FR3053058A1 - Unite de reparation d'une chaussee - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une unité (1) de réparation d'une chaussée, comportant un récipient de gravillons et une cuve de stockage de liant. Suivant l'invention, l'unité (1) comporte un ensemble (4) d'épandage, permettant d'épandre d'une manière ciblée des gravillons et du liant dans une zone de la chaussée, située devant le côté avant et/ou située latéralement par rapport au côté avant et au côté arrière, et comportant un organe de déploiement vers l'extérieur, apte à occuper une première position d'extension par rapport au châssis au-dessus de la zone, et un organe (6) de support servant à supporter une tête (7) de sortie des gravillons et du liant, un conduit (8) et des moyens de convoyage dans le conduit (8) pour amener des gravillons du récipient à la tête (7), une canalisation allant de la cuve à la tête (7) et un dispositif pour amener le liant dans la canalisation de la cuve à la tête (7), un système (13) de déplacement à vitesse constante prédéterminée du point central de l'ouverture (71) de projection des gravillons et du liant suivant une trajectoire de déplacement prédéterminée par rapport à la quatrième partie (62) d'extrémité.

Description

L’invention concerne une unité de réparation d'une chaussée.

Un domaine d'application de l'invention concerne les machines utilisées pour la réparation de chaussées, notamment pour réparer les trous formés dans les chaussées, appelés communément "nids de poule".

On connaît les machines du type bi-répandeur ou répandeur gravillonneur synchrone (RGS), qui sont des machines roulantes pour épandre des gravillons et un liant sur la chaussée. L'un des problèmes rencontrés dans la réparation des chaussées est le fait que les trous sont localisés sur une partie seulement de la largeur de la chaussée. L'unité de réparation doit boucher le trou en y déposant une quantité suffisante de gravillons et de liant, en fonction de la forme de chaque trou. L'invention vise à obtenir une unité de réparation assurant une répartition et un remplissage homogène des gravillons et du liant dans le trou de la chaussée.

En effet, du fait que chaque trou est formé par accident ou par usure, la forme de chaque trou n'est pas prévisible, et les machines du type bi-répandeurs sont prévues essentiellement pour répartir d'une manière uniforme une quantité déterminée (faible épaisseur) de liants et de gravillons sur toute la largeur d'un sol pour étancher la chaussée dessus, mais ne se prête pas au rebouchage d’un trou localisé. De plus, le bouchage d'un trou formé dans une chaussée déjà réalisée nécessite plus de précision et surtout une plus grande épaisseur. L’invention vise à obtenir une unité de réparation de chaussée remplissant ces exigences. A cet effet, un premier objet de l’invention est une unité de réparation d’une chaussée, comportant un châssis, sur lequel sont montés un récipient de stockage de gravillons et une cuve de stockage de liant et comportant un côté avant et un côté arrière, caractérisée en ce qu’elle comporte un ensemble d’épandage, permettant d’épandre d’une manière ciblée des gravillons et du liant dans une zone de la chaussée, située devant le côté avant et/ou située latéralement par rapport au côté avant et au côté arrière.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte au moins un premier organe de déploiement vers l’extérieur, monté mobile sur le châssis, le premier organe comportant une première partie d’extrémité reliée au châssis et une deuxième partie d’extrémité distante de la première partie d’extrémité, le premier organe de déploiement vers l’extérieur étant apte à occuper une première position d’extension par rapport au châssis, dans laquelle la deuxième partie d’extrémité est située au-dessus de ladite zone,

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte un deuxième organe de support servant à supporter une tête de sortie des gravillons et du liant, le deuxième organe de support comportant une troisième partie d’extrémité distante d’une quatrième partie d’extrémité sur laquelle est montée la tête, la troisième partie d’extrémité étant reliée à la deuxième partie d’extrémité,

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte au moins un conduit et des moyens de convoyage des gravillons dans le conduit pour amener des gravillons du récipient de stockage à la tête,

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte en outre au moins une canalisation allant de la cuve à la tête et au moins un dispositif pour amener le liant dans la canalisation de la cuve à la tête,

Suivant un mode de réalisation de l’invention, la tête de sortie des gravillons et du liant comporte une ouverture de projection des gravillons et du liant ayant une étendue bidimensionnelle prédéterminée dans lequel se trouve un point central de l’ouverture.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte un système de déplacement à vitesse constante prédéterminée du point central de l’ouverture de projection des gravillons et du liant suivant une trajectoire de déplacement prédéterminée par rapport à la quatrième partie d’extrémité.

Grâce à l'invention, l'ensemble d'épandage peut être positionné au-dessus de la zone de la chaussée à traiter, pour assurer un remplissage homogène, bien réparti dans les différents endroits de la zone de la chaussée à traiter, et ce sans efforts à exercer par l’utilisateur. L'invention permet ainsi, une fois le châssis positionné à proximité de la zone à traiter, dans laquelle se trouve le trou à réparer, de déployer le premier organe pour positionner la tête de sortie des gravillons et du liant au-dessus et/ou à proximité du trou. L'invention permet ainsi une finition impeccable de la réparation du trou.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le conduit se termine par la tête, la quatrième partie d’extrémité comporte autour du conduit une ossature sur laquelle le système de déplacement est monté et par rapport à laquelle le système de déplacement guide le conduit et le point central suivant la trajectoire de déplacement prédéterminée.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le deuxième organe de support comporte une partie médiane, reliant la troisième partie d’extrémité à la quatrième partie d’extrémité, l’ossature comporte trois montants distants l’un de l’autre, ayant respectivement trois cinquièmes parties d’extrémité fixées à la partie médiane et trois sixièmes parties d’extrémité disposées en triangle et reliées entre elles par un cadre dans lequel passe le conduit, le système de déplacement étant monté sur le cadre et/ou sur les sixièmes parties d’extrémité.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de déplacement est agencé pour déplacer le point central de l’ouverture de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire de déplacement prédéterminée située à distance d’une verticale par rapport à la quatrième partie d’extrémité.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de déplacement est agencé pour déplacer le point central de l’ouverture de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire de déplacement prédéterminée entourant une verticale par rapport à la quatrième partie d’extrémité.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de déplacement est agencé pour déplacer le point central de l’ouverture de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire de déplacement prédéterminée circulaire par rapport à la quatrième partie d’extrémité.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de déplacement comporte un guide d’entraînement de la tête, au moins un arbre, qui est monté rotatif autour d’un axe de rotation sur la quatrième partie d’extrémité et qui comporte une broche excentrique située à distance de l’axe, des moyens de liaison pour relier la broche excentrique au guide et des moyens d’entraînement en rotation de l’arbre autour de l’axe.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de déplacement comporte un guide d’entraînement de la tête, trois arbres, qui sont montés rotatifs autour de respectivement trois axes de rotation parallèles et disposés en triangle sur la quatrième partie d’extrémité et qui comportent respectivement trois broches excentriques situées à distance de chaque axe respectif, des moyens de liaison pour relier les broches excentriques au guide et des moyens d’entraînement en rotation de l’arbre autour de l’axe.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le cadre est de forme générale triangulaire ayant trois sommets situés respectivement à proximité des trois sixièmes parties d’extrémité, les trois arbres étant montés rotatifs sur respectivement les trois sommets.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, les moyens de liaison comprennent au moins une biellette.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le guide est appliqué contre le conduit se terminant par la tête.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comportant un système de verrouillage débrayable entre la deuxième partie d’extrémité et la troisième partie d’extrémité, le système de verrouillage débrayable étant apte à occuper une position d’immobilisation de la troisième partie d’extrémité par rapport à la deuxième partie d’extrémité et une position de débrayage, dans laquelle la troisième partie d’extrémité est suspendue à la deuxième partie d’extrémité et est libre d’être déplacée suivant au moins un degré de liberté s’écartant de la verticale à l’intérieur d’une plage déterminée de mouvement.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, dans la position de débrayage, la troisième partie d’extrémité est libre d’être déplacée suivant le au moins un degré de liberté en rotation s’écartant de la verticale à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, dans la position de débrayage, la troisième partie d’extrémité est libre d’être déplacée suivant une liaison du type rotule ou cardan pour avoir au moins deux degrés de liberté en rotation s’écartant de la verticale à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, la troisième partie d’extrémité comporte au moins une articulation la reliant suivant le au moins un degré de liberté à la deuxième partie d’extrémité.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le système de verrouillage débrayable comporte une pince fixée à la deuxième partie d’extrémité, la pince comportant une première mâchoire et une deuxième mâchoire mobile par rapport à la première mâchoire, les mâchoires entourant la troisième partie d’extrémité à distance de l’articulation, les mâchoires étant mises en contact avec la troisième partie d’extrémité de manière à empêcher le déplacement de la troisième partie d’extrémité s’écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie d’extrémité dans la position d’immobilisation, les mâchoires étant écartées de la troisième partie d’extrémité pour permettre le déplacement de la troisième partie s’écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie d’extrémité à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement dans la position de débrayage.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’ensemble d’épandage comporte au moins un élément de commande de déplacement des mâchoires entre l’une et l’autre de la position d’immobilisation et de la position de débrayage.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, le deuxième organe comporte un élément de liaison situé à distance de la troisième partie d’extrémité, l’organe de liaison étant apte à être relié à un guidon amovible.

