FR3090296A1

FR3090296A1 - Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils.

Info

Publication number: FR3090296A1
Application number: FR1873457A
Authority: FR
Inventors: Camille Schreiber; Audrey Thenin; Amine OUNACEUR
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2018-12-19
Filing date: 2018-12-19
Publication date: 2020-06-26
Anticipated expiration: 2038-12-19
Also published as: WO2020127756A1; FR3090296B1

Abstract

Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils. Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique (F) sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application monobloc (8), l’organe d’application (8) comportant :- une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X),- une pluralité d’éléments d’application (18 ; 18a) s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application (18 ; 18a) formant chacun une boucle et présentant chacun au moins un relief de surface (24). Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Titre de l'invention : Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils.

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ ou sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, par exemple du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application correspondants. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un tel applicateur et le procédé de maquillage associé.

Technique antérieure

[0002] Il est connu de la demande DE 202011050794 d’utiliser un applicateur de produit cosmétique comportant des éléments d’application en forme de boucle dépourvus de reliefs.

[0003] La demande internationale WO2017/098134 décrit un procédé de fabrication d’un applicateur de produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils par synthèse additive et l’applicateur correspondant. L’applicateur comporte un organe d’application présentant une âme et des dents s’étendant de l’âme. Une partie des dents est en forme de boucles dépourvues de reliefs et s’étend dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

[0004] Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit cosmétique, notamment du mascara, sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leurs performances, et permettre, le cas échéant, l’obtention d’effets de maquillage particuliers.

Exposé de l'invention

[0005] L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils, comportant un organe d’application monobloc, l’organe d’application comportant :

- une âme s’étendant selon un axe longitudinal,

- une pluralité d’éléments d’application s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application formant chacun une boucle et présentant chacun au moins un relief de surface.

[0006] Par « éléments d’application », on désigne des éléments en saillie individualisables, destinés à venir en engagement avec les cils et/ou sourcils.

[0007] Par « relief de surface », on entend un motif en saillie ou en retrait. Le relief de surface peut être formé sur la surface externe ou interne, de la boucle. Lorsque le relief est formé sur la surface interne de la boucle, il est orienté vers la cavité de la boucle. De préférence le relief est externe.

[0008] Par « axe longitudinal de l'âme », on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de l’âme. De préférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne. En variante, cet axe peut présenter une ou plusieurs courbures.

[0009] Par « monobloc », on comprend que l’organe d’application est fait d’une seule pièce. L’organe d’application peut être en un seul matériau thermoplastique. En variante, l’organe d’application peut comporter plusieurs matériaux, notamment des parties en des matériaux différents fondues entre elles à leur jonction lors de leur fabrication de sorte à ne former qu’une seule pièce. Par exemple l’âme comporte un cœur en un matériau souple recouvert d’une enveloppe en un matériau plus rigide, les deux matières étant fondues entre elles à leurs jonctions.

[0010] Le fait que les éléments d’application présentent au moins un relief permet un meilleur accrochage des cils, ce qui facilite l’application du produit cosmétique et la séparation des cils. Le relief peut constituer également, notamment lorsqu’il est présent sur la surface externe de l’élément d’application, une zone additionnelle d’accumulation du produit. Ces zones permettent une meilleure charge des cils et/ou sourcils en produit cosmétique.

En outre, la cavité formée par la boucle de l’élément d’application constitue une zone d’accumulation du produit cosmétique. Cela augmente l’autonomie de l’applicateur et permet une bonne charge des cils et/ou sourcils en produit.

L’applicateur peut comporter une tige à laquelle est fixé l’organe d’application, notamment présentant un logement dans lequel est maintenu un embout de l’organe d’application. De préférence, l’embout s’étend selon l’axe longitudinal de l’âme, lequel peut être rectiligne ou courbe.

[0011] De préférence, l’applicateur est symétrique par rapport à son axe longitudinal.

[0012] L’applicateur peut être dépourvu de plan de symétrie.

[0013] L’organe d’application est de préférence obtenu par un procédé de synthèse additive. Le fait que l’applicateur soit obtenu par synthèse additive permet qu’il soit obtenu en une seule étape, les différents éléments constitutifs de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

L’organe d’application peut être obtenu à partir d’un modèle numérique préétabli par solidification d’un matériau brut tranche par tranche à partir d’une seconde extrémité longitudinale de l’organe d’application vers la première extrémité longitudinale de l’organe d’application.

De préférence, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les matériaux thermoplastiques semi-cristallins, notamment un polyamide tel que le Nylon 12. Ces matériaux permettent d’obtenir des pièces de bonne résistance mécanique et thermique. [0014] En variante, l’organe d’application est en un matériau choisi parmi les matières polymérisables par irradiation lumineuse, notamment les matériaux photo-réticulables, les matériaux polymérisables par catalyse ou les matériaux polymérisables par application de chaleur, notamment les matériaux thermo-réticulables. Cela permet une fabrication par un procédé de synthèse additive dans lequel la solidification de la matière se fait par irradiation lumineuse, notamment à l’aide d’un laser, par catalyse localisé ou par application localisé de chaleur.

En variante encore, l’organe d’application est en matériau choisi parmi les céramiques ou les métaux.

L'organe d'application peut présenter une surface enveloppe de section transversale qui varie sur tout ou partie de la longueur de l'organe d'application. La section transversale de la surface enveloppe peut diminuer en rapprochement d’au moins l’une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement de l’extrémité distale de l'organe d'application. Ceci facilite notamment l’application du produit cosmétique sur les cils au coin de l’œil.

De préférence, la surface enveloppe est définie par les extrémités distales d’au moins une partie des éléments d’application, notamment des éléments d’application en forme de boucle présentant au moins un relief de surface.

[0015] L’âme peut avoir une section transversale de forme circulaire ou polygonale, telle que carrée, rectangulaire ou triangulaire. Par « section transversale », on désigne toute section réalisée dans un plan orthogonal à l'axe longitudinal de l'âme.

L’âme peut présenter une section transversale constante de son extrémité proximale à son extrémité distale. En variante, l’âme présente une section transversale de forme et/ ou de dimension variable le long de son axe longitudinal. Par exemple, la section transversale peut diminuer en rapprochement d’une extrémité distale et/ ou proximale. De préférence, la section diminue en rapprochement de l’extrémité distale de l’organe d’application.

L’âme peut être pleine ou creuse.

L’âme peut comporter des ajours longitudinaux. Ces derniers permettent d’accumuler du produit. Ainsi, l’autonomie de l’applicateur et sa capacité de charge en produit cosmétique est accrue. Les ajours peuvent également permettre une certaine flexibilité de l’âme.

L’âme peut présenter au moins une rainure hélicoïdale tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, de préférence au moins deux rainures hélicoïdales tournant autour de l’axe longitudinal de l’âme, opposées et de même pas. De telles rainures permettent la constitution de réserves de produit cosmétique sur l’âme. De préférence, la ou les rainures hélicoïdales s’étendent autour de l’axe longitudinal sur au moins un tour, de préférence sur une pluralité de tours, notamment entre 2 et 60 tours, mieux entre 3 et 40 tours sur toute la longueur de l’organe d’application. Dans un autre mode de réalisation, l’âme est cylindrique.

[0016] Les éléments d’application peuvent présenter chacun un axe d’élongation défini par la ligne joignant des barycentres des sections transversales de l’élément d’application. L’axe d’élongation peut être orienté radialement par rapport à l’âme.

L’axe d’élongation peut définir un axe de symétrie de l’élément d’application.

