FR3080109A1 - Dispositif decapsuleur - recapsuleur - Google Patents

Abstract

L'invention porte sur un dispositif (500) décapsuleur -recapsuleur d'une capsule (600) métallique fermant hermétiquement une bouteille, ledit dispositif comprenant un boitier (100) doté d'une ouverture (130), ledit boitier renfermant un système (300) articulé de deux leviers (310, 320), ledit système de leviers permettant d'expulser la capsule du col de ladite bouteille lorsqu'une pression verticale de haut en bas est exercée sur le boitier (100), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - une structure métallique (400) destinée à maintenir le système (300) articulé de leviers dans un logement dédié, - un châssis (200) mobile en translation verticale dans ledit boitier (100) et supportant ladite structure métallique (400), - un logement (141) circulaire évasé ménagé dans la paroi (140) du boitier (100) opposée à l'ouverture (130).

Description

DISPOSITIF DECAPSULEUR-RECAPSULEUR [Domaine de l’invention] [0001] L’invention porte sur un dispositif décapsuleur/recapsuleur d’une capsule métallique fermant hermétiquement une bouteille.

[Art antérieur] [0002] Le procédé d’obturation de bouteille par capsule existe depuis la fin du 19^ème siècle. Depuis la création de la capsule, les dispositifs décapsuleurs permettant d’ôter la capsule ont tous été créés sur le même principe de l’effet levier. Ce principe consiste à prendre appui sous la couronne dentée de la capsule et au centre de la capsule puis, par pression de bas en haut, à entraîner quelques dents, ce qui a pour conséquence de déformer la capsule métallique en la pliant et de la libérer du col de la bouteille.

[0003] Les décapsuleurs existants nécessitent donc généralement l’utilisation des deux mains. De plus, l’effet levier nécessite un certain effort du poignet qui peut être difficile pour des personnes n’ayant pas suffisamment de force dans le poignet, ou qui peut être fatigant pour des barmans devant ouvrir des bouteilles à longueur de journée.

[0004] Un premier problème consiste donc à trouver une solution pour fabriquer un décapsuleur qui ne sollicite pas le poignet et qui soit très simple d’utilisation.

[0005] Parmi les solutions existantes, la demande de brevet FR2 836 138 décrit un décapsuleur pouvant être utilisé d’une seule main et ne nécessitant aucun effort du poignet. Ce décapsuleur comprend un boîtier plastique 3 comprenant une jupe plastique 1 équipée d’un moyen de calage horizontal 5 et d’un moyen de calage vertical 6 afin de pouvoir se placer correctement sur le goulot d’une bouteille. La jupe 1 se déplace verticalement à l’intérieur du boîtier 3. Le boîtier comprend en outre un système 2 de deux leviers 12, 9 liés entre eux par un axe 14, chaque levier étant respectivement retenu par un ressort 13, 11 en position de repos. Une pression de haut en bas sur le décapsuleur installé sur le goulot d’une bouteille permet de déplacer la jupe 1 vers le haut jusqu’à ce qu’une butée 19, ménagée à l’intérieur du boîtier 3, appuyé sur un premier levier 12 qui pivote autour de son axe de rotation 15 et entraîne en mouvement un deuxième levier décapsuleur 9 dont une partie saillante 10 vient se placer sous la collerette de la capsule. En prolongeant la pression sur le dispositif, le moyen de calage vertical 6 appuyé sur la surface plane de la capsule et le levier décapsuleur 9 exerce une force de traction de bas

0585-DBI-01 en haut sous la collerette dentée de la capsule, de sorte qu’il déforme la capsule métallique en la tordant, la libérant ainsi du col de la bouteille.

[0006] L’inconvénient du décapsuleur décrit dans ce document réside principalement dans le fait qu’à l’usage, le système 2 de leviers métalliques a tendance à abîmer la structure plastique de la jupe 1 sur laquelle il est fixé par l’intermédiaire de l’axe de rotation 15 du premier levier 12. Les rotations répétées du premier levier 12 entraînent en effet la création d’un jeu dans la structure plastique de la jupe, autour de son axe de rotation 15. Le décapsuleur décrit dans ce document s’use donc très rapidement et nécessite d’être régulièrement remplacé.

