FR3070355A1 - Dispositif de remorquage ferroviaire - Google Patents

Abstract

Un dispositif de remorquage ferroviaire (5) comportant un bogie (3) et un module d'interface (4), relié audit bogie (3) et apte à coopérer avec une remorque ferroviaire (R1), le bogie (3) comprenant un châssis de bogie (31) et des essieux (32) reliés audit châssis de bogie (31) par des moyens d'amortissement (33), le module d'interface (4, 4') comportant au moins un logement (41) dans lequel est monté un lest (6) de manière amovible afin de mettre sous contrainte lesdits moyens d'amortissement (33).

Description

DISPOSITIF DE REMORQUAGE FERROVIAIRE

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne le domaine ferroviaire et, plus particulièrement, un nouveau type de dispositif de remorquage ferroviaire.

A titre d’exemple, un train à grande vitesse du type TGV ® comporte une pluralité de remorques reliées consécutivement ensemble et supportées par une pluralité de bogies appelés « bogies partagés». De manière connue, le train comporte à chacune de ses extrémités une motrice de manière à permettre le déplacement du train dans les deux sens.

En référence à la figure 1, il est représenté une première remorque RI et une deuxième remorque R2 qui sont reliées ensemble à leurs extrémités par une articulation du type rotule 15 de manière à permettre l’inclinaison et l’orientation des remorques RI, R2 sur le parcours. De manière connue, un bogie partagé 10 permet de supporter uniquement l’extrémité de la deuxième remorque R2, appelée «bout porteur». L’extrémité de la première remorque RI, appelée « bout supporté» est supportée par la deuxième remorque R2 via l’articulation du type rotule 15. Autrement dit, le bogie partagé 10 n’est en contact qu’avec la deuxième remorque R2. De manière connue, le bogie partagé 10 comporte des moyens d’amortissement 13 adaptés pour coopérer avec l’extrémité de la deuxième remorque R2 afin de pouvoir amortir les déplacements de la deuxième remorque R2 au cours du déplacement. De tels moyens d’amortissement 13 sont configurés pour fonctionner sur une plage de masse prédéterminée qui est celle d’un train de transport de voyageurs. Cette plage de masse est étroite étant donné que la masse d’un train de transport de voyageurs varie peu au cours de son utilisation (la masse des voyageurs est faible par comparaison à la masse du train en tant que tel).

Lorsqu’une des remorques du train est endommagée, il est nécessaire de désaccoupler la remorque endommagée du reste du train.

A titre d’exemple, si la première remorque RI doit être séparée de la deuxième remorque R2, le bogie partagé 10 demeure relié à la deuxième remorque R2 et il est nécessaire de prévoir un nouveau bogie pour supporter l’extrémité de la première remorque RI.

D’une part, lorsque la partie du train comportant la première remorque RI doit être déplacée, il est connu d’utiliser un dispositif de remorquage, connu de l’homme du métier sous la désignation « bogie cathédrale », pour supporter de manière temporaire l’extrémité de la première remorque RI lors de son rapatriement vers un centre de maintenance comme illustré à la figure 2. Un dispositif de remorquage 5 est adapté pour être relié à un « bout supporté ».

Un tel dispositif de remorquage se présente de manière connue sous la forme d’un bogie utilisé habituellement pour le transport de fret qui a été modifié pour permettre de supporter la première remorque RI à déplacer. En effet, contrairement à un bogie partagé pour le transport de voyageurs, un bogie de transport de fret comporte des moyens d’amortissement configurés pour fonctionner sur une plage de masse qui est large étant donné que la masse d’un train du type fret varie de manière importante au cours de son utilisation (train fret avec cargaison et train fret sans cargaison). Un bogie de type fret est avantageux étant donné qu’il peut supporter une masse réduite.

A cet effet, en référence à la figure 2, un dispositif de remorquage 20 comporte un bogie inférieur du type fret 21 sur lequel sont solidarisés un ou plusieurs organes d’interface 23 adaptés pour s’étendre entre le bogie inférieur 21 et la première remorque RI à déplacer.

