FR3082141A1 - Dispositif de fabrication - Google Patents

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Abstract

Dispositif de fabrication comportant : - une pluralité d'aiguilles (14) comportant chacune un tronc (30) et un embout (32) prolongeant le tronc ; - une pluralité d'actionneurs (16), chaque actionneur étant configuré pour déplacer une aiguille respective entre une position passive et une pluralité de positions actives ; - un module de commande (20) configuré de manière à activer lesdits actionneurs de manière à disposer les aiguilles dans des positions actives de moulage respectives dans lesquelles des faces terminales (30s;32s) des troncs et/ou des embouts s'étendent suivant une surface active intérieure et/ou extérieure, respectivement ; - des moyens de solidarisation (46) configurés pour, dans la position active de moulage de chaque aiguille, solidariser l'embout de ladite aiguille à au moins un embout d'une aiguille adjacente ; et - des moyens de détachement (44) configurés pour détacher les embouts des troncs des aiguilles dans leurs positions actives de moulage respectives.

Description

DISPOSITIF DE FABRICATION
Domaine technique
L’invention concerne un dispositif notamment destiné à la fabrication d’un organe orthodontique, et en particulier d’une gouttière orthodontique, notamment à des fins de prototypage et pour la fabrication de pièces fonctionnelles.
Etat de la technique
Classiquement, la fabrication des gouttières orthodontiques, en anglais « aligners », nécessite la fabrication « physique » de modèles dentaires.
L’alignement dentaire est segmenté en étapes dont le nombre dépend de la complexité du traitement. Pour chaque étape, un modèle dentaire est fabriqué pour que soit thermoformée une feuille de plastique thermosensible, prenant la forme d’une gouttière.
Les modèles dentaires étaient autrefois fabriqués par coulée en plâtre dans des empreintes en polyvinylsiloxane. Ils peuvent désormais être fabriqués par impression 3D à partir d’empreintes optiques.
La fabrication additive, ou « impression 3D », matérialise un objet couche par couche. Cette méthode est en particulier valable pour les systèmes DLP, SLA, polyjet et FDM. Bien que la fabrication additive soit un procédé rapide et de plus en plus précis, elle reste longue et nécessite généralement des étapes de finition qui ralentissent considérablement le procédé.
En outre, les modèles dentaires imprimés sont uniquement utilisés pour thermoformer une feuille de plastique en gouttière. Après quoi, les modèles dentaires imprimés n’ont plus d’utilité. Pour un seul traitement orthodontique, 5 à 50 modèles dentaires peuvent être fabriqués puis jetés. Cette méthode n’est donc pas économe en matériau, ni écologique.
Par ailleurs, tous les matériaux ne peuvent pas être imprimés au moyen d’une imprimante 3D.
H existe donc un besoin pour des solutions alternatives, et en particulier pour un procédé de fabrication plus rapide et plus économe en matériau, et donc plus écologique.
Il existe donc un besoin pour un procédé de fabrication plus polyvalent, permettant de fabriquer des pièces plus complexes que celles fabriquées par impression 3D.
Un but de l’invention est de répondre, au moins partiellement, à ce besoin.
Résumé de l’invention
L’invention propose un dispositif de fabrication d’une pièce comportant :
- une pluralité d’aiguilles comportant chacune un tronc et un embout prolongeant le tronc ;
- une pluralité d’actionneurs, chaque actionneur étant configuré pour déplacer une aiguille respective entre une position passive et une pluralité de positions actives ;
- un module de commande configuré de manière à activer lesdits actionneurs de manière à disposer les aiguilles dans des positions actives de moulage respectives dans lesquelles des faces terminales des troncs et/ou des embouts s’étendent suivant une surface active intérieure et/ou extérieure, respectivement ;
- des moyens de solidarisation configurés pour, dans la position active de moulage de chaque aiguille, solidariser, de préférence rigidement, l’embout de ladite aiguille à au moins un embout d’une aiguille adjacente ; et
- des moyens de détachement configurés pour détacher les embouts des troncs des aiguilles dans leurs positions actives de moulage respectives ;
la solidarisation et le durcissement desdits embouts conduisant à la pièce.
Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, après que le module de commande a activé lesdits actionneurs de manière à disposer les aiguilles dans leurs positions actives de moulage et après fixation rigide des embouts les uns aux autres de manière à former une pièce, puis détachement de cette pièce des troncs, on peut obtenir un organe orthodontique définissant une surface dentaire, et plus généralement toute pièce reproduisant la surface active.
Un tel dispositif est particulièrement rapide et écologique. Il permet également de matérialiser instantanément la surface active intérieure et/ou extérieure.
Dans un mode de réalisation particulier, un dispositif selon l’invention peut encore comporter, notamment, une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes :
le tronc d’au moins une aiguille est creux et comporte une ouverture amont en communication de fluide avec une source de matière et une ouverture aval, de laquelle de ladite matière fait saillie pour constituer l’embout de ladite aiguille ;
le dispositif comporte :
- une pluralité de réservoirs contenant des ingrédients respectifs,
- un mélangeur en communication de fluide avec lesdits réservoirs de manière à produire, à partir desdits ingrédients, un mélange fluide, et en communication de fluide avec l’ouverture amont du tronc creux d’au moins une aiguille, de manière que ledit mélange constitue la matière de l’embout de ladite aiguille, et
- de préférence, un doseur, commandé par le module de commande, pour ajuster la quantité desdits ingrédients dans le mélange, en fonction d’une recette ;
le module de commande est configuré pour ajuster la composition et/ou la longueur des embouts en fonction de l’embout considéré et/ou de la pièce à fabriquer ;
l’embout d’une aiguille, de préférence d’une aiguille quelconque, est en une matière fluide durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique, et les moyens de solidarisation comportent des moyens de mise sous pression de l’embout ou d’exposition de l’embout audit rayonnement de manière à provoquer ledit durcissement.
Dans un mode de réalisation particulier, un dispositif selon l’invention peut encore comporter, notamment, une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes :
l’actionneur est configuré pour, sous la commande du module de commande, faire progressivement avancer une aiguille à chaque nouvelle fabrication d’une pièce ;
le tronc et l’embout de ladite aiguille sont en une même matière ou en des matières différentes, le tronc pouvant être lui-même constitué de tronçons de compositions différentes ;
le tronc et l’embout d’une aiguille sont en une même matière thermofusible, le dispositif comportant des moyens de chauffage adaptés pour ne chauffer, à une température supérieure à la température de fusion de ladite matière, qu’une partie de ladite aiguille.
