FR3085985A1 - Dispositif de detection multizones de presence pour une porte d’un vehicule - Google Patents

Dispositif de detection multizones de presence pour une porte d’un vehicule Download PDF

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Abstract

Un dispositif de détection (DD) équipe une porte (PV1) d'un véhicule, et comprend des première (E1), deuxième (E2) et troisième (E3) électrodes solidarisées à la porte (PV1) en étant séparées par des première (Z1) et deuxième (Z2) zones et connectées à un circuit électronique (CE) détectant des variations de capacité entre ces électrodes (E1-E3) et générant un signal de commande à destination d'un mécanisme de verrouillage de la porte (PV1) en cas de détection de variations de capacité successives entre les première (E1) et deuxième (E2) électrodes et entre les deuxième (E2) et troisième (E3) électrodes du fait d'un appui avec glissement d'un doigt (DU) d'un usager sur les première (Z1) et deuxième (Z2) zones.

Description

DISPOSITIF DE DÉTECTION MULTIZONES DE PRÉSENCE POUR UNE PORTE D’UN VÉHICULE
L’invention concerne les dispositifs de détection qui sont destinés à équiper des portes de véhicules et qui comprennent un capteur capacitif.
Comme le sait l’homme de l’art, certains véhicules comprennent au moins une porte équipée d’un mécanisme de verrouillage et d’une poignée équipée d’un dispositif de détection à capteur capacitif. Ce dispositif de détection comprend une ou deux électrodes connectées à un circuit électronique, et ne peut fonctionner qu’à condition qu’un dispositif de contrôle du véhicule, de type dit « mains libres >> et transporté par un usager, ait été identifié à proximité de ce véhicule. Les deux électrodes sont solidarisées à la poignée (généralement sur une face interne ou externe), directement ou indirectement, en étant séparées par une zone, et le circuit électronique est chargé de générer un signal de commande pour le mécanisme de verrouillage de la porte en cas de détection d’une variation de capacité entre ces deux électrodes en présence d’un doigt d’un usager sur cette zone.
Lorsque le mécanisme de verrouillage est dans un état verrouillé (et donc que sa porte est verrouillée) et qu’il reçoit un signal de commande du circuit électronique, il passe dans son état déverrouillé qui permet un déverrouillage de sa porte. Inversement, lorsque le mécanisme de verrouillage est dans un état déverrouillé (et donc que sa porte est déverrouillée) et qu’il reçoit un signal de commande du circuit électronique, il passe dans son état verrouillé qui permet un verrouillage de sa porte.
Un inconvénient principal de ce type de dispositif de détection réside dans le fait que le doigt d’un usager n’est pas le seul objet (ou élément) à provoquer une variation de capacité entre ses deux électrodes. En effet, la présence d’un liquide sur la zone comprise entre les deux électrodes, comme par exemple de l’eau provenant d’une averse, d’une projection par un autre véhicule, ou d’un nettoyage (manuel ou motorisé), induit fréquemment une variation de capacité qui est suffisamment importante pour déclencher la génération d’un signal de commande et donc provoquer une modification non souhaitée de l’état de verrouillage du mécanisme de verrouillage.
Une telle modification non souhaitée peut provoquer un enfermement d’une personne dépourvue du dispositif de contrôle mains libres à l’intérieur du véhicule. En outre, une averse ou un nettoyage peut provoquer de nombreuses modifications successives de l’état de verrouillage du mécanisme de verrouillage, ce qui contribue à piloter intempestivement les mécanismes de verrouillage/déverrouillage et éventuellement le déploiement/rabattement des rétroviseurs extérieurs pour certains véhicules, et ainsi engendre une usure prématurée de ces mécanismes.
L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.
Elle propose notamment à cet effet un dispositif de détection, destiné à équiper une porte d’un véhicule, et comprenant des première et deuxième électrodes destinées à être solidarisées à cette porte, directement ou indirectement, en étant séparées par une première zone, et connectées à un circuit électronique détectant une variation de capacité entre ces première et deuxième électrodes en présence d’un doigt d’un usager sur la première zone.
