FR3090298A1

FR3090298A1 - Applicateur pour appliquer un produit cosmétique (F) sur les cils et/ou sourcils.

Info

Publication number: FR3090298A1
Application number: FR1873458A
Authority: FR
Inventors: Camille Schreiber; Audrey Thenin; Amine OUNACEUR
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2018-12-19
Filing date: 2018-12-19
Publication date: 2020-06-26
Anticipated expiration: 2038-12-19
Also published as: WO2020127845A1; FR3090298B1

Abstract

Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils. Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique (F) sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application (8) monobloc, l’organe d’application comportant : - une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), - une pluralité d’éléments d’application (18a) s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application comportant : - un corps (20) présentant une extrémité distale élargie (20b), et - au moins une protubérance (22a ; 22b) s’étendant latéralement du corps (20). Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Titre de l'invention : Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils.

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ ou sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, par exemple du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application correspondants. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un tel applicateur et au procédé de maquillage associé.

Technique antérieure

[0002] Il est connu des demandes de brevet EP 1 070 468, PR 2 934 478 et PR 2 505 633 des applicateurs de produit cosmétique comportant des éléments d’application présentant une partie distale élargie, notamment en forme de fourche, crochet ou boule.

[0003] Il est également connu de la demande internationale WO2013/003442, un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils comportant des éléments d’application pourvus de protubérances latérales.

[0004] Enfin, la demande internationale WO2017/098134 décrit un procédé de fabrication d’un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils par synthèse additive et l’applicateur correspondant. L’applicateur comporte un organe d’application présentant une âme et des dents s’étendant de l’âme. Les dents sont dépourvues de reliefs à leur extrémité distale et s’étendent chacune dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

[0005] Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit, notamment du mascara, sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leurs performances, et permettre, le cas échéant, l’obtention d’effets de maquillage particuliers.

Exposé de l'invention

[0006] L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application monobloc, l’organe d’application comportant :

- une âme s’étendant selon un axe longitudinal,

- une pluralité d’éléments d’application s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application comportant :

- un corps présentant une extrémité distale élargie, et

- au moins une protubérance s’étendant latéralement du corps.

[0007] Par « éléments d’application », on désigne des éléments en saillie individualisables, destinés à venir en engagement avec les cils et/ou sourcils.

[0008] L’espace entre le corps et la protubérance crée une zone d’accumulation du produit cosmétique. Cette zone augmente l’autonomie de l’applicateur et permet une bonne charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique lors de son utilisation. En outre, la protubérance permet d’avoir une bonne séparation des cils et/ou sourcils.

Le fait que l’extrémité distale du corps soit élargie permet, selon la forme de cette dernière, d’avoir différents effets de maquillage. Par exemple, une extrémité distale de profil arrondi vers l’extérieur rend le contact de l’organe d’application avec les paupières ou les cils plus doux. Cela peut l’inciter à approcher l’organe d’application au plus près de l’œil, ce qui permet d’appliquer le produit cosmétique à la base des cils ou l’inciter à exercer une pression plus forte avec l’organe d’application sur les cils et/ ou sourcils, ce qui peut conduire à une meilleure charge en produit cosmétique sur les cils.

L’extrémité distale élargie peut former une ou plusieurs zones d’accumulation du produit, ce qui permet une meilleure charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique. L’élargissement de l’extrémité distale peut également permettre un bon accrochage des cils, ce qui facilite l’application du produit cosmétique et leur séparation.

[0009] Par « axe longitudinal de l'âme », on entend la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier.

L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne ou présentant une ou plusieurs courbures entre les extrémités distale et proximale. De préférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne, et confondu avec l’axe longitudinal d’une tige supportant l’organe d’application.

[0010] L’applicateur peut comporter une tige à laquelle est fixé l’organe d’application, notamment présentant un logement dans lequel est maintenu un embout de l’organe d’application. De préférence, l’embout s’étend selon l’axe longitudinal de l’âme, lequel peut être rectiligne ou courbe.

[0011] Par « monobloc », on comprend que l’organe d’application est fait d’une seule pièce. L’organe d’application peut être en un seul matériau thermoplastique. En variante, l’organe d’application peut comporter plusieurs matériaux, notamment des parties en des matériaux différents fondues entre elles à leur jonction lors de leur fabrication de sorte à ne former qu’une seule pièce. Par exemple l’âme comporte un cœur en un matériau souple recouvert d’une enveloppe en un matériau plus rigide, les deux matières étant fondues entre elles à leurs jonctions.

[0012] De préférence, l’applicateur est symétrique par rapport à son axe longitudinal.

L’applicateur peut être dépourvu de plan de symétrie.

L’organe d’application peut être obtenu par un procédé de synthèse additive. Le fait que l’applicateur soit obtenu par synthèse additive permet qu’il soit obtenu en une seule étape, les différents éléments constitutifs de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

L’organe d’application peut être obtenu à partir d’un modèle numérique préétabli par solidification d’un matériau brut tranche par tranche à partir d’une seconde extrémité longitudinale de l’organe d’application vers la première extrémité longitudinale de l’organe d’application, notamment de son extrémité distale à son extrémité proximale ou de préférence, de son extrémité proximale à son extrémité distale.

De préférence, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les matériaux thermoplastiques semi-cristallins, notamment un polyamide tel que le Nylon 12. Ces matériaux permettent d’obtenir des pièces de bonne résistance mécanique et thermique. En variante, l’organe d’application est en un matériau choisi parmi les matières polymérisables par irradiation lumineuse, notamment les matériaux photo-réticulables, les matériaux polymérisables par catalyse ou les matériaux polymérisables par application de chaleur, notamment les matériaux thermo-réticulables. Cela permet une fabrication par un procédé de synthèse additive dans lequel la solidification de la matière se fait par irradiation lumineuse, notamment à l’aide d’un laser, par catalyse localisé ou par application localisé de chaleur.

En variante encore, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les céramiques ou les métaux.

[0013] L'organe d'application peut présenter une surface enveloppe de section transversale qui varie sur tout ou partie de la longueur de l'organe d'application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment un minimum entre les extrémités distale et locale, de préférence différent de celles-ci, par exemple à mi-longueur.

[0014] L'organe d'application peut présenter une surface enveloppe de section transversale diminuant en rapprochement d’au moins l’une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application. Ceci facilite notamment l’application du produit cosmétique sur les cils au coin de l’œil.