Suivant un mode de réalisation de l’invention, l’unité comporte du côté arrière une rampe de distribution de gravillons et une rampe d’épandage de liant qui s’étendent au moins sur une largeur déterminée comprenant le côté arrière. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de côté d'une unité de réparation de chaussée suivant un mode de réalisation dans une deuxième position de rangement, - la figure 2 est une vue schématique en perspective de dessus d'une unité de réparation de chaussée suivant un mode de réalisation de l'invention dans une deuxième position de rangement, - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un ensemble d'épandage de l'unité de réparation en position d’extension suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue schématique à plus grande échelle d'une partie de l'ensemble d'épandage suivant la figure 3, - la figure 5 est une vue schématique en perspective de dessus d'une autre partie de l'ensemble d'épandage de l’unité de réparation suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 est une vue schématique en perspective de dessous de la partie de l'ensemble d'épandage de la figure 5 suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 7 est une autre vue schématique en perspective de dessus de la partie de l'ensemble d'épandage de la figure 5 suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 8 est une vue schématique en perspective de dessus d'une autre partie de l'ensemble d'épandage suivant un mode de réalisation de l'invention, et - la figure 9 est une vue schématique en perspective de dessous de l'autre partie de l'ensemble d'épandage de la figure 8 suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 10 est une vue schématique de dessus de l'autre partie de l'ensemble d'épandage de la figure 8 suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 11 est une vue schématique en perspective d'un ensemble d'épandage de l'unité de réparation en position d’extension suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 12 est une vue schématique à plus grande échelle d'une partie de l'ensemble d'épandage suivant la figure 11, - les figures 13, 14 et 15 sont des vues schématiques respectivement de côté, de dessus et en perspective d'une unité de réparation de chaussée suivant un mode de réalisation dans une première position d’extension, - les figures 16 et 17 sont des vues schématiques respectivement de dessus et en perspective d'une unité de réparation de chaussée suivant un mode de réalisation montrant plusieurs positions d’extension possibles, - les figures 18, 19 et 20 sont des vues schématiques en perspective respectivement de dessus, de dessous et de dessus suivant un autre angle de vue, de l’autre partie de l'ensemble d'épandage suivant un mode de réalisation de l'invention.

Aux figures, l'unité 1 de réparation d'une chaussée comporte un châssis 2, sur lequel sont montés un récipient 3 de stockage de gravillons (pouvant comporter une benne 30 ou trémie 30 à gravillons) et une cuve 4a de stockage de liant, pouvant être une citerne à liant (le liant pouvant être une émulsion et d’eau, ou du bitume). Bien entendu, il pourrait être prévu tout type de granulats à la place des gravillons. Le châssis 2 comporte un côté avant 21 et un côté arrière 22.

Suivant un mode de réalisation représenté aux figures 1 et 2, l'unité 1 de réparation d'une chaussée est mobile sur cette chaussée, par exemple roulante à l'aide de roues 23 de roulement sur la chaussée, qui sont montées rotatives sous le châssis 2. Par exemple, ainsi que représenté aux figures 1 et 2, l'unité 1 peut faire partie d'une machine automotrice porteuse 100, permettant d'amener l'unité 1 de réparation à proximité de la zone Z de la chaussée à traiter. Le châssis 2 est destiné à être déplacé dans un sens d'avancée de l'arrière vers l'avant sur la chaussée. Bien entendu, le châssis pourrait être déplacé dans le sens d’avancée ou dans le sens inverse.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures, la machine automotrice 100 est par exemple une machine 100 du type bi-répandeur ou répandeur gravillonneur synchrone. Dans ce cas, l'unité 1 comporte du côté arrière 22 une rampe 31 de distribution de gravillons et une rampe 32 et/ou 32a d'épandage du liant, qui s'étendent au moins sur une largeur comprenant le côté arrière 22 (la largeur étant prise selon la direction latérale T, horizontale et transversale à la direction longitudinale L allant du côté arrière 22 au côté avant 21). De telles machines 100 servent à la confection de la chaussée, leurs rampes 31, 32 de distribution de gravillons et de liant du côté arrière n'étant pas utilisées dans ce cas pour réparer un trou Z dans la chaussée. Bien entendu, l'imité 1 de réparation peut faire partie d'une machine automotrice 100 n'étant pas du type bi-répandeur, ni du type répandeur gravillonneur synchrone. L'unité 1 de réparation peut également être prévue sur une remorque devant être tractée par un véhicule automoteur sur la chaussée. L'unité 1 de réparation comporte un ensemble 4 d'épandage permettant de traiter une zone Z de la chaussée, située devant le côté avant et/ou située latéralement selon la direction latérale T par rapport au côté avant 21 et au côté arrière 22, c’est-à-dire latéralement par rapport à la direction longitudinale L allant du côté arrière 22 au côté avant 21, et donc à droite ou à gauche par rapport à cette direction longitudinale L. L'ensemble 4 d'épandage est agencé pour épandre d'une manière ciblée les gravillons et le liant dans la zone Z de la chaussée. Cette zone Z de la chaussée à traiter peut être par exemple un trou Z dans la chaussée ou plus généralement des défauts localisés Z d'usure de la chaussée. Par exemple, il peut se former à la longue sur une chaussée ayant été réalisée des trous localisés, appelés "nids de poule", dus par exemple au passage répété de véhicules poids lourds ou d'autres véhicules. Ces trous Z, de faible longueur et largeur, peuvent en revanche avoir une assez grande profondeur, pouvant gêner la circulation fluide d’automobiles d’usagers sur la chaussée. Ces trous Z peuvent avoir une profondeur de 2 à 10 cm, et avoir de 20 cm à 50 cm en largeur et/ou longueur. L'ensemble 4 d'épandage comporte au moins un premier organe 5 de déploiement vers l'extérieur et un deuxième organe 6 de support servant à supporter une tête 7 de sortie des gravillons et du liant, issus du récipient 3 et de la cuve 4a. Le ou les premier(s) organe(s) 5 de déploiement vers l'extérieur sont montés mobiles sur le châssis 2 et comportent une première partie 51 d'extrémité reliée au châssis 2 et une deuxième partie 52 d'extrémité distante de la première partie 51 d'extrémité. Le premier organe 5 de déploiement vers l'extérieur est apte à occuper une première position d'extension vers l’avant et/ou latéralement par rapport au châssis 2, dans laquelle la deuxième partie 52 d'extrémité est située au-dessus de la zone Z ainsi que représenté aux figures 3, 8, 11, 13, 14 et 15, et une deuxième position par rapport au châssis, dans laquelle la deuxième partie 52 d'extrémité est rangée sur le châssis 2 ainsi que représenté aux figures 1, 2, 16 et 17, par exemple pour avoir un encombrement en largeur et/ou longueur inférieur à la largeur et/ou longueur du châssis 2. Cette deuxième position de rangement peut être une position repliée du premier organe de déploiement par rapport au châssis 2.

