FR3080314A1 - Couteau comprenant un bord de coupe dente et un bord de coupe lisse - Google Patents

Abstract

Le couteau (10) comprend : - un manche (11) s'étendant entre deux extrémités longitudinales, - une lame (12) reliée à l'une des extrémités longitudinales du manche, ladite lame s'étendant selon un axe longitudinal et comprenant : - un premier bord de coupe (121) denté, - un second bord de coupe (122) lisse, opposé au premier bord de coupe par rapport à l'axe longitudinal, dont au moins une partie du profil définit un lobe (123), ledit lobe comprenant un point sommital, définit comme étant le point du second bord le plus éloigné de l'axe longitudinal de la lame, ladite lame étant configurée de sorte que le point sommital est plus proche de l'extrémité libre (126) de la lame que du manche.

Description

Domaine de l’invention

L’invention relève des outils de coupe, et concerne plus particulièrement un couteau comprenant une unique lame permettant de réaliser différents types d’opérations de préparation culinaire ou de coupe, telles que découper, gratter, émincer, hacher, tailler, éplucher, tartiner, écraser, puiser, transvaser, sur divers types d’aliments présentant une surface extérieure dure ou molle.

État de l’art

Dans le domaine de la restauration et plus particulièrement celui de la préparation culinaire, il est souvent nécessaire de pouvoir réaliser divers types d’opérations de coupe d’aliments. Ces types d’opérations sont propres à la nature de l’aliment, par exemple le degré de dureté de sa surface extérieure ou sa constitution, et/ou sont propres à la préparation culinaire justifiant l’opération de coupe.

Chaque type d’opération de coupe est généralement réalisé par l’emploi d’un couteau spécifique, dont la lame présente une conformation adaptée à la réalisation de cette opération de coupe. Par exemple, une opération de hachage est préférentiellement réalisée avec un couteau présentant une lame large, permettant de répartir le poids du couteau vers l’avant, c’est-à-dire vers l’extrémité libre de la lame. Dans un autre exemple, une opération de découpe d’un aliment présentant une surface dure, telle qu’une peau ou une croûte, est préférentiellement réalisée avec un couteau présentant des dents réparties le long du fil de la lame.

Il est donc nécessaire de se munir d’autant de couteaux spécifiques que de type d’opération de coupe à réaliser, ce qui peut impliquer un nombre important de couteaux. On comprend ici les inconvénients que pose une telle situation, tant au niveau du stockage des couteaux, que du coût qu’ils représentent.

Il est abordé ici le domaine de la préparation culinaire, mais ces inconvénients se retrouvent également dans d’autres domaines dans lesquels des couteaux sont utilisés, tels que le domaine du bâtiment, des loisirs et arts.

Il existe des dispositifs qui répondent en partie à ces inconvénients, tels que les outils de poche plurifonctionnels, par exemple ceux connus sous l’appellation « couteau-suisse >>. Ces outils de poche permettent d’avoir à disposition plusieurs lames de dimensions et de formes différentes les unes des autres, chacune étant destinée, ou étant plus appropriée, à réaliser une tâche spécifique.

Toutefois, ces outils de poche présentent certaines limites dans le sens où ils ne sont pas adaptés à porter tout type de lame, notamment celles de dimensions importantes, par exemple de plus de quinze centimètres.

Exposé de l’invention

La présente invention a pour objectif de palier les inconvénients précités en proposant un couteau adapté à réaliser plusieurs types d’opérations de coupe.

Un autre objectif de la présente invention est de fournir un couteau dont l’utilisation est aisée et adapté à un usage intensif, par exemple par des professionnels de la restauration, c’est-à-dire non susceptible de provoquer des traumatismes, tel que des troubles musculo-squelettiques, lors d’une utilisation répétée.

A cet effet, l’invention concerne un couteau comprenant :

- un manche s’étendant entre deux extrémités longitudinales,

- une lame reliée à l’une des extrémités longitudinales du manche, ladite lame s’étendant selon un axe longitudinal et comprenant :

- un premier bord de coupe denté,

- un second bord de coupe lisse, opposé au premier bord de coupe par rapport à l’axe longitudinal, dont au moins une partie du profil définit un lobe, ledit lobe comprenant un point sommital, définit comme étant le point du second bord le plus éloigné de l’axe longitudinal de la lame.