Ce dispositif de détection se caractérise par le fait :
- qu’il comprend également au moins une troisième électrode destinée à être solidarisée à la porte, directement ou indirectement, en étant séparée de la deuxième électrode par une deuxième zone, et connectée au circuit électronique, et
- que son circuit électronique génère un signal de commande à destination d’un mécanisme de verrouillage de la porte en cas de détection de variations de capacité successives entre les première et deuxième électrodes et entre les deuxième et troisième électrodes du fait d’un appui avec glissement du doigt sur les première et deuxième zones.
On est ainsi quasiment certain que c’est bien un usager qui a fait glisser volontairement l’un de ses doigts pour signaler qu’il voulait agir sur le mécanisme de verrouillage.
Le dispositif de détection selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
- il peut aussi comprendre une quatrième électrode destinée à être solidarisée à la porte, directement ou indirectement, en étant séparée de la troisième électrode par une troisième zone, et connectée au circuit électronique. Dans ce cas, son circuit électronique peut générer le signal de commande à destination du mécanisme de verrouillage de la porte en cas de détection de variations de capacité successives entre les première et deuxième électrodes, entre les deuxième et troisième électrodes et entre les troisième et quatrième électrodes, du fait d’un appui avec glissement d’un doigt d’un usager sur les première, deuxième et troisième zones ;
- en variante, il peut aussi comprendre une quatrième électrode destinée à être solidarisée à la porte, directement ou indirectement, en étant séparée de la troisième électrode par une troisième zone, et connectée au circuit électronique. Dans ce cas, son circuit électronique peut générer le signal de commande à destination du mécanisme de verrouillage de la porte en cas de détection de variations de capacité successives entre au moins deux paires d’électrodes choisies parmi une première paire comprenant les première et deuxième électrodes, une deuxième paire comprenant les deuxième et troisième électrodes, et une troisième paire comprenant les troisième et quatrième électrodes, du fait d’un appui avec glissement d’un doigt d’un usager sur au moins deux des première, deuxième et troisième zones ;
- les électrodes peuvent être placées à un même niveau (vertical), les unes à côté des autres ;
- le circuit électronique peut générer le signal de commande en cas de détections successives des variations de capacité dans un intervalle de temps d’une durée prédéfinie.
L’invention propose également une poignée, destinée à équiper une porte d’un véhicule automobile comprenant un mécanisme de verrouillage piloté par un signal de commande, et comprenant un dispositif de détection du type de celui présenté ci-avant et destiné à être couplé, directement ou indirectement, à ce mécanisme de verrouillage.
L’invention propose également une porte, destinée à équiper un véhicule, et comprenant un mécanisme de verrouillage piloté par un signal de commande et une poignée du type de celle présentée ci-avant, avec son dispositif de détection couplé, directement ou indirectement, au mécanisme de verrouillage, ou bien un dispositif de détection du type de celui présenté ciavant et couplé, directement ou indirectement, au mécanisme de verrouillage.
L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins une porte du type de celle présentée ciavant.
Par exemple, ce véhicule peut comprendre au moins deux portes du type de celle présentée ci-avant et installées sur deux côtés latéraux opposés. Dans ce cas, le véhicule peut aussi comprendre une porte du type de celle présentée ci-avant et installée au niveau d’une extrémité arrière.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue du dessus, un exemple de véhicule automobile comprenant deux portes latérales équipées chacune d’une poignée comprenant un exemple de réalisation d’un dispositif de détection selon l’invention,
- la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue de face, un exemple de poignée de porte latérale de véhicule automobile, équipée d’un exemple de réalisation d’un dispositif de détection selon l’invention avec un doigt d’un usager placé sur une première zone à un instant t1,
- la figure 3 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue de face, la poignée de la figure 2 avec le doigt de l’usager placé, après un glissement vers la droite, sur une deuxième zone à un instant t2 postérieur à l’instant t1, et
- la figure 4 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue de face, la poignée de la figure 2 avec le doigt de l’usager placé, après un autre glissement vers la droite, sur une troisième zone à un instant t3 postérieur à l’instant t2.