Un dispositif selon l’invention peut encore comporter, notamment, une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes :
l’embout d’une aiguille, de préférence d’une aiguille quelconque, est en une matière pâteuse durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique, et les moyens de solidarisation comportent des moyens de mise sous pression de l’embout ou d’exposition de l’embout audit rayonnement de manière à provoquer ledit durcissement ;
la matière pâteuse durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique est choisie parmi les polymères à extrémités de chaînes dormantes, en anglais « self healing polymers » ;
l’embout d’une aiguille, de préférence d’une aiguille quelconque, est en une matière présentant une température de fusion inférieure à celle de la matière du tronc de ladite aiguille sur lequel il repose et le dispositif comporte des moyens de chauffage dudit embout à une température supérieure à la température de fusion de l’embout et inférieure à la température de fusion du tronc ;
au moins un des embouts, de préférence chaque embout est en une matière thermoplastique ou « thermoformable », de préférence en un PET-G (polyéthylène téréphtalate glycolisé), ou en un silicone de classe IIA ;
la face terminale d’un tronc, de préférence d’un tronc quelconque, est définie par une matière sur laquelle la matière de l’embout, après avoir été fondue puis durcie, n’adhère pas ;
le tronc et l’embout d’une aiguille, de préférence de chaque aiguille, sont en une même matière thermofusible, le dispositif comportant des moyens de chauffage, de préférence par irradiation, adaptés pour ne chauffer, à une température supérieure à la température de fusion de ladite matière, qu’une partie de ladite aiguille, de préférence que son extrémité libre ;
ladite surface active intérieure et/ou ladite surface active extérieure présente(nt) la forme générale d’une surface dentaire ;
l’embout d’au moins une aiguille est au moins en partie soluble, par exemple dans l’eau, et/ou multi-matières ;
la densité desdites aiguilles dans ladite surface active intérieure et/ou extérieure est supérieure à 10 aiguilles par cm2 ;
lesdites aiguilles sont configurées pour se déplacer selon des directions de déplacement perpendiculaires à une surface non-plane, de préférence en forme de goulotte, de préférence perpendiculaires à une surface présentant la forme générale d’une arcade dentaire ;
l’amplitude maximale de déplacement d’une aiguille quelconque est inférieure à 15 mm, de préférence inférieure à 10 mm ;
les embouts sont de dimensions, et en particulier de longueur, et/ou de compositions différentes selon la région de la surface active intérieure et/ou extérieure considérée.
De préférence, le dispositif comporte un ensemble de châssis à géométrie variable, chaque châssis dudit ensemble étant conformé pour guider la translation de dites aiguilles entre une position passive respective et une dite position active de moulage respective.
Par « ensemble de châssis à géométrie variable », on entend un ensemble comportant plusieurs châssis pouvant être positionnés, les uns par rapport aux autres selon différents agencements, puis être immobilisés dans ces agencements.
Chaque châssis porte un groupe d’aiguilles respectif.
La possibilité de modifier les positions relatives des différents châssis permet avantageusement de multiplier les surfaces actives que le dispositif permet de reproduire.
En particulier, elle permet de reproduire des surfaces d’arcades de formes générales différentes, par exemple paraboliques ou en ellipse. Enfin, elle permet d’utiliser le même dispositif pour des reproduire des surfaces d’arcades maxillaires ou mandibulaires.
De préférence, chaque châssis correspond à un fragment d’arcade dentaire.
Dans la mesure où les caractéristiques de différents modes de réalisation ne sont pas techniquement incompatibles, elles peuvent être combinées.
L’invention concerne aussi un ensemble comportant
- un dispositif de fabrication selon l’invention, et
- un ordinateur de conception 3D, configuré pour la conception d’un modèle numérique tridimensionnel de la surface active et en communication le module de commande du dispositif de manière à lui communiquer ledit modèle numérique tridimensionnel de la surface active.
L’ordinateur de conception permet à un opérateur, par exemple un orthodontiste, de préparer le modèle numérique tridimensionnel de la surface active, puis de programmer en conséquence le module de commande afin qu’il dispose les aiguilles de manière qu’elles reproduisent la surface active modélisée.
De préférence, l’ordinateur de conception permet encore à l’opérateur de définir la composition et/ou l’épaisseur de la pièce à fabriquer, de préférence en fonction de la région de la pièce considérée, puis de programmer en conséquence le module de commande. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’une pièce dont une surface reproduit une surface cible, de préférence une surface dentaire d’un patient, notamment un procédé de fabrication d’un organe orthodontique, et en particulier d’un organe orthodontique comportant une goulotte, ledit procédé comportant les étapes successives suivantes :
a) réalisation, au moyen d’un ordinateur, d’un modèle numérique tridimensionnel de la surface cible, de préférence au moyen d’un scanner 3D ;
b) commande du déploiement d’une pluralité d’aiguilles d’un dispositif selon l’invention, de manière à disposer les aiguilles dans des positions actives de moulage respectives dans lesquelles des faces terminales des troncs et/ou des embouts desdites aiguilles s’étendent suivant une surface active intérieure et/ou extérieure, respectivement, reproduisant ladite surface cible ;
c) solidarisation rigide de chaque embout avec un ou plusieurs embouts d’une ou plusieurs aiguilles adjacentes, et détachement desdits embouts solidarisés de leurs troncs respectifs de manière à obtenir une pièce ;
d) optionnellement, retrait d’au moins une partie desdites aiguilles, ramollissement de la matière d’au moins une région de ladite pièce, déformation de la matière ramollie, et durcissement de ladite matière déformée ;
e) extraction de la pièce ;
f) optionnellement, finition de la pièce, par exemple découpe et/ou usinage.
Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, un tel procédé permet de créer une pièce, et en particulier un organe orthodontique, en quelques secondes, avec une excellente précision.
De préférence, à l’étape c), on chauffe lesdits embouts pour les solidariser les uns aux autres.
De préférence encore, le procédé comporte encore une étape postérieure à l’étape c) dans laquelle de la matière soluble de la pièce est dissoute. De préférence, à l’étape b), on commande le déploiement des aiguilles de manière que ladite matière soluble soit disposée dans des régions de la pièce destinées à être éliminées, et en particulier pour ainsi constituer des régions en contre-dépouille de la pièce, ou dans des régions constituant des tiges ou des entretoises de support uniquement nécessaires à la fabrication de la pièce .
Brève description des figures
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l’examen du dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 représente schématiquement un exemple de dispositif selon l’invention ;
- la figure 2 (figure 2a à figure 2f) représente des exemples d’agencements d’aiguilles, vus de dessus, selon l’axe Z de la figure 1 ;
- la figure 3 illustre schématiquement un procédé selon l’invention ;
- la figure 4 (4a et 4b) illustre schématiquement l’étape d) d’un procédé selon l’invention ;
- la figure 5 (5a, 5b et 5c) illustre schématiquement un mode de réalisation dans lequel l’agencement des aiguilles permet la réalisation, sur la pièce, de surfaces en contredépouille, et
- la figure 6 (6a-6f) représente des exemples d’aiguilles, vues en perspective.