De préférence, la surface enveloppe est définie par l’extrémité distale des éléments d’application.

[0015] L’âme peut avoir une section transversale de forme circulaire ou polygonale, telle que carrée, rectangulaire ou triangulaire. Par « section transversale », on entend toute section réalisée dans un plan orthogonal à l'axe longitudinal de l'âme.

L’âme peut présenter une section transversale constante de son extrémité proximale à son extrémité distale. En variante, l’âme présente une section transversale de forme et/ ou de dimension variable le long de son axe longitudinal. Par exemple, la section transversale peut présenter plusieurs extrema locaux, par exemple au moins un minimum local. Ce dernier est de préférence sensiblement situé à mi longueur de l’âme.

L’âme peut être pleine ou creuse.

L’âme peut comporter des ajours longitudinaux. Ces derniers permettent d’accumuler du produit. Ainsi, l’autonomie de l’applicateur et sa capacité de charge en produit cosmétique est accrue. Les ajours peuvent également permettre une certaine flexibilité de l’âme.

De préférence, l’âme présente au moins une rainure hélicoïdale tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, de préférence au moins deux rainures hélicoïdales tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, opposées et de même pas. De telles rainures permettent la constitution de réserves de produit cosmétique sur l’âme.

De préférence, la ou les rainures hélicoïdales s’étendent autour de l’axe longitudinal sur au moins un tour, de préférence sur une pluralité de tours, notamment entre 2 et 60 tours, mieux entre 3 et 40 tours sur toute la longueur de l’organe d’application En variante, l’âme est cylindrique.

[0016] Les éléments d’application peuvent être répartis sur l’âme selon au moins une rangée d’éléments d’application, de préférence au moins deux rangées d’éléments d’application.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal de l’âme en suivant une hélice présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales et de préférence à égale distance des deux rainures hélicoïdales.

Les éléments d’application de la rangée peuvent être alignés en suivant l’hélice définie par la rainure correspondante.

De préférence, les éléments d’application consécutifs d’une rangée sont tous espacés d’une même distance, définie entre les axes d’extensions de deux éléments d’application consécutifs à leur base, comprise entre 0,1 mm et 5 mm, mieux comprise entre 0,5 mm et 1 mm.

Les éléments d’application peuvent chacun être pleins ou creux.

[0017] Les corps des éléments d’application peuvent présenter chacun un axe d’élongation s’étendant dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

L’élément d’application peut être symétrique par rapport à l’axe d’élongation du corps.

[0018] De préférence, l’axe d’élongation est incliné par rapport à un axe radial de l’âme à la base du corps d’un angle compris entre 0 et 90°, mieux entre 5 et 30°, encore mieux entre 10 et 20°. Ceci permet notamment de limiter la présence d’espace dépourvu d’éléments d’application notamment en vue de face de l’applicateur, c’est-à-dire en vue selon l’axe longitudinal de l’âme.

L’axe d’élongation peut s’étendre perpendiculairement à la surface de l’âme à sa base. En variante, l’axe d’élongation peut être orienté radialement, c’est-à-dire en suivant un axe radial de l’âme.

[0019] Dans un exemple de mise en œuvre, l’axe d’élongation s’étend au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. Ceci permet notamment de limiter la présence d’espace dépourvu d’éléments d’application en vue de côté de l’applicateur, c’est-à-dire en vue perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme. De préférence, les axes d’élongation s’étendent tous en direction d’une même extrémité de l’âme. Ceci permet, au cours de la réalisation par fabrication additive, notamment par Digital Light Processing (DLP), que toutes les portions du corps solidifiées tranche par tranche soient rattachées à l’âme par l’élément d’application. Une portion qui ne serait pas, à un moment de la synthèse de l’applicateur par DLP, rattachée à l’âme pourrait du fait du procédé de fabrication se faisant dans un bain liquide, se déplacer, ce qui ne permettrait pas une synthèse conforme au modèle numérique.

Les corps des éléments d’application peuvent présenter chacun une section transversale circulaire ou polygonale.

[0020] L’extrémité distale élargie du corps peut être aplatie selon un plan d’aplatissement. Ce dernier est, de préférence, un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme, notamment le plan transversal dans lequel s’étend l’axe d’élongation.

[0021] De préférence, l’extrémité distale élargie est délimitée par deux plans parallèles entre eux, notamment transversaux à l’âme, espacés d’une distance inférieure ou égale à la plus grande dimension de la base de l’élément d’application.

[0022] L’extrémité distale élargie peut présenter une forme arrondie au moins vers l’extérieur. Par exemple, l’extrémité distale peut être en forme de disque ou de demidisque. En variante, elle peut présenter une tête ayant des bords chanfreinés afin de limiter les bords saillants. Ceci permet d’avoir une extrémité distale venant notamment en contact des paupières et/ou des cils dépourvue d’éléments saillants, ce qui rend le contact de l’organe d’application avec les paupières ou les cils plus doux. Cela permet également une bonne séparation des cils.

[0023] L’extrémité distale élargie peut être pleine.

En variante, l’extrémité distale élargie est creuse. L’aspect creux de l’extrémité élargie peut conférer aux éléments d’application une certaine souplesse. Il permet également d’accumuler du produit par tension de surface et ainsi d’augmenter l’autonomie de l’applicateur et/ou d’accroître la capacité de charge de l’applicateur, sans pour autant perdre en capacité de séparation et de peignage des cils. Le creux de l’extrémité distale peut comporter une ouverture vers l’extérieur.

De préférence, les extrémités distales élargies des éléments d’application sont toutes pleines, ou les extrémités distales élargies des éléments d’application sont toutes creuses.

[0024] En variante, la ou les rangées présentent une alternance d’éléments d’application présentant une extrémité distale élargie creuse et d’éléments d’application présentant une extrémité distale élargie pleine.

[0025] La hauteur du corps, mesurée à partir de l’âme selon l’axe d’élongation de l’élément d’application, peut être comprise entre 0,2 mm et 5mm, de préférence entre 0,5 mm et 3 mm.

La hauteur des corps des éléments d’application peut varier sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment entre les extrémités distale et proximale, de préférence en un point différent de celles-ci, par exemple à mi-longueur. La hauteur des corps peut également diminuer en rapprochement d’au moins une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application.

En variante, la hauteur des éléments d’application est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

[0026] La protubérance peut s’étendre selon un axe d’extension s’étendant transversalement à l’axe longitudinal de l’âme.

