FR3058112B1

FR3058112B1 - Corps longitudinal pour balai d’essuie-glace et son procede de fabrication

Info

Publication number: FR3058112B1
Application number: FR1660544A
Authority: FR
Inventors: Gerald Caillot
Original assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Current assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Priority date: 2016-10-28
Filing date: 2016-10-28
Publication date: 2019-10-11
Anticipated expiration: 2036-10-28
Also published as: FR3058112A1

Abstract

Procédé de fabrication d'un corps longitudinal (114) pour balai d'essuie-glace de véhicule automobile, ledit corps comportant au moins deux éléments longitudinaux (130), le procédé comprenant une étape de réalisation dudit corps en une seule pièce, de sorte que ses deux éléments soient reliés l'un à l'autre par au moins une partie longitudinale de liaison (156), caractérisé en ce qu'au moins l'un (130) des éléments est réalisé avec des moyens (140) de fixation à l'autre élément (132), qui sont indépendants de ladite au moins une partie longitudinale de liaison.

Description

Corps longitudinal pour balai d’essuie-glace et son procédé de fabrication

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne un corps longitudinal pour un balai d’essuie-glace d’un véhicule, en particulier automobile, ainsi que son procédé de fabrication.

ETAT DE L’ART

Typiquement, un balai d’essuie-glace d’une vitre telle que le pare-brise d’un véhicule automobile comprend un corps longitudinal et une lame d’essuyage, en général en caoutchouc, destinée à frotter contre la vitre du véhicule pour évacuer de l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Le balai comporte en outre une vertèbre longitudinale qui rigidifie la lame d’essuyage, de manière à favoriser l'application de cette lame sur le pare-brise. Le balai est porté par un bras qui est entraîné par un moteur dans un mouvement de va-et-vient angulaire. Les moyens de liaison du balai au bras comprennent en général un connecteur qui est solidaire du corps et un adaptateur qui est articulé sur le corps et fixé à une extrémité du bras.

On a déjà proposé de réaliser par extrusion le corps d’un balai d’essuie-glace. Il est par exemple connu de réaliser par extrusion le corps d’une seule pièce avec des moyens de maintien de la lame d’essuyage ou de la vertèbre de rigidification, pour simplifier la fabrication du balai.

Cependant, on a constaté des affaissements de ce type corps en sortie de filière d’extrusion, en particulier lorsque le corps comprend une cavité longitudinale interne. Autrement dit, on a constaté que le corps pouvait avoir en section une forme légèrement aplatie (du fait de l’affaissement) et donc différente de celle de l’orifice de sortie de la filière. L’invention propose une solution simple, efficace et économique à ce problème.

EXPOSE DE L’INVENTION L’invention propose un procédé de fabrication d’un corps longitudinal pour balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, ledit corps comportant au moins deux éléments longitudinaux, le procédé comprenant une étape de : a) réalisation dudit corps en une seule pièce, de sorte que ses deux éléments soient reliés l’un à l’autre par au moins une partie longitudinale de liaison, caractérisé en ce qu’au moins l’un des éléments est réalisé à l’étape a) avec des moyens de fixation à l’autre élément, qui sont indépendants de ladite au moins une partie longitudinale de liaison. L’étape a) peut notamment être réalisée par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux.

Avantageusement, ladite partie longitudinale de liaison est une charnière longitudinale, qui s’étend de préférence sur toute la longueur dudit corps longitudinal.

Par « indépendants », on entend que les moyens de fixation à l’autre élément permettent une liaison séparée de la liaison réalisée par ladite partie longitudinale de liaison.

On comprend ainsi que le corps selon l’invention comprend, en plus de sa partie longitudinale de liaison entre ses deux éléments, des moyens de fixation des éléments entre eux. Ceci est différent de la technique antérieure selon laquelle (i) les éléments extrudés ou co-extrudés d’un corps ne comportent pas de moyens additionnels de fixation des éléments entre eux, ou (il) les éléments longitudinaux réalisés indépendamment l’un de l’autre d’un corps comprennent des moyens de fixation entre eux mais n’ont pas de partie commune de liaison.