Un tel dispositif de remorquage 20 présente l’inconvénient de posséder un coût d’achat et un coût de maintenance qui sont élevés. En effet, le bogie inférieur 21 est modifié de manière définitive suite à l’ajout des organes d’interface 23. Comme sa fréquence d’utilisation est faible, un tel dispositif de remorquage 20 constitue une immobilisation financière importante. En outre, comme le bogie inférieur 21 est du type fret, il ne peut pas subir des étapes de maintenance analogues à un bogie pour le transport de voyageurs, ce qui augmente la durée et le coût d’une telle maintenance.

D’autre part, lorsque la partie du train comportant la deuxième remorque R2 doit être déplacée, le bogie partagé 10 est situé en queue du train. Comme la masse supportée par le bogie partagé 10 est réduite (seule une partie du train est déplacée), les moyens d’amortissement ne sont pas dans une plage de fonctionnement optimale. Aussi, de manière analogue à précédemment, il est nécessaire de prévoir un dispositif de remorquage pour« bout porteur» en lieu et place du bogie partagé 10. Autrement dit, il est nécessaire d’immobilier des dispositifs de remorquage différents pour chaque type d’extrémité de remorque, ce qui amplifie les inconvénients précités.

Enfin, il n’est pas possible de relier un dispositif de remorquage 20 directement à une locomotive de traction étant donné que le dispositif de remorquage 20 n’est pas configuré pour résister à des efforts de traction compression suffisants lors d’une traction, ce qui impose un déplacement uniquement à vitesse réduite avec un dispositif de remorquage 20 positionné en queue de convoi.

L’invention a donc pour but d’éliminer au moins certains de ces inconvénients en proposant un nouveau type de dispositif de remorquage ferroviaire.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention concerne un dispositif de remorquage ferroviaire comportant un bogie et un module d’interface, relié audit bogie et apte à coopérer avec une remorque ferroviaire, le bogie comprenant un châssis de bogie et des essieux reliés audit châssis de bogie par des moyens d’amortissement.

L’invention est remarquable en ce que le module d’interface comporte au moins un logement dans lequel est monté un lest de manière amovible afin de mettre sous contrainte lesdits moyens d’amortissement.

Un tel dispositif de remorquage permet de manière avantageuse de contraindre les moyens d’amortissement afin que ceux-ci travaillent de manière optimale, c’est-à-dire, de manière similaire à un bogie partagé utilisé pour le transport de voyageurs. Un lest amovible permet avantageusement de régler la contrainte appliquée aux moyens d’amortissement afin de s’adapter à la masse de la remorque à déplacer. En outre, l’utilisation d’un bogie pour le transport de voyageurs en lieu et place d’un bogie spécifique du type fret permet de limiter l’immobilisation financière et de faciliter la maintenance.

De préférence, le lest possède une masse supérieure à 5000 kg afin de contraindre de manière optimale les moyens d’amortissement, en particulier, les suspensions primaires du bogie.

De préférence, le module d’interface comporte des moyens de coopération par complémentarité de formes avec le châssis de bogie, en particulier, une pluralité de butées de positionnement. La coopération est ainsi précise et stable. Selon un aspect préféré de l’invention, la coopération entre le bogie et le module d’interface est analogue à la coopération d’un bogie avec une remorque ferroviaire. Aucune modification du bogie n’est avantageusement nécessaire.

De manière préférée, le module d’interface est monté de manière amovible audit bogie. De manière préférée, aucune étape de solidarisation n’est nécessaire, le module d’interface étant uniquement posé sur le châssis du bogie. La mise en place et le retrait sont donc rapides à mettre en œuvre.

Selon un aspect de l’invention, le module d’interface comporte des moyens de connexion à une locomotive de traction. Ainsi, le dispositif de remorquage peut être directement connecté à une locomotive de traction en tête d’un convoi, ce qui permet d'éviter la réalisation de demi-tour lors d’un déplacement comme dans l’art antérieur afin de placer le dispositif de remorquage en queue.

