FR3086850A1

FR3086850A1 - Boitier pour produit cosmetique pulverulent comportant un dispositif d'ouverture-fermeture perfectionne

Info

Publication number: FR3086850A1
Application number: FR1859365A
Authority: FR
Inventors: Emir EZZINA; Melodie Bazinval; Franck Seguin
Original assignee: Albea Services SAS
Current assignee: Albea Services SAS
Priority date: 2018-10-09
Filing date: 2018-10-09
Publication date: 2020-04-10
Anticipated expiration: 2038-10-09
Also published as: EP3636100B1; FR3086850B1; CN111017398A; EP3636100A1; US20210106115A1

Abstract

L'invention propose un boîtier (10) pour produit (P) cosmétique pulvérulent, comportant au moins un couvercle (12) et une base (14) qui sont montés mobiles l'un par rapport à l'autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier (10), dans lequel la base (14) comporte une cavité (30) destinée à recevoir ledit produit (P) cosmétique pulvérulent qui est fermée par un dispositif (60) d'ouverture-fermeture configuré pour délivrer sélectivement ledit produit (P) cosmétique pulvérulent, ledit dispositif (60) d'ouverture-fermeture comportant au moins des premiers moyens (62) d'ouverture-fermeture qui, comportant des premiers orifices (64) en communication avec la cavité (30), sont solidaires de la base (14), et des deuxièmes moyens (66) d'ouverture-fermeture qui, comportant des deuxièmes orifices (68), sont montés mobiles en rotation par rapport aux premiers moyens (62) entre au moins une position d'obturation et une position d'utilisation, caractérisé en ce que les premiers moyens (62) comportent au moins une première membrane (70) flexible et les deuxièmes moyens (66) comportent au moins une deuxième membrane (72) flexible.

Description

« Boîtier pour produit cosmétique pulvérulent comportant un dispositif d’ouverture-fermeture perfectionné »

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

L’invention concerne un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent comportant un dispositif d’ouverture-fermeture perfectionné.

L’invention concerne plus particulièrement un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent, comportant au moins un couvercle et une base qui sont montés mobiles l’un par rapport à l’autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier, dans lequel la base comporte une cavité destinée à recevoir ledit produit cosmétique pulvérulent qui est fermée par un dispositif d’ouverture-fermeture, ledit dispositif d’ouverturefermeture comportant au moins des premiers moyens qui, comportant des premiers orifices en communication avec la cavité, sont solidaires de la base, et des deuxièmes moyens qui, comportant des deuxièmes orifices, sont montés mobiles en rotation par rapport aux premiers moyens entre au moins une position d’obturation et une position d’utilisation.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

On connaît de l’état de la technique différents exemples de conception d’un boîtier (ou contenant) destiné à recevoir un produit cosmétique pulvérulent, tel que de la poudre libre ou autres produits similaires utilisés pour se maquiller.

Selon une conception connue, le boîtier comporte une base comprenant une cavité destinée à contenir un produit cosmétique pulvérulent, un tamis qui est agencé au niveau de l’ouverture de la cavité et à travers des orifices duquel le produit cosmétique est déchargé en vue de son utilisation.

Dans un exemple de réalisation d’un boîtier selon cette conception, le tamis est rigide. Le tamis est par exemple réalisé sous la forme d’une plaque perforée munie d’orifices, tels qu’un réseau de trous circulaires.

Un tel boîtier a notamment pour inconvénient de présenter une dispersion du produit cosmétique pulvérulent à travers les multiples orifices du tamis, autrement dit un déchargement incontrôlé dudit produit hors de la cavité formant réservoir.

La dispersion du produit cosmétique à travers le tamis est susceptible de se produire d’une part pendant le transport du boîtier (en position fermée) et, d’autre part, pendant l’utilisation du boîtier (en position ouverte).

Lors du transport, la dispersion du produit cosmétique est limitée par un couvercle venant recouvrir en position fermée le tamis.

Lors de l’utilisation, la dispersion du produit cosmétique pulvérulent est en outre inévitable puisqu’il est nécessaire de secouer ou retourner le boîtier pour obtenir une délivrance du produit cosmétique.

Une telle gestuelle est encore plus importante lorsqu’au cours de l’utilisation, la quantité de produit cosmétique présente dans la cavité diminue.

Dans un autre exemple de réalisation d’un boîtier selon cette conception, le tamis utilisé est « souple » afin notamment de permettre un accès au produit cosmétique se trouvant dans la cavité et, par comparaison avec un boîtier à tamis rigide, sans nécessairement avoir à secouer le boîtier.

Le tamis souple est par exemple réalisé sous la forme d’une grille, en nylon ou autre matériau, constituée d’un ensemble de mailles délimitant chacune un des orifices de passage du produit cosmétique pulvérulent hors de la cavité.

Comme dans l’exemple de réalisation précédent, un tel boîtier a notamment pour inconvénient de présenter une dispersion du produit cosmétique pulvérulent à travers les multiples orifices du tamis, d’une part pendant le transport du boîtier (en position fermée) et, d’autre part, pendant l’utilisation du boîtier (en position ouverte).

Pour limiter une telle dispersion lors du transport, il est notamment connu d’agencer au-dessus du tamis un applicateur typiquement une éponge - de manière qu’au moins une partie du produit cosmétique dispersé à travers les orifices soit capté par l’éponge.

Toutefois, l’éponge n’empêche pas totalement la dispersion du produit cosmétique pulvérulent hors de la cavité ce qui pose un problème d’hygiène (ou de propreté) du boîtier.

De plus, l’éponge comporte ensuite sur sa face en contact avec la grille une quantité souvent excessive de produit cosmétique de sorte que l’éponge saturée est alors difficilement utilisable pour se maquiller.

Pour tenter de remédier au problème de la dispersion lors du transport, il est aussi connu d’utiliser un bouchon, par exemple solidaire du couvercle du boîtier. Un tel bouchon est configuré pour venir recouvrir le tamis en position fermée du boîtier de manière à l’isoler et à éviter ainsi que le produit cosmétique pulvérulent ne puisse se disperser.

Toutefois, un tel bouchon ne maintient pas le produit cosmétique pulvérulent à l’intérieur de la cavité, n’empêche pas ledit produit de se répandre au niveau et/ou au-delà du tamis.

Dès lors du produit cosmétique pulvérulent se retrouve dans l’espace compris entre le tamis et le bouchon, ledit produit cosmétique vient par conséquent recouvrir la surface du bouchon, de la même manière que la face d’une éponge selon l’exemple précédent.

Or, le produit cosmétique présent sur la surface du bouchon est ensuite susceptible de se disperser partout après l’ouverture du couvercle, en particulier de venir salir le boîtier, les mains de l’utilisatrice, etc.

De plus et malgré l’utilisation d’un tel bouchon, il existe toujours un risque de fuites lorsque le couvercle (dont est solidaire le bouchon) est mal fermé, par exemple mal vissé, car le bouchon ne peut alors remplir parfaitement son rôle.

Une telle conception présente encore l’inconvénient d’ajouter, avec ledit bouchon, une partie supplémentaire au couvercle, voire une pièce supplémentaire au boîtier, ce qui a notamment pour conséquence d’en augmenter le coût de fabrication.

Or, le bouchon ne résout pas complètement le problème de dispersion car le problème de dispersion ou de déchargement incontrôlé n’est pas limité au seul cas du transport du boîtier mais se produit également lors de l’utilisation, lorsque le boîtier est en position ouverte.

En effet, lors de l’utilisation, l’entrée en contact avec le tamis d’un applicateur tel qu’un pinceau s’accompagne d’une dispersion du produit cosmétique pulvérulent, en particulier par les multiples orifices du tamis non recouverts par l’applicateur.

Le phénomène de dispersion lors de l’utilisation est ainsi d’autant plus important que la surface du tamis du boîtier est grande, un produit cosmétique tel que de la poudre libre présentant de surcroît une « volatilité >> importante, une grande facilité de dispersion.

C’est la raison pour laquelle, le tamis est généralement dimensionné pour présenter une surface réduite, notamment une surface inférieure au diamètre du boîtier, ce qui a en outre pour conséquence de limiter la gestuelle de l’utilisatrice manipulant un applicateur lors de l’utilisation du boîtier.

La réduction de la surface du tamis souple permet de réduire le phénomène de dispersion du produit cosmétique dont la volatilité serait sinon trop importante.

Ainsi, le problème de la dispersion n’est au mieux que partiellement résolu lors du transport par l’utilisation d’un tel bouchon et ce problème reste entier lors de l’utilisation du boîtier.

En utilisation, le produit cosmétique pulvérulent va se disperser, se répandre, lorsque l’applicateur entre en contact avec le tamis, voire aussi lorsque la base du boîtier est secouée pour décharger le produit sur un applicateur comme une éponge.

L’une des conséquences de cette dispersion du produit cosmétique pulvérulent en utilisation, comme pendant le transport, est finalement le manque d’hygiène (ou de propreté) du boîtier.

Or, un tel défaut d’hygiène ou de propreté du boîtier est particulièrement mal perçu sur le plan qualitatif, c’est-à-dire déceptif pour une utilisatrice.

On comprendra qu’une utilisatrice soit peu désireuse de manipuler un boîtier souillé de toute part de produit cosmétique pulvérulent ainsi dispersé, voire aussi de salir l’intérieur d’un sac dans lequel serait transporté un tel boîtier.

Les boîtiers de l’art antérieur pourvu d’un tamis ne donnent donc pas satisfaction en raison notamment des problèmes précités de dispersion du produit et d’hygiène (ou de propreté).

Selon une autre conception connue, le boîtier comporte un dispositif d’ouverture-fermeture de type rotatif comportant un premier tamis et un deuxième tamis qui sont superposés et dont l’un est monté mobile en rotation par rapport à l’autre, respectivement entre une position d’obturation et une position d’utilisation.

La position d’obturation du dispositif d’ouverture-fermeture correspond à une position dans laquelle des orifices du deuxième tamis sont décalés angulairement par rapport aux orifices du premier tamis agencé en dessous de manière à obturer le passage du produit cosmétique pulvérulent contenu dans une cavité de la base du boîtier que ferme ledit dispositif d’ouverturefermeture.

La position d’utilisation du dispositif d’ouverture-fermeture correspond à une position dans laquelle les orifices du deuxième tamis sont superposés avec les orifices du premier tamis de manière à autoriser le passage du produit cosmétique pulvérulent successivement à travers les orifices du premier tamis et les orifices du deuxième tamis.

Les orifices traversant les tamis sont par exemple formés par un réseau de trous ou de perforations.

Un dispositif d’ouverture-fermeture de ce type permet de supprimer l’utilisation d’un bouchon décrite précédemment pour un boîtier comportant un unique tamis.

Cependant, un tel dispositif d’ouverture-fermeture permet tout au plus de limiter la dispersion du produit cosmétique pulvérulent lors du transport, les problèmes de dispersion et d’hygiène (ou propreté) du boîtier n’étant tout particulièrement pas résolus lors de l’utilisation.

