FR3067730A1 - Support pour structure porteuse - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un support pour structure porteuse (12), le support (10) étant destiné à venir en appui contre une surface, la structure porteuse (12) comprenant une semelle (14) percée, le support (10) comprenant une cale (20) possédant deux faces principales (22, 24) sensiblement parallèles, la cale (20) étant destinée à venir s'interposer entre la surface et la semelle (14), une première (24) des deux faces étant destinée à venir en appui contre la surface et une seconde (22) des deux faces étant destinée à venir en appui contre la semelle (14). Selon l'invention, la cale (20) comprend une lumière (28) s'ouvrant sur les deux faces (22, 24). Le support (10) comprend une goupille (30) s'étendant selon un axe (18) sensiblement perpendiculaire à la cale (20), la goupille (30) traversant la lumière (28) et dépassant de la seconde face (22) afin de pénétrer dans le perçage de la semelle (14). La goupille (30) est arrêtée en translation selon l'axe (18) par rapport à la cale (20).

Description

Support pour structure porteuse

L’invention concerne un support pour structure porteuse. De nombreux types de structures porteuses nécessitent un support intermédiaire pour être assemblé sur une surface plane.

Par exemple les échafaudages sont équipés de pieds à hauteur réglables formés d’une semelle et d’un vérin à vis. On trouve classiquement des semelles de forme carrée de 150 mm de côté possédant éventuellement des pans coupés. Il est d’usage de ne pas poser directement les pieds au sol et il est courant de disposer des cales en bois sous chacun des pieds. Ces cales permettent de répartir la charge du pied sur une plus grande surface. Les cales permettent de limiter les marques au sol que pourraient laisser subsister une semelle directement posée sur le sol. Ces cales forment un support intercalé entre l’échafaudage et le sol.

Les cales en bois sont généralement à usage unique. Des cales réutilisables ont été proposées dans le brevet français publié sous le n° FR 2 902 859.

D’autres types de structures peuvent nécessiter l’emploi de cales, comme notamment des containers. Ceux-ci sont généralement réalisés en acier et comprennent des pieds de faible surface. Ces pieds permettent de gerber les containers les uns sur les autres. Lorsque qu’un container doit être posé au sol, il est également courant d’interposer une cale entre chacun de ses pieds et le sol. Pour les containers, les pieds sont souvent appelés coins ISO car leurs dimensions sont normalisées pour permettre la dépose d’un container sur un support lui aussi normalisé. Les cales permettent, comme pour les échafaudages, de répartir la charge appliquée sur chacun des pieds. Les cales permettent aussi de mettre d’aplomb le container.

Des gradins, des habitations mobiles... sont également assimilés à des structures porteuses et peuvent également nécessiter un calage de leurs pieds lorsqu’ils sont installés au sol.

Les cales à usage unique et les cales décrites dans le brevet FR 2 902 859 ne sont pas solidaires de la structure porteuse et cela entraîne des difficultés de montage. Par exemple, lors de l’assemblage d’un échafaudage, l’opérateur doit en effet manœuvrer séparément la cale et le pied afin d’assurer le positionnement de ces deux éléments. Pour un appui au sol cela se fait sans difficulté. La cale est tout d’abord posée au sol à l’endroit souhaité et le pied est ensuite posé sur la cale. Par contre, la mise en place d’un pied sur une surface non horizontale est plus délicate. Par exemple, pour réaliser l’étayage d’une construction, il est courant de placer un tube entre deux surfaces parallèles, notamment entre sol et plafond ou entre deux murs verticaux, par exemple dans l’encadrement d’une fenêtre. Les deux extrémités du tube sont munies de pieds qu’il est nécessaire de caler. Un opérateur seul peut difficilement maintenir la cale en place lors du réglage de la longueur du tube.

Le même type de difficulté existe pour le calage de toute structure porteuse dès lors que la cale est complètement dissociée de la structure porteuse.

L’invention propose de faciliter le calage d’une structure porteuse en permettant de maintenir en position une cale par rapport à la structure durant le montage et le démontage de la structure.

A cet effet, l’invention a pour objet un support pour structure porteuse, le support étant destiné à venir en appui contre une surface, la structure porteuse comprenant une semelle percée, le support comprenant une cale possédant deux faces principales sensiblement parallèles, la cale étant destinée à venir s’interposer entre la surface et la semelle, une première des deux faces étant destinée à venir en appui contre la surface et une seconde des deux faces étant destinée à venir en appui contre la semelle, caractérisé en ce que la cale comprend une lumière s’ouvrant sur les deux faces, en ce que le support comprend une goupille s’étendant selon un axe sensiblement perpendiculaire à la cale, la goupille traversant la lumière et dépassant de la seconde face afin de pénétrer dans le perçage de la semelle, en ce que la goupille est arrêtée en translation selon l’axe par rapport à la cale.