La lame est configurée de sorte que le point sommital est plus proche de l’extrémité libre de la lame que du manche.

Ainsi, le couteau peut être employé de manière polyvalente, dans la mesure où chaque bord de coupe peut réaliser des types d’opérations de coupe qui lui sont spécifiques. Plus précisément, le premier bord de coupe est plus approprié pour réaliser des opérations de découpe d’aliments ou objets présentant une surface dure, par exemple une croûte, et le second bord de coupe est plus approprié pour réaliser des opérations de découpe du type éminçage ou découpe d’aliments ou objets présentant une surface molle.

Par conséquent, un unique couteau permet de réaliser différents types d’opérations de coupe.

Une multitude d’outils, ustensiles et/ou couteaux pouvant être remplacé à un unique couteau selon la présente invention, celui-ci présente également comme avantage de réduire sinon de limiter l’impact environnemental.

En outre, la lame de couteau étant pourvue d’un lobe, elle présente un élargissement définissant une surface plane adaptée à réaliser des opérations spécifiques de prélèvement et de support d’éléments résultant par exemple d’opérations de coupe.

Un tel lobe permet une pénétration dans la matière plus aisée, et donc la réalisation d’opérations de coupe plus aisée, notamment lorsque la portion convexe de la lame pénètre en premier dans la matière de l’élément à couper.

Il est alors plus aisé de réaliser une opération de coupe du type hachage, c’est-à-dire, en imprimant un mouvement vertical alternatif au couteau.

Dans des modes particuliers de réalisation, l’invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaison techniquement opérantes.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, le lobe est formé par deux portions sensiblement rectilignes reliées l’une à l’autre par une portion convexe.

Les deux portions sensiblement rectilignes sont préférentiellement reliées à la portion convexe de manière tangentielle.

Grâce à ces portions rectilignes du lobe, il est possible de réaliser des opérations de coupe en biseau.

Dans des modes de réalisation de l’invention, les deux portions sensiblement rectilignes présentent une inclinaison différente l’une de l’autre par rapport à l’axe longitudinal de la lame.

Dans des modes de réalisation de l’invention, le manche présente une section transversale de forme sensiblement ovale ou elliptique.

Cette forme particulière du manche du couteau permet une manipulation plus aisée et adaptée aux opérations de coupe avec les deux bords de coupe de la lame. Ainsi les troubles musculo-squelettiques sont évités, ainsi que tout risque de blessure ou accident pouvant résulter d’une prise en main malaisée du couteau.

Dans des modes de réalisation de l’invention, le manche comprend deux demi-coques rigidement fixées l’une à l’autre par soudage.

Cette caractéristique permet au couteau de présenter un poids relativement réduit. En outre, cette disposition permet de pouvoir plus facilement répartir le poids du couteau de manière sensiblement uniforme entre la lame et le manche, de sorte que le centre de gravité du couteau soit situé à la jonction entre le manche et la lame ou proche de cette jonction.

La légèreté du couteau a pour conséquence de faciliter son utilisation et d’augmenter la précision des opérations de coupe, notamment grâce à la diminution de l’inertie résultant du déplacement de la lame, et donc cette particularité participe à réduire le risque d’accident lié à l’utilisation de couteaux.

Par ailleurs, il résulte de cette caractéristique une économie de matière première constituant le couteau.

Dans des modes de réalisation de l’invention, la section longitudinale de l’extrémité libre de la lame présente une augmentation progressive de son épaisseur vers la périphérie de la lame de sorte à présenter une semelle d’appui.

Grâce à ces caractéristiques, l’extrémité libre de la lame peut avantageusement constituer un point d’appui, lors de l’utilisation du couteau, sans présenter de risque de détériorer le support d’appui dudit couteau.

En effet, cette semelle d’appui permet une répartition des efforts sur le support d’appui telle que la lame ne peut pénétrer dans un éventuel support d’appui lors de l’utilisation du couteau.