En effet, le dispositif d’ouverture-fermeture d’un tel boîtier ayant été préalablement actionné pour occuper ladite position d’utilisation, la distribution du produit cosmétique à travers lesdits orifices des deux tamis superposés est obtenue en renversant le boîtier, voire en agitant ou en secouant la base du boîtier.

Ainsi, la gestuelle associée à la délivrance du produit cosmétique d’un tel boîtier lors de son utilisation est fortement génératrice d’une dispersion du produit cosmétique.

Avec une telle gestuelle de retournement ou de secouement, le produit cosmétique pulvérulent délivré se disperse en effet sans contrôle au sortir des orifices des tamis, par exemple pour être recueilli au moyen d’un applicateur ou parfois dans le couvercle.

Par conséquent, le problème de dispersion du produit cosmétique n’est en particulier pas résolu lors de l’utilisation et l’hygiène (ou propreté) du boîtier n’est pas satisfaisante.

De plus, il n’est pas possible de choisir librement, avec précision, une quantité donnée de produit cosmétique pulvérulent, notamment en fonction du besoin lequel ne sera pas le même si l’utilisatrice souhaite se maquiller complètement ou seulement effectuer une retouche.

Lors du retournement ou secouement du boîtier, la quantité délivrée par le dispositif d’ouverture-fermeture est prédéterminée par la configuration de deux tamis, plus particulièrement le nombre d’orifices, les dimensions des orifices, etc. de sorte que la quantité de produit cosmétique pulvérulent est délivrée sans maîtrise, ni grande précision.

Qu’il soit retourné ou même secoué, la façon même d’utiliser un tel boîtier implique une dispersion du produit cosmétique pulvérulent et ce faisant un problème important d’hygiène, de risques de salissure.

En effet, la dispersion du produit cosmétique survenant lors de l’utilisation affecte directement l’hygiène générale du boîtier, y compris ultérieurement lors du transport et malgré le dispositif d’ouverture-fermeture.

En l’absence de moyens d’étanchéité sur le boîtier, le produit cosmétique pulvérulent ainsi dispersé est susceptible de s’échapper en dehors du boîtier même lorsque celui-ci est fermé par un couvercle.

Par conséquent, un tel boîtier ne donne pas non plus satisfaction en raison des problèmes de dispersion et d’hygiène, de la gestuelle et de la quantité prédéterminée de produit.

Un but de la présente invention est de proposer une nouvelle conception d’un dispositif d’ouverture-fermeture pour un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent afin notamment de résoudre au moins une partie des inconvénients de l’état de la technique, tout particulièrement les problèmes de dispersion et d’hygiène, tout en proposant également un boîtier offrant une gestuelle d’utilisation simple, agréable, permettant à l’utilisatrice de choisir librement la quantité de produit cosmétique pulvérulent.

BREF RESUME DE L’INVENTION

Dans ce but, l’invention propose un boîtier du type décrit précédemment, caractérisé en ce que les premiers moyens comportent au moins une première membrane flexible et les deuxièmes moyens comportent au moins une deuxième membrane flexible.

Avantageusement, les deux membranes flexibles ou souples du dispositif d’ouverture-fermeture sont configurées pour limiter la dispersion du produit cosmétique pulvérulent, en particulier grâce aux orifices que comportent chacune desdites membranes.

Avantageusement, les orifices de chaque membrane flexible présentent globalement la forme d’une fente nonrectiligne s’étendant radialement entre le centre de la membrane et sa périphérie extérieure, de préférence en s’élargissant du centre vers l’extérieur.

Avantageusement, les membranes flexibles sont réalisées dans un matériau élastomère, préférentiellement en silicone.

Par comparaison avec des membranes selon l’art antérieur par exemple en nylon, les membranes flexibles selon l’invention sont globalement plus rigides.

Cependant, les membranes flexibles sont localement plus souples grâce à la présence des orifices, en particulier grâce à leurs formes telles que des fentes, mais grâce également au choix de la matière, de l’épaisseur de chaque membrane flexible de sorte que la souplesse d’une membrane est déterminée par la combinaison de ces différents éléments.

Avantageusement, les membranes flexibles permettent lors de l’utilisation d’accéder au produit cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité, en particulier d’aller chercher plus facilement ledit produit dans le fond comme en périphérie dans la zone de la cavité radialement éloignée du centre de la base.

Avantageusement, les orifices des membranes flexibles participent à augmenter l’élasticité des membranes, à accroître leur capacité de déformation élastique en utilisation, en particulier sous l’action d’un applicateur.

Avantageusement, lesdits orifices formés par des fentes radiales non rectilignes, notamment courbées ou incurvées, permettent, en ajourant chacune des membranes, d’obtenir une capacité de déformation supplémentaire, sans toutefois devoir réduire l’épaisseur des membranes flexibles au risque alors de les fragiliser.

Avantageusement, des fentes présentant une forme courbées ou incurvées permettent d’obtenir une déformation accrue de la membrane au niveau de la zone d’appui de l’applicateur.

Au contact de l’applicateur, l’axe de déformation ou de pliage d’une membrane flexible comportant des fentes ayant de telles formes non-rectilignes est un axe qui s’étend radialement d’une extrémité à l’autre de la fente et se situe en dehors de la fente, dans la matière de la membrane comprise entre de fentes consécutives.

Par comparaison, la déformation obtenue serait moins importante avec une membrane comportant des fentes rectilignes pour lesquelles ledit axe de déformation s’étendant radialement d’une extrémité à l’autre de la fente est confondu avec l’un des bords de la fente et ce qui limite alors la possibilité d’accès au fond de la cavité ou sa périphérie.

Lors de l’utilisation, la pression exercée localement par un applicateur sur les membranes flexibles provoque une déformation des fentes non-rectilignes situées dans la zone de contact et s’accompagne avantageusement d’un phénomène de « fermeture » des fentes situées radialement à l’opposé de la zone de contact.

En effet, les fentes vont s’étirer radialement du fait de la déformation de chacune des membranes flexibles et ce faisant se rétrécir, leurs bords radiaux se rapprochant, ce qui permet alors de limiter la dispersion du produit cosmétique pulvérulent dans les zones qui ne sont pas en contact avec l’applicateur.

Avantageusement, le dispositif d’ouverture-fermeture du boîtier selon l’invention permet à tout le moins de limiter, grâce aux membranes, la dispersion du produit cosmétique pulvérulent, et cela tant lors du transport que lors de l’utilisation du boîtier.

Lors du transport du boîtier, le produit cosmétique pulvérulent est maintenu à l’intérieur de la cavité dont l’ouverture est obturée par les deux membranes du dispositif d’ouverturefermeture occupant ladite position d’obturation.

De préférence, les moyens d’étanchéité agencés entre les deux membranes, le contact entre les faces respectivement supérieure et inférieure des deux membranes en position d’obturation viennent encore parfaire l’obturation obtenue avec les membranes et ce faisant l’hygiène (ou propreté) du boîtier grâce à la limitation de la dispersion.

De la même manière, les moyens d’étanchéité coopérant avec le couvercle en position fermée participent à l’amélioration de l’hygiène (ou propreté) du boîtier, en évitant après utilisation la dispersion du produit cosmétique, notamment durant son transport.

Lors de l’utilisation, les membranes flexibles du dispositif d’ouverture-fermeture occupant la position d’utilisation, le produit cosmétique pulvérulent est accessible au travers des orifices respectifs des membranes.

Par comparaison avec l’art antérieur, tel qu’un boîtier comportant un unique tamis par exemple formé par une grille, la dispersion du produit cosmétique n’est donc pas possible dès lors que les membranes forment une barrière entre deux orifices consécutifs.

La dispersion est ainsi limitée par les parties pleines des membranes, améliorant l’hygiène (ou propreté) du boîtier.

Avantageusement, le dispositif d’ouverture-fermeture est susceptible d’occuper au moins une position intermédiaire entre lesdites positions d’obturation et d’utilisation grâce à quoi il est possible de faire varier la surface des orifices des membranes flexibles qui sont alors partiellement (et non totalement) superposés l’un au-dessus de l’autre.

Avantageusement, les positions intermédiaires successives permettent donc également de contrôler l’accès au produit cosmétique pulvérulent.

En utilisation, l’applicateur est amené en contact avec les membranes flexibles qui vont se déformer pour permettre de prélever le produit cosmétique pulvérulent, par exemple superficiellement au niveau des orifices (lorsque l’applicateur est une éponge) et/ou en partie à travers lesdits orifices (lorsque l’applicateur est un pinceau).

Les orifices des membranes flexibles ou souples permettent de prélever directement (sans retournement, ni secouement) le produit cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité de la base.

Avantageusement, les orifices des membranes flexibles ou souples permettent de prélever librement la quantité désirée dudit produit au moyen d’un applicateur.

Par comparaison avec l’art antérieur, la quantité de produit cosmétique pulvérulent délivrée n’est donc pas prédéterminée par des caractéristiques du dispositif d’ouverture-fermeture mais librement dosée par l’utilisatrice.

L’utilisation du boîtier selon l’invention s’effectue avec une gestuelle simplifiée pour l’utilisatrice, en particulier avec un accès direct au produit cosmétique après la rotation des deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture pour les amener en position d’utilisation.

En effet, le boîtier selon l’invention offre une gestuelle simple et agréable dès lors notamment qu’il n’est pas nécessaire de préalablement renverser, voire de secouer ou d’agiter, le boîtier pour pouvoir utiliser le produit cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité de la base.

Avantageusement, l’utilisatrice accède directement au produit cosmétique à travers les orifices des membranes à l’aide d’un applicateur, tel qu’un pinceau ou une éponge.

Cette gestuelle permet à l’utilisatrice de prélever librement plus ou moins de produit cosmétique à l’aide d’un applicateur.

Avantageusement, l’utilisatrice est libre d’en prélever une quantité donnée, par exemple en effectuant avec l’applicateur en appui, un léger mouvement circulaire en surface desdites membranes flexibles.

L’utilisation du boîtier avec les deux membranes flexibles selon l’invention est similaire dans sa gestuelle à celle d’un boîtier selon l’art antérieur comportant un unique tamis mais sans toutefois en présenter ni les problèmes de dispersion, ni les problèmes d’hygiène ou de propreté.

L’actionnement rotatif du dispositif d’ouverture-fermeture d’un boîtier selon l’invention entre les positions d’obturation et d’utilisation est analogue à celui d’un boîtier selon l’art antérieur comportant deux tamis mais, avec les membranes flexibles, un accès direct et libre est donné au produit cosmétique pulvérulent, en résolvant là encore les problèmes de dispersion et les problèmes d’hygiène (ou de propreté).

