FR2991263A1 - Entraineur en deux parties pour systeme d'essuyage d'un vitrage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un entraîneur (1) pour porte-balai d'un système d'essuyage d'un vitrage, comprenant une première partie (12) et une deuxième partie (13) rapportée sur la première partie (12), la première partie (12) comprenant une première extrémité (16) agencée pour solidariser l'entraîneur (1) sur un arbre d'entraînement et une deuxième extrémité opposée longitudinalement à la première extrémité (16) et configurée pour maintenir un bras du porte-balai, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de fixation(18) de la deuxième partie (13) sur la première partie (12) ménagé au niveau de la première extrémité (16), la première partie (12) et la deuxième partie (13) délimitant au moins une cavité apte à recevoir un dispositif de transport d'un liquide de lavage du vitrage. Application aux véhicules automobiles.

Description

ENTRAINEUR EN DEUX PARTIES POUR SYSTEME D'ESSUYAGE D'UN VITRAGE Le secteur technique de la présente invention est celui des systèmes d'essuyage d'une vitre d'un véhicule, notamment automobile. L'invention vise plus particulièrement un composant de ce système, appelé entraîneur, solidarisé entre un arbre générateur d'un mouvement de rotation et un bras porteur d'un balai d'essuyage.

Les automobiles sont couramment équipées d'installation d'essuyage et de système de lavage pour assurer un essuyage et un lavage du pare-brise et éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces installations d'essuyage comprennent des porte-balais effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire, au bout desquels sont installés des balais allongés, porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Le porte-balai comprend un entraîneur relié à un arbre tournant qui génère le mouvement de va-et-vient évoqué ci-dessus. Les automobiles sont également équipées d'un dispositif d'amenée d'un liquide lave-vitre qui est acheminé depuis un réservoir situé sur le véhicule et qui est projeté en direction du pare-brise par des gicleurs situés généralement sur le capot, sur la grille de baie de pare-brise ou sur l'essuie-glace lui-même pour une meilleure distribution du liquide. Dans le cas d'un dispositif de projection supporté par les porte-balais, le liquide lave-vitre est transporté par une canalisation qui débute au niveau de la baie de pare-brise du véhicule, au voisinage de l'arbre tournant, et qui chemine le long du porte-balai, de manière à fournir du liquide lave-vitre au dispositif de projection. Le mouvement de va-et-vient du porte-balai impose un maintien de la canalisation, de manière à éviter que la canalisation ne frotte sur la vitre ou sur la baie de pare-brise. Le document JP2006-306286 montre une solution de maintien de cette canalisation, dans laquelle un cabochon déplaçable en rotation recouvre l'entraîneur en venant coincer la canalisation contre ce dernier. Une telle solution technique présente un inconvénient qui réside dans l'emploi d'un cabochon amovible de forme complexe. En effet, une telle pièce génère un coût de fabrication et d'installation non négligeable en raison de sa forme particulière qui doit coopérer avec l'entraîneur et s'articuler sur ce dernier, de manière à autoriser un démontage du porte-balai. De plus, la solution montrée dans ce document de l'art antérieur est génératrice d'un encombrement important autour du point de fixation entre l'entraîneur et l'arbre tournant. En effet, le moyen pour maintenir la canalisation est réalisé par des formes qui dépassent du périmètre du moyeu, de telles formes devant par la suite être prises en compte pour la fabrication de la baie de pare-brise.

Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement en offrant une solution technique simple pour retenir la canalisation contre l'entraîneur, une telle solution technique présentant un encombrement contenu dans le périmètre classique d'un entraîneur.

L'invention a donc pour objet un entraîneur pour porte-balai d'un système d'essuyage d'un vitrage, comprenant une première partie et une deuxième partie rapportée sur la première partie, la première partie comprenant une première extrémité agencée pour solidariser l'entraîneur sur un arbre d'entraînement et une deuxième extrémité opposée longitudinalement à la première extrémité et configurée pour maintenir un bras du porte-balai, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de fixation de la deuxième partie sur la première partie ménagé au niveau de la première extrémité, la première partie et la deuxième partie délimitant au moins une cavité apte à recevoir un dispositif de transport d'un liquide de lavage du vitrage.