Dans des modes de réalisation de l’invention, le manche comprend un renfoncement agencé de manière adjacente au premier bord de coupe de la lame, et dans son prolongement, destiné à constituer une zone d’appui d’un doigt de l’utilisateur.

Ce renfoncement est prévu pour loger un doigt de l’utilisateur lorsqu’il utilise le couteau, notamment lorsqu’il réalise une opération de coupe avec le second bord de coupe de la lame. Il permet par conséquent une meilleur prise en main du couteau et permet donc de réduire le risque éventuel d’accident ainsi que les troubles musculo-squelettiques dus à un usage répété du couteau.

Présentation des figures

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures qui représentent :

-Figure 1 : une photographie d’une vue de coté d’un couteau selon l’invention,

-Figure 2 : une vue en coupe longitudinale schématique de l’extrémité libre d’une lame d’un couteau selon la figure 1.

Dans ces figures, des références numériques identiques d’une figure à l’autre désignent des éléments identiques ou analogues. Par ailleurs, pour des raisons de clarté, les dessins ne sont pas à l’échelle, sauf mention contraire.

Description détaillée de l’invention

La figure 1 montre un couteau 10 selon l’invention comprenant un manche 11 s’étendant entre une extrémité libre, dite « première extrémité », et une extrémité par laquelle il est relié à une lame 12, dite « seconde extrémité ».

La lame 12 s’étend entre une extrémité libre 126 et une extrémité par laquelle elle est reliée au manche 11, dite « extrémité proximale ». La lame 12 s’étend entre ses extrémités libre 126 et proximale selon un axe longitudinal et est inscrite dans un plan géométrique appelé dans le présent texte « plan médian M >> de la lame 12, de part et d’autre duquel elle s’étend en épaisseur, comme le montre schématiquement la figure 2.

Comme illustré par la figure 1, la lame 12 comprend un premier bord de coupe 121 denté, c’est-à-dire pourvu de dents régulièrement réparties sur au moins une partie de sa longueur.

Avantageusement, ce premier bord de coupe 121 présente un profil convexe, mais il peut également présenter un profil rectiligne. Ce profil convexe favorise avantageusement l’utilisation de l’ensemble des dents du premier bord de coupe 121 lors de la réalisation d’opérations de coupe. L’usure des dents est alors répartie de manière sensiblement uniforme et est réduite, maximisant ainsi la durée de vie du couteau.

La lame 12 comprend un second bord de coupe 122 préférentiellement lisse, opposé au premier bord de coupe 121 par rapport à l’axe longitudinal. Par le terme « lisse », on entend que le bord de coupe ne présente pas de rugosité, ni d’aspérité, et présente un profil dont au moins une partie définit un lobe 123. Plus précisément, comme le montre la figure 1, le lobe 123 comprend une portion convexe interposée entre deux portions sensiblement rectilignes 124 et 125. Préférentiellement, les deux portions sensiblement rectilignes 124 et 125 sont inclinées l’une par rapport à l’autre selon un angle compris entre environ quatre-vingt dix et cent cinquante degrés. Les deux portions sensiblement rectilignes 124 et 125 peuvent avantageusement présenter un degré d’inclinaison par rapport à l’axe longitudinal de la lame 12 différent l’une de l’autre.

Le couteau est avantageusement adapté pour réaliser des opérations de coupe en utilisant seulement l’une ou l’autre des portions sensiblement rectilignes 124 ou 125.

Par exemple, il est possible de réaliser une opération de coupe du type hachage avec la portion rectiligne 124, c’est-à-dire, en imprimant un mouvement vertical alternatif au couteau 10. Lors de cette opération de coupe, le couteau 10 est disposé de sorte que l’axe longitudinal de la lame, et par conséquent celui du manche qui est dans son prolongement, est incliné de quelques degrés par rapport à la verticale, par exemple entre vingt et quarante cinq degrés. Un avantage résultant de ce type de coupe réside dans le fait qu’elle permet de participer à la diminution des troubles musculo-squelettiques.

En outre, grâce au lobe 123, et notamment à la portion convexe, il est plus aisé de réaliser des opérations de coupe impliquant un mouvement curviligne du couteau, par exemple, en réalisant lesdites opérations de coupe de façon que seule la partie convexe pénètre dans l’objet ou l’aliment.