De surcroît, le boîtier selon l’invention offre une gestuelle simplifiée, le boîtier ne nécessitant en particulier pas d’être retourné ou secoué, grâce à quoi le boîtier n’en présente avantageusement pas les problèmes de dispersion et d’hygiène.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention :

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible présentent une forme non-cylindrique ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible présentent une forme non-rectiligne, notamment courbée ou incurvée ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible présentent une surface qui augmente radialement de l’intérieur vers l’extérieur ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible sont respectivement en forme de fentes ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible sont respectivement configurées pour permettre de prélever une libre quantité de produit cosmétique pulvérulent au moyen d’un applicateur, à travers les deuxièmes orifices de la deuxième membrane, mis totalement ou partiellement en coïncidence avec les premiers orifices de la première membrane ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible sont respectivement configurées de manière à accroître la flexibilité de la première membrane et de la deuxième membrane ;

- la première membrane flexible et la deuxième membrane flexible sont réalisées dans un matériau élastomère, notamment en silicone ;

- la première membrane et la deuxième membrane sont en contact l’une avec l’autre en position d’obturation et en position d’utilisation ;

- la cavité appartient à une pièce souple qui est solidaire de la base, ladite pièce présentant notamment une forme de soufflet.

Selon également d’autres caractéristiques de l’invention :

- les deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture sont susceptibles d’occuper au moins une position intermédiaire entre la position d’obturation et la position d’utilisation dans laquelle les deuxièmes orifices sont partiellement superposés aux premiers orifices ;

- les premiers moyens du dispositif d’ouverture-fermeture comportent une bague fixe dont est solidaire la première membrane flexible ;

- la bague fixe et la première membrane flexible sont obtenues par surmoulage, notamment par injection bi-matière ;

- la bague fixe est montée axialement sur un corps de la base par emboîtement élastique et en ce que la bague fixe est bloquée en rotation par coopération de formes par rapport audit corps de la base ;

- les deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture comportent une bague tournante dont est solidaire la deuxième membrane flexible ;

- la bague tournante et la deuxième membrane flexible sont obtenues par surmoulage, notamment par injection bi-matière ;

- les premiers moyens du dispositif d’ouverture-fermeture comportent des premiers moyens d’étanchéité configurés pour assurer une étanchéité entre lesdits premiers moyens et les deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture ;

- la première membrane flexible comporte lesdits premiers moyens d’étanchéité destinés à coopérer avec les deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture, notamment avec la deuxième membrane flexible ;

- les premiers moyens d’étanchéité sont réalisés venus de matière, en une seule pièce, avec la première membrane flexible ;

- les premiers moyens d’étanchéité comportent au moins un jonc d’étanchéité qui s’étend en saillie par rapport à une face supérieure de la première membrane de manière à coopérer avec une face inférieure de la deuxième membrane au moins en position d’obturation et en position d’utilisation ;

- les deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture comportent des deuxièmes moyens d’étanchéité configurés pour assurer une étanchéité du boîtier en position fermée ;

- la deuxième membrane flexible des deuxièmes moyens du dispositif d’ouverture-fermeture comporte les deuxièmes moyens d’étanchéité destinés à coopérer avec le couvercle en position fermée ;

- les deuxièmes moyens d’étanchéité sont réalisés venus de matière, en une seule pièce, avec la deuxième membrane flexible ;

- les deuxièmes moyens d’étanchéité comportent au moins un jonc d’étanchéité qui s’étend en saillie par rapport à une face supérieure de la deuxième membrane de manière à coopérer avec une face interne du couvercle en position fermée ;

- le boîtier comporte des moyens d’écartement configurés pour provoquer un mouvement de monte-et-baisse de la bague tournante relativement à la bague fixe de manière à créer un jeu entre la deuxième membrane et la première membrane lorsque la bague tournante est entraînée en rotation entre la position d’obturation et la position d’utilisation, et réciproquement ;

- les moyens d’écartement comportent au moins un pion solidaire de la bague fixe et une rainure complémentaire solidaire de la bague tournante, ladite rainure comportant des faces de guidage qui présentent un profil configuré pour provoquer ledit mouvement de monte-et-baisse de la bague tournante relativement à la bague fixe ;

- le couvercle comporte centralement un centreur qui est configuré pour coopérer avec la deuxième membrane flexible en position fermée.

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible sont respectivement configurées pour permettre de prélever directement ledit produit cosmétique pulvérulent au moyen d’un applicateur, tel qu’un pinceau ou une éponge, sans nécessiter de retournement, ni de secouement du boîtier ;

- les premiers orifices de la première membrane flexible et les deuxièmes orifices de la deuxième membrane flexible sont identiques ;

- la bague fixe est montée axialement sur le corps de la base par emboîtement élastique, en variante par tout autre moyen équivalent tel que par collage, par soudage ;

- les moyens de blocage en rotation par coopération de formes comportent des moyens solidaires de la bague fixe et d’autres moyens complémentaires solidaires de la base ;

- la bague fixe comporte des nervures qui coopèrent avec une couronne dentée solidaire du corps de la base pour bloquer en rotation la bague fixe par rapport au corps de la base ;

- la bague fixe comporte des bossages qui coopèrent avec des enfoncements solidaires du corps de la base pour bloquer en rotation la bague fixe par rapport au corps de à la base ;

- la bague tournante comporte une surface externe qui est striée (ou moletée) de manière à en faciliter la préhension lors des manipulations d’entraînement en rotation entre la position d’obturation et la position d’utilisation ;

- le sens de rotation de la bague tournante entre la position d’utilisation et la position d’obturation est le même que celui du couvercle entre la position d’ouverture et la position fermée ;

- le boîtier comporte des moyens de liaison configurés pour lier axialement (sans jeu) la bague tournante à la bague fixe, en laissant la bague tournante libre en rotation par rapport à ladite bague fixe ;

- les moyens de liaison comportent au moins un pion solidaire de la bague fixe qui est monté dans une rainure associée de la bague tournante de manière à lier axialement la bague tournante à la bague fixe, en laissant la bague tournante libre en rotation par rapport à ladite bague fixe ;

- ladite rainure comporte successivement au moins un tronçon de montage du pion qui s’étend axialement et un tronçon de guidage du pion qui s’étend circonférentiellement dans un plan radial, orthogonal à la direction axiale ;

- le boîtier comporte des moyens de guidage en rotation intervenant entre la bague fixe et la bague tournante ;

- le tronçon de guidage de la rainure comporte des faces de guidage, respectivement supérieure et inférieure, destinées à coopérer avec ledit pion ;

- le boîtier comporte des moyens de butée qui déterminent respectivement la position d’obturation et la position d’utilisation du dispositif d’ouverture-fermeture ;

- le tronçon de guidage de la rainure comporte au moins une première face de butée et une deuxième face de butée qui, destinées à coopérer avec le pion, s’étendent axialement et déterminent respectivement la position d’utilisation et la position d’obturation ;

- la deuxième face de butée est portée par un ergot ménagé dans le tronçon de guidage de la rainure, ledit ergot permettant de maintenir le pion dans la rainure après montage ;

- la base comporte un corps et un fond qui est rapporté à fixation sur ledit corps, préférentiellement par soudage ou tout autre moyen équivalent tel que par emboîtement élastique, par collage, par vissage ;

- ladite pièce formant la cavité et le corps de la base sont obtenus par surmoulage, notamment par injection bi-matière ;

- le fond de la base comporte centralement une ouverture configurée pour permettre un accès à ladite pièce ;

- la cavité est réalisée venue de matière, en une seule pièce, avec le corps la base ;

- le boîtier comporte des moyens de détrompage configurés pour autoriser une fermeture du couvercle du boîtier uniquement lorsque le dispositif d’ouverture-fermeture occupe la position d’obturation.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

- les figures 1 et 2 sont des vues en perspective qui représentent, en éclaté, un premier mode de réalisation d’un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent selon l’invention et qui illustrent un tel boîtier dont la base comporte une cavité formée par une pièce souple en forme de soufflet et dont le dispositif d’ouverture-fermeture comporte une première membrane flexible et une deuxième membrane flexible respectivement solidaires d’une bague fixe et d’une bague tournante ;

- la figure 3 est une vue en perspective qui représente, en coupe, un boîtier selon le premier mode de réalisation en position fermée et qui illustre une première étanchéité réalisée entre la première membrane flexible et la deuxième membrane flexible et une deuxième étanchéité réalisée entre la deuxième membrane flexible et le couvercle ;

- la figure 4 est une vue en perspective qui représente, en coupe, un boîtier selon le premier mode de réalisation en position ouverte (sans le couvercle) et qui illustre le dispositif d’ouverturefermeture dans une position intermédiaire, entre une position d’obturation et une position d’utilisation, dans laquelle un jeu axial est créé entre la première membrane flexible et la deuxième membrane flexible pour éviter tout frottement entre elles lors de l’entraînement en rotation, dans un sens ou dans l’autre, de la bague tournante du dispositif d’ouverture-fermeture ;

- les figures 5, 6 et 7 sont des vues de dessus, respectivement des vues complètes pour les figures 5 et 7 et une demie-vue pour la figure 6, qui représentent le boîtier selon le premier mode de réalisation en position ouverte et qui illustrent les membranes flexibles du dispositif d’ouverture-fermeture occupant successivement la position d’obturation, l’une des positions intermédiaires et la position d’utilisation ;

- la figure 8 est une vue en coupe qui représente un boîtier selon les figures 1 à 7 et qui illustre en outre la déformation des membranes lors de l’utilisation, ici sous l’action d’un applicateur formé par un pinceau ;

- la figure 9 est une vue de dessus qui représente le boîtier en cours d’utilisation selon la figure 8 et qui illustre la déformation respective des fentes formant les orifices desdites membranes flexibles par rapport au point de contact de l’applicateur ;

- la figure 10 est une vue en perspective qui représente, partiellement en éclaté, un deuxième mode de réalisation d’un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent selon l’invention et qui illustre un boîtier dans lequel le dispositif d’ouverture-fermeture est identique à celui du premier mode de réalisation des figures 1 à 9 et dans lequel la cavité destinée à recevoir le produit cosmétique pulvérulent est réalisée en une seule pièce avec la base ;

- la figure 11 est une vue en coupe qui représente un boîtier selon la figure 10 et qui illustre en outre la cavité qui est venue de matière avec le corps de la base ;

- les figures 12 et 13 sont des vues en perspective qui représentent, en éclaté, un troisième mode de réalisation d’un boîtier pour produit cosmétique pulvérulent selon l’invention et qui illustrent un tel boîtier comportant un couvercle qui est fixé sur la base par un montage à baïonnette ;

- les figures 14 à 16 sont des vues en perspective qui représentent un boîtier selon le troisième mode de réalisation comportant des moyens de détrompage configurés pour n’autoriser la fermeture du boîtier par son couvercle que si le dispositif d’ouverture-fermeture est en position d’obturation et qui illustrent successivement une telle fermeture du boîtier, depuis la position ouverte sur la figure 14 jusqu’à la position fermée de la figure 16.

DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES

Dans la suite de la description, on adoptera à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures 1 à 16.

Par convention, les orientations longitudinale et transversale sont déterminées de manière fixe par rapport à la base du boîtier de sorte que la position ouverte ou fermée du couvercle du boîtier est sans incidence sur lesdites orientations longitudinale et transversale.