Le corps selon l’invention comprend ainsi deux types de liaison entre ses éléments, une liaison générée par la fabrication, par exemple lors du moulage ou de l’extrusion du corps (par extrusion simple, co-extrusion, tri- extrusion ou quadri-extrusion), qui peut être assimilée à une liaison permanente, et une liaison par fixation postérieure des éléments, cette fixation pouvant être amovible, ou alternativement rendue permanente dans une étape postérieure. L’invention présente un net avantage par rapport à la technique antérieure car elle réduit voire supprime le risque d’affaissement du corps lors de l’extrusion ou du moulage. Les inventeurs ont en effet constaté que, pour les corps comportant une cavité longitudinale interne par exemple, le procédé selon l’invention permet de supprimer le risque d’affaissement du corps en sortie de filière. Ceci peut notamment être dû au fait que la cavité d’un corps selon l’invention peut avoir en section un contour non fermé.

Le corps peut en effet comprendre au moins une cavité longitudinale interne. Dans la présente demande, on entend par cavité interne une cavité qui est située à l’intérieur du corps du balai. La présence d’une cavité interne dans le corps permet de réduire la rigidité du corps et donc de le rendre plus flexible, ce qui permet d’améliorer l’efficacité de l’essuyage, même en hiver. L’un des éléments du corps peut être un élément supérieur et l’autre élément du corps peut être un élément inférieur.

Un premier des éléments du corps peut comprendre un déflecteur aérodynamique longitudinal. Un second des éléments du corps peut comprendre des moyens de maintien d’une vertèbre longitudinale et/ou d’une lame d’essuyage. Les moyens de maintien peuvent définir un premier logement de réception de la vertèbre et/ou un second logement de réception d’un talon de la lame.

Avantageusement, les éléments du corps sont reliés entre eux à l’étape a) par une unique partie longitudinale de liaison, laquelle est par exemple une charnière longitudinale, qui s’étend de préférence sur toute la longueur dudit corps longitudinal. Avantageusement, cette partie longitudinale de liaison s’étend au niveau d’un premier bord longitudinal latéral d’un premier des éléments. Lesdits moyens de fixation peuvent s’étendre au niveau d’un second bord longitudinal latéral du premier des éléments. Ce second bord longitudinal latéral est de préférence opposé audit premier bord longitudinal latéral de ce premier élément.

Les éléments du corps peuvent être réalisés dans des matériaux différents ou identiques. Le corps du balai peut en effet être réalisé à partir d’un ou deux matériaux. Un corps bi-matière peut permettre de faciliter l’optimisation de sa flexibilité. Par exemple, le corps du balai peut comprendre un élément supérieur plus souple ou moins dur qu’un élément inférieur. L’élément supérieur est de préférence suffisamment rigide pour faciliter sa découpe pour former un logement de réception du connecteur du balai, en évitant le risque d’affaissement du corps lors de la réalisation de cette découpe. Les éléments du corps peuvent être réalisés dans des matériaux présentant des duretés différentes.

Au moins l’un des éléments du corps peut comprendre au moins un canal de circulation de fluide, tel qu’un liquide lave-glace. Le corps du balai peut alors comprendre des orifices de pulvérisation de liquide lave glace, qui débouchent dans ledit au moins un canal.

La présente invention concerne également un procédé d’assemblage d’un balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, ce balai comportant une vertèbre longitudinale et un corps longitudinal obtenu par le procédé tel que décrit ci-dessus, caractérisé en ce que la vertèbre est montée dans le corps puis les éléments du corps sont fixés l’un à l’autre.

Ainsi, les deux éléments du corps sont fixés l’un à l’autre lors de l’assemblage du balai. Ceci peut faciliter l’assemblage du balai et en particulier le montage de la vertèbre dans le corps

Le procédé d’assemblage peut comprendre une étape de découpe de l’un des éléments pour définir un logement de réception d’un connecteur du balai. Cette découpe peut être réalisée dans une partie médiane du corps.

