FR3083988A1

FR3083988A1 - Fixation de surf des neiges a chaussage rapide

Info

Publication number: FR3083988A1
Application number: FR1870850A
Authority: FR
Inventors: Jean-Pierre Edmond
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-07-22
Filing date: 2018-07-22
Publication date: 2020-01-24
Also published as: CN112492878B; US20210308553A1; EP3727619A1; CN112492878A; WO2020020797A1; US11338193B2; WO2020020798A1; EP3727619B1

Abstract

La présente invention se rapporte à une fixation pour maintenir une botte solidairement d'un surf des neiges, comprenant une embase 4 à fixer sur la planche, qui inclus une partie d'arceau 3 et une coque d'appui arrière 1 pour recevoir une partie arrière de la botte, mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture. Selon l'invention la coque d'appui arrière 1 est articulée sur la partie d'arceau 3 de l'embase 4 selon l'axe de pivotement 2 positionné vers l'arrière de la partie concave de la coque d'appui arrière.

Description

FIXATION DE SURF DES NEIGES A CHAUSSAGE RAPIDE [1] La présente invention se rapporte à une famille de fixations pour maintenir une botte solidairement d'un surf des neiges qui facilite le chaussage.

[2] Les pratiquants de surf des neiges sont souvent contraints de libérer une de leurs bottes, par exemple pour emprunter les remontées mécaniques. Les fixations de type classique comportent deux sangles à libérer pour déchausser et à reconnecter et serrer pour chausser.

[3] Ces opérations sont laborieuses, c'est pourquoi les fabricants ont recherché des solutions pour faciliter le chaussage.

[4] Ces recherches ont donné naissance à des fixations à entrée par l'arrière qui comportent une ou plusieurs sangles de maintien, par exemple selon les documents EP1596948, EP0800847 ou US5918897, où la fermeture est obtenue par action manuelle de l'utilisateur sur un moyen approprié. Ce type de fixation est désigné dans ce document par fixation à entrée arrière.

[5] Il est également possible d'entraîner la fermeture d'une fixation à entrée par l'arrière en exploitant la force d'appui de la botte de l'utilisateur sur un élément de type pédale, par exemple selon le document EP0824942, ce type de fixation à entrée par l'arrière est désigné dans ce document par fixation à entrée arrière automatique.

[6] Il existe un troisième type de fixation à chaussage rapide dénommé communément Step-in où le maintien de la botte n'est pas assuré par des sangles, mais par des dispositifs de retenue mécaniques. Par exemple selon le document WO99/15245. Ce type de fixation est désigné dans la suite par fixation mécanique.

[7] La présente invention trouve sa source dans la recherche d'un dispositif de fixation à entrée par l'arrière automatique ou non, avec l'objectif de minimiser la force nécessaire pour la refermer, cette caractéristique étant cruciale en

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FR 18 70850 particulier pour une fixation automatique, car la force d'appui requise doit être aussi réduite que possible pour obtenir une efficacité et un confort d'utilisation satisfaisant.

[8] Les fixations connues à entrée par l'arrière qui possèdent une coque d'appui arrière pivotante, sont caractérisées par un axe de pivotement positionné sur les parties plates de chaque côté de l'embase, vers l'avant de la partie concave de la coque d'appui arrière qui reçoit une partie arrière de la botte. Cependant, l'analyse de la cinématique et des forces associées à une telle fixation comportant au moins une sangle, montre que cette disposition de l'axe de pivotement provoque une forte résistance à la fermeture, car d'une part, la pression de la partie arrière de la botte sur la coque d'appui arrière crée un fort couple résistant dû à un bras de levier important. D'autre part, il existe un fort frottement lors de la phase finale de la fermeture, entre l'arrière de la botte et la coque d'appui arrière à cause de sa trajectoire montante par rapport à la botte. De plus, la botte doit être glissée horizontalement en position finale lors de la phase finale de fermeture. En effet, une coque d'appui arrière articulée vers l'avant de sa partie concave ne peut pas pré-positionner la botte avant serrage, dans la position qu'elle occupera après fermeture complète. Comme le glissement entre la botte et la fixation se produit sous la charge de l'appui du pied de l'utilisateur, il s'oppose fortement à la fermeture.

