FR3090294A1 - Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils - Google Patents

Abstract

Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils. Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application (8), l’organe d’application comportant : -une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), -une pluralité d’éléments d’application (18) s’étendant à partir de l’âme (8), les éléments d’application (18) comportant :-un corps (20) présentant une portion distale non-rectiligne (20b) et -au moins une protubérance (22a ; 22b) s’étendant latéralement à partir du corps (20). Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Description

Titre de l'invention : Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ ou sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, par exemple du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application correspondants. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un tel applicateur et le procédé de maquillage associé.

Technique antérieure

[0002] Il est connu des demandes de brevet EP1070468A1, EP1342428A1 LR2505633A1 des applicateurs de produit cosmétique comportant des éléments d’application dépourvus de protubérances et présentant une extrémité libre recourbée.

[0003] La demande internationale WO2017/098134 décrit un procédé de fabrication d’un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils par synthèse additive et l’applicateur correspondant. L’applicateur comporte un organe d’application présentant une âme et des dents s’étendant de l’âme. Les dents sont dépourvues de reliefs à leur extrémité distale et s’étendent chacune dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

[0004] Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit, notamment du mascara, sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leurs performances, et permettre, le cas échéant, l’obtention d’effets de maquillage particuliers.

Exposé de l'invention

[0005] L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application, l’organe d’application comportant :

- une âme s’étendant selon un axe longitudinal,

- une pluralité d’éléments d’application s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application comportant :

- un corps présentant une portion distale non-rectiligne, et

- au moins une protubérance s’étendant latéralement du corps.

[0006] Par « éléments d’application », on désigne des éléments en saillie individualisables, destinés à venir en engagement avec les cils et/ou sourcils.

[0007] La « portion distale » correspond à la portion qui s’étend à partir du 1/4 de la longueur du corps depuis l’extrémité par laquelle le corps se raccorde à l’âme jusqu’à son extrémité distale. La portion distale peut être plus limitée et correspondre à la portion qui s’étend à partir de la moitié, mieux des 2/3 de la longueur, voire des 3/4 ou 4/5 de la longueur du corps.

[0008] Par « monobloc », on comprend que l’organe d’application est fait d’une seule pièce. L’organe d’application peut être en un seul matériau thermoplastique. En variante, l’organe d’application peut comporter plusieurs matériaux, notamment des parties en des matériaux différents fondues entre elles à leur jonction lors de leur fabrication de sorte à ne former qu’une seule pièce. Par exemple l’âme comporte un cœur en un matériau souple recouvert d’une enveloppe en un matériau plus rigide, les deux matières étant fondues entre elles à leurs jonctions.

[0009] Par « axe longitudinal de l'âme », on entend la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier.

L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne ou présenter une ou plusieurs courbures entre les extrémités distale et proximale. De préférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne, et confondu avec l’axe longitudinal d’une tige supportant l’organe d’application.

[0010] Par « portion distale non-rectiligne », on comprend que le corps présente un changement de direction au niveau de sa portion distale. Le changement de direction peut être progressif, la portion distale étant une portion courbée, ou franc, la portion distale présentant une rupture de pente, par exemple en angle droit. La portion distale non-rectiligne peut être par exemple coudée ou courbe.

Le fait que la portion distale du corps soit non-rectiligne, notamment coudée ou courbe, permet un bon accrochage des cils, ce qui facilite l’application du produit cosmétique et leur séparation. L’aspect non-rectiligne rend également le contact de l’organe d’application avec les paupières ou les cils plus doux, notamment lorsque la portion distale est une portion courbée. Cela peut inciter l’utilisateur à approcher l’organe d’application au plus près de l’œil, ce qui permet d’appliquer le produit cosmétique à la base des cils ou l’inciter à exercer une pression plus forte avec l’organe d’application sur les cils et/ou sourcils, ce qui peut conduire à une meilleure charge en produit cosmétique sur les cils.

En outre, la portion distale non-rectiligne peut former une zone d’accumulation du produit, plus facile d’accès aux cils du fait de sa distance à l’âme. Cela permet une meilleure charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique.

L’espace entre le corps et la ou les protubérance(s) ainsi qu’entre les protubérances crée une zone d’accumulation du produit cosmétique. Cette zone augmente l’autonomie de l’applicateur et permet une bonne charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique lors de son utilisation. En outre, la protubérance permet d’avoir une bonne séparation des cils et/ou sourcils.

[0011] L’applicateur peut comporter une tige à laquelle est fixé l’organe d’application, notamment présentant un logement dans lequel est maintenu un embout de l’organe d’application. De préférence, l’embout s’étend selon l’axe longitudinal de l’âme, lequel peut être rectiligne ou courbe.

De préférence, l’applicateur est symétrique par rapport à son axe longitudinal.

L’applicateur peut être dépourvu de plan de symétrie.

[0012] L’organe d’application peut être monobloc.

L’organe d’application est de préférence obtenu par un procédé de synthèse additive.

Le fait que l’applicateur soit obtenu par synthèse additive permet qu’il soit obtenu en une seule étape, les différents éléments constitutifs de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

L’organe d’application peut être obtenu à partir d’un modèle numérique préétabli par solidification d’un matériau brut tranche par tranche à partir d’une seconde extrémité longitudinale de l’organe d’application vers la première extrémité longitudinale de l’organe d’application.

De préférence, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les matériaux thermoplastiques semi-cristallins, notamment un polyamide tel que le Nylon 12. Ces matériaux permettent d’obtenir des pièces de bonne résistance mécanique et thermique.

En variante, l’organe d’application est en un matériau choisi parmi les matières polymérisables par irradiation lumineuse, notamment les matériaux photo-réticulables. Cela permet une fabrication par un procédé de synthèse additive dans lequel la solidification de la matière se fait par irradiation lumineuse, notamment à l’aide d’un laser par catalyse localisé ou par application localisé de chaleur.

En variante encore, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les céramiques ou les métaux.

[0013] L'organe d'application peut présenter une surface enveloppe de section transversale qui varie sur tout ou partie de la longueur de l'organe d'application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment un maximum entre les extrémités distale et locale de l’organe d’application, de préférence différent de celles-ci, par exemple à mi-longueur.

La section transversale de la surface enveloppe peut également diminuer en rapprochement d’au moins l’une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application. Ceci facilite notamment l’application du produit cosmétique sur les cils au coin de l’œil.

[0014] De préférence, la surface enveloppe est définie par les extrémités distales d’au moins une partie des éléments d’application.