[0007] De plus, tout comme les décapsuleurs de l’art antérieur, ce dispositif entraine un pliage de la capsule. Or, le demandeur cherche en outre à éviter un tel pliage afin de pouvoir réutiliser la capsule pour reboucher la bouteille en cas de besoin. En effet, dans le cas d’un particulier, lorsque la bouteille n’a pas été entièrement consommée, il peut être avantageux de pouvoir la recapsuler afin de conserver intacte la boisson. De même, dans le cas d’un débit de boisson, il se peut que le consommateur n’ait pas fini le contenu de sa bouteille et souhaite repartir avec. Il se peut aussi que le barman fasse une erreur en ouvrant une bouteille qui n’avait pas été commandée. Dans ce cas, il serait avantageux pour lui de pouvoir la recapsuler.

[Problème technique] [0008] L’invention a donc pour but de remédier à au moins un des inconvénients de l’art antérieur. L’invention vise notamment à proposer un dispositif décapsuleur / recapsuleur qui soit simple d’utilisation, c’est - dire ne nécessitant aucun effort du poignet et pouvant être utilisé d’une seule main, solide dans le temps, permettant de décapsuler une capsule et de la recapsuler de manière complètement hermétique sur le col d’une bouteille en cas de besoin.

[Brève description de l’invention] [0009] A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif décapsuleur -recapsuleur d’une capsule métallique fermant hermétiquement une bouteille, ledit dispositif comprenant un boîtier doté d’une ouverture, ledit boîtier renfermant un système articulé de deux leviers, ledit système de leviers permettant d’expulser la capsule du col de ladite bouteille

0585-DBI-01 lorsqu’une pression verticale de haut en bas est exercée sur le boîtier, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre :

- une structure métallique destinée à maintenir le système articulé de leviers dans un logement dédié,

- un châssis mobile en translation verticale dans ledit boîtier et supportant ladite structure métallique,

- un logement circulaire évasé ménagé dans la paroi du boîtier opposée à l’ouverture.

[0010] Ainsi, le système de leviers étant maintenu dans un logement dédié, le dispositif offre une grande solidité dans le temps.

[0011] Selon d’autres caractéristiques optionnelles du dispositif :

- la structure métallique se présente sous une forme sensiblement parallélépipédique en U dont les parois latérales verticales encadrent le système de leviers, ledit système de leviers étant fixé à la structure métallique au moyen d’un axe métallique traversant ladite structure métallique d’une paroi latérale à l’autre, ledit axe métallique de fixation formant en outre un axe de rotation du premier levier du système de leviers, et en ce qu’une paroi verticale avant, située en regard du deuxième levier du système de leviers, relie lesdites parois latérales verticales ;

- la structure métallique comprend en outre, dans sa partie inférieure et opposée à la paroi verticale avant, une butée contre laquelle vient s’appuyer l’angle arrondi de ladite capsule ;

- le châssis comprend un premier évidement, dans sa partie inférieure, destiné à accueillir le goulot d’une bouteille et un second évidement, pratiqué dans sa partie supérieure et destiné à accueillir la structure métallique et en ce qu’un raidisseur est ménagé entre lesdits évidements inférieur et supérieur ;

- la partie inférieure de la structure métallique est découpée selon un profil complémentaire de la forme du raidisseur du châssis, de sorte qu’une zone centrale du profilé inférieur de la structure métallique repose sur ledit raidisseur, tandis que la butée et une portion de la structure métallique encadrant l’extrémité libre du deuxième levier émergent dans l’évidement inférieur du châssis, de part et d’autre dudit raidisseur et dans un plan situé en-dessous du raidisseur ;

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- la structure métallique comprend en outre un moyen de fixation, situé à l’extrémité supérieure de la paroi verticale avant, pour y fixer une première extrémité d’un moyen de rappel élastique dont l’autre extrémité est fixée sur un autre moyen de fixation ménagé sur le premier levier du système de leviers, ledit moyen de rappel élastique permettant, lorsqu’il est au repos, de maintenir ledit système de leviers dans sa position de repos ;

- le deuxième levier présente, dans sa partie supérieure, une protubérance destinée à venir se placer en appui contre la paroi verticale avant de la structure métallique, lorsque ledit deuxième levier se déplace depuis sa position de repos vers sa position d’éjection, la pression exercée par ladite paroi verticale avant contre ladite protubérance entraînant un pivotement dudit deuxième levier autour de son axe de rotation ;

- l’extrémité libre du deuxième levier comprend une encoche apte, sous l’application d’une force de traction exercée de bas en haut par ledit deuxième levier, à écarter les dents de la collerette dentée d’une capsule pour éjecter cette dernière du col d’une bouteille ;

