est une embase expansive.
Selon une caractéristique de l'invention, le deuxième organe par rapport auquel la première poignée est fixe en rotation est un insert de la première poignée ou la première poignée elle-même.
Avantageusement, lors de la mise en rotation de la première poignée, un ergot d'entrainement ménagé sur la came d'expansion vient en butée contre une portion de l'insert, ce qui bloque en rotation le système de rappel et qui précontraint le ressort du système de rappel.
Il est ainsi possible de réaliser dans une même action la solidarisation de la rosace comportant le ressort avec la porte et de la poignée avec le carré.
Selon une caractéristique de l'invention, le ressort du système de rappel se présente sous la forme d'une spirale avec au moins une spire.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation selon la présente invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs et expliqués avec référence aux figures schématiques annexées. Les figures schématiques annexées sont listées ci-dessous :
La figure 1 est une vue en éclaté d'un ensemble de poignée selon l'invention selon un premier mode de réalisation,
La figure 2 est une vue en perspective de l'insert de l'ensemble de poignée illustré en figure 1,
La figure 3 est une vue en éclaté de l'adapteur de l'ensemble de poignée illustré en figure 1,
La figure 4 est une vue en éclaté d'une variante de l'adapteur de l'ensemble de poignée illustré en figure 1,
La figure 5 est une vue en perspective éclatée du pré-montage de l'insert avec l'adapteur sur la première poignée de l'ensemble poignée selon la figure 1,
La figure 6 est une vue en éclaté d'un ensemble de poignée selon l'invention selon une variante du premier mode de réalisation illustré en figure 1,
La figure 7 est une vue en perspective éclatée du montage de l'insert avec l'adapteur de l'ensemble poignée selon la figure6,
La figure 8 est une vue en perspective éclatée du pré-montage de la première poignée de l'ensemble poignée selon la figure6,
Les figures 9 à 12 illustrent les étapes du procédé de montage de l'ensemble de poignée selon l'invention, selon le premier mode de réalisation applicable à la variante du premier mode de réalisation sur un ouvrant,
Les figures 13 à 20 illustrent en détail le mécanisme de l'ensemble de poignée en suivant les étapes du procédé de montage illustré aux figures 9 à 12.
Les figures 21 à 28 illustrent les étapes de montage d'un ensemble de poignée selon le premier mode de réalisation et équipé d'un système de rappel de poignée,
La figure 29 est une vue éclatée d'un ensemble de poignée selon le premier mode de réalisation équipé d'un système de rappel de poignée selon un premier mode de réalisation,
Les figures 30 et 31 illustrent les pièces du système de rappel représenté en figure 29,
Les figures 32 à 41 illustrent en détail le mécanisme de l'ensemble de poignée selon les figures 29 à 31 en suivant les étapes du procédé de montage illustré aux figures 21 à 28,
La figure 42 est une vue éclatée d'un ensemble de poignée selon le premier mode de réalisation équipé d'un système de rappel de poignée selon un deuxième mode de réalisation,
La figure 43 illustre les pièces du système de rappel représenté en figure 42 selon un autre point de vue,
La figure 44 est une vue de côté éclatée d'un ensemble de poignée selon un deuxième mode de réalisation,
La figure 45 est une vue en perspective de l'insert de l'ensemble de poignée illustré en figure 44,
La figure 46 est une vue éclatée du carré d'ouvrant et de l'insert de l'ensemble représenté en figure 44,
La figure 47 est une vue de côté de l'ensemble illustré en figure 44,
La figure 48 est une vue en coupe selon l'axe Cl-Cl représenté en figure 47,
Les figures 49 à 55 illustrent les étapes de montage de l'ensemble de poignée selon le deuxième mode de réalisation illustré en figure 44,
La figure 56 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de poignée selon le deuxième mode de réalisation équipé d'un système de solidarisation d'embase,
La figure 57 illustre les pièces du système de solidarisation d'embase représenté en figure56 selon un autre point de vue,
La figure 58 est une vue en perspective de l'ensemble de poignée représenté en figure 56, le système de solidarisation d'embase étant monté sur l'ensemble de poignée,
Les figures 59 à 76 illustrent les différentes étapes de montage de l'ensemble de poignée représenté en figure56 sur un ouvrant,
La figure 77 est une vue en éclaté d'un ensemble de poignée selon l'invention selon troisième mode de réalisation,
La figure 78 est une vue en perspective de l'ensemble de poignée illustré en figure 77 en situation d'assemblage,
Les figures 79 à 81 illustrent les étapes de montage de l'ensemble de poignée illustré en figure 77 sur un ouvrant,
La figure 82 est une vue en éclaté d'un ensemble de poignée selon l'invention selon un quatrième mode de réalisation,
La figure 83 est une vue de côté du carré d'ouvrant de l'ensemble de poignée illustré en figure 82,
La figure 84 est une vue en perspective de l'insert de l'ensemble de poignée illustré en figure 82,
La figure 85 est une vue en perspective de l'ensemble de poignée du quatrième mode de réalisation,
Les figures 86 à 93 illustrent le procédé de montage de l'ensemble de poignée selon l'invention selon le quatrième mode de réalisation sur un ouvrant,
Les figures 94 à 99 illustrent les étapes de verrouillage de l'ensemble de poignée de la figure 77, pour passer d'une configuration initiale à une configuration de solidarisation.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée selon l'invention, l'ensemble de poignée 100 est destiné à être solidarisé sur un ouvrant 200 et comprend au moins une première poignée 110 qui peut être une béquille ou un bouton ou présenter toute autre forme.
Dans les exemples illustrés aux figures 1 à 99, la première poignée llOde l'ensemble de poignée 100 est une béquille comprenant une portion de préhension 113 et une portion de logement 114.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée selon l'invention, la première poignée 110 présente un logement 111.
Dans les modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 99, le logement 111 de la première poignée 110 est borgne mais bien entendu, il pourrait être traversant.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée selon l'invention, le logement 111 est ménagé dans une portion extrémale de la première poignée 110.
En outre et quel que soit le mode de réalisation, le logement 111 comprend une paroi interne délimitant un volume interne conformé pour recevoir au moins une partie du carré d'ouvrant 120.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, l'ensemble de poignée 100 comprend en outre un carré d'ouvrant 120 s'étendant selon un axe longitudinal X-X et configuré pour être logé au moins partiellement dans le logement 111 de la première poignée 110.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, le carré d'ouvrant 120 comprend au moins un relief 121 agencé directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant 120.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, le carré d'ouvrant 120 comprend au moins une partie de section transversale carrée. La partie de section transversale étant la partie destinée à traverser le fouillot 202 de l'ouvrant 200 ou à coopérer avec un mécanisme 201 de serrure de l'ouvrant 200.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, le carré d'ouvrant 120 comprend une première extrémité destinée à coopérer avec la première poignée 110.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, le carré d'ouvrant 120 comprend une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, la deuxième extrémité étant destinée à coopérer avec une deuxième poignée 101 ou avec un fouillot 202 d'ouvrant 200. Dans un cas comme dans l'autre, il coopère également avec un fouillot 202 pour actionner une serrure ou une crémone, dit mécanisme de verrouillage 201 d'ouvrant 200.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, l'ensemble de poignée 100 peut comprendre un dispositif de solidarisation supplémentaire configuré pour renforcer le trou d'ouvrant 203 et permettre la solidarisation d'une embase 156, 171, dans l'ouvrant 200. Le dispositif de solidarisation comprend une embase 156,171.
