FR3058026B1

FR3058026B1 - Dispositif pour interdire l'atterrissage de volatiles comprenant une embase apte a etre fixee sur un support a proteger, ladite embase presentant en erection une pluralite de pics.

Info

Publication number: FR3058026B1
Application number: FR1660514A
Authority: FR
Inventors: Maxence Chabanne
Original assignee: CHABANNE Sas
Current assignee: CHABANNE Sas
Priority date: 2016-10-28
Filing date: 2016-10-28
Publication date: 2019-06-28
Anticipated expiration: 2036-10-28
Also published as: FR3058026A1

Abstract

L'embase et les pics sont indépendants, ladite embase se présentant sous forme d'une semelle (1) présentant sur la totalité de sa longueur des agencements pour permettre la fixation par effet de clipage d'un pic formé par au moins une branche reliée à une zone déportée apte à être clipée avec lesdits agencements de la semelle.

Description

L’invention concerne un dispositif pour interdire l’atterrissage de volatiles.

Afin d’interdire à de nombreux volatiles, notamment les pigeons, de se poser sur différentes surfaces d’appui telles que corniches, rebords de fenêtres, gouttières, portails, ... ce qui représente une nuisance non négligeable en considérant que les déjections de ces volatiles salissent et détériorent de manière importante ces différents supports, on a proposé de nombreuses solutions techniques.

La plupart des dispositifs connus et largement utilisés, comprennent une embase apte à être fixée sur le support à protéger tandis que des pics sont formés en érection à partir de l’embase. Différentes solutions ont été proposées notamment au niveau de la fixation des pics par rapport à l’embase.

Par exemple, selon l’enseignement du brevet FR 2 682 558, l’embase présente des canaux traversant de part en part pour l’introduction des pics qui présentent, à l’une de leur extrémité, une protubérance de dimension supérieure à celle des canaux afin de permettre une introduction en force dans ces derniers en vue d’une fixation par sertissage.

Selon l’enseignement du brevet US 6,250,023, l’embase de fixation présente transversalement et en débordement une protubérance avec différents canaux pour l’engagement des pics.

Selon l’enseignement du brevet FR 2 722 651, l’embase de fixation présente des trous débouchant pour l’engagement des pics sous forme sensiblement d’un U dont les branches sont engagées dans lesdits trous, par le dessous de l’embase, tandis que la branche commune du U est intégrée dans l’épaisseur de l’embase. A partir de cet état de la technique, un des problèmes que se propose de résoudre rinvention est d’améliorer et de simplifier la fixation des pics, par rapport à l’embase, sans rutilisation d’un moyen quelconque de fixation, (soudure, collage, visserie...), avec, par ailleurs, pour objectif de pouvoir assurer l’accouplement des pics sur l’embase de manière automatique.

Pour résoudre ce problème, il a été mis au point un dispositif pour interdire l’atterrissage de volatile comprenant une embase apte à être fixée sur un support à protéger, ladite embase présentant en érection une pluralité de pics. Selon l’invention, l’embase et les pics sont indépendants, ladite embase se présentant sous forme d’une semelle, avec sur la totalité de sa longueur, des agencements pour permettre la fixation par effet de clipage d’un pic formé par au moins une branche.

Il résulte de ces caractéristiques que la fixation des pics s’effectue par simple clipage, sans organes rapportés et que les pics sont indépendants les uns des autres, permettant de proposer une large gamme de pics de formes, de qualité et de diamètres différents.

On note également que l’accouplement par clipage de chaque pic sur la semelle peut être réalisé en automatique, sans l’utilisation d’un moyen quelconque de fixation, telle que soudure, de sorte que les caractéristiques mécaniques des pics ne sont pas modifiées.

Avantageusement chaque pic est formé par au moins une branche reliée à une zone déportée apte à être clipée avec lesdits agencements de la semelle.

Selon une autre caractéristique, les agencements de la semelle sont formés le long des bords longitudinaux et parallèles de ladite semelle. Ces agencements sont constitués par un rebord profilé, sensiblement en forme de « C » pour délimiter une section transversale de la semelle en forme de « U » avec des ailes recourbées.

Dans une forme de réalisation, pour assurer l’accouplement par clipage de chaque pic, par rapport à la semelle, la zone déportée de la ou des branche(s) d’un pic est constituée par une forme générale quadrangulaire apte à être insérée entre les ailes de la semelle. La ou les branche(s) est/sont raccordée(s) à la forme générale quadrangulaire par un segment rectiligne et incliné pour échapper les ailes de la semelle. La zone déportée de clipage résulte d’une opération de pliage. La ou les branche(s) est/sont disposée(s) angulairement ou non par rapport à la zone déportée de clipage, en rappelant que chaque pic est réalisé à partir d’éléments filiformes, en acier, notamment. Dans une forme de réalisation avantageuse, la semelle est réalisée en PVC et peut être opaque ou translucide. Bien évidemment, d’autres matériaux peuvent être utilisés pour la réalisation de la semelle. Plus généralement, la semelle est en matière plastique.

Le fait de réaliser la semelle en matière plastique extradée permet de diminuer les coûts de production avec une mise en œuvre aisée et facilement sécable. On observe également que la semelle est suffisamment souple, sans mémoire de forme, pour épouser le profil du support où doit être installé le dispositif. L’invention est exposée ci-après plus en détail à l’aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l’invention, - la figure 2 est une vue de face du dispositif. - la figure 3 est une vue de dessus correspondant à la figure 2, - la figure 4 est une vue de côté selon à la figure 3.