Le deuxième organe 6 de support comporte une troisième partie 61 d'extrémité distante d'une quatrième partie 62 d'extrémité sur laquelle est montée la tête 7 de sortie des gravillons et du liant (ou buse 7 de sortie des gravillons et du liant). La troisième partie 61 d'extrémité est reliée à la deuxième partie 52 d'extrémité. Le deuxième organe 6 de support peut ainsi être en forme de « trompe », c’est-à-dire d’organe 6 s’étendant verticalement pour le déversement des gravillons et du liant par la tête 7 située en bas de l’organe 6.

Le premier organe 5 est par exemple articulé par une articulation 53 sur le châssis 2. Le châssis 2 peut comporter un portique 24 fixé à une embase 25 du châssis 2 sur laquelle sont montés la cuve 4a et le récipient 3. Le portique 24 comporte par exemple une extrémité supérieure 241 qui est reliée à la première partie 51 d'extrémité, par exemple par l'articulation 53. Le portique 24 est par exemple disposé devant la cuve 4a et le récipient 3. Par exemple, dans le cas où l'unité 1 de réparation est intégrée à une machine automotrice ayant une cabine avant 31, pouvant être un bi-répandeur ou répandeur gravillonneur synchrone, le portique 24 comporte une partie inférieure 242, par exemple verticale, fixée sur l'embase 25 et fixée à une partie supérieure 243, par exemple horizontale, comportant l'extrémité supérieure 241, la partie inférieure 242 du portique 24 est par exemple située derrière la cabine 31 et devant la cuve 4a, située elle-même de devant le récipient 3. La partie supérieure 243 du portique 24 et son extrémité supérieure 241 reliée au premier organe 5 de déploiement sont par exemple situées au-dessus de la cabine 31 et vers l'avant par rapport à la cuve 4a. On minimise ainsi l'encombrement de l'ensemble 4 d'épandage, lorsqu'il se trouve dans la deuxième position repliée.

Par exemple, le premier organe 5 de déploiement vers l'extérieur peut être un bras 5 lui-même déformable et peut comporter lui-même au moins une deuxième articulation. Par exemple, le premier organe 5 de déploiement vers l'extérieur est un bras 5 ayant un premier tronçon 55 comportant la première partie 51 d'extrémité reliée au châssis 2 et un deuxième tronçon 56 comportant la deuxième partie 52 d'extrémité éloignée du premier tronçon 55, le deuxième tronçon 56 étant articulé au premier tronçon 55 par une deuxième articulation 54. L’articulation 53 est par exemple placée à proximité du côté droit ou gauche du châssis 2, en ayant une longueur inférieure à la largeur du châssis 2 selon la direction latérale T. Dans la deuxième position de rangement, représentée aux figures 1, 2, 16 et 17, le premier tronçon 55 de l'organe 5 de déploiement est replié derrière et au-dessus du côté avant 21 du châssis 2, de même que le deuxième tronçon 56. Le premier tronçon 55 s'étend dans cette position de rangement par exemple parallèlement au côté avant 21, tandis que le deuxième tronçon 56 s'étend dans cette position repliée parallèlement au côté droit ou gauche du châssis 2.

Suivant un mode de réalisation, l'ensemble 4 d'épandage comporte des moyens de déplacement, par exemple à vérin, par exemple hydraulique, pour déplacer le premier organe 5 de déploiement de la deuxième position de rangement à la première position d'extension vers l'extérieur et/ou pour déplacer l’organe 6 par rapport à l’organe 5. Il est par exemple prévu un premier vérin 57, 58 de manœuvre du premier organe 5 de déploiement par rapport au châssis 2, comme par exemple, dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, au moins un premier vérin 57 reliant le premier tronçon 55 au portique 24 à distance de la première articulation 53 et au moins un deuxième vérin 58 reliant le premier tronçon 55 au deuxième tronçon 56 à distance de la deuxième articulation 54, et/ou un vérin 59 pour déplacer l’organe 6 par rapport à l’organe 5, ce ou ces vérins pouvant être hydrauliques. Le premier organe 5 de déploiement est apte à être déplacé pour que la tête 7 de sortie des gravillons et du liant puisse être placée devant le côté avant 21 et/ou sur un côté droit et/ou un côté gauche du châssis 2. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté aux figures, du fait que l’articulation 53 est placée à proximité du côté droit du châssis 2, le premier tronçon 55 peut être déplacé dans la première position d'extension devant le côté avant et/ou à droite de celui-ci et le deuxième tronçon 56 peut être déplacé devant le côté avant 21 et/ou à droite du châssis 2 et/ou à gauche du châssis 2.

La ligne L1 des figures 16 et 17 représente différentes premières positions d'extension de la deuxième partie 52 d'extrémité de l’organe 5 à l’avant (région RA avant), à droite (région RD de droite) et à gauche (région RG de gauche) par rapport au châssis 2. Dans le cas où, ainsi que représenté aux figures 17, l’organe 5 a les tronçons 55 et 56 articulés entre eux par la deuxième articulation 54, la deuxième partie 52 d'extrémité est mobile dans une région R (formée des régions RD, RG et RA raccordées les unes aux autres) située dans un plan horizontal entre une première ligne L1 extérieure et une deuxième ligne L2 intérieure (les lignes L1 et L2 étant distantes du châssis 2, avec la ligne L2 située entre la ligne L1 et le châssis 3) par rapport au châssis 2, par rotation de la partie 51 d’extrémité par rapport au châssis 2 et par rotation du tronçon 56 par rapport au tronçon 55 autour de l’articulation 54. La ligne L1 extérieure correspond à la position d’extension de la deuxième partie 52 d'extrémité pour la longueur maximum du bras 5 entre l’articulation 51 et la partie 52 d’extrémité reliée à l’organe 6 de support de la tête 7, dans laquelle le tronçon 56 est dans le prolongement sensiblement à 180° du tronçon 55. La ligne L2 intérieure correspond à la position d’extension de la deuxième partie 52 d'extrémité pour la longueur minimum du bras 5 entre l’articulation 51 et la partie 52 d’extrémité reliée à l’organe 6 de support de la tête 7, dans laquelle le tronçon 56 n’est pas dans le prolongement sensiblement à 180° du tronçon 55 mais fait un angle aigu minimum non nul avec le tronçon 55. Le bras 5 permet à la partie d’extrémité 52 d’occuper n’importe quel point de la région R et des régions RA, RD et RG. Le tronçon 56 peut par exemple tourner à droite et à gauche par rapport au tronçon 55 autour de de l’articulation 54. L'ensemble 4 d'épandage comporte au moins un conduit 8 d'amenée des gravillons du récipient 3 à la tête 7. L'ensemble 4 d'épandage comporte en outre des moyens 9 de convoyage pour faire se déplacer les gravillons dans le conduit 8 du récipient 3 à la tête 7.

