FR3059638B1 - Plateforme navale equipee d'une zone d'appontage/decollage et de moyens de manutention d'au moins un aeronef - Google Patents

Abstract

Cette plateforme navale (1) équipée d'une zone d'appontage/décollage (2) d'au moins un aéronef (3) et de moyens (6) de manutention de cet aéronef pour le déplacer sur cette zone d'appontage/décollage, comprenant en outre un organe (6) en forme de chariot de saisie et de sécurisation de l'aéronef (3), muni de moyens de saisie de l'aéronef et de moyens d'ancrage montés déplaçables dans des moyens (7) en forme de rail creux de guidage de ses déplacements et donc de l'aéronef sur la zone d'appontage/décollage (2), est caractérisée en ce que les moyens en forme de rail creux de guidage des déplacements de l'organe en forme de chariot (6) comprennent un rail unique (7).

Description

Plateforme navale équipée d’une zone d’appontage/décollage et de moyens de manutention d’au moins un aéronef

La présente invention concerne une plateforme navale.

Plus particulièrement, l’invention se rapporte à une plateforme navale équipée d’une zone d’appontage/décollage d’au moins un aéronef.

De telles plateformes navales sont par exemple constituées par des navires de surface tels que des corvettes, des frégates ou encore des bâtiments de projection voire des porte-aéronefs.

Bien entendu d’autres plateformes telles que par exemple des plateformes pétrolières offshores ou autres, équipées de zones destinées à recevoir des hélicoptères, peuvent également être envisagées.

De façon classique, ces plateformes sont également équipées de moyens en forme de chariot par exemple motorisés de manutention de l’aéronef pour le déplacer sur la plateforme.

Ainsi par exemple, et dans le cas où la plateforme est constituée par un navire tel qu’une corvette ou une frégate, de tels moyens en forme de chariot de manutention sont utilisés pour déplacer par exemple un hélicoptère, entre la zone d’appontage/décollage de la plateforme et un hangar de stockage de celui-ci, prévu à proximité de cette zone dans cette plateforme.

Ces moyens en forme de chariot facilitent les interventions des opérateurs et en particulier facilitent et sécurisent la manutention de charges aussi importantes, telles que par exemple un hélicoptère de plusieurs tonnes.

De nombreux moyens en forme de chariot de manutention ont déjà été proposés pour ce type d’applications dans l’état de la technique.

Ceux-ci comportent de façon générale des moyens de stockage d’énergie, des moyens de motorisation et des moyens d’accouplement à l’aéronef, permettant à un opérateur à travers des moyens de télécommande par exemple, de piloter ces moyens en forme de chariot pour venir saisir l’aéronef et le déplacer.

Mais ces moyens en forme de chariot de manutention présentent un certain nombre d’inconvénients en particulier dans l’application envisagée à bord d’une telle plateforme navale.

En effet et pour différentes raisons opérationnelles, il doit être possible de déplacer l’aéronef et notamment un hélicoptère sur une telle plateforme, par mer formée voire très formée, et par des vents violents.

La plateforme est alors soumise à des mouvements relativement importants, se traduisant par des risques de mouvements/déplacements incontrôlés de l’aéronef sur la plateforme et plus particulièrement sur la zone d’appontage/décollage. L’aéronef peut en effet subir des efforts provoquant un glissement total ou partiel voire un basculement de celui-ci.

On peut facilement imaginer les répercussions d’une telle perte de contrôle de l’aéronef non seulement pour sa structure et celle de la plateforme mais également pour la sécurité des opérateurs embarqués à bord et en particulier le personnel affecté à la partie aviation de la plateforme.

Un autre problème apparaît au vu de la taille actuelle des zones d’appontage/décollage et des aéronefs destinés à ces plateformes.

En effet les hélicoptères sont de plus en plus gros et les zones ont tendance à se réduire ce qui nécessite de manœuvrer à de multiples reprises ces aéronefs en appliquant sur les structures de ceux-ci des contraintes de plus en plus importantes et fréquentes.

Or les structures de ces aéronefs n’ont pas toujours été dimensionnées pour supporter de telles manutentions.

