FR3072074A1 - Passerelle de bain retractable pour bateau hors-bord - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une passerelle échelle de bain pour bateau hors-bord semi rigide comprenant successivement une traverse (T), un siège (S) et un dos (D) caractérisé en ce que la traverse (T) traverse la coque du bateau à travers un puit, est asservie par un mécanisme d'entraînement, et propose un carré de siège (S) pour poser les deux pieds ou les deux fesses d'un utilisateur de taille adulte standard, et un dos pour reposer le bas du dos, le siège (S) se positionnant en position de rangement plaqué sous le bateau et en position d'échelle déployé tel que le bord intérieur du siège en liaison avec la traverse soit sensiblement à l'aplomb du bord extérieur du bateau, le dos du siège étant excentré suffisamment pour tenir la largeur d'un homme sur le siège.

Description

La présente invention concerne une passerelle échelle de bain perfectionnée escamotable pour bateaux semi rigide motorisés. Les bateaux semi rigides sont un type de bateau motorisés bien connus qui comprennent une coque rigide et des boudins de protection latéraux gonflables. Ces bateaux sont aujourd’hui équipés d’échelles de bain très peu ergonomiques. Elles consistent couramment en des structures aluminiums de type échelle à barreau qui sont maintenues sur le bateau pendant la navigation, et qui sont dépliées dans l’eau pendant les étapes de repos et de nage à proximité du bateau. Le confort apporté par ces échelles n’est pas satisfaisant. Les barreaux scient la plante de pied. Ces échelles n’offrent pas d’autres fonctions significatives que celle de permettre de remonter sur le bateau. Aucun confort pour profiter de l’eau assis, aucun confort pour grimper sur l’échelle, aucun confort pour profiter du paysage debout dans l’eau. En bref, il n’existe actuellement qu’une technologie rudimentaire rustique inadaptée à une activité loisir pour les baigneurs qui profitent de la mer à côté du semi rigide lorsque celui est à l’arrêt ou quasi à l’arrêt.

Un objet principal de l’invention est de proposer une passerelle échelle de bain qui offre le maximum de confort et de fonctionnalités aux baigneurs.

Un objet de l’invention est de proposer une passerelle qui soit facilement escamotable pour pouvoir facilement être déployée pendant la navigation. L’invention vise même une solution qui ne nécessite pas de déployer la passerelle échelle de bain en pleine mer, le bateau naviguant avec la passerelle échelle de bain déployée.

Un objet de l’invention est de proposer une passerelle échelle de bain qui soit conçue pour apporter des fonctions supplémentaires, à savoir celles de participer à la portance du bateau dans l’eau.

Un objet de l’invention est de proposer une passerelle échelle de bain dont la profondeur dans l’eau soit facilement réglable.

Un objet de l’invention est de proposer une passerelle échelle de bain qui offre des fonctions de siège confort sous l’eau.

Un objet de l’invention est de proposer une passerelle échelle de bain qui offre à l’utilisateur un espace d’accès sur le bateau qui soit ergonomique et sécurisé. En effet, l’art antérieur positionne les échelles de bain sur l’arrière du bateau à proximité du moteur, ce qui potentiellement gêne le pilote, voir ce qui est dangereux pour les baigneurs qui accèdent à l’échelle et passent trop prêts du moteur avec un risque associé tant pour le bloc moteur avec les chocs que pour les utilisateurs qui peuvent se blesser ou se brûler. L’invention vise ainsi à proposer un espace de débarquement et d’embarquement sur le bateau qui soit plus adaptée que l’arrière du bateau qui présente des risques.

Dans un aspect principal, l’invention propose une passerelle échelle de bain qui coopère avec un mécanisme d’entraînement et de verrouillage traversant la coque du bateau.

Dans un aspect l’invention propose une passerelle échelle de bain qui soit réglable en profondeur sous l’eau et qui vienne au choix du capitaine se plaquer sous la structure du bateau, coque ou boudin, ou qui puisse se déployer en profondeur sous l’eau pour offrir une surface d’appui optimisée pour les baigneurs.

Dans un aspect l’invention propose une passerelle échelle de bain qui propose une surface d’appui portante répondant à un jeu de contraintes multiples, à savoir, surface d’appui complète pour le pied, ou surface de siège pour les deux fesses.