Le premier mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 1 à 20.
Selon le premier mode de réalisation, l'ensemble de poignée 100 peut comprendre une première poignée 110 unique, dans ce cas l'ensemble de poignée 100 est monté sur un ouvrant 200 de manière borgne, ou bien avec une première poignée 110 et une deuxième poignée 101 antagoniste de la première poignée 110, la première poignée 110 et la deuxième poignée 101 étant positionnées de part et d'autre de l'ouvrant 200.
Les figures 1 à 20 illustrent le cas dans lequel l'ensemble de poignée 100 comprend une première poignée 110 et une deuxième poignée 101.
En figure 1 sont illustrés les différents composants de l'ensemble de poignée 100 selon le premier mode de réalisation. L'ensemble de poignée 100 comprend un carré d'ouvrant 120, qui dans le cas d'un ensemble de poignée 100 sans deuxième poignée 101 peut être déjà fixé sur l'ouvrant. En outre, l'ensemble de poignée 100 comprend un insert 130 et un adapteur 140 comportant un corps principal 141 et une mâchoire 142. Dans la variante du premier mode de réalisation illustrée en figure 6, l'ensemble de poignée 100 comprend les mêmes composants que l'ensemble de poignée 100 selon le premier mode de réalisation, et comprend en outre deux rosaces 102 et deux caches de rosace 103.
Selon le premier mode de réalisation, le carré d'ouvrant 120 présente un relief 121 directement agencé sur au moins une partie de sa longueur, et configuré pour coopérer avec un relief complémentaire 112. Dans l'exemple illustré en figure 1 selon le premier mode de réalisation, le relief 121 du carré d'ouvrant 120 se présente sous la forme d'une crémaillère s'étendant longitudinalement le long de l'axe longitudinal X-X du carré d'ouvrant 120. Les crans du relief correspondent chacun à une distance déterminée à laquelle la première poignée peut se bloquer en translation, dans sa configuration de solidarisation. En fonction de l'épaisseur de l'ouvrant 200 et du mécanisme de verrouillage de l'ouvrant 200, la première poignée 110 coopère sur une distance déterminée avec le carré d'ouvrant 120.
Selon le premier mode de réalisation, l'insert 130, illustré en figure 2, est destiné à être intégré dans le volume interne du logement 111 de la première poignée 110, comme on le verra dans la suite de la description. Dans le premier mode de réalisation, l'insert 130 comprend au moins un élément de guidage 131 configuré pour coopérer avec un élément de guidage complémentaire 111b ménagé dans la paroi interne du logement 111 comme illustré notamment dans les figures en coupe de l'ensemble de poignée selon le premier mode de réalisation. Dans cet exemple, l'élément de guidage 131 est un pion et l'élément de guidage complémentaire 111b est un évidement conformé pour recevoir ledit pion. Bien entendu, l'élément de guidage 131 peut revêtir d'autres formes telles qu'un évidement ou une nervure ou une rainure et l'élément de guidage complémentaire 111b peut se présenter de manière complémentaire sous la forme d'un pion ou d'une rainure, ou d'une nervure. Avantageusement, l'insert 130 est rendu prisonnier et bloqué dans le volume interne du logement 111. Par exemple, l'insert 130 peut être scellé, riveté, inséré en force, etc. Par ailleurs, il est à noter que l'élément de guidage 131 et l'élément de guidage complémentaire 111b sont optionnels et peuvent ne pas être présents.
Dans le premier mode de réalisation, l'organe de verrouillage 150 est agencé sur l'insert 130, sur la paroi interne de l'insert 130. L'organe de verrouillage 150 est une encoche destinée à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire 151 de type ergot. L'organe de verrouillage 150 s'étend sur une partie de la circonférence de l'insert et forme avec l'organe de verrouillage complémentaire 151 un système de fixation baïonnette. En outre, la paroi interne de l'insert 130 forme au moins partiellement une rampe 132 progressive autour d'un axe de révolution confondu avec l'axe longitudinal Y-Y selon lequel l'insert 130 s'étend.
L'adapteur 140 illustré en figure 3, comprend un corps principal 141 préférentiellement sous forme de bague. Le corps principal 141 comprend une cavité interne 143 adaptée à la forme du carré d'ouvrant 120. La cavité interne 143 est préférentiellement traversante selon un axe longitudinal Z-Z de l'adapteur 140.
L'organe de verrouillage complémentaire 151 est positionné sur la paroi externe de l'adapteur et se présente sous la forme d'un ergot saillant.
Dans le premier mode de réalisation, le relief complémentaire 112 du logement 111 est agencé sur l'adapteur 140. Plus particulièrement, l'adapteur 140 comprend une pièce mobile 142 montée de manière amovible sur le corps principal 141 de l'adapteur 140, le relief complémentaire 112 étant agencé sur la pièce mobile 142. La pièce mobile 142 est configurée pour être mobile entre une position de retrait et une position d'engagement par rapport au corps principal 141. En position d'engagement, la pièce mobile 142 est en compression sur le corps principal 141, la pièce mobile 142 étant reliée au corps principal 141 par au moins un organe élastiquement déformable 146, par exemple un ressort.
Le corps principal 141 de l'adapteur 140 comprend une ouverture 144 à travers laquelle le relief complémentaire 112 est destiné à venir en saillie dans une position d'engagement de la pièce mobile 142. En outre, la pièce mobile 142 comprend une surface d'appui 142a opposée au relief complémentaire 112, la surface d'appui 142a étant conformée pour coopérer avec la rampe 132 de l'insert 130.
Selon le premier mode de réalisation, l'adapteur 140 comprend une portion élastiquement déformable 145 configurée pour dans un premier état être comprimée par une portion de l'insert comme on peut le voir en figures 14, 16, 18, 20, en appui sur ladite portion élastiquement déformable 145 de l'adapteur 140, et dans un deuxième état être relâchée dans l'insert 130 comme on peut le voir en figure20. Dans le premier mode de réalisation, la portion élastiquement déformable 145 comprend un ergot. En variante, la portion élastiquement déformable 145 peut être une lame ressort intégrée dans une rainure 147 ménagée dans l'adapteur 140 comme illustré en figure 4.
Dans le premier mode de réalisation, la deuxième poignée 101 est montée sur le carré d'ouvrant 120 d'un côté de l'ouvrant 200 comme illustré en figure 9. Ce montage peut être définitif (sertissage, goupille,...) ou démontable (vissage, clip amovible, etc....).