L’axe d’élongation peut s’étendre selon un plan longitudinal de l’âme et/ou un plan transversal de l’âme.

En variante, l’axe d’élongation s’étend au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme. Dans ce cas, les axes d’élongation peuvent tous s’étendre en direction d’une même extrémité de l’âme.

En variante, l’axe d’élongation s’étend au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan longitudinal à l’âme. Ceci permet notamment de limiter la présence d’espace dépourvu d’éléments d’application en vue de côté de l’applicateur, c’est-à-dire en vue perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme.

[0017] De préférence, les axes d’élongation s’étendent tous en direction d’une même extrémité de l’âme. Ceci permet, au cours de la réalisation par fabrication additive, notamment en Digital Light Processing (DLP), que toutes les portions du corps solidifiées tranche par tranche soient rattachées à l’âme par l’élément d’application. Une portion qui ne serait pas, à un moment de la synthèse de l’applicateur par DLP, rattachée à l’âme pourrait du fait du procédé de fabrication se faisant dans un bain liquide, se déplacer, ce qui ne permettrait pas une synthèse conforme au modèle numérique. La hauteur des éléments d’application peut varier sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut diminuer en rapprochement d’au moins une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement de l’extrémité distale de l'organe d'application.

En variante, la hauteur des éléments d’application est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

[0018] La hauteur des éléments d’application peut être comprise entre 0.2 mm et 5 mm, de préférence entre 0.5 mm et 3 mm.

Les éléments d’application peuvent présenter au moins un plan de symétrie, notamment un plan longitudinal à l’axe longitudinal de l’âme, mieux deux plans de symétrie, notamment un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme et un plan longitudinal à l’axe de l’âme.

[0019] Les éléments d’application peuvent comporter chacun une portion centrale et au moins une branche se raccordant à sa base à l’âme, mieux deux branches distinctes se raccordant à leur base à l’âme, reliant ainsi la portion centrale à l’âme.

Les éléments d’application peuvent former une boucle plane selon un plan d’élongation, notamment selon un plan longitudinal de l’âme.

La boucle peut être ouverte ou fermée.

Par « boucle ouverte » il faut comprendre que le contour de la boucle présente une interruption formant une ouverture. Celle-ci peut être positionnée à une distance non nulle de l’âme, par exemple au niveau de la portion centrale, de manière à séparer l’élément d’application en deux parties distinctes raccordées chacune à l’âme par la base d’une des deux branches. Les deux parties sont en vis-à-vis et forment entre elles une cavité présentant un contour quasi-fermé.

L’ouverture peut être positionnée ailleurs, par exemple au niveau du raccordement à l’âme de telle sorte que l’élément d’application se raccorde à l’âme par une seule base. Le fait que la boucle soit ouverte peut permettre la pénétration de cils à travers l’ouverture et/ou donner plus de flexibilité à l’essorage.

L’ouverture peut présenter une largeur inférieure ou égale à 0,3 mm, mieux à 0,2 mm, encore mieux à 0,1 mm.

De préférence, les branches sont sensiblement rectilignes et la portion centrale est non rectiligne, notamment présente une ou plusieurs courbures. De préférence, la portion centrale s’étend dans la moitié distale de l’élément d’application correspondant, de préférence dans le tiers distal de l’élément d’application correspondant.

Les éléments d’application peuvent présenter au moins une partie, notamment la portion centrale, aplatie selon un plan d’aplatissement.

De préférence, le ou les reliefs de surface sont sur la portion centrale de l’élément d’application. Le fait que le ou les reliefs de surface soient sur la portion centrale permet qu’ils s’étendent dans la moitié distale de l’élément d’application, ce qui les rend plus facilement accessibles aux cils et/ou aux sourcils.

[0020] Les éléments d’application, notamment la portion centrale des éléments d’application, peuvent présenter chacun au moins un et, mieux, une pluralité de reliefs de surface. Le nombre de reliefs de surface par élément d’application peut être compris entre 1 et 30, mieux entre 1 et 10, par exemple entre 2 et 5.

Le ou les reliefs de surface peuvent être des reliefs en saillie, notamment formant saillie sur la portion centrale de l’élément d’application.

De préférence, le ou les reliefs de surface s’étendent d’une surface de l’élément d’application orientée vers l’extérieur de la boucle, notamment une surface s’étendant perpendiculairement à l’axe l’élongation, les reliefs s’étendant de préférence parallèlement à l’axe d’élongation vers l’extérieur de la boucle.

La hauteur du ou des reliefs de surface, mesurée le long de l’axe d’élongation, peut être comprise entre 0,05 mm et 3 mm, voire entre 0.25 mm et 1mm.

Le ou les reliefs de surface peuvent s’étendre de la surface de l’élément d’application perpendiculairement à ladite surface.

Le ou les reliefs de surface peuvent être de forme convexe vers l’extérieur.

Le ou les reliefs de surface de forme convexe vers l’extérieur peuvent être en forme de bossage. Chaque élément d’application, notamment chaque portion centrale, peut présenter au moins deux reliefs de surface en forme de bossage vers l’extérieur définissant entre eux une zone creuse. La zone creuse permet d’accumuler du produit à une distance facile d’accès aux cils. La zone creuse peut être de forme concave vers l’extérieur ou non. La zone creuse peut être en forme de rainure, ou de fente. La zone creuse peut avoir une profondeur maximale comprise entre 0,05 mm et 3 mm, voire entre 0,25 mm et 1 mm.

Par « profondeur maximale » on entend la distance, mesurée le long de l’axe d’élongation, entre le point sommital de la surface comportant les reliefs et le point le plus bas de celle-ci.

De préférence au moins deux reliefs de surface sont identiques.

De préférence, chaque relief de surface est symétrique par rapport au plan d’élongation de l’élément d’application.

De préférence, le ou les reliefs notamment en forme de bossage sont de forme arrondie, notamment lorsqu’ils s’étendent vers l’extérieur. La présence des reliefs arrondis peut rendre également le contact de l’organe d’application avec les paupières ou les cils plus doux, notamment lorsque ceux-ci présente des bords arrondis. Cela peut inciter l’utilisateur à approcher l’organe d’application au plus près de l’œil, ce qui permet d’appliquer le produit cosmétique à la base des cils ou l’inciter à exercer une pression plus forte avec l’organe d’application sur les cils et/ou sourcils, ce qui peut conduire à une meilleure charge en produit cosmétique sur les cils.

Le ou les reliefs en forme de bossage peuvent présenter un bord externe en forme de demi-cercle en vue de face de l’élément d’application, présentant un rayon de courbure compris entre 0,05 mm et 1,5 mm. Le ou les reliefs en forme de bossage peuvent avoir une surface en forme de calotte sphérique ou de quadrique de révolution, notamment ellipsoïde.

Par « vue deface », on comprend une vue selon un axe perpendiculaire au plan d’élongation de l’élément d’application.

En variante, le ou les reliefs en forme de bossage présentent au moins un bord chanfreiné. Le ou les reliefs en forme de bossage peuvent être en vue de face de l’élément d’application en forme de trapèze, de rectangle ou de triangle.

Le ou les reliefs de surface peuvent présenter une portion de leur surface qui est conique ou cylindrique de révolution.

En variante, le ou les reliefs de surface peuvent être, en vue de face de l’élément d’application, de forme ondulée présentant une succession d’arcs ayant une concavité alternante. Ainsi, le ou les arcs concaves vers l’extérieur permettent d’accumuler du produit et le ou les arcs convexes vers l’extérieur permettent une application douce du produit.