De préférence, la protubérance s’étend selon un axe d’extension s’étendant dans le plan d’aplatissement de l’extrémité distale des corps.

La protubérance peut s’étendre selon un axe d’extension rectiligne ou courbe. [0027] La protubérance peut s’étendre de la moitié distale du corps. Par « moitié distale » il faut comprendre la portion située à plus de Z/2 de l’âme selon l’axe d’élongation du corps, où l est la hauteur totale du corps mesurée selon cet axe d’élongation du corps. Ceci permet ainsi d’accumuler la composition à une certaine distance facile d’accès pour les cils, et permet de les charger en composition sans avoir à les engager profondément au sein de l’organe d’application.

La protubérance peut présenter une extrémité distale élargie, de préférence aplatie.

La protubérance peut être orientée radialement vers l’extérieur ou vers l’axe longitudinal. Pour chaque élément d’application, l’axe d’extension du corps forme un angle orienté vers l’extérieur de l’élément d’application, avec la protubérance, compris entre 10° et 170°, mieux entre 90° et 160°, par exemple 120° avec l’axe d’élongation du corps. De préférence, la protubérance est orientée vers l’extérieur de l’organe d’application. Une telle orientation des protubérances permet de créer des réserves de produit à une distance non nulle de l’âme. En variante, la protubérance est orientée vers l’axe longitudinal. Une telle orientation des protubérances permet d’accrocher les cils, ce qui améliore la séparation des cils et/ou sourcils et l’application de produit cosmétique avec l’applicateur.

De préférence, les éléments d’application comportent chacun une pluralité de protubérances, notamment deux protubérances, s’étendant latéralement à partir du corps. Ceci permet d’améliorer la séparation des cils et de bénéficier de plusieurs réserves de produit, notamment en hauteur sur les éléments d’application.

De préférence, au moins deux protubérances d’un élément d’application, notamment toutes les protubérances, s’étendent selon des axes d’extension s’étendant à partir d’un même plan longitudinal du corps. Les axes d’extension des protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre dans un même plan longitudinal du corps.

Au moins deux protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre à partir de faces opposées du corps.

Au moins deux protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre d’une même face du corps.

De préférence, les axes d’extension d’au moins deux protubérances d’un élément d’application s’étendent dans un même plan transversal de l’âme.

De préférence, au moins un axe d’extension de la ou des protubérances d’un élément d’application, de préférence tous les axes d’extension de toutes les protubérances d’un élément d’application, s’étendent dans le plan d’aplatissement de l’extrémité distale élargie du corps, le plan d’aplatissement étant préférentiellement un plan transversal de l’âme.

Au moins deux protubérances d’un élément d’application peuvent s’étendre selon des axes d’extension s’étendant à partir de plans longitudinaux du corps différents. Lesdits plans longitudinaux du corps peuvent former un angle compris entre 0 et 180° entre eux, de préférence entre 45 et 125°.

Au moins deux protubérances d’un élément d’application, de préférence toutes les protubérances d’un élément d’application, peuvent s’étendre selon des axes d’extension formant le même angle avec l’axe d’élongation du corps.

Au moins deux protubérances peuvent s’étendre sur le corps à la même hauteur relativement à la base du corps.

Au moins deux protubérances peuvent s’étendre à des hauteurs différentes du corps relativement à la base du corps. Les deux protubérances s’étendant à des hauteurs différentes peuvent s’étendre selon des axes d’extension s’étendant d’un même plan longitudinal du corps et de la même face du corps ou dans des plans longitudinaux différents.

[0028] L’organe d’application peut comporter en outre plusieurs éléments d’application additionnels dépourvus de protubérance, s’étendant à partir de l’âme.

Les éléments d’application additionnels peuvent présenter chacun un axe d’élongation s’étendant dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. Cet axe d’élongation peut être orienté radialement, c’est-à-dire en suivant un axe radial de l’âme.

Les éléments d’application additionnels peuvent être inclinés par rapport à l’axe radial de l’âme à leur base d’un angle compris entre 0 et 90°, mieux entre 5 et 30°, encore mieux entre 10 et 20°.

L’axe d’élongation peut s’étendre au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

[0029] Les éléments d’application additionnels peuvent être de section transversale circulaire ou polygonale.

De préférence, les éléments d’application additionnels sont des picots. De préférence, ils présentent une section transversale diminuant en se rapprochant de leur extrémité libre. Ceci permet une bonne séparation des cils.

Les éléments d’application additionnels peuvent s’étendre selon un axe d’extension rectiligne ou courbe. Leur extrémité distale peut être courbe.

En variante, les éléments d’application additionnels ont toute autre forme, notamment la forme de V. L’extrémité distale des éléments d’application additionnels peut être également élargie, de préférence aplatie selon un plan d’aplatissement transversal à l’axe longitudinal de l’âme. Par exemple, l’extrémité élargie présente une forme de disque, de demi-disque, de X ou de V.

La ou les rangées peuvent présenter une alternance d’éléments d’application présentant au moins une protubérance et d’éléments d’application additionnels. Ceci permet à la fois une bonne séparation des cils et/ou sourcils, notamment par les éléments d’application additionnels et une bonne charge en produit cosmétique des cils et sourcils, notamment par les éléments d’application présentant au moins une protubérance.

La hauteur des éléments d’application additionnels peut varier sur tout ou partie de la longueur de l'organe d'application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema. Par exemple, elle peut décroître en direction d’une des extrémités distale et proximale de l’âme. De préférence, la hauteur des corps présente au moins un minimum local et deux maxima locaux. De préférence le minimum local est situé sensiblement à mi longueur de l’âme.

En variante, la hauteur des éléments d’application additionnels est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

De préférence, les extrémités distales des éléments d’application additionnels définissent une surface enveloppe secondaire inscrite dans la surface enveloppe de l’organe d’application. La surface enveloppe secondaire peut être espacée de la surface enveloppe de l’organe d’application en section transversale d’une distance constante.

De préférence, les éléments d’application et les éléments d’application additionnels s’étendent perpendiculairement à la surface de l’âme à leur base.

[0030] De préférence, l’applicateur est fabriqué par synthèse additive, notamment fabriqué par solidification de tranches successives de l’organe d’application.

[0031] L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur tel que défini cidessus et un récipient contenant le produit.