Comme représenté aux figures 9,13 et 14, de l'autre côté de l'ouvrant, on pré-monte la première poignée 110 en insérant dans le logement 111, l'assemblage de l'insert 130 et de l'adapteur 140. Bien entendu, il est possible que l'insert 130 soit déjà monté dans le logement 111. Dans cette configuration de pré-montage, la pièce mobile 142 de l'adapteur 140 est en position de retrait par rapport au corps principal 141 de l'adapteur 140, comme on peut le voir en figures 9 et 13, 14. En outre, dans cette configuration, la première poignée 110 présente une première orientation dans laquelle la portion de préhension 113 de la première poignée 110 est à la verticale. La pièce mobile 142 est positionnée sur une position affinée de la rampe 132 comme on peut le voir en figure 13 et en figure 14.
Aux figures 10, 15 et 16, est représentée la configuration initiale de la première poignée 110 dans laquelle la première poignée 110 peut coulisser librement le long de l'axe longitudinal X-X du carré d'ouvrant 120 sur une distance déterminée par le relief 121du carré d'ouvrant 120 et le relief complémentaire 112 agencé sur la pièce mobile 142. Dans ce mode de réalisation, la première poignée 110 est montée sur le carré d'ouvrant 120 jusqu'à être en butée sur l'ouvrant 200, comme on peut le voir en figures 10 et 15.
Lorsque le carré d'ouvrant 120 pénètre dans la cavité interne 143 de l'adapteur 140, le relief 121 et le relief complémentaire 112 se positionnent les uns en face des autres sans s'imbriquer.
Aux figures 11,17 et 18, la première poignée 110 est mise en rotation dans un sens de rotation, en l'espèce dans le sens horaire. La pièce mobile 142 se déplace sur la rampe 132 et de par la forme de la rampe 132, la pièce mobile 142 tend vers la position d'engagement et est petit à petit comprimée vers le corps principal 141 de l'adapteur 140 de sorte que le relief 121 du carré d'ouvrant 120 et le relief complémentaire 112 de la pièce mobile 142 s'appairent, cet appairage permettant le blocage en translation de la première poignée 110 par rapport au carré d'ouvrant 120.
Aux figures 12, 19 et 20, la première poignée est en configuration de solidarisation : la première poignée 110 est bloquée en translation par rapport au carré d'ouvrant 120 et est bloquée en rotation par rapport au carré d'ouvrant 120. Dans cette configuration le relief 121 du carré d'ouvrant 120 est appairé avec le relief complémentaire 112, la pièce mobile 142 étant en position d'engagement et comprimée contre le corps principal 141 de sorte que le relief complémentaire 112 soit saillant par rapport à l'ouverture 144 ménagée dans le corps principal de l'adapteur 140. En outre, dans cette configuration, l'organe de verrouillage 150 coopère avec l'organe de verrouillage complémentaire 151 aux fins de bloquer la première poignée en rotation par rapport au carré.
L'ensemble des étapes détaillées aux figures 9 à 20 sont applicables à la variante du premier mode de réalisation illustrée aux figures 6 à 8, une étape supplémentaire de positionnement de la rosace 102 et de son cache 103 étant réalisée avant le montage de la première poignée 110 sur le carré d'ouvrant 120, sauf dans le cas où la rosace est solidarisée avec la poignée 110 notamment par un anneau élastique appelé « circlip » en amont.
Dans une première variante non représentée du premier mode de réalisation, la pièce mobile 142 peut être d'un seul tenant avec le corps principal 141, la course de la pièce mobile 142 et le retour en position sont obtenus par le degré de liberté laissé par la liaison élastique avec le corps principal de l'adapteur 140.
Dans une deuxième variante non représentée, l'insert 130 peut être supprimé et la rampe 132 formée peut être ménagée directement dans le logement 111 de la poignée 110 et l'organe de verrouillage 150 également.
Dans le premier mode de réalisation et toutes les variantes décrites ci-dessus, le mouvement de rotation de la première poignée 110 ne peut être opéré que dans un sens horaire. Dans une troisième variante non représentée, le mouvement de rotation de la première poignée 110 peut être opéré dans un sens horaire ou dans un sens antihoraire en fonction de l'ouverture à droite ou à gauche de l'ouvrant. Pour ce faire, dans la troisième variante non représentée, la rampe 132 est symétrique et présente une première extrémité et une deuxième extrémité convergentes vers une portion centrale, de la première extrémité vers la portion centrale la rampe est descendante et de la portion centrale à la deuxième extrémité la rampe 132 est ascendante. En outre, l'organe de verrouillage 150, ménagé sur l'insert 130 est agrandi radialement de manière à ce que l'organe de verrouillage complémentaire 151 vienne en butée d'un côté ou de l'autre de l'organe de verrouillage 150 autorisant soit le verrouillage en sens horaire ou le verrouillage en sens antihoraire. De plus, le carré d'ouvrant 120 doit présenter au moins deux faces munies de reliefs 121 afin de permettre l'accroche du relief complémentaire 112 de la mâchoire 142 de l'un ou l'autre côté du carré d'ouvrant 120 suivant la position de montage.
Le deuxième mode de réalisation de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 44 à 55.
Selon le deuxième mode de réalisation, l'ensemble de poignée 100 comprend une première poignée 110 unique montée sur un ouvrant 200 de manière borgne.
En figure44 sont illustrés les différents composants de l'ensemble de poignée 100 selon le deuxième mode de réalisation. L'ensemble de poignée 100 comprend une poignée 110, un carré d'ouvrant 120, un insert 130, un grappin 152, une tige d'entrainement 153 du grappin 152 et un pion d'entrainement 154 de la tige d'entrainement 153.
Selon le deuxième mode de réalisation, le carré d'ouvrant 120 comprend un organe de verrouillage complémentaire 151 ménagé directement sur sa surface extérieure et destiné à coopérer avec un organe de verrouillage 150 agencé sur l'insert 130.
Le carré d'ouvrant 120 selon le deuxième mode de réalisation présente une section transversale globalement circulaire excepté au moins une partie d'extrémité 120a présentant une section transversale carrée ou rectangulaire de forme correspondante à la forme du mécanisme de l'ouvrant 200 et plus particulièrement au fouillot du mécanisme de l'ouvrant 200.
La carré d'ouvrant 120 selon le deuxième mode de réalisation comprend un orifice traversant 122 s'étendant longitudinalement à travers le carré d'ouvrant 120 et conformé pour loger partiellement une tige d'entrainement 153, comme on peut le voir en figure46par exemple. Le pion d'entrainement 154 est monté à une première extrémité de la tige d'entrainement 153 et est conformé pour être logé dans la première poignée 110. Le grappin 152 est monté sur l'autre extrémité de la tige d'entrainement 153 et est conformé pour passer à travers le fouillot 202 d'un mécanisme d'ouvrant 201. Dans cet exemple de réalisation, le grappin 152 présente un angle de 45° dans sa position verrouillée par rapport au carré du fouillot 202, ce qui permet la fixation de la première poignée 110 à l'ouvrant 200.
En outre, un ressort 155 est agencé dans le logement 111 de la première poignée 110 et vient en butée contre le pion d'entrainement 154, lui-même logé dans le logement 111.