Dans un aspect particulier, la surface d’appui pour les fesses est complétée par une surface de dossier pour le dos.

Dans un aspect, afin d’augmenter le confort de la passerelle en échelle, et afin de proposer une passerelle qui serve le meilleur point d’appui en position verticale pour un utilisateur, le barycentre du siège de la passerelle échelle de bain est dimensionné pour venir se positionner en verticale très légèrement excentrée vers l’extérieur par rapport au bord extérieur du bateau. Ainsi un baigneur peut se tenir de façon agréable, debout juste à côté du bateau en gardant ses jambes verticales, sans devoir se contorsionner.

Dans un aspect, la passerelle échelle de bain est dimensionnée pour ne pas nuire à l’hydrodynamique du bateau propulsé sur l’eau. Bien plus, la section de l’échelle, ses arêtes sont dimensionnées pour maximiser la portance si jamais le capitaine choisit de garder la passerelle sous l’eau pendant la navigation.

Dans un aspect l’invention propose de doubler l’échelle de bain en la positionnant de part et d’autre, bâbord et tribord.

L’invention sera mieux comprise à la lecture des figures annexées qui représentent un mode particulier de l’invention:

La figure 1 représente une vue en coupe d’un bateau semi rigide traditionnel.

La figure 2 représente une vue de dessus d’un bateau semi rigide traditionnel équipé de l’invention.

La figure 3a représente une vue en coupe d’un bateau semi rigide selon l’invention en position d’accostage, échelle rétractée escamotée.

La figure 3b représente une vue en coupe de la passerelle échelle déployée sous l’eau selon l’invention

Les figures 4a et 4b représentent une vue de haut du siège avec les empreintes d’appuis de pied ou de fesse pour une utilisation d’échelle, de tenue debout ou de repos assis.

La figure 1 représente une vue en coupe d’un bateau semi rigide traditionnel (1) qui est fabriqué comme suit : une coque (13) rigide de forme générale en V. Un plancher ferme la coque pour servir de plancher et d’appuis aux passagers et aux équipements. Une carlingue à l’intérieur du volume défini par la coque (13) et du plancher arrimée à la coque (13) vient consolider la structure de la coque dans le creux formé par la coque. Un boudin creux gonflé (11) borde le flanc latéral bâbord, puis la proue, puis le flanc latéral tribord du bateau. Un emménagement (17) est couramment installé au centre du plancher. Il consiste en un ou plusieurs caissons qui logent et maintiennent la console qui regroupe les organes de commande du bateau, comme les commandes moteurs. Ils peuvent également contenir un/des coffres pour le rangement ou tout autre accessoire pour des utilisations spécifiques. Comme représenté, sur la figure 2, avec une vue de dessus, à la poupe du semi rigide est positionné le moteur (20). La passerelle (P) selon l’invention équipe ici la passerelle bâbord (PI) et la passerelle tribord (P2). La raison tient en une symétrie d’effort, tant pour le poids propre de la passerelle que pour l’hydrodynamique du bateau lorsque le bateau est utilisé en navigation passerelle déployée sous l’eau. La figure

