FR3048605A1 - Disjoncteur et activateur orthodontique combine - Google Patents

Disjoncteur et activateur orthodontique combine Download PDF

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Abstract

Appareil d'orthodontie (1) prévu pour être monté sur les arcades maxillaire supérieure et inférieure (4, 12) d'un patient comprenant : - au moins un moyen de fixation (2) à une des arcades maxillaire (4, 12) ; - un activateur (11) destiné à être fixé sur l'autre arcade maxillaire (4, 12) ; Caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - un arc vestibulaire (7) prévu pour être monté de manière amovible sur le premier moyen de fixation (2) - un moyen de liaison (14) prévu pour relier mécaniquement l'activateur (11) à l'arc vestibulaire (7).

Description

DISJONCTEUR ET ACTIVATEUR ORTHODONTIOUE COMBINE Domaine technique
La présente invention se rapporte à un appareil d’orthodontie combinant à la fois les fonctions de disjoncteur et celles d’activateur de croissance. L’invention concerne préférentiellement un appareil d’orthodontie combinant un disjoncteur intermaxillaire prévu pour élargir une mâchoire supérieure trop étroite, et un activateur de croissance mandibulaire prévu pour stimuler la croissance de la mâchoire inférieure vers l’avant par rapport à la mâchoire supérieure.
Etat de la technique
Un disjoncteur intermaxillaire est un appareil d’orthodontie prévu pour être monté sur l’arcade maxillaire supérieure lorsque celle-ci est trop étroite. Cet appareil est habituellement fixé sur les molaires définitives droite et gauche de l’arcade par des bagues, ces bagues étant reliées par un vérin dont l’activation progressive et périodique permet d’écarter l’arcade au fil du temps.
Un activateur de croissance mandibulaire est un appareil d’orthodontie prévu pour obliger son utilisateur à avancer sa mâchoire inférieure. Ceci permet de corriger, de manière progressive un décalage sagittal existant entre l’arcade supérieure et l’arcade inférieure. Parmi les activateurs connus, on connaît notamment l’activateur d’Andresen et l’activateur sur bielles de Herbst. L’activateur d’Andresen comprend une gouttière en résine épousant la partie interne de l’arcade inférieure et qui est utilisée en hyper propulsion de sorte à forcer l’arcade inférieure vers l’avant. L’activateur sur bielles de Herbst comprend deux gouttières en résine épousant chacune la partie interne de l’arcade supérieure et de l’arcade inférieure, ces deux gouttières étant repoussées l’une par rapport à l’autre par des bielles de liaison obliques de sorte à forcer l’arcade inférieure vers l’avant par rapport à l’arcade supérieure. L’activateur sur bielles de Herbst est habituellement préféré car beaucoup plus confortable qu’un activateur d’Andresen. Néanmoins, il présente un autre inconvénient qui est celui d’interdire la présence d’un système multibague maxillaire ou mandibulaire, incompatible avec la présence d’une gouttière.
Pour de nombreux cas de classe II, il est nécessaire de combiner un disjoncteur intermaxillaire avec un activateur de croissance mandibulaire.
Il existe toutefois quelques inconvénients lorsque l’on doit combiner ces deux appareils : - présence du disjoncteur intermaxillaire qui rend difficile la prise d’empreinte de la gouttière supérieure de l’activateur. Celle-ci se déchire en effet fréquemment. - nécessité de réaliser la disjonction avant de pouvoir réaliser l’activateur. Ce qui consomme du temps de traitement avant de passer à la phase « activateur ». - le manque d’ergonomie pour le praticien car cela nécessite 2 empreintes pour réaliser les 2 appareils différents. - l’impossibilité de porter un appareil multi-attache pendant le port de ces 2 appareils.
Il existe donc un besoin pour un appareil d’orthodontie combinant à la fois les fonctions de disjoncteur intermaxillaire et celles d’activateur de croissance mandibulaire.
Par le document WO 2010/068285, on connaît un appareil d’orthodontie comprenant un appareil d’expansion maxillaire fixé sur l’arcade supérieure et un dispositif fixé sur les dents de l’arcade inférieure, ces deux dispositifs étant chacun montés reliés entre eux par des tiges rigides télescopiques de manière à constituer un activateur de croissance mandibulaire pour l’arcade inférieure. Les parties supérieure et inférieure de cet appareil d’orthodontie sont fixées sur les dents et ne peuvent pas être retirées par Tutilisateur. Les tiges rigides télescopiques prévues de manière oblique pour relier ces deux parties sont également inamovibles, ce qui présente un grand inconfort pour Tutilisateur, qui ne peut à aucun moment retirer son appareil d’orthodontie, que ce soit par exemple pour des raisons de confort, d’hygiène buccale, de réglage ou d’entretien de l’appareil. L’appareil d’orthodontie divulgué dans WO 2010/068285 présente également de nombreux autres défauts, notamment par sa complexité, sa difficulté de pose et d’utilisation et son inconfort résultant d’un nombre important de pièces situées dans la cavité buccale et comportant des éléments en saillie susceptibles de blesser le patient.
