FR3065762B1 - Bielle pour un systeme de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces et son procede d’assemblage - Google Patents

Abstract

Bielle (20) pour un système de tringlerie d'actionnement d'essuie-glaces , la bielle ayant une forme générale allongée et comportant des extrémités longitudinales (20a, 20b) opposées de liaison, la bielle ayant en outre en section transversale une forme générale en U, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux portions longitudinales (22, 24) configurées pour être fixées l'une à l'autre et se chevaucher mutuellement et comportant respectivement lesdites extrémités de liaison. L'invention peut être utilisée pour faciliter l'assemblage d'un tel système ainsi que son montage sur un véhicule automobile.

Description

Bielle pour un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces et son procédé d’assemblage

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne notamment une bielle pour un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces, et son procédé d’assemblage.

ETAT DE L’ART

Une automobile est classiquement équipée d'essuie-glaces pour assurer un lavage du pare-brise et éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces essuie-glaces comprennent en général un bras d’entraînement, effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire, et des balais allongés, porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Les balais sont réalisés sous la forme, soit, dans une version classique, d'étriers articulés qui tiennent la lame racleuse en plusieurs endroits discrets en lui conférant un cintrage lui permettant d’épouser l’éventuelle courbure du pare-brise, soit, dans une version plus récente dénommée "fiat blade" (pour "lame plate"), d'un ensemble semi-rigide qui maintient la lame racleuse sur toute sa longueur grâce à une ou des vertèbres de cintrage permettant d’appliquer le balai sur le pare-brise sans avoir à utiliser d’étriers.

Dans les deux solutions, le bras de chaque balai est relié par son extrémité opposée au balai à un système de tringlerie pour son entraînement en rotation.

Classiquement, un système de tringlerie comprend une bielle dont chaque extrémité longitudinale est articulée sur une manivelle solidaire en rotation d’un arbre d’entraînement d’un essuie-glace, et plus particulièrement de son bras.

On a déjà proposé de réaliser une telle bielle par assemblage de pièces. Cependant, la tenue d’une bielle composée de plusieurs pièces assemblées n’est pas satisfaisante avec la technique actuelle, car certaines de ces pièces ne sont pas dimensionnées pour résister aux efforts auxquels ils sont soumis en fonctionnement. L’invention propose une solution simple, efficace et économique à ce problème.

EXPOSE DE L’INVENTION L’invention propose une bielle pour un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces, la bielle ayant une forme générale allongée et comportant des extrémités longitudinales opposées de liaison, la bielle ayant en outre en section transversale une forme générale en U, la bielle comprend au moins deux portions longitudinales configurées pour être fixées l’une à l’autre et se chevaucher mutuellement et comportant respectivement lesdites extrémités de liaison.

Le chevauchement des portions en U de la bielle permet de la rigidifier dans la zone de fixation de ces portions, et d’assurer une transmission optimale des efforts d’une extrémité à l’autre de la bielle. Les portions peuvent ainsi à elles seules transmettre la majeure partie des efforts auxquels est soumise la bielle en fonctionnement, ce qui augmente sa durée de vie et ne risque pas de détériorer, pour cette raison, des pièces complémentaires moins résistantes de la bielle.