[0015] L’âme peut avoir une section transversale de forme circulaire ou polygonale, telle que carrée, rectangulaire ou triangulaire. Par « section transversale », on entend toute section réalisée dans un plan orthogonal à l'axe longitudinal de l'âme.

L’âme peut présenter une section transversale constante de son extrémité proximale à son extrémité distale. En variante, l’âme présente une section transversale de forme et/ ou de dimension variable le long de son axe longitudinal. Par exemple, la section transversale peut présenter plusieurs extrema locaux, par exemple au moins un maximum local. Ce dernier est de préférence sensiblement situé à mi longueur de l’âme.

L’âme peut être pleine ou creuse.

L’âme peut comporter des ajours longitudinaux. Ces derniers permettent d’accumuler du produit. Ainsi, l’autonomie de l’applicateur et sa capacité de charge en produit cosmétique est accrue. Les ajours peuvent également permettre une certaine flexibilité de l’âme.

L’âme peut présenter au moins une rainure hélicoïdale tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, de préférence au moins deux rainures hélicoïdales tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, opposées et de même pas. De telles rainures permettent la constitution de réserves de produit cosmétique sur l’âme.

De préférence, la ou les rainures hélicoïdales s’étendent autour de l’axe longitudinal sur au moins un tour, de préférence sur une pluralité de tours, notamment entre 2 et 60 tours, mieux entre 3 et 40 tours sur toute la longueur de l’organe d’application.

En variante, l’âme est cylindrique.

[0016] De préférence, tous les éléments d’application de l’organe d’application comportent un corps présentant une portion distale coudée, et au moins une protubérance s’étendant latéralement du corps.

En variante, l’organe d’application comporte des éléments d’application additionnels de formes différentes, notamment en forme de picots dépourvus ou non de reliefs.

Les éléments d’application peuvent être répartis sur l’âme selon au moins une rangée d’éléments d’application, de préférence au moins deux rangées d’éléments d’application.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal de l’âme en suivant une hélice présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales et de préférence à égale distance des deux rainures hélicoïdales lorsque deux rainures sont présentes.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal de l’âme, notamment en suivant une hélice présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales et de préférence à égale distance des deux rainures hélicoïdales lorsque deux rainures sont présentes.

La ou les rangées hélicoïdales d’éléments d’application peuvent s’étendre autour de l’axe longitudinal de l’âme sur au moins un tour, notamment une pluralité de tours, de préférence entre 2 et 60 tours, mieux entre 3 et 40 tours sur toute la longueur de l’organe d’application. Une telle quantité de tours permet que l’organe d’application présente un aspect fourni en éléments d’application et donne l’impression que les éléments d’application sont disposés de manière aléatoire.

La ou chaque rangée peut comporter un nombre d’éléments d’application compris entre 2 et 500 éléments, mieux, compris entre 5 et 300.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent chacune entre les spires de la ou des rainures de l’âme, notamment à égale distance de ces dernières.

En variante, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent chacune le long de la ou des rainures de l’âme.

En variante encore, au moins une rangée d’éléments d’application s’étend entre les spires de la ou des rainures et au moins une rangée d’élément d’application s’étend le long de la ou d’une des rainures.

[0017] De préférence, les éléments d’application sont répartis selon au moins deux rangées hélicoïdales autour de l’axe longitudinal de l’âme imbriquées entre elles.

De préférence, les éléments d’application consécutifs d’une rangée sont tous espacés d’une même distance, définie entre les axes d’extensions de deux éléments d’application consécutifs à leur base, comprise entre 0,1 mm et 5 mm, mieux comprise entre 0,5 mm et mm.

[0018] De préférence, le corps comporte une portion proximale s’étendant entre la base du corps sur l’âme et la portion distale du corps.

De préférence, la portion proximale est rectiligne. La portion proximale peut présenter une section de dimension décroissante de la base vers la portion distale.

Les corps des éléments d’application peuvent chacun s’étendre selon un axe d’élongation.

L’axe d’élongation définit de préférence un plan d’élongation, qui est le plan dans lequel s’étend l’axe lorsque ce dernier est non-rectiligne et contenu entièrement dans un même plan.

De préférence, l’axe d’élongation présente au moins une partie non-rectiligne notamment au moins une partie courbée, selon laquelle la portion distale du corps s’étend.

[0019] L’axe d’élongation peut présenter une partie rectiligne selon laquelle la portion proximale du corps s’étend.

De préférence, la partie rectiligne de l’axe d’élongation est orienté radialement, c’est-à-dire en suivant un rayon de l’âme.

En variante, la partie rectiligne de l’axe d’élongation est inclinée par rapport à un rayon de l’âme à la base du corps d’un angle compris entre 0 et 90°, mieux entre 5° et 30° et encore mieux entre 10° et 20°.

De préférence, le plan d’élongation est un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. La portion distale du corps s’étend alors transversalement à l’axe longitudinal de l’âme d’un côté ou de l’autre de la portion proximale.

L’axe d’élongation peut s’étendre perpendiculairement à la surface de l’âme à sa base. En variante, l’axe d’élongation s’étend au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. De préférence, dans ce cas, les axes d’élongation s’étendent tous en direction d’une même extrémité de l’âme.

Ceci permet, au cours de la réalisation par fabrication additive, que toutes les portions du corps solidifiées tranche par tranche soient rattachées à l’âme par l’élément d’application. Une portion qui ne serait pas, à un moment de la synthèse de l’applicateur, rattachée à l’âme pourrait du fait du procédé de fabrication, se déplacer, ce qui ne permettrait pas une synthèse conforme au modèle numérique.

Les corps des éléments d’application peuvent présenter chacun une section transversale circulaire ou polygonale.

[0020] La hauteur du corps, mesurée à partir de l’âme selon la partie rectiligne de l’axe d’élongation de l’élément d’application, peut être comprise entre 0,2 mm et 5 mm, voire entre 0,5 mm et 3 mm.

La hauteur des corps des éléments d’application peut varier sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment un maximum entre les extrémités distale et proximale, de préférence en un point différent de celles-ci, par exemple à mi-longueur. La hauteur des corps peut également diminuer en rapprochement d’au moins une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application.

En variante, la hauteur des éléments d’application est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

[0021] La portion distale peut être courbe. Elle peut présenter une courbure constante. Par exemple, celle-ci peut former un arc de cercle, concave ou convexe vers l’intérieur. De préférence, la portion distale présente un rayon de courbure compris entre 0,2 mm et 2 mm. Le rayon de courbure peut correspondre au rayon de courbure de la partie nonrectiligne de l’axe d’élongation selon laquelle la portion distale du corps s’étend.