En vue de face de l’élément d’application, le ou les arcs peuvent présenter chacun un rayon de courbure compris entre 0,05 mm et 2 mm.

En vue de face de l’élément d’application, le ou les arcs peuvent être en forme de portion de cercle, notamment de demi-cercle.

Chaque élément d’application, notamment chaque portion centrale, peut présenter, en vue de face de l’élément d’application, au moins deux arcs ayant une concavité alternante. De préférence, au moins deux arcs présentent un rayon de courbure identique. Le ou les arcs peuvent s’étendre le long d’une portion de l’élément d’application s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’axe d’élongation de celui-ci, notamment sur la portion centrale.

[0021] Les éléments d’application peuvent présenter une partie distale plus large que la base de l’élément d’application, notamment les branches peuvent être divergentes entre elles de la base à la portion centrale de l’élément d’application.

La « partie distale » correspond à la partie qui s’étend à partir du 1/4 de la longueur de l’élément d’application depuis la base par laquelle l’élément d’application se raccorde à l’âme jusqu’à son extrémité distale. La partie distale peut être plus limitée et correspondre à la partie qui s’étend à partir de la moitié, mieux des 2/3 de la longueur, voire des 3/4 ou 4/5 de la longueur de l’élément d’application ; notamment, la partie distale peut correspondre à la portion centrale.

En variante, la partie distale de l’élément d’application est de même largeur ou moins large que la base de l’élément d’application, notamment les branches étant parallèles ou convergeant entre elles de la base à la portion centrale de l’élément d’application.

Les branches s’étendent chacune selon un axe d’extension. Les axes d’extension des branches peuvent chacun former un angle avec l’axe d’élongation de l’élément d’application correspondant. Cet angle peut être compris entre 5° et 80°, mieux entre 10° et 60°, encore mieux entre 10 et 45°.

Les branches peuvent présenter chacune une section circulaire ou polygonale. De préférence la section est circulaire. Celle-ci peut être constante le long de l’axe d’extension. En variante, la section peut être non-constante, notamment diminuer en direction de la portion centrale.

[0022] De préférence, l’élément d’application présente une section variable le long de la boucle. La section peut présenter un ou plusieurs maxima, notamment au niveau de la portion centrale.

En variante, la section est constante le long de la boucle.

[0023] La hauteur des éléments d’application, mesurée à partir de l’âme selon l’axe d’élongation, peut être comprise entre 0,2 mm et 5 mm, de préférence entre 0,5 mm et 3 mm.

Dans un mode de réalisation, tous les éléments d’application sont en forme de boucle et présentent chacun au moins un relief de surface.

[0024] En variante, l’organe d’application comporte des éléments d’application additionnels qui sont dépourvus de relief de surface et/ ou qui présentent une forme différente d’une boucle, notamment une forme de picot, s’étendant à partir de l’âme.

Les éléments d’application additionnels peuvent présenter chacun un axe d’élongation s’étendant dans un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme. Cet axe d’élongation peut être orienté radialement, c’est-à-dire en suivant un axe radial de l’âme.

En variante, les éléments d’application additionnels sont inclinés par rapport à l’axe radial de l’âme à leur base d’un angle compris entre 0 et 90°, mieux entre 5 et 30°, encore mieux entre 10 et 20°. Ceci permet notamment de limiter la présence d’espace dépourvu d’élément d’application notamment en vue de face de l’applicateur, c’est-à-dire en vue selon l’axe longitudinal de l’âme.

En variante, l’axe d’élongation s’étend au moins partiellement dans un plan incliné par rapport à un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme.

Les éléments d’application additionnels peuvent être de section transversale circulaire ou polygonale.

De préférence, les éléments d’application additionnels sont des picots. De préférence, ils présentent une section transversale diminuant en se rapprochant de leur extrémité libre. Ceci permet une bonne séparation des cils.

Les éléments d’application additionnels peuvent s’étendre selon un axe d’élongation rectiligne ou non-rectiligne. Par exemple, leur portion distale est courbe.

En variante, les éléments d’application additionnels ont toute autre forme, notamment une forme de V. L’extrémité distale des éléments d’application additionnels peut être également élargie, de préférence aplatie selon un plan d’aplatissement longitudinal de l’âme. Par exemple, l’extrémité élargie présente une forme de disque, de demi-disque, de X ou de V.

La hauteur des éléments d’application additionnels peut varier sur tout ou partie de la longueur de l'organe d'application. Celle-ci peut décroître en direction d’une des extrémités distale et proximale de l’âme. De préférence, la hauteur des éléments additionnels diminue en direction l’extrémité distale de l’âme.

En variante, la hauteur des éléments d’application additionnels est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

[0025] Les éléments d’application peuvent être répartis sur l’âme selon au moins une rangée d’éléments d’application, de préférence au moins deux rangées d’éléments d’application.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal de l’âme, notamment en suivant une hélice présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales et de préférence à égale distance des deux rainures hélicoïdales lorsque deux rainures sont présentes.

La ou les rangées hélicoïdales d’éléments d’application peuvent s’étendre autour de l’axe longitudinal de l’âme sur au moins un tour, notamment une pluralité de tours, de préférence entre 2 et 60 tours, mieux entre 3 et 40 tours sur toute la longueur de l’organe d’application. Une telle quantité de tours permet que l’organe d’application présente un aspect fourni en éléments d’application et donne l’impression que les éléments d’application sont disposés de manière aléatoire.

La ou chaque rangée peut comporter un nombre d’éléments d’application compris entre 2 et 500 éléments, mieux, compris entre 5 et 300.

De préférence, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent chacune entre les spires de la ou des rainures de l’âme, notamment à égale distance de ces dernières.

En variante, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendent chacune le long de la ou des rainures de l’âme.

En variante encore, au moins une rangée d’éléments d’application s’étend entre les spires de la ou des rainures et au moins une rangée d’élément d’application s’étend le long de la ou d’une des rainures.

De préférence, les éléments d’application sont répartis selon au moins deux rangées hélicoïdales autour de l’axe longitudinal de l’âme imbriquées entre elles.

[0026] La ou au moins une rangée d’éléments d’application peut présenter uniquement des éléments d’application en forme de boucle présentant au moins un relief de surface. De préférence, de telles rangées à éléments d’application en forme de boucle alternent avec des rangées d’éléments d’application additionnels sur l’âme. Ceci permet à la fois une bonne séparation des cils et/ou sourcils, notamment par les éléments d’application additionnels et une bonne charge en produit cosmétique des cils et sourcils, notamment par les éléments d’application en boucle et présentant un ou plusieurs reliefs de surface.

La ou au moins une rangée d’éléments d’application peut présenter une alternance d’éléments d’application en forme de boucle présentant au moins un relief de surface et d’éléments d’application additionnels.

De préférence, les éléments d’application consécutifs d’une rangée sont tous espacés d’une même distance, définie entre les axes d’extension de deux éléments d’application consécutifs à leur base, comprise entre 0,1 mm et 5 mm, mieux comprise entre 0,5 mm et 1 mm.

[0027] Dans un autre mode de réalisation, les éléments d’application s’étendent selon au moins deux rangées parallèles à l’axe longitudinal de l’âme, mieux quatre rangées, de préférence entre cinq et douze rangées, par exemple neuf rangées. Chaque rangée peut comporter un nombre d’éléments d’application compris entre 2 et 20 éléments, mieux entre 5 et 15, par exemple 7.