- le dispositif comprend en outre un moyen élastique souple dont une première extrémité est maintenue bloquée entre la base du châssis et les parois verticales de la structure métallique situées en regard du deuxième levier, et dont l’autre extrémité située sous la protubérance dudit deuxième levier, est laissée libre, ledit moyen élastique souple étant apte à maintenir l’encoche dudit deuxième levier contre la collerette dentée de la capsule, en position d’éjection ;

- le boîtier comprend : au moins deux rails de guidage le long desquels le châssis peut coulisser verticalement, et une butée contre laquelle une extrémité du premier levier, opposée à l’articulation avec le deuxième levier, est destinée à venir s’appuyer ;

- un anneau en plasto-aimant est en outre fixé sur le pourtour de l’ouverture dudit boîtier ;

- le logement circulaire évasé prévu dans la paroi supérieure du boîtier et opposée à l’ouverture, est destiné à recevoir une cavité métallique qui présente un fond dont le diamètre est inférieur à celui de la cavité affleurant la surface extérieure du boîtier, et tel que l’angle formé entre le fond et la paroi de la cavité est compris entre 92 et 100° ;

- le châssis et le boîtier sont en polymère de grade alimentaire ;

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- la structure métallique, le système de leviers et la cavité sont en acier inoxydable.

[0012] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées qui représentent :

• La Figure 1, le dispositif selon l’invention vu en coupe verticale, • La Figure 2, le boîtier du dispositif de la Figure 1 vu en coupe verticale, • La Figure 3, le châssis du dispositif de la Figure 1 vu en coupe verticale, • Les Figures 4A et 4B, respectivement le système de leviers et la structure métallique dans laquelle il s’insère vus en perspective, • La Figure 5, un schéma d’une vue éclatée en perspective du dispositif selon l’invention.

[Description détaillée de l’invention] [0013] Dans la suite de la description, on entend par « vertical >>, un axe ou un plan parallèle à la hauteur du dispositif lorsqu’il est disposé sur le goulot d’une bouteille. On entend par « horizontal >>, un axe ou un plan perpendiculaire à l’axe ou au plan vertical.

[0014] Sur les Figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.

[0015] Par convention, dans la suite de la description on définit « l’avant >> du dispositif comme étant la face en regard du levier éjecteur 320 du système 300 articulé de leviers, et « l’arrière >> comme étant la face diamétralement opposée. De même, par convention, on définit la direction « de bas en haut >> comme étant la direction, selon un axe vertical, partant de l’ouverture 130 du boîtier 100 vers la paroi opposée 140.

[0016] La Figure 1 illustre le dispositif 500 décapsuleur-recapsuleur selon l’invention, vu en coupe verticale. Ce dispositif comprend un boîtier 100. Ce boîtier est pourvu, dans sa partie basse, d’une ouverture 130. Dans sa partie supérieure, le boîtier comprend une paroi supérieure 140, opposée à l’ouverture 130, dans laquelle est pratiqué un évidement 141. Cet évidement forme un logement circulaire évasé, destiné à recevoir une cavité 144 de forme circulaire évasée complémentaire. La cavité 144 est par exemple maintenue

0585-DBI-01 fixement dans son logement 141 par collage, sertissage ou tout autre moyen équivalent. La paroi latérale 143 de la cavité 144 est légèrement inclinée vers l’extérieur, de sorte que le diamètre du fond 142 est inférieur au diamètre de l’ouverture de la cavité affleurant la surface de la paroi supérieure 140 du boîtier 100. L’angle entre le fond 142 de la cavité 144 et sa paroi latérale 143 est compris entre 92 et 100°. De préférence, cet angle est de 96°. Cette cavité 144 est de préférence réalisée en métal, tel qu’un acier inoxydable par exemple. Elle permet avantageusement de recapsuler une bouteille. Pour cela, une capsule est placée sur le col d’une bouteille et le dispositif est disposé au-dessus de la capsule de sorte que la cavité 144 soit disposée en regard de la capsule. Une pression appliquée sur la capsule, par l’intermédiaire du dispositif 500, entraîne une insertion en force de la capsule vers le fond de la cavité 144 et une pression latérale sur la collerette dentée de la capsule, de sorte que la collerette dentée de la capsule vient enserrer hermétiquement le col de la bouteille.