Selon le deuxième mode de réalisation, le grappin 152 et le pion d'entrainement 154 sont sertis sur la tige d'entrainement 153. Le pion d'entrainement 154 coopère avec une contre-forme prévue dans la première poignée 110, mais doit rester libre en translation pour permettre l'engagement de l'organe de verrouillage complémentaire 151 dans l'organe de verrouillage 150.
Selon le deuxième mode de réalisation, l'insert 130, illustré en figure45, est destiné à être intégré dans le volume interne du logement 111 de la première poignée 110, comme on le verra dans la suite de la description. Dans le deuxième mode de réalisation, l'insert 130 comprend au moins un élément de guidage 131 configuré pour coopérer avec un élément de guidage complémentaire (non visible) ménagé dans la paroi interne du logement 111. Dans cet exemple, l'élément de guidage 131 est un pion et l'élément de guidage complémentaire est un évidement conformé pour recevoir le pion. Bien entendu, l'élément de guidage 131 peut revêtir d'autres formes telles qu'un évidement ou une nervure ou une rainure et l'élément de guidage complémentaire peut se présenter respectivement sous la forme d'un pion ou d'une rainure, ou d'une nervure. En outre, il est à noter que l'élément de guidage et l'élément de guidage complémentaire sont optionnels et peuvent ne pas être présents.
Dans le deuxième mode de réalisation, l'organe de verrouillage 150 est agencé sur l'insert 130, sur la paroi de l'insert 130. L'organe de verrouillage 150 est une encoche destinée à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire 151 de type ergot agencé sur le carré d'ouvrant 120. L'organe de verrouillage 150 s'étend sur une partie de la circonférence de l'insert 130 et forme avec l'organe de verrouillage complémentaire 151 un système de fixation baïonnette.
En figures 47 et 48, l'ensemble de poignée selon le deuxième mode de réalisation est illustré assemblé.
Le procédé de montage de l'ensemble de poignée 100 selon le deuxième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 49 à 55.
Dans une première étape illustrée en figure49, une embase 156 est montée sur l'ouvrant 200, l'embase 156 comprenant au moins un orifice d'accueil 157 de la première poignée 110 et un verrou externe 158 de la première poignée 110. Préférentiellement, l'embase 156 est fixée sur l'ouvrant 200, l'orifice d'accueil 157 étant agencé en regard du fouillot 202 du mécanisme 201 de l'ouvrant 200 et le verrou externe 158 de l'embase 156 est en position déverrouillée.
En variante non représentée, on place un ressort entre l'embase 156 et la première poignée 110 de sorte à maintenir la position verrouillée des organes de verrouillage 150,151.
Dans une deuxième étape illustrée en figure50, on approche la première poignée 110 de l'embase 156 montée. Le grappin 152, et éventuellement, une partie du carré d'ouvrant 120 passent à travers le fouillot 202 de l'ouvrant 200. Le grappin étant en position de passage c'est-à-dire que le carré d'ouvrant 120 présentant des faces coplanaires avec celles du grappin 152. Dans cette seconde étape, la portion de préhension 113 de la première poignée 110 est orientée selon un axe sécant et non perpendiculaire à un axe vertical et normal au sol par exemple.
Dans une troisième étape illustrée en figure 51, la première poignée 110 est insérée dans l'ouvrant 200 par l'embase 156, de sorte que : le grappin 152 passe à travers le fouillot 202 et au-delà, la portion de logement 114 de la poignée 110 est plaquée contre l'ouvrant 200, dans l'orifice d'accueil 157, le ressort 155 est comprimé à l'intérieur de la portion de logement 114 de la première poignée 110.
Dans une quatrième étape illustrée en figures 52 et 54, la première poignée 110 est mise en rotation autour de l'axe du carré d'ouvrant 120 selon un angle a, préférentiellement de 45°, préférentiellement dans un sens de rotation d'actionnement de la poignée, en l'espèce dans un sens horaire. Cette rotation entraîne la rotation du grappin 152 par rapport au fouillot 202 qui reste fixe, de sorte que ce dernier se retrouve en position d'accroche dans laquelle le grappin 152 ne peut plus ressortir du fouillot 202.
Dans une cinquième étape illustrée en figure 53, la première poignée 110 est relâchée de sorte que le ressort 155 n'est plus comprimé. En relâchant la compression, l'organe de verrouillage complémentaire 151du carré d'ouvrant 120 se loge dans l'organe de verrouillage 150 de l'insert 130. Suite à ce relâchement, le verrou externe 158 de l'embase 156 est placé en position verrouillée. Dans cette position verrouillée, le verrou externe 158 coopère avec un épaulement ménagé sur l'insert 130 pour bloquer ce dernier. Dans cette position verrouillée, la poignée ne peut plus être plaquée contre l'ouvrant ce qui a pour effet bloquer la baïonnette dans sa position et donc de bloquer la première poignée 110 par rapport à l'ouvrant 200 comme illustré en figure 55.
Une fois ces étapes réalisées, la première poignée 110 est prête à être utilisée pour actionner l'ouvrant 200 qui peut par exemple être une fenêtre. En mettant en rotation la première poignée 110, le mécanisme de l'ouvrant 200 est entraîné et peut permettre l'ouverture de l'ouvrant 200 sans désolidarisation de la première poignée 110. Il peut aussi permettre d'autres manipulations telles que la mise en position d'oscillo-battant.
Dans un premier mode de réalisation du dispositif de solidarisation représenté aux figures 56 à 76, le dispositif de solidarisation inclut l'embase 156, un verrou 190, un entraîneur 193. Plus particulièrement, l'embase 156 comprend une première portion 156a présentant un logement 156c conformé pour loger le verrou 190 comme illustré en figures 56, 57 et 58. La première portion 156a de l'embase 156 est destinée à traverser l'ouvrant 200 et à s'étendre en saillie d'un côté de l'ouvrant opposé au côté de l'ouvrant 200 où la première poignée 110 est mise en place, comme visible notamment en figure 63. L'embase 156 comprend une deuxième portion 156b dans laquelle l'orifice d'accueil 157 de la première poignée 110 est ménagé.
En outre, le verrou 190 présente une forme oblongue comprenant deux ailettes 191 diamétralement opposées, un clip 192 qui se présente sous la forme d'une patte élastiquement déformable et ménagée sur un côté du verrou entre les ailettes 191. Le verrou 190 comprend un plot interne 195 destiné à coopérer avec une portion de l'entraîneur 193 comme on peut le voir notamment en figures 67, 69, 71, 74 et 76.
En outre, l'entraîneur 193, conformé pour être positionné dans le verrou 190, comprend un ergot d'arrêt 194 saillant configuré pour coopérer notamment avec le clip 192 afin de figer la solidarisation de l'embase 156 dans l'ouvrant 200. Avantageusement, l'entraîneur 193 est solidaire du carré d'ouvrant 120.
Le montage d'un tel dispositif de solidarisation va maintenant être décrit en référence aux figures 59 à 76.