La bielle selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres : - lesdites portions longitudinales ont sensiblement une même longueur ; en variante, elles pourraient avoir des longueurs différentes, - lesdites portions longitudinales s’étendent le long d’un même axe, - lesdites portions longitudinales sont en métal ou en plastique, - lesdites portions longitudinales sont fixées l’une à l’autre au moyen d’un verrou, de préférence rapporté, - ledit verrou est en matière plastique ou en métal, - une première desdites portions longitudinales comprend une première extrémité de fixation à une seconde extrémité de fixation d’une seconde desdites portions longitudinales, ladite première extrémité de fixation comportant des orifices configurés pour coopérer par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique avec des moyens complémentaires de ladite seconde extrémité, - ladite première extrémité de fixation comporte des orifices configurés pour coopérer par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique avec des moyens complémentaires dudit verrou, - ladite première portion longitudinale comprend deux parois latérales sensiblement parallèles et reliées ensemble par une paroi supérieure, ladite paroi supérieure comportant des orifices configurés pour coopérer avec lesdits moyens complémentaires de ladite seconde extrémité, - lesdites parois latérales de ladite première portion comportent des orifices configurés pour coopérer avec lesdits moyens complémentaires dudit verrou, - ladite seconde extrémité de fixation de ladite seconde portion longitudinale comprend deux parois latérales sensiblement parallèles et reliées ensemble par une paroi supérieure, ladite paroi supérieure comportant une dent et un doigt configurés pour coopérer avec lesdits orifices de ladite première extrémité, - ladite dent a une orientation sensiblement longitudinale et s’étend depuis ladite seconde extrémité de la seconde portion en direction de la première portion, et ledit doigt a une orientation sensiblement transversale et s’étend sensiblement vers le bas depuis ladite paroi supérieure, - lesdites parois latérales de ladite seconde portion comportent des orifices configurés pour coopérer avec lesdits moyens complémentaires dudit verrou, - ladite seconde extrémité à une largeur supérieure à celle de ladite première extrémité de façon à ce que ladite première extrémité puisse être au moins en partie logée dans ladite seconde extrémité, - ledit verrou comporte deux pattes parallèles inférieures et une casquette supérieure, - lesdites pattes sont configurées pour être engagées dans lesdits orifices des parois latérales desdites première et seconde portions longitudinales, et ladite casquette est configurée pour s’étendre au-dessus des parois supérieures desdites première et seconde portions longitudinales, - lesdites pattes ont une longueur supérieure à une largeur maximale desdites première et seconde portions longitudinales, - ladite casquette est configurée pour coopérer par encliquetage élastique avec l’une des parois supérieures desdites première et seconde portions longitudinales.

La présente invention concerne également un kit pour la réalisation d’une bielle telle que décrite précédemment, dans lequel lesdites portions longitudinales de la bielle se présentent sous la forme démontée ou désassemblée. Le verrou peut être préassemblé sur l’une des portions longitudinales. Chacune des portions longitudinales de la bielle est avantageusement prééquipée à l’une de ses extrémités longitudinales d’une manivelle L’invention concerne encore un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces, comportant une bielle telle que décrite ci-dessus, une première desdites extrémités de liaison de ladite bielle étant reliée, par exemple par une manivelle, à un premier arbre d’entraînement d’un essuie-glace, et une seconde desdites extrémités de liaison de ladite bielle étant reliée, par exemple par une autre manivelle, à un second arbre d’entraînement d’un autre essuie-glace. L’invention concerne enfin un procédé d’assemblage d’une bielle tel que décrit ci-dessus, le procédé comprend : - une étape d’approche des portions longitudinales l’une vers l’autre, - une étape de chevauchement et de fixation des portions longitudinales.

Lors de l’étape d’approche, les portions longitudinales sont de préférence inclinées l’une par rapport à l’autre d’un angle supérieur à 15°, et de préférence supérieur à 30°.

Lors de l’étape de fixation, un verrou est avantageusement rapporté et fixé, de préférence par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique, au niveau du chevauchement desdites portions longitudinales.

DESCRIPTION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces d’un véhicule automobile, - la figure 2 est une vue schématique en perspective d’une bielle selon l’invention pour un système tel que celui de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique partielle en perspective d’une des portions longitudinales de la bielle de la figure 2, - la figure 4 est une vue schématique partielle en coupe longitudinale de la portion longitudinale de la figure 3, - la figure 5 est une vue schématique partielle en perspective d’une autre des portions longitudinales de la bielle de la figure 2, - la figure 6 est une vue schématique en perspective d’un verrou de la bielle de la figure 2, - les figures 7 et 8 sont des vues schématiques partielles en perspective des portions longitudinales de la bielle de la figure 2 et illustrent une étape d’approche d’un procédé d’assemblage de la bielle, et - les figures 9 à 11 sont des vues schématiques partielles en perspective des portions longitudinales et du verrou de la bielle de la figure 2 et illustrent une étape de fixation d’un procédé d’assemblage de la bielle.

DESCRIPTION DETAILLEE

On se réfère d’abord à la figure 1 qui représente un système de tringlerie 10 pour l’actionnement d’essuie-glaces d’un véhicule automobile.