Les éléments du corps peuvent comporter respectivement un déflecteur aérodynamique longitudinal et des moyens de maintien de la vertèbre et/ou d’une lame d’essuyage. Dans le procédé d’assemblage selon l’invention, la fixation des éléments peut comprendre une sous-étape de rabattement de l’élément comportant le déflecteur sur l’élément comportant les moyens de maintien.

La fixation des éléments peut être réalisée par collage, encliquetage élastique et/ou soudage. Naturellement, la fixation par collage ou soudage est une fixation permanente alors que la fixation par encliquetage élastique peut être amovible et autoriser un démontage du balai, lors d’une opération de maintenance par exemple.

La présente invention concerne encore un corps longitudinal pour balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, comportant au moins deux éléments longitudinaux formés d’une seule pièce, et reliés l’un à l’autre par au moins une partie longitudinale de liaison, caractérisé en ce qu’au moins l’un des éléments comprend des moyens de fixation à l’autre élément, qui sont indépendants de ladite au moins une partie longitudinale de liaison.

Par « d’une seule pièce », on entend que ces éléments forment un ensemble unitaire, monobloc.

Lesdits deux éléments longitudinaux peuvent notamment être formés d’une seule pièce par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux.

Avantageusement, les deux éléments comprennent respectivement un déflecteur aérodynamique longitudinal et des moyens de maintien d’une vertèbre et/ou d’une lame d’essuyage.

Le corps peut comprendre tout ou partie des caractéristiques décrites dans ce qui précède.

La présente invention concerne enfin un balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, caractérisé en ce qu’il comprend un corps longitudinal du type précité.

DESCRIPTION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d’un système d’essuyage, - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale d’un corps longitudinal selon l’invention pour un balai d’essuie-glace, la coupe étant réalisée à distance du logement du connecteur du balai, - la figure 3 est une autre vue schématique en coupe transversale du corps longitudinal de la figure 2, la coupe étant réalisée au niveau du logement du connecteur du balai, - la figure 4 est une vue correspondant à la figure 3 et représentant une variante de réalisation de l’invention, - la figure 5 est une autre vue schématique en coupe transversale du corps longitudinal de la figure 2, et illustre une étape de fixation de ce corps, et - les figures 6 et 7 sont des vues correspondants aux figures 2 et 5, respectivement, et représentent une variante de réalisation du corps longitudinal selon l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en oeuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la description qui suit, les dénominations longitudinales ou latérales se réfèrent à l'orientation du balai d’essuie-glace selon l’invention. La direction longitudinale correspond à l'axe principal du balai dans lequel il s’étend, alors que les orientations latérales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal du balai dans son plan de rotation. Pour les directions longitudinales, les dénominations extérieure ou intérieure s'apprécient par rapport au point de fixation du balai sur un bras porte-balai, la dénomination intérieure correspondant à la partie où le bras et un demi-balai s’étendent. Enfin, les directions référencées comme supérieures ou inférieures correspondent à des orientations perpendiculaires au plan de rotation du balai d’essuie-glace, la dénomination inférieure contenant le plan du pare-brise.

Il est illustré à la figure 1 un système selon l’art antérieur d’essuyage d’un pare-brise de véhicule, en particulier automobile. Ce système comprend un balai 10 d'essuie-glace du pare-brise et un bras 12 porte-balai qui est partiellement représenté et destiné à être entraîné par un moteur pour suivre un mouvement angulaire de va-et-vient permettant d’évacuer l’eau et éventuellement d’autres éléments indésirables recouvrant le pare-brise.

Le balai 10 comprend ici un corps longitudinal 14, une lame longitudinale 16 d’essuyage, en général en caoutchouc, et au moins une vertèbre longitudinale 18 qui rigidifie la lame 16 et favorise sont application sur le pare-brise.