L’organe de préhension de l’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient. En variante, l’organe de préhension de l’applicateur constitue le récipient contenant le produit ; l’âme est alors creuse et l’organe d’application comporte au moins un orifice d’alimentation de l’organe d’application en produit.

Le récipient peut comporter un organe d’essorage adapté à essorer la tige et l'organe d'application.

Le produit est de préférence un mascara.

[0032] L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un applicateur selon l’invention tel que défini précédemment, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application ou l’organe d’application lui-même avec un déplacement relatif de la partie déjà formée en éloignement de la zone de formation, toutes les protubérances s’étendant du corps de telle sorte que, au cours de la fabrication, les portions des protubérances formées soient toujours rattachées à l’âme par un pont de matière.

[0033] Un tel procédé permet de fabriquer un applicateur en une seule étape, les différents éléments de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

Un tel procédé permet également d’avoir de nouvelles formes d’applicateur, en particulier impossibles à réaliser par moulage par injection en raison de la présence de contre-dépouilles.

Le procédé peut comporter :

(i) l’élaboration d’un modèle numérique de l’applicateur, (ii) la solidification d’un matériau brut pouvant s’écouler en fonction du modèle numérique.

[0034] Le matériau brut peut être liquide, notamment être un matériau photoréticulable, ou pulvérulent.

Dans le cas d’un matériau brut photoréticulable, dans l’étape (ii), le matériau brut peut être solidifié tranche par tranche par irradiation du matériau brut photoréticulable.

[0035] Dans le cas d’un matériau brut pulvérulent, l’étape (ii) peut se faire par frittage du matériau brut pulvérulent couche par couche.

[0036] Le procédé de fabrication par synthèse additive peut être un procédé d’impression par dépôt de filament (FDM), la stéréolithographie (SLA), la technique Multi Jet Fusion (MLF), un frittage sélectif laser (SLS) ou par Digital Light Processing (DLP), notamment par CLIP (Continuous Liquid Interface Production), de préférence par MLF.

[0037] De préférence, le procédé de fabrication est une technique Multi Jet Fusion. Ce procédé peut comporter les étapes consistant à:

a) déposer une couche du matériau pulvérulent sur un support d’impression, b) distribuer un ou plusieurs agents de coalescence et de modificateurs de coalescence sur des parties de la couche déterminées à partir du modèle numérique de l’organe d’application,

c) appliquer de l’énergie à la couche du matériau pulvérulent, notamment par irradiation lumineuse dans l’infrarouge ou le proche infrarouge, de manière à amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence ont été appliqués à fondre au moins partiellement.

d) refroidir la couche de matériau pulvérulent pour solidifier les parties fondues, f) répéter les étapes a) à d), la couche de matériau pulvérulent précédemment déposée formant le support d’impression, pour produire en continu par couche successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application. [0038] Le matériau pulvérulent peut être un matériau en poudre choisi parmi un matériau thermoplastique semi-cristallin, notamment un polyamide tel que le Nylon 12 ou le PA220, de préférence pur, métallique, composite, céramique, verre, résine ou polymère.

Le ou les agents de coalescence peuvent être une composition du type encre comprenant du noir de carbone, par exemple la composition d’encre CM997A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. Le ou les agents de coalescence peuvent comporter additionnellement un absorbeur de lumière infrarouge et/ ou proche infrarouge et/ou visible, notamment les compositions d’encre CE039A et CE042A disponibles notamment chez Hewlett-Packard Company.

Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être une encre colloïdale, une encre à base de colorant ou une encre à base de polymère. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent comporter des composés solides ou en solution, notamment être une solution saline. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être la composition d’encre CM996A ou CN673A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. De préférence, la couche du matériau pulvérulent présente une épaisseur comprise entre 90 et 110 microns.

De préférence le plateau d’impression présente une dimension allant de 10 cm sur 10 cm à 100cm sur 100cm.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans la demande in11 ternationale WO2015106816.

[0039] En variante, le procédé de fabrication par synthèse additive comporte :

a) l’irradiation localisée par une source lumineuse, notamment un laser, dans une zone de formation prédéfinie d’un matériau photo-réticulable fluide contenu dans un bac pour former une ou plusieurs parties solides polymérisées dans le matériau polymérisable dans ladite zone de formation, la ou les parties solides polymérisées étant attachées à un support, la ou les localisations de l’irradiation dans la zone de formation prédéfinie étant déterminées à partir du modèle numérique de l’organe d’application,

b) le déplacement du support et des parties solides polymérisées attachées à ce dernier relativement à la source lumineuse en éloignement de la zone de formation pour libérer la zone de formation des parties solides polymérisées, la zone de formation se remplissant à nouveau du matériau photo-réticulable fluide,

c) la répétition des étapes a) et b) pour produire en continu par couches successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application.

[0040] Le bac comporte, de préférence, une surface en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, l’étape a) étant réalisée tout en formant ou maintenant une zone fluide entre la zone de formation prédéfinie et ladite surface, zone fluide dans laquelle la polymérisation du matériau photo-réticulable fluide est inhibée par l’inhibiteur de polymérisation.

De préférence, l’inhibiteur de polymérisation est l’oxygène.

[0041] De préférence, la zone fluide présente une hauteur inférieure ou égale à 1 mm, de préférence comprise entre 500 pm et 0,01 pm, mieux comprise entre 100 pm et 10 pm.

[0042] De préférence, l’irradiation localisée et le déplacement du support sont continus, la zone fluide et la zone de formation présentant à leur interface un gradient de polymérisation, de telle sorte que la fabrication de l’organe d’application soit sensiblement continue. Ceci permet de limiter la présence de strates apparentes comme dans les procédés de fabrication par synthèse additive fabriquant l’objet couche par couche.

Le procédé comporte, de préférence, une étape additionnelle de chauffage de l’organe d’application formé. Ceci permet de rigidifier la structure de l’organe d’application fabriqué et de lisser sa surface.

Le procédé comporte, de préférence, une étape additionnelle de chauffage de l’organe d’application formé. Ceci améliore la polymérisation de la matière de l’organe d’application fabriqué.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

[0043] L’invention a également trait à un procédé de maquillage des cils et/ou sourcils au moyen d’un applicateur selon l’invention tel que défini précédemment, dans lequel on applique le produit en amenant l’applicateur en contact des cils et/ou sourcils.

Brève description des dessins

[0044] L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[0045] [fig-1] représente un dispositif d’application et de conditionnement selon l’invention.