De préférence, la portion distale présente un rayon de courbure compris entre 5% et 40% de la hauteur du corps, mieux entre 10% et 25%, encore mieux entre 15% et 20%.

De préférence, la portion distale présente une étendue angulaire par rapport à son centre de courbure comprise entre 90° et 180°, mieux entre 135° et 170°.

La portion distale coudée peut présenter une courbure concave vers l’âme. Par exemple, la portion distale est en forme de crochet vers l’âme. Cela permet un bon accrochage des cils et un contact doux avec la paupière.

En variante, la portion distale coudée présente une courbure concave vers l’extérieur. Cela permet d’accumuler de la composition à une certaine distance facile d’accès pour les cils, et permet de les charger en composition sans avoir à les engager profondément au sein de l’organe d’application.

Les portions distales des corps des éléments d’application d’une même rangée d’éléments d’application peuvent toutes s’étendre selon un plan transversal à l’âme et présenter des courbures toutes, orientées dans le même sens circonférentiel. De préférence, les portions distales des corps des éléments d’application d’une même rangée d’éléments d’application s’étendent toutes selon un plan transversal à l’âme en direction de celle-ci.

De préférence, les portions distales des corps des éléments d’application d’une rangée d’éléments d’application présentent des courbures orientées dans le sens circonférentiel opposé à celui vers lequel les courbures des portions distales des corps des éléments d’application de la ou des rangées adjacentes d’éléments d’application sont dirigées.

En variante, les portions distales des corps des éléments d’application s’étendent toutes selon un plan transversal à l’âme et présentent des courbures toutes, orientées dans le même sens circonférentiel.

En variante, les portions distales des corps d’éléments d’application adjacents d’une même rangée sont orientées vers des côtés opposés du corps duquel elles s’étendent. [0022] De préférence, les éléments d’application comportent chacun une pluralité de protubérances, notamment deux protubérances, s’étendant latéralement à partir du corps, notamment de la portion proximale du corps. Ceci permet d’améliorer la séparation des cils et de bénéficier de plusieurs réserves de produit, notamment en hauteur sur les éléments d’application.

De préférence, la ou les protubérances s’étendent de la portion proximale du corps.

De préférence, la ou les protubérances s’étendent selon le plan d’élongation défini par l’axe d’élongation du corps correspondant.

La ou les protubérances peuvent s’étendre selon un axe d’extension s’étendant dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

De préférence, la ou les protubérances s’étendent du corps du même côté du corps d’un élément d’application, notamment du même côté que celui duquel s’étend la portion distale du corps.

La ou les protubérances peuvent s’étendre selon un axe d’extension non-rectiligne ou rectiligne.

De préférence, la ou chaque protubérance est non-rectiligne, notamment courbe et s’étend selon un axe d’extension non-rectiligne, notamment courbe, notamment présentant une ou plusieurs courbure(s) entre la jonction de la protubérance et le corps et l’extrémité libre de la protubérance.

De préférence, chaque axe d’extension présente une courbure constante. Par exemple, l’axe d'extension forme un arc de cercle. En variante, la courbure de l’axe d’extension est différente pour au moins deux points différents de l’axe d’extension. La ou les protubérances peuvent présenter un rayon de courbure sensiblement égal au rayon de courbure de la portion distale du corps.

La forme courbe de la ou des protubérances permet d'améliorer le contact entre les cils et l’organe d’application, lors du maquillage, en procurant en particulier un contact doux.

L’axe d’extension peut présenter une étendue angulaire inférieure à l’étendue angulaire de l’axe d’élongation de la portion distale coudée.

La ou les protubérances peuvent s’étendre à partir la moitié haute du corps. Par « moitié haute » il faut comprendre la portion située à plus de L/2 de l’âme selon l’axe d’élongation du corps, où L est la hauteur totale du corps mesurée de sa base à son point le plus haut. Ceci permet ainsi d’accumuler la composition à une certaine distance de l’âme, plus facile d’accès pour les cils, et permet de les charger en composition sans avoir à les engager profondément au sein de l’organe d’application. La ou les protubérances peuvent présenter une courbure orientée vers l’extérieur ou vers l’axe longitudinal.

De préférence, au moins deux protubérances d’un élément d’application, notamment toutes les protubérances, s’étendent selon des axes d’extension coplanaires.

Au moins deux protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre d’un même côté du corps, notamment du même côté de la portion proximale. De préférence, au moins deux protubérances d’un élément d’application s’étendent du corps, notamment de la portion proximale, du même côté du corps que celui duquel s’étend la portion distale du corps.

En variante, au moins deux protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre à partir de côtés opposés du corps.

De préférence, les axes d’extension d’au moins deux protubérances d’un élément d’application, de préférence de toutes les protubérances d’un élément d’application, sont coplanaires avec l’axe d’élongation du corps.

De préférence, les axes d’extension d’au moins deux protubérances d’un élément d’application, de préférence de toutes les protubérances d’un élément d’application, s’étendent dans un même plan transversal de l’âme.

Au moins deux protubérances peuvent s’étendre à des hauteurs différentes du corps. Les deux protubérances s’étendant à des hauteurs différentes peuvent s’étendre selon des axes d’extension s’étendant selon le plan d’élongation.

En variante, au moins deux protubérances s’étendent sur le corps à la même hauteur relativement à la base du corps mais à partir de côtés du corps, différentes.

De préférence, la ou les protubérances s’étendent chacune selon un axe d’extension s’étendant transversalement à l’axe longitudinal de l’âme.

[0023] L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur tel que défini cidessus et un récipient contenant le produit.

L’organe de préhension de l’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient. En variante, l’organe de préhension de l’applicateur constitue le récipient contenant le produit ; l’âme est alors creuse et l’organe d’application comporte au moins un orifice d’alimentation de l’organe d’application en produit.

Le récipient peut comporter un organe d’essorage adapté à essorer la tige et l'organe d'application.

Le produit est de préférence un mascara.

[0024] L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un applicateur selon l’invention tel que défini précédemment, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application ou l’organe d’application lui-même à partir d’un modèle numérique de l’applicateur ou de l’organe d’application.

[0025] Un tel procédé permet de fabriquer un applicateur en une seule étape, les différents éléments de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

Un tel procédé permet également d’avoir de nouvelles formes d’applicateur, en particulier impossibles à réaliser par moulage par injection en raison de la présence de contre-dépouilles.