L'embase 156 peut être insérée de deux manières différentes illustrées aux figures 59 et 60. Soit l'embase 156 est insérée directement dans le trou de l'ouvrant 203 comme illustré en figure 59, soit l'embase 156 est montée sur la première poignée 110 et insérée dans le trou de l'ouvrant 203 avec ladite première poignée 110 comme illustré en figure 60. Quelle que soit la manière d'insérer l'embase 156 dans le trou d'ouvrant 203, la première poignée 110 doit être orientée selon un angle β par rapport à une droite verticale, l'angle β étant aigu et préférentiellement d'environ 45°, comme illustré en figure 61.
Une fois l'embase 156 insérée et la première poignée 110 mise en position comme illustré aux figures 61, 62 et 63, la première poignée 110 est mise en rotation par rapport au carré d'ouvrant 120, comme illustré aux figures 64 et 65, pour effectuer la solidarisation de la première poignée 110 avec le carré d'ouvrant 120 et le carré d'ouvrant 120 avec le fouillot 201 (non représenté), dans le cas d'une poignée de fenêtre. Le carré d'ouvrant 120 ainsi que l'entraîneur 193 restent immobiles comme on peut le voir en figure 65. Dans cette étape, similaire à l'étape illustrée en figure 52, la portion de préhension 113 de la première poignée 110 est orientée à la verticale, vers le bas c'est-à-dire l'extrémité libre de la première poignée pointe vers le sol.
Puis, la première poignée 110 est de nouveau mise en rotation selon un angle préférentiellement d'environ 45° vers le haut, la rotation de la première poignée 110 entraînant le carré d'ouvrant 120 et l'entraîneur 193 en rotation comme illustré aux figures 66 et 67. Comme on peut le voir en figure 67, par cette nouvelle rotation, l'ergot d'arrêt 194 écarte le clip 192 de verrou 190. La rotation dans ce sens est poursuivie, jusqu'à ce que la portion de préhension 113 de la première poignée 110 soit sensiblement à l'horizontale comme illustré en figure 68. Cette poursuite de rotation permet le passage de l'ergot d'arrêt 194 au-delà du clip 192 de verrou 190 comme illustré en figure 69.
Ensuite, la première poignée 110 est mise en rotation dans le sens inverse à celui précédemment utilisé, afin que l'ergot d'arrêt 194 entraîne le verrou d'embase 190 par le clip 192 jusqu'à ce que les ailettes 191 viennent en butée respectivement chacune contre une portion du logement d'embase 156c comme illustré aux figures 73 à 75. Le verrou 190 reste alors en place et solidarise l'embase 156 avec l'ouvrant 200. Enfin, en utilisation normale de la première poignée 110 de l'ensemble de poignée 100, le verrou 190 reste en place en ouverture et fermeture de l'ouvrant 200 comme illustré en figures 74 et 76.
Le dispositif de solidarisation peut revêtir deux autres formes de réalisation illustrées aux figures 29 à 43. Ces deux formes de réalisation sont décrites intégrées à un système de rappel 170 de la première poignée mais pourraient être extraites du système de rappel.
En l'espèce, le dispositif de solidarisation selon ces deux formes de réalisation comprendrait une embase expansive 171 et une came d'expansion 172 telles que décrites en référence aux figures 29 à 43.
Le troisième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 77 à 81.
Le troisième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation uniquement en ce que l'ensemble de poignée 100 comprend une première poignée 110 et une deuxième poignée 101 antagoniste de la première poignée 110, la première poignée 110 et la deuxième poignée 101 étant positionnées de part et d'autre de l'ouvrant 200. Ainsi, l'accrochage de la première poignée 110 via le grappin 152 ne se fait plus derrière le fouillot 202 comme dans le deuxième mode de réalisation mais derrière le logement carré ménagé dans la poignée opposée comme illustré en figure81.
Le reste des caractéristiques et notamment les composants de l'ensemble de poignée 100 et leurs fonctions sont identiques à ceux du deuxième mode de réalisation.
En figure79, selon une première étape de montage, la première poignée 110 est placée contre l'ouvrant 200, le grappin 152 étant aligné avec le carré d'ouvrant 120 et saillant par rapport à l'ouvrant et au mécanisme de l'ouvrant 201. La deuxième poignée 101 est mise en regard du grappin 152, de l'autre côté de l'ouvrant 200 par rapport à la première poignée 110. La première poignée est dans cette étape relevée d'un angle préférentiellement égal à 45°.
En figure80, selon une deuxième étape de montage, la deuxième poignée 101 est introduite de sorte à s'emmancher sur le carré d'ouvrant 120 saillant par rapport à l'ouvrant 200. La première poignée 110 et la deuxième poignée 101 sont amenées en butée contre l'ouvrant 200 de part et d'autre dudit ouvrant 200, la première poignée étant toujours relevée contrairement à la deuxième poignée 101 qui a sa portion de préhension à l'horizontale, comme illustré en figure 80.
Suite à cette deuxième étape, la première poignée 110 est mise en rotation afin d'être remise en alignement avec la deuxième poignée 101, selon un angle préférentiellement égal à -45°, de sorte que la portion de préhension 113 de la première poignée se retrouve à l'horizontale comme illustré en figure81. Cette rotation entraîne la rotation du grappin 152 dans la deuxième poignée 101 de sorte que ce dernier présente une configuration de butée dans laquelle il ne peut plus sortir de la deuxième poignée 101.
Le quatrième mode de réalisation de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 82 à 99.
Le quatrième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation en ce qu'il comprend un système d'accroche. Le système d'accroche de l'ensemble de poignée 100 selon le quatrième mode de réalisation est similaire à celui du deuxième mode de réalisation.
Le quatrième mode de réalisation diffère du deuxième mode de réalisation en ce qu'il comprend un système d'ajustement en profondeur de la première poignée par coopération de relief. Le système d'ajustement de l'ensemble de poignée selon le quatrième mode de réalisation est similaire à celui du premier mode de réalisation.
Dans le quatrième mode de réalisation, l'ensemble de poignée 100 comprend une première poignée 110 unique montée sur un ouvrant 200 de manière borgne. Bien entendu et selon une variante non représentée, l'ensemble de poignée 100 selon le quatrième mode de réalisation peut comprendre une deuxième poignée 101, on se référera au montage de la variante du deuxième mode de réalisation applicable à ce cas.
Dans le quatrième mode de réalisation et comme visible en figure82, l'ensemble de poignée 100 comprend une première poignée 110, un insert 130, un carré d'ouvrant 120, un pion d'entrainement 154, une tige d'entrainement 153, un grappin 152 et d'un ressort 155.
Dans le quatrième mode de réalisation, le carré d'ouvrant 120 comprend un orifice traversant 122 comme illustré en figure 82 dans lequel est logée la tige d'entrainement 153. Sur une extrémité de la tige d'entrainement 153 est agencé le pion d'entrainement 154 et sur l'autre extrémité est agencé le grappin 152.Le ressort 155 est monté sur une portion du carré d'ouvrant 120 derrière le grappin 152. Le carré d'ouvrant 120 selon le troisième mode de réalisation comprend en outre un relief 121 destiné à coopérer avec un relief complémentaire 112 positionné sur l'insert 130.