En particulier, la figure 3 a représente schématiquement un exemple simplifié de modèle numérique tridimensionnel d’une surface dentaire d’un patient, la figure 3b représente schématiquement un ensemble d’aiguilles dans leurs positions passives, la figure 3c représente schématiquement ledit ensemble d’aiguilles dans des positions actives de moulage de manière à reproduire la surface dentaire modélisée par ledit modèle numérique tridimensionnel, ainsi que l’opération de solidarisation des embouts des aiguilles, et la figure 3d représente schématiquement la pièce obtenue après détachement.
La figure 5a représente une surface en forme de goulotte selon laquelle les extrémités libres des aiguilles s’étendent dans la position de repos, et les figures 5b et 5c représentent des coupes de cette surface perpendiculairement à son axe Y. Les figures 5b et 5c font apparaître les aiguilles. Les surfaces en contre-dépouille y sont représentées en trait épais. Sur la figure 5c, un détail représente un exemple d’aiguille à embout élargi.
Sur les différentes figures, des références identiques sont utilisées pour désigner des organes identiques ou analogues.
Définitions
Les précisions relatives à un positionnement dans l’espace, comme « vertical », « horizontal », « au-dessus », « en-dessous », « supérieur » ou « inférieur sont fournies à des fins de clarté, au regard des figures, mais ne sont pas limitatives.
Une section « transversale » d’une aiguille est une section dans un plan perpendiculaire à l’axe principal de cette aiguille.
La « position de service » est une position dans laquelle un organe orthodontique est disposé dans la bouche d’un patient afin d’exercer un effet orthodontique.
Un « organe orthodontique » peut être une pièce d’un appareil orthodontique, voire un appareil orthodontique comme une gouttière orthodontique. De préférence, un organe orthodontique comporte une goulotte présentant la forme générale d’une arcade dentaire, afin que les dents de ladite arcade puissent y être insérées.
La position «passive» d’une aiguille est sa position au repos, avant actionnement de Γactionneur qui lui est associé. Toutes les autres positions sont dites « actives ». La position active « de moulage » est la position dans laquelle les embouts sont solidarisés et détachés, notamment pour fabriquer un organe orthodontique.
Dans un mode de réalisation, la position passive d’une aiguille est la position dans laquelle elle est le plus rétractée possible.
Dans un mode de réalisation préféré, la position passive est une position intermédiaire entre des positions de rétractation maximale et de déploiement maximal. L’aiguille peut ainsi, depuis sa position passive, se rétracter ou se déployer. Avantageusement, en moyenne sur une multitude d’utilisations du dispositif, le déplacement des aiguilles en est réduit.
La « hauteur » d’une aiguille définit l’amplitude de son déplacement entre sa position passive et une position active. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la « hauteur » d’une aiguille définit l’amplitude de son déploiement entre sa position passive, dans laquelle elle est totalement rétractée, et une position active.
Le « diamètre équivalent » d’une section est égal au diamètre d’un disque ayant la même aire que ladite section.
La fabrication au moyen d’un moule conventionnel ne permet pas la fabrication de pièces de forme quelconque, et en particulier de pièces présentant des régions en contre-dépouille, sauf à morceler le moule. Une région en contre-dépouille est classiquement une région qui empêche ou contrarie le démoulage dans l’axe de démoulage. Une « surface en contredépouille » est une surface qui délimite une région en contre-dépouille.
Dans la présente description, une région de la pièce est dite en contre-dépouille lorsqu’elle présente une surface qui s’oppose au démoulage sans déformation et/ou rétraction, au moins partielle, depuis leurs positions actives de moulage, d’au moins une partie des aiguilles.
Une « surface dentaire » est une surface qui reproduit, au moins partiellement, la surface extérieure d’au moins une dent.
Description détaillée
Dispositif
Le dispositif est décrit dans le cadre d’une application à une fabrication d’un organe orthodontique. Cette application n’est cependant pas limitative.
Le dispositif 10 selon l’invention représenté sur la figure 1 comporte un châssis 12, une pluralité de aiguilles 14 adjacentes, une pluralité d’actionneurs 16 et un module de commande 20.
Le châssis 12 est de forme générale parallélépipédique rectangle, mais pourrait être d’une forme quelconque. Il ceinture l’ensemble des aiguilles 14.
Les aiguilles 14 peuvent être rectilignes.
Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, les aiguilles sont parallèles à un axe vertical Z.
Les aiguilles peuvent être courbes, ce qui permet avantageusement de définir des surfaces en contre-dépouille pour la pièce.
Comme illustré sur les figures 5b et 5c, les aiguilles 14 sont de préférence agencées pour se déplacer selon des directions de déplacement respectives Z14 perpendiculaires à une surface non-plane, ou « enveloppe » E, de préférence en forme de goulotte.
De préférence, l’enveloppe E présente des parties E’ ou E” en contre-dépouille. De préférence encore, l’enveloppe E présente la forme d’une goulotte dont l’axe Y présente la forme générale d’un fer à cheval, de préférence la forme générale d’une arcade dentaire, comme représenté sur la figure 5a.
L’axe Y de la goulotte peut en particulier présenter la forme d’un U, notamment pour fabriquer une gouttière destinée à une mandibule, ou la forme d’un demi-cercle, notamment pour fabriquer une gouttière destinée à un maxillaire.
Avantageusement, les aiguilles peuvent ainsi être utilisées pour fabriquer des pièces présentant des surfaces en contre-dépouille E’ ou E”.
Chaque aiguille 14 est mobile en translation par rapport au châssis, entre une position passive et une pluralité de positions actives, chaque position active d’une aiguille 14 étant caractérisée par une hauteur de déplacement « h » depuis la position passive (fig. 3c).
La translation des aiguilles 14 est guidée par le châssis 12 et/ou des aiguilles adjacentes.
Les aiguilles 14 sont adjacentes les unes aux autres. De préférence, la distance entre deux aiguilles adjacentes quelconques, dans un plan de coupe transversal, est inférieure à 2 mm, à 1 mm, à 0,5 mm, à 0,3 mm, à 0,2 mm, à 0,1 mm. Dans un mode de réalisation préféré, cette distance est sensiblement nulle, c'est-à-dire que les aiguilles adjacentes se touchent, comme sur les figures 2c et 2f.
L’agencement des aiguilles peut être quelconque, et en particulier être similaire aux agencements des figures 2a à 2f. Les aiguilles peuvent être notamment disposées de manière que, dans leurs positions passives, et lorsqu’elles sont observées de dessus, suivant l’axe Z, elles définissent un motif en damier, comme sur les figures 1, 2a ou 3b. Les aiguilles peuvent également être agencées en quinconce, comme représenté sur les figures 2b et 2e, par exemple.