De plus, les configurations des zones d’appontage/décollage font qu’il peut être nécessaire d’imprimer des trajectoires courbes très prononcées à ces moyens formant chariot de manutention, pour déplacer l’aéronef entre le hangar et la zone d’appontage/décollage. II est également de plus en plus fréquent, que les zones d’appontage/décollage et les hangars soient à des hauteurs différentes et que les moyens de manutention et les aéronefs soient alors amenés à monter ou descendre des portions par exemple en forme de rampe, ce qui n’est pas non plus prévu dans les systèmes antérieurs. L’aéronef peut se poser à des endroits à chaque fois différents et peut même être posé à un endroit de la zone qui soit difficilement accessible en toute sécurité.

Enfin dans les systèmes de manutention connus dans l’état de la technique, on utilise deux rails en creux parallèles de guidage et d’ancrage par exemple de chariots de manutention des aéronefs.

Mais de tels rails sont extrêmement complexes et coûteux à réaliser, car il convient d’adapter de façon très importante la structure de la zone d’appontage/décollage.

Il se pose en effet dans ce cas, des problèmes de résistance mécanique de la zone qui peut recevoir des aéronefs de plusieurs tonnes.

Le but de l’invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l’invention a pour objet une plateforme navale équipée d’une zone d’appontage/décollage d’au moins un aéronef et de moyens de manutention de cet aéronef pour le déplacer sur cette zone d’appontage/décollage, comprenant en outre un organe en forme de chariot de saisie et de sécurisation de l’aéronef, muni de moyens de saisie de l’aéronef et de moyens d’ancrage montés déplaçables dans des moyens en forme de rail creux de guidage de ses déplacements et donc de l’aéronef sur la zone d’appontage/décollage, caractérisée en ce que les moyens en forme de rail creux de guidage des déplacements de l’organe en forme de chariot comprennent un rail unique.

La plateforme selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible : - les moyens en rail creux de guidage présentent la forme d’un caisson dont la partie supérieure comporte une lumière et de part et d’autre de celle-ci des pistes de guidage et de roulement pour des moyens de roulement de l’organe en forme de Chariot ; - l’organe en forme de chariot comporte deux parties sollicitées élastiquement l’une vers l’autre afin de pincer le rail et dont l’une, externe, s’étend sur le rail et comporte des moyens de roulement sur des pistes de guidage prévues sur le rail symétriquement de part et d’autre de la lumière de celui-ci et dont l’autre, interne, s’étend dans le rail et comporte des moyens de roulement sur des pistes inclinées de guidage et de reprise d’effort prévues symétriquement dans le rail de part et d’autre de la lumière de celui-ci ; - les moyens de roulement de la partie interne de l’organe en forme de chariot comprennent des éléments roulants coniques ; - les moyens de roulement de la partie externe de l’organe en forme de chariot comprennent des éléments roulants cylindriques ; - un ressort hélicoïdal est placé entre les deux parties de l’organe en forme de chariot pour les solliciter l’une vers l’autre ; - l’organe en forme de chariot comporte des moyens de motorisation de ses déplacements ; - les moyens de motorisation sont logés dans le rail en creux ; - les moyens de motorisation comprennent au moins un moteur d’entrainement d’un mécanisme à chenille d’entrainement de l’organe en forme de chariot ; - le moteur d’entrainement est un moteur électrique. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente une vue partielle en perspective d’un exemple de réalisation d’une plateforme navale selon l’invention, équipée d’une zone d’appontage/décollage d’un aéronef et d’un hangar, - la figure 2 représente une vue de dessus d’une telle zone d’appontage/décollage équipée d’un exemple de réalisation de moyens de manutention d’un aéronef, entrant dans la constitution d’une plateforme selon l’invention, - la figure 3 représente une vue en perspective d’un exemple de réalisation d’un organe en forme de chariot de saisie et de sécurisation d’un aéronef, et - les figures 4, 5, 6 et 7 illustrent différentes vues de détails de cet organe en forme de chariot de saisie et de sécurisation.

On a en effet illustré sur ces figures, et en particulier sur la figure 1, une plateforme navale, qui est désignée par la référence générale 1.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur cette figure 1, la plateforme navale 1 est constituée par un bâtiment de surface tel qu’une corvette ou une frégate.

Bien entendu et comme cela a déjà été indiqué précédemment, d’autres exemples de plateformes peuvent être envisagés.

Dans l’exemple décrit, la plateforme navale 1 comporte donc, dans sa partie arrière, une zone d’appontage/décollage, désignée par la référence générale 2, pour un aéronef, désigné par la référence générale 3, constitué dans l’exemple décrit, par un aéronef à voilure tournante tel qu’un hélicoptère. D’autres aéronefs peuvent être envisagés.

De même des drones peuvent être envisagés.