De manière préférée, les moyens de connexion comportent au moins un crochet d’attelage pour se connecter à la locomotive de traction. De préférence encore, les moyens de connexion comportent au moins une paire de tampons de choc pour coopérer avec une locomotive de traction de manière optimale.

De manière préférée, le module d’interface comporte des moyens de connexion pneumatique configurés pour connecter une remorque avec une locomotive de traction. Ainsi, lorsqu’une locomotrice de traction est placée en tête d’un convoi, cette dernière peut alimenter de manière pneumatique ledit convoi via le module d’interface, ce qui permet notamment un fonctionnement des équipements de freinage.

Selon un aspect de l’invention, le module d’interface est adapté pour coopérer avec une extrémité d’une remorque ferroviaire du type «bout porteur». Selon un autre aspect de l’invention, le module d’interface est adapté pour coopérer avec une extrémité d’une remorque ferroviaire du type « bout supporté ».

PRESENTATION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique de côté d’un bogie partagé monté entre deux remorques d’un train comportant deux niveaux, la figure 2 est une représentation schématique d’un dispositif de remorquage selon l’art antérieur relié à la remorque, les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques d’un module d’interface d’un dispositif de remorquage pour bout porteur d’une remorque ferroviaire, les figures 5 et 6 sont des représentations schématiques d’un dispositif de remorquage pour bout porteur lors de son utilisation, les figures 7 et 8 sont des représentations schématiques d’un module d’interface d’un dispositif de remorquage pour bout supporté d’une remorque ferroviaire et les figures 9 et 10 sont des représentations schématiques d’un dispositif de remorquage pour bout supporté lors de son utilisation.

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

Conformément à l’invention, le dispositif de remorquage ferroviaire comporte un bogie et un module d’interface, relié audit bogie, apte à coopérer avec une remorque ferroviaire. Selon l’invention, il va être présenté un module d’interface pour «bout porteur (Figures 3 à 6) et un module d’interface pour« bout supporté » (Figures 7 à 10).

De manière connue, en référence aux figures 5 et 6, le bogie 3 est un bogie partagé classique comprenant un châssis de bogie 31 équipé d’essieux ferroviaires 32 pour le transport de voyageurs. Un tel bogie 3 est disponible par comparaison à un bogie destiné pour le fret qui est spécifique. De manière classique, le châssis de bogie 31 comporte une première partie de support 311, adaptée pour s’étendre sous une première remorque RI, et une deuxième partie de support 312, adaptée pour s’étendre sous une deuxième remorque R2. De manière préférée, la première partie de support 311 et la deuxième partie de support 312 sont symétriques.

Le bogie 3 comporte en outre des moyens d’amortissement (non représentés), comportant en particulier des suspensions primaires connues de l’homme du métier, pour amortir les remorques ferroviaires. Les moyens d’amortissement sont adaptés pour fonctionner sur une plage de fonctionnement étroite comme indiqué précédemment. Un tel bogie 3 est connu de l’homme du métier et possède un coût de revient réduit étant donné qu’il est disponible dans un centre de maintenance pour le transport ferroviaire de voyageurs.

En référence à la figure 3, le dispositif de remorquage 5 comporte un module d’interface 4 qui est positionné sur la deuxième partie de support 312 en lieu et place de la deuxième remorque ferroviaire R2. La première remorque ferroviaire RI du type « bout porteur » est pour sa part montée sur la première partie de support 311.

Le module d’interface 4 va être décrit plus en détails en référence aux figures 3 et 4. Le module d’interface 4 possède un châssis de module 40 qui comporte un logement 41 dans lequel est monté un lest 6 de manière amovible afin de mettre sous contrainte les moyens d’amortissement du bogie 3. Un tel lest 6 permet aux moyens d’amortissement, en particulier les suspensions primaires du bogie 3, de travailler sous des conditions de contrainte optimales, ce qui améliore la stabilité. La présence du lest 6 permet de compenser la masse du train qui est absente. Du point de vue du bogie partagé 3, la masse supportée est analogue à celle d’un train complet, ce qui assure un fonctionnement des moyens d’amortissement dans leur plage de fonctionnement.