On utilisera également à titre non limitatif les termes « supérieur >> et « inférieur >> en référence à l'orientation verticale du trièdre (L, V, T).

De plus, les termes « interne ou intérieur» et « externe ou extérieur» sont respectivement utilisés par rapport au boîtier et d’une manière générale pour désigner un élément situé soit dedans, soit sur le dehors du boîtier.

Par convention, le boîtier présente un axe principal d’orientation verticale qui détermine une direction « axiale » ainsi qu’une direction « radiale » qui est orthogonale à ladite direction axiale.

Dans les modes de réalisation du boîtier représentés sur les figures 1 à 16, ledit axe principal constitue un axe de rotation pour le couvercle du boîtier et pour la bague tournante du dispositif d’ouverture-fermeture.

On a représenté sur les figures 1 à 9 un premier mode de réalisation d’un boîtier 10 pour produit cosmétique pulvérulent.

Un produit P cosmétique pulvérulent est par exemple constitué par de la poudre libre destinée à être utilisée pour se maquiller.

Le produit P cosmétique pulvérulent est généralement appliqué sur le visage à l’aide d’un applicateur (non représenté), en particulier au moyen d’un pinceau ou encore d’une éponge (ou tout autre moyen équivalent).

De préférence, le produit P cosmétique pulvérulent est destiné à être appliqué au moyen d’un pinceau qui est ici distinct dudit boîtier 1 0.

En variante, le boîtier 10 est configuré pour intégrer au moins un applicateur du produit P cosmétique pulvérulent. Le boîtier 10 comporte alors avantageusement au moins un logement destiné à recevoir ledit au moins un applicateur.

Le boîtier 10 pour produit cosmétique pulvérulent comporte au moins un couvercle 12 et une base 14 qui sont montés mobiles l’un par rapport à l’autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier.

Le boîtier 10 présente un axe O principal déterminant la direction axiale. Le couvercle 12 et la base 14 présentent une forme complémentaire conférant au boîtier 10 son esthétique, notamment en position fermée.

De manière non limitative, le boîtier 10 présente une forme générale cylindrique, de section circulaire, centré sur ledit axe O principal.

En variante, le boîtier 10 pourrait présenter une autre forme générale notamment parallélépipédique, en particulier une forme carrée ou rectangulaire.

Avantageusement, le boîtier est un boîtier de type « compact », c’est-à-dire dimensionné de manière à pouvoir être transporté, notamment mais non exclusivement dans un sac, par exemple le sac à main d’une utilisatrice.

De préférence, le couvercle 12 est amovible par rapport à la base 14, c’est-à-dire que le couvercle 12 est séparé de la base 14 en position ouverte du boîtier.

En variante non représentée, le couvercle 12 est lié à la base 14 par des moyens d’articulation, tels qu’une charnière. Le couvercle 12 est alors monté mobile en rotation par rapport à la base 14 autour d’un axe de rotation déterminé par lesdits moyens d’articulation, respectivement entre au moins une position fermée et une position ouverte.

Tel qu’illustré sur les figures 1 à 3, le couvercle 12 comporte une paroi 16 et une paroi 18 circonférentielle. Le couvercle 12 présente en coupe, par un plan vertical passant par l’axe O principal, une forme en « U >> inversé.

La paroi 16 s’étend radialement, soit dans un plan horizontal (L, T) du trièdre, lorsque le couvercle 12 est en position fermée, et la paroi 18 s’étend axialement vers le bas, dans le prolongement de la paroi 16.

La paroi 18 comporte un bord 19 à son extrémité libre qui est susceptible de coopérer, en position fermée du boîtier, avec un épaulement 15 de la base 14 s’étendant radialement.

La paroi 16 du couvercle 12 comporte respectivement une face 20 inférieure et une face 21 supérieure.

Avantageusement, le couvercle 12 comporte un centreur 22 qui est formé par une portion centrale circulaire s’étendant axialement en saillie à partir de la face 20 inférieure.

De préférence, le centreur 22 est réalisé venu de matière, en une seule pièce, avec le couvercle 12 dont la paroi 16 présente ainsi centralement une plus grande épaisseur comme cela est visible sur la coupe de la figure 3.

Dans ce premier mode de réalisation, le couvercle 12 est destiné à être fixé par vissage sur la base 14 en position fermée du boîtier 1 0.

Le couvercle 12 comporte, sur une face 23 interne de la paroi 18, un filetage 24 destiné à coopérer avec un filetage 26 complémentaire de la base 14.

De préférence, la base 14 du boîtier 10 est réalisée en deux pièces, d’une part un corps 28 qui comporte une cavité 30 destinée à recevoir ledit produit P cosmétique pulvérulent et, d’autre part, un fond 32.

Une telle réalisation de la base 14 en au moins deux pièces est destinée à en faciliter la fabrication, le corps 28 et le fond 32 étant préférentiellement réalisés en matière plastique et fabriqués par moulage.

Le fond 32 est monté à l’intérieur du corps 28 de la base 14 et préférentiellement fixé par soudage.

En variante, le fond 32 est fixé au corps 28 par tout autre moyen de fixation équivalent, tel que par emboîtement élastique, par collage ou en encore par vissage.

Le corps 28 de la base 14 présente axialement un profil étagé, ledit corps 28 comportant une paroi 34 qui s’étend circonférentiellement, selon la direction axiale.

Dans un tronçon 34A inférieur, la paroi 34 est délimitée axialement, d’une part, par un bord 35 délimitant une ouverture par laquelle ledit fond 32 est monté dans le corps 28 et, d’autre part, par l’épaulement 15.

Dans un tronçon 34B intermédiaire, la paroi 34 est délimitée axialement, d’une part, par l’épaulement 15 et, d’autre part, par un autre épaulement 36 s’étendant radialement.

Le tronçon 34B intermédiaire de la paroi 34 est muni du filetage 26 destiné, en position fermée, à coopérer avec le filetage 24 du couvercle 12.

Dans un tronçon 34C supérieur, la paroi 34 est délimitée axialement, d’une part, par l’épaulement 36 et, d’autre part, par une couronne 38 dentée, ici circonférentiellement continue.

Dans ce premier mode de réalisation, la cavité 30 est formée par une pièce 40 qui est solidaire du corps 28 de la base 14.

De préférence, ladite pièce 40 est souple et présente globalement une forme de soufflet, ici une forme tronconique et étagée.

La pièce 40 comporte un fond 42 délimitant axialement son extrémité inférieure et le diamètre externe de la pièce 40 croît successivement dudit fond 42 jusqu’à son extrémité supérieure qui délimite une ouverture 44 d’accès à la cavité 30.

De préférence, ladite pièce 40 formant la cavité 30 et le corps 28 de la base 14 sont obtenus par surmoulage, notamment par injection bi-matière.

Le fond 32 de la base 14 comporte une paroi 46 qui s’étend radialement, soit dans un plan horizontal (L, T) du trièdre, et une paroi 48 circonférentielle qui s’étend axialement vers le haut, dans le prolongement de la paroi 46.

La paroi 46 du fond 32 de la base 14 comporte une face 50 inférieure et une face 51 supérieure.

Avantageusement, le fond 32 de la base 14 comporte une ouverture 52 axiale qui, ménagée centralement à travers la paroi 46, est configurée pour permettre un accès à ladite pièce 40 et plus particulièrement au fond 42 de ladite pièce 40.

L’ouverture 52 est destinée à permettre à l’utilisatrice d’exercer manuellement, par exemple à l’aide d’au moins un doigt, un effort axial sur le fond 42 de la pièce 40 de manière à provoquer un déplacement en direction de l’ouverture 44 du produit P cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité 30.

Avantageusement, le fond 32 comporte une cloison 54 circonférentielle qui, délimitant l’ouverture 52 d’accès au fond 42 de la pièce 40, s’étend axialement vers le haut à partir de la face 51 supérieure.

De préférence, le fond 32 comporte une autre cloison 56 circonférentielle qui, concentrique à la cloison 54, s’étend axialement vers le haut à partir de la face 51 supérieure.

Tel qu’illustré sur les figures 3 et 4, après le montage du fond 32 dans le corps 28, l’extrémité libre de la cloison 54 est reçue dans l’un inférieur des plis 58, ici au nombre de trois, que comporte la pièce 40 en forme de soufflet.

L’extrémité libre de la cloison 56 coopère avec une portion de la pièce 40 comprise entre les deux autres plis 58.

Pour obtenir une pièce 40 qui soit avantageusement souple, ladite pièce 40 est avantageusement réalisée dans un matériau élastomère afin de lui conférer une capacité de déformation, une souplesse.

Avantageusement, le fond 32 comporte au moins une cloison telle que la cloison 54 et/ou l’autre cloison 56. Les cloisons 54 et 56 sont destinées à supporter la pièce 40 et assurer son positionnement, notamment celui du fond 42 de la pièce 40 par rapport à l’ouverture 52 traversant la paroi 16 du fond 32 de la base 14.

On a représenté sur la figure 3 ledit produit P cosmétique pulvérulent, tel que de la poudre libre, par des points afin de le matérialiser dans la cavité 30 destinée à en être plus ou moins remplie.

Le boîtier 10 comporte un dispositif 60 d’ouverturefermeture destiné à fermer, obturer, la cavité 30 contenant le produit P cosmétique pulvérulent.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture est configuré pour délivrer sélectivement ledit produit P cosmétique pulvérulent.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte au moins des premiers moyens 62 qui sont solidaires de la base 14, ici du corps 28 de la base 14.

Les premiers moyens 62 du dispositif 60 d’ouverturefermeture comportent des premiers orifices 64 qui sont en communication avec ladite cavité 30.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte au moins des deuxièmes moyens 66 qui sont complémentaires desdits premiers moyens 62.

Les deuxièmes moyens 66 du dispositif 60 d’ouverturefermeture comportent des deuxièmes orifices 68 qui sont susceptibles d’être mis totalement ou partiellement en communication avec les premiers orifices 64 pour rendre accessible ledit produit P cosmétique pulvérulent.

Les premiers orifices 64 traversent axialement la première membrane 70 et les deuxièmes orifices 68 traversent axialement la deuxième membrane 72.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture est de type rotatif.

Les deuxièmes moyens 66 sont montés mobiles en rotation par rapport aux premiers moyens 62 entre au moins une position d’obturation et une position d’utilisation.

Telle qu’illustrée en vue de dessus à la figure 5, la position d’obturation est une position dans laquelle les deuxièmes orifices 68 sont décalés angulairement suivant l’axe O par rapport aux premiers orifices 64 pour obturer le passage du produit P cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité 30.

Telle qu’illustrée en vue de dessus à la figure 7, la position d’utilisation est une position dans laquelle les deuxièmes orifices 68 sont axialement superposés aux premiers orifices 64 pour autoriser le passage du produit P cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité 30.

Avantageusement, les deuxièmes moyens 66 du dispositif 60 d’ouverture-fermeture sont susceptibles d’occuper au moins une position intermédiaire entre la position d’obturation et la position d’utilisation.