Le corps 14 du balai 10 comporte un déflecteur aérodynamique supérieur 20 destiné à améliorer le fonctionnement du système d’essuyage, le but de ce déflecteur 20 étant d’améliorer le plaquage du balai sur le pare-brise et donc la performance aérodynamique du système.

Le balai 10 comprend en outre des embouts ou agrafes d'accrochage 22 de la lame 16 et de la vertèbre 18 sur le corps, ces agrafes 22 étant situées à chacune des extrémités longitudinales du corps 14.

Le corps 14 du balai est ici réalisé en deux parties indépendantes qui sont disposées sensiblement bout à bout et raccordées l’une à l’autre par un connecteur 24 intermédiaire.

Pour assurer son montage sur le bras 12, le balai 10 comprend un adaptateur 26 monté sur le connecteur 24 et permettant une articulation du balai 10 par rapport au bras 12. L’articulation du balai 10 par rapport au bras 12 est une articulation selon un mouvement de rotation autour d’un axe de rotation Y perpendiculaire à l’axe longitudinal du balai 10. Le balai 10 doit en effet présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport au bras 12, et plus spécifiquement par rapport à une pièce terminale 28 du bras 12, pour permettre au balai 10 de suivre la courbure du pare-brise. L’invention concerne un type particulier de balai d’essuie-glace selon lequel le corps 14 comprend au moins deux éléments longitudinaux qui sont réalisés d’une seule pièce, notamment par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux.

Les figures 2 à 7 représentent des modes de réalisation d’un corps longitudinal 114, 214 de balai d’essuie-glace selon l’invention, les deux éléments longitudinaux 130, 132, 230, 232 précités du corps étant ici un élément supérieur 130, 230 comportant un déflecteur aérodynamique 120, 220, et un élément inférieur 132, 232 comportant à la fois des moyens 134, 234 de maintien d’une vertèbre longitudinale et des moyens 136, 236 de maintien d’un talon d’une lame d’essuyage.

On se réfère dans un premier temps au mode de réalisation des figures 2, 3 et 5.

Le corps 114 est ici du type bi-matière, l’élément supérieur 130 étant réalisé dans un premier matériau et l’élément inférieur 132 étant réalisé dans un second matériau. Il est toutefois envisageable de fabriquer un corps mono-matière, les éléments supérieur et inférieur étant réalisés dans le même matériau. L’élément supérieur 130 a en section une forme générale en V et comporte une nervure longitudinale 120a qui forme le déflecteur 120 précité et qui est reliée par un premier bord longitudinal latéral 120b à une patte longitudinale 138 de liaison à l’élément inférieur 132, et par un second bord longitudinal latéral 120c (opposé au premier bord 120b) à une patte longitudinale 140 de fixation à l’élément inférieur 132.

La patte de liaison 138 a en section, en position de repos sans contrainte telle que représentée en figure 2, une forme sensiblement en L dont un bord longitudinal supérieur est reliée à la nervure 120a et dont un bord longitudinal inférieur est reliée à l’élément inférieur 132.

La patte de fixation 140 a en section, en position de repos sans contrainte telle que représentée en figure 2, une forme sensiblement en C dont un bord longitudinal est relié à la nervure. Cette patte 140 est configurée pour être fixée à l’élément inférieur 132, comme cela sera décrit dans le détail dans ce qui suit. L’élément supérieur 130 est réalisé dans un matériau autorisant des déformations élastiques de cet élément, et en particulier des déformations élastiques de ses pattes 138, 140, notamment par flexion, traction et/ou compression. L’élément inférieur 132 comprend une paroi longitudinale plane 142 portant les moyens 134, 136 de maintien de la vertèbre et du talon de la lame.

Les moyens 136 de maintien du talon de la lame comprennent ici deux premiers crochets longitudinaux latéraux 144 qui s’étendent vers le bas depuis la paroi 142. Ces premiers crochets 144 sont sensiblement parallèles et ont chacun en section une forme sensiblement en L. Ils définissent entre eux un logement 146 de réception du talon de la lame, de façon connue par l’homme du métier.