Suivant un mode de réalisation, ces moyens 9 de convoyage comprennent par exemple une soufflerie 90 pour envoyer un fort débit d’air (flèches Fl à la figure 1) dans le conduit 8 et un convoyeur 91 pour amener les gravillons (flèches F2 à la figure 1) depuis le récipient 3 à un dispositif 92 d'injection des gravillons dans le conduit 8. Ce dispositif 92 d'injection peut comporter un barillet rotatif 93 permettant l'injection des gravillons sortant du convoyeur 91 dans le flux d'air envoyé par la soufflerie 90, dans le conduit 8. Le convoyeur 91 peut comporter, aux figures 5 à 7, une vis convoyeuse 911 sans fin mise en rotation dans un deuxième conduit 912 allant du récipient 3 à une trémie 913 de déversement des gravillons par gravité dans le barillet 93. La vis 911 permet de prélever et de doser les gravillons, à un débit variable et contrôlé par une commande de vitesse de rotation de la vis 911. Le récipient 3 de stockage des gravillons peut être formé par exemple par une benne 30 contenant des gravillons et pouvant être inclinée pour qu'une ouverture inférieure de déversement de gravillons de la benne 30 se trouve au-dessus d'une ouverture d'entrée du convoyeur 91, afin d’y déverser les gravillons par gravité. La paroi supérieure 913 du convoyeur 91 n’a pas été représentée aux figures 5 et 7 pour montrer la vis 911. Le convoyeur 91, la trémie 913 et le dispositif 92 d'injection sont fixés au châssis 2. Le barillet 93 peut être un cylindre rotatif 931 comportant des parois intérieures définissant plusieurs compartiments 930 ouverts sur le dessus sous la trémie 913 pour permettre le passage des gravillons et ouverts sur le dessous pour permettre le passage de l’air. Le barillet 93 est mis en rotation par rapport au carter fixe 932 du dispositif 92 d'injection autour d'un axe vertical pour remplir de gravillons tour à tour ses compartiments 930 à distance de l’axe de rotation et pour que chaque compartiment 930 passe par rotation tour à tour entre un tuyau 901 d'envoi d'air et un tuyau 902 de sortie d’air de la soufflerie 90, situés à distance de l’axe de rotation. Le tuyau 901 d'envoi d'air débouche sous une partie inférieure 9320 du carter 932 du dispositif 92 d'injection, située en face du tuyau 902 de sortie débouchant sur une partie supérieure 9321 du carter 932, afin de pousser dans le tuyau 902 de sortie par le flux d’air les gravillons déversés dans chaque compartiment 930 passant au-dessus du tuyau 901 d'envoi d'air. Le tuyau 902 de sortie est relié au conduit 8 pour emmener dans le flux d'air les gravillons dans ce dernier (flèches F3 à la figure 1). Les compartiments 930 et la vitesse de rotation du barillet permettent de calibrer la quantité de gravillons injectée dans le flux d’air, et évitent tout bouchage du conduit 8 véhiculant les gravillons. Les compartiments 930 sont par exemple tous de même étendue horizontale sous la trémie 913 et/ou de même hauteur et/ou de même volume.

Suivant un mode de réalisation, dit à dépressurisation, un premier tronçon du conduit 8 arrive à une entrée 84 fixée à la troisième partie 61 d’extrémité et dirigée suivant une première direction DI d’entrée faisant un angle non nul avec la troisième partie 61 d’extrémité et/ou la partie médiane 63 de l’organe 6. Cette première direction DI d’entrée est non verticale et peut être sensiblement horizontale ou en oblique par rapport à la verticale 74 dans la première position d’extension de l’organe 5. Cette entrée 84 est par exemple située à proximité de et à l’extérieur de la deuxième partie 52 d’extrémité. Cette entrée 84 reçoit du premier tronçon du conduit 8 le flux d’air soufflé dans lequel se trouvent les gravillons. Cette entrée 84 est dirigée vers un dispositif 86 de déviation des gravillons vers le bas et de dépressurisation du flux d’air. Ce dispositif 86 comporte une conduite 85 de dépressurisation, par exemple tournée vers le haut au-dessus de l’entrée 84, et sert à faire partir le flux d’air issu du premier tronçon du conduit 8 et envoyé par la soufflerie 90. Le dispositif 86 comporte par exemple une partie 87 de butée contre laquelle sont envoyés les gravillons issus de l’entrée 84 dans la direction Dl, la conduite 85 de dépressurisation se trouvant entre l’entrée 84 et la partie 87 de butée. Les gravillons, du fait qu’ils butent contre la partie 87 et ne sont plus entraînés par le flux d’air tombent vers le bas dans un deuxième tronçon du conduit 8 se prolongeant vers le bas depuis ce dispositif 86, par exemple dans la troisième partie 61 d’extrémité jusqu’à la tête 7. Par exemple, le deuxième tronçon du conduit 8 est inséré dans la troisième partie 61 d’extrémité et dans la partie médiane 63 de l’organe 6 d’où il dépasse jusqu’à la tête 7.

En outre, le fait que les gravillons arrivent dans la tête 7 pratiquement à la verticale depuis une assez grande hauteur de l’organe 6 avec une dépressurisation permet d’obtenir une zone Z remplie par un mélange de gravillons et de liant et un bouchage avec très peu de rejets de gravillons en dehors de la zone Z. La zone Z est remplie en profondeur par un mélange de liant et de gravillons qui s’auto-compacte (du fait de la chute vers le sol) naturellement.

Bien entendu, ce mode de réalisation à dépressurisation peut ne pas être présent, ou la conduite 85 de dépressurisation peut ne pas être présente, pour ne pas avoir de dépressurisation du flux d’air transportant les gravillons, la conduite 8 pouvant aller dans ce cas sans interruption du dispositif 92 d'injection des gravillons à la tête 7 en passant par les parties 52 et 61. Dans ce cas, les gravillons et liant sont projetés à une plus grande vitesse vers le bas et une plus grande compacité par la tête 7, ce qui engendre une plus grande quantité de rejets de gravillons en dehors de la zone Z.

Pour l’aspect de surface, la zone Z ainsi remplie peut être recouverte par une partie de surface grâce à la fonction traditionnelle du bi-répandeur ou répandeur gravillonneur synchrone. L'ensemble 4 d'épandage comporte au moins une canalisation 10 (représentée en traits mixtes aux figures 2, 3 et 13) allant de la cuve 4a à la tête 7 et au moins un dispositif 11 pour amener le liant dans la canalisation 10 de la cuve 4a à la tête 7. Ce dispositif 11 peut être à pompe ou à pression.

Suivant un mode de réalisation, la tête 7 comporte une ouverture 71 de projection des gravillons et du liant, cette ouverture 71 allant vers le bas. Suivant un mode de réalisation, la tête 7 de sortie des gravillons et du liant est fixée à l'extrémité inférieure du conduit 8. La tête 7 permet de projeter vers le bas sur la chaussée un mélange de gravillons et de liant.

Le conduit 8 est par exemple en un matériau souple, par exemple en élastomère, et est par exemple fixé aux premier et deuxième organes 5 et 6 et/ou au portique 24 en un ou plusieurs endroits de chacun de ceux-ci.