La densité des aiguilles est de préférence supérieure à 10, supérieure à 100, supérieure à 250, supérieure à 500, supérieure à 1000, supérieure à 3000, supérieure à 6000, ou supérieure à 8000 aiguilles par cm2. La densité peut être mesurée dans la surface passive selon laquelle les extrémités libres des aiguilles s’étendent dans la position passive des aiguilles, ou dans la surface active intérieure ou dans la surface active extérieure.
Chacune des aiguilles 14 peut présenter la forme d’un profilé.
Le diamètre équivalent d’une section transversale d’une aiguille 14, c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire à l’axe de cette aiguille, est de préférence inférieur à 1 mm, de préférence inférieur à 0,5 mm.
La section transversale d’une aiguille peut être en particulier de contour polygonal, par exemple triangulaire, rectangulaire (figures 2a à 2c) ou hexagonal, ou ovale, ou circulaire (figures 2d à 2f). Il peut être convexe ou présenter des renfoncements concaves.
Les aiguilles peuvent avoir une section variable selon la direction de leur longueur. En particulier, elles peuvent présenter une section élargie à proximité de leur extrémité libre 22, par exemple présenter la forme d’un T (détail sur la figure 5c) ou d’un champignon. Une comparaison des figures 5b et 5c montre qu’une extrémité libre élargie permet avantageusement de limiter les interstices entre les embouts des aiguilles, et donc de limiter les « trous » après solidarisation et détachement des embouts.
Chaque aiguille comporte un tronc 30 et un embout 32 qui définit l’extrémité libre 22 de l’aiguille. L’embout d’une aiguille est détachable du tronc de cette aiguille, le long d’une interface de jonction 34.
Les troncs 30 et les embouts 32 peuvent être pleins ou creux.
Les embouts 32 sont de préférence pleins, pour limiter les trous dans la pièce fabriquée.
Lorsqu’un tronc est creux, il définit de préférence une lumière longitudinale 25 (figure 2c), débouchant de préférence sur l’interface de jonction.
Dans un mode de réalisation, la section transversale des aiguilles et/ou leur agencement permettent de définir des conduites interstitielles 24 entre les aiguilles.
Chaque aiguille peut être déplacée avec un actionneur.
L’actionneur 16, par exemple un microvérin, par exemple pneumatique, est configuré de manière à pouvoir déployer l’aiguille 14 associée à une hauteur h quelconque entre une position de déploiement minimal (position passive sur la figure 1) et une position de déploiement maximal. De préférence, la course entre ces deux positions extrêmes est inférieure à 100 mm, à 75 mm, à 50 mm, à 30 mm, à 20 mm, à 10 mm, voire inférieure à 5 mm, et/ou de préférence supérieure à 1 mm ou supérieure à 2 mm.
L’utilisation de microvérins pneumatiques permet avantageusement de limiter le nombre de moteurs.
Dans un mode de réalisation préféré, dans une position de repos dans laquelle toutes les aiguilles sont en position passive, les extrémités libres 22 des aiguilles s’étendent suivant une surface passive définissant, de manière générale, une goulotte, de préférence d’une goulotte définissant la forme générale d’une arcade dentaire. Pour que ces aiguilles puissent être activées afin de fabriquer une pièce reproduisant une surface dentaire correspondant à la surface des dents d’un patient, l’ajustement de la hauteur h des aiguilles est avantageusement particulièrement rapide.
Dans un mode de réalisation, la course des aiguilles est variable en fonction de leur position au sein de l’ensemble d’aiguilles.
Dans l’application dentaire, les embouts solidarisés et détachés doivent reproduire une surface dentaire du côté des troncs des aiguilles, ou « côté intérieur », et/ou du côté opposé, ou « côté extérieur ».
Du côté extérieur, la surface dentaire peut être en particulier celle de dents antagonistes, c’est-à-dire de dents de l’arcade dentaire qui fait face à l’arcade dentaire sur laquelle l’organe orthodontique fabriqué est destiné à être fixé.
Les faces d’un tronc et d’un embout qui délimitent l’interface de jonction sont appelées « face terminale supérieure de tronc » 30s et « face terminale inférieure d’embout » 30i, respectivement. La face d’un embout qui définit l’extrémité libre 22 de l’aiguille est appelée « face terminale supérieure d’embout » 32s (figure 6).
Pour reproduire une surface dentaire du côté intérieur, les faces terminales supérieures des troncs doivent s’étendre selon une surface active « intérieure » reproduisant sensiblement cette surface dentaire.
Pour reproduire une surface dentaire du côté extérieur, les faces terminales supérieures des embouts doivent, après solidarisation et détachement, s’étendre selon une surface active « extérieure » reproduisant sensiblement cette surface dentaire. Les dimensions des embouts sont adaptées en conséquence, notamment lorsque le détachement et/ou la solidarisation modifient la structure des embouts, par exemple en cas de fusion totale ou partielle des embouts.
De préférence, le dispositif de fabrication est configuré pour reproduire des surfaces dentaires de patients présentant des anatomies différentes, et notamment des arcades dentaires de différentes tailles.
La matière des aiguilles n’est pas limitative.
De préférence, le tronc 30 et l’embout 32 sont en des matières différentes. Le contrôle de la séparation en est facilité.
Le tronc peut être par exemple en un métal ou une céramique.
La nature de la matière des embouts n’est pas limitative. De préférence, elle est cependant choisie de manière que l’organe orthodontique fabriqué présente une élasticité autorisant son insertion et sa désinsertion sur les dents, en particulier lorsque l’organe orthodontique est une gouttière. L’embout peut être notamment en un élastomère.
Dans un mode de réalisation, la nature d’un embout d’une aiguille est variable selon la position de l’aiguille par rapport au châssis. En particulier, la matière constituant l’embout dépend de préférence de la région de la pièce que l’embout est destiné à générer, et donc de la position de l’aiguille par rapport au châssis.
Dans un mode de réalisation, les embouts peuvent être de dimensions et/ou de compositions différentes selon la région de la surface active considérée. De préférence, la nature et/ou la quantité de matière d’un embout sont adaptées aux contraintes spécifiques auxquelles l’organe orthodontique sera soumis dans sa position de service.
L’embout peut être solidarisé à un tronc par tout moyen, de préférence par un moyen facilitant son détachement.
De préférence, l’interface de jonction 34 entre le tronc et l’embout d’une aiguille, de préférence d’une aiguille quelconque, constitue une zone d’affaiblissement, c'est-à-dire une zone suivant laquelle la rupture se produira en cas de contraintes thermiques, mécaniques ou chimiques tendant à séparer le tronc et l’embout. Par exemple, la zone d’affaiblissement peut être constituée par un rétrécissement local 38 de l’épaisseur de l’aiguille (figure 6d) ou par l’interposition, entre le tronc et l’embout, d’une colle de faible résistance mécanique, ou thermosensible ou perdant sa résistance mécanique sous l’effet d’un contact avec un produit de détachement.