Telle qu’illustrée par une demie-vue à la figure 6, une position intermédiaire est une position dans laquelle les deuxièmes orifices 68 sont partiellement superposés aux premiers orifices 64.

De préférence, les deuxièmes moyens 66 du dispositif 60 d’ouverture-fermeture sont aptes à occuper plusieurs positions intermédiaires, librement déterminées par l’utilisatrice.

En position d’utilisation, les deuxièmes orifices 68 sont alignés axialement par rapport aux premiers orifices 64 tandis que, en position intermédiaire, les deuxièmes orifices 68 ne sont que partiellement alignés axialement par rapport auxdits premiers orifices 64.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture se caractérise en outre par le fait que les premiers moyens 62 comportent au moins une première membrane 70 flexible et les deuxièmes moyens 66 comportent au moins une deuxième membrane 72 flexible.

La deuxième membrane 72 flexible est destinée à être agencée axialement au-dessus de la première membrane 70 flexible, superposée à ladite première membrane 70.

Avantageusement, la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible sont respectivement configurées pour se déformer au moins axialement, notamment sous l’action d’un applicateur, tel qu’un pinceau ou une éponge.

La première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible permettent en se déformant axialement de prélever librement et directement ledit produit P cosmétique pulvérulent.

Le produit P cosmétique pulvérulent est par exemple prélevé au niveau des deuxièmes orifices 68 de la deuxième membrane 72, mis totalement ou partiellement en coïncidence avec les premiers orifices 64 de la première membrane 70, en passant en surface et/ou à travers lesdits deuxièmes orifices 68 selon le type d’applicateur utilisé.

Avantageusement, la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible sont réalisées dans un matériau élastomère.

De préférence, la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible sont réalisées dans le même matériau élastomère, en variante dans des matériaux différents.

De préférence, la première membrane 70 flexible et/ou la deuxième membrane 72 flexible sont réalisées en silicone.

Avantageusement, les premiers orifices 64 de la première membrane 70 flexible et les deuxièmes orifices 68 de la deuxième membrane flexible 72 sont configurés pour augmenter l’élasticité desdites première et deuxième membranes 70 et 72, de manière à accroître leur capacité de déformation élastique, en particulier en utilisation sous l’action d’un applicateur.

Avantageusement, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 présentent une forme non-cylindrique.

De préférence, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 sont identiques.

En variante non représentée, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 sont différents.

Avantageusement, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 présentent une forme non-rectiligne, notamment courbée ou incurvée.

Avantageusement, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 s’étendent radialement et présentent de préférence une surface qui augmente radialement de l’intérieur vers l’extérieur.

Dans ce premier mode de réalisation, les premiers orifices et les deuxièmes orifices 68 sont formés par des fentes.

Les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 en forme de fente s’étendent radialement d’une partie centrale de la membrane vers sa périphérie extérieure.

Avantageusement, les fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 s’étendent radialement de l’intérieur vers l’extérieur de manière non-rectiligne.

Avantageusement, les premiers orifices 64 de la première membrane 70 flexible et les deuxièmes orifices 68 de la deuxième membrane 72 flexible sont respectivement configurées de manière à accroître la flexibilité desdites première et deuxième membranes 70 et 72.

Tel qu’expliqué précédemment et illustré sur les figures 8 et 9 tout particulièrement, la présence de fentes non-rectilignes contribue à obtenir une meilleure souplesse sur l’ensemble de la première membrane 70 flexible et de la deuxième membrane 72 flexible en raison d’un axe D de déformation associé à chaque fente lorsque, au cours de l’utilisation, un applicateur en appui provoque axialement une déformation desdites membranes 70 et 72 en direction de la cavité 30.

De préférence, les fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 s’étendent radialement suivant un trajet curviligne, courbé ou incurvé, présentant par exemple chacune la forme de l’une des pales d’une hélice.

De préférence, les fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 s’étendent radialement depuis la partie centrale de la membrane en s’élargissant, présentant ainsi une surface qui augmente radialement de l’intérieur vers l’extérieur.

Avantageusement, les fentes présentant chacune la forme d’une pale d’hélice combinant un trajet curviligne et un tel élargissement conservent cette forme de pale d’hélice tout le long de l’ouverture et de la fermeture du dispositif 60 d’ouverturefermeture, c’est-à-dire que dans un sens comme dans l’autre lesdites fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 conservent ladite forme de pale d’hélice lors de leur superposition progressive et comme l’illustre la figure 6.

Les premiers orifices 64 de la première membrane 70 et les deuxièmes orifices 68 de la deuxième membrane 72 sont répartis angulairement de manière régulière autour de l’axe O.

Avantageusement, la première membrane 70 comporte un nombre N de premiers orifices 64, par exemple ici un nombre N impair qui est égal à neuf. La deuxième membrane 72 comporte le même nombre N de deuxièmes orifices 64.

Le nombre N d’orifices 64, 68 est un nombre pair ou impair, de préférence compris entre 4 et 12, avantageusement compris entre 6 et 9.

Ledit nombre N est en particulier déterminé en fonction des dimensions de la première membrane 70 et de la deuxième membrane 72, de celles des premiers orifices 64 et de deuxièmes orifices 68, notamment de leur forme géométrique.

Sur la figure 5 illustrant le boîtier 10 en vue de dessus et plus particulièrement le dispositif 60 d’ouverture-fermeture, on a représenté en trait pointillé l’un des premiers orifices 64 de la première membrane 70 qui, en position d’obturation, est décalé angulairement par rapport aux deuxièmes orifices 68 adjacents de la deuxième membrane 72.

En position d’obturation, chaque premier orifice 64 est positionné entre deux deuxièmes orifices 68 consécutifs de la deuxième membrane 72.

Le nombre N d’orifices 64 et 68 est en outre déterminé de manière que, en position d’obturation, une partie de la première membrane 70 comme de la deuxième membrane 72 forment une bande de matière séparant les premiers orifices 64 desdits deuxièmes orifices 68 afin de garantir une obturation optimale.

La première membrane 70 flexible comporte une face 74 supérieure et une face 76 inférieure tandis que la deuxième membrane 72 comporte une face 78 supérieure et une face 80 inférieure.

Avantageusement, la première membrane 70 et la deuxième membrane 72 sont en contact l’une avec l’autre en position d’obturation et en position d’utilisation, par l’intermédiaire de la face 74 supérieure en contact avec la face 80 inférieure.

Les premiers moyens 62 du dispositif 60 d’ouverturefermeture comportent une bague 82 fixe dont est solidaire ladite première membrane 70 flexible.

Avantageusement, la bague 82 fixe et la première membrane 70 flexible sont obtenues par surmoulage, notamment par injection bi-matière.

La bague 82 fixe comporte une paroi 84 qui s’étend radialement et une paroi 86 qui s’étend axialement vers le bas, dans le prolongement de la paroi 84, chacune desdites parois 84 et 86 étant circonférentiellement continue.

La bague 82 fixe présente en coupe, par un plan vertical passant par l’axe O principal, une forme en « L » couché.

La première membrane 70 est solidaire de l’extrémité libre de la paroi 84 radiale de la bague 82 fixe.

La paroi 86 axiale comporte, à son extrémité axiale libre, un bord 85 qui se positionne, après montage de la bague 82 fixe, au-dessus de l’épaulement 36 du corps 28 de la base 14 qui s’étend radialement.

De préférence, le bord 85 présente après montage un jeu par rapport à l’épaulement 36 du corps 28 en raison des tolérances de fabrication des pièces plastiques.

Dans le premier mode de réalisation, la bague 82 fixe est montée solidaire du corps 28 de la base 14 par emboîtement élastique.

En variante, la bague 82 fixe est montée solidaire du corps 28 de la base 14 par tout autre moyen de fixation équivalent, tel que par collage, par soudage.

De préférence, la bague 82 fixe et le corps 28 de la base 14 sont des pièces réalisées en matière plastique. Le choix des moyens de fixation est donc notamment déterminé en fonction de la matière plastique respectivement utilisée pour la bague 82 fixe et le corps 28 de la base 14.

La paroi 86 de la bague 82 fixe comporte une face 88 interne comportant des bourrelets 90 qui s’étendent radialement en saillie par rapport à ladite face 88 interne.

Les bourrelets 90 illustrés sur la figure 2 ne constituent toutefois qu’un exemple non limitatif de moyens de blocage axial pour lier axialement la bague 82 fixe au corps 28 de la base 14, ici par emboîtement élastique.

De préférence, la bague 82 fixe comporte trois bourrelets 90 qui sont répartis circonférentiellement de manière régulière par rapport à l’axe O, c’est-à-dire répartis à 120°.

Tel qu’illustré en coupe par la figure 3 ou 4, après le montage par emboîtement élastique de la bague 82 fixe sur le corps 28 de la base 14, chaque bourrelet 90 vient s’engager radialement sous la couronne 38 dentée de manière à bloquer axialement la bague 82 fixe au corps 28 de la base 14.

La bague 82 fixe du dispositif 60 d’ouverture-fermeture étant emboîtée élastiquement, ladite bague 82 est bloquée axialement mais pas bloquée en rotation par rapport à la base 14.

Avantageusement, la bague 82 fixe et le corps 28 de la base 14 comportent respectivement des moyens complémentaires destinés à assurer, par coopération de formes, un blocage en rotation de ladite bague 82 par rapport au corps 28 de la base 14.

La bague 82 fixe comporte par exemple au moins une nervure 92, de préférence des nervures 92 qui s’étendent axialement et radialement en saillie à partir de ladite face 88 interne.

Tel qu’illustré sur la figure 2, la bague 82 fixe comporte une paire de nervures 92 entre deux bourrelets 90 consécutifs, de sorte que la bague 82 comporte trois paires de nervures 92 qui sont réparties angulairement de manière régulière autour de l’axe O, soit à 120°.

Les nervures 92 sont destinées à venir coopérer avec la couronne 38 dentée pour assurer un blocage en rotation de la bague 82 fixe par rapport au corps 28 de à la base 14.

Avantageusement, aucune indexation angulaire n’est nécessaire lors du montage par emboîtement élastique de la bague 82 fixe sur le corps 28 de la base 14 dès lors que la couronne 38 dentée s’étend circonférentiellement de manière continue.

La bague 82 fixe comporte au moins un pion 94, ici trois pions 94 répartis angulairement de manière régulière autour de l’axe O, soit à 120.

Les pions 94 (dont la fonction sera décrite ultérieurement) présentent par exemple une section cylindrique et s’étendent radialement en saillie à partir de la paroi 86.

Les deuxièmes moyens 66 du dispositif 60 d’ouverturefermeture comportent une bague 96 tournante dont est solidaire la deuxième membrane 72 flexible.

La bague 96 tournante comporte une paroi 98 qui s’étend radialement et une paroi 100 qui s’étend axialement vers le bas dans le prolongement de la paroi 98, chacune desdites parois 98 et 100 étant circonférentiellement continue.