On comprend ici que le lobe 123 représente un élargissement de la lame 12. En outre, comme l’illustre la figure 1, le rayon de courbure de la portion convexe du second bord de coupe 122 est plus faible que celui du premier bord de coupe 121.

Ainsi, l’usage du couteau 10 est polyvalent dans la mesure où il peut être utilisé pour réaliser des types de coupe spécifiques à chacun des premier et second bords de coupe 121 et 122. Plus précisément, le premier bord de coupe 121 est souvent plus approprié pour réaliser des opérations de coupe d’aliments ou objets présentant une surface dure, par exemple une croûte, et le second bord de coupe 122 est plus souvent approprié pour réaliser des opérations de coupe du type éminçage ou découpe d’aliments ou objets présentant une surface molle.

En outre, la forme de lobe 123 du profil du second bord de coupe 122 permet au couteau 10 d’être particulièrement adapté pour réaliser des opérations de grattage, d’épluchage, d’éminçage.

Par exemple, grâce au lobe 123, le couteau 10 présente une telle conception qu’il est possible de l’utiliser en imprimant un mouvement de translation alternatif, l’opération de coupe étant alternativement réalisée par l’une et l’autre des portions sensiblement rectilignes 124 et 125. Le couteau 10 est alors préférentiellement inscrit dans une position inclinée, c’est-à-dire que l’axe longitudinal de la lame 12 forme un angle par exemple compris entre vingt et soixante degrés avec un support de coupe ou plan de travail.

Le point sommital du lobe 123, c’est-à-dire le point du second bord de coupe 122 le plus éloigné de l’axe longitudinal de la lame 12, est plus proche de l’extrémité libre 126 de la lame 12 que du manche 11. Préférentiellement, comme le montre la figure 1, le lobe 123 est agencé de sorte que la projection orthogonale de son point sommital sur l’axe longitudinal de la lame 12 représente environ le quart de la distance entre les deux extrémités de ladite lame 12.

Cette caractéristique permet une meilleure précision lors d’opérations de coupe avec le second bord de coupe 122.

En outre, le lobe 123 permet à la lame 12 de disposer d’un élargissement de son profil et d’une surface plane d’une largeur suffisamment significative pour pouvoir réaliser des opérations spécifiques de support. De telles opérations spécifiques peuvent être caractérisées par le fait de puiser, transvaser, prélever des objets ou aliments.

Cet élargissement permet également de réaliser des opérations de coupe dans un plan parallèle au plan médian M, par exemple de couper des tranches et/ou lamelles d’épaisseur uniforme, de façon précise.

L’extrémité libre 126 de la lame 12 présente un profil convexe de part et d’autre duquel s’étendent respectivement une des portions rectiligne 124 du lobe 123 du second bord de coupe 122 et la denture premier bord de coupe 121.

L’extrémité libre 126 de la lame 12 présente préférentiellement une épaisseur au moins égale à l’épaisseur maximale du reste de la lame 12. La section longitudinale de l’extrémité libre 126 de la lame 12 peut avantageusement présenter une augmentation progressive de son épaisseur, vers la périphérie de la lame 12, de sorte à présenter une semelle d’appui, comme l’illustre schématiquement la vue en coupe de la figure 2.

L’extrémité libre 126 de la lame 12 peut avantageusement constituer un point d’appui, lors de l’utilisation du couteau 10, sans présenter de risque de détériorer le support d’appui dudit couteau 10. En effet, cette semelle d’appui permet de répartir les efforts sur la surface d’appui et donc d’éviter que la lame 12 ne pénètre dans ledit support d’appui lors de l’utilisation du couteau 10 ; par exemple.

Cette caractéristique est particulièrement avantageuse lorsque l’opération de coupe nécessite d’imprimer un mouvement de bascule au couteau 10.

Le manche 11 présente avantageusement une section transversale de forme sensiblement ovale ou elliptique. La section transversale du manche 11 comprend un grand axe, s’étendant préférentiellement dans la même direction que le plan médian M de la lame 12, et un petit axe, s’étendant préférentiellement selon une direction orthogonale audit plan médian M. Les notions de grand et petit axe font partis de la terminologie attachée au domaine de la géométrie, et sont usuels pour décrire les attributs des formes géométriques ovoïdales et elliptiques.