Une telle structure permet d'assurer un maintien efficace du dispositif de transport de liquide autour de la première extrémité, la deuxième partie venant par ailleurs cacher ce dispositif de transport de liquide pour améliorer l'esthétisme du véhicule.

Selon un exemple de réalisation, le moyen de fixation assure la fixation de la deuxième partie sur la première partie par complémentarité de formes. Cette complémentarité de formes permet de réaliser une solidarisation des deux parties sans employer de pièces supplémentaires.

Selon une caractéristique, le moyen de fixation comprend au moins un ergot ménagé sur la deuxième partie qui se loge dans une gorge ménagée sur la première extrémité de la première partie. De manière complémentaire, la première extrémité comprend un moyeu dans lequel est ménagé un trou apte à recevoir l'arbre d'entraînement, deux couples d'ergot-gorge étant opposés l'un à l'autre par rapport au trou. On garantit ainsi une solidarisation des deux extrémités de la deuxième partie sur la première partie, à l'aide de moyens techniques simples à mettre en oeuvre.

Selon un mode de réalisation, le moyeu peut être bordé par une première saignée agencée pour maintenir axialement et radialement le dispositif de transport de liquide contre le moyeu et par une deuxième saignée configurée pour recevoir le dispositif de transport de liquide et autoriser un débattement entre le dispositif de transport de liquide et le moyeu. La première saignée et la deuxième saignée sont ainsi formées sur la première extrémité, de manière attenante au moyeu. La deuxième saignée assure un maintien axial, mais autorise un débattement radial du dispositif de transport de liquide. Le maintien axial mentionné ici est avantageusement opéré selon un unique sens. Le maintien radial est assuré selon deux sens opposés par la première saignée, et selon un unique sens par la deuxième saignée.

Le débattement qui s'opère entre le dispositif de transport de liquide et le moyeu consiste par exemple en une distance non nulle croissante lors d'une phase montant du porte-balai sur le pare-brise, et une distance non nulle décroissante pendant le mouvement de descente du porte-balai sur le pare-brise.

Le moyen de fixation comprend une languette qui débouche de la première extrémité et se loge dans un évidement ménagé sur la deuxième partie. Alors que les couples ergot-gorge bloquent les extrémités de la deuxième partie vis-à-vis de la première partie, la languette insérée dans l'évidement assure un maintien intermédiaire, c'est-à-dire entre les deux couples ergot-gorge. Un tel maintien peut être central à l'égard de ces couples. L'entraîneur selon l'invention peut recevoir au moins un plot qui débouche de la deuxième partie et qui délimite la cavité. Un tel plot est issu de matière avec la deuxième partie et participe au blocage du dispositif de transport de liquide vis- à-vis de l'entraîneur, notamment en évitant tout glissement de ce dispositif de transport de liquide relativement à l'entraîneur. Selon une variante, la deuxième partie présente un profil courbé dans un plan perpendiculaire à un axe d'un trou apte à recevoir l'arbre d'entraînement. La deuxième partie vient ainsi combler une portion de la première extrémité, de manière à éviter toutes arêtes anguleuses qui peuvent être dangereuses en cas de choc avec un piéton. Selon un exemple de réalisation, la deuxième partie comprend un flanc qui s'étend dans le plan perpendiculaire à l'axe du trou et un bord perpendiculaire au flanc qui s'étend au moins en partie le long du profil courbé.

On notera que le bord peut présenter une extension radiale, dans le plan perpendiculaire à l'axe, inférieure à une extension radiale du flanc dans ce même plan, de manière à ménager une ouverture apte à autoriser le passage du dispositif de transport du liquide. Cette ouverture autorise le débattement radial du dispositif de transport de liquide lors des mouvements de va-et-vient du porte- balai. L'invention couvre également un porte-balai d'un système d'essuyage d'une vitre d'un véhicule comprenant un entraîneur réalisé selon l'une quelconque des caractéristiques présentées ci-dessus. Enfin, l'invention vise un système d'essuyage comprenant au moins un balai d'essuyage équipé d'un dispositif de projection d'un liquide de lavage et entraîné en rotation par un porte-balai tel qu'évoqué ci-dessus, un dispositif de transport de liquide de lavage étant logé dans la cavité. Un tout premier avantage selon l'invention réside dans la possibilité d'assurer le maintien du dispositif de transport de liquide le long de l'entraineur et autour de l'arbre d'entraînement avec des moyens particulièrement simples à fabriquer et aisés à assembler. Le cabochon articulé qui recouvre l'écrou de maintien de l'entraîneur sur l'arbre d'entraînement peut ainsi être supprimé, tout en assurant une solidarisation du dispositif de transport de liquide sur l'entraîneur.