De manière parfaitement connue, le dispositif comprend une embase (1) sous la forme d’une semelle destinée à être fixée par tous moyens appropriés sur un support à protéger. L’embase (1) est destinée à être équipée, à intervalles réguliers ou non, d’une pluralité de pics (2).

Selon l’invention, l’embase (1) et les pics (2) sont indépendants. Comme indiqué ci-après, les pics (2) sont fixés sur l’embase (1) par clipage, autrement dit, sans avoir recours à des moyens de fixation rapportés, telles que soudure, colle, vis....

Dans ce but, la semelle (1) présente sur la totalité de sa longueur des agencements pour permettre la fixation d’un pic par effet de clipage. Chaque pic (2) est formé, par au moins une, mais avantageusement par deux branches (2a) et (2b) réunies par une zone déportée (2c) apte à être clipée avec les agencements de la semelle (1).

Comme le montrent les figures des dessins, les agencements de clipage de la semelle (1) sont formés le long des bords longitudinaux et parallèles de ladite semelle, et sont constitués par un rebord profilé (la) et (lb). Chaque rebord (la) et (lb) est profilé sensiblement en forme de « C » pour délimiter une section transversale de la semelle en forme de « U » avec des ailes recourbées.

La zone déportée de la ou des branche(s) (2a) et/ou (2b) est constituée par une forme générale quadrangulaire (2c), par exemple de forme sensiblement carrée, et dont les côtés opposés et parallèles, sont destinés à être insérés entre les ailes (la) et (lb) de la semelle (1).

Selon une autre caractéristique, les branches (2a) et (2b) sont reliées à la forme de clipage (2c) par deux segments rectilignes (2d) et (2e) disposés angulairement par rapport à un plan horizontal afin d’échapper les ailes (la) et (lb) de la semelle (1). Il en résulte qu’après clipage de la zone déportée (2c), les segments rectilignes (2d) et (2e) sont disposés au-dessus des ailes (la) et (lb) de la semelle (1).

La zone déportée de clipage résulte avantageusement d’une opération de pliage, étant rappelé d’une manière parfaitement connue pour un homme du métier, que chaque pic est réalisé à partir d’un élément filiforme, notamment en acier. A noter que les branches (2a) et (2b) sont disposées angulairement ou non, selon différentes orientations par rapport à la zone de clipage (2c).

Selon une autre caractéristique, la semelle (1) est réalisée en matière plastique extradée notamment en PVC et peut être opaque ou translucide, sans pour cela exclure d’autres matériaux.

Compte tenu de ces caractéristiques, le clipage de chaque pic sur la semelle peut être réalisé de manière automatique par tous types de machines appropriés. La zone déportée de clipage (2c) est engagée angulairement par l’un de ses côtés sous l’une des ailes (la) de la semelle, tandis qu’un effort d’appui est exercé sur le côté opposé de ladite zone (2c) pour assurer le clipage en tant que tel.

Bien évidemment, la semelle (1) peut, si nécessaire, présenter tous types d’agencements pour être fixés sur le support considéré. Par exemple, elle peut présenter des trous formés dans son épaisseur pour l’engagement d’organes de fixation. On prévoit également la possibilité d’équiper la face de la semelle (1), opposée à celle recevant les pics (2), d’une bande adhésive pour obtenir un produit prêt à l’emploi, facile à poser. Cette bande adhésive peut être recouverte d’un film protecteur.

De même, les branches (2a) et (2b) de chaque pic sont disposées comme indiqué angulairement sensiblement en forme de « V » ou d’une manière parallèle. A noter que dans l’une ou l’autre des configurations, cela optimise le conditionnement étant donné qu’il est possible d’empiler plusieurs dispositifs.

Les avantages ressortent bien de la description. En particulier on souligne et on rappelle : - la fixation par clipage des pics sur la semelle, suppriment l’utilisation de tous organes rapportés de fixation, - la possibilité de modifier à volonté l’écartement entre les pics par un simple réglage de la machine d’assemblage, - clipage et sertissage en automatique des pics sur la semelle, - l’efficacité de l’accouplement obtenu, - la diminution des coûts, - l’esthétique obtenu, - la possibilité d’empiler plusieurs dispositifs.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif interdisant l’atterrissage d’un volatile, comprenant une embase (1) apte à être fixée sur un support à protéger, ladite embase (1) présentant en érection une pluralité de pics (2) permettant d’interdire l’atterrissage du volatile, caractérisé en ce que l’embase (1) et les pics (2) sont indépendants, l’embase est établie sous forme d’une semelle (1) présentant sur la totalité de sa longueur des agencements formés le long des bords longitudinaux et parallèles de ladite semelle (1) pour permettre la fixation par effet de clipage d’au moins un pic (2), les pics (2) sont formés par au moins une branche (2a) ou (2b) reliée à une zone déportée (2c) pliée apte à être clipée avec lesdits agencements de la semelle (1).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les agencements sont constitués par un rebord profilé (la) et (lb), sensiblement en forme de « C » pour délimiter une section transversale de la semelle (1) en forme de « U » avec des ailes recourbées.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la zone déportée (2c) de la ou des branche(s) (2a) et/ou (2b) d’un pic (2) est constituée par une forme générale quadrangulaire apte à être insérée entre les ailes de la semelle.
4. Dispositif selon Tune quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que les branches (2a) et/ou (2b) est/sont raccordées à la zone déportée (2c) par deux segments rectilignes et inclinés (2d) et/ou (2e) pour échapper les ailes de la semelle (1).
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ou les branches (2a) et/ou (2b) est/sont disposée(s) angulairement par rapport à la zone déportée de clipage (2c).
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la semelle (1) est réalisée en matière plastique, notamment en PVC.