Le procédé peut comporter (i) l’élaboration d’un modèle numérique de l’applicateur, (ii) la solidification d’un matériau brut pouvant s’écouler en fonction du modèle numérique.

Le matériau brut est de préférence un matériau pulvérulent. Dans ce cas, l’étape (ii) peut se faire par frittage du matériau brut pulvérulent couche par couche.

En variante, le matériau brut est liquide, notamment est en un matériau photo-réticulable. Dans l’étape (ii), le matériau brut peut être solidifié tranche par tranche par irradiation du matériau brut photo-réticulable.

Le procédé de fabrication par synthèse additive peut être un procédé d’impression par dépôt de filament (EDM), la stéréolithographie (SLA), la technique Multi Jet

Fusion (MLF), un frittage sélectif laser (SLS) ou par Digital Light Processing (DLP), notamment par CLIP (Continuous Liquid Interface Production), de préférence par MLF.

De préférence, le procédé de fabrication est une technique Multi Jet Fusion. Ce procédé peut comporter les étapes consistant à:

a) déposer une couche du matériau pulvérulent sur un support d’impression, b) distribuer un ou plusieurs agents de coalescence et de modificateurs de coalescence sur des parties de la couche déterminées à partir du modèle numérique de l’organe d’application,

c) appliquer de l’énergie à la couche du matériau pulvérulent, notamment par irradiation lumineuse dans l’infrarouge ou le proche infrarouge, de manière à amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence ont été appliqués à fondre au moins partiellement

d) refroidir la couche de matériau pulvérulent pour solidifier les parties fondues, e) répéter les étapes a) à d), la couche de matériau pulvérulent précédemment déposée formant le support d’impression, pour produire en continu par couche successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application. [0026] Le matériau pulvérulent peut être un matériau en poudre choisi parmi un matériau thermoplastique semi-cristallin, notamment un polyamide tel que le Nylon 12 ou le PA220, de préférence pur, métallique, composite, céramique, verre, résine ou polymère.

Le ou les agents de coalescence peuvent être une composition du type encre comprenant du noir de carbone, par exemple la composition d’encre CM997A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. Le ou les agents de coalescence peuvent comporter additionnellement un absorbeur de lumière infrarouge et/ ou proche infrarouge et/ou visible, notamment les compositions d’encre CE039A et CE042A disponibles notamment chez Hewlett-Packard Company.

Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être une encre colloïdale, une encre à base de colorant ou une encre à base de polymère. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent comporter des composés solides ou en solution, notamment être une solution saline. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être la composition d’encre CM996A ou CN673A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. De préférence, la couche du matériau pulvérulent présente une épaisseur comprise entre 90 et 110 microns.

De préférence le plateau d’impression présente une dimension allant de 10 cm sur 10 cm à 100cm sur 100cm.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans la demande internationale WO2015106816.

En variante, le procédé de fabrication par synthèse additive comporte :

a) l’irradiation localisée par une source lumineuse, notamment un laser, dans une zone de formation prédéfinie d’un matériau photo-réticulable fluide contenu dans un bac pour former une ou plusieurs parties solides polymérisées dans le matériau polymérisable dans ladite zone de formation, la ou les parties solides polymérisées étant attachées à un support, la ou les localisations de l’irradiation dans la zone de formation prédéfinie étant déterminées à partir du modèle numérique de l’organe d’application, b) le déplacement du support et des parties solides polymérisées attachées à ce dernier relativement à la source lumineuse en éloignement de la zone de formation pour libérer la zone de formation des parties solides polymérisées, la zone de formation se remplissant à nouveau du matériau photo-réticulable fluide,

c) la répétition des étapes a) et b) pour produire en continu par couches successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application. Le bac comporte, de préférence, une surface en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, l’étape a) étant réalisée tout en formant ou maintenant une zone fluide entre la zone de formation prédéfinie et ladite surface, zone fluide dans laquelle la polymérisation du matériau photo-réticulable fluide est inhibée par l’inhibiteur de polymérisation.

De préférence, l’inhibiteur de polymérisation est l’oxygène.

De préférence, la zone fluide présente une hauteur inférieure ou égale à 1 mm, de préférence comprise entre 500 pm et 0,01 pm, mieux comprise entre 100 pm et 10 pm. De préférence, l’irradiation localisée et le déplacement du support sont continus, la zone fluide et la zone de formation présentant à leur interface un gradient de polymérisation, de telle sorte que la fabrication de l’organe d’application soit sensiblement continue. Ceci permet de limiter la présence de strates apparentes comme dans les procédés de fabrication par synthèse additive fabriquant l’objet couche par couche. Le procédé comporte, de préférence, une étape additionnelle de chauffage de l’organe d’application formé. Ceci permet de rigidifier la structure de l’organe d’application fabriqué et de lisser sa surface.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

Brève description des dessins

[0027] L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[0028] [fig.l] représente un dispositif d’application et de conditionnement selon l’invention, [0029] [fig-2] est une représentation schématique en perspective de profil d’un organe

	d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0030] [0031] [0032] [0033] [0034] [0035]	[fig.3] est une vue de face, i.e selon III, de l’organe d’application de la figure 2, [fig.4] est une vue d’un détail de l’organe d’application des figures 1 à 2, [fig.5] représente la surface enveloppe de l’organe d’application des figures 1 à 4, [fig.6] est une vue en coupe transversale de l’organe d’application des figures 1 à 5, [fig.7] est une vue en coupe transversale de l’organe d’application des figures 1 à 5, [fig.8] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 1 à 7
[0036]	/ , [fig.9] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0037]	[fig.10] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0038]	[fig.ll] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0039]	[fig. 12] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0040]	[fig. 13] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0041]	[fig.14] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0042]	[fig. 15] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0043]	[fig. 16] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0044]	[fig.17] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0045]	[fig. 18] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention,
[0046] [0047] [0048] [0049] [0050] [0051] [0052] [0053]	[fig.19a] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig. 19b] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig.19c] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig.l9d] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig.19e] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig. 19f] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig.20] illustre des étapes de fabrication de l’organe d’application selon l’invention, [fig.21] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe d’application selon l’invention,
[0054]	[fig.22] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe

d’application selon l’invention.

Description détaillée

[0055] On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit F à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin.

[0056] Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l'applicateur 2 comporte un organe de préhension 5 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 2. Celui-ci est agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation.