La bague 96 tournante présente en coupe, par un plan vertical passant par l’axe O principal, une forme en « L » couché.

De préférence, la paroi 100 comporte une surface 102 externe qui est striée (ou moletée) de manière à faciliter la préhension de la bague 96 tournante lors des manipulations d’entraînement en rotation entre la position d’obturation et la position d’utilisation et réciproquement.

Avantageusement, la paroi 98 comporte sur la surface supérieure au moins un marquage 104, par exemple au moins une flèche et un pictogramme représentant un cadenas ouvert, afin d’indiquer le sens de rotation de la bague 96 tournante pour l’entraîner de la position d’obturation vers la position d’utilisation.

Tel qu’illustré sur les figures 5 à 7 par la flèche du marquage 104, la rotation de la bague 96 tournante dans le sens antihoraire provoque le passage de la position d’obturation (figure 5) à une position intermédiaire (figure 6) puis à la position d’utilisation (figure 7).

A l’opposé, l’obturation de la cavité 30 au moyen du dispositif 60 d’ouverture-fermeture est obtenue en entraînant la bague 96 tournante suivant le sens horaire pour la déplacer de la position d’utilisation ou une position intermédiaire jusqu’à une autre position intermédiaire ou la position d’obturation.

Avantageusement, le sens de rotation de la bague 96 tournante entre la position d’utilisation et la position d’obturation est le même que celui du couvercle 12 entre la position d’ouverture et la position fermée.

Le vissage du couvercle 12 pour fermer le boîtier 10 s’effectue ainsi dans le même sens (horaire) que celui de la bague 96 tournante grâce à quoi toute ouverture inopinée du dispositif 60 d’ouverture-fermeture est évitée lors de la fermeture du boîtier 10 et l’obturation optimale de la cavité 30 est garantie.

La paroi 100 axiale comporte, à son extrémité axiale libre, un bord 105 qui est susceptible de coopérer, après montage de la bague 96 tournante, avec l’épaulement 36 du corps 28 de la base 14 s’étendant radialement.

La deuxième membrane 72 est solidaire de l’extrémité libre de la paroi 98 radiale de la bague 96 tournante.

Avantageusement, la bague 96 tournante et la deuxième membrane 72 flexible sont obtenues par surmoulage, notamment par injection bi-matière.

De préférence, la bague 82 fixe est tout d’abord montée sur le corps 28 de la base 14 avant d’insérer la bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverture-fermeture.

En variante, la bague 82 fixe et la bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverture-fermeture sont préalablement montées pour former un sous-ensemble unitaire.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture formé par ledit sousensemble unitaire comportant les membranes 70, 72 est ensuite monté sur la base 14, ici par emboîtement élastique, notamment après avoir rempli de produit P cosmétique pulvérulent ladite cavité 30.

Dans le premier mode de réalisation, le montage du dispositif 60 d’ouverture-fermeture est obtenu par emboîtement élastique de ladite bague 82 fixe sur la couronne 66 du corps 28 de la base 14.

De préférence, la fixation du dispositif 60 d’ouverturefermeture sur la base 14 par emboîtement élastique n’est pas réversible.

En variante, le dispositif 60 d’ouverture-fermeture est fixé de manière réversible sur la base 14 afin d’en permettre le démontage dans le but notamment de pouvoir recharger la cavité 30 en produit P cosmétique pulvérulent.

Avantageusement, le dispositif 60 d’ouverture-fermeture du boîtier 10 comporte des moyens de liaison configurés pour lier axialement, préférentiellement sans jeu, la bague 96 tournante à la bague 82 fixe, en laissant la bague 96 tournante libre en rotation par rapport à ladite bague 82 fixe.

La bague 82 fixe est conçue pour être montée axialement à l’intérieur de la bague 96 tournante. La bague 82 fixe présente un diamètre extérieur qui est sensiblement égal au diamètre intérieur de la bague 96 tournante.

Les moyens de liaison comportent d’une part au moins un élément mâle formé par lesdits pions 94 qui sont solidaires de la bague 82 fixe.

Les moyens de liaison comportent d’autre part au moins un élément femelle formée par des rainures 106 qui, portées par la bague 96 tournante, sont respectivement associées aux pions 94.

Les rainures 106 sont réalisées en creux dans une face 109 interne de la paroi 100 de la bague 96 tournante, au nombre de trois lesdites rainures 106 sont réparties circonférentiellement de manière régulière autour de l’axe O, soit à 120°.

Les trois rainures 106 sont identiques de sorte que la description qui suit de l’une plus particulièrement visible sur la figure 2 vaut à l’identique pour les deux autres.

Chaque rainure 106 comporte successivement, suivant une forme en « L », au moins un tronçon 108 de montage du pion 94 qui s’étend axialement et un tronçon 110 de guidage du pion 94 qui s’étend circonférentiellement dans un plan radial, orthogonal à la direction axiale déterminée par l’axe O principal.

Le montage de la bague 82 fixe avec la bague 96 tournante est un montage dit « à baïonnette >>.

Le montage de la bague 82 fixe avec la bague 96 tournante est obtenu en introduisant axialement chacun des pions 94 dans le tronçon 108 de montage de l’une des rainures 106 qui est parcouru suivant un mouvement de translation avant d’engager, suivant un mouvement de rotation, chaque pion 94 dans le tronçon 110 de guidage de la rainure 106.

Avantageusement, le tronçon 108 de montage présente une entrée qui est évasée pour faciliter l’introduction dudit pion 94. Le tronçon 108 de montage se raccorde au tronçon 110 de guidage suivant un coude globalement à angle droit.

De préférence, le tronçon 110 de guidage comporte un ergot 112 qui, ménagé au début dudit tronçon 110 de guidage de la rainure 106, est franchi en force par le pion 94.

Avantageusement, ledit ergot 112 permet notamment de réaliser un montage imperdable grâce auquel le pion 94 est ensuite maintenu dans la rainure 106 associée.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, les moyens de liaison comprenant les pions 94 et les rainures 106 associées sont configurés pour intégrer différentes fonctions qui assurent un bon fonctionnement du dispositif 60 d’ouverturefermeture.

Une de ces fonctions est une fonction de guidage en rotation entre la bague 82 fixe et la bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverture-fermeture.

Avantageusement, le tronçon 110 de guidage de la rainure 106 comporte des surfaces de guidage, respectivement une surface 114 supérieure et une surface 116 inférieure, destinées à coopérer avec ledit pion 94.

Une autre des fonctions est une fonction de positionnement avec des moyens de butée qui déterminent respectivement la position d’obturation et la position d’utilisation, les deux positions extrêmes de la bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverturefermeture.

Avantageusement, le tronçon 110 de guidage de la rainure 106 comporte au moins une première face 118 de butée et une deuxième face 120 de butée qui, destinées à coopérer avec le pion 94, s’étendent axialement.

La première face 118 de butée détermine la position d’utilisation et la deuxième face 120 de butée détermine la position d’obturation.

La course de la bague 96 rotative entre la position d’obturation et la position d’utilisation (et réciproquement) peut par exemple être exprimée en degré, par un angle s’étendant circonférentiellement entre la première face 118 de butée et la deuxième face 120 et centré sur l’axe O.

De préférence, la première face 118 de butée est formée par l’extrémité du tronçon 110 de guidage.

De préférence, la deuxième face 120 de butée est portée par l’ergot 112 s’étendant en saillie dans le tronçon 110 de guidage de la rainure 106.

Une autre des fonctions est une fonction d’écartement temporaire de la deuxième membrane 72 par rapport à la première membrane 70 afin d’éviter tout frottement entre elles lors de l’actionnement de la bague 96 tournante.

En effet, la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible sont avantageusement en contact l’une avec l’autre en position d’obturation et en position d’utilisation.

Avantageusement, le boîtier 10 comporte des moyens d’écartement configurés pour provoquer axialement un déplacement de la bague 96 tournante relativement à la bague 82 fixe selon un mouvement de monte-et-baisse lorsque ladite bague 96 tournante est entraînée en rotation entre la position d’obturation et la position d’utilisation et réciproquement.

Les moyens d’écartement fonctionnant suivant ledit mouvement de monte-et-baisse permettent de créer un jeu « j >> axial entre la face 74 supérieure de la première membrane 70 et la face 80 inférieure de la deuxième membrane 72 lorsque la bague 96 tournante est actionnée dans un sens ou dans l’autre.

Avantageusement, les moyens d’écartement sont constitués par la face 114 supérieure et la face 116 inférieure du tronçon 110 de guidage de la rainure 106 avec lesquelles le pion 94 coopère pour assurer la fonction de guidage.

Les faces 114 et 116 de guidage de la rainure 106 présentent chacune un profil configuré pour provoquer axialement ledit mouvement de monte et baisse de la bague 96 tournante relativement à la bague 82 fixe.

Lorsque la bague 96 tournante est entraînée en rotation entre la position d’obturation et la position d’utilisation (et réciproquement), chaque pion 94 va coopérer avec le profil convexe de la face 114 supérieure de guidage 114, la face 116 inférieure présentant par symétrie un profil concave.

Lorsque le dispositif 60 d’ouverture-fermeture occupe une position intermédiaire entre la position d’obturation et la position d’utilisation, il existe alors axialement un jeu « j » entre la première membrane 70 et la deuxième membrane 72.

Le boîtier 10 est utilisé avec un dispositif 60 d’ouverturefermeture occupant la position d’utilisation préférentiellement à la position intermédiaire de manière à éviter que du produit P cosmétique pulvérulent ne s’immisce entre la première membrane 70 et la deuxième membrane 72.

Avantageusement, le dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte des premiers moyens 122 d’étanchéité configurés pour assurer une étanchéité entre lesdits premiers moyens 62 et les deuxièmes moyens 66.

De préférence, la première membrane 70 flexible du dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte lesdits premiers moyens 122 d’étanchéité destinés à coopérer avec la deuxième membrane 72 flexible.

Avantageusement, les premiers moyens 122 d’étanchéité sont réalisés venus de matière, en une seule pièce, avec la première membrane 70 flexible.

Tel qu’illustré sur les figures 1 à 4, la première membrane 70 flexible comporte au moins un jonc d’étanchéité formant lesdits premiers moyens 122 d’étanchéité.

Le jonc 122 d’étanchéité s’étend axialement en saillie par rapport à la face 74 supérieure de la première membrane 70.

Le jonc 122 d’étanchéité est agencé à la périphérie radiale de la première membrane 70, délimitant un périmètre à l’intérieur duquel sont agencés les premiers orifices 64.

Le jonc 122 d’étanchéité est destiné à coopérer avec la face 80 inférieure de la deuxième membrane 72, au moins en position d’utilisation et en position d’obturation telle qu’illustrée sur la figure 3.

Avantageusement, les premiers moyens 122 d’étanchéité permettent d’éviter que du produit P cosmétique pulvérulent ne s’échappe radialement et notamment ne vienne s’immiscer entre la bague 82 fixe et la bague 96 tournante.