[9] L'invention remédie à ces inconvénients et apporte des avantages aux fixations à entrée arrière et aux fixations à entrée arrière automatique. En effet, pour une fixation à entrée par l'arrière quel que soit le type de commande, manuelle ou automatique, un effort de fermeture réduit constitue un avantage. De plus, l'invention s'est également avérée propice à la réalisation d'une fixation mécanique, qui, de la même façon qu'une fixation à entrée arrière automatique, exploite l'appui de la botte pour être refermée. Ainsi l'invention s'applique aux moins aux trois types de fixation décrits en préambule.

[10] A cet effet, l'invention a pour objet une fixation pour maintenir une botte solidairement d'un surf des neiges, comprenant une embase à fixer sur la planche et une coque d'appui arrière pour recevoir une partie arrière de la botte, mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture, caractérisée en ce que la coque d'appui arrière est articulée à l'embase selon un axe de

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FR 18 70850 pivotement disposé vers l'arrière de sa partie concave, de sorte de minimiser les forces qui s'opposent à sa fermeture.

[11] L’invention sera décrite plus en détail à l’aide des figures énumérées cidessous.

[Fig. 1 ] représente une embase et une coque d'appui arrière d'une fixation en position d'ouverture vue en perspective.

[Fig.2] représente une fixation en position d'ouverture vue en coupe.

[Fig.3] représente une fixation en position de fermeture vue en coupe.

[Fig.4] représente une fixation vue en perspective dont les sangles sont représentées par les extrémités coupées de leurs crémaillères.

[Fig.5] représente une fixation en position d'ouverture vue en coupe.

[Fig.6] représente la partie arrière basse d'une fixation en position de fermeture vue en coupe.

[Fig.7] représente une fixation en position de fermeture vue de côté.

[Fig.8] représente une fixation et une botte vue en perspective.

[Fig.9] représente une fixation et une botte en position d'ouverture vue de côté avec l'embase en coupe.

[Fig.10] représente une partie arrière basse d'une fixation et d'une botte en position de fermeture vue de côté avec l'embase en coupe.

[Fig. 11] représente une partie d'une fixation en position de fermeture vue en perspective.

[Fig.12] représente une fixation en position de fermeture vue en perspective.

[Fig.13] représente une partie arrière médiane d'une fixation en position de fermeture vue en perspective.

[Fig. 14] représente une fixation en position d'ouverture vue en perspective.

[Fig.15] représente une coque d'appui arrière vue en perspective.

[Fig.16] représente une coque d'appui arrière vue en perspective.

[Fig.17] représente la partie basse d'une coque d'appui arrière vue de côté.

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FR 18 70850 [Fig.18] représente une fixation vue de l'arrière avec l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière en coupe.

[12] En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention est composé essentiellement d'une embase 4 composée d'une partie avant qui reçoit l'avant de la botte et d'une partie arrière 3, rapportée ou non, qui porte l'axe 2 de pivotement de la coque d'appui arrière 1 positionné vers l'arrière de sa partie concave à une hauteur judicieusement choisie.

[13] Dans un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, appliqué à une fixation à entrée arrière automatique, la botte est maintenue par une sangle 9, prolongée par des crémaillères 5 qui permettent le réglage, et qui sont fixées sur la coque d'appui arrière par une liaison permettant leur libre pivotement selon l'axe 6. L'axe 6 est positionné à distance de l'axe 7 de pivotement de la coque d'appui arrière. Ainsi, selon la figure 2, la sangle 9 est repoussée vers le haut et vers l'avant lorsque la fixation est ouverte et permet l'introduction facile de la botte. Pour provoquer la fermeture, l'utilisateur appuie avec le talon de sa botte sur la partie 8 de la coque d'appui arrière. L'action du talon de la botte sur la partie 8 exerce, en toutes positions de la coque d'appui arrière, un couple dans le sens de la fermeture qui convertit ainsi la pression exercée par le talon de la botte en couple moteur de la fermeture.