L’invention a notamment pour but de proposer un dispositif de détection DD destiné à équiper une porte PVm d’un véhicule V, et à contrôler l’état de verrouillage du mécanisme de verrouillage MV de cette porte PVm sans être influencé par la présence d’un liquide.
Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que le véhicule V est de type automobile. Il s’agit par exemple d’une voiture, comme illustré sur la figure 1. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule comprenant au moins une porte équipée d’un mécanisme de verrouillage. Par conséquent, l’invention concerne tout type de véhicule (terrestre, maritime (ou fluvial) ou aérien).
On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de véhicule automobile V (ici une voiture) comprenant sur ses deux côtés latéraux opposés deux portes (latérales) PVm (m = 1 ou 2) équipées chacune d’un mécanisme de verrouillage MV et d’une poignée PP comprenant un dispositif de détection DD selon l’invention chargé de contrôler l’état de verrouillage de ce mécanisme de verrouillage MV. Ce dispositif de détection DD est donc couplé, directement ou indirectement, à ce mécanisme de verrouillage MV.
On notera que le véhicule V pourrait ne comporter qu’une seule porte PVm comprenant une poignée PP munie d’un dispositif de détection DD, ou bien plus de deux portes comprenant chacune une poignée PP munie d’un dispositif de détection DD, et par exemple trois ou quatre, voire cinq. Ainsi, le véhicule V pourrait comprendre une extrémité arrière équipée d’une porte PVm comprenant une poignée PP munie d’un dispositif de détection DD, par exemple de type ouvrant de coffre arrière ou hayon arrière. Par ailleurs, le véhicule V pourrait comporter au moins une porte PVm comprenant un dispositif de détection DD, et éventuellement une poignée dépourvue de dispositif de détection DD. Il n’est en effet pas nécessaire que le dispositif de détection DD équipe une poignée d’une porte.
Il est important de noter que le dispositif de détection DD ne peut fonctionner qu’à condition qu’un dispositif de contrôle DC du véhicule V, de type dit mains libres et transporté par un usager, ait été identifié à proximité de ce véhicule V. A cet effet, le véhicule V doit comprendre, comme illustré sur la figure 1, un module de communication MC capable de communiquer par voie d’ondes à courte (voire très courte) portée avec ce dispositif de contrôle DC. Ce dernier peut être une application logicielle implantée dans un équipement de communication sans fil transporté par un usager du véhicule V et préalablement appairé à ce dernier (V) lors d’une phase d’enregistrement, ou un dispositif mixte (matériel/logiciel (ou « harware/software »)) implanté dans une clé électronique (ou « smart key >> ou encore « plip ») associée au véhicule V, ou encore une carte électronique de type main libre associée au véhicule V. De préférence, le dispositif de détection DD fonctionne en permanence et, suite à la détection d’un glissement, informe le module de communication qui va alors vérifier la présence du dispositif de contrôle DC. Si la présence est confirmée, le verrouillage/déverrouillage de la porte PVm est réalisé.
Comme illustré non limitativement sur la figure 1, un dispositif de détection DD, selon l’invention comprend un circuit électronique CE et au moins des première E1, deuxième E2 et troisième E3 électrodes connectées au circuit électronique CE et destinées à être solidarisées à une porte PVm (ici à la poignée PP de cette dernière (PVm)), directement ou indirectement. Comme illustré sur les figures 2 à 4, les première E1 et deuxième E2 électrodes sont destinées à être installées en étant séparées par une première zone Z1, et les deuxième E2 et troisième E3 électrodes sont destinées à être installées en étant séparées par une deuxième zone Z2.
Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4, ces électrodes Ej (j = 1 à 3) sont de préférence regroupées dans une zone ZD (ici de la poignée PP) qui est dédiée à la détection. Ici, cette zone ZD est matérialisée par un rectangle à coins arrondis. Dans la réalité, cette zone ZD est placée derrière une sous-partie de la coque avant de la poignée PP qui est, par exemple, matérialisée sur sa face externe par une rainure et/ou une forme gravée ou « matiérée >> afin d’être facilement identifiable par un usager. Les électrodes Ej sont par exemple solidarisées à une carte électronique qui est installée entre les coques avant et arrière, et placées dans cette zone ZD.