Un autre avantage réside dans l'encombrement particulièrement contenu de la solution selon l'invention, facilitant ainsi l'intégration d'un porte-balai équipé d'un tel entraîneur au niveau de la baie de pare-brise d'un véhicule. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une première vue en perspective d'un entraîneur selon l'invention constitutif d'un porte-balai d'un système d'essuyage, - la figure 2 est une deuxième vue en perspective de l'entraîneur illustré sur la figure 1, - la figure 3 est un éclaté vue de dessous d'un mode de réalisation d'un entraîneur selon l'invention, - la figure 4 est un éclaté vue de dessus d'un autre mode de réalisation d'un entraîneur selon l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe d'une première extrémité d'un entraîneur selon l'invention, - la figure 6 est une autre vue en perspective illustrant un entraîneur selon l'invention. Les figures 1 et 2 illustrent un entraîneur 1 dans une situation assemblée à un porte-balai 2, et installé sur un véhicule qui comporte une baie 3 de pare-brise et un pare-brise 4. Le pare-brise 4 mentionné ici est un exemple de vitrage essuyé par un système d'essuyage incorporant un tel porte-balai, mais il va de soit que ce vitrage peut par exemple être une lunette arrière d'un véhicule, une glace de phare d'un tel véhicule, et d'une manière générale tout vitrage d'un véhicule automobile dont la surface est essuyée par un système d'essuyage. Le porte-balai 2 est ainsi constitué de l'entraîneur 1 et d'un bras 5 rendu solidaire de l'entraîneur 1 au moyen d'une liaison pivot 6. Cette dernière assure une rotation du bras 5 par rapport à l'entraîneur 1, tout en interdisant tout degré de liberté autre que cette rotation. On comprend ainsi qu'une rotation de l'entraîneur autour d'un axe référencé 7 génère une rotation du bras 5. A une extrémité du bras 5 opposée à l'extrémité porteuse de la liaison pivot 6, on trouve un balai d'essuyage 8 qui assure l'évacuation de l'eau présente sur le pare-brise 4. Un tel balai d'essuyage 8 est par exemple de type à lame plate (flat blade, en anglais), c'est-à-dire comprenant au moins une raclette, une ou plusieurs vertèbres de rigidification et une fixation unique centrale réalisée par un connecteur mécanique lié à l'extrémité du bras 5. Un tel balai plat peut également comporter un déflecteur d'air solidaire du balai et agencé pour exploiter l'effet dynamique du déplacement du véhicule pour augmenter la force d'appui du balai d'essuyage 8 sur le pare-brise 4.

Le porte balai 2 ou le balai d'essuyage 8 comprennent également un dispositif de projection d'un liquide de lavage du pare-brise. Selon un exemple de réalisation non représenté, il peut s'agir d'une rampe de projection distincte du balai d'essuyage et rapportée sur le bras. Selon un autre exemple de réalisation représenté sur les figures 1 ou 2, le dispositif de projection, ici référencé 9, peut être formé par un conduit intégré au balai d'essuyage, et qui chemine le long d'un axe longitudinal de ce dernier. Selon un exemple de réalisation, un tel conduit peut être formé dans le déflecteur d'air.