Le carré d'ouvrant 120 comprend une encoche 161 ménagée sur une extrémité recevant le pion d'entrainement 154.
Le pion d'entrainement 154 comprend un ergot 160 destiné à se loger dans l'encoche 161 afin de verrouiller le carré d'ouvrant monté sur l'ouvrant 200.
Le pion d'entrainement 154 est monté mobile en rotation par rapport au carré d'ouvrant 120.
Dans le quatrième mode de réalisation, l'insert 130 comprend un orifice d'accueil 133 délimité par une paroi interne 134. L'orifice d'accueil 133 est destiné à loger partiellement le carré d'ouvrant 120 et le pion d'entrainement 154. La paroi interne 134 de l'insert 130 comprend deux reliefs 112a, 112b complémentaires conformés pour coopérer avec le relief 121 ménagé sur le carré d'ouvrant 120. Dans l'exemple illustré en figure 84, les deux reliefs complémentaires 112a, 112b s'étendent sur une partie de la circonférence de la paroi interne 134 de l'insert 130 et sur une partie de la longueur de l'insert 130. Le premier relief complémentaire 112a et le deuxième relief complémentaire 112b sont espacés l'un de l'autre par un espace sans relief 112c.
L'insert 130 selon le quatrième mode de réalisation peut comprendre un élément de guidage 131 coopérant avec un élément de guidage complémentaire 111b positionné dans le logement 111 de la première poignée 110, lorsque l'insert 130 est logé dans la première poignée 110.
La rotation de la poignée sur le carré d'ouvrant 120 est limitée par les butées 112d ménagées de part et d'autre du ou des reliefs complémentaires 112,112a, 112b.
En variante non représentée, la paroi interne 134 de l'insert 130 comprend un seul relief 112 complémentaire conformé pour coopérer avec le relief 121 ménagé sur le carré d'ouvrant 120.
Le procédé de montage de l'ensemble de poignée 100 selon le quatrième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 86 à 99.
Dans une première étape illustrée en figure86, l'embase 156 est montée sur l'ouvrant 200. Cette embase 156 peut être fixée par vissage ou autre.
Dans une deuxième étape illustrée en figure87, le carré d'ouvrant 120 monté est inséré dans le mécanisme d'ouvrant 201, à travers l'embase 156. Dans la présente description, on comprend que le « carré d'ouvrant monté » est l'assemblage du carré d'ouvrant 120, de la tige d'entrainement 153, du pion d'entrainement 154 et du grappin 152 et du ressort 155.
Dans une troisième étape et comme peut le voir en figure89, le ressort 155 est compressé afin de faire ressortir le grappin 152 au-delà du fouillot 202. Avantageusement, la mise en place du carré d'ouvrant monté est effectuée sans outil. Dans cette étape, le grappin 152 est en position de passage et est donc aligné avec le carré d'ouvrant 120. Une rotation de 45° du pion d'entrainement 154 permet de positionner le grappin 152à 45° du fouillot 202 et de permettre le verrouillage du carré d'ouvrant 120 monté sur l'ouvrant 200. L'ergot 161 vient se loger dans l'encoche 160 afin de maintenir la position verrouillée sur l'ouvrant 200.
Les figures 90 et 91 illustrent le carré d'ouvrant 120 monté, inséré dans le mécanisme d'ouvrant 201. Le carré d'ouvrant 120 monté est configuré pour s'adapter à toute épaisseur de fouillot 202.
Dans une quatrième étape, la première poignée 110 est présentée suivant un angle donné (ici 45°) par rapport au carré d'ouvrant 120. Puis on insère la première poignée 110 sur le carré d'ouvrant monté comme illustré en figure89. Dans cette position, la première poignée 110 coulisse librement sur le carré d'ouvrant 120 et peut être amenée en butée sur l'embase 156.
Dans une cinquième étape représentée aux figures 92, 93, on met en rotation la première poignée 110 ce qui permet d'appairer le relief 112a ou 112b de l'insert 130 dans le relief 121 du carré d'ouvrant 120. Cette étape correspond à la configuration de solidarisation de la première poignée 110.
Selon une caractéristique de l'invention, un système de cliquet (non représenté) permet de verrouiller la rotation de la première poignée, afin qu'elle puisse être manipulée pour commander l'ouvrant 200 et donc sans jamais quitter sa position engagée. En outre, on peut utiliser un ensemble de poignée 100 destiné à un usage sur un ouvrant de type fenêtre sur un ouvrant de type porte. Pour ce faire, il faut décaler l'orientation de la première poignée 110 selon un angle de 90° au moment de son insertion sur la porte.
Comme illustré en figure 84, les deux reliefs complémentaires 112a, 112b de l'insert permettent un montage de la même première poignée dans deux sens opposés en fonction des besoins, et en fonction du sens de rotation de la première poignée lors de la cinquième étape illustrée aux figures 92, 93. Selon l'invention, en l'absence d'un des reliefs 112a ou 112b, la phase de verrouillage de la première poignée 110 ne s'opère que dans un sens, mais cela ne la limite pas pour autant en usage.
Les figures 94 à 99 illustrent le principe de deux reliefs 112a, 112b de l'insert 130. En figures 94 et 95, le relief 121 du carré d'ouvrant 120 est engagé avec le premier relief complémentaire 112a. En figures 96 et 97, le relief 121 du carré d'ouvrant 120 est positionné entre les deux reliefs 112a, 112b dans un espace sans relief 112c. En figures 98 et 99, le relief 121 du carré d'ouvrant 120 est engagé avec le deuxième relief complémentaire 112b.
Quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble de poignée 100 selon l'invention, ledit ensemble peut intégrer un système de rappel 170 de poignée comme illustré aux figures 29 à 43. Avantageusement, le système de rappel 170 est appliqué sur la première poignée 110 de l'ensemble de poignée 100.
Dans le premier mode de réalisation et dans le deuxième mode de réalisation du système de rappel 170, ce dernier comprend une embase expansive 171, une came d'expansion 172 et un ressort de rappel 173.
Les parties communes aux deux premiers modes de réalisation vont maintenant être décrites.
L'embase expansive 171 se présente sous la forme d'une rondelle comprenant une portion avant tournée vers la première poignée 110 et une portion arrière tournée vers la deuxième poignée 101 et/ou l'ouvrant 200 dans le cas d'un ensemble de poignée 100 à poignée unique. La face arrière de l'embase comprend une pluralité de lames 174 déformables élastiquement agencées autour d'un orifice central 175. De préférence, l'embase expansive 171 comprend trois lames 174 agencées régulièrement autour de l'orifice 175. Les lames 174 présentent chacune une forme incurvée, par exemple en forme de vague dont une extrémité est repliée formant un crochet tel un harpon 176. Les lames 174 s'étendent sur leur épaisseur c'est-à-dire sur la tranche tangentiellement à l'orifice central 175. Les lames sont configurées pour s'étendre radialement depuis l'orifice central 175 lorsque ces dernières sont contraintes.