La plateforme 1 est également munie, dans l’exemple décrit, d’un hangar 4 de stockage de cet aéronef et par exemple de cet hélicoptère, à proximité de cette zone d’appontage/décollage 2.

On notera également que la zone d’appontage/décollage 2 de la plateforme 1, peut par exemple être équipée de façon connue en soi, d’une grille de harponnage pour l’aéronef 3.

Cette grille de harponnage est désignée par la référence générale 5 sur cette figure 1.

La structure de cette grille 5 et celle des moyens d’harponnage de l’hélicoptère étant bien connues dans l’état de la technique, on ne les décrira pas plus en détails par la suite.

On notera simplement que cette grille 5 est adaptée pour recevoir par exemple, un harpon porté par l’hélicoptère, afin de sécuriser la position de celui-ci sur la plateforme 1 et plus particulièrement au-dessus de cette grille.

Comme cela a été indiqué précédemment, l’hélicoptère doit pouvoir être déplacé facilement et en toute sécurité, entre la zone d’appontage/décollage 2 et le hangar 4 de la plateforme 1. A cet effet, on utilise des moyens de manutention et de sécurisation de l’aéronef 3 pour le déplacer.

De tels moyens sont en effet mis à la disposition du personnel embarqué et plus particulièrement des opérateurs de la zone aviation de la plateforme, pour les assister lors de ces manœuvres.

On a illustré sur les figures 2 à 7, un exemple de réalisation et d’implantation de moyens de manutention et de sécurisation d’un tel aéronef 3 sur une zone d’appontage/décollage de cette plateforme.

Sur ces figures, on reconnaît en effet la plateforme navale, qui est toujours désignée par la référence générale 1, la zone d’appontage/décollage de celle-ci, par la référence générale 2, l’aéronef par la référence générale 3, et le hangar par la référence générale 4.

Comme cela est illustré sur ces figures également, un chariot de manutention par exemple motorisé, désigné par la référence générale 6 sur ces figures, est utilisé pour saisir l’aéronef 3 et le guider et le sécuriser en déplacement. A cet effet ce chariot de manutention 6 est adapté pour coopérer avec des moyens 7 en forme de rail creux de guidage, s’étendant entre la zone d’appontage/décollage 2 et le hangar 4.

Ce chariot de manutention motorisé 6 sera décrit plus en détails dans la suite de la description.

On notera simplement et comme cela est illustré sur la figure 2 par exemple, que le chariot de manutention 6 peut présenter n’importe quelle structure appropriée permettant de saisir l’aéronef 3, tel que par exemple un hélicoptère, et de sécuriser celui-ci lors de ses déplacements.

Comme cela a été indiqué précédemment, la plateforme peut en effet être soumise à des mouvements très importants pouvant provoquer un glissement voire un basculement de l’aéronef.

Le chariot de manutention 6 est alors muni de moyens d’ancrage qui sont montés déplaçables dans des moyens en forme de rail creux de guidage de ses déplacements et donc de ceux de l’aéronef, sur la zone d’appontage/décollage de la plateforme par exemple entre cette zone et le hangar.

Ces moyens en forme de rail creux de guidage et de sécurisation, s’étendent alors par exemple en ligne droite ou selon une courbe par exemple, entre la zone d’appontage/décollage et le hangar.

Un exemple de réalisation d’un tel chariot de manutention est illustré sur la figure 3.

Sur cette figure 3, ce chariot est toujours désigné par la référence générale 6, et comporte par exemple à son extrémité avant un bloc de motorisation désigné par la référence générale 8.

Ce bloc de motorisation 8 comprend des éléments de motorisation, tels que par exemple, des moyens de stockage d’énergie électrique, des moyens d’entrainement motorisés qui seront décrits plus en détail par la suite, de même que des moyens d’ancrage, adaptés pour coopérer avec les moyens en forme de rail creux de guidage de ses déplacements.

Ce bloc de motorisation 8 est relié par exemple à une extrémité avant d’un bras désigné par la référence générale 9, par exemple à travers des moyens d’articulation désignés par la référence générale 10. L’extrémité arrière de ce bras 9, est reliée par exemple à un palonnier, désigné par la référence générale 11, articulé en 12 par exemple, sur cette extrémité arrière de ce bras.

Les extrémités latérales de ce palonnier 11 comportent des moyens 13 et 14 de saisie et d’interfaçage par exemple avec les pneumatiques du train principal d’atterrissage de l’aéronef afin de saisir celui-ci.