De préférence, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4, les électrodes Ej (j = 1 à 3) sont placées à un même niveau (vertical), les unes à côté des autres en étant espacées, comme indiqué ci-avant, afin de permettre la détection d’un glissement du doigt sensiblement suivant une direction horizontale, du fait que les gouttes d’eau glissent sensiblement suivant une direction verticale.
Le circuit électronique CE peut, par exemple, être logée à l’intérieur de la poignée PP (ou de la porte PVm), dans un espace défini par ses coques avant et arrière, lequel loge aussi les électrodes Ej.
Ce circuit électronique CE est agencé de manière à détecter une variation de capacité entre les première E1 et deuxième E2 électrodes lorsqu’un doigt DU d’un usager (par exemple un pouce) est présent sur la première zone Z1, et entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes lorsqu’un doigt DU d’un usager est présent sur la deuxième zone Z2. Ces électrodes Ej font partie d’un capteur capacitif avec une partie du circuit électronique CE.
De plus, ce circuit électronique CE est agencé de manière à générer un signal de commande à destination du mécanisme de verrouillage MV de sa porte PVm en cas de détection de variations de capacité successives (et donc à des instants t différents) entre les première E1 et deuxième E2 électrodes et entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes du fait d’un appui avec glissement du doigt DU sur les première Z1 et deuxième Z2 zones. De préférence, la détection du glissement est également possible dans l’autre sens, c’est-à-dire de E3 vers E2 puis de E2 vers E1. On pourrait également envisager que le dispositif de détection DD soit capable de distinguer les deux types de glissement (gauche vers droite) et (droite vers gauche) pour réaliser deux commandes différentes.
En d’autres termes, si le circuit électronique CE détecte une variation de capacité entre les première E1 et deuxième E2 électrodes mais ensuite aucune variation de capacité significative entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes, cela signifie qu’il n’y a pas eu de glissement de doigt de la première zone Z1 vers la deuxième zone Z2, et donc il (CE) ne génère pas de signal de commande. De même, si le circuit électronique CE détecte une variation de capacité entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes mais ensuite aucune variation de capacité significative entre les première E1 et deuxième E2 électrodes, cela signifie qu’il n’y a pas eu de glissement de doigt de la deuxième zone Z2 vers la première zone Z1, et donc il (CE) ne génère pas de signal de commande. Egalement de même, si le circuit électronique CE détecte sensiblement simultanément une variation de capacité entre les première E1 et deuxième E2 électrodes et une variation de capacité entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes, cela signifie qu’il n’y a pas eu de glissement de doigt entre les première Z1 et deuxième Z2 zones, et donc il (CE) ne génère pas de signal de commande.
Le circuit électronique CE n’est pas ici décrit de façon détaillée car l’agencement de ce qui constitue son capteur capacitif à base d’électrodes Ej est bien connu de l’homme de l’art. Il peut, par exemple, être agencé sous la forme d’une carte électronique comprenant des circuits intégrés (ou imprimés), et éventuellement de type PCB (« Printed Circuit Board >>). On entend par circuit intégré (ou imprimé) tout type de dispositif apte à effectuer au moins une opération électrique ou électronique. Par ailleurs, il peut, par exemple, comprendre au moins un processeur (éventuellement de signal numérique (ou DSP (« Digital Signal Processor >>))), associé à une mémoire vive stockant des instructions pour la mise en oeuvre de routine(s) ou programme(s) informatique(s), et éventuellement une interface d’entrée et/ou une interface de sortie.
De préférence, le circuit électronique CE génère un signal de commande en cas de détections successives des variations de capacité dans un intervalle de temps d’une durée prédéfinie. Par exemple, la durée de cet intervalle de temps peut être comprise entre 200 ms et 2 s. Ainsi, cette durée peut être égale à 1 s. Cette durée peut être éventuellement configurable, éventuellement par l’usager via une interface homme/machine embarquée dans le véhicule V.