[14] Le couple moteur de la fermeture créé par l'appui de la botte sur la partie 8 entraîne la fermeture, tandis que d'autres effets du dispositif selon l'invention minimisent les forces qui s'opposent à la fermeture de la coque d'appui:

[15] - D'une part, en position de fermeture selon la figure 3, la force résultante de la pression vers l'arrière de la botte qui s'exerce à la hauteur de l'axe 10 ne produit pas de couple résistant à la fermeture, car elle est absorbée par l'embase.

[16] - D'autre part, comme l'axe 10 est rapproché de la partie haute de la coque d'appui arrière, où s'exerce en fin de course de fermeture, la pression de l'arrière de la tige de la botte qui s'oppose à la fermeture, son positionnement réduit le couple résistant à la fermeture en minimisant le bras de levier des forces de pression qui s'y opposent.

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FR 18 70850 [17] - Par ailleurs, la partie haute de la coque d'appui arrière au moment où elle rentre en contact avec la botte, en fin de course de fermeture, décrit une trajectoire pratiquement horizontale d'arrière en avant, qui élimine le frottement dans le sens vertical entre la botte et la coque d'appui arrière.

[18] - De plus, pendant la fermeture, une partie arrière de la botte reste en contact avec la coque d'appui arrière qui la guide et assure ainsi son pré positionnement, de sorte qu'au moment du serrage, pendant la phase finale de la fermeture, le glissement horizontal de la botte par rapport à l'embase est pratiquement inexistant.

[19] Chacune de ces quatre propriétés du dispositif selon l'invention concourt à minimiser l'effort de fermeture par rapport aux dispositifs dont l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière est situé vers l'avant de sa partie concave.

[20] Dans un mode réalisation selon les figures 1 et 2, la coque d'appui arrière est représentée comme complètement fermée au niveau du talon, mais pendant la fermeture, le contact entre une partie du talon de la botte et la coque d'appui arrière qui la reçoit est un contact complexe en trois dimensions de surfaces gauches en mouvements relatifs. En exploitant cette caractéristique tridimensionnelle, la zone de contact de la partie 8 de la coque d'appui arrière avec la botte peut être localisée sur les côtés du talon. Ainsi elle peut être échancrée au centre tout en conservant sa propriété d'entraînement de la coque d'appui arrière sous l'effet de l'appui de la botte.

[21] Dans un autre mode de réalisation, appliqué à une fixation à entrée arrière, la partie 8 peut ne pas exister, en particulier si l'on a recourt à un dispositif de fermeture additionnel, par exemple un câble coopérant avec un levier selon un des différents types connus ; une telle fixation est représentée par la figure 7. Dans ce cas, le couple moteur de la fermeture par effet du contact entre la botte et la partie 8 n'existe pas, cependant les quatre autres propriétés du dispositif selon l'invention, explicitées précédemment, produisent un effort de fermeture réduit qui garantit une utilisation facile. Le moyen de fermeture connu représenté par la figure 7 constitue à la fois un dispositif moteur de la fermeture et un dispositif de verrouillage en position de fermeture, mais ces effets peuvent être produit par des dispositifs dissociés.

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FR 18 70850 [22] Le premier mode de réalisation d'une fixation à entrée arrière automatique ne permet pas de garantir la fermeture complète, car, selon la figure 3 qui représente la position de fermeture, la résultante des forces de pression exercées par le talon en-dessous de l'axe 10, n'exerce pas obligatoirement un couple moteur supérieur au couple résistant résultant de la pression vers l'arrière, exercée par la tige de la botte au-dessus de l'axe 10. L'utilisateur peut donc devoir agir manuellement directement ou par l'intermédiaire d'un moyen approprié sur la coque d'appui arrière pour apporter le complément de force nécessaire à la complète fermeture.