Comme cela est illustré, le bras 9 comporte par exemple plusieurs tronçons de bras articulés les uns sur les autres.

Les plans d’articulation des tronçons de bras 9 et des extrémités avant et arrière de ce bras sur le bloc de motorisation 8 et le palonnier 11, peuvent par exemple être perpendiculaires, ce qui confère à cet organe en forme de chariot motorisé 6, des capacités de se déformer pour suivre la configuration de la plateforme entre la zone d’appontage/décollage et le hangar par exemple.

Cet organe en forme de chariot motorisé 6 est par exemple téléopéré par un opérateur, désigné par la référence générale 15 sur cette figure 3, grâce à un boîtier de télécommande 16.

On a représenté de façon plus détaillée sur les figures 4 à 7, un exemple de réalisation d’un tel bloc de motorisation 8.

En fait, ce bloc de motorisation 8 comporte par exemple, des moyens d’ancrage 20 dans des moyens en forme de rail creux ménagés dans la zone d’appontage/décollage 2 de la plateforme 1 et des moyens de motorisation de ce bloc, désignés par la référence générale 21.

Un exemple de réalisation des moyens d’ancrage 20 est illustré en coupe de façon plus détaillée, sur la figure 5.

On reconnaît en effet sur cette figure 5, d’une façon générale, les moyens d’ancrage 20 et les moyens en forme de rail creux de guidage désignés par la référence générale 7.

En fait, et selon l’invention, ces moyens 7 en forme de rail creux de guidage de déplacement de l’organe en forme de chariot sur la plateforme, comprennent un rail unique.

Ce rail unique creux de guidage 7 présente alors la forme générale d’un caisson, encastré dans la plateforme et plus particulièrement dans la zone d’appontage/décollage de celle-ci.

La partie supérieure de caisson comporte une lumière, désignée par la référence générale 22, sur cette figure 5.

Des pistes de guidage et de roulement 23 et 24 respectivement, pour des moyens de roulement de l’organe en forme de chariot 6, sont prévues de part et d’autre de cette lumière 22.

En fait, l’organe 6 en forme de chariot de manutention de l’aéronef, comporte de préférence, deux parties 25a et 25b, disposées en regard l’une de l’autre et sollicitées élastiquement l’une vers l’autre, afin de pincer le rail. L’une de ces parties, c'est-à-dire par exemple la partie externe 25a de cet organe, s’étend sur le rail 7 et comporte des moyens de roulement 26, 27, déplaçables sur les pistes de guidage 23, 24 prévues sur le rail 7, symétriquement de part et d’autre de la lumière 22 de celui-ci.

Ces moyens de roulement 26 et 27 sont par exemple des éléments roulants cylindriques tels que des galets cylindriques. L’autre partie de l’organe en forme de chariot 6, c’est-à-dire la partie interne 25b de celui-ci, s’étend alors dans le rail 7, en regard de la partie externe 25a, et comporte des moyens de roulement 28 et 29, coopérant avec des pistes inclinées de guidage et de reprise d’effort, prévues symétriquement dans le rail 7, de part et d’autre de la lumière 22 de celui-ci.

Ces pistes inclinées sont donc ménagées dans le caisson formant le rail 7, en regard des pistes de guidage 23 et 24 et sont désignées respectivement par les références 30 et 31.

Les moyens de roulement 28 et 29 de la partie interne 25b de l’organe en forme de chariot 6 comprennent quant à eux par exemple des éléments roulants coniques tels que des galets coniques.

Comme cela a été indiqué précédemment, les deux parties 25a et 25b, de l’organe en forme de chariot 6, sont sollicitées l’une vers l’autre grâce à des moyens élastiques, pour pincer le rail.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur cette figure 5, ces moyens élastiques de sollicitation des parties du chariot, sont formés par un ressort hélicoïdal, placé entre les deux parties 25a et 25b de l’organe en forme de chariot, pour les solliciter l’une vers l’autre et donc pincer le rail.

Sur cette figure 5, ce ressort hélicoïdal de sollicitation est désigné par la référence générale 32.

Bien entendu d’autres modes de réalisation de ces moyens peuvent être envisagés.

Comme cela a également été indiqué précédemment, l’organe en forme de chariot 6 peut également comporter des moyens pilotés de motorisation électrique de ses déplacements.

Un exemple de réalisation de tels moyens de motorisation est illustré sur les figures 6 et 7.