Le dispositif de projection 9 du liquide est alimenté par un dispositif de transport 10 du liquide de lavage du pare-brise. Selon un exemple de réalisation, un tel dispositif de transport 10 prend la forme d'un tuyau qui canalise le liquide de lavage depuis la baie 3 de pare-brise jusqu'au balai d'essuyage 8. Un tel tuyau peut, par exemple, être solidaire du bras 5 au moyen d'un clip de solidarisation 11 qui maintient une position relative du tuyau vis-à-vis du bras 5. L'entraîneur 1 selon l'invention comprend une première partie 12 sur laquelle est rapportée une deuxième partie 13. Avant d'être reliées mécaniquement l'une à l'autre pour former l'entraîneur 1, ces deux parties sont deux pièces distinctes, la première partie 12 étant par exemple en un alliage d'aluminium, alors que la deuxième partie est en matière synthétique. La première partie 12 s'étend globalement longitudinalement, c'est-à-dire selon une direction parallèle, ou sensiblement parallèle, à une direction d'extension du bras 5. Cette première partie 12 est ainsi délimitée longitudinalement par deux extrémités, ci-après appelées première extrémité 16 et deuxième extrémité 17. Ces deux extrémités sont opposées l'une à l'autre par rapport à un corps de la première partie 12, chacune de ces extrémités étant formée par un bout longitudinal de ce corps. La première extrémité 16 est agencée pour solidariser l'entraîneur 1 sur un arbre d'entraînement 14. Un tel agencement sera plus particulièrement détaillé en référence aux figures 3 à 5. On peut néanmoins préciser à ce stade de la description que la première partie 12 de l'entraîneur 1 est le composant par lequel l'effort de rotation est transmit depuis l'arbre d'entraînement 14 vers le bras 5, alors que la deuxième partie 13 est affectée au maintien mécanique du dispositif de transport 10 de liquide de lavage, cette deuxième partie 13 n'intervenant pas dans la transmission d'effort du porte-balai. L'entraîneur 1 est rendu solidaire de l'arbre d'entraînement 14 par un écrou (non représenté) qui plaque la première partie 12 sur cet arbre d'entraînement.

Sur les figures 1 et 2, un tel écrou est couvert par un cache 15 qui vient notamment au contact de la première partie 12. On notera que l'axe 7 illustre notamment un axe central de l'arbre d'entraînement 14. La deuxième extrémité 17, opposée longitudinalement à la première extrémité 16, est configurée pour autoriser la fixation du bras 5 par la liaison pivot 6. Selon l'invention, l'entraîneur 1 comprend un moyen de fixation 18 de la deuxième partie 13 sur la première partie 12. Un tel moyen de fixation 18 assure une liaison mécanique entre les deux parties constitutives de l'entraîneur 1, une telle liaison étant néanmoins réversible, puisque le moyen de fixation 18 est agencé pour autoriser un démontage de la deuxième partie 13 vis-à-vis de la première partie 12.

En ce qui concerne la première partie 12, le moyen de fixation 18 est ménagé spécifiquement au niveau de la première extrémité 16 de cette première partie 12. Une fois reliées l'une à l'autre, la première partie 12 et la deuxième partie 13 délimitent au moins en partie un espace, appelé cavité, qui loge le dispositif de transport 10 de liquide, ce dernier étant alors en contact physique avec la première partie 12 et avec la deuxième partie 13.

Les figures 3 et 4 montrent en détails la première extrémité 16 de la première partie 12 de l'entraîneur, ainsi que le moyen de fixation 18 formé à l'interface de la première partie 12 avec la deuxième partie 13. La figure 3 illustre tout d'abord ces détails selon une vue de dessous de l'entraîneur 1, quand celui-ci est installé sur le véhicule. La première extrémité 16 comprend un moyeu 19 dans lequel est ménagé un trou 20 de section conique. Ce dernier reçoit l'arbre d'entrainement en vue de mettre en rotation le porte-balai. Un tel moyeu 19 est bordé par une première saignée 21 agencée pour maintenir le moyen de transport contre le moyeu 19. Cette première saignée 21 présente une section en « U » bordée d'un côté par le moyeu 19 et de l'autre par une excroissance 22 qui prend naissance sur le moyeu 19. La forme en « U » de cette première saignée 21 permet, d'une part d'insérer le dispositif de transport de liquide dans l'entraîneur 1, et d'autre part de garantir son maintien radial contre l'entraineur 1.