[0057] Le récipient 3 peut encore être réalisé autrement.

[0058] L'applicateur 2 comporte une tige 7 d'axe longitudinal X_t, qui se raccorde à son extrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8 selon l’invention. Ce dernier comporte une âme 10 portant des éléments d’application 15, s’étendant à partir de l’âme 10 et tout autour de celle-ci.

[0059] Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, par exemple inséré dans le col 4.

[0060] Cet organe d'essorage 6, qui peut être quelconque, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l'applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre adapté à celui de la tige.

[0061] L'organe d'essorage 6 peut être réalisé en élastomère.

[0062] L'organe d'essorage 6 peut comporter un orifice d'essorage 6a de forme circulaire, éventuellement à fentes.

[0063] Le diamètre de l'orifice d'essorage 6a de l'organe d'essorage 6 est par exemple compris entre 2,5 et 6 mm.

[0064] L'organe d'essorage 6 peut comporter éventuellement des ondulations, permettant à l'orifice d'essorage de s'élargir plus facilement au passage de l’organe d’application 8.

[0065] L’organe d’essorage peut encore être réglable, le cas échéant.

[0066] Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage. L’organe d’essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8.

[0067] De préférence, et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal X_t de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l'applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.

[0068] La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage.

[0069] La tige 7 à laquelle est fixé l’organe d’application 8 peut être au moins partiellement, notamment entièrement, flexible, notamment à proximité de l’organe d’application.

[0070] La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 se fait par tout moyen et notamment par montage à force, encliquetage, collage, soudage agrafage ou sertissage, dans un logement correspondant prévu à l’extrémité de la tige 7.

[0071] L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 2, un embout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7.

[0072] Un exemple d’organe d’application selon l’invention est décrit en relation avec les figures 2 à 9 ci-dessous. L’organe d’application 8 présente une âme 10 et une pluralité d’éléments d’application 18a ; 18b s’étendant à partir de l’âme 10.

[0073] Comme cela est illustré à la figure 2, l'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X. Ce dernier est rectiligne mais en variante peut être d’une autre forme, notamment présentant une ou plusieurs courbures entre les extrémités distale et proximale. L’axe longitudinal X est un axe de symétrie pour l’âme.

[0074] Comme cela est illustré aux figures 2 et 4 notamment, l’âme 10 présente deux rainures 16 et 17 tournant chacune autour de l’axe longitudinal de l’âme X en suivant deux hélices 13 et 15 respectives. Les deux hélices 13 et 15 sont opposées l’une de l’autre relativement à l’axe longitudinal X et de même pas. Les hélices 13 et 15 tournent autour de l’axe X sur plus d’un tour, notamment sur plus de 6 tours, par exemple sur 9 tours.

[0075] L’organe d’application 8 porte une pluralité d’éléments d’application 18 s’étendant de l’âme 10. Les éléments d’application 18 sont tous de forme sensiblement identique, notamment à une hauteur près.

[0076] Les éléments d’application du mode de réalisation en relation avec les figures 1 à 8 sont décrits en détail ci-dessous.

[0077] Dans l’exemple illustré sur la figure 8, les éléments d’application 18 comportent un corps 20 et deux protubérances 22a et 22b s’étendant latéralement du corps 20.

[0078] Le corps 20 des éléments d’application 18 présente une portion proximale rectiligne 20a et une portion distale non-rectiligne 20b comme illustré aux figures 3, 4, 6 à 8.

[0079] Les corps 20 des éléments d’application 18 s’étendent chacun selon un axe d’élongation Y compris dans un plan transversal à l’axe longitudinal X de l’âme 10.

[0080] L’axe d’élongation Y présente une partie rectiligne Y_a selon laquelle la portion proximale du corps 20a s’étend et au moins une partie non-rectiligne Y_b, notamment courbée, selon laquelle la portion distale du corps s’étend. L’axe d’élongation Y définit un plan d’élongation M, notamment confondu avec un plan transversal de l’axe longitudinal X.

[0081] La partie rectiligne Y_a de l’axe d’élongation Y est orientée radialement, c’est-à-dire en suivant un axe radial de l’âme.

[0082] Dans une variante non-illustrée, la partie rectiligne Y_a de l’axe d’extension est inclinée par rapport à l’axe radial de l’âme à la base du corps. Ainsi, les corps 20 des éléments d’application 18 sont transversaux à l’axe longitudinal X de l’âme et inclinés par rapport à l’axe radial de celle-ci à leur base.

[0083] Dans le mode de réalisation illustré, la portion proximale 20a des corps 20 des éléments d’applications 18 est de section transversale circulaire. En variante, la section est polygonale par exemple triangulaire ou rectangulaire.

[0084] La portion proximale 20a présente une section transversale décroissante de la base en direction de la portion distale 20b, comme cela est illustré. Cela permet d’apporter une flexibilité à l’extrémité de l’élément d’application rendant son contact avec la peau plus doux.

[0085] La hauteur L du corps, mesurée à partir de l’âme le long de la partie rectiligne Y_a de l’axe d’élongation Y de la base de l’élément d’application 20p à son extrémité distale 20d, peut être comprise entre 0,2 mm et 5 mm, de préférence entre 0,5 mm et 3 mm.

[0086] La portion distale non-rectiligne 20b de chaque corps 20 est courbée, de préférence sous forme de crochet.

[0087] La portion distale non-rectiligne 20b est de section transversale de dimension constante le long de l’axe Y_bavec une extrémité libre arrondie.

[0088] Elle peut présenter une courbure ayant un rayon de courbure r compris entre 0,2 et 2mm, de préférence sensiblement égal à 0,3mm. Le rayon de courbure r correspond au rayon de courbure de l’axe de la partie non-rectiligne comme cela est illustré à la figure 8.

[0089] La portion distale 20b du corps s’étend selon un arc de cercle d’étendue angulaire 0 comprise entre 30° et 180°, mieux comprise entre 90° et 180°, par exemple sensiblement égale à 150°.

[0090] De préférence, la portion distale présente un rayon de courbure r compris entre 5% et 40% de la hauteur L du corps, mieux entre 10% et 25%, encore mieux entre 15% et 20%. Dans l’exemple illustré, le rayon de courbure est constant le long de la portion courbe et représente 15% de la hauteur du corps. De préférence, le rayon de courbure r est sensiblement égale à la hauteur L_p de la partie courbe Y_b de l’axe d’élongation Y prise le long de la partie rectiligne de l’axe Y_a.