[23] C'est pourquoi, dans un autre mode de réalisation selon la figure 4, appliqué à une fixation à entrée arrière automatique, pour que le dispositif selon l'invention garantisse la fermeture complète sans intervention manuelle, une pédale 11 pour recevoir une partie du talon de la botte est fixée à la coque d'appui arrière 12 par une liaison permettant son libre pivotement selon l'axe 13 de sorte que la pédale s'oriente selon la semelle de la botte au cours du mouvement de fermeture. L'axe 13 est positionné en avant de l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière 64, ainsi. La pédale 11 transmet l'appui de la botte à la coque d'appui arrière, en produisant un couple moteur jusqu'en fin de course, de sorte de garantir la fermeture totale de la fixation.

[24] La pédale peut pivoter librement et s'orienter naturellement selon la semelle de la botte, mais un système de guidage peut lui être adjoint de sorte que son orientation soit assurée en toutes circonstances. A cet effet, une biellette 15, articulée d'un côté sur l'embase vers l'arrière selon l'axe 16, et de l'autre côté sur la pédale 11 selon l'axe 14, détermine l'orientation de la pédale. Un positionnement judicieux des axes de pivotement 14 et 16 permet une orientation adéquate de la pédale tout au long de la course.

[25] Dans un autre mode de réalisation appliqué à une fixation à entrée arrière automatique selon la figure 5, une pédale 18 est fixée d'un côté sur la coque d'appui arrière selon l'axe 17, et de l'autre côté sur l'embase vers l'avant selon l'axe 19 par des liaisons qui permettent son libre pivotement. Comme l'axe 17 est en avant de l'axe 65 de pivotement de la coque d'appui arrière, l'appui du talon de la botte sur la pédale 18 provoque la fermeture. Son orientation est d'autant plus proche de celle de la semelle que l'axe 19 est proche du point de pivotement

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FR 18 70850 de la botte au cours du chaussage, situé vers l'avant de la fixation. Cette disposition est appropriée lorsqu'on recherche à mouvoir la coque d'appui arrière uniquement par l'effet d'une telle pédale, mais si l'on recherche un effet de la pédale seulement en fin de course, pour garantir la fermeture complète de la fixation, tandis que la première partie de la course de fermeture est assurée par l'appui du talon de la botte sur la coque d'appui arrière, la pédale peut être articulée selon un axe positionné plus en arrière. Les figures 5 et 6 correspondent à cette configuration.

[26] Dans tous les modes de réalisation d'une fixation selon l'invention qui comporte une pédale d'entraînement de la coque d'appui arrière, la partie 8 n'est pas nécessairement motrice de la fermeture, ainsi elle peut être échancrée de sorte de permettre le mouvement vertical du talon de la botte sans obstacle quelle que soit sa position, en particulier lorsqu'elle est dans une position d'ouverture.

[27] Dans tous les modes de réalisation du dispositif selon l'invention comportant une pédale, elle peut être en contact direct avec le surf des neiges en position de fermeture en vue de rendre l'élimination éventuelle de neige accumulée le plus aisé possible en position d'ouverture. Par ailleurs, le contact direct de la pédale est de nature à favoriser la bonne transmission des appuis du talon de l'utilisateur au surf des neiges. Ce dispositif peut être appliqué à tous les types de fixation comportant une pédale quel que soit le dispositif qui convertit l'appui du talon de la botte en mouvement de fermeture d'une fixation.