[0046] [fig.2] est une représentation schématique en perspective de profil d’un organe d’application d’un applicateur selon l’invention,

[0047] [fig.3] est une vue d’un détail de l’organe d’application des figures 1 à 2,

[0048] [fig.4] est une vue transversale de l’organe d’application de la figure 2,

[0049] [fig.5A] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 1 à 4,

[0050] [fig.5B] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 1 à 4,

[0051] [fig.6] représentent des surfaces enveloppe de l’organe d’application des figures 1 à

5,

[0052] [fig.7] représentent des surfaces enveloppe de l’organe d’application des figures 1 à

5,

[0053] [fig.8] est une vue en coupe transversale de l’organe d’application des figures 1 à 7.

[0054] [fig.9] est une vue en coupe transversale de l’organe d’application des figures 1 à 7.

[0055] [fig.10] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0056] [fig.l 1] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0057] [fig. 12] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0058] [fig. 13] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0059] [fig.14] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0060] [fig. 15] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0061] [fig. 16] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0062] [fig.17] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0063] [fig. 18] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

	l’invention.
[0064]	[fig.19] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0065]	[fig.20] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0066]	[fig.21] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0067]	[fig.22] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0068]	[fig.23] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0069]	[fig.24] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0070]	[fig.25] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0071]	[fig.26] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0072]	[fig.27] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0073]	[fig.28] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0074]	[fig.29] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0075]	[fig.30] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0076]	[fig.31] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0077]	[fig.32] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0078]	[fig.33] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0079]	[fig.34] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0080]	[fig.35] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.
[0081] [0082] [0083]	[fig.36A] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention. [fig.36B] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention. [fig.36C] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0084] [fig.36D] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0085] [fig.36E] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0086] [fig.36F] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0087] [fig.37] illustre des étapes de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0088] [fig.38] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0089] [fig.39] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

Description détaillée

[0090] On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit F à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin.

[0091] Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l'applicateur 2 comporte un organe de préhension 5 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 2. Celui-ci est agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation.

[0092] Le récipient 3 peut encore être réalisé autrement.

[0093] L'applicateur 2 comporte une tige 7 d'axe longitudinal Xt, qui se raccorde à son extrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8 selon l’invention. Ce dernier comporte une âme 10 portant des éléments d’application 15, s’étendant à partir de l’âme 10 et tout autour de celle-ci.

[0094] Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, par exemple inséré dans le col 4.

[0095] Cet organe d'essorage 6, qui peut être quelconque, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l'applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre adapté à celui de la tige.

[0096] L'organe d'essorage 6 peut être réalisé en élastomère.

[0097] L'organe d'essorage 6 peut comporter un orifice d'essorage 6a de forme circulaire, éventuellement à fentes.

[0098] Le diamètre de l'orifice d'essorage 6a de l'organe d'essorage 6 est par exemple compris entre 2,5 et 6 mm.

[0099] L'organe d'essorage 6 peut comporter éventuellement des ondulations, permettant à l'orifice d'essorage de s'élargir plus facilement au passage de l’organe d’application 8.

[0100] L’organe d’essorage peut encore être réglable, le cas échéant.

[0101] Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage. L’organe d’essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8.

[0102] De préférence, et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal Xt de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l'applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.

[0103] La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage.

[0104] La tige 7 à laquelle est fixé l’organe d’application 8 peut être au moins partiellement, notamment entièrement, flexible, notamment à proximité de l’organe d’application.

[0105] La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 peut se faire par tout moyen et notamment se faire par montage à force, encliquetage, collage, soudage agrafage ou sertissage, dans un logement correspondant prévu à l’extrémité de la tige 7.

[0106] L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 2, un embout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7.

[0107] Un exemple d’organe d’application selon l’invention est décrit en relation avec les figures 2 à 9 ci-dessous. L’organe d’application 8 présente une âme 10 et une pluralité d’éléments d’application 18a ; 18b s’étendant à partir de l’âme 10.

[0108] L’organe d’application 8 présente une âme 10 et une pluralité d’éléments d’application 18 s’étendant à partir de l’âme 10.

[0109] L'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X. L’axe longitudinal X est rectiligne mais en variante pourrait présenter une autre forme, par exemple courbe. L’axe longitudinal X est central, mais il pourrait en être autrement.

[0110] La longueur H de l’âme 10 peut, par exemple, être comprise entre 15 mm et 27 mm.

[0111] Comme cela est illustré aux figures 2 et 4 notamment, l’âme 10 présente deux rainures 16 et 17 tournant chacune autour de l’axe longitudinal de l’âme X en suivant deux hélices 13 et 15 respectives. Les deux hélices 13 et 15 sont opposées l’une de l’autre relativement à l’axe longitudinal X et de même pas. Les hélices 13 et 15 tournent autour de l’axe X sur plus d’un tour, notamment sur plus de 6 tours, par exemple sur 9 tours.

L’organe d’application 8 comporte deux rangées d’éléments d’application 18. Les rangées d’éléments d’application 18 s’étendent autour de l’âme en suivant chacune le trajet hélicoïdal d’une des deux hélices 13 et 15. Ces rangées s’étendent entre les deux rainures 16 et 17, préférentiellement à égale distance de ces dernières. Il pourrait en être autrement. Par exemple, dans une variante, l’organe d’application 8 comporte des rangées d’éléments d’application qui ne suivent pas le trajet hélicoïdal des rainures 16 et 17. Les rangées d’éléments d’application 18 peuvent être hélicoïdales mais s’étendre le long des rainures hélicoïdales 16 et 17.

En variante, l’âme est une cylindrique pleine et les rangées d’éléments d’application 18 s’étendent hélicoïdalement ou selon l’axe longitudinal de l’âme X.

[0112] Chaque rangée présente par exemple entre 2 et 500 éléments d’application, mieux entre 5 et 200 éléments d’applications.

Les éléments d’application sont alignés à leur base les uns avec les autres le long de la rangée correspondante.

La distance entre les bases de deux éléments d’application consécutifs est comprise entre 0.1 mm à 2 mm, de préférence entre 0.2 mm et 1.4 mm.

[0113] Dans ce mode de réalisation, l’âme présente une section transversale constante de son extrémité proximale à son extrémité distale. Dans une variante non-illustrée, les extrémités distale et/ou proximale de l’âme sont effilées, ce qui peut faciliter l'insertion dans le récipient contenant le produit.