[0091] L’élément d’application 18 présente deux protubérances 22a et 22b s’étendant chacune selon un axe d’extension P s’étendant dans le même plan d’élongation M que le corps 20, notamment dans un plan transversal à l’axe longitudinal X de l’âme 10. De préférence, elles s’étendent à des hauteurs différentes du corps 20 à partir de la portion rectiligne 20a du corps du même côté du corps 20 que la portion distale 20b du corps 20.

[0092] Les protubérances 22a et 22b, telles qu’illustrées, sont toutes de formes sensiblement identiques. Elles présentent une section transversale constante et une extrémité libre arrondie. En variante, la section transversale peut varier, notamment décroître vers leur extrémité libre.

[0093] Les protubérances 22a et 22b s’étendent d’une même face du corps 20. Dans l’exemple illustré, les courbures des protubérances 22a et 22b sont orientées dans le même sens circonférentiel que l’extrémité distale non-rectiligne.

[0094] Les protubérances 22 sont concaves vers l’âme 10.

[0095] Les axes d’extension P des protubérances 22a et 22b sont de préférence courbes. Ils sont, de préférence, parallèles à la partie non-rectiligne Y_b. Ces derniers présentent un rayon de courbure r_p de préférence, sensiblement identique au rayon de courbure r de la portion distale courbée 20b. Le rayon de courbure r_p correspond au rayon de courbure de l’axe d’extension. De préférence, les protubérances s’étendent selon un arc de cercle d’étendue angulaire 0_p inférieure à celle de l’extrémité distale 20b.

[0096] De préférence, l’extrémité distale 20a et les protubérances 22a et 22b s’étendent latéralement du corps 20 jusqu’à une même distance d de la partie rectiligne de l’axe d’élongation Y.

[0097] Une des protubérances 22a s’étend dans la moitié distale de l’élément d’application de sorte à constituer des réserves de produit à distance de l’âme.

[0098] Les éléments d’application 18 sont agencés selon des rangées d’éléments d’application. Les rangées d’éléments d’application 18 s’étendent autour de l’âme en suivant chacune le trajet hélicoïdal d’une des deux hélices 13 et 15. Ces rangées s’étendent entre les deux rainures 16 et 17, préférentiellement à égale distance de ces dernières. Il pourrait en être autrement. Par exemple, dans une variante, l’organe d’application 8 comporte des rangées d’éléments d’application qui ne suivent pas le trajet hélicoïdal des rainures 16 et 17. Les rangées d’éléments d’application 18 peuvent être hélicoïdales mais s’étendre le long des ramures hélicoïdales 16 et 17.

[0099] Dans ce mode de réalisation, l’âme présente une section transversale constante de son extrémité proximale à son extrémité distale. Dans une variante non-illustrée, les extrémités distale et/ou proximale de l’âme sont effilées, ce qui peut faciliter l'insertion dans le récipient contenant le produit.

[0100] La longueur H de l’âme 10 est par exemple comprise entre 15 mm et 27 mm.

[0101] En variante, l’âme est une âme cylindrique pleine et les rangées d’éléments d’application 18 s’étendent hélicoïdalement ou selon l’axe longitudinal de l’âme X.

[0102] Chaque rangée présente par exemple entre 20 et 150 éléments d’application, mieux entre 50 et 100 éléments d’application tels que décrits précédemment.

[0103] Les éléments d’application sont alignés à leur base les uns avec les autres le long de la rangée correspondante.

[0104] Dans l’exemple considéré, comme on peut le voir notamment sur les figures 5 et 6, au moins une partie des extrémités distales des éléments d’application 18 définissent une surface enveloppe S de l'organe d'application 8, d'axe longitudinal rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal X de l'âme 10. L’enveloppe S est symétrique de révolution autour dudit axe X, étant de forme allongée, de section circulaire et comportant un élargissement en son centre, comme cela est visible notamment à la figure 5. La surface enveloppe S présente, dans l’exemple illustré, une section transversale dont la dimension varie sur toute la longueur de l'organe d'application 8, admettant notamment deux minima, en des points correspondant sensiblement à l’extrémité distale et à l’extrémité proximale de l’organe d’application, et un maximum au milieu de la longueur H de l'organe d'application 8.

[0105] On ne sort pas du cadre de l’invention si l’on considère une enveloppe surface d’une autre forme, par exemple sphérique, ovoïde, tronconique ou biconique, ou présentant plusieurs extrema.

[0106] La distance entre la base de deux éléments d’application 18 consécutifs d’une même rangée peut être comprise entre 0.1mm à 5 mm, de préférence entre 0.5 mm et 1mm.

[0107] Dans l’exemple illustré, les plans d’élongation de tous les éléments d’application sont confondus avec un plan transversal de l’âme de sorte que les portions distales 20b et les protubérances 22 des éléments d’application 18 s’étendent toutes circonférentiellement à l’âme 10 dans le sens horaire ou anti-horaire à partir de la portion proximale du corps 20a.

[0108] De préférence, les éléments d’application 18 d’une même rangée présentent des portions distales 20b et des protubérances 22 s’étendant toutes à partir de leur portion proximale respective 20a dans le même sens circonférentiel. Les éléments d’application 18 de rangées adjacentes autour de l’âme 10 peuvent présenter des portions distales 20b et des protubérances 22 qui s’étendent de leur portion proximale respective 20a dans des sens circonférentiels opposées comme cela est illustré sur la figure 7 notamment. En variante, tous les éléments d’application présentent des portions distales 20b et des protubérances 22 s’étendant toutes à partir de leur portion proximale respective 20a dans le même sens circonférentiel.

[0109] A la manière de la section transversale de la surface enveloppe S de l’organe d’application, la hauteur L des portions proximales des corps peut varier sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment un maximum à mi-longueur. La hauteur des corps peut également diminuer en rapprochement d’au moins une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application.

[0110] Les figures 9 à 18 illustrent des formes d’éléments d’application 18 qui diffèrent de celle du mode de réalisation des figures 1 à 8.

[0111] Comme cela est illustré à la figure 9, les courbures des axes d’extension P peuvent s’étendre dans un sens circonférentiel opposé à celui de la portion distale nonrectiligne 20b.

[0112] Dans l’exemple de la figure 10, les protubérances s’étendent de faces opposées par rapport à la portion rectiligne 20a du corps 20.

[0113] Les protubérances peuvent présenter une concavité différente à celle de l’extrémité distale non-rectiligne 20b, notamment vers l’extérieur comme dans l’exemple de la figure 11.