Suivant un mode de réalisation, l'ensemble 4 d'épandage comporte un système 12 de verrouillage débrayable entre la deuxième partie 52 d'extrémité et la troisième partie 61 d'extrémité, ainsi que cela est représenté aux figures 3, 4, 13 et 16. Le système 12 de verrouillage comporte une position d’immobilisation et une position de débrayage. Dans la position de débrayage, la troisième partie 61 d'extrémité est libre d'être déplacée suivant au moins un degré de liberté s'écartant de la verticale à l'intérieur d'une plage déterminée de mouvement par rapport à la deuxième partie 52 d'extrémité. Dans cette position de débrayage, la deuxième partie 52 d'extrémité est suspendue à la troisième partie 61 d'extrémité. Il peut être prévu un ou plusieurs degrés de liberté. Le degré de liberté peut être avec une ou plusieurs rotations s'écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie 52 d'extrémité. Le ou les degrés de liberté peuvent être obtenus par une ou plusieurs articulations. La troisième partie 61 d'extrémité peut être reliée à la deuxième partie 52 d'extrémité par un ou plusieurs axe(s) de rotation ou par une liaison du type rotule ou cardan. Dans la position d’immobilisation, la troisième partie 61 d'extrémité est fixe par rapport à la deuxième partie 52 d'extrémité.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 3, 4, 13, 16 et 17, la deuxième partie 52 d'extrémité est fixée à un support 521 relié par un premier axe 621 de rotation à une pièce intermédiaire 622. La troisième partie 61 d'extrémité est reliée par un deuxième axe 623 de rotation à la pièce intermédiaire 622. Les deux axes de rotation 621 et 623 sont non parallèles et non confondus en étant par exemple sensiblement horizontaux. Les deux axes 621 et 623 peuvent s'étendre suivant deux directions perpendiculaires l'une à l'autre et peuvent être sécants ou non. La pièce intermédiaire 622 peut par exemple entourer la troisième partie 61 d'extrémité. La pièce intermédiaire 622 comporte deux premiers côtés opposés, qui sont articulés par respectivement une articulation 621a et une autre articulation 621b autour du premier axe 621 de rotation en liaison avec le support 521. La pièce intermédiaire 622 comporte deux autres côtés opposés qui sont articulés par une articulation 623a et une autre articulation 623b autour du deuxième axe 623 de rotation en liaison avec la troisième partie 61 d'extrémité. La pièce intermédiaire 622 est donc située dans ce cas entre deux ailes 521a et 521b du support 521. La pièce intermédiaire 622 est par exemple de forme générale rectangulaire par ses côtés. Le support 521 est par exemple monté tournant sur un axe de rotation 522 de la deuxième partie 52 d’extrémité, le vérin 59 étant relié à la deuxième partie 52 d’extrémité et au support 521 à distance de l’axe de rotation 522.

Suivant un mode de réalisation, le système 12 de verrouillage débrayable comporte une pince 120 ayant une première mâchoire 121 et une deuxième mâchoire 122 mobile par rapport à la première mâchoire 121. La première mâchoire 121 et la deuxième mâchoire 122 entourent la troisième partie 61 d'extrémité. La pince 120 est fixée à la deuxième partie 52 d'extrémité, par exemple à son support 521, et est située à distance de l'axe d'articulation 621 et/ou 623 et à distance des articulations 621a, 621b, 623a et 623b.

Les mâchoires 121, 122 sont aptes à être mises en contact avec la troisième partie 61 d'extrémité de manière à empêcher le déplacement de la troisième partie 61 d'extrémité s'écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie 52 d'extrémité dans la position d'immobilisation.

Les mâchoires 121, 122 sont aptes à être écartées de la troisième partie 61 d'extrémité pour permettre le déplacement de la troisième partie 61 d'extrémité s'écartant de la verticale suivant le au moins un degré de liberté par rapport à la deuxième partie 52 d'extrémité dans la position de débrayage.

La pince 120 délimite donc, dans la position de débrayage, la plage déterminée de mouvement à l'intérieur de laquelle la troisième partie 61 d'extrémité peut être déplacée suivant le ou les degré(s) de liberté.

Ainsi, grâce à l'ensemble 4 d'épandage suivant l'invention, la tête 7 de sortie de gravillons et de liant peut suivre un mouvement pendulaire suspendu au premier organe 5 de déploiement, lorsque ce dernier se trouve dans la première position d'extension et lorsque le système 12 de verrouillage se trouve dans la position de débrayage. L'unité de réparation 1 suivant l'invention permet ainsi de positionner d'une manière précise la tête 7 de sortie en différents endroits situés à l’intérieur de la zone Z à traiter. Ce positionnement peut être modifié à volonté et d'une manière précise par l'utilisateur pouvant agir dans cette position de débrayage directement sur la position du deuxième organe 6 suivant le ou les degré(s) de liberté par rapport au premier organe 5 de déploiement. L'utilisateur, en agissant directement sur le déplacement du deuxième organe 6 peut ainsi déplacer d'une manière sûre et sans effort la tête 7 au-dessus de l'endroit qu'il souhaite de la zone Z, en ayant la possibilité de contrôler visuellement le bon déversement des gravillons et du liant à cet endroit de la zone Z. L'utilisateur peut ainsi faire se balancer le deuxième organe 6 sans exercer de grands efforts sur celui-ci, afin que la tête 7 soit déplacée au-dessus de l'ensemble de la zone Z, en pouvant rester plus longtemps au-dessus des endroits plus profonds de celle-ci que par rapport aux endroits moins profonds, ce qui permet de s’adapter à toute irrégularité de la zone Z. Par exemple, la plage déterminée notamment dans la position de débrayage est une plage angulaire supérieure ou égale à 5° ou à 10°.

Suivant un mode de réalisation, l'ensemble 4 d'épandage comporte au moins un élément de commande du déplacement des mâchoires 121, 122 entre l'une et l'autre de la position d'immobilisation et de la position de débrayage, par exemple par au moins un vérin de déplacement des mâchoires 121, 122.

Suivant un mode de réalisation, le deuxième organe 6 comporte un élément 124 de liaison, qui est situé à distance de la troisième partie 61 d'extrémité. L'organe 124 de liaison est apte à être relié à un guidon G amovible. Le guidon G permet à un utilisateur, lorsque le guidon G est relié à l'élément 124 de liaison et lorsque l'ensemble 4 d'épandage se trouve dans la première position de déploiement et dans la position de débrayage, de guider le déplacement du deuxième organe 6 et donc de la tête 7 au-dessus de différents endroits de la zone Z. Un utilisateur peut être dans la cabine 30 pour déplacer l’unité 1 et commander la position d’immobilisation ou de débrayage, tandis qu’un autre utilisateur peut se trouver sur la chaussée pour manipuler le guidon G.

Les gravillons et le liant envoyés par le conduit et la canalisation parviennent à la tête 7 d'où ils sortent pour être déversés sur la zone Z et par exemple remplir le trou lorsque cette zone Z est un trou.

Le guidon G peut ensuite être déconnecté par rapport au deuxième organe 6.

Puis, après avoir épandu les gravillons et le liant par la tête 7, on stoppe l'envoi de ceux-ci à cette dernière et on fait passer le système 12 de verrouillage dans la position d'immobilisation. Le premier organe 5 peut ensuite être commandé pour passer de la première position de déploiement à la deuxième position de rangement sur le châssis 2. L’ouverture 71 de projection des gravillons et du liant de la tête 7 possède une étendue bidimensionnelle prédéterminée dans laquelle se trouve un point central 72 de l'ouverture 71.

Suivant un mode de réalisation, l'ouverture 71 de la tête 7 est circulaire. Le point central 72 peut être situé au centre de l'ouverture 71 circulaire. Bien entendu, l'ouverture 71 peut avoir toute autre forme.

Suivant un mode de réalisation, l'ensemble 4 d'épandage comporte un système 13 de déplacement à vitesse constante prédéterminée du point central 72 de l'ouverture 71. Le système 13 de déplacement est agencé pour déplacer le point central 72 de l'ouverture 71 de projection des gravillons et du liant suivant une trajectoire 73 de déplacement prédéterminée par rapport à la quatrième partie 62 d'extrémité du deuxième organe 7.