Selon l’invention, le dispositif comporte des moyens de détachement 44 configurés pour détacher les embouts des troncs respectifs et des moyens de solidarisation 46 configurés pour solidariser, de préférence rigidement, chaque embout à au moins un embout d’une aiguille adjacente.
Tous les moyens de détachement 44 sont envisagés, et en particulier des moyens mécaniques, thermiques ou chimiques. L’utilisation d’un couteau ou d’un laser est possible.
Un produit de détachement ayant pour effet de détacher l’embout peut être avantageusement conduit jusqu’à l’interface de jonction par les lumières longitudinales 25 des troncs et/ou les conduites interstitielles 24.
Tous les moyens de solidarisation 46 sont envisagés, et en particulier des moyens mécaniques, thermiques ou chimiques, par exemple Tutilisation d’une colle.
Dans un mode de réalisation, les moyens de solidarisation 46 et les moyens de détachement 44 sont des moyens de chauffage adaptés pour élever la température les embouts 32 des aiguilles afin de les faire fondre.
De préférence, les lumières longitudinales 25 et/ou les conduites interstitielles 24 autorisent un passage d’un fluide de détachement et/ou de solidarisation, par exemple d’air, entre lesdites aiguilles, de préférence sans autoriser un passage de la matière constituant les embouts lorsqu’elle est en fusion. Le fluide peut être en particulier à une température supérieure à la température de fusion des embouts des aiguilles.
De la chaleur peut être également amenée aux embouts par conduction dans les troncs.
De préférence, l’embout est en une matière présentant une température de fusion inférieure à celle du tronc. Une fusion de l’embout permet avantageusement de simultanément solidariser les embouts entre eux et les détacher de leurs troncs respectifs, sans endommager les troncs.
De préférence, la surface d’un tronc délimitant l’interface de jonction avec l’embout est définie par une matière sur lequel la matière de l’embout, après avoir été fondue puis durcie, n’adhère pas, par exemple en polytétrafluoroéthylène (PTFE). L’extraction de la pièce en est avantageusement facilitée.
A chaque fabrication d’une pièce, les aiguilles doivent donc être rechargées, c'est-à-dire que de nouveaux embouts doivent être disposés aux extrémités libres des troncs. Dans un mode de réalisation, les extrémités libres des troncs sont trempées dans un bain de matière en fusion. Le durcissement de la matière ainsi déposée sur les troncs permet de constituer des nouveaux embouts.
Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comporte encore des moyens d’aspiration 48 adaptés pour mettre en dépression la région s’étendant au-dessus des faces terminales supérieures des troncs. Lorsque les embouts sont fondus pour être solidarisés les uns aux autres, les moyens d’aspiration 48 permettent avantageusement de plaquer, contre la surface définie par les faces terminales supérieures des troncs, la matière des embouts après sa fusion. De préférence, les moyens d’aspiration comportent des conduites d’aspiration mettant en communication de fluide une source de dépression et ladite région. De préférence, des lumières longitudinales 25 et/ou des conduites interstitielles 24 constituent des conduites d’aspiration.
Le dispositif peut également comporter des moyens de pressurisation adaptés pour augmenter la pression de l’air s’étendant du côté des faces terminales supérieures des embouts, ce qui permet également de plaquer la matière des embouts en fusion contre la surface définie par les faces terminales supérieures des troncs.
Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comporte encore des tiges de pression 52 disposées de manière à pouvoir repousser de la matière de la pièce localement ramollie, de préférence par chauffage local, après rétractation d’une partie des aiguilles (figure 4).
De préférence, les tiges de pression 52 sont montées mobiles par rapport au châssis 12. Des actionneurs de tiges 54, non représentés sur la figure 1, sont mécaniquement couplés aux tiges de pression de manière à les déplacer. Dans un mode de réalisation, le châssis, l’ensemble d’aiguilles et l’ensemble d’actionneurs sont mobiles par rapport aux tiges de pression, qui peuvent être fixes ou mobiles par rapport au sol.
De préférence, le module de commande 20 comporte une mémoire dans laquelle est stocké un modèle numérique tridimensionnel M d’une surface dentaire à reproduire. Un tel modèle fournit, pour un ensemble de points de ladite surface dentaire, des coordonnées spatiales desdits points.
Le module de commande 20, classiquement un automate, comporte un processeur apte à mettre en œuvre un programme informatique de manière à commander les actionneurs 16 pour qu’ils positionnent les aiguilles dans des positions actives de moulage leur permettant de définir, du côté extérieur et/ou du côté intérieur, c’est-à-dire par les faces terminales supérieures des embouts et/ou des troncs, respectivement, une surface active extérieure et/ou intérieure, respectivement, sensiblement identique à la surface du modèle numérique tridimensionnel M.
De préférence, le programme informatique comporte encore des instructions de code permettant encore de commander les actionneurs de tiges 44, les moyens de solidarisation 46, les moyens détachement 44, et/ou les moyens d’aspiration et/ou les moyens de pressurisation et/ou les moyens de chauffage de manière à mettre en œuvre un procédé selon l’invention.
Fonctionnement
Le fonctionnement résulte directement de la description qui précède.
Dans l’exemple préféré qui suit, le détachement et la solidarisation des embouts résultent de leur fusion.
A l’étape a), on définit, au moyen d’un ordinateur, un modèle numérique tridimensionnel M d’une surface dentaire que l’on souhaite reproduire au moyen du dispositif 10. Le modèle de la surface dentaire peut être obtenu à partir d’un scan d’une arcade dentaire d’un patient ou d’un moulage, classiquement en plâtre, d’une arcade dentaire d’un patient.
Pour la clarté de la description, la figure 3 a représente un modèle numérique tridimensionnel M théorique d’une surface dentaire qui présenterait la forme générale d’une pyramide. Le modèle numérique tridimensionnel M définit, dans l’espace, une pluralité de points P.
Dans l’exemple considéré, on cherche à fabriquer un organe orthodontique reproduisant le modèle tridimensionnel numérique M du côté intérieur. La surface active intérieure définie par les faces terminales supérieures des troncs doit donc reproduire le modèle numérique M.
A l’étape b), on détermine, au moyen d’un ordinateur et pour chaque aiguille 14, une hauteur de déplacement h respective, de manière que, lorsque les aiguilles 14 sont positionnées aux hauteurs h respectives, les faces terminales supérieures des troncs définissent ensemble une surface active intérieure reproduisant sensiblement le modèle numérique tridimensionnel M.
De préférence, l’ordinateur détermine les régions de la pièce en contre-dépouille, puis détermine le déploiement des aiguilles en conséquence. Notamment, la détermination des hauteurs de déplacement prend en compte la nature des embouts, par exemple pour que des parties d’embout solubles soient disposées dans des régions à éliminer pour constituer les régions de la pièce en contre-dépouille.