[0114] L’extrémité distale 20b peut être également concave vers l’extérieur comme cela est illustré à la figure 12. Cela permet notamment de créer une zone d’accumulation du produit, à une distance facile d’accès aux cils. Cela permet une meilleure charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique.

[0115] Les protubérances 22a et 22b peuvent s’étendre selon des axes d’extension rectilignes. Les axes d’extension P des protubérances 22a et 22b peuvent former chacun un angle externe γ_ρ avec l’axe d’extension Y du corps compris entre 45° et 135°. Dans l’exemple illustré à la figure 13, les protubérances s’étendent en direction de l’âme, l’angle γ_ρ étant sensiblement égal à 45°. Dans la figure 14, s’étendent en direction de l’extrémité libre de l’élément d’application correspondant, l’angle γ_ρ étant sensiblement égal à 120°.

[0116] La figure 15 illustre un exemple dans lequel plusieurs protubérances s’étendent du corps 20. Dans cet exemple, les protubérances 22c et 22b s’étendent selon des axes d’extension P s’étendant à partir de plans longitudinaux du corps différents. Ces plans longitudinaux du corps peuvent former entre eux un angle compris entre 0 et 180°, de préférence entre 45 et 125°, par exemple 90°.

[0117] La portion distale non-rectiligne 20b présent plusieurs courbures. Celle-ci peut être formée par exemple par une succession d’arcs. Dans l’exemple illustré à la figure 16, la portion distale non-rectiligne 20b est formée par une succession d’arcs de trois arcs, deux arcs concaves vers l’âme 31 et 33 et un arc central 33 concave vers l’extérieur. L’arc central 33 définit une cavité ouverte vers l’extérieur dans laquelle le produit peut être collecté.

[0118] L’extrémité distale non-rectiligne 20b peut s’étendre selon une boucle fermée ou quasi-fermée comme cela est illustré aux figures 17 et 18. Cela permet de former une cavité 30 dans laquelle la produit peut être collecté permettant ainsi d’augmenter la charge de l’applicateur

[0119] Dans le mode de réalisation présenté précédemment, les éléments d’application 18 sont tous de même forme, mais il pourrait en être autrement. Par exemple, les rangées pourrait présenter une alternance de picots et d’éléments d’application tels que décrits précédemment ou une rangée d’éléments d’application tels que décrits précédemment pourrait alterner avec une rangée de picots sur l’âme.

[0120] L’organe d’application 8 peut être fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive à partir d’un modèle numérique de l’organe d’application 8.

[0121] Le modèle numérique représente fidèlement en trois dimensions l’organe d’application 8 et peut être généré à l’aide d’un logiciel de conception assistée par ordinateur tel que SolidWorks 3D.

[0122] Comme illustré sur les figures 19a-f et 20, le dispositif de fabrication 50 peut comporter un support d’impression 51, un distributeur de matériau pulvérulent 53 destiné à délivrer une couche de matériau pulvérulent 63 sur le support d’impression 51, un premier distributeur 55 d’agent pour délivrer un ou plusieurs agents de coalescence 65 sur la couche de matériau pulvérulent 63, un deuxième distributeur 57 d’agent pour fournir un ou plusieurs agents de modificateur de coalescence 67 et une source d’énergie 59.

[0123] Lors de la fabrication, le distributeur de matériau pulvérulent 53 dépose une première couche du matériau pulvérulent 63 sur toute la surface du support d’impression 51 comme illustré à la figure 19a en déplaçant le distributeur de matériau 53 le long de l’axe Y’. Un ou plusieurs agents de coalescence 65 et/ou modificateurs de coalescence 67 sont ensuite déposés sur des parties de la couche 63, comme le montre la figure 19a, en déplaçant des distributeurs associés selon l’axe Y’. Les parties de la couche 63 sur laquelle les agents 65 et les modificateurs 67 sont déposées sont déterminées en fonction du modèle numérique formé précédemment.

[0124] Une fois que les agents de coalescence 65 et modificateurs de coalescence 67 sont déposés, ces derniers pénètrent au moins partiellement la couche 63, comme cela est visible sur la figure 19b. Enfin, une énergie est appliquée à toute la couche 63 à l’aide de la source 51. L’application de cette énergie permet d’amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence 65 ont été appliqués à fondre au moins partiellement, ce qui permet une fois la couche refroidie, de solidifier les parties fondues comme illustré à la figure 19c. Les modificateurs 67 permettent d’avoir des bords des zones fusionnées francs en empêchant la fusion des zones périphériques. Après que la couche de matériau 63 ait été traitée, comme décrit ci-dessus, une nouvelle couche 73 de matériau pulvérulent est déposée sur la couche 63 précédemment traitée comme illustré à la figure 19d. Le processus expliqué ci-dessus peut être ensuite répété pour générer l’organe d’application tridimensionnel couche par couche comme cela est illustré aux figures 19d-f.

[0125] Pendant la fabrication, le support 51 se déplace le long de l'axe z de telle sorte qu'au fur et à mesure que de nouvelles couches de matériau sont déposées, un espace prédéterminé est maintenu entre la surface de la couche déposée le plus récemment et les distributeurs 55 et 57. En variante, le support 51 n’est pas mobile selon l'axe z et les distributeurs 55 et 57 peuvent être mobiles selon cet axe.

[0126] De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de ce dispositif de son extrémité proximale 13, c’est-à-dire de celle destinée à être attachée à la tige 7, à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible.

[0127] Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales W02015106816.

[0128] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par irradiation lumineuse d’un matériau photo-réticulable, comme illustré sur les figures 21 et 22. Dans l’exemple considéré, le dispositif de fabrication peut comporter une source lumineuse 40, un bac 42 disposé au-dessus de la source lumineuse 40 et un support 46. Le bac 42 est transparent au moins partiellement au rayonnement émis par la source lumineuse. Il contient un matériau liquide photo-réticulable 44.

[0129] Lors de la fabrication, la source lumineuse 40 est commandée en fonction du modèle numérique pour réticuler le matériau liquide 44 dans une zone de formation entre le support 46 et la plaque 42, selon un motif dépendant du modèle numérique. Les parties réticulées du matériau liquide 44 sont solides. Avant la fabrication, comme illustré sur la figure 21, le support 46 baigne dans le matériau liquide 44 et la zone de formation est au contact du support 46, de sorte que le matériau liquide 44 est réticulé sur le support 46 en se rattachant à ce dernier. Pendant la fabrication, comme illustré sur la figure 22, le support 46 est déplacé en éloignement de la source lumineuse 40 à la vitesse de fabrication de l’organe d’application 8, de sorte que les parties réticulées sont fabriquées par couches successives, chaque couche réticulée se rattachant à la précédente.