Sur ces figures 6 et 7, on a en effet illustré un tronçon de rail de guidage en creux 7, dans lequel sont disposés les moyens de motorisation 21 de l’organe en forme de chariot 6.

Dans l’exemple donné, les moyens de motorisation 21 sont en effet logés dans le rail en creux et sont déplaçables dans celui-ci.

En fait, ces moyens de motorisation 21 peuvent comprendre au moins un moteur d’entrainement d’un mécanisme à chenille d’entrainement de l’organe en forme de chariot.

Ainsi par exemple, sur ces figures 6 et 7, on a illustré un chariot 6 qui comporte une structure à deux chenilles latérales, désignées par les références 40 et 41 sur ces figures.

Ces chenilles de motorisation 40 et 41, sont alors associées par exemple à un moteur d’entrainement, tel que par exemple un moteur électrique, par l’intermédiaire d’un mécanisme de transmission de mouvement de rotation.

Ce mécanisme de transmission de mouvement de rotation est désigné par la référence générale 42 sur ces figures et comporte par exemple des moyens à courroie, à chaîne ou autre.

On conçoit alors qu’une telle structure présente un certain nombre d’avantages au niveau notamment du dégagement de la zone d’appontage/décollage et de la réduction des difficultés et des coûts de réalisation de cet ensemble.

En effet, un seul rail en creux de guidage et de sécurisation des déplacements de l’aéronef, est prévu.

De plus la reprise des efforts et la motorisation se font grâce à un seul chariot monté déplaçable dans le rail. II va de soi bien entendu que d’autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS 1Plateforme navale (1) équipée d’une zone d’appontage/décollage (2) d’au moins un aéronef (3) ef de moyens (6) de manutention de cet aéronef pour le déplacer sur cette zone d'appontage,'décollage, comprenant en outre un organe (6) en forme de chariot de saisie et de sécurisation de l’aéronef (3), muni de moyens (13, 14) de saisie de l'aéronef et de moyens (20) d’ancrage montés déplaçables dans des moyens (7) en forme de rail creux de guidage de ses déplacements et donc de l’aéronef sur la zone d’appontage/décollage (2), caractérisée en ce que les moyens en forme de rail creux de guidage des déplacements de l’organe en forme de chariot (6) comprennent un rail unique (7), en ce que les moyens (7) en forme de rail creux de guidage présentent la forme d’un caisson dont la partie supérieure comporte une lumière (22) et de part et d’autre de celle-ci des pistes (23, 24, 30, 31) de guidage et de roulement pour des moyens (26, 27, 28, 29) de roulement de l’organe en forme de chariot (6)et en ce que l’organe en forme de chariot (6) comporte deux parties (25a, 25b) sollicitées élastiquement l'une vers l’autre afin de pincer le rail (7) et dont l’une, externe (25a), s’étend sur le rail (7) et comporte des moyens de roulement (26, 27) sur des pistes (23, 24) de guidage prévues sur le rail (7) symétriquement de part et d’autre de ia lumière (22) de celui-ci et dont l’autre, interne (25b), s’étend dans le rail (7) et comporte des moyens de roulement (28, 29) sur des pistes inclinées (30, 31) de guidage et de reprise d’effort prévues symétriquement dans le rail (7) de part et d’autre de la lumière (22) de celui-ci.
2. 2, - Plateforme navale selon ia revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de roulement (28, 29) de la partie interne (25b) de l’organe en forme de chariot (6) comprennent des éléments roulants coniques.
3. 3, - Plateforme navale selon ia revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens de roulement (26, 27) de la partie externe (25a) de l’organe en forme de chariot (6) comprennent des éléments roulants cylindriques.
4. 4, - Plateforme navale selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’un ressort hélicoïdal (32) est placé entre les deux parties (25a, 25b) de l’organe en forme de chariot (6) pour les solliciter l’une vers l'autre.
5. 5. - Plateforme navale selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que i’organe en forme de chariot (6) comporte des moyens (21) de motorisation de ses déplacements.
6. 6. - Plateforme navale selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de motorisation (21) sont logés dans le rail en creux (7),
7. 7. - Plateforme navale selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que les moyens de motorisation comprennent au moins un moteur d’entrainement d’un mécanisme à chenille (41) d’entrainement de l’organe en forme de chariot (6).
8. 8. - Plateforme navale selon la revendication 7, caractérisée en ce que le moteur d’entrainement est un moteur électrique.