Le moyeu 19 comporte une deuxième saignée 23 opposée à la première saignée 21 par rapport au trou 20. La fonction de cette deuxième saignée 23 est de maintenir axialement le dispositif de transport de liquide, tout en autorisant un mouvement de celui-ci selon une direction radiale. L'avantage d'autoriser un tel débattement sera expliqué en référence à la figure 6. Le moyen de fixation 18, qui assure la liaison mécanique entre la première partie 12 et la deuxième partie 13, présente une complémentarité de formes ménagées sur la première partie 12 et sur la deuxième partie 13. Il s'agit donc d'au moins une forme mâle réalisée dans l'une des deux parties, qui coopère avec une forme femelle définie dans l'autre partie.

Selon un exemple de réalisation de ce moyen de fixation 18, il comprend au moins un ergot 24 ménagé sur la deuxième partie 13, qui se loge dans une gorge 25 ménagée sur la première extrémité 16 de la première partie 12. Le maintien mécanique radial est plus particulièrement opéré par une mise en butée d'une face 26 de l'ergot 24 contre une arête 27 ménagée par exemple à la périphérie externe du moyeu 19. La gorge 25 est ainsi délimitée sur trois côtés, notamment par l'arête 27, le moyeu 19 et une extrémité de la saignée qui borde la gorge en cause.

Selon l'exemple de réalisation illustré sur cette figure, le moyen de fixation 18 comprend deux couples ergots 24 - gorges 25. Selon un exemple de l'invention, la première partie 12 reçoit deux gorges 25, alors que la deuxième partie 13 supporte deux ergots 24. Les deux couples ergots 24 - gorges 25 sont opposés l'un à l'autre par rapport au trou 20. Autrement dit, ces deux couples sont séparés l'un de l'autre par un secteur angulaire égal, ou sensiblement égal, à 180° autour de l'axe 7. La deuxième partie 13 présente un profil courbé dans un plan perpendiculaire à l'axe 7 du trou 20. On comprend de ceci que la deuxième partie 13 est en forme de demi-cercle, de manière à coopérer avec la forme circulaire de la première extrémité 16. La deuxième partie 13 comprend un flanc 28 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe 7 du trou 20. Ce flanc 28 s'étend par exemple sur l'intégralité du profil courbé suivi par la deuxième partie 13. Selon le mode de réalisation de la figure 3, les deux ergots 24 prennent naissance sur ce flanc 28. La deuxième partie 13 comprend aussi un bord 29 perpendiculaire au flanc 28 et qui s'étend sur tout ou partie du profil courbé suivi par la deuxième partie.

Dans cet exemple particulier, ce bord 29 s'étend seulement sur une partie de ce profil courbé, de manière à autoriser un débattement radial du dispositif de transport de liquide. C'est en ce sens que le bord 29 présente une extension radiale dans le plan perpendiculaire à l'axe 7 inférieure à une extension radiale du flanc 28 dans ce même plan, de manière a ménager une ouverture apte à autoriser le passage du dispositif de transport du liquide.

Lorsque la deuxième partie 13 est assemblée sur la première partie 12, la cavité qui reçoit le dispositif de transport de liquide est ainsi délimitée au moins par un bord périphérique externe 30 du moyeu 19, le flanc 28 et le bord 29 de la deuxième partie 13.

La deuxième partie 13 comprend encore au moins un plot 32 qui prend naissance sur le bord 29 et s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe 7 et en direction de ce dernier. Un tel plot 32 est agencé pour réaliser un appui sur le dispositif de transport de liquide, quand celui-ci est logé dans la cavité. Il délimite ainsi ladite cavité. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, la deuxième partie 13 comprend deux plots 32 séparés par un secteur angulaire, l'un des plots 32 étant formé à une extrémité du bord 29 se terminant entre les deux ergots 24. Selon un exemple de réalisation, le moyen de fixation 18 peut être complété par une languette 31 qui débouche de la première extrémité 16 et se loge dans un évidement ménagé sur la deuxième partie 13, un tel évidement étant invisible sur la figure 3. Cette languette 31 prend naissance sur le bord périphérique externe 30 du moyeu 19 et s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe 7 du trou 20. Alors que les couples ergot 24 - gorge 25 assurent une retenue de la deuxième partie 13 sur la première partie 12 au moins dans un plan perpendiculaire à l'axe 7, la coopération de la languette 31 dans l'évidement bloque tout mouvement axial de la deuxième partie 13 vis-à-vis de la première partie 12. Selon l'exemple de réalisation montré sur la figure 3, la languette 31 se poursuit sur le bord périphérique externe 30 du moyeu 19 de manière à former un plat en forme de demi-cercle. Dans un tel cas, la ou les arêtes 27 sont formées par une tranche extrémale de la languette 31.