[0130] Le bac 42 peut présenter une surface 48 entre le support 46 et la source lumineuse 40 en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, notamment une source d’oxygène. L’inhibiteur de polymérisation permet de maintenir matériau liquide 44 sous forme liquide, en empêchant sa polymérisation par l’irradiation lumineuse, dans une zone fluide d’épaisseur non nulle. Cette zone fluide s’étend de la surface 48 vers la zone de formation et permet la circulation du liquide vers la zone de formation. De préférence, la zone fluide présente une hauteur comprise entre 10 pm et 100 pm.

[0131] L’interface entre la zone fluide et la zone de formation peut ne pas être franche mais être formée d’un gradient de polymérisation. Dans ce cas, le support 46 est déplacé de façon continu et l’irradiation par la source lumineuse 40 est continue.

[0132] De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de cette installation de son extrémité proximale 13 à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible.

[0133] Après la fabrication de l’organe d’application 8, ce dernier est détaché du support 46 et chauffé pour rigidifier et lisser la structure.

[0134] Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

[0135] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par impression par dépôt de filament (FDM), stéréolithographie (SLA) ou frittage sélectif laser (SLS).

[0136] L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus.

[0137] Le dispositif peut comporter un réservoir de produit et l’applicateur être monté par son extrémité proximale 13 sur le réservoir. Dans ce cas, l’applicateur présente une âme creuse et au moins un ajour permettant l’alimentation en produit cosmétique de l’applicateur.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application (8), l’organe d’application comportant : -une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), -une pluralité d’éléments d’application (18) s’étendant à partir de l’âme (8), les éléments d’application (18) comportant : -un corps (20) présentant une portion distale non-rectiligne (20b), et -au moins une protubérance (22a ; 22b) s’étendant latéralement à partir du corps (20). [Revendication 2] Applicateur selon l’une des revendications 1, dans lequel l’organe d’application (8) est monobloc. [Revendication 3] Applicateur selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’organe d’application (8) est obtenu par un procédé de synthèse additive. [Revendication 4] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel tous les éléments d’application (18) de l’organe d’application (8) comportent un corps (20) présentant une portion distale non-rectiligne (20b), et au moins une protubérance (22a ; 22b) s’étendant latéralement à partir du corps (20). [Revendication 5] Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les corps (20) des éléments d’application (18) s’étendent chacun selon un axe d’élongation (Y) présentant au moins une partie nonrectiligne (Yb) selon laquelle la portion distale (20b) du corps (20) s’étend, l’axe d’élongation (Y) s’étendant dans un plan transversal (M) à l’axe longitudinal (X) de l’âme (8). [Revendication 6] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la portion distale non-rectiligne (20b) est courbe. [Revendication 7] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel la portion distale (20b) présente une courbure constante, notamment un rayon de courbure (r) compris entre 5% et 40% de la hauteur (L) du corps (20). [Revendication 8] Applicateur selon l’une des revendications 6 ou 7, dans lequel la portion distale (20b) présente une étendue angulaire (0) par rapport à son centre de courbure comprise entre 90° et 180°, mieux entre 135° et 170°. [Revendication 9] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, la portion distale non-rectiligne (20b) présentant une courbure concave vers l’âme (8), notamment la portion distale (20b) étant en forme de crochet vers l’âme (8).

   [Revendication 10] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’âme (8) présente au moins une rainure hélicoïdale (16 ; 17) tournant autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme (8), de préférence au moins deux rainures hélicoïdales (16 ; 17) tournant autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme (8), opposées et de même pas. [Revendication 11] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18) sont répartis sur l’âme (8) selon au moins une rangée, mieux au moins deux rangées, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendant de préférence hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme en suivant une hélice (13 : 15) présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales (16 ; 17). [Revendication 12] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les portions distales (20b) des corps (20) des éléments d’application (18) d’une même rangée d’éléments d’application (18) présentent des courbures orientées autour de l’âme (X) toutes dans un même sens circonférentiel. [Revendication 13] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les portions distales (20b) des corps (20) des éléments d’application (18) d’une rangée d’éléments d’application présentent des courbures orientées autour de l’âme (8) dans le sens circonférentiel opposé à celui vers lequel les courbures des portions distales (20b) des corps (20) des éléments d’application (18) de la ou des rangées adjacentes d’éléments d’application (18) sont orientées. [Revendication 14] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application comportent chacun une pluralité de protubérances (22a ; 22b ; 22c), notamment deux protubérances (22a ; 22b), s’étendant latéralement à partir du corps (20), de préférence la ou les protubérances (22a ; 22b) s’étendant du corps (20) d’un élément d’application (18) du même côté du corps (20). [Revendication 15] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, la ou les protubérances (22a ; 22b) s’étendant selon un axe d’extension (P) situé dans un plan transversal à l’axe longitudinal (X) de l’âme (8). [Revendication 16] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou chaque protubérance (22a ; 22b) est non-rectiligne, notamment courbe, et s’étend selon un axe d’extension (P) nonrectiligne, notamment courbe. [Revendication 17] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes,

   dans lequel la ou les protubérances (22a ; 22b) d’un corps (20) présentent une courbure sensiblement identique à celle de la portion distale (20b) du corps (20). [Revendication 18] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, au moins deux protubérances (22a ; 22b) d’un élément d’application (18), notamment toutes les protubérances (22a ; 22b), s’étendant selon des axes d’extension (P) situés dans un même plan. [Revendication 19] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins deux protubérances (22a ; 22b) d’un élément d’application (18) s’étendent d’un même côté du corps (20), mieux au moins deux protubérances (22a ; 22b) d’un élément d’application (18) s’étendent à partir du corps (20) du même côté de celui-ci que le côté vers lequel la portion distale (20b) du corps (20) est orientée. [Revendication 20] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la portion distale (20b) et la ou les protubérances (22a ; 22b) de chaque élément d’application (18) s’étendent selon un même sens circonférentiel autour de l’âme (10). [Revendication 21] Dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur (2) selon d’une quelconque des revendications précédentes et un récipient (3) contenant le produit (F). [Revendication 22] Procédé de fabrication d’un applicateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application (8) ou l’organe d’application (8) luimême à partir d’un modèle numérique de l’applicateur ou l’organe d’application.

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