La came d'expansion 172 se présente sous la forme d'une bague ou d'un cylindre. La came d'expansion 172 comprend une portion avant sur laquelle est positionné un ergot d'entrainement 177, l'ergot d'entrainement 177 étant destiné à coopérer avec l'insert 130. Plus particulièrement, lors de la mise en rotation de la première poignée 110, l'ergot de butée 139 de l'insert 130 vient en butée contre l'ergot d'entrainement 177 de façon à permettre l'entrainement de la came. La came d'expansion 172 est conformée pour s'imbriquer dans l'embase expansive 171 et plus particulièrement pour coopérer avec l'embase expansive 171. La came d'expansion 172 comprend en outre une portion arrière sur laquelle sont ménagés une pluralité de bossages 178. Préférentiellement, la portion arrière de la came comprend trois bossages 178. Les bossages 178 sont répartis régulièrement et agencés autour d'un orifice central 179 traversant. Les bossages 178 se présentent sous la forme de rampes progressives dans un même sens de rotation autour d'un axe A-A longitudinal médian de la came d'expansion 172. Les bossages 178 sont munis à une extrémité d'une butée 178a, préférentiellement arrondie, qui est conformée pour coopérer avec les lames 174. Lors du montage du système de rappel 170, l'orifice de centrage 175 de l'embase expansive 171 est sensiblement concentrique avec l'orifice central 179 de la came d'expansion 172. De plus, au moins la portion arrière de la came d'expansion 172 s'intégre entre les lames 174 sans les contraindre.
Le ressort 173 du système de rappel 170 se présente sous la forme préférentielle d'une spirale avec au moins une spire. Le ressort 173 comprend une première extrémité 173a conformée pour coopérer avec l'embase expansive 171. L'embase expansive 171 comprend un logement d'accueil de ladite première extrémité 173a du ressort 173 destiné à assurer le maintien solidaire de l'extrémité 173a du ressort avec l'embase expansive 171.
Bien entendu, le ressort peut se présenter sous toute forme connue permettant de remplir la même fonction, tel un ressort de traction ou de compression.
Le ressort 173 comprend une deuxième extrémité 173b conformée pour coopérer avec la première poignée 110. Dans le mode de réalisation présenté en figure 29, l'adapteur 140 comprend un logement d'accueil 141 de ladite extrémité 173b. D'autres modes de réalisation sont possibles en ménageant le logement d'accueil de l'extrémité 173b du ressort 173 dans des éléments de l'ensemble de poignée 100 mobiles par rapport à l'embase expansive, comme par exemple l'insert 130 ou le corps de la poignée 110.
Pour monter l'ensemble de poignée 100 selon l'invention équipé d'un système de rappel 170 selon l'un quelconque parmi le premier mode de réalisation et le deuxième mode de réalisation, sur un ouvrant 200, on procède selon les étapes suivantes illustrées par les figures 21 à 28.
En figures 21 et 22 est illustrée la mise en place de la deuxième poignée 101 de l'ensemble de poignée 100 sur l'ouvrant 200. Comme on peut le voir, le carré d'ouvrant 120 est déjà installé sur la deuxième poignée 101. La deuxième poignée 101 est montée sur l'ouvrant 200 de sorte que sa portion de préhension soit sensiblement horizontale. Plusieurs systèmes de fixation peuvent être utilisés pour fixer la deuxième poignée 101 à l'ouvrant, dans l'exemple illustré en figure 22, on utilise un adhésif agencé sur une face de la rosace équipant la deuxième poignée 101.
En figure 23, la première poignée 110 de l'ensemble de poignée 100 est présentée face à l'orifice de l'ouvrant 200 et face au carré d'ouvrant 120 saillant de l'ouvrant 200. La portion de préhension 113 de la première poignée llOest orientée selon un axe sensiblement vertical.
En figures 24, 32, 33 et 34, la première poignée 110 est mise en place contre l'ouvrant 200 en s'emmanchant sur le carré d'ouvrant 120 saillant. De préférence, la rosace 102 de la première poignée 110 comprend sur une face un adhésif permettant le positionnement de la première poignée 110 sur l'ouvrant 200. Comme on peut le voir en figure 34, les bossages 178 sont en butée contre les extrémités 176 en forme de harpon, lesdites extrémités étant en retrait radial par rapport au trou d'ouvrant 203.
En figures 25 et 35, la première poignée 110 est mise en rotation selon un premier angle de rotation (environ 45°). Cette première mise en rotation permet d'amener l'ergot de butée 139 ménagé sur l'insert 130 au contact de l'ergot d'entrainement 177 de la came d'expansion 172.
En figures 26, 36 et 37, la mise en rotation de la première poignée 110 est poursuivie selon un deuxième angle de rotation (environ 45°) dans le même sens de rotation qu'en figure 25, de sorte que la portion de préhension 113 se retrouve sensiblement à l'horizontale. Dans cette position, la mâchoire 142 est verrouillée et la came d'expansion 172 est entraînée de sorte à ce que cette dernière et en particulier les bossages 178 appuient contre les extrémités en forme de harpon 176 des lames 174 qui se déploient partiellement dans le trou 203 de l'ouvrant 200, pénétrant dans l'ouvrant 200, comme illustré en figure 37. Une fois les harpons 176 partiellement déployés, la première poignée 110 est partiellement solidarisée à l'ouvrant 200 et le système de rappel 170 est prêt à être utilisé.
Lors de la première utilisation de la poignée 110, la portion de préhension 113 se retrouve sensiblement inclinée à 45° de l'horizontale comme illustré en figure 27. Dans cette position, la came d'expansion 172 est entraînée de sorte à ce que cette dernière et en particulier les bossages 178 appuient contre les extrémités en forme de harpon 176 des lames 174 qui se déploient complètement dans le trou 203 de l'ouvrant 200, comme illustré en figure 39. Une fois les harpons 176 complètement déployés, la première poignée 110 est complètement solidarisée à l'ouvrant 200.
Lors du retour de la portion de préhension 113 à la position horizontale, la came 178 n'est pas entraînée et reste fixe en position, maintenant les harpons 176 en position d'encrage dans le trou 203.
La première poignée 110 s'actionne vers le bas comme illustré en figures 27, 38, 39 c'est-à-dire dans le même sens de rotation que pour le montage et le déploiement des harpons 176. Le système de rappel 170 rappelle la première poignée 110 en position horizontale comme illustré en figure 28 comme illustré aux figures 28, 40 et 41.
Dans le premier mode de réalisation, l'embase expansive 171 est réalisée en une seule pièce. En outre cette dernière 171 comprend un pion de blocage 171a positionné sur une face opposée à la face présentant les lames 174. Le pion de blocage 171a est configuré pour venir en butée contre l'ergot d'entrainement 177 de la came d'expansion lors de la rotation de la première poignée 110 comme on peut le voir en figures 38 et 40.
Dans le premier mode de réalisation, le ressort 173 ne comprend qu'une spire.
Dans le premier mode de réalisation, les lames 174 de l'embase expansive 171 sont orientées vers la deuxième poignée 101.