Le système 10 est typiquement fixé au bâti 12 du véhicule et comprend une platine 14 de support d’un palier de guidage en rotation d’un arbre 16 d’entraînement d’un premier essuie-glace non représenté. Ce premier essuie-glace comprend classiquement un bras d’actionnement d’un balai d’essuyage, une extrémité longitudinale du bras étant solidarisée à l’arbre 16 et son extrémité longitudinale opposée étant raccordée au balai d’essuyage porteur d’une lame racleuse destinée à essuyer le pare-brise du véhicule. L’arbre 16 est en outre solidaire en rotation d’une extrémité d’une manivelle 18 dont l’autre extrémité est articulée à une première extrémité longitudinale 20a, dite de liaison, d’une bielle 20.

Le système 10 comprend une autre platine 21 de support d’un motoréducteur électrique 23, dont l’arbre de sortie 24 est destiné à entraîner un second essuie-glace. Ce second essuie-glace, non représenté, est similaire à celui décrit dans ce qui précède. L’arbre de sortie 24 est en outre solidaire en rotation d’une extrémité d’une manivelle 26 dont l’autre extrémité est articulée à une seconde extrémité longitudinale 20b de liaison de la bielle 20.

La bielle 20 a une forme allongée sensiblement rectiligne et s’étend donc le long d’un axe d’allongement A. Elle est mieux visible à la figure 2.

Selon l’invention, la bielle 20 comprend au moins deux portions longitudinales 22, 24 configurées pour être fixées ensemble en se chevauchant mutuellement, et comportant respectivement les extrémités de liaison précitées 20a, 20b.

Ainsi, la portion longitudinale 22 comprend une extrémité longitudinale de liaison 20a, et une extrémité longitudinale opposée de fixation 22a. La portion longitudinale 24 comprend une extrémité longitudinale de liaison 20b, et une extrémité longitudinale opposée de fixation 24a.

La bielle 20, et donc les portions longitudinales 22, 24, on ici en section transversale une forme générale en U. Le U est ici renversé dans la mesure où on considère que la bielle comprend deux parois longitudinales latérales sensiblement parallèles et en regard l’une de l’autre et reliées ensemble par une paroi longitudinale supérieure.

Les figures 3 et 4 montrent plus en détail la portion longitudinale 22 et plus particulièrement son extrémité de fixation 22a. Cette extrémité 22a est élargie par rapport au reste de la portion 22. Au niveau de cette extrémité 22a, les parois latérales 22b sont espacées l’une de l’autre d’une distance E qui est supérieure à l’espacement entre les parois latérales dans le reste de la portion 22. De préférence, la distance E est supérieure à la largeur L1 de la paroi 22, à distance de son extrémité 22a, c’est-à-dire de la dimension transversale minimale de la paroi 22.

La paroi supérieure 22c de cette extrémité 22a comprend une dent 28 en saillie sur son bord libre 30. La dent 28 comprend ici une partie d’extrémité 28a s’étendant dans un plan parallèle à la paroi supérieure 22c mais en dessous de celle-ci, ainsi qu’une partie intermédiaire 28b inclinée s’étendant entre la partie d’extrémité 28a et le bord libre 30.

La paroi supérieure 22c de l’extrémité 22a comprend en outre, à distance du bord libre 30, un doigt 32 en saillie qui plonge vers le bas, dans l’espace délimité par les parois latérales 22b.

Les parois latérales 22b de l’extrémité 22a comprennent en outre des orifices 33, ici au nombre de quatre. Chaque paroi latérale 22b comprend deux orifices 33 qui sont alignés transversalement avec les orifices 33 de l’autre paroi latérale 22b. Ils sont ici sensiblement situés à mi-hauteur des parois latérales 22b.

La portion 22 peut être réalisée par découpe et emboutissage d’une tôle.

La figure 5 montre plus en détail la portion longitudinale 24 et plus particulièrement son extrémité de fixation 24a. Cette extrémité 24a a une largeur L2 sensiblement identique au reste de la portion 24. La largeur L2 est de préférence inférieure à la distance E de façon à ce que l’extrémité 24a puisse être engagée dans l’extrémité 22a. Les largeurs L1 et L2 peuvent être similaires et par exemple identiques.