[0114] Chaque rangée peut comporter deux types d’éléments d’application qui alternent entre eux :

- des éléments d’application 18a comportant un corps 20 et deux protubérances 22a et 22b s’étendant latéralement du corps 20, et

- des éléments d’application additionnels 18b dépourvus de protubérance.

[0115] Dans l’exemple illustré, chaque élément d’application 18a est symétrique par rapport à un plan médian M, mais il pourrait en être autrement.

[0116] Dans l’exemple considéré, comme on peut le voir notamment sur les figures 6 et 8, les extrémités libres des éléments d’application 18a définissent une surface enveloppe SI de l'organe d'application 8, d'axe longitudinal rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal X de l'âme 10. L’enveloppe SI est symétrique de révolution autour dudit axe X, ayant notamment la forme d'une cacahuète, c'est-à-dire de forme cylindrique allongée et comportant un étranglement en son centre, comme cela est visible notamment à la figure 6. La surface enveloppe SI présente, dans l’exemple illustré, une section transversale qui varie sur toute la longueur de l'organe d'application 8, admettant notamment trois minima locaux, en des points correspondant sensiblement à l’extrémité distale de l’organe d’application, au milieu de la longueur H de l'organe d'application 8 et à l’extrémité proximale de l’organe d’application.

On ne sort pas du cadre de l’invention si l’on considère une enveloppe surface d’une autre forme, par exemple sphérique, ovoïde, tronconique ou biconique.

[0117] Le corps 20 des éléments d’application 18a présente une extrémité distale élargie 20b comme illustré aux figures 3,4, 5A-B, 8 et 9.Les corps 20 des éléments d’application

18a peuvent s’étendre chacun selon un axe d’extension Y compris dans un plan transversal à l’axe longitudinal X de l’âme 10. Cet axe d’extension peut être incliné par rapport à l’axe radial R de l’âme à la base du corps d’un angle a compris entre 5° et 25°, par exemple sensiblement égal à 15°. Ainsi, les corps 20 des éléments d’application 18a sont transversaux à l’axe longitudinal X de l’âme et inclinés par rapport à l’axe radial R de celle-ci à leur base.

En variante, l’axe d’extension Y est confondu avec l’axe radial R. Autrement dit, les corps s’étendent radialement et orthogonalement à l’âme.

L’axe d’extension Y est rectiligne. En variante, il est courbe.

[0118] Dans le mode de réalisation illustré, les corps 20 des éléments d’applications 18a sont de section transversale circulaire. En variante, la section est polygonale par exemple triangulaire ou rectangulaire.

La hauteur l d’un corps, mesurée à partir de l’âme, peut être comprise entre 0,2 mm et 5 mm, de préférence entre 0,5 mm et 3 mm.

La hauteur des corps peut varier sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs extrema, notamment un minimum à mi-longueur. La hauteur des corps peut également diminuer en rapprochement d’au moins une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application.

[0119] L’extrémité distale élargie 20b de chaque corps 20, comme illustré à la figure 5a, peut être arrondie, notamment sous forme de disque.

De préférence, l’extrémité distale est aplatie selon un plan de symétrie M_o de l’élément d’application tel qu’illustré à la figure 5b de sorte qu’elle ne dépasse pas latéralement de la base. Dans cet exemple, l’élément d’application est délimité en vue de profil par deux plans parallèles Mi ; M₂. Ces derniers sont espacés d’une distance A inférieure ou égale à la plus grande dimension de la base de l’élément d’application.

La longueur d de la partie distale élargie 22, mesurée selon l’axe d’élongation Y, est par exemple supérieure ou égale à 0,1 mm, mieux à 0,5 mm.

Le ratio d/1, où 1 désigne la hauteur totale du corps 20, est par exemple compris entre 15 % et 50 %.

[0120] Dans l’exemple illustré, les corps sont identiques et chacun des corps présente une symétrie par rapport à son axe d’élongation Y. On ne sort pas du cadre de l’invention si le corps n’est pas symétrique.

La distance entre la base de deux corps consécutifs est comprise entre comprise entre 0,1 mm et 5 mm, mieux comprise entre 0,5 mm et 1 mm.

[0121] Dans l’exemple illustré aux figures 2 à 9, les éléments d’application 18a présentent chacun deux protubérances 22a et 22b s’étendant chacune selon un axe d’extension P contenu dans un même plan transversal de l’âme 10. Les protubérances 22a et 22b s’étendent de part et d’autre du corps 20.

Les protubérances 22a et 22b, telles qu’illustrées, sont toutes de formes sensiblement identiques. Elles présentent une section transversale constante et une extrémité distale arrondie. En variante, la section transversale peut varier, notamment décroître vers leur extrémité distale.

Les protubérances 22a et 22b s’étendent du corps de la même hauteur h en étant symétriques l’une de l’autre par rapport à l’axe d’extension Y.

Les axes d’extension P des protubérances 22a et 22b forment chacun un angle externe γ_Ρ avec l’axe d’extension Y du corps compris entre 10° et 170°. Dans l’exemple illustré, les protubérances s’étendent en direction de l’extrémité libre de l’élément d’application 18a correspondant, l’angle γ_Ρ étant sensiblement égal à 120°.

Les éléments d’application 18a présentent des protubérances 22a ; 22b s’étendant dans la moitié distale de l’élément d’application de sorte à constituer des réserves de produit à distance de l’âme.

[0122] Les éléments d’application 18b, tels qu’illustrés aux figures 2, 3, 6 et 7 présentent une forme de picots de section transversale circulaire et s’effilant en direction de leur extrémité distale.

Les éléments d’application 18b peuvent s’étendre chacun selon un axe d’extension Y _b compris dans un plan transversal à l’axe longitudinal X de l’âme 10. Cet axe d’extension peut être incliné par rapport à l’axe radial R de l’âme à la base de l’élément d’application d’un angle β compris entre 5° et 25°, par exemple sensiblement égal à 15°.

L’angle β peut être choisi de manière à réduire les zones dépourvues d’éléments d’application notamment en vue de face de l’applicateur, autrement dit en vue selon l’axe longitudinal (X) de l’âme 10.

En variante, l’axe d’extension Y_b est confondu avec l’axe radial R.

L’axe d’extension Y_b est rectiligne. En variante, il est courbe.