De préférence, l’ordinateur détermine également les régions de la pièce qui constituent localement des tiges ou des entretoises de support (« supports d’impression »), nécessaires à la fabrication de la pièce, mais destinées à être supprimées après extraction de la pièce. Il détermine le déploiement des aiguilles en conséquence. De préférence, les embouts utilisés pour créer ces tiges et entretoises de support sont en une matière soluble, ce qui facilite leur élimination.
De préférence encore, l’ordinateur détermine la matière des régions de la pièce, puis détermine le déploiement des aiguilles en conséquence. Avantageusement, le procédé permet ainsi de fabriquer une pièce multi-matières, et donc une pièce dont les propriétés locales, notamment mécaniques, sont bien adaptées à l’application visée.
Le module de commande 20 commande ensuite les actionneurs 16 afin de déplacer les aiguilles jusqu’aux hauteurs de déplacement ainsi déterminées.
Comme représenté sur la figure 3c, les faces terminales supérieures des troncs des aiguilles s’étendent alors, dans des positions actives de moulage respectives, selon une surface générale, ou surface active intérieure S, reproduisant sensiblement la surface du modèle numérique tridimensionnel M, et donc la surface dentaire modélisée.
Lorsque les aiguilles sont en contact les unes avec les autres, ce contact guide avantageusement le déplacement depuis la position passive jusqu’à la position active de moulage. Le châssis 12 peut également contribuer au guidage des aiguilles lors de leur déploiement.
A l’étape c), on chauffe les embouts avec les moyens de chauffage, de manière à les faire fondre, par exemple par conduction à travers les troncs des aiguilles, ou par irradiation.
La matière en fusion obtenue vient de préférence couvrir la surface active intérieure S.
Pour favoriser le contact entre la matière en fusion et la surface active, les moyens d’aspiration et/ou les moyens de pressurisation créent de préférence une dépression et/ou une pression, respectivement, permettant de plaquer la matière en fusion sur la surface active intérieure.
Il est préférable que la matière en fusion présente une viscosité évitant qu’elle pénètre dans les conduites d’aspiration.
La matière en fusion est ensuite durcie par refroidissement, pour obtenir une pièce 58.
A l’étape d), optionnelle, avant extraction de la pièce, certaines aiguilles sont, au moins partiellement, rétractées et une déformation complémentaire de la pièce est assurée par les tiges de pression 52 (figure 4).
Dans un mode de réalisation, la région R dans laquelle les tiges de pression exercent leur action est chauffée localement, afin de la ramollir.
De préférence, seule une partie des aiguilles 14 est rétractée, ce qui permet, avantageusement, de maintenir en position la pièce lors de l’insertion des tiges de pression 52.
Après le retrait des tiges de pression 52, la région R ayant subi la déformation complémentaire est durcie, par exemple par un retour à la température ambiante.
Sur figure 4b, l’action de la tige de pression 52 se traduit par un renfoncement 46 qui n’aurait pu être obtenu avec l’ensemble des aiguilles 14. Les tiges de pression 52 permettent ainsi, avantageusement, d’obtenir une surface active très proche de la surface dentaire.
Avantageusement, notamment lorsque la pièce fabriquée est un organe orthodontique, les tiges de pression permettent donc de créer une forme permettant à l’organe orthodontique de s’étendre le long de surfaces en contre-dépouille de la pièce. Les tiges de pression permettent en particulier de former un organe orthodontique qui peut être clipsé sur les dents.
A l’étape e), la pièce est extraite du dispositif.
Dans un mode de réalisation, les moyens de chauffage sont adaptés pour élever la température des faces terminales supérieures des troncs des aiguilles afin de faciliter l’extraction, par ramollissement local, des embouts solidarisés.
Dans un mode de réalisation, le fonctionnement des moyens d’aspiration et/ou des moyens de pressurisation sont inversés par rapport à l’étape c). Par exemple, les moyens d’aspiration sont utilisés pour appliquer une pression facilitant le décollement de la pièce.
Dans un mode de réalisation, la pièce est déformée et repoussée localement, en particulier de manière à obtenir une surface en contre-dépouille. En particulier, la matière de la pièce peut être thermoplastique. Il suffit alors de la chauffer localement pour la ramollir, puis de la déformer par emboutissage. Par exemple, la pièce peut être placée sur un support articulé, par exemple monté à rotule sur une embase, et orientée de manière à venir s’appuyer sur une matrice.
La matrice peut être réalisée par tout ou partie des tiges, ce qui permet d’obtenir une matrice à géométrie variable.
L’opération d’emboutissage peut être répétée à plusieurs reprises, en modifiant à chaque fois l’orientation du support articulé, ce qui permet d’obtenir des formes complexes.
Après détachement de la pièce, le dispositif peut être reconfiguré pour reproduire une autre surface dentaire, après rechargement en matière des troncs des aiguilles pour reconstituer des embouts.
A l’étape f), la pièce 58 subit une étape de finition, et en particulier pour obtenir un organe orthodontique 60. En particulier la pièce peut être découpée et/ou abrasée, par exemple afin de supprimer, au moins partiellement, les aspérités, et notamment les décrochements résultant des différences de hauteurs entre les aiguilles adjacentes.
Dans un mode de réalisation préféré, la densité des aiguilles est cependant suffisante pour que la surface de la pièce reproduisant la surface active soit suffisamment lisse pour qu’elle puisse être utilisée comme organe orthodontique sans étape de finition.
Comme cela apparaît clairement à présent, l’invention fournit une solution permettant de fabriquer très rapidement un organe orthodontique parfaitement adapté à la situation dentaire spécifique d’un patient.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à des fins illustratives seulement.
Notamment, le détachement des embouts peut être effectué avant ou après leur fixation les uns aux autres. Il est cependant de préférence effectué après cette fixation.
Le tronc 30 et l’embout 32 d’une aiguille peuvent être en une même matière. La partie de l’aiguille qui constitue l’embout n’a alors pas nécessairement de limite physique (figure 6c). Avantageusement, l’aiguille n’a pas besoin d’être rechargée en matière et peut simplement avancer progressivement à mesure que des pièces sont fabriquées. Dans ce mode de réalisation, une aiguille est donc constituée d’une succession d’embouts, les embouts sous l’embout en cours d’utilisation constituant le tronc pour cet embout. Après séparation de la pièce, l’aiguille est avantageusement immédiatement prête pour la fabrication de la pièce suivante.
Les embouts d’une même aiguille peuvent avoir des compositions différentes, ce qui permet, successivement, de fabriquer des pièces différentes les unes des autres.
La matière des embouts peut, notamment dans le mode de réalisation avec avancement progressif des aiguilles, être en une matière pâteuse durcissable, par exemple sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique, et/ou être en une matière fusible.