[0017] Le boîtier comprend en outre un anneau en plasto-aimant 150 qui est fixé sur le pourtour de l’ouverture 130. Une telle fixation peut être réalisée par collage, par sertissage ou tout autre moyen équivalent. De préférence, cet anneau en plasto-aimant comprend de la ferrite, qui ne rouille pas. Cet anneau permet avantageusement de récupérer la capsule au moment de son décapsulage. A cet effet, la densité d’aimantation est plus importante sur le bord extérieur de l’anneau de sorte que la capsule soit attirée par le bord extérieur de l’anneau au moment de son éjection et ne se retrouve pas coincée à l’intérieur du dispositif. Cet anneau permet également de pouvoir entreposer le dispositif sur une paroi métallique, que celle-ci soit horizontale ou verticale. Enfin, cet anneau permet en outre de maintenir en place, à l’intérieur du boîtier 100, un châssis 200.

[0018] Le dispositif 500 comprend en outre une structure métallique 400, destinée à maintenir un système articulé 300 de deux leviers 310, 320 dans un logement dédié, et un châssis 200 supportant la structure métallique 400.

[0019] Le châssis 200, tel qu’illustré sur les Figures 1, 3 et 5, est mobile en translation verticale à l’intérieur du boîter 100. Il s’insère dans le boîtier par l’ouverture 130 et est maintenu en place à l’intérieur du boîtier après fixation de l’anneau 150 en plasto-aimant sur le pourtour de l’ouverture 130. Afin que le châssis puisse coulisser verticalement dans le boîtier, sans tourner sur lui-même à l’intérieur du boîtier, au moins deux rails 121, 122, tels que représentés sur les Figures 1 et 2, sont prévus dans la partie supérieure du boîtier 100. La surface externe de la paroi supérieure du châssis 200 est en contact avec ces

0585-DBI-01 rails de sorte que le châssis coulisse le long de ces rails. Ces rails permettent ainsi de maintenir le châssis dans une position telle que l’arrière du système 300 de leviers se situe en regard d’une butée 110 ménagée à l’intérieur du boîtier et décrite plus en détails dans la suite de la description.

[0020] Le système de leviers 300 et la structure métallique 400 sont illustrés sur les Figures 4A à 4B. Le système de leviers 300 est également métallique. Il comprend deux leviers 310, 320 reliés entre eux par un axe de rotation 321. Un premier levier 310 est sensiblement horizontal dans sa position de repos, c’est-à-dire qu’il est orienté dans une direction sensiblement parallèle au plan de l’ouverture 130 du boîtier 100, plus ou moins un angle de 20°. Ce premier levier 310 s’articule autour d’un axe de rotation 311. Lorsqu’il pivote autour de son axe de rotation 311, il entraîne en mouvement le deuxième levier 320, encore dénommé levier éjecteur dans la suite de la description, dans un mouvement de translation verticale. Ce deuxième levier 320, sensiblement vertical en position de repos, comprend une encoche 323 apte, sous l’application d’une force de traction exercée de bas en haut, à écarter les dents de la collerette dentée d’une capsule et à éjecter cette dernière du col d’une bouteille.

[0021] Le système de leviers 300 est disposé dans la structure métallique 400 afin d’être maintenu dans un logement. Pour cela, la structure métallique 400 se présente sous une forme sensiblement parallélépipédique en U, dont les parois latérales verticales 410, 420 sont situées de part et d’autre du système 300 de leviers afin de le maintenir latéralement en place. Le système de leviers 300 est fixé à la structure métallique 400 au moyen d’un axe métallique traversant ladite structure métallique d’une paroi latérale à l’autre, via des orifices 431 pratiqués en regard l’un de l’autre dans les deux parois opposées. Cet axe métallique de fixation constitue avantageusement l’axe de rotation 311 du premier levier 310. La paroi verticale 430 de la structure métallique située vers l’avant, c’est-à-dire en regard du levier éjecteur 320, relie les deux parois latérales verticales 410, 420. Cette paroi verticale 430 est encore appelée paroi verticale avant 430 dans la suite de la description. Le premier levier 310 est ainsi protégé dans son logement par les parois verticales latérales 410, 420 de la structure métallique et le deuxième levier éjecteur 320 est encadré par une portion 444 de la structure métallique formée par les parois verticales latérales 410, 420 et avant 430.

[0022] Le deuxième levier éjecteur 320 comprend une protubérance 322 située dans sa partie supérieure, à proximité de son axe de rotation 321. Cette protubérance 322 est

0585-DBI-01 destinée à prendre appui contre la paroi verticale avant 430 de la structure métallique, au moment où le premier levier 310 l’entraine en mouvement vers le haut. La pression exercée par la paroi avant 430 sur la protubérance 322 permet de faire pivoter le levier 320 autour de son axe de rotation 321 et de l’entrainer vers l’axe vertical central du dispositif. Un moyen élastique souple 450, tel qu’illustré sur les Figures 1 et 5 et décrit ciaprès, permet alors de maintenir le levier éjecteur 320 dans sa position d’éjection, avec l’encoche 323 maintenue fermement sous la collerette dentée de la capsule.