Avantageusement, la goupille est amovible de la cale.

La lumière peut former un alésage cylindrique s’étendant selon l’axe. La goupille est alors également de forme cylindrique. Un jeu fonctionnel positif est avantageusement présent entre la lumière et la goupille de façon à permettre le montage libre de la goupille dans la lumière jusqu’à son arrêt en translation selon l’axe par rapport à la cale.

La goupille est avantageusement sensiblement affleurante de la première face de la cale.

Pour éviter que la goupille ne dépasse de la première face de la cale, celle-ci comprend avantageusement un lamage réalisé dans la première face autour de la lumière et la goupille comprend un épaulement venant s’appuyer dans le lamage pour arrêter la goupille en translation selon l’axe par rapport à la cale.

La goupille peut être formée d’un tube à l’extrémité duquel un collet battu forme l’épaulement.

Pour permettre un arrêt bidirectionnel en translation du support par rapport à la structure porteuse, la goupille comprend par exemple un perçage perpendiculaire à l’axe. Le perçage de la goupille est situé dans une partie de la goupille s’étendant au-delà de la seconde face de la cale.

Le support peut comprendre en outre une clavette insérée dans le perçage de la goupille, pour assurer l’arrêt bidirectionnel du support par rapport à la structure porteuse.

La clavette comprend avantageusement une partie rectiligne insérée dans le perçage et une partie épaissie configurée pour faciliter la préhension de la clavette par un opérateur.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation donnés à titre d’exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel :

la figure 1 représente en vue éclatée un support selon l’invention associé à un pied d’échafaudage ;

la figure 2 représente en coupe le pied d’échafaudage et le support en appui contre une surface ;

la figure 3 représente en coupe un support selon l’invention associé à un container ;

les figures 4 et 5 représentent deux variantes d’une goupille permettant un arrêt en translation du support dans un sens.

Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures.

L’invention se rapporte à un support comprenant une cale et une goupille configurées pour être mises en œuvre avec différents types de structures porteuses. Dans la description qui suit, deux exemples de structures sont donnés : un échafaudage et un container. Il est bien entendu que l’invention peut être mise en œuvre quelque soit la structure porteuse, comme notamment un gradin ou une habitation mobile dès lors que cette structure comprend une semelle destinée être posée sur une surface localement plane au niveau de la semelle.

La figure 1 représente en vue éclatée un support 10 selon l’invention associé à un pied d’échafaudage 12. Le pied 12 comprend une semelle 14 sous forme d’une plaque carrée sensiblement plate. La semelle 14 peut être emboutie afin d’améliorer sa rigidité. Le pied 12 comprend un tube 16 s’étendant perpendiculairement à la semelle 14 selon un axe 18. Le tube 16 peut être fileté permettant de régler la hauteur du pied 12 au moyen d’un écrou 17. Le tube 16 et la semelle 14 sont par exemple réalisés en acier soudés l’un sur l’autre. Un traitement anti corrosion par exemple de type galvanisation peut être appliqué sur le pied 12. La semelle 14 est percée selon l’axe 18. Le perçage est utile pour éviter l’éventuelle accumulation d’eau à l’intérieur du tube 16 susceptible de provoquer la corrosion du pied

12.

Le support 10 comprend une cale 20 réalisée sous forme d’une plaque possédant deux faces principales sensiblement parallèles 22 et 24. Dans l’exemple représenté, la plaque est de forme carrée. Toute autre forme est possible dans le cadre de l’invention, comme par exemple une forme circulaire ou polygonale. L’aire des faces 22 et 24 est plus importante que celle de la semelle 14 afin de répartir la charge appliquée sur le pied 12 lors de l’utilisation de l’échafaudage.

La cale 20 est destinée à venir s’interposer entre la semelle 14 et une surface non représenté sur la figure 1, comme par exemple le sol. La face 22 vient en appui contre la semelle 14 et la face 24 contre la surface. Sur la figure 1, la cale 20 est représentée à distance de la semelle 14.

La cale 20 comprend avantageusement des bossages 26 en relief par rapport à la face 22. Les bossages 26 facilitent le positionnement de la semelle 14 par rapport à la cale 20. Les bossages 26 sont disposés de façon à entourer la semelle 14.