Avantageusement, le dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte des deuxièmes moyens 124 d’étanchéité configurés pour assurer une étanchéité du boîtier 10 en position fermée.

De préférence, la deuxième membrane 72 flexible du dispositif 60 d’ouverture-fermeture comporte lesdits deuxièmes moyens 124 d’étanchéité destinés à coopérer avec le couvercle 12 du boîtier 10 en position fermée.

Avantageusement, les deuxièmes moyens 124 d’étanchéité sont réalisés venus de matière, en une seule pièce, avec la deuxième membrane 72 flexible.

Tel qu’illustré sur les figures 1 à 4, la deuxième membrane 72 flexible comporte au moins un jonc d’étanchéité formant lesdits deuxièmes moyens 124 d’étanchéité.

Le jonc 124 d’étanchéité s’étend axialement en saillie par rapport à la face 78 supérieure de la deuxième membrane 72.

Le jonc 124 d’étanchéité est agencé à la périphérie radiale de la deuxième membrane 72, délimitant un périmètre à l’intérieur duquel sont agencés les deuxièmes orifices 68.

Le jonc 124 d’étanchéité est destiné à coopérer avec la face 20 inférieure du couvercle 12 en position fermée.

Avantageusement, les moyens d’écartement fonctionnant suivant ledit mouvement de monte-et-baisse permettent, en créant un jeu « j » axial entre la face 74 supérieure de la première membrane 70 et la face 80 inférieure de la deuxième membrane 72 lorsque la bague 96 tournante est actionnée dans le sens de l’ouverture, de libérer le jonc 124 d’étanchéité et de faciliter la rotation depuis la position d’obturation vers la position d’utilisation.

Tel qu’illustré sur la figure 3, le centreur 22 du couvercle 12 participe, en position fermée, au centrage du jonc 124 d’étanchéité l’entourant grâce à quoi une bonne étanchéité est obtenue lors de la coopération avec la face 20 intérieure du couvercle 1 2.

Avantageusement, ledit centreur 22 comporte une face 126 inférieure qui est destinée à venir coopérer, à être en contact, avec la face 78 supérieure de la deuxième membrane 72 de manière à en limiter tout mouvement axial, en particulier lors du transport.

Grâce aux premiers moyens 122 d’étanchéité et aux deuxièmes moyens 124 d’étanchéité ainsi qu’au centreur 22, la dispersion du produit P cosmétique pulvérulent est très limitée de sorte que le boîtier 10 présente une bonne hygiène (ou propreté).

Avantageusement, l’ensemble desdits moyens 122, 124 d’étanchéité et le centreur 22 permettent à tout le moins de limiter la dispersion du produit P cosmétique pulvérulent hors du boîtier 10 en position fermée, par exemple lors du transport.

On décrira ci-après un exemple d’utilisation d’un boîtier 10 selon le premier mode de réalisation et plus particulièrement du dispositif 60 d’ouverture-fermeture grâce aux membranes flexibles 70 et 72 duquel les problèmes de dispersion du produit P cosmétique pulvérulent sont au moins limités et l’hygiène du boîtier 1 0 améliorée.

Lorsque l’utilisatrice souhaite se maquiller avec le produit P cosmétique pulvérulent contenu dans la cavité 30 de la base 14 du boîtier 10, l’utilisatrice procède tout d’abord à l’ouverture du boîtier 10, dans ce premier mode de réalisation en dévissant le couvercle 1 2.

L’utilisatrice procède ensuite à l’actionnement du dispositif 60 d’ouverture-fermeture associé à la cavité 30 de manière à obtenir une ouverture totale ou partielle.

La bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverturefermeture est ainsi entraînée en rotation, autour de l’axe O, relativement à la base 14 du boîtier 10 de manière à passer de la position d’obturation (figure 5) à la position intermédiaire (figure 6) ou la position d’utilisation (figure 7).

En position d’utilisation, les deuxièmes orifices 68 de la deuxième membrane 72 sont alignés axialement avec les premiers orifices 64 de la première membrane 70, lesdits premiers orifices 64 et deuxièmes orifices 68 étant identiques.

Le produit P cosmétique pulvérulent, tel que de la poudre libre, contenu dans la cavité 30 de la base 14 est alors directement accessible à travers les deuxièmes orifices 68 positionnés à l’aplomb desdits premiers orifices 64.

Avantageusement, il n’est en effet pas nécessaire de retourner ou de secouer le boîtier 10 pour décharger ledit produit P cosmétique pulvérulent.

De préférence, l’utilisatrice peut alors prélever le produit P cosmétique pulvérulent à l’aide d’un applicateur, tel qu’un pinceau ou encore une éponge.

Avantageusement, le diamètre extérieur de la deuxième membrane 72 flexible (et ici de la première membrane 70 flexible) est supérieur à 0,75 fois le diamètre externe de la base 14 du boîtier 10 de manière à offrir une grande et large surface de prélèvement à l’utilisatrice.

La gestuelle d’utilisation d’un applicateur, tel qu’un pinceau ou une éponge, est donc avantageusement ample et agréable pour l’utilisatrice.

L’applicateur étant en contact avec la face 78 supérieure de la deuxième membrane 72, l’utilisatrice applique un effort à l’aide de l’applicateur qui provoque axialement une déformation conjointe de la deuxième membrane 72 et de la première membrane 70, respectivement flexibles ou souples.

La capacité de déformation élastique de la deuxième membrane 72 et de la première membrane 70 est en outre déterminée par le matériau élastomère utilisé pour leur fabrication par surmoulage, notamment par injection bi-matière, respectivement avec la bague 96 tournante et la bague 82 fixe.

De préférence, le matériau élastomère est du silicone et le même matériau est utilisé pour la deuxième membrane 72 et de la première membrane 70.

Avantageusement, les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 respectivement en forme de fentes s’étendent radialement et en s’élargissant du centre de chacune des membranes 70 et 72 vers l’extérieur.

Avantageusement, les fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 sont incurvées.

Les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 en ajourant respectivement chacun la première membrane 70 et la deuxième membrane 72 vont avantageusement en augmenter la capacité de déformation élastique.

Avantageusement, l’effort axial appliqué au moyen de l’applicateur sur la face 78 supérieure de deuxième membrane 72 est réalisé en combinaison avec un mouvement de rotation dans le sens horaire, c’est-à-dire suivant le sens d’inclinaison des orifices 64 et 68 en forme de fentes.

Le produit P cosmétique pulvérulent est alors prélevé par l’applicateur en passant au niveau des ouvertures formées par les deuxièmes orifices 68 alignés avec les premiers orifices 64, prélevé superficiellement notamment lorsque l’applicateur est une éponge et/ou en partie à travers lesdits orifices 68 et 64 notamment lorsque l’applicateur est un pinceau.

Par comparaison avec une gestuelle de retournement ou de secouement du boîtier, on comprendra que la gestuelle qui vient d’être décrite permet de limiter la dispersion du produit P cosmétique pulvérulent, en raison de l’accès direct donné audit produit P qui s’effectue préférentiellement avec un applicateur.

Lors de l’utilisation de l’applicateur pour prélever le produit P cosmétique pulvérulent, tel qu’un pinceau illustré sur la figure 8, la dispersion est limitée par les parties desdites membranes 70 et 72 qui, s’étendant entre les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68, forment une barrière au passage du produit P.

La pression axiale exercée localement sur la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible par l’applicateur représentée par une flèche sur la figure 8 provoque dans la zone de contact leur déformation axiale respective en direction de la cavité laquelle déformation s’accompagne d’un phénomène de « fermeture » des fentes non-rectilignes situées radialement à l’opposé de ladite zone de contact représentée schématiquement en trait pointillé sur la figure 9.

En effet, les fentes vont s’étirer radialement du fait de la déformation de chacune des membranes flexibles 70 et 72 et ce faisant se rétrécir, leurs bords radiaux se rapprochant.

Avantageusement, ce phénomène de « fermeture » des fentes plus particulièrement illustré sur la figure 9 participe à limiter la dispersion du produit P cosmétique pulvérulent dans les zones non sollicitées par l’applicateur.

Par comparaison avec des orifices circulaires selon l’état de la technique qui présentent généralement une taille réduite, les fentes formant les premiers orifices 64 et les deuxièmes orifices 68 offrent à l’utilisatrice une surface de prélèvement du produit P cosmétique qui est beaucoup plus grande, et cela en position d’utilisation comme en position intermédiaire.

Avantageusement, la surface de prélèvement du produit P cosmétique s’étend radialement sur la quasi-totalité du diamètre du dispositif 60 d’ouverture-fermeture comportant la première membrane 70 flexible et la deuxième membrane 72 flexible et n’est en particulier pas seulement localisée au centre.

Avantageusement, les premiers moyens 122 d’étanchéité formés par le jonc annulaire de la première membrane 70 permettent d’éviter, lors de l’utilisation du boîtier 10 comme lors du transport, que le produit P cosmétique pulvérulent ne se répande radialement, notamment entre la bague 82 fixe et la bague 96 tournante.

Avantageusement, le boîtier 10 présente une bonne hygiène (ou propreté) notamment lors de son utilisation.

Lorsque l’utilisatrice a fini de se maquiller, l’utilisatrice actionne la bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverturefermeture pour revenir en position d’obturation.

En position d’obturation, les premiers orifices 64 sont décalés angulairement par rapport aux deuxièmes orifices 68, la première membrane 70 et la deuxième membrane 72 obturent alors complètement l’ouverture 44 de la pièce 40, isolant la cavité 30 contenant le produit P cosmétique pulvérulent.

Pour fermer le boîtier 10, l’utilisatrice va ensuite visser le couvercle 12 sur le corps 28 de la base 14.

En position fermée, les deuxièmes moyens 124 d’étanchéité formés par le jonc annulaire de la deuxième membrane 72 coopèrent avec la face 20 inférieure du couvercle 12 de manière à isoler notamment le dispositif 60 d’ouverturefermeture par rapport à l’extérieur du boîtier 10.

Du produit P cosmétique pulvérulent éventuellement présent au niveau de la face 78 supérieure de la deuxième membrane 72 suite à l’utilisation du boîtier 10 n’est pas conséquent alors pas en mesure de se répandre à l’extérieur du boîtier 1 0.

Par comparaison aux boîtiers de l’art antérieur, le boîtier 10 présente une bonne hygiène (ou propreté) et peut être transporté, par exemple dans un sac, sans que cela ne provoque alors des problèmes de dispersion du produit P.

On décrira maintenant, par comparaison avec le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 9, un deuxième mode de réalisation d’un boîtier 10 qui est représenté sur les figures 1 0 et 11.

Les mêmes références désignent les mêmes moyens que ceux décrits précédemment pour le premier mode de réalisation.

Sur la figure 10, le couvercle 12 mis en transparence est fixé sur la base 14 par vissage comme dans le premier mode de réalisation.

Le dispositif 60 d’ouverture-fermeture est identique à celui du premier mode de réalisation et ne sera donc pas décrit en détail.

Dans ce deuxième mode de réalisation, la base 14 est réalisée en deux pièces, respectivement le corps 28 et le fond 32.