[0023] La structure métallique 400 comprend en outre, dans sa partie inférieure et opposée à la paroi verticale avant 430, une butée 442. Cette butée 442 relie avantageusement les deux parois verticales latérales 410, 420. Elle est inclinée d’un angle de l’ordre de 45° par rapport à l’axe horizontal et à l’axe vertical. Cette butée 442, opposée au levier éjecteur 320, permet de s’appuyer contre l’angle arrondi de la capsule et de maintenir la capsule contre le col de la bouteille. Aucune pièce du dispositif n’est en appui sur la surface plane de la capsule, seule cette butée 442 retient la capsule par son angle de courbure. Ainsi, lorsque le levier éjecteur 320 exerce une force de traction de bas en haut sur la collerette dentée de la capsule, la collerette s’écarte et la capsule est éjectée sans être tordue.

[0024] La structure métallique 400 peut en outre comprendre une goupille de maintien, référencée 440 sur la Figure 5, traversant la structure d’une paroi latérale à l’autre, via des orifices 441 pratiqués en regard l’un de l’autre dans les deux parois latérales opposées 410, 420. Cette goupille de maintien 440 permet de rigidifier la structure métallique 400. Elle est disposée de manière à ne pas gêner l’articulation du système 300 de leviers.

[0025] De préférence, le système 300 de leviers et la structure métallique 400 sont fabriqués dans un acier inoxydable.

[0026] Le châssis 200 comprend un premier évidement, référencé 230 sur les Figures 3 et 5, dans sa partie inférieure. Ce premier évidement 230 est destiné à accueillir le goulot d’une bouteille à décapsuler. Le châssis 200 comprend en outre, dans sa partie supérieure, un deuxième évidement, référencé 250 sur la Figure 5, de forme sensiblement parallélépipédique et destiné à accueillir la structure métallique 400 dans laquelle est fixé le système de leviers 300 destiné à permettre l’expulsion de la capsule du col de la bouteille.

0585-DBI-01 [0027] Entre les deux évidements inférieur 230 et supérieur 250, est ménagé un moyen de renfort 220, encore dénommé raidisseur. Ce raidisseur 220, s’étend le long d’une direction transversale par rapport à la structure métallique, c’est-à-dire perpendiculairement aux plans des parois verticales latérales 410, 420 de la structure métallique 400. Le raidisseur 220 présente un profilé tel, qu’aucun élément du châssis ne vient en appui sur la surface plane de la capsule. Ce raidisseur 220 permet d’une part de renforcer mécaniquement le châssis et d’autre part, de supporter la structure métallique 400. La partie inférieure de la structure métallique 400 est découpée selon un profil complémentaire de la forme du raidisseur 220 du châssis 200 de sorte qu’une zone centrale 443 du profilé inférieur de la structure métallique repose sur ledit raidisseur 220, tandis que la butée 442 et la portion 444 de la structure métallique encadrant l’extrémité libre du levier éjecteur 320, qui sont diamétralement opposées, émergent dans l’évidement inférieur 230 du châssis, de part et d’autre du raidisseur et dans un plan situé en dessous du raidisseur. La base du châssis comprend en outre un bourrelet 241 (Figure 3) qui vient en butée contre l’anneau en plasto-aimant 150 fixé sur le pourtour de l’ouverture du boîtier 100, en position de repos.

[0028] Le châssis 200 et le boîtier 100 sont respectivement fabriqués en une seule pièce tridimensionnelle plastique, par exemple par extrusion, ou bien à l’aide d’une imprimante à trois dimensions ou par tout autre moyen équivalent. Le plastique est de préférence un plastique de grade alimentaire et antibactérien. Ainsi, il est par exemple choisi parmi l’un au moins des polymères de grade alimentaire suivants : polyéthylène, polypropylène, polyéthylène téréphtalate, polycarbonate, polyamide, polyuréthane.