Lorsque la matière d’un embout est en une matière pâteuse durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique, les moyens de solidarisation comportent des moyens de mise sous pression de l’embout ou d’exposition de l’embout audit rayonnement de manière à provoquer ledit durcissement. La mise sous pression de l’embout ou l’exposition de l’embout audit rayonnement provoque son durcissement et sa solidarisation avec les embouts avec lesquels il est en contact.
Lorsque la matière est fusible, les moyens de solidarisation comportent des moyens de chauffage temporaire qui provoquent la fusion de l’embout, puis, lors de son refroidissement, son durcissement et sa solidarisation avec les embouts avec lesquels il est en contact.
En fonction de l’intensité et de la durée de la pression, du rayonnement et du chauffage, l’embout peut avoir une longueur variable, ajustable pour chaque pièce fabriquée. Il est ainsi facile de fabriquer des pièces d’épaisseurs variables.
Une aiguille ne comporte pas nécessairement un seul embout.
Dans un mode de réalisation (fig. 6b), une aiguille peut être constituée d’une succession de segments constitués chacun d’un tronc et d’un embout. Quand un embout a été utilisé, le tronc sur laquelle il était fixé est détaché afin que l’embout sous ce tronc puisse être à son tour utilisé. Initialement, chaque embout est donc pris en sandwich entre un tronc inférieur et un tronc supérieur. Les interfaces de jonction supérieure et inférieure correspondantes peuvent être identiques ou différentes.
De manière similaire, l’aiguille peut être constituée en une succession de tronçons 66i, 662, et 663 de compositions identiques ou différentes, de longueurs identiques ou différentes, qui, chacun à son tour, constitue un embout, au fur et à mesure de la fabrication de pièces (figure 6f).
Dans un mode de réalisation, chaque aiguille est initialement enroulée autour d’un tambour et l’actionneur associé déroule l’aiguille à mesure que des pièces sont fabriquées.
La matière de certains embouts et/ou d’une partie de certains embouts peut être soluble, de préférence dans l’eau. Dans un mode de réalisation, le procédé de fabrication comporte alors, de préférence, une étape postérieure à l’étape e), dans laquelle la pièce est mise en contact avec un solvant adapté pour dissoudre la matière soluble. Avantageusement, il est ainsi possible de fabriquer facilement des pièces présentant une ou plusieurs régions en contre-dépouille.
Un ou plusieurs embouts peuvent être multi-matières, ce qui permet avantageusement de créer des pièces multi-matières, et donc présentant des propriétés variables selon la région considérée.
Les embouts peuvent être solides ou non. Lorsque les embouts sont liquides, leur solidarisation en est facilitée puisque le simple contact entre deux embouts adjacents suffit à assurer leur solidarisation.
Le durcissement des embouts solidarisés peut résulter, par exemple d’une exposition à un rayonnement ou à une réduction de la température. Par exemple, l’embout peut être en une matière photo-polymérisable ou thermo-polymérisable ou durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique. La composition de la matière peut être également « programmée » pour durcir. Par exemple, un catalyseur peut être incorporé dans la matière d’un embout peu avant qu’elle ne soit disposée à l’extrémité du tronc.
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, le tronc d’une aiguille, de préférence de chaque aiguille est creux et en communication de fluide, en amont, c'est-àdire du côté opposé à l’embout, à une source de matière fluide. Le rechargement de l’aiguille peut avantageusement résulter d’une éjection de la matière, de préférence fluide, de préférence pâteuse, par l’ouverture aval du tronc, c'est-à-dire du côté de l’extrémité libre de l’aiguille.
L’utilisation d’une aiguille dont le tronc est creux, c'est-à-dire comporte une lumière longitudinale 25, permet non seulement un rechargement simplifié, mais également une grande flexibilité pour la composition de la pièce.
En particulier, la composition de la pièce peut être modifiée d’une pièce à la suivante. En outre, de manière particulièrement avantageuse, la composition de l’embout peut être différente selon l’aiguille considérée, en fonction de la source de matière à laquelle son tronc est connecté.
La source de matière qui alimente le tronc creux d’une aiguille peut être constante ou variable.
Dans un mode de réalisation, le tronc creux est alimenté avec un mélange fluide produit par un mélangeur 62 à partir de différents ingrédients qu’il extrait d’une pluralité de réservoirs 64 respectifs (figure 6e). De préférence, les quantités respectives des ingrédients sont dosées informatiquement, de préférence au moyen du module de commande 20, de préférence en fonction de la position de l’aiguille considérée. Il est ainsi possible de faire varier les propriétés mécaniques et/ou chimiques et/ou esthétiques de la pièce en fonction de la région de la pièce considérée, ou, à chaque fabrication d’une pièce.
Les variations desdites propriétés, par exemple de la résistance mécanique, par exemple la résistance en flexion, la souplesse ou la dureté, et/ou de l’élasticité et/ou de la solubilité et/ou de la couleur, peuvent varier progressivement, en modifiant progressivement la composition de la matière des embouts injectée dans les troncs creux des aiguilles adjacentes successives.
De préférence, pour chaque pièce fabriquée, on détermine informatiquement la longueur de l’embout de chaque aiguille, et on commande son actionneur et/ou la quantité de matière éjectée en conséquence. La possibilité de modifier la longueur de l’embout, de préférence en fonction de l’aiguille considérée, permet avantageusement de modifier l’épaisseur locale de la pièce, et donc ses propriétés mécaniques notamment.
Les moyens de chauffage peuvent être configurés pour faire fondre complètement, ou seulement localement les embouts. En particulier, ils peuvent être configurés pour ne faire fondre que les régions des embouts qui sont en contact avec les troncs, pour assurer le détachement, et/ou les régions des embouts qui sont en contact ou à proximité d’un embout d’une aiguille adjacente, pour assurer la solidarisation des embouts entre eux.
En variante, le dispositif comporte plusieurs châssis sur chacun desquels les aiguilles d’un groupe d’aiguilles respectif sont montées mobiles en translation. De préférence, les positions relatives des différents châssis sont modifiables. Le dispositif peut ainsi reproduire un plus grand nombre de surfaces, et être plus polyvalent, notamment pour s’adapter à des morphologies dentaires variées.
Dans un mode de réalisation, chaque châssis correspond à une partie de l’arcade dentaire. Par exemple, un châssis peut être prévu pour chaque dent. Avant l’étape b), les châssis sont alors positionnés les uns par rapport aux autres en cohérence avec l’arcade dentaire dont on cherche à reproduire une surface dentaire.
Dans un mode de réalisation, les aiguilles sont configurées pour se déplacer selon des directions de déplacement perpendiculaires à une surface plane.
En outre, le dispositif peut être utilisé et le procédé peut être mis en œuvre dans d’autres applications que les applications dentaires ou orthodontiques, pour fabriquer des pièces de dimensions quelconques.