Par comparaison, le corps 28 de la base 14 ne comporte pas de pièce 40 en forme de soufflet.

Le fond 32 est modifié en conséquence et diffère de celui du premier mode de réalisation en ce qu’il ne comporte notamment pas d’ouverture 52 ou encore de cloisons 54, 56.

Avantageusement, le fond 32 est structurellement simplifié.

Selon l’une des caractéristiques de ce deuxième mode de réalisation, la cavité 30 est réalisée venue de matière, en une seule pièce, avec le corps 28 de la base 14.

Par comparaison, la cavité 30 du boîtier 10 selon ce deuxième mode de réalisation présente un volume qui est inférieur à celui obtenu avec la pièce 40 souple en forme de soufflet.

Ainsi, on choisira notamment un boîtier 10 selon l’un ou l’autre desdits modes de réalisation en fonction de la contenance souhaitée en produit P cosmétique pulvérulent.

On décrira maintenant, par comparaison avec le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 9, un troisième mode de réalisation d’un boîtier 10 qui est représenté sur les figures 1 2 à 16.

Le couvercle 12 n’est ici pas fixé sur la base 14 par vissage mais par un montage à baïonnette.

Le couvercle 12 comporte au moins un doigt 128 qui s’étend radialement en saillie vers l’intérieur à partir de la face 23 interne de la paroi 18 axiale.

De préférence, le couvercle 12 comporte trois doigts 128 qui sont répartis angulairement de manière régulière autour de l’axe O, soit à 120°, tel qu’illustré sur les figures 12 et 13 avec la mise en transparence du couvercle.

Comme dans le premier mode de réalisation, la base 14 réalisée en deux pièces comporte un corps 28 et un fond 32.

Le corps 28 comporte une pièce 40 en forme de soufflet qui délimite la cavité 30 destinée à recevoir le produit P cosmétique pulvérulent.

Le corps 28 comporte une paroi 34 qui, s’étendant axialement, est étagée. La paroi 34 comporte successivement du bas vers le haut un tronçon 34A inférieur, un tronçon 34B intermédiaire et un tronçon 34C supérieur.

Par comparaison, le tronçon 34C supérieur de la paroi 34 du corps 28 de la base 14 ne comporte pas de couronne 38 dentée.

Si la bague 82 fixe est montée comme précédemment par emboîtement élastique sur le corps 28 de la base 14, la réalisation des moyens de blocage en rotation de ladite bague 82 par rapport au corps 28 résulte d’une coopération de formes différentes.

De préférence, la bague 82 fixe comporte au moins un bossage, ici trois bossages 130 qui sont répartis à 120° et qui s’étendent radialement en saillie à partir de la face 88 interne de la paroi 86 axiale de ladite bague 82 fixe.

Les trois bossages 130 sont destinés à coopérer chacun avec un enfoncement 132 complémentaire solidaire que comporte le tronçon 34C supérieur de la paroi 34 du corps 28 de la base 14.

La coopération de formes entre les bossages 130 et les enfoncements 132 assurent le blocage en rotation de la bague 82 fixe par rapport à la base 14.

Contrairement au premier mode de réalisation, une indexation angulaire est ici nécessaire lors du montage de la bague 82 fixe sur le corps 28 de la base 14, les bossages 130 devant être alignés axialement avec les enfoncements 132.

Avantageusement, le boîtier 10 comporte des moyens de détrompage configurés pour autoriser une fermeture du couvercle 12 du boîtier 10 uniquement lorsque le dispositif 60 d’ouverturefermeture occupe la position d’obturation.

La bague 96 tournante du dispositif 60 d’ouverturefermeture comporte trois encoches 134 qui, ménagées dans la paroi 100, sont réparties angulairement de manière régulière comme les doigts 128 du couvercle 12.

La bague 82 fixe comporte trois plots 136 qui s’étendent radialement en saillie vers l’extérieur à partir de la paroi 86.

La bague 96 tournante comporte des découpes 138, ouvertes axialement vers le bas, qui sont destinées à recevoir chacune l’un des plots 136 de la bague 82 fixe après leur montage pour obtenir un sous-ensemble unitaire.

Les découpes 138 sont configurées pour permettre la rotation de la bague 96 tournante par rapport à la bague 82 fixe lors de l’actionnement de ladite bague 96 tournante entre les positions d’obturation et d’utilisation du dispositif 60 d’ouverturefermeture.

Chaque plot 136 comporte une encoche 140 de sorte que le plot 136 présente circonférentiellement un profil étagé.

Les encoches 134 et 140 constituent lesdits moyens de détrompage destinées à permettre sélectivement le passage axial des doigts 128 lors des manipulations du couvercle 12 pour procéder à l’ouverture ou à la fermeture du boîtier 10.

Le corps 28 de la base 14 comporte trois rainures 142 qui, associées aux doigts 128, sont ménagées dans le corps 28 de la base 14, ici dans la surface externe du tronçon 34B intermédiaire de la paroi 34.

Tel qu’illustré sur les figures 12 à 16, chaque rainure 142 comporte un premier tronçon 144 d’introduction qui se prolonge ensuite par un deuxième tronçon 146 de fermeture.

Le premier tronçon 144 de la rainure 142 est ouvert axialement vers le haut pour permettre l’introduction (ou le retrait) du doigt 128 du couvercle 12.

Le deuxième tronçon 146 de fermeture de la rainure 142 s’étend circonférentiellement dans la paroi 34, de manière oblique.

De préférence, un ergot 148 de verrouillage est agencé dans le deuxième tronçon 146 de fermeture de la rainure 142.

Avantageusement, l’ergot 148 de verrouillage permet de bloquer le doigt 128 en fin de course lorsque le couvercle 12 est en position fermée grâce à quoi on évite toute ouverture inopinée du boîtier 10, en particulier pendant le transport.

Avantageusement, le franchissement de l’ergot 148 par le doigt 128 s’accompagne d’une résistance nécessitant un léger effort supplémentaire grâce auquel l’information du verrouillage ou du déverrouillage est donnée à l’utilisatrice.

On a représenté sur les figures 14 à 16 les principales étapes d’une manoeuvre de fermeture du couvercle 12 du boîtier afin d’illustrer le fonctionnement des moyens de détrompage du boîtier 1 0

Pour fermer le boîtier 10, le couvercle 12 est déplacé axialement relativement au corps 28 de la base 14 suivant un mouvement de translation.

Lorsque le dispositif 60 d’ouverture-fermeture occupe la position d’obturation illustrée sur la figure 14, l’encoche 134 de la bague 96 tournante est alors alignée axialement avec l’encoche 140 de la bague 82 fixe.

L’encoche 140 de la bague 82 fixe est également alignée axialement avec le premier tronçon 144 d’introduction de la rainure 142 de sorte que le doigt 128 est alors introduit dans ladite rainure 142 comme illustré sur la figure 15.

Le couvercle 12 est ensuite entraîné autour de l’axe O suivant un mouvement de rotation de manière à engager le doigt 128 dans le deuxième tronçon 146 de fermeture de la rainure 142, ici jusqu’à franchir l’ergot 148 de verrouillage, pour atteindre la position fermée illustrée sur la figure 16.

Lorsque le dispositif 60 d’ouverture-fermeture occupe la position d’utilisation (non représentée), l’encoche 134 de la bague 96 tournante n’est pas alignée axialement avec l’encoche 140 de la bague 82 fixe.

Le passage de la position d’obturation à la position d’utilisation du dispositif 60 d’ouverture-fermeture par la rotation de la bague 96 tournante s’accompagne d’un décalage angulaire de l’encoche 134 par rapport à l’encoche 140.

En position d’utilisation, l’encoche 134 de la bague 96 tournante est alignée axialement avec le plot 136 qui est configuré pour bloquer axialement le passage du doigt 128.

Avantageusement, si le dispositif 60 d’ouverture-fermeture n’occupe pas la position d’obturation, le couvercle 12 ne peut donc venir fermer la base 14 du boîtier 10 car le plot 136 interposé entre l’encoche 134 et le premier tronçon 144 d’introduction de la rainure 142 fait obstacle au passage du doigt 128.

Les moyens de détrompage permettent de garantir que, le boîtier 10 étant fermé par le couvercle 12, la cavité 30 est bien 5 obturée par le dispositif 60 d’ouverture-fermeture de manière à éviter toute dispersion inopinée du produit P cosmétique pulvérulent susceptible de se produire à travers les membranes en position d’utilisation.

Comme dans les premier et deuxième modes de ίο réalisation, les moyens d’étanchéité formés par les joncs 122 et 124 des membranes 70 et 72 permettent également de prévenir la dispersion du produit P cosmétique pulvérulent et d’obtenir un boîtier 10 présentant une bonne hygiène (ou propreté).

Claims

REVENDICATIONS

1. Boîtier (10) pour produit (P) cosmétique pulvérulent, comportant au moins un couvercle (12) et une base (14) qui sont montés mobiles l’un par rapport à l’autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier (10), dans lequel la base (14) comporte une cavité (30) destinée à recevoir ledit produit (P) cosmétique pulvérulent qui est fermée par un dispositif (60) d’ouverture-fermeture configuré pour délivrer sélectivement ledit produit (P) cosmétique pulvérulent, ledit dispositif (60) d’ouverture-fermeture comportant au moins des premiers moyens (62) qui, comportant des premiers orifices (64) en communication avec la cavité (30), sont solidaires de la base (14), et des deuxièmes moyens (66) qui, comportant des deuxièmes orifices (68), sont montés mobiles en rotation par rapport aux premiers moyens (62) entre au moins une position d’obturation et une position d’utilisation, caractérisé en ce que les premiers moyens (62) comportent au moins une première membrane (70) flexible et les deuxièmes moyens (66) comportent au moins une deuxième membrane (72) flexible.
2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible présentent une forme non-cylindrique.
3. Boîtier selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible présentent une forme non-rectiligne, notamment courbée ou incurvée.
4. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible présentent une surface qui augmente radialement de l’intérieur vers l’extérieur.
5. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible sont respectivement en forme de fentes.
6. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible sont respectivement configurées pour permettre de prélever une libre quantité de produit cosmétique (P) pulvérulent au moyen d’un applicateur, à travers les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72), mis totalement ou partiellement en coïncidence avec les premiers orifices (64) de la première membrane (70).
7. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers orifices (64) de la première membrane (70) flexible et les deuxièmes orifices (68) de la deuxième membrane (72) flexible sont respectivement configurées de manière à accroître la flexibilité de la première membrane (70) et de la deuxième membrane (72).
8. Boîtier selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première membrane (70) flexible et la deuxième membrane (72) flexible sont réalisées dans un matériau élastomère, notamment en silicone.
9. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première membrane (70) et la deuxième membrane (72) sont en contact l’une avec l’autre en position d’obturation et en position d’utilisation.
10. Boîtier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la cavité (30) appartient à une pièce (40) souple qui est solidaire de la base (14), ladite pièce (40) présentant notamment une forme de soufflet.