Grâce à ces détections successives des variations de capacité dans des zones différentes, on est quasiment certain que c’est bien un usager qui a fait glisser volontairement l’un de ses doigts DU pour signaler qu’il voulait agir sur le mécanisme de verrouillage MV, et plus précisément changer son état de verrouillage. On comprendra en effet qu’à priori un liquide ne peut être que présent simultanément sur toutes les zones Zk, mais que la probabilité qu’il passe d’une zone à une autre est quasi nulle.
Afin d’augmenter encore plus la probabilité que des détections successives des variations de capacité dans des zones différentes résultent d’une volonté de l’usager d’agir sur le mécanisme de verrouillage MV, on peut adjoindre au dispositif de détection DD une quatrième électrode E4, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4.
Cette quatrième électrode E4 est destinée à être solidarisée à la porte PVm (ici à sa poignée PP), directement ou indirectement, en étant séparée de la troisième électrode E3 par une troisième zone Z3, et est connectée au circuit électronique CE. Elle est donc groupée dans la zone de détection ZD (ici de la poignée PP), avec les autres électrodes E1 à E3. Par exemple, elle est solidarisée à l’éventuelle carte électronique qui est installée entre les coques avant et arrière, et placée dans la zone ZD.
En présence de cette quatrième électrode E4 au moins deux modes de réalisation différents peuvent être envisagés pour le circuit électronique CE.
Dans un premier mode de réalisation le circuit électronique CE est agencé de manière à générer un signal de commande à destination du mécanisme de verrouillage MV de sa porte PVm en cas de détection de variations de capacité successives (et non pas simultanées) entre les première E1 et deuxième E2 électrodes, entre les deuxième E2 et troisième E3 électrodes et entre les troisième E3 et quatrième E4 électrodes du fait d’un appui avec glissement d’un doigt DU d’un usager sur les première Z1, deuxième Z2 et troisième Z3 zones.
Dans ce premier mode de réalisation le circuit électronique CE doit donc détecter successivement des variations de capacité soit dans la première zone Z1, puis dans la deuxième zone Z2, puis dans la troisième zone Z3, à trois instants t différents (ici t1 à t3) compris dans un intervalle de temps d’une durée prédéfinie, comme illustré sur les figures 2 à 4, soit dans la troisième zone Z3, puis dans la deuxième zone Z2, puis dans la première zone Z1, à trois instants t différents compris dans cet intervalle de temps.
Dans un second mode de réalisation le circuit électronique CE est agencé de manière à générer un signal de commande à destination du mécanisme de verrouillage MV de sa porte PVm en cas de détection de variations de capacité successives (et non pas simultanées) entre au moins deux paires d’électrodes Ej choisies parmi une première paire p1 comprenant les première E1 et deuxième E2 électrodes, une deuxième paire p2 comprenant les deuxième E2 et troisième E3 électrodes, et une troisième paire p3 comprenant les troisième E3 et quatrième E4 électrodes du fait d’un appui avec glissement d’un doigt DU d’un usager sur au moins deux des première Z1, deuxième Z2 et troisième Z3 zones.
Dans ce second mode de réalisation, lorsque des détections successives de variations de capacité sont effectuées dans deux zones Zk, il est préférable qu’il s’agisse de deux zones voisines (par exemple Z1 puis Z2, ou Z2 puis Z3, ou Z3 puis Z2, ou Z2 puis Z1). Mais il pourrait également s’agir de deux zones Zk quelconques et notamment séparées par une autre zone Zk’ (par exemple Z1 puis Z3, ou Z3 puis Z1 ).
On notera que le fait de verrouiller/déverrouiller une seule porte PVm ou tout le véhicule V dépend de la configuration de ce dernier (V), éventuellement choisie par son usager via une interface homme/machine.