Dans l’industrie, il évite la fabrication de moules par coulage ou par usinage. Avantageusement, la quantité de matière consommée en est réduite et la fabrication 10 accélérée. Le coût de fabrication est également réduit.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS
    1. Dispositif de fabrication d’une pièce, comportant :
    - une pluralité d’aiguilles (14) comportant chacune un tronc (30) et un embout (32) prolongeant le tronc ;
    - une pluralité d’actionneurs (16), chaque actionneur étant configuré pour déplacer une aiguille respective entre une position passive et une pluralité de positions actives ;
    - un module de commande (20) configuré de manière à activer lesdits actionneurs de manière à disposer les aiguilles dans des positions actives de moulage respectives dans lesquelles des faces terminales (30s;32s) des troncs et/ou des embouts s’étendent suivant une surface active intérieure et/ou extérieure, respectivement ;
    - des moyens de solidarisation (46) configurés pour, dans la position active de moulage de chaque aiguille, solidariser l’embout de ladite aiguille à au moins un embout d’une aiguille adjacente ; et
    - des moyens de détachement (44) configurés pour détacher les embouts des troncs des aiguilles dans leurs positions actives de moulage respectives, la solidarisation et le durcissement desdits embouts conduisant à la pièce.
  2. 2. Dispositif de fabrication selon la revendication précédente, dans lequel le tronc d’au moins une aiguille est creux et comporte une ouverture amont en communication de fluide avec une source de matière et une ouverture aval, de laquelle de ladite matière fait saillie pour constituer l’embout de ladite aiguille.
  3. 3. Dispositif de fabrication selon la revendication immédiatement précédente, comportant :
    - une pluralité de réservoirs contenant des ingrédients respectifs,
    - un mélangeur en communication de fluide avec lesdits réservoirs de manière à produire, à partir desdits ingrédients, un mélange fluide, et en communication de fluide avec l’ouverture amont du tronc creux d’au moins une aiguille, de manière que ledit mélange constitue la matière de l’embout de ladite aiguille, et
    - de préférence, un doseur, commandé par le module de commande, pour ajuster la quantité desdits ingrédients dans le mélange, en fonction d’une recette.
  4. 4. Dispositif de fabrication selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, dans lequel le module de commande (20) est configuré pour ajuster la composition et/ou la longueur des embouts en fonction de l’embout considéré et/ou de la pièce à fabriquer.
  5. 5. Dispositif de fabrication selon l’une quelconque des trois revendications immédiatement précédentes, dans lequel l’embout d’une aiguille, de préférence d’une aiguille quelconque, est en une matière fluide durcissable sous l’effet d’une pression et/ou d’un rayonnement électromagnétique, et les moyens de solidarisation comportent des moyens de mise sous pression de l’embout ou d’exposition de l’embout audit rayonnement de manière à provoquer ledit durcissement.
  6. 6. Dispositif de fabrication selon la revendication 1, dans lequel l’actionneur est configuré pour, sous la commande du module de commande, faire progressivement avancer une aiguille à chaque nouvelle fabrication d’une pièce.
  7. 7. Dispositif de fabrication selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel le tronc (30) et l’embout (32) de ladite aiguille sont en une même matière.
  8. 8. Dispositif de fabrication selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel le tronc et l’embout d’une aiguille sont en une même matière thermofusible, le dispositif comportant des moyens de chauffage adaptés pour ne chauffer, à une température supérieure à la température de fusion de ladite matière, qu’une partie de ladite aiguille.
  9. 9. Dispositif de fabrication selon la revendication 6, dans lequel le tronc (30) et l’embout (32) de ladite aiguille sont en des matières différentes, le tronc pouvant être lui-même constitué de tronçons de compositions différentes.
  10. 10. Dispositif de fabrication selon la revendication 1, dans lequel l’embout d’une aiguille est en une matière solide présentant une température de fusion inférieure à celle de la matière du tronc de ladite aiguille sur lequel il repose, le dispositif comportant des moyens de chauffage dudit embout à une température supérieure à la température de fusion dudit embout et inférieure à la température de fusion dudit tronc.
  11. 11. Dispositif de fabrication selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la face terminale d’un tronc est définie par une matière sur laquelle la matière de l’embout, après avoir été fondue puis durcie, n’adhère pas.
  12. 12. Dispositif de fabrication selon la revendication 1, dans lequel l’embout d’au moins une aiguille est au moins en partie soluble et/ou multi-matières.
  13. 13. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite surface active intérieure et/ou ladite surface active extérieure présente(nt) la forme générale d’une surface dentaire.
  14. 14. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel la densité desdites aiguilles dans ladite surface active intérieure et/ou extérieure est supérieure à 10 aiguilles par cm2.
  15. 15. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites aiguilles sont configurées pour se déplacer selon des directions de déplacement perpendiculaires à une surface présentant la forme générale d’une arcade dentaire.
  16. 16. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’amplitude maximale de déplacement d’une aiguille quelconque est inférieure à 15 mm.
  17. 17. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel les embouts sont de dimensions et/ou de compositions différentes selon la région de la surface active intérieure et/ou extérieure considérée.
  18. 18. Dispositif de fabrication selon Tune quelconque des revendications précédentes, comportant un ensemble de châssis à géométrie variable, chaque châssis dudit ensemble étant conformé pour guider la translation de dites aiguilles entre une position passive respective et une dite position active de moulage respective.
  19. 19. Procédé de fabrication d’une pièce dont une surface reproduit une surface cible, ledit procédé comportant les étapes successives suivantes :
    a) réalisation, au moyen d’un ordinateur, d’un modèle numérique tridimensionnel de la surface cible ;
    b) commande du déploiement d’une pluralité d’aiguilles d’un dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, de manière à disposer les aiguilles dans des positions actives de moulage respectives dans lesquelles des faces terminales (30s;32s) des troncs et/ou des embouts desdites aiguilles s’étendent suivant une surface active intérieure et/ou extérieure, respectivement, reproduisant la surface cible ;
    c) solidarisation rigide desdits embouts avec un ou plusieurs embouts d’une ou plusieurs aiguilles adjacentes, et détachement desdits embouts solidarisés de leurs troncs respectifs de manière à obtenir une pièce ;
    d) optionnellement, retrait d’au moins une partie desdites aiguilles, ramollissement de la matière d’au moins une région de ladite pièce, déformation de la matière ramollie, et durcissement de ladite matière déformée ;
    e) extraction de la pièce ;
    f) optionnellement, finition de la pièce.
  20. 20. Procédé selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel, à l’étape c), on chauffe lesdits embouts pour les solidariser les uns aux autres.
  21. 21. Procédé selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, comportant encore une étape postérieure à l’étape c) dans laquelle de la matière soluble de la pièce est dissoute.
  22. 22. Procédé selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel, à l’étape b), on commande ledit déploiement de manière que ladite matière soluble soit disposée dans des régions de la pièce destinées à être éliminées, et en particulier pour ainsi constituer des régions en contre-dépouille de la pièce.
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