Description de l’invention L’objet de la présente invention vise par conséquent à pallier les inconvénients de l’art antérieur en proposant un nouvel appareil d’orthodontie combinant à la fois les fonctions de disjoncteur et celles d’activateur de croissance.
Plus précisément, l’invention concerne un appareil d’orthodontie prévu pour être monté sur les arcades maxillaire supérieure et inférieure d’un patient comprenant : - au moins un moyen de fixation à une des arcades maxillaires ; - un activateur destiné à être fixé sur l’autre arcade maxillaire ; L’appareil se caractérise en ce qu’il comprend en outre : - un arc vestibulaire prévu pour être monté de manière amovible sur le premier moyen de fixation, - un moyen de liaison prévu pour relier mécaniquement l’activateur à l’arc vestibulaire.
Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, le premier moyen de fixation se présente sous la forme de bagues prévues pour être fixées autour des dents des arcades maxillaires. En pratique, lorsque l’activateur est positionné sur l’arcade maxillaire inférieure, les bagues sont positionnées autour des dents de l’arcade maxillaire supérieure. Avantageusement, les bagues sont positionnées sur les dents 16 et 26.
Selon un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, l’appareil d’orthodontie comprend en outre, un vérin ou tout autre moyen d’écartement comportant deux parties qui s’écartent lorsqu’il est actionné, celui-ci étant rendu solidaire des moyens de fixation, en pratique les bagues susmentionnées de manière à les écarter l’une de l’autre vers l’extérieur lorsqu’il est actionné.
Selon une autre caractéristique, le premier moyen de fixation, en pratique les bagues, comprennent des pièces réceptrices prévues pour recevoir les extrémités libres de l’arc vestibulaire de manière amovible.
Dans un mode de réalisation avantageux, les pièces réceptrices comprennent des fourreaux tubulaires positionnés pour être à l’extérieur de l’arcade maxillaire. De préférence, les pièces réceptrices sont préfabriquées et soudées sur le côté externe de la bague. La soudure des pièces réceptrices est effectuée pendant la fabrication de l’appareil au laboratoire de manière à être parfaitement parallèles entre elles.
Selon une autre caractéristique, l’arc vestibulaire comprend une tige rigide, avantageusement d’au moins 2 millimètre de diamètre. Le caractère rigide présente pour avantage de pouvoir supprimer le disjoncteur en cours de traitement pour ne pouvoir garder que l’activateur tout en maintenant un certain écartement de l’arcade maxillaire dépourvue du disjoncteur. En pratique, la courbure de l’arc vestibulaire est conçue à la largeur transversale qu’aura acquise l’arcade maxillaire à la fin de la disjonction. L’arc vestibulaire présente avantageusement un élément de butée par exemple constitué par la soudure des moyens de liaison (dans le cas où ceux-ci se présentent sous la forme de bielles) ou sous la forme d’un élément rapporté sur l’arc vestibulaire qui limite le déplacement vers l’arrière des extrémités libres de l’arc vestibulaire dans les fourreaux tubulaires. Cette butée permet d’ajuster correctement l’arc vestibulaire sans que celui-ci n’entre en contact avec l’arcade dentaire maxillaire. L’activateur peut revêtir plusieurs formes de réalisation.
Dans un premier mode de réalisation, l’activateur comprend une gouttière en résine notamment destinée à être positionnée sur l’arcade antagoniste.
Dans un second mode de réalisation, l’activateur comprend un dispositif multi-bagues.
Le moyen de liaison permettant de relier mécaniquement l’activateur à l’arc vestibulaire peut revêtir plusieurs formes.
Il peut s’agir d’un moyen de liaison assurant la traction de l’activateur par rapport à l’arc vestibulaire. Dans ces conditions, le moyen de liaison se présente par exemple sous la forme d’élastiques orthodontiques conventionnels ou d’un système de type Forsus.
Il peut s’agir d’un moyen de liaison assurant la propulsion de l’activateur par rapport à l’arc vestibulaire. Dans ces conditions, le moyen de liaison se présente par exemple sous la forme d’une paire de bielles de propulsion. En pratique, la première extrémité de chacune des bielles de propulsion est fixée sur l’un des côtés de l’arc vestibulaire, tandis que la seconde extrémité de chacune des bielles de propulsion est fixée sur l’activateur.
Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, les bielles de propulsion sont chacune prévues sensiblement parallèles entres elles. Elles sont positionnées de manière oblique de sorte à exercer chacune une force de poussée dans une direction sagittale de l’activateur par rapport au moyen de fixation.