Les moyens 134 de maintien de la vertèbre comprennent ici deux seconds crochets longitudinaux latéraux 148 qui s’étendent vers le haut depuis la paroi 142, et en particulier depuis les bords longitudinaux latéraux de la paroi 142. Ces seconds crochets 148 sont sensiblement parallèles et ont chacun en section une forme sensiblement en L. Les crochets 148 définissent entre eux un logement 150 de réception de la vertèbre.

Le logement 150 de réception de la vertèbre a une largeur ou dimension transversale supérieure à celle du logement 146 de réception du talon de la lame. Les crochets 144 sont positionnés sensiblement au milieu de la paroi 142 de sorte que celle-ci comprenne, du côté de sa face interne, c'est-à-dire du côté des crochets 144, deux portions longitudinales de surface interne 152 s’étendant de part et d’autre des moyens 136, entre les crochets 144 et les bords longitudinaux latéraux de la paroi 142. L’un des crochets 144 comporte ici un rebord longitudinal transversal 144a qui s’étend du côté opposé au logement 146, sensiblement parallèlement à la paroi 142. Ce rebord 144a définit avec l’une des deux portions 152 précitées une rainure longitudinale 154 de réception d’une partie de la patte de fixation 140 de l’élément supérieur 130.

Le corps 114 selon l’invention est réalisé par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux, de sorte que ses deux éléments 130, 132 soient reliés entre eux par au moins une partie longitudinale de liaison qui est ici schématiquement délimitée par le cercle en traits pointillés référencé 156. Dans l’exemple représenté, il y a une seule partie longitudinale de liaison entre les éléments 130, 132.

Cette liaison a ici lieu entre la patte de liaison 138 de l’élément supérieur 130, d’une part, et la paroi 142 et l’un des crochets 144 de l’élément inférieur 132, d’autre part. Comme on le voit en figure 2, la patte de liaison 138 a une extrémité qui est reliée d’une part à la portion de surface 152 de la paroi 142, opposée au rebord 144a, et d’autre part à une face latérale externe du crochet 144 s’étendant le long et au voisinage immédiat de cette portion de surface 152.

Cette liaison résulte du mode de fabrication du corps 114, notamment par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux, du corps. Dans le cas précité où le corps est bi-matière, l’interface entre les deux matériaux du corps peut se situer au niveau de cette liaison, comme représenté dans les dessins. Dans le cas où le corps est mono-matière, il y a une continuité de matière entre les éléments du corps et donc aucune interface au niveau de la liaison de ces éléments.

La figure 2 représente un corps 114, tel qu’on l’obtient par exemple en sortie d’une filière d’extrusion. On comprend alors que, dans le cas où l’on considère l’élément inférieur 132 du corps comme étant dans sa position définitive sensiblement horizontale, l’élément supérieur 130 du corps est lui dans une position sensiblement verticale et doit donc être déplacé pour l’amener dans sa position définitive (également sensiblement horizontale) telle que représentée en figure 5. Pour cela, l’élément supérieur 130 est rabattu sur l’élément inférieur 132, selon la flèche 160 de la figure 5. Autrement dit, sa patte de fixation 140 est déplacée par rotation de 90° environ autour d’un axe sensiblement longitudinal (c'est-à-dire un axe sensiblement parallèle à l’axe longitudinal du balai), jusqu’à ce qu’elle coopère avec l’élément inférieur 132. Ce déplacement entraîne d’abord une déformation élastique de la patte 138 dont la section passe d’une forme en L au repos a une forme sensiblement en C à l’état déformé (figure 5), puis une déformation élastique de la patte 140 lors de sa coopération (par exemple par encliquetage élastique) avec l’élément inférieur 132.