La cale 20 comprend une lumière 28 la traversant entre ses deux faces 22 et 24. Lorsque des bossages 26 sont présents, la lumière 28 est disposée au centre de ceux-ci afin de se situer en regard du perçage de la semelle 14 lorsque la semelle 14 est positionnée entre les bossages. Il existe de nombreux fabricants d’échafaudage. Sur la figure 1, la lumière 28 est donc située sur l’axe 18. On retrouve chez plusieurs fabricants des dimensions communes des pieds. Les semelles ont des formes carrées d’environ 150 mm de coté pouvant posséder des pans coupés. Les semelles des différents fabricants sont également percées pour permettre l’évacuation d’eau. Il est donc possible de disposer des bossages 26 ainsi que des lumières 28 communs à de nombreux fabricants d’échafaudages. Dans l’exemple représenté, la lumière 28 est située à l’intersection des diagonales de la cale 20. Cette disposition n’est pas obligatoire. Il est simplement nécessaire qu’une fois la cale 20 positionnée par rapport à la semelle 14, la lumière 28 soit en regard du perçage de la semelle 14.

Le support 10 comprend également une goupille 30 pouvant traverser la cale 20 par la lumière 28. Sur la figure 1, la goupille 30 s’étend le long de l’axe 18. La goupille 30 est arrêtée en translation par rapport à la cale 20 le long de l’axe 18 dans un sens allant de la face 24 vers la face 22. Une fois la goupille 30 mise en place dans la lumière 28 et arrêtée en translation, la goupille 30 dépasse de la face 22 afin de pénétrer dans le perçage de la semelle14.

La goupille 30 permet un maintien temporaire en position de la cale 20 par rapport à la semelle 14. Il est ainsi possible de manipuler l’ensemble formé par le pied 12 et la cale 20 en position. Cette manipulation peut se faire par le tube 16. Le maintien temporaire permet par exemple de positionner le pied 12 muni de sa cale 20 sur une surface non horizontale, par exemple sur un mur vertical. Le maintien temporaire permet également de se servir du pied 12 comme d’une tête d’étai et faciliter son placement contre un plafond ou sous une poutre s’étendant horizontalement. Les constructeurs d’échafaudages proposent des têtes d’étai dont la semelle peut prendre différentes formes, carrée, ronde... L’invention peut être mise en œuvre quelque soit la forme de la semelle.

Dans le cas d’un échafaudage, la goupille 30 n’est utile que durant la manipulation du tube lors de la mise en place du pied 12. Après mise en charge, de l’échafaudage la semelle 14 comprime la cale 20 sur la surface et la goupille 30 n’a plus d’utilité. Elle reste cependant en place emprisonnée dans la lumière 28 de la cale 20 et dans le perçage de la semelle 14. Le maintien temporaire assuré par la goupille 30 retrouve une utilité lors du démontage de l’échafaudage. Elle permet d’éviter que la cale 20 ne se sépare de la semelle 14 lorsque le pied n’exerce plus de charge contre la surface.

La figure 2 représente en coupe, dans un plan contenant l’axe 18, le pied 12 et le support 10 en appui contre une surface 40. Sur cette figure, on distingue le perçage 42 de l’embase 14. Le perçage 42 communique avec l’intérieur du tube 16. Ainsi la goupille 30 traverse le perçage 42 et s'insère à l’intérieur du tube 16.

La goupille 30 peut être solidaire de la cale 20. Par exemple en étant montée en force dans la lumière 28. Il est également possible de coller la goupille 30 et la cale 20. La fixation de la goupille 30 à la plaque 20 permet de ne pas la perdre.

Cependant, la goupille 30 n’est pas forcément utile dans toutes les situations d’utilisation de la plaque 20 et il est avantageux de conserver la goupille 30 amovible par rapport à la plaque 20 afin de conserver une plaque 20 standard pouvant être mise en œuvre sans la goupille 30. Par exemple lorsque le pied d’échafaudage 12 est posé au sol, la goupille 30 est inutile et les bossages 26 suffisent à centrer l’embase 14 par rapport à la plaque 20. Pour conserver la goupille 30 amovible, de nombreux type d’assemblages sont possibles. Il est possible de prévoir un assemblage démontable de la goupille 30 par rapport à la cale 20 par exemple en prévoyant un filetage sur la goupille 30 pour la fixer dans un taraudage de la lumière 28.