Suivant un mode de réalisation, cette trajectoire 73 de déplacement prédéterminée est située à distance d'une verticale 74 prise par rapport à la quatrième partie 62 d'extrémité. Cette verticale 74 est par exemple prise par rapport au centre de la quatrième partie 62 d'extrémité et/ou au centre de la troisième partie 61 d'extrémité. La trajectoire 73 de déplacement du point central 72 peut par exemple entourer la verticale 74.

Ainsi, grâce à l'invention, la tête 7 de sorte des gravillons et du liant balaie automatiquement plusieurs endroits différents situés dans la zone Z à traiter, pour y déverser des gravillons et du liant. L'invention permet ainsi d'assurer une répartition et un remplissage homogène des gravillons et du liant dans la zone Z à traiter, pouvant être notamment un trou à remplir dans la chaussée.

En outre, le fait que les gravillons arrivent dans la tête 7 pratiquement à la verticale depuis une assez grande hauteur de l’organe 6 et que le liant envoyé débouche dans l’ouverture 71 de la tête 7 assure une certaine dépressurisation du conduit 8, ce qui permet d’obtenir une zone Z remplie par un mélange compact de gravillons et de liant et un bouchage avec très peu de rejets en dehors de la zone Z. La zone Z est remplie en profondeur par un mélange de liant et de gravillons qui s’auto-compacte du fait de la chute vers le sol. Pour l’aspect de surface, la zone Z ainsi remplie peut être recouverte par une partie de surface grâce à la fonction traditionnelle du bi-répandeur ou répandeur gravillonneur synchrone.

Suivant un mode de réalisation, la trajectoire 73 de déplacement du point central 72 de l'ouverture 71 de projection des gravillons et du liant est par exemple circulaire par rapport à la quatrième partie 62 d'extrémité, ainsi que cela est représenté à titre d'exemple à la figure 10.

Suivant un mode de réalisation, représenté aux figures 3, 8, 9 et 10, le système 13 de déplacement comporte au moins un arbre 76a, 76b, 76c qui est monté rotatif autour d'au moins un axe respectif 77a, 77b, 77c de rotation sur la quatrième partie 62 d'extrémité, cet arbre 76a, 76b, 76c comportant respectivement une broche excentrique 78a, 78b, 78c située à distance de l'axe 77a, 77b, 77c de rotation. La broche excentrique 78a, 78b, 78c entraîne suivant la trajectoire 73 de déplacement prédéterminée, par l'intermédiaire de moyens 79a, 79b, 79c de liaison un guide 75 d'entraînement de la tête 7. Des moyens 80a, 80b, 80c d'entraînement en rotation de l'arbre 76a, 76b, 76c autour de l'axe 77a, 77b, 77c de rotation sont prévus dans le système 13 de déplacement. Les moyens 79a, 79b, 79c de liaison relient la broche excentrique 78a, 78b, 78c au guide 75 et peuvent comprendre au moins une biellette 79a, 79b, 79c. i Par exemple, il peut être prévu trois arbres 76a, 76b, 76c, qui sont montés rotatifs autour de respectivement trois axes 77a, 77b, 77c de rotation parallèles et disposés en triangle sur la quatrième partie 62 d'extrémité. Les trois arbres 76a, 76b, 76c comportent respectivement trois broches excentriques 78a, 78b, 78c situées à distance de chaque axe respectif 77a, 77b, 77c. Le système 13 de déplacement i comporte en outre trois moyens 79a, 79b, 79c de liaison pour relier respectivement les broches excentriques 78a, 78b, 78c au guide 75.

Suivant un mode de réalisation, le guide 75 est appliqué contre la surface extérieure du conduit 8 de passage des gravillons.

Suivant un mode de réalisation, le point central 72 de l'ouverture 71 de > projection des gravillons et du liant correspond sensiblement au centre du guide 75 ou à un point de référence du guide 75. Ainsi, dans le cas où la trajectoire 73 est circulaire, le centre du guide 75 décrit une trajectoire circulaire.

Suivant un mode de réalisation, le conduit 8 est monté mobile dans le guide 75. Cela permet, lorsque le guide 75 est déplacé par le système 13 de i déplacement, que le guide 75 puisse légèrement tourner autour du conduit 8 tout en déplaçant celui-ci suivant la trajectoire prédéterminée 73.

Suivant un mode de réalisation, sous le guide 75 peut se trouver une bague 83 fixée autour du conduit 8. Cela permet d'éviter que le conduit 8 ne touche l'ossature 82 au cours de son déplacement.

Le système 13 de déplacement permet de faire tourner le conduit 8 selon la trajectoire 73 sans rotation importante entre le guide 75 et le conduit 8. En outre, le système 13 de déplacement est robuste vis-à-vis des pollutions extérieures (bitume, poussières).

Suivant un mode de réalisation, le système 13 de déplacement est monté sur une ossature 82 de la quatrième partie 62 d'extrémité, cette ossature 82 étant située autour du conduit 8 de passage des gravillons. Le système 13 de déplacement guide le conduit 8 par rapport à l'ossature 82, et donc le point central 72 suivant la trajectoire 73 de déplacement prédéterminée par rapport à l'ossature 82.

Le deuxième organe 6 de support comporte une partie médiane 63 reliant la troisième partie 61 d'extrémité à la quatrième partie 62 d'extrémité, cette partie médiane s’étendant par exemple en longueur verticalement.

Suivant un mode de réalisation, l'ossature 82 comporte trois montants 82a, 82b, 82c qui sont écartés l'un de l'autre, par exemple avec un écartement augmentant de haut en bas. Chaque montant 82a, 82b, 82c comporte respectivement une cinquième partie d'extrémité 821a, 821b, 821c d'extrémité, ou supérieure, fixée à la partie médiane 63 du deuxième organe 6 et une sixième partie 822a, 822b, 822c d'extrémité ou inférieure. Les trois sixièmes parties d'extrémité 822a, 822b, 822c sont disposées en triangle et sont reliées entre elles par un cadre 823 délimitant un passage béant 825 dans lequel passe le conduit 8 sans toucher le cadre 823. Le système 13 de déplacement est monté sur le cadre 823 et/ou sur les sixièmes parties 822a, 822b, 822c d'extrémité.

Le cadre 823 permet d'assurer un meilleur guidage du conduit 8 en pouvant prendre appui sur plusieurs points d'appui de l'ossature 82 entourant le conduit 8, ainsi que dans une certaine mesure d'assurer une protection entre l'extérieur et le conduit 8 portant la tête 7 de sortie des gravillons et du liant. Ainsi, l'ossature 82 évite que, lors du déploiement du premier organe 5 vers l'extérieur dans la première position d'extension au-dessus de la zone Z à traiter, le conduit 8 ou la tête 7 ne heurte un obstacle, ce qui évite de détériorer le conduit 8 et la tête 7. Mais l'ossature 82 assure aussi une fonction de protection vis-à-vis des utilisateurs, qui auront à tout moment l'ossature 82 et le cadre 823 entre eux et la tête 7 par laquelle sortent les gravillons et le liant.

Suivant un mode de réalisation, le cadre 823 peut être de forme générale triangulaire, sensiblement à l'horizontale dans la première position d'extension du premier organe 5 de déploiement. Le cadre 823 comporte trois sommets 824a, 824b, 824c situés respectivement à proximité des trois sixièmes parties 822a, 822b, 822c d'extrémité des montants 82a, 82b, 82c. Les trois arbres 76a, 76b, 76c sont montés rotatifs sur respectivement les trois sommets 824a, 824b, 824c. Le cadre 823 peut comprendre ou être formé de trois traverses 823a, 823b, 823c fixées entre elles et/ou fixées aux trois sixièmes parties d'extrémité 822a, 822b, 822c.