[28] Dans un autre mode de réalisation selon la figure 8, appliqué à une fixation à entrée arrière automatique ou à une fixation mécanique, la coque d'appui arrière porte de chaque côté un élément en relief 25 correspondant à une forme en creux 24 aménagée de chaque côté du talon de la botte. Pour chausser, dans un premier temps selon la figure 9, l'utilisateur engage l'élément en relief dans la forme en creux de la botte, puis l'appui de la botte sur l'élément 25 entraîne le pivotement de la coque d'appui arrière dans le sens de la fermeture.

[29] Le ou les éléments en relief 25 peuvent avoir une forme et une position variée, par exemple il peut être en forme de dent positionnée au centre de la partie 8 qui coopère avec une forme en creux correspondante aménagée dans le

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FR 18 70850 talon de la botte de sorte de coopérer avec l'élément en relief pour fermer la coque d'appui arrière à la façon d'un engrenage. Ainsi un ou plusieurs éléments en relief peuvent être disposés en tout point de la partie 8 de la coque d'appui arrière de sorte d'entraîner son mouvement de fermeture en coopération avec une botte correspondante. Les formes peuvent être inversées, elles sont alors en creux sur la coque d'appui arrière et en relief sur la botte.

[30] Dans le cas où une fixation comporte des éléments en relief 25, ils peuvent maintenir la botte lorsque la fixation est fermée ; à cet effet, ils peuvent être en forme de demi-lune orientée de sorte qu'ils puissent s'introduire en position ouverte dans la forme en creux correspondante de la botte, selon la figure 9, et la maintenir après pivotement en position fermée, par obstacle sur le bec 28, selon la figure 10. Le maintien de l'avant de la botte peut être réalisé par de multiples dispositifs, un arceau 26 qui s'engage dans une forme correspondante 27 de la botte, une sangle de maintien, des élément latéraux en creux ou en relief appartenant à l'embase et coopérant avec des éléments correspondants de la botte ou encore un dispositif du type pêne/gâche situé au centre ou sur les côtés.

[31] Ce dispositif comme représenté figure 8, est appliqué à une fixation mécanique, mais il peut être également appliqué à une fixation à entrée arrière automatique comme moyen d'entraînement entre la botte et la coque d'appui arrière, dans ce cas le maintien mécanique de la botte en position de fermeture n'est pas nécessaire.

[32] Quel que soit le mode de réalisation d'une fixation selon l'invention, elle doit pouvoir être maintenue dans une position de fermeture.

[33] Ainsi elle peut être maintenue en position de fermeture par un dispositif de verrouillage selon la figure 11.11 est constitué d'un levier de verrouillage 30 fixé sur la coque d'appui arrière par une liaison qui permet son pivotement selon l'axe 34, rappelé par un ressort 31 et qui comporte un bec 33. Il coopère avec un élément en relief 32 appartenant à l'embase de sorte de maintenir par obstacle la coque d'appui arrière dans une position de fermeture. L'ouverture est provoquée par une action manuelle sur le levier 30 pour libérer le bec 33 de l'élément en relief 32. Il peut disposer d'une partie 29 destinée à faciliter son maniement. Le levier 30 peut également être libéré par un dispositif qui lui est connecté, par

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FR 18 70850 exemple un lien souple ou un dispositif de type levier/biellette. Le levier 30 peut agir d'un seul côté, cependant comme représenté figure 11, il peut être en forme d'arceau et agir des deux côtés de façon symétrique. Ce dispositif peut être inversé avec un levier pivotant fixé sur l'embase qui coopère avec un élément fixé sur la coque d'appui arrière. Ce dispositif peut également être appliqué à une fixation à entrée par l'arrière, comportant une coque d'appui arrière mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture sans qu'il soit indispensable que son axe de pivotement soit positionné selon l'invention.

[34] Dans un autre mode de réalisation selon les figures 12 et 13, le verrouillage est produit par un dispositif qui agit au niveau de l'articulation de la coque d'appui arrière. A cet effet, l'articulation de la coque d'appui arrière est réalisée par un élément cylindrique 39, fixé de façon rigide à l'embase, et qui comporte une rainure dans laquelle l'élément 38, à la forme correspondante, s'engage, de sorte de maintenir la coque d'appui arrière dans une position de fermeture. L'élément 38 est guidé en translation par un boîtier 65 appartenant à la coque d'appui arrière et rappelé par un ressort 37. L'ouverture est produite par un moyen de traction approprié qui peut être un levier 35 qui tire sur l'élément 38 grâce à une biellette 36.