Pour conserver la goupille amovible, le plus simple consiste à réaliser la lumière 28 sous forme d’un alésage cylindrique s’étendant selon l’axe 18. La goupille 30 est également de forme cylindrique. Le diamètre de la goupille 30 est plus faible que celui de l’alésage 28 afin qu’un jeu fonctionnel positif soit présent entre la lumière 28 et la goupille 30. Le montage de la goupille 30 est alors libre dans la lumière 28 jusqu’à son arrêt en translation selon l’axe 18 par rapport à la cale 20.

Lorsque la goupille 30 est arrêtée en translation, il est avantageux qu’elle ne dépasse pas de la face 24 afin d’éviter de marquer la surface 40 lorsque le pied 12 est en charge. Pour ce faire, la cale 20 peut comprendre un lamage 44 réalisé dans la face 24 autour de la lumière 28. La goupille 30 comprend un épaulement 46 venant s’appuyer dans le lamage 44 pour arrêter la goupille 30 en translation selon l’axe 18 par rapport à la cale 20. Le lamage 44 associé à l’épaulement 46 permettent de remplir deux fonctions : l’arrêt en translation de la goupille 30 et l’absence de dépassement de la goupille 30 par rapport à la face 40.

La figure 3 représente en coupe un support 50 selon l’invention associé à un container 52 comprenant plusieurs pieds 54. Les pieds 54 permettent au container de reposer sur le sol 56 ou sur le sommet d’un autre container 52. Pour le gerbage de containers, le sommet d’un container est adapté pour recevoir le pied 54 et a priori ne nécessite pas de calage. Par contre lorsqu’un container dot être posé sur tout autre type de surface, notamment le sol, il est important de disposer une cale entre le pied 54 et cette surface. Le support 50 permet d’assurer cette fonction de calage.

Disposer une cale libre sous un pied de container peut présenter des risques pour un opérateur. En effet, le container est généralement manœuvré au moyen d’une grue. La pose d’une cale doit se faire à la main au moment où le container est proche du sol. D’une part, il est difficile de positionner correctement au sol plusieurs cales avec précision sous chacun des pieds du container. D’autre part, l’opérateur pourrait se coincer les mains entre la cale et les pieds du container lors de la descente du container pour le poser sur ses cales. Le support 50 permet de rendre solidaire une cale 58 du pied 54. Comme pour l’échafaudage décrit plus haut, le pied 54 dispose d’un perçage 60 réalisé dans une semelle 61. Le perçage 60 peut être à section cylindrique comme le perçage 42. Alternativement, le perçage 60 peut être à section oblongue comme tel que représenté sur la figure 3. La cale 58 dispose également d’une lumière 62. Le support 50 comprend la cale 58 et une goupille 64. La cale 58 peut être identique à la cale 20 ou adaptée à la forme des pieds 54, notamment dans la disposition de bossages 26. Comme pour le pied d’échafaudage et sa goupille 30, la goupille 64 traverse la lumière 62 et le perçage 60 selon un axe 66 qui est ici vertical. La goupille est comme précédemment arrêtée en translation selon un sens ascendant par exemple au moyen d’un épaulement 68 réalisé dans la goupille 64 et d’un lamage 70 réalisé dans la cale 58. L’axe 66 étant vertical, il est ici nécessaire d’arrêter le support 50 en translation également selon un sens descendant afin de solidariser la cale 58 et la semelle 61 avant que le container 52 ne touche le sol 56. Autrement dit, l’arrêt en translation du support 50 est ici bidirectionnel. Pour assurer l’arrêt en translation dans le sens descendant, la goupille 64 peut être percée perpendiculairement à l’axe

66. Le perçage 72 est situé dans une partie de la goupille 64 s’étendant audelà de la face 22 de la cale 58 et à l’intérieur du pied 54. Tout objet peut être inséré dans le perçage 72 afin d’empêcher la goupille 64 de tomber. Avantageusement, une clavette 74 est insérer dans le perçage 72. La clavette 74 peut posséder, à l’une des ses extrémités une zone épaissie 76 permettant de faciliter sa préhension par un opérateur. Dans l’exemple représenté, la zone épaissie est en forme d’anneau. La clavette 74 peut être réalisée à partir d’un fil métallique s’étendant de façon rectiligne pour pénétrer dans le perçage 72 et se terminant de façon recourbée pour former l’anneau 76.

Les figures 4 et 5 représentent deux variantes 30a et 30b de la goupille 30 permettant un arrêt en translation du support 10.

La figure 4 représente la goupille 30a réalisée à partir d’un tube s’étendant selon l’axe 18. A l’une des extrémités du tube, un collet battu forme l’épaulement 46.