La figure 4 montre un autre mode de réalisation d'un entraîneur 1 selon l'invention. Pour les éléments identiques, on se reportera aux explications présentées ci-dessus, la description à venir se limitant aux différences avec le mode de réalisation de la figure 3. Une différence réside dans le mode de réalisation du moyen de fixation 18. Alors que le ou les ergots 24 illustrés à la figure 3 sont intégralement contenus dans la largeur radiale du flanc 28, les ergots 24 de la figure 4 sont ménagés de manière à déboucher radialement du flanc 28 et en direction de l'axe 7. Ces ergots forment ainsi des bandes rectangulaires qui s'étendent majoritairement selon l'axe 7. Un tel ergot 24 coopère avec une gorge 25 qui est ici intégralement formée dans le moyeu 19, de manière à déboucher au niveau du bord périphérique externe 30. L'extension radiale de la languette 31 est ici plus courte que celle du mode de réalisation de la figure 3, mais elle s'étend tout de même sur un secteur angulaire de manière à participer au maintien mécanique du dispositif de transport.

Les références axiales et radiales évoquées ci-dessus sont en rapport avec l'axe 7 du trou 20. La figure 4 montre l'évidement, ici référencé 36, dont la forme et la structure sont applicables aux deux modes de réalisation des figures 3 et 4. Selon un exemple de réalisation, l'évidement 36 est formé par une lumière, par exemple traversant de part en part la deuxième partie 13, et ménagée dans celle-ci sensiblement au niveau d'un congé qui joint le flanc 28 au bord 29. Un tel évidement 36 loge la languette 31, ou au moins une excroissance 33 formée dans le prolongement de la languette 31. Dans un tel cas, une arête terminale de la languette 31 formée à côté de l'excroissance 33 forme une butée radiale contre laquelle le bord 29 vient s'appuyer lorsque la deuxième partie 13 est solidarisée sur la première partie 12, formant ainsi l'entraîneur selon l'invention. La figure 5 montre en coupe longitudinale la première extrémité 16 de la première partie 13, sur laquelle est fixée la deuxième partie 13 de l'entraîneur. Le dispositif de transport 10 de liquide est également illustré dans une situation où il est maintenu mécaniquement par la coopération de la deuxième partie 13 avec la première partie 12. La cavité, ici référencée 34, loge le dispositif de transport 10 de liquide.

Celui-ci est en appui au moins contre le plot 32. La distance qui sépare l'extrémité libre du plot 32 du bord périphérique externe 30 est inférieure au diamètre du tuyau formant un exemple du dispositif de transport 10 de liquide. C'est ainsi qu'il est maintenu sur l'entraîneur 1.

En complément, la première partie 12 et la deuxième partie 13 sont agencées pour coincer le dispositif de transport 10 de liquide, par exemple entre le bord 29 et le bord périphérique externe 30. On évite ainsi tout glissement du dispositif de transport 10 de liquide par rapport à l'entraîneur 1 lorsque le porte-balai exécute son mouvement de va-et-vient sur le pare-brise.

On notera également que le moyen de fixation 18 est configuré pour plaquer le flanc 28 contre la languette 31, de manière à garantir une coplanarité entre la première partie 12 et la deuxième partie 13.