Cette forme particulière du manche 11 du couteau 10 permet une manipulation plus aisée du couteau pour la réalisation d’opérations de coupe avec chacun des deux bords de coupe 121 et 122 de la lame 12. Ainsi les troubles musculo-squelettiques sont évitées, ainsi que tout risque de blessure ou accident pouvant résulter d’une prise en main malaisée du couteau 10.

Au niveau de sa seconde extrémité, le manche 11 comprend un renfoncement 111 destiné à constituer une zone d’appui d’un doigt de l’utilisateur. Plus précisément, ce renfoncement 111 est agencé de manière adjacente à la seconde extrémité du manche 11, dans le prolongement du premier bord de coupe 121 de la lame 12.

Ce renfoncement 111 est prévu pour loger un doigt de l’utilisateur lorsqu’il utilise le couteau 10, notamment en vue de réaliser une opération de coupe avec le second bord de coupe 122 de la lame 12.

Le manche 11 est configuré de sorte à maximiser la préhension du couteau en fonction des mouvements à imprimer au couteau pour réaliser les opérations de coupe spécifiques à chacun des premier et second bords de coupe 121 et 122.

Le manche 11 est formé par deux demi-coques, réalisées préférentiellement en matériau métallique, liées l’une à l’autre par exemple par soudage. Cette caractéristique permet au couteau 10 de présenter un poids relativement faible. En outre, grâce à cette disposition, le poids du couteau 10 est plus facilement réparti de manière uniforme entre la lame 12 et le manche

11. Comme le montre la figure 1, la longueur du manche 11 et la longueur de la lame 12 sont sensiblement identiques, de sorte que le centre de gravité du couteau 10 soit situé à la jonction entre le manche 11 et la lame 12 ou proche 5 de cette jonction.

De manière plus générale, il est à noter que les modes de mise en oeuvre et de réalisation de l’invention considérés ci-dessus ont été décrits à titre d’exemples non limitatifs et que d’autres variantes sont par conséquent envisageables.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. Couteau (10) comprenant :

   - un manche (11 ) s’étendant entre deux extrémités longitudinales,

   - une lame (12) reliée à l’une des extrémités longitudinales du manche (11), ladite lame (12) s’étendant selon un axe longitudinal et comprenant :

   - un premier bord de coupe (121) denté,

   - un second bord de coupe (122) lisse, opposé au premier bord de coupe (121) par rapport à l’axe longitudinal, dont au moins une partie du profil définit un lobe (123), ledit lobe (123) comprenant un point sommital, définit comme étant le point du second bord de coupe (122) le plus éloigné de l’axe longitudinal de la lame (12), ladite lame (12) étant configurée de sorte que le point sommital est plus proche de l’extrémité libre (126) de la lame (12) que du manche (11).
2. 2. Couteau (10) selon la revendication 1, dans lequel le lobe (123) est formé par deux portions sensiblement rectilignes (124, 125) reliées l’une à l’autre par une portion convexe.
3. 3. Couteau (10) selon la revendication 2, dans lequel les deux portions sensiblement rectilignes (124, 125) présentent une inclinaison différente l’une de l’autre par rapport à l’axe longitudinal de la lame (12).
4. 4. Couteau (10) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le manche (11) présente une section transversale de forme sensiblement ovale ou elliptique.
5. 5. Couteau (10) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le manche (11) comprend deux demi-coques rigidement fixées l’une à l’autre par soudage.
6. 6. Couteau (10) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel la section longitudinale de l’extrémité libre (126) de la lame (12) présente une augmentation progressive de son épaisseur vers la périphérie de la lame (12) de sorte à présenter une semelle d’appui.
7. 7. Couteau (10) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le manche (11) comprend un renfoncement (111) agencé de manière adjacente au premier bord de coupe (121) de la lame (12), et dans son prolongement, destiné à constituer une zone d’appui d’un doigt de
8. 10 l’utilisateur.