[0028] Au moins une partie des extrémités distales des éléments d’application peut définir une surface enveloppe de l'organe d'application. De préférence, la surface enveloppe est définie par l’extrémité distale des éléments d’application en forme de boucle présentant au moins un relief de surface.

La surface enveloppe peut être d'axe longitudinal rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal de l'âme.

La surface enveloppe peut être symétrique de révolution autour de l’axe longitudinal de l’âme et présenter une section transversale circulaire.

La section transversale de la surface enveloppe peut diminuer en rapprochement d’au moins l’une des extrémités proximale et distale de l'organe d'application, de préférence en rapprochement de l’extrémité distale de l'organe d'application.

[0029] L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un applicateur selon l’invention tel que défini précédemment, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application ou l’organe d’application lui-même à partir d’un modèle numérique de l’applicateur ou de l’organe d’application.

[0030] Un tel procédé permet de fabriquer un applicateur en une seule étape, les différents éléments de l’applicateur étant venus de matière les uns avec les autres sans qu’il ne soit nécessaire d’utiliser un moule.

Un tel procédé permet également d’avoir de nouvelles formes d’applicateur, en particulier impossibles à réaliser par moulage par injection de façon monobloc en raison de la présence de contre-dépouilles.

Le procédé peut comporter :

(i) l’élaboration d’un modèle numérique de l’applicateur, (ii) la solidification d’un matériau brut pouvant s’écouler en fonction du modèle numérique.

Le matériau brut est de préférence un matériau pulvérulent. Dans ce cas, l’étape (ii) peut se faire par frittage du matériau brut pulvérulent couche par couche.

En variante, le matériau brut est liquide, notamment est en un matériau photoréticulable. Dans l’étape (ii), le matériau brut peut être solidifié tranche par tranche par irradiation du matériau brut photoréticulable.

Le procédé de fabrication par synthèse additive peut être un procédé d’impression par dépôt de filament (EDM), la stéréolithographie (SLA), la technique Multi Jet

Fusion (MLF), un frittage sélectif laser (SLS) ou par Digital Light Processing (DLP), notamment par CLIP (Continuous Liquid Interface Production), de préférence par MLF.

De préférence, le procédé de fabrication est une technique Multi Jet Fusion. Ce procédé peut comporter les étapes consistant à:

a) déposer une couche du matériau pulvérulent sur un support d’impression,

b) distribuer un ou plusieurs agents de coalescence et de modificateurs de coalescence sur des parties de la couche déterminés à partir du modèle numérique de l’organe d’application,

c) appliquer de l’énergie à la couche du matériau pulvérulent, notamment par irradiation lumineuse dans l’infrarouge ou le proche infrarouge, de manière à amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence ont été appliqués à fondre au moins partiellement

d) refroidir la couche de matériau pulvérulent pour solidifier les parties fondues, e) répéter les étapes a) à d), la couche de matériau pulvérulent précédemment déposée formant le support d’impression, pour produire en continu par couche successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application. De préférence, le matériau pulvérulent est un matériau thermoplastique semi-cristallin en poudre, notamment un polyamide tel que le Nylon 12 ou le PA2200. En variante, le matériau pulvérulent est un matériau métallique, composite, céramique, verre ou résine.

Le ou les agents de coalescence peuvent être une composition du type encre comprenant du noir de carbone, par exemple la composition d’encre CM997A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. Le ou les agents de coalescence peuvent comporter additionnellement un absorbeur de lumière infrarouge et/ ou proche infrarouge et/ou visible, notamment les compositions d’encre CE039A et CE042A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company.

Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être une encre colloïdale, une encre à base de colorant ou une encre à base de polymère. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent comporter des composés solides ou en solution, notamment être une solution saline. Le ou les agents modificateurs de coalescence peuvent être la composition d’encre CM996A ou CN673A disponible notamment chez Hewlett-Packard Company. De préférence, la couche du matériau pulvérulent présente une épaisseur comprise entre 90 et 110 microns.

De préférence le plateau d’impression présente une dimension allant de 10 cm sur 10 cm à 100cm sur 100cm.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans la demande internationale WO2015106816.

[0031] En variante, le procédé de fabrication par synthèse additive comporte :

a) l’irradiation localisée par une source lumineuse, notamment un laser, dans une zone de formation prédéfinie d’un matériau photoréticulable fluide contenu dans un bac pour former une ou plusieurs parties solides polymérisées dans le matériau polymérisable dans ladite zone de formation, la ou les parties solides polymérisées étant attachées à un support, la ou les localisations de l’irradiation dans la zone de formation prédéfinie étant déterminées à partir du modèle numérique de l’organe d’application,

b) le déplacement du support et des parties solides polymérisées attachées à ce dernier relativement à la source lumineuse en éloignement de la zone de formation pour libérer la zone de formation des parties solides polymérisées, la zone de formation se remplissant à nouveau du matériau photoréticulable fluide,

c) la répétition des étapes a) et b) pour produire en continu par couches successives des parties solides adhérentes les unes aux autres de sorte à former l’organe d’application.

[0032] Le bac comporte, de préférence, une surface en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, l’étape a) étant réalisée tout en formant ou maintenant une zone fluide entre la zone de formation prédéfinie et ladite surface, zone fluide dans laquelle la polymérisation du matériau photoréticulable fluide est inhibée par l’inhibiteur de polymérisation.

[0033] De préférence, l’inhibiteur de polymérisation est l’oxygène.

De préférence, la zone fluide présente une hauteur inférieure ou égale à 1 mm, de préférence comprise entre 500 pm et 0,01 pm, mieux comprise entre 100 pm et 10 pm.

De préférence, l’irradiation localisée et le déplacement du support sont continus, la zone fluide et la zone de formation présentant à leur interface un gradient de polymérisation, de telle sorte que la fabrication de l’organe d’application soit sensiblement continue. Ceci permet de limiter la présence de strates apparentes comme dans les procédés de fabrication par synthèse additive fabriquant l’objet couche par couche.

Le procédé comporte, de préférence, une étape additionnelle de chauffage de l’organe d’application formé. Ceci permet de rigidifier la structure de l’organe d’application fabriqué et de lisser sa surface.

Le procédé de fabrication de l’applicateur peut être tel que décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

[0034] L’invention a également trait à un procédé de maquillage des cils et/ou sourcils au moyen d’un applicateur selon l’invention tel que défini précédemment, dans lequel on applique le produit en amenant l’applicateur au contact des cils et/ou sourcils.

Brève description des dessins

[0035] L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va

[0036]

[0037]

[0038]

[0039]

[0040]

[0041]

[0042]

[0043]

[0044]

[0045]

[0046]

[0047]

[0048]

[0049]

[0050]

[0051]

[0052]

[0053]

[0054]

[0055]

[0056] suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[fig.l] représente un dispositif d’application et de conditionnement selon l’invention.

[fig.2] représente est une représentation schématique en perspective de profil d’un organe d’application d’un applicateur selon l’invention.

[fig.3] est une vue de face, i.e selon III, de l’organe d’application de la figure 2.

[fig.4] est une vue d’un détail de l’organe d’application des figures 1 à 2.

[fig.5] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 1 à 4.

[fig.6] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 1 à

4.

[fig.7] est une vue en coupe transversale de l’organe d’application des figures 1 à 4.

[fig.8] est une représentation schématique en perspective de profil d’une variante de l’organe d’application d’un applicateur selon l’invention.

[fig.9] représente une surface enveloppe de l’organe d’application de la figure 8.

[fig.10] est une coupe longitudinale de l’organe d’application des figures 8 et 9.

[fig.l 1] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 8 à 10.