La figure 6 montre l'entraîneur 1 dans une situation où le porte-balai est en phase d'essuyage du pare-brise 4. Cette figure met en évidence l'avantage procuré par l'ouverture 35 ménagée sur la deuxième partie 13 de l'entraîneur 1. Cette ouverture 35 est générée par le fait que le bord 29 présente une extension radiale dans le plan perpendiculaire à l'axe 7 inférieure à l'extension radiale du flanc 28 dans ce même plan. Cette ouverture 35 autorise un débattement radial du dispositif de transport 10 de liquide par rapport à l'entraîneur 1, quand celui-ci est en mouvement. Cette structure particulière permet de couvrir ce dispositif de transport 10 de liquide par l'entraîneur 1 quand le porte-balai est au repos, tout en autorisant ce mouvement radial quand le porte-balai effectue son mouvement pour le balayage du pare-brise. Le dispositif de transport 10 de liquide peut ainsi être aisément raccordé à la baie 3 de pare-brise, notamment quand le raccord est proche de l'arbre d'entrainement 14. On évite ainsi que le dispositif de transport de liquide ne présente des courbes ayant un rayon de nature à endommager le dispositif de transport 10 de liquide. 1015

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Entraîneur (1) pour porte-balai (2) d'un système d'essuyage d'un vitrage, comprenant une première partie (12) et une deuxième partie (13) rapportée sur la première partie (12), la première partie (12) comprenant une première extrémité (16) agencée pour solidariser l'entraîneur (1) sur un arbre d'entraînement (14) et une deuxième extrémité (17) opposée longitudinalement à la première extrémité (16) et configurée pour maintenir un bras (5) du porte-balai (2), caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de fixation (18) de la deuxième partie (13) sur la première partie (12) ménagé au niveau de la première extrémité (16), la première partie (12) et la deuxième partie (13) délimitant au moins une cavité (34) apte à recevoir un dispositif de transport (10) d'un liquide de lavage du vitrage.
2. 2. Entraîneur selon la revendication 1, dans lequel le moyen de fixation (18) assure la fixation de la deuxième partie (13) sur la première partie (12) par complémentarité de formes.
3. 3. Entraîneur selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel le moyen de fixation (18) comprend au moins un ergot (24) ménagé sur la deuxième partie (13) qui se loge dans une gorge (25) ménagée sur la première extrémité (16) de la première partie (12).
4. 4. Entraîneur selon la revendication 3, dans lequel la première extrémité (16) comprend un moyeu (19) dans lequel est ménagé un trou (20) apte à recevoir l'arbre d'entraînement (14), deux couples d'ergot-gorge (24, 25) étant opposés l'un à l'autre par rapport au trou (20).
5. 5. Entraîneur selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, dans lequel le moyeu (19) est bordé par une première saignée (21) agencée pour maintenir axialement et radialement le dispositif de transport (10) de liquide contre le moyeu (19) et par une deuxième saignée (23) configurée pour recevoir le dispositif de transport (10) de liquide et autoriser un débattement entre le dispositif detransport (10) de liquide et le moyeu (19).
6. 6. Entraîneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le moyen de fixation (18) comprend une languette (31) qui débouche de la première extrémité (16) et se loge dans un évidement (36) ménagé dans la deuxième partie (13).
7. 7. Entraîneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel est prévu au moins un plot (32) qui débouche de la deuxième partie (13) et qui délimite la cavité (34).
8. 8. Entraîneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième partie (13) présente un profil courbé dans un plan perpendiculaire à un axe (7) d'un trou (20) ménagé dans la première extrémité (16) et apte à recevoir l'arbre d'entraînement (14).
9. 9. Entraîneur selon la revendication 8, dans lequel la deuxième partie (13) comprend un flanc (28) qui s'étend dans le plan perpendiculaire à l'axe (7) du trou (20) et un bord (29) perpendiculaire au flanc (28) qui s'étend au moins en partie le long du profil courbé.
10. 10. Entraîneur selon la revendication 9, dans lequel le bord (29) présente une extension radiale dans le plan perpendiculaire à l'axe (7) inférieure à une extension radiale du flanc (28) dans ce même plan, de manière à ménager une ouverture (35) apte à autoriser le passage du dispositif de transport (10) du liquide.
11. 11. Porte-balai (2) d'un système d'essuyage d'une vitre d'un véhicule comprenant un entraîneur (1) selon l'une quelconque des revendications 30 précédentes.
12. 12. Système d'essuyage d'un vitrage comprenant au moins un balaid'essuyage (8) équipé d'un dispositif de projection (9) d'un liquide de lavage du vitrage et entraîné en rotation par un porte-balai (2) selon la revendication 11, un dispositif de transport (10) de liquide de lavage étant logé dans la cavité (34).