L’invention offre une détection notablement plus robuste et plus fiable de la volonté d’un usager d’agir sur le mécanisme de verrouillage d’une porte.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Dispositif de détection (DD) pour une porte (PVm) d’un véhicule (V), ledit dispositif (DD) comprenant des première (E1) et deuxième (E2) électrodes destinées à être solidarisées à ladite porte (PVm) en étant séparées par une première zone (Z1 ), et connectées à un circuit électronique (CE) détectant une variation de capacité entre lesdites première (E1) et deuxième (E2) électrodes en présence d’un doigt (DU) d’un usager sur ladite première zone (Z1), caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins une troisième électrode (E3) destinée à être solidarisée à ladite porte (PVm) en étant séparée de ladite deuxième électrode (E2) par une deuxième zone (Z2), et connectée audit circuit électronique (CE), et en ce que ledit circuit électronique (CE) génère un signal de commande à destination d’un mécanisme de verrouillage (MV) de ladite porte (PVm) en cas de détection de variations de capacité successives entre lesdites première (E1) et deuxième (E2) électrodes et entre lesdites deuxième (E2) et troisième (E3) électrodes du fait d’un appui avec glissement dudit doigt (DU) sur lesdites première (Z1) et deuxième (Z2) zones.
  2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une quatrième électrode (E4) destinée à être solidarisée à ladite porte (PVm) en étant séparée de ladite troisième électrode (E3) par une troisième zone (Z3), et connectée audit circuit électronique (CE), et en ce que ledit circuit électronique (CE) génère ledit signal de commande à destination dudit mécanisme de verrouillage (MV) de ladite porte (PVm) en cas de détection de variations de capacité successives entre lesdites première (E1) et deuxième (E2) électrodes, entre lesdites deuxième (E2) et troisième (E3) électrodes et entre lesdites troisième (E3) et quatrième (E4) électrodes, du fait d’un appui avec glissement d’un doigt (DU) d’un usager sur lesdites première (Z1 ), deuxième (Z2) et troisième (Z3) zones.
  3. 3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une quatrième électrode (E4) destinée à être solidarisée à ladite porte (PVm) en étant séparée de ladite troisième électrode (E3) par une troisième zone (Z3), et connectée audit circuit électronique (CE), et en ce que ledit circuit électronique (CE) génère ledit signal de commande à destination dudit mécanisme de verrouillage (MV) de ladite porte (PVm) en cas de détection de variations de capacité successives entre au moins deux paires d’électrodes choisies parmi une première paire comprenant lesdites première (E1) et deuxième (E2) électrodes, une deuxième paire comprenant lesdites deuxième (E2) et troisième (E3) électrodes, et une troisième paire comprenant lesdites troisième (E3) et quatrième (E4) électrodes, du fait d’un appui avec glissement d’un doigt (DU) d’un usager sur au moins deux desdites première (Z1 ), deuxième (Z2) et troisième (Z3) zones.
  4. 4. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites électrodes (Ej) sont placées à un même niveau, les unes à côté des autres.
  5. 5. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit circuit électronique (CE) génère ledit signal de commande en cas de détections successives des variations de capacité dans un intervalle de temps d’une durée prédéfinie.
  6. 6. Poignée (PP) pour une porte (PVm) d’un véhicule (V), ladite porte (PVm) comprenant un mécanisme de verrouillage (MV) piloté par un signal de commande, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de détection (DD) selon l’une des revendications précédentes, destiné à être couplé audit mécanisme de verrouillage (MV).
  7. 7. Porte (PVm) pour un véhicule (V), ladite porte (PVm) comprenant un mécanisme de verrouillage (MV) piloté par un signal de commande, caractérisée en ce qu’elle comprend une poignée (PP) selon la revendication 6, avec son dispositif de détection (DD) couplé audit mécanisme de verrouillage (MV), ou un dispositif de détection (DD) selon l’une des revendications 1 à 5, couplé audit mécanisme de verrouillage (MV).
  8. 8. Véhicule, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une porte (PVm) selon la revendication 7.
  9. 9. Véhicule selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux portes (PVm) selon la revendication 7, installées sur deux côtés latéraux opposés.
  10. 10. Véhicule selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il comprend une porte (PVm) selon la revendication 7, installée au niveau d’une extrémité arrière.
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