L’axe d’extension Y_b d’un élément d’application 18b d’une rangée forme un angle γ avec l’axe d’extension Y de l’élément d’application 18a adjacent de la même rangée. Cet angle γ peut être compris entre 10° et 90°, par exemple sensiblement égal à 40°.Les éléments d’application 18b peuvent définir par leur extrémité distale une surface enveloppe additionnelle S₂, représentée sur les figures 7 et 8, inscrite dans la surface enveloppe Si et de même forme. La distance e entre la surface enveloppe additionnelle S₂ et la surface enveloppe Si peut être constante, notamment comprise entre 0 et 3mm, par exemple sensiblement égale à 0,5 mm. Ainsi, les éléments d’application 18b peuvent être plus petits que les éléments d’application 18a adjacents, la distance entre les extrémités distales des éléments d’application 18a et 18b adjacents en projection selon un axe transversal à l’âme 10 étant égale à la distance e.

[0123] Dans le mode de réalisation présenté précédemment, les éléments d’application additionnels sont tous de même forme, mais il pourrait en être autrement.

[0124] Les figures 9 à 35 illustrent des formes d’éléments d’application 18a qui diffèrent de celle du mode de réalisation des figures 1 à 7.

[0125] Les éléments d’application peuvent ne pas être symétriques comme cela est illustré sur les figures 10 à 17.

[0126] Les figureslO, 12, 15 et 16 représentent des modes de réalisation dans lesquels l’élément d’application 18a comporte une seule protubérance 22a.

[0127] L’extrémité distale élargie de tous les corps 20 peut être pleine. En variante, celle-ci peut être creuse, comme cela est illustré aux figures 14 à 18, 20, 26 et 29 à 30.

[0128] L’extrémité distale peut être sous forme de demi-disque, par exemple sous forme d’un parapluie tel qu’illustré à la figure 35 ou sous forme de champignon tel qu’illustré à la figure 23.

[0129] Lorsque aplatie, l’extrémité distale peut présenter un bord chanfreiné, tel qu’illustré aux figures 22 et 24.

[0130] Les protubérances s’étendent en direction de l’extrémité libre de l’élément d’application 18a. En variante, les protubérances s’étendent en direction de l’âme, comme illustré à la figure 21.

[0131] Dans le mode de réalisation illustré à la figure 28, l’axe d’extension des protubérances est perpendiculaire à l’axe d’élongation Y du corps 20.

[0132] Dans un autre mode de réalisation illustré aux figures 32 et 33, l’extrémité distale de la protubérance 22a et/ ou 22b présente un coude, L’extrémité distale de la protubérance 22a et/ou 22b peut être orienté vers l’extérieur comme illustré à la figure 33 ou vers l’intérieur, c’est-à-dire vers l’âme, comme visible sur la figure 32.

[0133] Dans les figures 10 et 12, les deux protubérances 22a ; 22b s’étendent de part et d’autre du corps à des hauteurs différentes.

[0134] Les deux protubérances peuvent s’étendre de la moitié proximale comme illustré aux figures 18 et 19.

[0135] Les figures 25 à 27 et 30 à 31 illustrent un exemple dans lequel le corps est en forme de P.

[0136] Dans l’exemple illustré à la figure 29, l’élément d’application 18a comporte une boucle 24 qui s’étend du corps 20.

[0137] La figure 34 illustre un exemple dans lequel plusieurs protubérances s’étendent du corps 20. Dans cet exemple, les protubérances 22c et 22b s’étendent selon des axes d’extension P s’étendant à partir de plans longitudinaux du corps différents. Ces plans longitudinaux du corps peuvent former entre eux un angle compris entre 0 et 180°, de préférence entre 45 et 125°, par exemple 90°.

[0138] L’organe d’application 8 peut être fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive à partir d’un modèle numérique de l’organe d’application 8.

[0139] Le modèle numérique représente fidèlement en trois dimensions l’organe d’application 8 et peut être généré à l’aide d’un logiciel de conception assistée par ordinateur tel que SolidWorks 3D.

[0140] Comme illustré sur les figures 36A-L et 37, le dispositif de fabrication 50 peut comporter un support d’impression 51, un distributeur de matériau pulvérulent 53 destiné à délivrer une couche de matériau pulvérulent 63 sur le support d’impression 51, un premier distributeur 55 d’agent pour délivrer un ou plusieurs agents de coalescence 65 sur la couche de matériau pulvérulent 63, un deuxième distributeur 57 d’agent pour fournir un ou plusieurs agents de modificateur de coalescence 67 et une source d’énergie 59.

Lors de la fabrication, le distributeur de matériau pulvérulent 53 dépose une première couche du matériau pulvérulent 63 sur toute la surface du support d’impression 51 comme illustré à la figure 36a en déplaçant le distributeur de matériau 53 le long de l’axe Y’. Un ou plusieurs agents de coalescence 65 et/ou modificateurs de coalescence 67 sont ensuite déposés sur des parties de la couche 63, comme le montre la figure 36a, en déplaçant des distributeurs associés selon l’axe Y’. Les parties de la couche 63 sur laquelle les agents 65 et les modificateurs 67 sont déposées sont déterminées en fonction du modèle numérique formé précédemment.

Une fois que les agents de coalescence 65 et modificateur de coalescence 67 sont déposés, ces derniers pénètrent au moins partiellement la couche 63, comme cela est visible sur la figure 36B Enfin, une énergie est appliquée à toute la couche 63 à l’aide de la source 51. L’application de cette énergie permet d’amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence 65 ont été appliqués à fondre au moins partiellement, ce qui permet une fois la couche refroidie, de solidifier les parties fondues comme illustré à la figure 36c. Les modificateurs 67 permettent d’avoir des bords des zones fusionnées francs en empêchant la fusion des zones périphériques. Après que la couche de matériau 63 ait été traitée, comme décrit ci-dessus, une nouvelle couche 73 de matériau pulvérulent est déposée sur la couche 63 précédemment traitée comme illustré à la figure 36D. Le processus expliqué ci-dessus peut être ensuite répété pour générer l’organe d’application tridimensionnel couche par couche comme cela est illustré aux figures 36D-E.

Pendant la fabrication, le support 51 se déplace le long de l'axe Z’ de telle sorte qu'au fur et à mesure que de nouvelles couches de matériau sont déposées, un espace prédéterminé est maintenu entre la surface de la couche déposée le plus récemment et les distributeurs 55 et 57. En variante, le support 51 n’est pas mobile selon l'axe z et les distributeurs 55 et 57 peuvent être mobiles selon cet axe.