[0029] La structure métallique 400 comprend en outre deux languettes 411, 421 disposées respectivement sur l’extrémité supérieure de chaque paroi latérale verticale 410, 420 et perpendiculairement à celle-ci. Chaque languette 411, 421 est percée d’un orifice traversant respectivement 412, 422. Ces deux orifices 412, 422 sont prévus pour être positionnés en regard de deux orifices borgnes 211 ménagés le long de la paroi verticale du châssis 200 (voir Figure 5). Ainsi, deux attaches peuvent être positionnées dans les orifices en regard 412, 422 et 211, de la structure métallique et du châssis, de sorte que la structure métallique est solidement fixée au châssis. Ces attaches, référencées 460 sur la Figure 5, peuvent par exemple être des vis ou des goupilles ou tout autre moyen équivalent. La structure métallique 400 est ainsi fixée fermement au châssis 200 plastique sans qu’aucune pièce de fixation ne tourne, de sorte que la structure plastique du châssis ne peut pas s’abîmer.

0585-DBI-01 [0030] Un moyen élastique souple 450 est positionné en regard du levier éjecteur 320. Ce moyen élastique 450 se présente avantageusement sous la forme d’une lame métallique souple. Une première extrémité 451 à angle droit est maintenue fixement, par blocage entre la base du châssis 200 et les parois verticales 410, 420, 430 de la structure métallique 400, au moment de l’insertion de la structure métallique dans le châssis. L’autre extrémité 452 de cette lame souple, située en-dessous de la protubérance 322 du levier éjecteur 320, est laissée libre. Ainsi, ce moyen élastique 450 permet de maintenir l’encoche 323 du levier éjecteur 320 en appui contre la collerette dentée de la capsule, lorsque le levier éjecteur 320 est en position d’éjection, de sorte que la force de traction verticale exercée par l’encoche 323 sur la collerette entraîne l’éjection de la capsule.

[0031] Un moyen de fixation 432 situé à l’extrémité supérieure de la paroi verticale avant 430 de la structure métallique 400 est prévu pour y fixer une première extrémité 352 d’un moyen de rappel élastique 350 dont l’autre extrémité 351 est fixée sur le premier levier 310. Le moyen de fixation 432 de la structure métallique peut par exemple être réalisé sous forme d’un orifice traversant l’épaisseur de la paroi avant 430. Un deuxième moyen de fixation 312 ménagé sur le premier levier 310, peut par exemple prendre la forme d’un ergot ménagé ou découpé sur la surface supérieure du premier levier 310. Le moyen de rappel élastique 350, tel qu’un ressort par exemple, permet, lorsqu’il est au repos, de maintenir le premier levier 310 dans sa position de repos, sensiblement horizontale.

[0032] Une encoche 313 est en outre découpée dans une zone de la surface supérieure du premier levier 310 et située au-dessus du deuxième levier 320. La longueur de l’encoche représente entre un cinquième et un quart de la longueur du premier levier 310. Cette encoche découpée permet d’éviter tout frottement du premier levier 310 contre le moyen de rappel élastique 350, lorsqu’il est déplacé depuis sa position de repos jusqu’à sa position d’éjection.

[0033] Le boîtier 100 comprend en outre une butée 110 (voir Figures 1 et 2) destinée à être disposée au-dessus de l’extrémité arrière du premier levier 310, c’est-à-dire l’extrémité opposée à l’articulation 321 avec le deuxième levier 320. Lorsque le châssis 200 remonte dans le boîtier 100, au moment où une pression est exercée sur le dispositif 500, le premier levier 310 vient appuyer contre la butée 110. La pression exercée par la butée 110 sur le levier 310 entraîne un pivotement de ce-dernier autour de son axe de rotation 311, lequel entraîne alors le deuxième levier éjecteur 320 dans un mouvement de translation vers le haut.