De préférence, le logement 41 est situé à proximité du centre du châssis de bogie 31 pour améliorer la stabilité en centrant le centre de gravité du bogie 3. En référence à la figure 3, le logement 41 possède de préférence une forme cylindrique de section carrée, rectangulaire ou circulaire mais il va de soi que d’autres formes de logements 41 pourraient convenir.

De manière avantageuse, le lest 6 possède une masse comprise entre 5000 kg et 5500 kg. Du fait du caractère amovible du lest 6, on peut adapter la masse du lest 6 afin de rester dans la plage de fonctionnement des moyens d’amortissement.

Afin de posséder une résistance élevée, le châssis de module 40 est réalisé en matériau métallique et comporte, de préférence, un assemblage de profilés en acier du type IPN de section en I. De préférence, le châssis du module 40 comporte des barres obliques massives pour rigidifier la structure. Le module d’interface 4 pour bout porteur comporte des moyens de solidarisation à une extrémité du type « bout porteur» de la première remorque ferroviaire RI.

Dans cet exemple, le module d’interface 4 comporte des moyens de connexion pneumatique 42 adaptés pour connecter de manière pneumatique une extrémité d’une première remorque ferroviaire RI avec une locomotive de traction. De manière avantageuse, cela permet à la locomotive de traction d’alimenter de manière pneumatique un convoi ferroviaire via le module d’interface 4.

De préférence, afin d’améliorer la sécurité des opérateurs et diminuer leur pénibilité, le module d’interface 4 comporte des garde-corps 43 et une échelle d’accès 44 de manière à permettre à un opérateur de monter sur ledit module d’interface 4 pour relier le module d’interface au « bout porteur» en toute sécurité.

De manière préférée, le module d’interface 4 est monté de manière amovible audit bogie 3. De préférence, le module d’interface 4 est simplement posé sur une partie de support du bogie 3 et est maintenu grâce à son poids. De préférence, le module d’interface 4 comporte une pluralité de butées permettant un positionnement stable et précis du module d’interface 4 sur le bogie 3. De manière avantageuse, la coopération entre un bogie 3 et un module d’interface 4 est analogue à la coopération entre un bogie 3 et une deuxième remorque R2. Il n’est ainsi pas nécessaire de modifier le bogie 3 pour permettre une coopération optimale avec le module d’interface 4.

Du fait du caractère amovible du module d’interface 4, des opérations de maintenance classique peuvent être réalisées sur le bogie 3 de transport voyageur. Pour ce faire, il suffit de retirer le module d’interface 4 pour procéder à une maintenance du bogie 3. Comme le module d’interface 4 possède une structure simple, aucune maintenance particulière n’est nécessaire pour ce dernier.

De manière préférée, le module d’interface 4 comporte des moyens de connexion 7 à une locomotive de traction, en particulier, un crochet d’attelage 71 et une paire de tampons de choc 72. Ainsi, le module d’interface 4 est apte à être tracté par une locomotive de traction.

Selon l’invention, toutes les contraintes particulières sont appliquées au module d’interface 4 afin de conserver un bogie 3 de structure classique pouvant être de nouveau utilisé comme bogie partagé entre deux remorques RI, R2.

En référence aux figures 5 et 6, il est représenté un dispositif de remorquage 5 selon l’invention comportant un bogie 3 sur lequel sont posés, d’une part, une première remorque RI du type «bout porteur» et, d’autre part, un module d’interface 4. Le module d’interface 4 est de préférence monté au moyen d’un engin de levage puis solidarisé à la première remorque RI du type « bout porteur» par des opérateurs. Le lest 6 est également positionné dans le module d’interface 4 afin de contraindre de manière optimale les moyens d’amortissement.

De préférence, comme le module d’interface 4 et le lest 6 sont amovibles, le déplacement et le montage peuvent être réalisés simplement en plusieurs étapes. En outre, cela permet d’adapter de manière précise la masse du lest 6 en fonction des besoins. La connexion pneumatique 42 est également réalisée par les opérateurs.