[35] Dans un autre mode de réalisation, appliqué à une fixation à entrée arrière automatique qui comporte une pédale, le maintien dans une position de fermeture est obtenu par un moyen qui agit sur la pédale. Par exemple, le dispositif représenté par la figure 6, qui comporte à cet effet, un élément en relief 20 appartenant à la pédale 18 et un élément escamotable 21 fixé à l'embase qui pivote selon l'axe 22, est rappelé par un ressort 63 et possède une butée dans le sens anti-horaire. L'élément escamotable 21 coopère avec l'élément en relief 20 de sorte de maintenir par obstacle la pédale, et donc la coque d'appui arrière à laquelle elle est liée, dans une position de fermeture.

[36] La libération du dispositif s'obtient en escamotant l'élément 21 par action manuelle sur un moyen approprié. Par exemple, un levier préhensible qui entraîne directement ou indirectement, son pivotement dans le sens horaire. Si l'élément escamotable 21 est représenté pivotant dans la figure 6, il peut être également un élément guidé en translation qui coopère avec un élément correspondant fixé à la pédale pour produire le verrouillage par obstacle. La

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FR 18 70850 pédale peut également porter l'élément escamotable 21, tandis que l'élément correspondant est porté par l'embase.

[37] Dans tous les modes de réalisation d'une fixation à entrée arrière ou d'une fixation à entrée arrière automatique selon l'invention, une sangle de maintien peut être fixée sur la coque d'appui arrière par une liaison qui permet un pivotement libre de sorte que la sangle puisse conserver une orientation favorable au chaussage lorsque la fixation est ouverte, indépendamment de l'orientation de la coque d'appui arrière.

[38] Une sangle de maintien d'un seul tenant ou une sangle située au niveau de la cheville, peut être également fixée sur la pédale dont elle suit le mouvement, selon la figure 4 qui montre les extrémités des crémaillères fixées sur la pédale.

[39] Lorsque qu'une fixation selon l'invention comporte plusieurs sangles, par exemple une sangle avant et une sangle de cheville, la sangle avant peut être fixée à l'embase tandis que la sangle de cheville peut être fixée à la coque d'appui arrière ou à une pédale. Dans le cas où elle est fixée à la coque d'appui arrière, la sangle de cheville peut être orientée par un moyen adjoint approprié. Par exemple, par un levier articulé d'un côté sur l'embase ou sur une sangle située sur l'avant, et de l'autre côté sur la sangle de cheville, de sorte de l'orienter de façon propice à l'entrée de la botte dans la fixation en position d'ouverture.

[40] Dans un autre mode de réalisation, pour faciliter le chaussage des différents types de fixation à sangles, il peut être adjoint un dispositif qui desserre une sangle située sur l'avant lors de l'ouverture. A cet effet, selon la figure 14, un levier 42 sur lequel est fixée une sangle avant pivote selon l'axe 44 situé sur l'avant de l'embase. Le levier 42 est lié à l'élément 40 par une liaison coulissante qui absorbe les différences de trajectoire entre l'élément 40 et le levier 42. Ainsi le mouvement du levier 42 est asservi au mouvement de la coque d'appui arrière de sorte de desserrer une sangle avant, lors du mouvement d'ouverture de la fixation. Les crémaillères d'une sangle de cheville 45 peuvent être fixées sur l'élément 40 de sorte d'être orientées selon le levier 42.