Suivant un mode de réalisation, le guide 75 comporte un anneau 751 entourant le conduit 8 et trois pattes 752a, 752b, 752c périphériques fixées à l'anneau 751 et reliées aux moyens 79a, 79b, 79c de liaison, à savoir par exemple respectivement aux trois bielles 79a, 79b, 79c par l'intermédiaire respectivement de trois articulations 753a, 753b, 753c. Les bielles 79a, 79b, 79c sont par ailleurs reliées aux broches excentriques respectives 78a, 78b, 78c par une autre articulation 791a, 791b, 791c distante des articulations 753a, 753b, 753c.

Suivant un mode de réalisation, les moyens d'entraînement en rotation du ou des arbre(s) 76a, 76b, 76c peuvent comporter par exemple un moteur 99 d'entraînement, par exemple hydraulique, porté par l'ossature 82, par exemple porté par le cadre 823. Dans le cas de plusieurs arbres 76a, 76b, 76c, ceux-ci peuvent être entraînés en rotation par une chaîne 81 engrenant avec des pignons 80a, 80b, 80c, fixés sur les arbres 76a, 76b, 76c. Suivant un mode de réalisation, les moyens d’entraînement ou le moteur 99 entraînent les arbres 76a, 76b, 76c à une vitesse de rotation constante autour de leur axe respectif 77a, 77b, 77c.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 18, 19 et 20, le moteur 99 d'entraînement a un arbre moteur 76d entraîné en rotation sur lequel est fixé un quatrième pignon 80d distinct des pignons 80a, 80b, 80c et engrenant avec la chaîne 81. L’arbre moteur 76d est entraîné en rotation par rapport à son carter 97 fixé à l’ossature 82 (ou au cadre 823) autour d’un axe 77d sensiblement parallèle aux autres axes 77a, 77b, 77c. La chaîne 81 est guidée autour des pignons 80a, 80b, 80c, 80d et par exemple contre des plots extérieurs 98a, 98b fixés à l’ossature 82 ou au cadre 823.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, l'un des arbres, par exemple l’arbre 76a, est fixé à l’arbre moteur du moteur d'entraînement.

Le moteur 99 fait tourner l'arbre 76a ou l’arbre 76d autour de l'axe 77a ou 77d de rotation, ce qui entraîne également en rotation par l'intermédiaire de la chaîne 81 les pignons 80a, 80b et 80c, et donc les broches excentriques 78a, 78b et 78c autour de leurs axes respectifs 77a, 77b, 77c. L’entraînement des pignons 80a, 80b, 80c permet de synchroniser les broches excentriques 78a, 78b, 78c. Ces rotations des broches excentriques 78a, 78b, 78c déplacent les bielles 79a, 79b, 79c, lesquelles déplacent alors le guide 75 appuyant sur le conduit 8 pour lui faire décrire la trajectoire de déplacement 73 prédéterminée. La trajectoire 73 correspond à la trajectoire du guide 75.

Suivant un mode de réalisation, la vitesse de rotation constante des arbres 76a, 76b, 76c autour de leurs axes respectifs de rotation 77a, 77b, 77c assure que le point central 72 se déplace à une vitesse constante sur la trajectoire 73, assurant ainsi une répartition uniforme des gravillons et du liant dans la zone Z.

Suivant un mode de réalisation, la tête 7 comporte une collerette 15 comportant un ou plusieurs orifices servant à injecter du liant en aval du conduit 8, par exemple par des trous intérieurs d'injection répartis dans la collerette 15 autour du flux de gravillons envoyé par le conduit 8. La collerette 15 comporte une embouchure 150 d’arrivée de liant, qui communique avec le ou les orifices d’injection et qui est reliée en outre à la canalisation 10 d'envoi de liant. A cet effet, la canalisation 10 peut être reliée à un boîtier 16 fixé à la quatrième partie 62 d'extrémité, par exemple à l'ossature 82 et notamment au cadre 823, ainsi que représenté à la figure 3, ce boîtier 16 étant lui-même relié par une autre canalisation 14 (représentée à la figure 9) à la collerette 15, cette autre canalisation 14 passant par exemple à l'extérieur de la quatrième partie 62 d'extrémité et à l'extérieur de l'ossature 82, afin d'éviter que la canalisation 14 ne soit coincée par des parties en mouvement du système 13 de déplacement. L'unité 1 de réparation peut comporter un poste de commande automatique, pouvant être présent et installé dans la cabine 31 ou autre. Ce poste de commande permet de contrôler les déplacements de l'ensemble 4 d'épandage entre l’une et l’autre de la première position d’extension et de la deuxième position de rangement et/ou entre l’une et l’autre de la position d’immobilisation et de la position de débrayage. Le poste de commande peut comporter à cet effet un afficheur et/ou des boutons de commande et/ou une manette de commande, par exemple un manche à déplacement monodirectionnel ou multidirectionnel par rapport à un socle et/ou une commande tactile sur écran, et/ou autre. Le poste de commande, lorsqu’il est situé dans la cabine 31, permet à l’utilisateur qui s’y trouve de commander le déplacement de l’organe 6 de support de la tête 7 en vision directe.

Bien entendu, les modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent être combinés l’un à l’autre ou être prévus indépendamment l’un de l’autre.

Ainsi, le système 12 de verrouillage débrayable et le système 13 de déplacement peuvent être combinés l’un à l’autre, ainsi que représenté à titre d’exemple à la figure 3.

Le système 12 de verrouillage débrayable peut être prévu sans le système 13 de déplacement.

Le système 13 de déplacement peut également être prévu sans le système 12 de verrouillage débrayable, ainsi que représenté aux figures 11, 12 et 15.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 11 et 12, la deuxième partie 52 d'extrémité est fixée au support 521 fixé à la troisième partie 61 d'extrémité. L’invention concerne également un procédé d’épandage de gravillons et de liant, mis en œuvre par l’ensemble d’épandage 4, et/ou par le système 12 de verrouillage débrayable et/ou par le système 13 de déplacement, décrits ci-dessous.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS

   1. Unité (1) de réparation d’une chaussée, comportant un châssis (2), sur lequel sont montés un récipient (3) de stockage de gravillons et une cuve (4a) de stockage de liant et comportant un côté avant (21) et un côté arrière (22), caractérisée en ce qu’elle comporte un ensemble (4) d’épandage, permettant d’épandre d’une manière ciblée des gravillons et du liant dans une zone (Z) de la chaussée, située devant le côté avant (21) et/ou située latéralement par rapport au côté avant (21) et au côté arrière (22), l’ensemble (4) d’épandage comportant au moins un premier organe (5) de déploiement vers l’extérieur, monté mobile sur le châssis (2), le premier organe comportant une première partie (51) d’extrémité reliée au châssis (2) et une deuxième partie (52) d’extrémité distante de la première partie (51) d’extrémité, le premier organe (5) de déploiement vers l’extérieur étant apte à occuper une première position d’extension par rapport au châssis (2), dans laquelle la deuxième partie (52) d’extrémité est située au-dessus de ladite zone (Z), l’ensemble (4) d’épandage comportant un deuxième organe (6) de support servant à supporter une tête (7) de sortie des gravillons et du liant, le deuxième organe (6) de support comportant une troisième partie (61) d’extrémité distante d’une quatrième partie (62) d’extrémité sur laquelle est montée la tête (7), la troisième partie (61) d’extrémité étant reliée à la deuxième partie (52) d’extrémité, l’ensemble (4) d’épandage comportant au moins un conduit (8) et des moyens (9) de convoyage des gravillons dans le conduit (8) pour amener des gravillons du récipient (3) de stockage à la tête (7), l’ensemble (4) d’épandage comportant en outre au moins une canalisation (10) allant de la cuve (4a) à la tête (7) et au moins un dispositif (11) pour amener le liant dans la canalisation (10) de la cuve (4a) à la tête (7), la tête (7) de sortie des gravillons et du liant comportant une ouverture (71) de projection des gravillons et du liant ayant une étendue bidimensionnelle prédéterminée dans lequel se trouve un point central (72) de l’ouverture (71), l’ensemble (4) d’épandage comportant un système (13) de déplacement à vitesse constante prédéterminée du point central (72) de l’ouverture (71) de projection des gravillons et du liant suivant une trajectoire (73) de déplacement prédéterminée par rapport à la quatrième partie (62) d’extrémité.
2. 2. Unité suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le conduit (8) se termine par la tête (7), la quatrième partie (62) d’extrémité comporte autour du conduit (8) une ossature (82) sur laquelle le système (13) de déplacement est monté et par rapport à laquelle le système (13) de déplacement guide le conduit (8) et le point central (72) suivant la trajectoire (73) de déplacement prédéterminée.
3. 3. Unité suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le deuxième organe (6) de support comporte une partie médiane (63), reliant la troisième partie (61) d’extrémité à la quatrième partie (62) d’extrémité, l’ossature (82) comporte trois montants (82a, 82b, 82c) distants l’un de l’autre, ayant respectivement trois cinquièmes parties (821a, 821b, 821c) d’extrémité fixées à la partie médiane (63) et trois sixièmes parties (822a, 822b, 822c) d’extrémité disposées en triangle et reliées entre elles par un cadre (823, 823a, 823b, 823c) dans lequel passe le conduit (8), le système (13) de déplacement étant monté sur le cadre (823, 823a, 823b, 823c) et/ou sur les sixièmes parties (822a, 822b, 822c) d’extrémité.
4. 4. Unité suivant l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le système (13) de déplacement est agencé pour déplacer le point central (72) de l’ouverture (71) de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire (73) de déplacement prédéterminée située à distance d’une verticale (74) par rapport à la quatrième partie (62) d’extrémité.
5. 5. Unité suivant l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le système (13) de déplacement est agencé pour déplacer le point central (72) de l’ouverture de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire (73) de déplacement prédéterminée entourant une verticale (74) par rapport à la quatrième partie (62) d’extrémité.
6. 6. Unité suivant l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le système (13) de déplacement est agencé pour déplacer le point central (72) de l’ouverture (71) de projection des gravillons et du liant suivant la trajectoire (73) de déplacement prédéterminée circulaire par rapport à la quatrième partie (62) d’extrémité.
7. 7. Unité suivant l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le système (13) de déplacement comporte un guide (75) d’entraînement de la tête (7), au moins un arbre (76a, 76b, 76c), qui est monté rotatif autour d’un axe (77a, 77b, 77c) de rotation sur la quatrième partie (62) d’extrémité et qui comporte une broche excentrique (78a, 78b, 78c) située à distance de l’axe (77a, 77b, 77c), des moyens (79a, 79b, 79c) de liaison pour relier la broche excentrique (78a, 78b, 78c) au guide (75) et des moyens (80a, 80b, 80c, 81) d’entraînement en rotation de l’arbre (76a, 76b, 76c) autour de l’axe (77a, 77b, 77c).
8. 8. Unité suivant l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le système (13) de déplacement comporte un guide (75) d’entraînement de la tête (7), trois arbres (76a, 76b, 76c), qui sont montés rotatifs autour de respectivement trois axes (77a, 77b, 77c) de rotation parallèles et disposés en triangle sur la quatrième partie (62) d’extrémité et qui comportent respectivement trois broches excentriques (78a, 78b, 78c) situées à distance de chaque axe respectif (77a, 77b, 77c), des moyens (79a, 79b, 79c) de liaison pour relier les broches excentriques (78a, 78b, 78c) au guide (75) et des moyens (80a, 80b, 80c, 81) d’entraînement en rotation de l’arbre (76a, 76b, 76c) autour de l’axe (77a, 77b, 77c).
9. 9. Unité suivant les revendications 3 et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que le cadre (823, 823a, 823b, 823 c) est de forme générale triangulaire ayant trois sommets (824a, 824b, 824c) situés respectivement à proximité des trois sixièmes parties (822a, 822b, 822c) d’extrémité, les trois arbres (76a, 76b, 76c) étant montés rotatifs sur respectivement les trois sommets (824a, 824b, 824c).
10. 10. Unité suivant l’une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que les moyens (79a, 79b, 79c) de liaison comprennent au moins une biellette (79a, 79b, 79c).
11. 11. Unité suivant l’une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisée en ce que le guide (75) est appliqué contre le conduit (8) se terminant par la tête (7).
12. 12. Unité suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’unité (1) comporte du côté arrière une rampe (31) de distribution de gravillons et une rampe (32) d’épandage de liant qui s’étendent au moins sur une largeur déterminée comprenant le côté arrière (22).
13. 13. Unité suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ensemble (4) d’épandage comportant un système (12) de verrouillage débrayable entre la deuxième partie (52) d’extrémité et la troisième partie (61) d’extrémité, le système (12) de verrouillage débrayable étant apte à occuper une position d’immobilisation de la troisième partie (61) d’extrémité par rapport à la deuxième partie (52) d’extrémité et une position de débrayage, dans laquelle la troisième partie (61) d’extrémité est suspendue à la deuxième partie (52) d’extrémité et est libre d’être déplacée suivant au moins un degré de liberté s’écartant de la verticale à l’intérieur d’une plage déterminée de mouvement.
14. 14. Unité suivant la revendication 13, caractérisée en ce que dans la position de débrayage, la troisième partie (61) d’extrémité est libre d’être déplacée suivant le au moins un degré de liberté en rotation s’écartant de la verticale à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement.
15. 15. Unité suivant la revendication 13, caractérisée en ce que dans la position de débrayage, la troisième partie (61) d’extrémité est libre d’être déplacée suivant une liaison du type rotule ou cardan pour avoir au moins deux degrés de liberté en rotation s’écartant de la verticale à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement.
16. 16. Unité suivant l’une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisée en ce que la troisième partie (61) d’extrémité comporte au moins une articulation (621a, 621b, 623a, 623b) la reliant suivant le au moins un degré de liberté à la deuxième partie (52) d’extrémité.
17. 17. Unité suivant la revendication 16, caractérisée en ce que le système (12) de verrouillage débrayable comporte une pince (120) fixée à la deuxième partie (52) d’extrémité, la pince (120) comportant une première mâchoire (121) et une deuxième mâchoire (122) mobile par rapport à la première mâchoire (121), les mâchoires (121, 122) entourant la troisième partie (61) d’extrémité à distance de l’articulation (621a, 621b, 623a, 623b), les mâchoires (121, 122) étant mises en contact avec la troisième partie (61) d’extrémité de manière à empêcher le déplacement de la troisième partie (61) d’extrémité s’écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie (52) d’extrémité dans la position d’immobilisation, les mâchoires (121, 122) étant écartées de la troisième partie (61) d’extrémité pour permettre le déplacement de la troisième partie (61) d’extrémité s’écartant de la verticale par rapport à la deuxième partie (52) d’extrémité à l’intérieur de la plage déterminée de mouvement dans la position de débrayage.
18. 18. Unité suivant la revendication 17, caractérisée en ce que l’ensemble (4) d’épandage comporte au moins un élément (123) de commande de déplacement des mâchoires (121, 122) entre l’une et l’autre de la position d’immobilisation et de la position de débrayage.
19. 19. Unité suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le deuxième organe (6) comporte un élément (124) de liaison situé à distance de la troisième partie (61) d’extrémité, l’organe (124) de liaison étant apte à être relié à un guidon (G) amovible.