En référence aux figures 7 à 10, il est représenté un module d’interface 4’ pour « bout supporté». Par souci de clarté et de concision, le module d’interface 4’ ne sera pas décrit de nouveau. Les éléments de fonction identique ou analogue au module d’interface pour «bout porteur» sont référencés avec des références numériques identiques avec une apostrophe. En pratique, les modules d’interfaces 4, 4’ possèdent des structures et des fonctions analogues mais une forme différente pour s’adapter à chaque type d’extrémité. De manière avantageuse, chaque module d’interface 4, 4’ est compatible avec un même bogie 3.

Le module d’interface 4’ pour bout supporté comporte des moyens de solidarisation à une extrémité du type « bout supporté» d’une remorque ferroviaire qui sont différents de ceux pour une extrémité du type « bout porteur» d’une remorque ferroviaire.

En référence à la figure 7, le module d’interface 4’ pour bout supporté comporte des anneaux de levage 45’ solidaires du châssis 40 pour permettre un levage au moyen d’un engin de levage du type grue. Il va de soi que le module d’interface 4 pour bout porteur pourrait également comprendre de tels anneaux de levage.

Grâce à l’invention, un dispositif de remorquage performant peut être obtenu de manière simple et pratique en ajoutant un module d’interface adapté et un lest amovible à un bogie classique pour le transport de voyageurs, ce qui permet de réaliser un remorquage optimal en cas de dysfonctionnement. En outre, le remorquage peut être réalisé à une vitesse de 100 km/h, ce qui n’était pas possible avec un dispositif de remorquage selon l’art antérieur.

L’invention a été présentée pour une application à un train ferroviaire mais elle s’applique à d’autres équipements ferroviaires, notamment, un tramway. De même, il va de soi que l’invention s’applique à un véhicule comportant un niveau comme à un véhicule comportant plusieurs niveaux.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) comportant un bogie (3, 3’) et un module d’interface (4, 4’), relié audit bogie (3, 3’) et apte à coopérer avec une remorque ferroviaire (RI, R2), le bogie (3, 3’) comprenant un châssis de bogie (31, 31’) et des essieux (32, 32’) reliés audit châssis de bogie (31) par des moyens d’amortissement, dispositif caractérisé par le fait que le module d’interface (4, 4’) comporte au moins un logement (41,41’) dans lequel est monté un lest (6, 6’) de manière amovible afin de mettre sous contrainte lesdits moyens d’amortissement.
2. 2. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon la revendication 1, dans lequel le lest (6, 6’) possède une masse supérieure à 5000 kg.
3. 3. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel le module d’interface (4, 4’) comporte des moyens de coopération par complémentarité de formes avec le châssis de bogie (31,31 ’).
4. 4. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le module d’interface (4, 4’) est monté de manière amovible audit bogie (30, 30’).
5. 5. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le module d’interface (4, 4’) comporte des moyens de connexion (7, 7’) à une locomotive de traction.
6. 6. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon la revendication 5, dans lequel les moyens de connexion (7, 7’) comportent au moins un crochet d’attelage (71, 7Γ).
7. 7. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon l’une des revendications 5 et 6, dans lequel les moyens de connexion (7, 7’) comportent au moins une paire de tampons de choc (72, 72’).
8. 8. Dispositif de remorquage ferroviaire (5, 5’) selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le module d’interface (4, 4’) comporte des moyens de connexion pneumatique (42, 42’) configurés pour connecter une remorque (RI, R2) avec une locomotive de traction.
9. 9. Dispositif de remorquage ferroviaire (5) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le module d’interface (4) est adapté pour coopérer avec une extrémité d’une remorque ferroviaire du type« bout porteur».
10. 10 10. Dispositif de remorquage ferroviaire (5’) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le module d’interface (4’) est adapté pour coopérer avec une extrémité d’une remorque ferroviaire du type « bout supporté ».