[41 ] Le levier 42 peut également être fixé à l'élément 40 de façon rigide, dans ce cas son axe de pivotement 44 est reçu par un trou oblong qui permet un mouvement horizontal du levier 42 de sorte d'absorber la composante horizontale

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FR 18 70850 du mouvement de l'élément 40 au cours du mouvement de la coque d'appui arrière.

[42] Le levier 42 peut encore être également lié à la coque d'appui arrière par un trou oblong à son extrémité arrière pour recevoir un élément correspondant en relief qui appartient à la coque d'appui arrière, de sorte de transmettre le mouvement de la coque d'appui arrière au levier 42, tout en absorbant la différence des trajectoires respectives.

[43] Dans le cas où une fixation comporte une sangle d'un seul tenant fixé par 2 crémaillères avant et deux crémaillères arrières, elle peut être fixée par ses crémaillères avant au levier 42. Ses crémaillères arrières peuvent être fixées au levier 42, mais elle peuvent être également fixées sur la coque d'appui arrière.

[44] Dans un autre mode de réalisation d'une fixation à entrée arrière automatique comportant une pédale et un levier 42, en vue de faciliter le chaussage, une plus grande ouverture des sangles, relativement à la course de la pédale est recherchée. La course de la pédale, entre une position d'ouverture et une position de fermeture, dépend de la position de son axe 13 de pivotement sur la coque d'appui arrière. Par ailleurs, l'axe 41 constitue le point de transmission du mouvement de la coque d'appui arrière à une sangle ou à un levier pivotant sur l'avant. Cet axe 41 est positionné à plus grande distance de l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière que l'axe 13, de sorte de produire une amplification du mouvement de la sangle ou du levier relativement au mouvement de la pédale.

[45] Dans tous les modes de réalisation d'une fixation présentés en préambule, la coque d'appui arrière peut être composée d'éléments séparés selon la figure 15. Par exemple, une partie haute 47 et une partie basse 49 qui pivotent entre elles selon leur axe commun 48. La partie haute 47 peut être également fixée à l'embase, d'une façon fixe ou mobile, indépendamment de l'axe 48 tandis que la partie basse pivote selon l'axe 48.

[46] La partie haute de la coque d'appui arrière peut ne pas exister, par exemple dans le cas d'une fixation mécanique où la botte est suffisamment rigide en flexion vers l'arrière pour ne pas nécessiter un soutien supplémentaire.

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FR 18 70850 [47] Dans un autre mode de réalisation selon la figure 16, la partie basse 52 et la partie haute 50 de la coque d'appui arrière peuvent être orientées entre elles grâce à la déformation de la zone 53 de sorte de permettre un réglage selon le souhait de l'utilisateur. Elles peuvent être maintenues en positions relatives par l'effet d'un moyen de maintien approprié 51.

[48] Dans un autre mode de réalisation selon la figure 17, une partie basse 55 de la coque d'appui arrière pivote selon l'axe 57, tandis qu'une partie haute 54 pivote par rapport à la partie basse 55 selon l'axe 56 ; cette disposition peut permettre le réglage, mais elle permet également, dans une position d'ouverture, que la partie haute 54 soit moins pivotée vers l'arrière que la partie basse 55 de sorte de réduire l'encombrement vers l'arrière de la fixation en position ouverte. Le mouvement de pivotement entre les parties 54 et 55 pendant l'ouverture, peut être provoqué par un élément élastique de type ressort. Lors de la fermeture, la partie haute 54 est ramenée en position de fermeture par la pression de l'arrière de la tige de la botte. Une butée aménagée entre les parties 54 et 55 bloque le mouvement de pivotement vers l'arrière de la partie 54 de sorte d'assurer le maintien de la tige de la botte vers l'arrière en position de fermeture.