[fig. 12] représente un élément d’application de l’organe d’application des figures 8 à

10.

[fig. 13] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig.14] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig. 15] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig. 16] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention,

[fig.17] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig. 18] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig.19] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig.20] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[fig.21] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon

l’invention.

[0057] [fig.22] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0058] [fig.23] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0059] [fig.24] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0060] [fig.25] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0061] [fig.26] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0062] [fig.27] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0063] [fig.28] représente une variante d’éléments d’application d’un applicateur selon l’invention.

[0064] [fig.29A] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0065] [fig.29B] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0066] [fig.29C] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0067] [fig.29D] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0068] [fig.29E] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0069] [fig.29F] illustre une étape de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0070] [fig.3O] illustre des étapes de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0071] [fig.31] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

[0072] [fig.32] illustre des étapes d’une variante de procédé de fabrication de l’organe d’application selon l’invention.

Description détaillée

[0073] On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit cosmétique F à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin.

Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l'applicateur 2 comporte un organe de préhension 5 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 2. Celui-ci est agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation.

Le récipient 3 peut encore être réalisé autrement.

L'applicateur 2 comporte une tige 7 d'axe longitudinal X_t, qui se raccorde à son extrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8 selon l’invention. Ce dernier comporte une âme 10 portant des éléments d’application 15, s’étendant à partir de l’âme 10 et tout autour de celle-ci.

Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, par exemple inséré dans le col 4.

Cet organe d'essorage 6, qui peut être quelconque, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l'applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre adapté à celui de la tige.

L'organe d'essorage 6 peut être réalisé en élastomère.

L'organe d'essorage 6 peut comporter un orifice d'essorage 6a de forme circulaire, éventuellement à fentes.

Le diamètre de l'orifice d'essorage 6a de l'organe d'essorage 6 est par exemple compris entre 2,5 et 6mm.

[0074] L'organe d'essorage 6 peut comporter éventuellement des ondulations, permettant à l'orifice d'essorage de s'élargir plus facilement au passage de l’organe d’application 8.

L’organe d’essorage peut encore être réglable, le cas échéant.

Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage. L’organe d’essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8.

De préférence, et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal X_t de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l'applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.

La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage.

La tige 7 à laquelle est fixé l’organe d’application 8 peut être au moins partiellement, notamment entièrement, flexible, notamment à proximité de l’organe d’application. [0075] La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 se fait par tout moyen et notamment par montage à force, encliquetage, collage, soudage agrafage ou sertissage, dans un logement correspondant prévu à l’extrémité de la tige 7.

L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 2, un embout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7.

Un exemple d’organe d’application selon l’invention est décrit en relation avec les figures 2 à 9 ci-dessous. L’organe d’application 8 présente une âme 10 et une pluralité d’éléments d’application 18 s’étendant à partir de l’âme 10.

[0076] Un exemple d’organe d’application selon l’invention va maintenant être décrit en relation avec les figures 2 à 6.

L’organe d’application 8 présente une âme 10 et une pluralité d’éléments d’application 18 s’étendant à partir de l’âme 10.

L'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X. L’axe longitudinal X est rectiligne mais en variante pourrait présenter une autre forme, par exemple courbe. L’axe longitudinal X est central, mais il pourrait en être autrement.

La longueur H de l’âme 10 peut, par exemple, être comprise entre 15 mm et 27 mm.

Comme cela est illustré aux figures 2 et 4 notamment, l’âme 10 présente deux rainures 16 et 17 tournant chacune autour de l’axe longitudinal de l’âme X en suivant deux hélices 13 et 15 respectives. Les deux hélices 13 et 15 sont opposées l’une de l’autre relativement à l’axe longitudinal X et de même pas. Les hélices 13 et 15 tournent autour de l’axe X sur plus d’un tour, notamment sur plus de 6 tours, par exemple sur 9 tours.

L’organe d’application 8 comporte deux rangées d’éléments d’application 18. Les rangées d’éléments d’application 18 s’étendent autour de l’âme en suivant chacune le trajet hélicoïdal d’une des deux hélices 13 et 15. Ces rangées s’étendent entre les deux rainures 16 et 17, préférentiellement à égale distance de ces dernières. Il pourrait en être autrement. Par exemple, dans une variante, l’organe d’application 8 comporte des rangées d’éléments d’application qui ne suivent pas le trajet hélicoïdal des rainures 16 et 17. Les rangées d’éléments d’application 18 peuvent être hélicoïdales mais s’étendre le long des rainures hélicoïdales 16 et 17.

Chaque rangée présente par exemple entre 2 et 500 éléments d’application, mieux entre 5 et 300 éléments d’applications.

La distance A_e entre deux éléments d’application consécutifs de la même rangée peut être comprise entre 0.05 mm et 2 mm, de préférence entre 0.2 mm et 1.4 mm.

[0077] L’organe d’application comporte deux sortes d’éléments d’application :

- des éléments d’application 18a en forme de boucle et présentent chacun plusieurs reliefs de surface 24, et

- des éléments d’application 18b en forme de picots.

[0078] Les éléments d’application en forme de picots 18b s’étendent selon une rangée alternant avec une rangée d’éléments d’application 18a.

Les éléments d’application 18b présentent par exemple une section circulaire et s’effilent en direction de leur extrémité distale. Comme cela est illustré sur les figures 4 et 6, ils peuvent s’étendre chacun selon un axe d’élongation Y_b confondu avec un axe radial.

[0079] Dans une variante non illustrée, les éléments d’application 18b sont inclinés vers une extrémité de l’organe d’application 8 par rapport à un axe radial à leur base, d’un angle compris entre 5° et 25°, par exemple sensiblement égal à 15°.

Les éléments d’application 18a s’étendent de l’âme par deux branches 20a et 20b rectilignes se raccordant à leur base à l’âme 10 et reliées entre elles à leurs extrémités distales par une portion centrale 22. Dans l’exemple illustré, la portion centrale 22 présente un bord intérieur arrondi 22a notamment en forme d’arc et une surface externe 22b présentant des reliefs 24 en saillie. Ces derniers sont de forme identique et se présentent sous la forme de bossage convexes vers l’extérieur, ici au nombre de trois. Les reliefs 24 ont une forme arrondie et présentent chacun une section transversale sous forme de demi-disque, en vue de face de l’élément d’application. L’aspect rond des bosses confère à l’applicateur une certaine douceur. En vue de face de l’élément d’application, les reliefs 24 présentent chacun un rayon de courbure r_c[compris entre 0,05 mm et 1,5 mm. Les bossages ménagent entre eux des creux constituant des réserves de produit facilement accessible aux cils. Les creux sont en forme de rainures ayant une profondeur ô comprise entre 0,05 mm et 3 mm.

La profondeur ô correspond à la distance entre le point Ml le plus haut de la portion centrale et le point M2 le plus bas de celle-ci en projection le long de l’axe d’élongation de l’élément.

Comme cela est illustré sur la figure 5, les extrémités distales des bosses 24a-c se situent toutes à la même hauteur relativement à l’axe d’élongation. Cette hauteur correspond à la hauteur L, mesurée à partir de l’âme, de la projection du sommet de chaque bosse sur l’axe de l’élongation. Cette distance correspond sensiblement à la hauteur de l’élément d’application 18a.

Comme illustré sur la figure 4, les éléments d’application 18a s’étendent chacun selon un axe d’élongation Y. Les axes d’élongation Y s’étendent radialement

Les branches 20a et 20b divergent l’une par rapport à l’autre en direction de la portion centrale 22. Elles s’étendent selon des axes d’extension P_a et P_b respectivement.