De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de ce dispositif de son extrémité proximale 13, c’est-à-dire de celle destinée à être attachée à la tige 7, à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible.

Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales W02015106816.

[0141] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par irradiation lumineuse d’un matériau photoréticulable, comme illustré sur les figures 38 et 39. Dans l’exemple considéré, le dispositif de fabrication peut comporter une source lumineuse 40, un bac 42 disposé au-dessus de la source lumineuse 40 et un support 46. Le bac 42 est transparent au moins partiellement au rayonnement émis par la source lumineuse. Il contient un matériau liquide photoréticulable 44.

Lors de la fabrication, la source lumineuse 40 est commandée en fonction du modèle numérique pour réticuler le matériau liquide 44 dans une zone de formation entre le support 46 et la plaque 42, selon un motif dépendant du modèle numérique. Les parties réticulées du matériau liquide 44 sont solides. Avant la fabrication, comme illustré sur la figure 38, le support 46 baigne dans le matériau liquide 44 et la zone de formation est au contact du support 46, de sorte que le matériau liquide 44 est réticulé sur le support 46 en se rattachant à ce dernier. Pendant la fabrication, comme illustré sur la figure 39, le support 46 est déplacé en éloignement de la source lumineuse 40 à la vitesse de fabrication de l’organe d’application 8, de sorte que les parties réticulées sont fabriquées par couches successives, chaque couche réticulée se rattachant à la précédente.

Le bac 42 peut présenter une surface 48 entre le support 46 et la source lumineuse 40 en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, notamment une source d’oxygène. L’inhibiteur de polymérisation permet de maintenir matériau liquide 44 sous forme liquide, en empêchant sa polymérisation par l’irradiation lumineuse, dans une zone fluide d’épaisseur non nulle. Cette zone fluide s’étend de la surface 48 vers la zone de formation et permet la circulation du liquide vers la zone de formation. De préférence, la zone fluide présente une hauteur comprise entre 10 pm et 100 pm.

L’interface entre la zone fluide et la zone de formation peut ne pas être franche mais être formée d’un gradient de polymérisation. Dans ce cas, le support 46 est déplacé de façon continu et l’irradiation par la source lumineuse 40 est continue.

De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de cette installation de son extrémité proximale 13, à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible. Après la fabrication de l’organe d’application 8, ce dernier est détaché du support 46 et chauffé pour rigidifier et lisser la structure. Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

[0142] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par impression par dépôt de filament (FDM), stéréolithographie (SLA) ou frittage sélectif laser (SLS).

[0143] L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus.

[0144] Le dispositif peut comporter un réservoir de produit et l’applicateur être monté par son extrémité proximale 13 sur le réservoir. Dans ce cas, l’applicateur présente une âme creuse et au moins un ajour permettant l’alimentation en produit cosmétique de l’applicateur.

Claims

Revendications [Revendication 1] Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique (F) sur les cils et/ ou sourcils, comportant un organe d’application (8) monobloc, l’organe d’application comportant : - une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), - une pluralité d’éléments d’application (18a) s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application comportant : - un corps (20) présentant une extrémité distale élargie (20b), et - au moins une protubérance (22a ; 22b) s’étendant latéralement du corps (20). [Revendication 2] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel l’organe d’application (8) est obtenu par un procédé de synthèse additive. [Revendication 3] Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les corps (20) des éléments d’application présentent chacun un axe d’élongation (Y) s’étendant dans un plan transversal (M) à l’axe longitudinal de l’âme (X). [Revendication 4] Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18a) s’étendent dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme en étant inclinés à leur base (30) par rapport à l’axe radial (R) de l’âme (10) à leur base (30), notamment en formant un angle (a) compris entre 0 et 90°, mieux entre 5 et 30°, encore mieux entre 10 et 20°. [Revendication 5] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou les protubérance(s) s’étende(nt) selon un axe d’extension (P) s’étendant transversalement à l’axe longitudinal de l’âme (X). [Revendication 6] Applicateur selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel l’axe d’extension (P) forme un angle orienté vers l’extérieur de l’élément d’application compris entre 10° et 170°, mieux entre 90° et 160°, avec l’axe d’élongation du corps. [Revendication 7] Applicateur selon l’une quelconques des revendications précédentes, dans lequel l’extrémité distale élargie du corps est aplatie selon un plan d’aplatissement, notamment un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. [Revendication 8] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’extrémité distale (20b) du corps (20) présente une forme arrondie.

[Revendication 9] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18a) sont répartis sur l’âme (10) selon au moins une rangée, notamment hélicoïdale, mieux deux rangées, notamment hélicoïdales, d’éléments d’application. [Revendication 10] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les extrémités distales élargies des éléments d’application sont toutes pleines. [Revendication 11] Applicateur selon la revendication 9, dans lequel la ou les rangées présente(nt) une alternance d’éléments d’application présentant une extrémité distale élargie creuse et d’éléments d’application présentant une extrémité distale élargie pleine. [Revendication 12] Applicateur selon l’une quelconques des revendications précédentes, les éléments d’application (18a) comportant chacun une pluralité de protubérances. [Revendication 13] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel les éléments d’application comportent chacun deux protubérances (22a ; 22b) s’étendant du corps (20) à partir de faces opposées de ce dernier. [Revendication 14] Applicateur selon l’une des revendications 12 ou 13, dans lequel les éléments d’application (18a) présentent un plan de symétrie (M), notamment un plan transversal à l’axe longitudinal (X) de l’âme (10). [Revendication 15] Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe d’application (8) comporte des éléments d’application additionnels (18b) dépourvus de protubérances. [Revendication 16] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel la ou les rangées présente(nt) une alternance d’éléments d’application (18a) et d’éléments d’application additionnels (18b). [Revendication 17] Applicateur selon l’une des revendications 15 ou 16, dans lequel les éléments d’application (18a) et les éléments d’application additionnels (18b) s’étendent perpendiculairement à la surface de l’âme à leur base. [Revendication 18] Dispositif de conditionnement et d’application (1) d’un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur (2) selon d’une quelconque des revendications précédentes et un récipient (3) contenant le produit (F). [Revendication 19] Procédé de fabrication d’un applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application ou l’organe d’application luimême, à partir d’un modèle numérique de l’applicateur ou l’organe d’application.

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