La figure 5 représente la goupille 30b également réalisée à partir d’un tube s’étendant selon l’axe 18. La forme cylindrique du tube est conservée sur toute sa longueur. L’épaulement 46 est ici réalisé à l’aide d’un fil ressort 80 en partie inséré dans le tube. Une partie 80a du fil est repliée et insérée dans le tube. Le repliement du fil est réalisé de façon à maintenir le fil en pression contre la paroi interne du tube. La partie 80a du fil est ainsi immobilisée dans le tube par adhérence. Une partie 80b du fil s’étend hors du tube perpendiculairement à l’axe 18. La partie 80b est destinée à prendre appui contre la face 24 de la plaque 20 ou éventuellement dans le fond du lamage 44.

L’épaulement 46, formé comme selon l’une des figures 4 ou 5, peut bien entendu être mis en œuvre dans la goupille 64.

Le tube peut avoir toute forme de section, par exemple carrée ou circulaire. Le tube peut être réalisé en toute sorte de matériaux, comme par 5 exemple le polychlorure de vinyle (PVC) dans lequel il est aisé de réaliser le collet par déformation à chaud.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Support pour structure porteuse, le support (10, 50) étant destiné à venir en appui contre une surface (40, 56), la structure porteuse (12, 52) comprenant une semelle (14, 61) percée, le support (10, 50) comprenant une cale (20, 58) possédant deux faces principales (22, 24) sensiblement parallèles, la cale (20, 58) étant destinée à venir s’interposer entre la surface (40, 56) et la semelle (14, 61), une première (24) des deux faces étant destinée à venir en appui contre la surface (40, 56) et une seconde (22) des deux faces étant destinée à venir en appui contre la semelle (14, 61), caractérisé en ce que la cale (20, 58) comprend une lumière (28, 62) s’ouvrant sur les deux faces (22, 24), en ce que le support (10, 50) comprend une goupille (30, 64) s’étendant selon un axe (18) sensiblement perpendiculaire à la cale (20, 58), la goupille (30, 64) traversant la lumière (28, 62) et dépassant de la seconde face (22) afin de pénétrer dans le perçage (42, 60) de la semelle (14, 61 ), en ce que la goupille (30, 64) est arrêtée en translation selon l’axe (18) par rapport à la cale (20, 58).
2. 2. Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que la goupille (30, 64) est amovible de la cale (20, 64).
3. 3. Support selon la revendication 2, caractérisé en ce que la lumière (28, 62) forme un alésage cylindrique s’étendant selon l’axe (18), en ce que la goupille (30, 64) est de forme cylindrique et en ce qu’un jeu fonctionnel positif est présent entre la lumière (28, 62) et la goupille (30, 64) de façon à permettre le montage libre de la goupille (30, 64) dans la lumière (28, 62) jusqu’à son arrêt en translation selon l’axe (18) par rapport à la cale (20, 58).
4. 4. Support selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la goupille (30, 64) est sensiblement affleurante de la première face (24) de la cale (20, 58).
5. 5. Support selon la revendication 4, caractérisé en ce que la cale (20, 58) comprend un lamage (44, 70) réalisé dans la première face (24) autour de la lumière (28, 62) et en ce que la goupille (30, 64) comprend un épaulement (46, 68) venant s’appuyer dans le lamage (44, 70) pour arrêter la goupille (30, 64) en translation selon l’axe (18) par rapport à la cale (20).
6. 6. Support selon la revendication 5, caractérisé en ce que la

   5 goupille (30a) est formée d’un tube à l’extrémité duquel un collet battu forme l’épaulement (46).
7. 7. Support selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la goupille (64) comprend un perçage (72) perpendiculaire à l’axe
8. 10 (18), en ce que le perçage (72) de la goupille (64) est situé dans une partie de la goupille (64) s’étendant au-delà de la seconde face (22) de la cale (58), le perçage (72) de la goupille (64) permettant un arrêt bidirectionnel en translation du support (50) par rapport à la structure porteuse (52).
9. 15 8. Support selon la revendication 7, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une clavette (74) insérée dans le perçage (72) de la goupille (64), pour assurer l’arrêt bidirectionnel du support (50) par rapport à la structure porteuse (52).
10. 20 9. Support selon la revendication 8, caractérisé en ce que la clavette (74) comprend une partie rectiligne insérée dans le perçage (72) et une partie épaissie configurée pour faciliter la préhension de la clavette (74) par un opérateur.