Dans le premier mode de réalisation, les solutions mises en œuvre visent à permettre de compenser d'éventuels défauts de concentricité entre le trou 203 ménagé dans la porte et le mécanisme de serrure 201 dans lequel sera monté le carré d'ouvrant 120. Pour ce faire le diamètre de la cavité 179 est sensiblement supérieur au diamètre dans lequel s'inscrit le carré d'ouvrant 120 de sorte à offrir une tolérance de montage. Dans ce premier mode de réalisation, l'embase expansive 171 est prévue pour recevoir le ressort de rappel 173 sur une zone située à l'extérieur du trou 203. La géométrie de l'ergot d'entrainement 177 est prévu pour permettre sont actionnement par l'ergot de butée 139 dans l'ensemble de la plage de tolérance admise qui est par exemple de +/- 1.6mm.
Dans le deuxième mode de réalisation, on intègre directement dans le trou d'ouvrant 2031a fonction ressort de rappel et une accroche renforçant mécaniquement le maintien de la première poignée 110 sur l'ouvrant 200.
Dans le deuxième mode de réalisation, l'embase expansive 171 est formée de deux pièces distinctes libres en rotation l'une par rapport à l'autre, et reliées l'une à l'autre par le ressort 173. Ainsi l'embase expansive 171 comprend un anneau d'expansif 180 et un noyau d'attache du ressort 181. L'anneau expansif 180 est positionné autour du noyau d'attache du ressort 181 en configuration assemblée.
Dans le deuxième mode de réalisation, les lames 174 de l'embase expansive 171 sont orientées vers la première poignée 110.
Dans le deuxième mode de réalisation, l'extrémité 173a du ressort 173 coopère avec une portion du noyau d'attache du ressort 181 et l'extrémité 173b coopère avec l'anneau expansif 180.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux figures annexées. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
En particulier, d'autres modes de solidarisation de l'embase avec l'ouvrant sont envisageables, notamment en faisant appel à des principes du type cheville expansive (cheville Molly par exemple). Dans ce cas le mouvement de rotation de la poignée autour du carré entraînerait l'expansion par compression de vissage.
Un autre mode consisterait à réaliser le vissage direct de l'embase par un filetage adapté ménagé sur le corps extérieur de la portion tubulaire de l'embase pénétrant dans le trou 203 afin de solidariser l'embase avec l'ouvrant lors du mouvement de rotation de solidarisation de la poignée avec le carré d'ouvrant.
Claims (15)
- REVENDICATIONS1. Ensemble de poignée (100) destiné à être solidarisé sur un ouvrant (200), comprenant au moins :une première poignée (110) comprenant au moins un logement (111), un carré d'ouvrant (120) s'étendant selon un axe longitudinal et configuré pour être logé au moins partiellement dans le logement (111) de la première poignée (110), dans une configuration initiale, la première poignée (110) est configurée pour coulisser librement le long de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant (120) sur une distance déterminée, ledit ensemble de poignée (100) étant caractérisé en ce que la première poignée (110) est configurée pour passer de la configuration initiale à une configuration de solidarisation dans laquelle la première poignée (110) est bloquée en translation et dans au moins un sens de rotation par rapport au carré d'ouvrant (120), par au moins un déplacement en rotation de la première poignée (110) autour de l'axe longitudinal du carré d'ouvrant (120) selon un angle strictement inférieur à 360°.
- 2. Ensemble de poignée selon la revendication 1, dans lequel le logement (111) comprend une paroi interne (111a) délimitant un volume interne conformé pour recevoir au moins une partie du carré d'ouvrant (120), et dans lequel le logement (111) comprend au moins un relief complémentaire (111b) ménagé dans son volume interne, configuré pour coopérer avec un relief (121) du carré d'ouvrant (120) qui est agencé directement ou indirectement sur le carré d'ouvrant (120).
- 3. Ensemble de poignée selon la revendication 2, dans lequel le relief complémentaire (111b) du logement (111) comprend une crémaillère ou une succession d'ergots saillants s'étendant longitudinalement sur au moins une portion du volume interne du logement (111).
- 4. Ensemble de poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le logement (111) comprend un insert (130) intégré dans le volume interne dudit logement (111), l'insert (130) comprenant un évidement traversant délimité par une paroi interne (130a).
- 5. Ensemble de poignée selon la revendication 2 prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 3 ou 4, le relief complémentaire du logement est agencé sur l'insert.
- 6. Ensemble de poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le logement (111) comprend au moins un organe de verrouillage (150) configuré pour coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire (151) en configuration de solidarisation, l'organe de verrouillage (150) étant directement ou indirectement ménagé dans le logement (111).
- 7. Ensemble de poignée selon la revendication 6, dans lequel la coopération entre l'organe de verrouillage (150) et l'organe de verrouillage complémentaire (151) est une coopération de type baïonnette.
- 8. Ensemble de poignée selon la revendication 4 prise en combinaison avec la revendication 6 ou 7, dans lequel l'organe de verrouillage (150) du logement (111) est positionné sur l'insert (130) préférentiellement sur la paroi interne (130a) de l'insert (130).
- 9. Ensemble de poignée selon la revendication 4, dans lequel la paroi interne (130a) de l'insert (130) forme une rampe progressive (132) autour d'un axe de révolution confondu avec l'axe longitudinal selon lequel l'insert (130) s'étend.
- 10. Ensemble de poignée selon la revendication 4, dans lequel le logement comprend un adapteur conformé pour se loger dans l'insert, ledit adapteur comprend une cavité interne adaptée à la forme du carré d'ouvrant.
- 11. Ensemble de poignée selon la revendication 2 prise en combinaison avec la revendication 6, le relief (121) du carré d'ouvrant (120) intègre l'organe de verrouillage complémentaire (151).
- 12. Ensemble de poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, comprenant un dispositif d'accroche (152, 153, 154) configuré pour permettre l'accroche de la première poignée à un mécanisme d'ouvrant (201) ou à une deuxième poignée (101) de l'ensemble de poignée (100).
- 13. Ensemble de poignée selon la revendication 12, dans lequel le dispositif d'accroche comprend un grappin (152), une tige d'entrainement (153) du grappin (152) et un pion d'entrainement (154) de la tige d'entrainement (153).
- 14. Ensemble de poignée selon la revendication 13, dans lequel le grappin (152) est configuré pour être mobile entre au moins deux positions :une position de passage dans laquelle le grappin (152) est aligné avec le carré d'ouvrant (120), une position d'accroche dans laquelle le grappin (152) est non-aligné avec le carré d'ouvrant (120) et présente une forme saillante par rapport audit carré d'ouvrant (120).
- 15. Ensemble de poignée (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, comprenant un dispositif de solidarisation supplémentaire d'une embase (156, 171) dans l'ouvrant (200), ledit dispositif comprenant au moins une embase (156, 171) configurée pour être au moins partiellement logée dans un trou d'ouvrant (203) et au moins un élément de verrouillage (190, 193, 172) configuré pour bloquer en translation et en rotation, directement ou indirectement, l'embase (156, 171) dans le trou d'ouvrant (203), par la mise en rotation de la première poignée (110) dans au moins un sens de rotation.
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