[49] Selon la figure 18, le positionnement de l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière selon l'invention, nécessite qu'il soit porté par une partie arrière 62 de l'embase, qui peut être un élément unique, ou qui peut être composé de deux éléments séparés reliés ou non entre eux. Dans ce mode de réalisation, l'articulation de la coque d'appui arrière 58 peut être réalisée grâce à un axe cylindrique 59, correspondant à la partie 60 de la coque d'appui arrière, et fixé de façon rigide aux parties 62 de l'embase, par exemple par les vis 61 qui solidarisent l'axe 59 et les parties 62. Si la partie arrière 62 peut être plate, la recherche d'une bonne intégration des éléments de la fixation entre eux conduit à lui donner une forme d'arceau, proche de la coque d'appui arrière. Une telle disposition est possible seulement si la largeur A de l'articulation de la coque d'appui arrière est inférieure à la largeur B de la coque d'appui arrière, mesurée au niveau de la partie 62, de sorte de permettre un arrondi de la partie 62 vers l'intérieur.

Revendications

Claims

[Revendication 1] Fixation pour maintenir une botte solidairement d'un surf des neiges, comprenant une embase à fixer sur la planche pour recevoir une partie avant de la botte et une coque d'appui arrière pour recevoir une partie arrière de la botte, mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture, caractérisée en ce que la coque d'appui arrière est articulée à l’embase selon un axe de pivotement disposé vers l’arrière de sa partie concave.

[Revendication 2] Fixation selon revendication 1, caractérisée en ce que l’appui du talon de la botte sur une partie de la coque d’appui arrière en position d'ouverture produit le pivotement de la coque d’appui arrière dans le sens de la fermeture, directement ou par l'intermédiaire d'une pédale articulée sur la coque d'appui arrière selon un axe situé en avant de son axe de pivotement, en position d'ouverture.

[Revendication 3] Fixation selon revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la largeur de l'articulation de la coque d'appui arrière sur l'embase est inférieure à la largeur de sa partie basse au niveau de l'embase, de sorte de pouvoir arrondir vers l'intérieur les parties de l’embase qui portent l'axe de pivotement de la coque d'appui arrière.

[Revendication 4] Fixation selon revendication 1 ou 3, caractérisée en ce que un ou des éléments en relief ou en creux, positionnés sur une partie de la coque d'appui arrière située en avant de son axe de pivotement en position d’ouverture, coopèrent avec des éléments en creux ou en relief correspondants de la botte de sorte que l'appui de la botte provoque la fermeture.

[Revendication 5] Fixation selon revendication 4, caractérisée en ce que un ou des éléments en relief en forme de demi-lune, appartenant à la coque d'appui arrière ou à la botte coopère avec la forme correspondante de l’élément antagoniste de sorte de maintenir la botte en position de fermeture.

[Revendication 6] Fixation selon revendication 2, caractérisée en ce qu'une pédale articulée sur la coque d’appui arrière est orientée par des leviers articulés d'un côté sur l'embase et de l'autre côté sur la pédale.

[Revendication 7] Fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'un levier articulé sur l’avant de l’embase, auquel est fixé une ou plusieurs sangles, est entraîné par un moyen de liaison fixé à la coque d’appui arrière de sorte d’asservir son mouvement [Revendication 8] Fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'un moyen de verrouillage escamotable fixé sur une pédale ou l’embase agit en coopération avec une partie de l'élément antagoniste de sorte de maintenir une position de fermeture.

[Revendication 9] Fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que un moyen de verrouillage agit entre la coque d’appui arrière et l’embase de sorte de maintenir une position de fermeture.

[Revendication 10] Fixation selon revendication 9, caractérisée en ce que le moyen de verrouillage est un levier fixé par une liaison qui permet son pivotement sur la coque d appui arrière ou I embase de sorte d’agir en coopération avec une partie de l’élément antagoniste pour maintenir une position de fermeture.

[Revendication 11] Botte destinée à être reçue par une fixation selon revendication 4 ou 5, caractérisée en ce qu’une ou des parties en creux ou en relief de chaque côté du talon correspondent à une ou des parties en creux ou en relief de la coque d'appui arrière de sorte que l’appui du talon de la botte provoque la fermeture de la fixation.