La paroi supérieure 24c de cette extrémité 24a comprend deux orifices 34, 36 pour la coopération respective par engagement avec la dent 28 et le doigt 32 précités. Les orifices 34, 36 sont alignés l’un derrière l’autre et écartés l’un de l’autre d’une distance longitudinale correspondant à la distance longitudinale entre la dent 28 et le doigt 32 de l’extrémité 22a. La distance entre l’orifice 36 et le bord libre 38 de l’extrémité 24 est déterminée en fonction de la longueur de recouvrement de l’extrémité 24a par l’extrémité 22a.

Les parois latérales 24b de l’extrémité 24a comprennent en outre des orifices 40, ici au nombre de quatre. Chaque paroi latérale 24ba comprend deux orifices qui sont alignés transversalement avec les orifices 40 de l’autre paroi latérale 24b. Ils sont ici sensiblement situés à mi-hauteur des parois latérales 24b et sont destinés à être alignés avec les orifices 33 de l’extrémité 22a lorsque les extrémités 22a, 24a sont montées l’une sur l’autre.

La portion 24 peut être réalisée par découpe et emboutissage d’une tôle.

La figure 6 illustre un verrou 42 qui est rapporté sur les portions 22, 24, au niveau de leurs extrémités 22a, 24a, et qui est destiné à empêcher qu’ils se désolidarisent involontairement l’un de l’autre.

Le verrou 42 comprend une paroi latérale 42a dont une extrémité supérieure est reliée à une casquette supérieure 42b, et dont une extrémité inférieure est reliée à des pattes inférieures 42c.

La paroi latérale 42a a ici une forme générale rectangulaire, son bord droit supérieur étant relié à un bord latéral de la casquette 42b dont un bord latéral opposé comprend un rebord 44 d’encliquetage élastique orienté sensiblement vers les pattes 42c. Les pattes 42c sont rectilignes et parallèles.

La paroi latérale 42a est destinée à s’étendre sur un côté des portions 22, 24. Sa casquette 42b est destinée à s’étendre sur la paroi supérieure 22b de l’extrémité 22a de la portion 22, en appui sur celle-ci. Le rebord 44 d’une part et la paroi latérale 42a d’autre part sont destinés à être disposés respectivement sur les deux côtés de l’extrémité 22a, en appui transversal sur ses parois latérales 22c (figure 11 ).

Les pattes 42c du verrou 42 sont destinées à être engagées dans les orifices 33, 40 des parois latérales 22c, 24c des portions 22, 24. Les pattes 42c ont donc en section transversale une forme 33, 40. Par ailleurs, l’écartement entre les orifices 33, 40 est identique à l’écartement entre les pattes 42c. Et enfin, la longueur des pattes 42c est déterminée pour qu’elles traversent sans difficulté les portions 22, 24, en direction transversale à travers les orifices 33, 40 (figure 11). Leur longueur L3 est donc supérieure à la largeur LT maximale de la portion 22, qui est située au niveau de son extrémité 22a élargie.

Les figures 7 à 11 illustrent un procédé d’assemblage d’une bielle 20 telle que décrite ci-dessus.

Une première étape du procédé, illustrée aux figures 7 et 8, consiste à positionner la portion 22 de manière inclinée par rapport à la portion 24, et à approcher la portion 22 vers la portion 24. Les portions sont ici inclinées d’un angle supérieur à 15°, et de préférence supérieur à 30°. L’approche est poursuivie jusqu’à ce que la dent 28 de la portion 22 s’engage dans l’orifice 34 de la portion (flèche 50). Après engagement, la portion 22 peut être rabattue sur la portion 24, de façon à ce que les portions soient sensiblement coaxiales (flèche 52). A la fin de ce déplacement, qui revient à une rotation de la portion 22 vis-à-vis de la portion 24 autour d’un axe transversal passant sensiblement par le doigt 28, la dent 32 de la portion 22 vient s’engager dans l’orifice 36 de la portion 24. A ce stade, les portions 22, 24 coopèrent ensemble par appui mutuel en direction transversale (par l’intermédiaire de leurs parois latérales 22b, 24b par exemple) pour les immobiliser l’une par rapport à l’autre en flexion ou rotation dans un plan sensiblement parallèle aux parois supérieures 22c, 24c des portions 22, 24. La paroi supérieure 22c de la portion 22 coopère directement et par l’intermédiaire de sa dent 28 avec la paroi supérieure 24c de la portion 24, pour immobiliser les portions l’une vis-à-vis de l’autre en flexion ou rotation dans un plan sensiblement perpendiculaire aux parois supérieures 22c, 24c. La dent 28 coopère en outre avec la portion 24 pour limiter le flambage et assurer le maintien en direction axiale des portions 22, 24 l’une vis-à-vis de l’autre.