Les axes d’extension P_a e P_b forment chacun un angle [>a et βb avec l’axe d’élongation Y de l’élément d’application 18a. Les angles β., et β_Η peuvent chacun être compris entre 10° et 80°. Ils peuvent être sensiblement égaux. Dans l’exemple illustré, les angles β., et β_Η sont sensiblement égaux à 10°. Les branches 20a et 20b sont espacées l’une de l’autre à leur base d’une distance non nulle.

L’élément d’application 18a présente une partie distale 25 plus large que la base de l’élément d’application. La partie distale 25 présente une longueur maximale d au niveau de la portion centrale 22 supérieure à l’encombrement maximum Δ sur l’âme des bases des deux branches 20a et 20b.

Les éléments d’application 18a sont symétriques par rapport à l’axe d’élongation Y, un plan longitudinal de l’âme M et un plan transversal de l’âme M’.

Les éléments d’application 18a forment chacun une boucle s’étendant dans un plan, notamment un plan longitudinal de l’âme M.

Les branches des éléments d’application 18a présentent une section sensiblement rectangulaire sur toute leur extension. Mais il pourrait en être autrement. Par exemple, leur section pourrait être circulaire ou ovale sur au moins une partie de leur extension. Les éléments d’application 18a présentent chacun une section de dimension variable le long de la boucle. Dans l’exemple illustré, la section présente un ou plusieurs maxima au niveau de la portion centrale. En variante, la section est constante le long de la boucle.

La hauteur L des éléments d’application 18a et 18b, mesurée à partir de l’âme selon l’axe d’élongation, peut être comprise entre 0,2 mm et 5 mm, voire entre 0,5 mm et 3 mm.

Les éléments d’application 18b d’une rangée présentent chacun une hauteur inférieure à la hauteur des éléments d’application 18a de la rangée voisine.

Les éléments d’application 18a s’étendent selon une boucle fermée de manière à former une cavité 26. Une telle cavité permet de constituer une réserve de produit. La cavité 26 présente une largeur w maximale supérieure ou égale à 0,1 mm, de préférence comprise entre 0,2 mm et 4 mm, mieux entre 0,5 mm et 1,5 mm.

Le ratio w/d est par exemple compris entre 10 % et 90 %, de préférence entre 25% et 80%. La cavité 26 présente une hauteur L_c mesurée selon l’axe d’élongation comprise entre

0,1 mm et 4,9 mm.

Le ratio L_c/L est par exemple compris entre 10 % et 90 %, de préférence entre 25 et 80%.

[0080] On peut donner à la boucle d’autres formes que la forme d’arche illustrée sur les figures 4 et 5.

[0081] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 7 à 9, l’organe d’application 8 comporte des éléments d’application 18 s’étendant chacun de l’âme par deux branches 20a et 20b rectilignes se raccordant à leur base à l’âme 10 et reliées entre elles à leurs extrémités distales par une portion centrale 22.

[0082] Les éléments d’application 18 s’étendent chacun selon un axe d’élongation Y. L’axe Y s’étend perpendiculairement à l’axe longitudinal X de l’âme.

Les éléments d’application 18 sont symétriques par rapport à leur axe d’élongation Y.

Les éléments d’application 18 s’étendent perpendiculairement à l’âme.

[0083] Les éléments d’application 18 s’étendent de l’âme selon plusieurs rangées parallèles. Dans l’exemple illustré, le nombre de rangées est sensiblement égal à 9. Dans le cas de N rangées, celles-ci- sont réparties sur l’âme avec un espacement entre deux rangées voisines égal à 360°/N. Chaque rangée présente par exemple entre 2 et 15 éléments d’application, mieux entre 5 et 10 éléments d’application. Dans l’exemple illustré, chaque rangée comporte 8 éléments d’application.

Dans l’exemple considéré, comme on peut le voir notamment sur la figure 8, au moins une partie des extrémités distales des éléments d’application 18 définissent une surface enveloppe S de l'organe d'application 8, d'axe longitudinal rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal X de l'âme 10. L’enveloppe S est symétrique de révolution autour dudit axe X, étant de forme allongée, de section circulaire. La surface enveloppe S présente, dans l’exemple illustré, une section transversale dont la dimension varie sur toute la longueur de l'organe d'application 8. La section transversale de la surface diminue en rapprochement de l’extrémité distale de l'organe d'application.

Les branches 20a et 20b s’étendent chacune selon un axe d’extension Pa et Pb respectivement. Les axes d’extension Pa et Pb forme un angle γ compris entre 0° et 80° avec l’axe d’élongation Y. Dans l’exemple illustré, l’angle γ est sensiblement égal à 5°.

[0084] La portion centrale 22 présente, en vue de face de l’élément d’application, des reliefs de surface en forme d’ondulation 24. L’ondulation consiste en une succession d’arcs, trois dans l’exemple considéré, dont deux arcs 24a et 24c qui sont convexes vers l’extérieur et un arc central 24b concave vers l’extérieur reliant les deux arcs convexes 24a et 24c. En vue de face de l’élément d’application, les arcs 24a-c présentent un rayon de courbure r_c2 compris entre 0,05 mm et 2 mm. L’arc central 24b définit une cavité 25 concave vers l’extérieur ouverte dans une direction T qui est confondue avec l’axe d’élongation Y de l’élément d’application 18. La cavité 25 présente une profondeur ô comprise entre 0,05 mm et 3 mm, voire entre 0,25 mm et 1 mm. Dans l’exemple illustré, la profondeur ô correspond à deux fois le rayon de courbure r_c2.

Les éléments d’application 18 présentent chacun une portion centrale 22, aplatie selon un plan d’aplatissement. Le plan d’aplatissement est le plan d’élongation de l’élément d’application. La portion centrale 22 s’étend entre deux plans longitudinaux à l’âme Mi et M₂, parallèles entre eux, espacés d’une distance inférieure ou égale à la plus grande épaisseur des bases Δ₂ de l’élément d’application.

Les éléments d’application 18 s’étendent selon une boucle fermée de manière à former une cavité 26. Une telle cavité permet de constituer une réserve de produit.

La cavité 26 présente une largeur w maximale comprise entre 0,1 mm et 7,8 mm.

Le ratio w/d est par exemple compris entre 10 % et 90 %, de préférence entre 25% et 80%.

La cavité 26 présente une hauteur L_c mesurée selon l’axe d’élongation comprise entre 0,1 mm et 4,9mm.

Le ratio L_c/L est par exemple compris entre 10 % et 90 %, de préférence entre 25 et 80%. Les figures 13 à 28 illustrent des formes d’éléments d’application 18 qui diffèrent de celle des modes de réalisation des figures 1 à 12.

[0085] Les éléments d’application peuvent présenter une ou plusieurs protubérances 30 s’étendant sur une portion de l’élément d’application 18, notamment sur la surface externe des branches 20a et 20b, comme illustré aux figures 13 et 14. Dans ces exemples, les protubérances 30 s’étendent selon un plan transversal à l’axe longitudinal de l’âme 10 mais il pourrait en être autrement.

[0086] Les branches 20a et 20b des éléments d’application peuvent converger vers la portion centrale 22. Dans ce cas, la portion centrale 22 présente une longueur L inférieure à la distance Δ entre les bases des branches 20a et 20b, comme cela est illustré aux figures 16 et 17.