0585-DBI-01 [0034] Pour permettre une meilleure compréhension, une vue en coupe de la capsule, référencée 600, est schématisée en trait pointillés sur la Figure 1. Pour décapsuler une bouteille, le dispositif 500 est disposé sur la bouteille de manière à ce que le goulot s’insère dans l’évidement inférieur 230 du châssis 200. Au moment de l’insertion du goulot, le levier éjecteur 320 du système de leviers est légèrement repoussé vers la paroi verticale avant 430 de la structure métallique et la bouteille se positionne de sorte que l’angle arrondi de la capsule 600 vient se placer en appui contre la butée inclinée 442 de la structure métallique et que la base de la collerette de la capsule se positionne dans l’encoche 323 de l’extrémité libre du levier éjecteur 320. Le profilé de l’évidement inférieur 230 du châssis 200 est tel, qu’aucune pièce ne vient appuyer sur la surface plane de la capsule, le raidisseur 220 étant situé bien au-dessus de la surface de la capsule dont l’angle de courbure est en appui contre la butée 442. L’espace libre entre la surface plane de la capsule et le raidisseur 220 facilite le dégagement de la capsule lors de son éjection. Le raidisseur 220 est avantageusement incliné par rapport à l’horizontale. Cette inclinaison est telle que l’espace entre la surface plane de la capsule et le raidisseur augmente en se rapprochant du levier éjecteur 320, de sorte que l’éjection de la capsule s’en trouve facilitée. De préférence, l’angle d’inclinaison du raidisseur par rapport à l’horizontale est compris entre 20 et 30°. Une pression verticale de haut en bas, sur le dispositif 500, entraîne un déplacement vertical vers le haut du châssis 200 de sorte que l’extrémité arrière du premier levier 310, opposée à l’articulation 321 avec le deuxième levier 320, vient s’appuyer contre la butée 110 du boîtier 100. La pression exercée par cette butée 110, représentée par la flèche F1 sur la Figure 1, entraîne la rotation du premier levier 310 autour de son propre axe de rotation 311 selon la flèche R1 sur la Figure 1. Cette rotation du premier levier 310 entraîne alors le deuxième levier 320 dans un mouvement de translation vers le haut, selon la flèche F2 sur la Figure 1, et le moyen de rappel élastique 350 se tend. La protubérance 322 du levier 320 vient alors en appui contre la paroi verticale avant 430 de la structure métallique 400. La pression exercée par cette paroi 430 sur le deuxième levier 320, représentée par la flèche F3 sur la Figure 1, entraîne alors la rotation du deuxième levier 320 autour de son propre axe de rotation 321, selon la flèche R2 sur la Figure 1. L’extrémité libre 452 de la lame souple 450 maintient l’extrémité libre du levier éjecteur 320 dans sa position d’éjection, de sorte que l’encoche 323 du levier exerce une force de traction vers le haut sur la collerette dentée de la capsule 600. La capsule 600 subissant cette force de traction est alors éjectée vers le haut puis attirée par l’anneau 150 en plasto-aimant lors de sa chute. Lorsque la pression sur le dispositif est relâchée, le châssis redescend et le premier levier 310 est libéré de la pression exercée

0585-DBI-01 par la butée 110. Il se replace donc en position de repos grâce à la force de rappel exercée par le moyen de rappel élastique 350 et entraine avec lui le deuxième levier qui se replace lui aussi dans sa position de repos.

[0035] Ce dispositif permet, lors du décapsulage, d’éviter tout appui contre la surface 5 plane de la capsule. La capsule est donc expulsée sans être tordue, ce qui facilite alors le recapsulage ultérieur. Les leviers s’articulent par rapport à la structure métallique, laquelle est maintenue fixe dans le châssis. Par conséquent, aucune usure du châssis n’est constatée lors des utilisations répétées du dispositif. Le dispositif selon l’invention est donc très solide dans le temps.

[0036] La capsule n’ayant pas été tordue au moment du décapsulage, il devient facile de pouvoir la recapsuler sur le col d’une bouteille. Pour cela, il suffit de placer la capsule sur le col d’une bouteille, puis de retourner le dispositif de sorte que la cavité 144 vienne se positionner juste au-dessus de la capsule. Une pression verticale sur la capsule permet ensuite de l’insérer en force dans la cavité 144. Cette insertion en force provoque un resserrement de la collerette dentée. La collerette dentée vient alors enserrer hermétiquement le col de la bouteille. Le dispositif peut ensuite être retiré délicatement et la bouteille est ainsi recapsulée, de sorte que la boisson qu’elle renferme peut-être conservée intacte.

Claims (14)

1. Dispositif (500) décapsuleur - recapsuleur d’une capsule (600) métallique fermant hermétiquement une bouteille, ledit dispositif comprenant un boîtier (100) doté d’une ouverture (130), ledit boîtier renfermant un système (300) articulé de deux leviers (310, 320), ledit système de leviers permettant d’expulser la capsule du col de ladite bouteille lorsqu’une pression verticale de haut en bas est exercée sur le boîtier (100), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre :

- une structure métallique (400) destinée à maintenir le système (300) articulé de leviers dans un logement dédié,

- un châssis (200) mobile en translation verticale dans ledit boîtier (100) et supportant ladite structure métallique (400),