3a représente une vue en coupe d’un bateau semi rigide selon l’invention en position d’accostage, figure 3a, passerelle (P) rétractée. En position rétractée la passerelle (P) offre une prise à l’eau quasi nulle et vient sensiblement épouser le boudin du bateau. Comme représenté, en figure 3b, en position déployée, la passerelle (P) comprend une extrémité d’assise qui est réalisée avec un dos de siège (D), et un siège (S). L’ensemble de l’assise est maintenu par une traverse (T). La traverse (T) comme son nom l’indique traverse la coque du bateau à travers un puit (32) et est asservi en déplacement par un mécanisme d’entraînement (31). Sous des formes avancées, la traverse (T) se range dans l’emménagement (17) dès qu’elle traverse le plancher. Le mécanisme d’entraînement (31) permet de positionner à la profondeur voulue la passerelle (P) sous l’eau. L’invention propose une solution astucieuse qui permet en positon d’accostage de ranger les passerelles (Pl, P2) de telle sorte qu’elles ne gênent ni pour l’accostage, ni pour l’espace habitable sur le bateau. Par contre en position de navigation, les ailes se déploient sous le bateau et permettent ainsi de surélever la coque au-dessus du niveau de l’eau, mais aussi de profiter de la fonction de passerelle de bain pour baigneur. Pour réaliser cette prouesse sur un espace aussi réduit, l’invention conjugue deux moyens réalisés par une forme tout à fait particulière des passerelles à leur extrémité. Comme représenté en figure 4, l’aile (40) selon l’invention, comporte sensiblement deux parties. Une partie dite de portance avec un siège (S) et son dossier (D), et une partie de traverse (T) qui déporte la portance sous l’eau. Comme représenté en figures (4a, 4b) en vue de haut, la surface portante du siège est au moins celle d’un siège courant pour poser les deux fesses à savoir au minimum un carré de 25 cm de côté. Le dossier est sensiblement orienté à 70° par rapport au siège et apporte une assise de confort au dos qui est déterminante pour se tenir assis dans l’eau en position de confort avec une structure de rappel de dos qui retient et qui évite de glisser dans l’eau. Le siège permet de tenir un ou deux pieds, avec le baigneur de face ou de côté par rapport au bateau. Le siège (S) permet de tenir les deux fesses en avec le baigneur de face, de dos ou de côté par rapport au bateau. En bref, cette passerelle offre d’abord toutes les possibilités de confort et d’utilisation au baigneur, et ensuite participe à la portance dans l’eau pendant la navigation, enfin, elle se range parfaitement sous la coque et le boudin en épousant leur forme et s’efface donc totalement pour les phases de navigation ou de rangement nécessaires. Typiquement le siège est positionné à une profondeur entre 50 et 80 centimètres sou l’eau qui est un excellent compromis pour proposer une assise de pied pour grimper sur le bateau et et une assise de fesse pour se tenir assis dans l’eau.

A noter également que la forme particulière de la passerelle de foil offre aussi une surface inférieure fonctionnelle pour la pose des bateaux hors de l’eau lors du stockage à quai pour les réparations. Des matelas protecteurs pouvant ainsi être rapportés sous le siège du foil et offrir donc une solution pratique économique pour poser le bateau de façon stable et ainsi procéder à sa réparation ou à son entretien. Cette surface plane inférieure de foil est donc une assise de tenue à quai, qui permette de maintenir le bateau sans aucun appareillage coûteux extérieur. La solution de passerelle selon l’invention ouvrant donc une nouvelle fonction à partir de la surface plane inférieure du siège qui est celle de cale à quai pour bateau.

La présente invention concerne donc une passerelle (P) échelle de bain pour bateau hors-bord semi rigide comprenant successivement une traverse (T), un siège (S) et un dos (D) caractérisé en ce que la traverse (T) traverse la coque (13) du bateau à travers un puit (32), est asservie par un mécanisme d’entraînement (31), et propose un carré de siège (S) pour poser les deux pieds ou les deux fesses d’un utilisateur de taille adulte standard, et un dos pour reposer le bas du dos, le siège (S) se positionnant en position de rangement plaqué sous le bateau et en position d’échelle déployé tel que le bord intérieur du siège en liaison avec la traverse soit sensiblement à l’aplomb du bord extérieur du bateau, le dos du siège étant excentré suffisamment pour tenir la largeur d’un homme sur le siège. On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l’invention tel qu’il est défini ci-après.

Claims (1)

1 - Passerelle (P) échelle de bain pour bateau hors-bord semi rigide comprenant successivement une traverse (T), un siège (S) et un dos (D)

5 caractérisé en ce que la traverse (T) traverse la coque (13) du bateau à travers un puit (32), est asservie par un mécanisme d’entraînement (31), et propose un carré de siège (S) pour poser les deux pieds ou les deux fesses d’un utilisateur de taille adulte standard, et un dos pour reposer le bas du dos, le siège (S) se positionnant en position de rangement plaqué sous le 10 bateau et en position d’échelle déployé tel que le bord intérieur du siège en liaison avec la traverse soit sensiblement à l’aplomb du bord extérieur du bateau, le dos du siège étant excentré suffisamment pour tenir la largeur d’un homme sur le siège.