[0087] L’élément d’application 18, notamment la partie centrale, peut présenter un ou plusieurs reliefs en forme de bosses 24a-c concaves vers l’extérieur, comme illustré sur la figure 15. De tels reliefs forment des cavités ouvertes 25a-c vers l’extérieur et constituent ainsi des réserves faciles d’accès aux cils.

[0088] Dans l’exemple illustré à la figure 18, chaque élément d’application 18 présente une forme dentelée. L’élément d’application est formé par une succession d’arcs brisés 21a-c, concaves vers l’extérieur, des dents étant formées à la jonction entre deux arcs. Dans l’exemple illustré, l’élément d’application 18 décrit, lorsque l’on part de l’âme 10, un premier arc brisé 21a, qui se raccorde à un deuxième arc 21b en formant une première dent 23a, ce deuxième arc 21b se raccordant lui-même à un troisième arc 21c en formant une dent 23b.

[0089] L’élément d’application 18 présente une forme symétrique par rapport à son axe d’élongation Y.

[0090] Les deux arcs 21c forment à leur jonction une dent 23c qui définit le sommet de l’élément d’application en boucle 20 et qui se situe sur l’axe d’élongation Y.

[0091] Dans les exemples illustrés précédemment, l’élément d’application 18 s’étend selon une boucle fermée. En variante, la boucle est ouverte comme cela va être décrit dans les figures 19 à 27.

[0092] L’élément d’application 18 peut présenter dans la boucle une ouverture 50 située à une distance non nulle de l’âme, notamment au niveau de la portion centrale comme illustré aux figures 19 et 20 et 28. Dans ces exemples, l’ouverture 50 est située au centre de la portion centrale. L’élément d’application 18 est ainsi composé de deux portions symétriques par rapport à son axe d’élongation. L’ouverture 50 présente une largeur e inférieure ou égale à 0,3 mm, mieux à 0,2 mm, encore mieux à 0,1 mm.

[0093] L’ouverture 50 peut être située au niveau du raccordement de l’élément d’application à l’âme comme illustré aux figures 21 à 27.

[0094] Dans l’exemple de la figure 21, des reliefs 24 sont présents sur la surface externe de la portion centrale 22 de l'élément d'application 18. Dans cet exemple, les reliefs 24 comportent une pluralité de motifs périodiques identiques 24a-d qui font saillie à la surface externe de la portion centrale 22. Chacun des motifs 24a-d présente une forme rectangulaire. Ces reliefs ménagent entre eux des cavités 25a-c ouvertes vers l’extérieur et de forme rectangulaires. En variante, ces reliefs 24a-f sont présents sur toute la surface externe de l'élément d’application 18, comme illustré à la figure 22.

[0095] La figure 27 illustre un exemple de mode de réalisation dans lequel des ramures annulaires 32 sont formées dans l’élément d’application 18. De telles rainures peuvent permettre de constituer une réserve de produit. Dans l’exemple illustré, l’élément d’application présente une section de dimension qui diminue en rapprochement de l’extrémité libre de l’élément d’application 18.

[0096] La figure 25 illustre un autre mode de réalisation dans lequel l’élément d’application 18 est défini par une succession de lignes brisées 33 offrant à ce dernier une forme en zig-zag, des dents étant formées à la jonction entre deux lignes brisées. Cette forme en zig-zag définit plusieurs cavités ouvertes vers l’extérieur ce qui permet d’accumuler du produit à une distance facile d’accès. En outre les dents permettent une bonne séparation des cils.

[0097] La figure 26 est un exemple d’élément d’application présentant une section non constante. Dans cet exemple, l’élément d’application 18 présente une base 33 et une extrémité libre 33 larges, par exemple de forme tronconique. L’élément d’application présente, en partant de l’âme, un premier trapèze 35 connecté à un deuxième trapèze au niveau de sa base supérieure 35b. Le deuxième trapèze est connecté, au niveau de sa base supérieure 37b, à une portion 39 présentant une forme d’arc de cercle et présentant une section qui diminue tout au long de cette portion. Enfin la portion 39 étant connectée à un trapèze 41 qui définit l’extrémité libre 33.

[0098] Les figures 23 et 24 illustrent des exemples d’élément d’application 18 en boucle ouverte dans lesquels la partie centrale 22 présente des ondulations de formes sinusoïdales. Dans l’exemple illustré à la figure 23, l’élément d’application présente une forme qui s’effile le long de la boucle vers l’extrémité libre de l’élément d’application.

[0099] L’organe d’application 8 peut être fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive à partir d’un modèle numérique de l’organe d’application 8.

[0100] Le modèle numérique représente fidèlement en trois dimensions l’organe d’application 8 et peut être généré à l’aide d’un logiciel de conception assistée par ordinateur tel que SolidWorks 3D.

[0101] Comme illustré sur les figures 29A-E et 30, le dispositif de fabrication 50 peut comporter un support d’impression 51, un distributeur de matériau pulvérulent 53 destiné à délivrer une couche de matériau pulvérulent 63 sur le support d’impression 51, un premier distributeur 55 d’agent pour délivrer un ou plusieurs agents de coalescence 65 sur la couche de matériau pulvérulent 63, un deuxième distributeur 57 d’agent pour fournir un ou plusieurs agents de modificateur de coalescence 67 et une source d’énergie 59.

Lors de la fabrication, le distributeur de matériau pulvérulent 53 dépose une première couche du matériau pulvérulent 63 sur toute la surface du support d’impression 51 comme illustré à la figure 29A en déplaçant le distributeur de matériau 53 le long de l’axe Y’. Un ou plusieurs agents de coalescence 65 et/ou modificateurs de coalescence 67 sont ensuite déposés sur des parties de la couche 63, comme le montre la figure 29a, en déplaçant des distributeurs associés selon l’axe Y’. Les parties de la couche 63 sur laquelle les agents 65 et les modificateurs 67 sont déposées sont déterminées en fonction du modèle numérique formé précédemment.

Une fois que les agents de coalescence 65 et modificateur de coalescence 67 sont déposés, ces derniers pénètrent au moins partiellement la couche 63, comme cela est visible sur la figure 29B Enfin, une énergie est appliquée à toute la couche 63 à l’aide de la source 51. L’application de cette énergie permet d’amener les parties sur lesquelles le ou les agents de coalescence 65 ont été appliqués à fondre au moins partiellement, ce qui permet une fois la couche refroidie, de solidifier les parties fondues comme illustré à la figure 29C. Les modificateurs 67 permettent d’avoir des bords des zones fusionnées francs en empêchant la fusion des zones périphériques. Après que la couche de matériau 63 ait été traitée, comme décrit ci-dessus, une nouvelle couche 73 de matériau pulvérulent est déposée sur la couche 63 précédemment traitée comme illustré à la figure 29D. Le processus expliqué ci-dessus peut être ensuite répété pour générer l’organe d’application tridimensionnel couche par couche comme cela est illustré aux figures 29D-F.

Pendant la fabrication, le support 51 se déplace le long de l'axe Z’ de telle sorte qu'au fur et à mesure que de nouvelles couches de matériau sont déposées, un espace prédéterminé est maintenu entre la surface de la couche déposée le plus récemment et les distributeurs 55 et 57. En variante, le support 51 n’est pas mobile selon l'axe Z’ et les distributeurs 55 et 57 peuvent être mobiles selon cet axe.

De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de ce dispositif de son extrémité proximale 13, c’est-à-dire de celle destinée à être attachée à la tige 7, à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible.

Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales W02015106816.