Dans l’exemple représenté, l’extrémité libre de la patte de fixation 140 doit être engagée dans la rainure 154 précitée de l’élément inférieur 132. La fixation de l’élément supérieur 130 à l’élément inférieur 132 peut être réalisée par encliquetage élastique de sa patte de fixation 140 dans la rainure 154 de l’élément inférieur. Dans le cas où l’engagement (par encliquetage élastique ou non) de la patte de fixation 140 dans la rainure 154 de l’élément inférieur 132 ne suffit pas à assurer la fixation des éléments entre eux, il est bien sûr envisageable d’assurer cette fixation par collage ou soudage, au moins un point ou cordon de soudure étant réalisé entre la patte 140 et l’élément inférieur 132.

Les figures 2 et 5 décrites ci-dessus montrent respectivement des étapes de fabrication du corps 114 et d’assemblage du balai comportant ce corps. Dans le cas de la figure 5 relative à l’assemblage d’un balai, il est préférable de monter la vertèbre dans le logement 150 avant de fermer le corps 114, c'est-à-dire avant de fixer la patte 140 de son élément supérieur 130 à son élément inférieur 132.

La figure 3 représente une étape du procédé de fabrication du corps 114 pouvant intervenir après sa réalisation, par exemple par moulage ou extrusion d’un seul matériau, voire plus avantageusement par moulage ou extrusion (notamment co-extrusion, tri-extrusion ou quadri-extrusion) de différents matériaux. Cette étape consiste à réaliser une découpe 162 dans l’élément supérieur 130 du corps de façon à former un logement d’un connecteur du balai, tel que le connecteur 24 représenté en figure 1. La découpe est de préférence située dans une partie médiane du corps 114.

La forme et les dimensions de la découpe 162 dépendent notamment de celles du connecteur. Dans le cas de la figure 3, la découpe 162 est telle qu’au moins des portions des deux pattes 138, 140 sont conservées. La découpe 162 sépare alors deux parties longitudinales de l’élément supérieur du corps 114, qui sont reliées l’une à l’autre par les portions de pattes 138, 140 s’étendant au niveau de cette découpe. La figure 4 représente une variante de réalisation dans laquelle la découpe 162’ est plus étendue et est telle que seule une partie de la patte de liaison 138’ est conservée. La découpe 162’ sépare alors deux parties longitudinales de l’élément supérieur 130’ du corps 114’, qui sont reliées l’une à l’autre par une portion de patte 138’ s’étendant au niveau de la découpe. Dans ce dernier cas, chaque partie longitudinale de l’élément supérieur 130’ peut être rabattue sur l’élément inférieur 132’ indépendamment l’une de l’autre.

Après montage du connecteur et de la vertèbre, le talon de la lame peut être engagé dans le logement 146 puis des agrafes, telles que celles 22 de la figure 1, peuvent être montées aux extrémités longitudinales du corps.

On se réfère désormais aux figures 6 et 7 qui représentent une variante de réalisation de l’invention.

Le corps longitudinal 214 des figures 6 et 7 comprend toutes les caractéristiques du corps 114 décrit dans ce qui précède. La description du corps 114 s’applique donc également au corps 214.

Le corps 214 comprend en outre des canaux 270 de circulation de fluide, tel que du liquide lave-glace. Le corps 214 comprend ici deux canaux longitudinaux latéraux 270, qui s’étendent de part et d’autre de l’élément supérieur 230, au niveau des pattes de liaison 238 et de fixation 240, respectivement. Chaque canal 270 est délimité par un voile 272 de matière à section sensiblement en C dont les bords longitudinaux inférieur et supérieur sont reliés à une patte. Chaque voile 272 peut comprendre des orifices de projection de liquide lave-glace sur le pare-brise. L’élément supérieur 230 est fixé à l’élément inférieur 232 comme expliqué dans ce qui précède, par rabattement de l’élément 230 sur l’élément 232 (flèche 260), la fixation entre les éléments 230, 232 étant assurée par encliquetage élastique, collage et/ou soudage.