Le verrou 42 est ensuite rapporté et fixé sur les portions 22, 24 (figures 9 à 11 ). Il est positionné sur un côté des portions 22, 24, de façon à ce que ses pattes 42c soient alignées transversalement avec les orifices 33, 40 des parois latérales des portions 22, 24, et que sa casquette 42b soit située dans un plan passant par le dessus des parois supérieures 22c, 24c. Le verrou 42 est ensuite déplacé dans une direction transversale de façon à ce que ses pattes 42c s’engagent dans les orifices 33, 40 et traversent les parois latérales 22b, 24b des portions. Ce déplacement est poursuivi jusqu’à ce que la casquette 42 coopère par encliquetage élastique avec la paroi supérieure 22c de la portion 22. Pour cela, le verrou 42 se déforme élastiquement comme illustré à la figure 10 et revient dans une position libre sensiblement sans contrainte après que la paroi latérale 42a soit en appui sur la paroi latérale 22b en regard de la portion 22 et que son rebord 42b soit situé du côté opposé à cette portion 22 (figure 11 ).

Dans le cas du système de tringlerie de la figure 1, on comprend dès lors que deux ensembles distincts pourraient être livrés à un constructeur automobile en vue de l’assemblage de ces ensembles sur une ligne de production de véhicules automobiles. Le premier ensemble « palier », à gauche sur le dessin, comprendrait la portion 22 déjà accouplée à la manivelle 18, voire à la platine 14. Le second ensemble «moteur», à droite sur le dessin, comprendrait la portion 24 déjà accouplée à la manivelle 26, voire à la platine 21 et au moteur 23.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS

   1. Bielle (20) pour un système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces, la bielle ayant une forme générale allongée et comportant des extrémités longitudinales (20a, 20b) opposées de liaison, la bielle ayant en outre en section transversale une forme générale en U, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux portions longitudinales (22, 24) configurées pour être fixées l’une à l’autre et se chevaucher mutuellement et comportant respectivement lesdites extrémités de liaison. 2. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdites portions longitudinales (22, 24) ont sensiblement une même longueur. 3. Bielle (20) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle lesdites portions longitudinales (22, 24) s’étendent le long d’un même axe (A). 4. Bielle (20) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle lesdites portions longitudinales (22, 24) sont en métal ou en plastique. 5. Bielle (20) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle lesdites portions longitudinales (22, 24) sont fixées l’une à l’autre au moyen d’un verrou (42), de préférence rapporté. 6. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle ledit verrou (42) est en matière plastique ou en métal. 7. Bielle (20) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle une première (24) desdites portions longitudinales comprend une première extrémité (24a) de fixation à une seconde extrémité de fixation (22a) d’une seconde (22) desdites portions longitudinales, ladite première extrémité de fixation comportant des orifices (34, 36) configurés pour coopérer par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique avec des moyens (28, 32) complémentaires de ladite seconde extrémité.
2. 8. Bielle (20) selon la revendication précédente, en dépendance de la revendication 5 ou 6, dans laquelle chacune desdites première et seconde extrémités de fixation (22a, 24a) comporte des orifices (33, 40) configurés pour coopérer par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique avec des moyens (42c) complémentaires dudit verrou (42). 9. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite première portion longitudinale (24) comprend deux parois latérales (24b) sensiblement parallèles et reliées ensemble par une paroi supérieure (24c), ladite paroi supérieure comportant des orifices (34, 36) configurés pour coopérer avec lesdits moyens (28, 32) complémentaires de ladite seconde extrémité (22a). 10. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdites parois latérales (24b) de ladite première portion (24) comportent des orifices (40) configurés pour coopérer avec lesdits moyens (42c) complémentaires dudit verrou (42). 11. Bielle (20) selon l’une des revendications 8 à 10, dans laquelle ladite seconde extrémité de fixation (22a) de ladite seconde portion longitudinale (22) comprend deux parois latérales (22b) sensiblement parallèles et reliées ensemble par une paroi supérieure (22c), ladite paroi supérieure comportant une dent (28) et un doigt (32) configurés pour coopérer avec lesdits orifices (34, 36) de ladite première extrémité (24a). 12. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite dent (28) a une orientation sensiblement longitudinale et s’étend depuis ladite seconde extrémité (22a) de la seconde portion (22) en direction de la première portion (24), et ledit doigt (32) a une orientation sensiblement transversale et s’étend sensiblement vers le bas depuis ladite paroi supérieure (22c).
3. 13. Bielle (20) selon la revendication 11 ou 12, dans laquelle lesdites parois latérales (22b) de ladite seconde portion (22) comportent des orifices (33) configurés pour coopérer avec lesdits moyens (42c) complémentaires dudit verrou (42). 14. Bielle (20) selon l’une des revendications 8 à 13, dans laquelle ladite seconde extrémité (22a) à une largeur supérieure à celle de ladite première extrémité (24a) de façon à ce que ladite première extrémité puisse être au moins en partie logée dans ladite seconde extrémité. 15. Bielle (20) selon l’une des revendications 8 à 14, dans laquelle ledit verrou (42) comporte deux pattes (42c) parallèles inférieures et une casquette supérieure (42b). 16. Bielle (20) selon la revendication précédente, en dépendance au moins des revendications 10 et 13, dans laquelle lesdites pattes (42c) sont configurées pour être engagées dans lesdits orifices (33, 40) des parois latérales (22b, 24b) desdites première et seconde portions longitudinales (22, 24), et ladite casquette (42b) est configurée pour s’étendre au-dessus des parois supérieures (22c, 24c) desdites première et seconde portions longitudinales. 17. Bielle (20) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdites pattes (42c) ont une longueur supérieure à une largeur maximale desdites première et seconde portions longitudinales (22, 24). 18. Bielle (20) selon la revendication 16 ou 17, dans laquelle ladite casquette (42b) est configurée pour coopérer par encliquetage élastique avec l’une des parois supérieures (22c, 24c) desdites première et seconde portions longitudinales (22, 24). 19. Kit pour la réalisation d’une bielle (20) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lesdites portions longitudinales (22, 24) de la bielle se présentent sous la forme démontée ou désassemblée. 20. Kit selon la revendication précédente, dans lequel la bielle (20) étant tel que défini à l’une des revendications 5, 6 et 8 à 15, dans lequel le verrou (42) est préassemblé sur l’une des portions longitudinales (22, 24). 21. Kit selon la revendication 19 ou 20, dans lequel chacune des portions longitudinales (22, 24) de la bielle est prééquipée à l’une de ses extrémités longitudinales (20a, 20b) d’une manivelle (18, 26). 22. Système de tringlerie d’actionnement d’essuie-glaces, comportant une bielle (20) selon l’une des revendications 1 à 18, une première (20a) desdites extrémités de liaison de ladite bielle étant reliée, par exemple par une manivelle (18), à un premier arbre (16) d’entraînement d’un essuie-glace, et une seconde (20b) desdites extrémités de liaison de ladite bielle étant reliée, par exemple par une autre manivelle (26), à un second arbre (24) d’entraînement d’un autre essuie-glace. 23. Procédé d’assemblage d’une bielle (20) selon l’une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce qu’il comprend : - une étape d’approche des portions longitudinales (22, 24) l’une vers l’autre, - une étape de chevauchement et de portions longitudinales.
4. 24. Procédé selon la revendication précédente, dans laquelle, lors de l’étape d’approche, les portions longitudinales (22, 24) sont inclinées l’une par rapport à l’autre d’un angle supérieur à 15°, et de préférence supérieur à 30°. 25. Procédé selon la revendication 23 ou 24, dans laquelle, lors de l’étape de fixation, un verrou (42) est rapporté et fixé, de préférence par engagement, emboîtement et/ou encliquetage élastique, au niveau du chevauchement desdites portions longitudinales (22, 24).