[0102] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par irradiation lumineuse d’un matériau photoréticulable, comme illustré sur les figures 31 et 32. Dans l’exemple considéré, le dispositif de fabrication peut comporter une source lumineuse 40, un bac 42 disposé au-dessus de la source lumineuse 40 et un support 46. Le bac 42 est transparent au moins partiellement au rayonnement émis par la source lumineuse. Il contient un matériau liquide photoréticulable 44.

Lors de la fabrication, la source lumineuse 40 est commandée en fonction du modèle numérique pour réticuler le matériau liquide 44 dans une zone de formation entre le support 46 et la plaque 42, selon un motif dépendant du modèle numérique. Les parties réticulées du matériau liquide 44 sont solides. Avant la fabrication, comme illustré sur la figure 31, le support 46 baigne dans le matériau liquide 44 et la zone de formation est au contact du support 46, de sorte que le matériau liquide 44 est réticulé sur le support 46 en se rattachant à ce dernier. Pendant la fabrication, comme illustré sur la figure 32, le support 46 est déplacé en éloignement de la source lumineuse 40 à la vitesse de fabrication de l’organe d’application 8, de sorte que les parties réticulées sont fabriquées par couches successives, chaque couche réticulée se rattachant à la précédente.

Le bac 42 peut présenter une surface 48 entre le support 46 et la source lumineuse 40 en communication fluidique avec une source d’inhibiteur de polymérisation, notamment une source d’oxygène. L’inhibiteur de polymérisation permet de maintenir matériau liquide 44 sous forme liquide, en empêchant sa polymérisation par l’irradiation lumineuse, dans une zone fluide d’épaisseur non nulle. Cette zone fluide s’étend de la surface 48 vers la zone de formation et permet la circulation du liquide vers la zone de formation. De préférence, la zone fluide présente une hauteur comprise entre 10 pm et 100 pm.

L’interface entre la zone fluide et la zone de formation peut ne pas être franche mais être formée d’un gradient de polymérisation. Dans ce cas, le support 46 est déplacé de façon continu et l’irradiation par la source lumineuse 40 est continue.

De préférence, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide de cette installation de son extrémité proximale 13, à son extrémité distale 11. L’inverse est également possible. Après la fabrication de l’organe d’application 8, ce dernier est détaché du support 46 et chauffé pour rigidifier et lisser la structure.

Un procédé de fabrication de ce type, convenant à la réalisation de l’applicateur, est notamment décrit dans les demandes internationales WO2014126830 et WO2014126837.

[0103] En variante, l’organe d’application 8 est fabriqué à l’aide d’un dispositif de fabrication par synthèse additive différent, notamment par impression par dépôt de filament (EDM), stéréolithographie (SLA) ou frittage sélectif laser (SLS).

[0104] L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus.

[0105] Le dispositif peut comporter un réservoir de produit et l’applicateur être monté par son extrémité proximale 13 sur le réservoir. Dans ce cas, l’applicateur présente une âme creuse et au moins un ajour permettant l’alimentation en produit cosmétique de l’applicateur.

Claims

Revendications [Revendication 1] Applicateur (2) pour appliquer un produit cosmétique (F) sur les cils et/ ou sourcils, comportant un organe d’application monobloc (8), l’organe d’application (8) comportant : - une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), - une pluralité d’éléments d’application (18 ; 18a) s’étendant à partir de l’âme, les éléments d’application (18 ; 18a) formant chacun une boucle et présentant chacun au moins un relief de surface (24). [Revendication 2] Applicateur selon la revendication 1, dans lequel l’organe d’application (8) est obtenu par un procédé de synthèse additive. [Revendication 3] Applicateur selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel les éléments d’application (18 ; 18a) présentent chacun un axe d’élongation (Y) s’étendant selon un plan longitudinal (M) de l’âme et/ou un plan transversal (M’) de l’âme (10). [Revendication 4] Applicateur selon l’une quelconques des revendications, dans lequel les éléments d’application (18 ; 18a) comportent chacun une portion centrale (22) et au moins une branche se raccordant à sa base à l’âme, mieux deux branches (20a ; 20b) distinctes se raccordant à leur base à l’âme, reliant ainsi la portion centrale (22) à l’âme (10). [Revendication 5] Applicateur selon la revendication 4, dans lequel la portion centrale (22) de l’élément d’application (18 ; 18a) présente le ou les reliefs de surface (24). [Revendication 6] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18 ; 18a) forment une boucle plane selon un plan d’élongation, notamment selon un plan longitudinal (M) de l’âme (10). [Revendication 7] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18 ; 18a) présentent au moins un plan de symétrie, notamment un plan longitudinal (M) à l’axe longitudinal de l’âme, mieux deux plans de symétrie, notamment un plan transversal (M’) à l’axe longitudinal (X) de l’âme et un plan longitudinal (M) à l’axe longitudinal de l’âme. [Revendication 8] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments d’application (18 ; 18a) présentent au moins une partie, notamment la portion centrale (22), aplatie selon un plan d’aplatissement. [Revendication 9] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes,

dans lequel le ou les reliefs de surface (24) sont des reliefs en saillie de la surface de l’élément d’application (18 ; 18a), notamment de la portion centrale (22) de l’élément d’application (18 ; 18a). [Revendication 10] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le ou les reliefs de surface (24) sont de forme convexe vers l’extérieur, notamment en forme de bossage. [Revendication 11] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel chaque élément d’application (18 ; 18a), notamment chaque portion centrale (22), présente au moins deux reliefs de surface (24) en forme de bossage vers l’extérieur définissant entre eux une zone creuse (25). [Revendication 12] Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel le ou les reliefs de surface (24) sont, en vue de face de l’élément d’application, de forme ondulée présentant une succession d’arcs ayant une concavité alternante (22a-c). [Revendication 13] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie distale (25) de l’élément d’application (18 ; 18a) est plus large que la base de l’élément d’application, notamment les branches (20a ; 20b) sont divergeant entre elles de la base à la portion centrale (22) de l’élément d’application (18 ; 18a). [Revendication 14] Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel la partie distale (25) de l’élément d’application est de même largeur ou moins large que la base de l’élément d’application, notamment les branches (20a ; 20b) étant parallèles ou convergeant entre elles de la base à la portion centrale (22) de l’élément d’application (18 ; 18a). [Revendication 15] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’âme (8) présente au moins une rainure hélicoïdale (16 ; 17) tournant autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme (8), de préférence au moins deux rainures hélicoïdales (16 ; 17) tournant autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme (8) opposées et de même pas. [Revendication 16] Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel les éléments d’application (18) sont répartis sur l’âme (8) selon au moins une rangée, mieux au moins deux rangées, la ou les rangées d’éléments d’application s’étendant de préférence hélicoïdalement autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme, notamment en suivant une hélice (13 : 15) présentant le même pas que la ou les rainures hélicoïdales (16 ; 17). [Revendication 17] Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe d’application comporte des éléments d’application

dépourvus de relief de surface, notamment en forme de picots, s’étendant à partir de l’âme. [Revendication 18] Applicateur selon les revendications 17 ou 18, la ou au moins une rangée d’éléments d’application présente uniquement des éléments d’application en forme de boucle présentant au moins un relief de surface, une telle rangée alterne de préférence avec une rangée d’éléments d’application dépourvus de relief de surface sur l’âme. [Revendication 19] Dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur (2) selon d’une quelconque des revendications précédentes et un récipient (3) contenant le produit (F). [Revendication 20] Procédé de fabrication d’un applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, dans lequel on réalise par couches successives une ébauche de l’organe d’application ou l’organe d’application lui-même, à partir d’un modèle numérique de l’applicateur ou l’organe d’application.

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