Dans le cas précité où une découpe du type de celle 162’ représentée en figure 4 est réalisée dans l’élément supérieur 230, le connecteur destiné à être monté dans le logement défini par cette découpe peut comprendre des canules de raccordement des portions de canaux 270 entre lesquelles est positionné le connecteur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d’un corps longitudinal (114, 214) pour balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, ledit corps comportant au moins deux éléments longitudinaux (130, 230, 132, 232), le procédé comprenant une étape de : a) réalisation dudit corps en une seule pièce, de sorte que ses deux éléments soient reliés l’un à l’autre par au moins une partie longitudinale de liaison (156), caractérisé en ce qu’au moins l’un (130, 230) des éléments est réalisé à l’étape a) avec des moyens (140, 240) de fixation à l’autre élément (132, 232), qui sont indépendants de ladite au moins une partie longitudinale de liaison, et en ce que ladite partie longitudinale de liaison est une charnière longitudinale, qui s’étend de préférence sur toute la longueur dudit corps longitudinal.
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel au moins un premier (130, 230) des éléments comprend un déflecteur aérodynamique longitudinal (120, 220).
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel au moins un second (132, 232) des éléments comprend des moyens (134, 136, 234, 236) de maintien d’une vertèbre longitudinale et/ou d’une lame d’essuyage.
4. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les éléments (130, 230, 132, 232) sont reliés entre eux à l’étape a) par une unique partie longitudinale de liaison (156).
5. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite partie longitudinale de liaison (156) s’étend au niveau d’un premier bord longitudinal latéral d’un premier (130, 230) des éléments.
6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel lesdits moyens de fixation (142) s’étendent au niveau d’un second bord longitudinal latéral du premier (130, 230) des éléments, ce second bord longitudinal latéral étant opposé audit premier bord longitudinal latéral de ce premier élément.
7. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les éléments (130, 230, 132, 232) sont réalisés dans des matériaux différents.
8. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins l’un (230) des éléments comprend au moins un canal (270) de circulation de fluide.
9. Procédé d’assemblage d’un balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, ce balai comportant une vertèbre longitudinale et un corps longitudinal (114, 214) obtenu par le procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la vertèbre est montée dans le corps puis les éléments (130, 230, 132, 232) du corps sont fixés l’un à l’autre.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il comprend une étape de découpe de l’un des éléments pour définir un logement de réception d’un connecteur du balai.
11. Procédé selon la revendication 9 ou 10, dans lequel, les éléments du corps comportant respectivement un déflecteur aérodynamique longitudinal (120, 220) et des moyens (134, 136, 234, 236) de maintien de la vertèbre et/ou d’une lame d’essuyage, la fixation des éléments (130, 230, 132, 232) comprend une sous-étape de rabattement (160, 260) de l’élément (130, 230) comportant le déflecteur sur l’élément (132, 232) comportant les moyens de maintien.
12. Procédé selon l’une des revendications 9 à 11, dans lequel la fixation des éléments (130, 230, 132, 232) est réalisée par collage, encliquetage élastique et/ou soudage.
13. Corps longitudinal (114, 214) pour balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, comportant au moins deux éléments longitudinaux (130, 230, 132, 232) formés d’une seule pièce, et reliés l’un à l’autre par au moins une partie longitudinale de liaison (156), caractérisé en ce qu’au moins l’un (130, 230) des éléments comprend des moyens (140, 240) de fixation à l’autre élément (132, 232), qui sont indépendants de ladite au moins une partie longitudinale de liaison.
14. Corps selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux éléments (130, 230, 132, 232) comprennent respectivement un déflecteur aérodynamique longitudinal (120, 220) et des moyens (134, 136, 234, 236) de maintien d’une vertèbre et/ou d’une lame d’essuyage.
15. Balai d’essuie-glace de véhicule, en particulier automobile, caractérisé en ce qu’il comprend un corps longitudinal (114, 214) selon la revendication 13 ou 14.