- un logement (141) circulaire évasé ménagé dans la paroi (140) du boîtier (100) opposée à l’ouverture (130).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure métallique (400) se présente sous une forme sensiblement parallélépipédique en U dont les parois latérales verticales (410, 420) encadrent le système (300) de leviers, ledit système (300) de leviers étant fixé à la structure métallique (400) au moyen d’un axe métallique (311) traversant ladite structure métallique d’une paroi latérale à l’autre, ledit axe métallique (311) de fixation formant en outre un axe de rotation du premier levier (310) du système de leviers, et en ce qu’une paroi verticale avant (430), située en regard du deuxième levier (320) du système de leviers, relie lesdites parois latérales verticales (410, 420).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la structure métallique (400) comprend en outre, dans sa partie inférieure et opposée à la paroi verticale avant (430), une butée (442) contre laquelle vient s’appuyer l’angle arrondi de ladite capsule.

4. Dispositif selon l’une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (200) comprend un premier évidement (230), dans sa partie inférieure, destiné à accueillir le goulot d’une bouteille et un second évidement (250), pratiqué dans sa partie supérieure et destiné à accueillir la structure métallique (400) et en ce qu’un raidisseur (220) est ménagé entre lesdits évidements inférieur (230) et supérieur (250).

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5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie inférieure de la structure métallique (400) est découpée selon un profil complémentaire de la forme du raidisseur (220) du châssis (200), de sorte qu’une zone centrale (443) du profilé inférieur de la structure métallique (400) repose sur ledit raidisseur (220), tandis que la butée (442) et une portion (444) de la structure métallique (400) encadrant l’extrémité libre du deuxième levier (320) émergent dans l’évidement inférieur (230) du châssis (200), de part et d’autre dudit raidisseur (220) et dans un plan situé en-dessous du raidisseur.

6. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la structure métallique (400) comprend en outre un moyen de fixation (432), situé à l’extrémité supérieure de la paroi verticale avant (430), pour y fixer une première extrémité (352) d’un moyen de rappel élastique (350) dont l’autre extrémité (351) est fixée sur un autre moyen de fixation (312) ménagé sur le premier levier (310) du système (300) de leviers, ledit moyen de rappel élastique (350) permettant, lorsqu’il est au repos, de maintenir ledit système de leviers dans sa position de repos.

7. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le deuxième levier (320) présente, dans sa partie supérieure, une protubérance (322) destinée à venir se placer en appui contre la paroi verticale avant (430) de la structure métallique (400), lorsque ledit deuxième levier (320) se déplace depuis sa position de repos vers sa position d’éjection, la pression exercée par ladite paroi verticale avant (430) contre ladite protubérance (322) entraînant un pivotement dudit deuxième levier (320) autour de son axe de rotation (321).

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’extrémité libre du deuxième levier (320) comprend une encoche (323) apte, sous l’application d’une force de traction exercée de bas en haut par ledit deuxième levier (320), à écarter les dents de la collerette dentée d’une capsule pour éjecter cette dernière du col d’une bouteille.

9. Dispositif selon les revendications 7 et 8, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un moyen élastique souple (450) dont une première extrémité (451) est maintenue bloquée entre la base du châssis (200) et les parois verticales (410, 420, 430) de la structure métallique (400) situées en regard du deuxième levier (320), et dont l’autre extrémité (452) située sous la protubérance (322) dudit deuxième levier, est laissée

0585-DBI-01 libre, ledit moyen élastique souple (450) étant apte à maintenir l’encoche (323) dudit deuxième levier (320) contre la collerette dentée de la capsule, en position d’éjection.

10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (100) comprend :

- au moins deux rails (121, 122) de guidage le long desquels le châssis (200) peut coulisser verticalement, et

- une butée (110) contre laquelle une extrémité du premier levier (310), opposée à I articulation avec le deuxième levier (320), est destinée à venir s’appuyer.

11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un anneau (150) en plasto-aimant est en outre fixé sur le pourtour de l’ouverture (130) dudit Boîtier (100).

12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le logement (141) circulaire évasé prévu dans la paroi (140) supérieure du boîtier (100) et opposée à l’ouverture (130), est destiné à recevoir une cavité (144) métallique qui présente un fond (142) dont le diamètre est inférieur à celui de la cavité affleurant la surface extérieure (140) du boîtier, et tel que l’angle formé entre le fond (142) et la paroi (143) de la cavité est compris entre 92 et 100°.

13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (200) et le boîtier (100) sont en polymère de grade alimentaire.

14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure métallique (400), le système (300) de leviers et la cavité (144) sont en acier inoxydable.