En effet, dans le cas où le moyen de fixation est fixé sur l’arcade maxillaire supérieure tandis que l’activateur est monté sur l’arcade maxillaire inférieure, les bielles de propulsion sont fixées par une de leur extrémité sur la partie latérale postérieure de l’arc vestibulaire mais en avant des moyens de fixation, en l’espèce des bagues. L’autre extrémité est fixée sur la partie latérale antérieure de l’activateur. Les bielles sont ainsi inclinées de manière à exercer une poussée de l’arrière vers l’avant et ainsi déplacer l’arcade maxillaire inferieure vers l’avant par rapport à l’arcade maxillaire supérieure.
Au contraire, dans le cas où le moyen de fixation est fixé sur l’arcade maxillaire inférieure tandis que l’activateur est monté sur l’arcade maxillaire supérieure, les bielles de propulsion sont fixées par une de leur extrémité sur la partie latérale postérieure de l’arc vestibulaire. L’autre extrémité est fixée sur la partie latérale antérieure de l’activateur. Les bielles sont ainsi inclinées de manière à exercer une poussée postéro-antérieure de l’arcade supérieure et ainsi déplacer l’arcade maxillaire inferieure vers l’arrière par rapport à l’arcade maxillaire supérieure.
Chaque bielle de propulsion comprend une tige rigide cylindrique et une tige rigide tubulaire réceptrice, l’extrémité libre de la tige rigide étant reçue dans un logement adapté prévu à l’extrémité libre de la tige rigide tubulaire réceptrice.
Selon une autre variante de l’invention, la tige rigide cylindrique est reçue dans la tige rigide tubulaire réceptrice par vissage, par coulissement, par engagement serré ou par encliquetage.
Selon un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, chaque bielle de propulsion comprend une pièce prévue avec une longueur réglable ou une tige comportant des moyens prévu pour exercer une force d’extension élastique réglable.
Selon un exemple supplémentaire de mise en œuvre de l’invention, les moyens de liaison, en particulier les bielles, sont chacun reliés à l’activateur et à l’arc vestibulaire par une articulation.
En pratique, les articulations sont de type rotule de manière à permettre un pivotement libre des moyens de liaison dans toutes les directions.
Avantageusement, les bielles sont chacune solidarisées à l’arc vestibulaire par le biais d’une articulation montée sur la butée agencée sur l’arc vestibulaire et destinée à stopper la course de l’arc vestibulaire au moment de son insertion dans les fourreaux.
Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de l’appareil d’orthodontie selon l’invention en place sur la mâchoire d’un patient, celle-ci étant représentées en traits fantômes ; - la figure 2 est une vue en plan du premier moyen de fixation de l’appareil d’orthodontie selon l’invention en place sur l’arcade dentaire maxillaire supérieure représentée en traits fantômes ; et - la figure 3 est une vue en plan du second moyen de fixation de l’appareil d’orthodontie selon l’invention en place sur l’arcade dentaire maxillaire inférieure (mandibule) représentée en traits fantômes.
Mode(s) de réalisation de l’invention
Les éléments structurellement et fonctionnellement identiques présents sur plusieurs figures distinctes, sont affectés d’une même référence numérique ou alphanumérique.
Comme il a déjà été dit, l’invention est particulièrement avantageuse lorsqu’elle combine disjonction et activation. Néanmoins, dans certains cas, elle peut présenter un certain intérêt lorsqu’elle est utilisée exclusivement en tant qu’appareil d’activation.
Dans la suite de la description, l’invention est décrite en relation avec son mode de réalisation optimal combinant disjonction et activation.
Le terme « mandibule » se réfère à l’arcade dentaire maxillaire inférieure, tandis que par « maxillaire » se réfère à l’arcade dentaire maxillaire supérieure. La mâchoire est divisée en 4 secteurs inférieur, et supérieur droit et gauche. Chaque dent est ensuite numérotée à partir des incisives. L’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention comprend un premier moyen de fixation (2) à l’arcade maxillaire qui se présente sous la forme de bagues (3). Celles-ci sont fixées sur les dents 16 et 26. La taille de la bague est définie en fonction de la taille de la dent à venir encercler. La bague est ainsi entrée en force et vient s’ajuster autour de la molaire.
Pour effectuer la disjonction de l’arcade maxillaire, un vérin (6) ou tout autre moyen d’écartement comportant deux parties qui s’écartent lorsqu’il est actionné, est monté entre les bagues droite et gauche, et relié à celles-ci de sorte que son activation progressive et périodique permet d’écarter l’arcade maxillaire (4) Ce vérin (6) étant similaire à ceux habituellement prévus classiquement pour les disjoncteurs intermaxillaires, il ne sera pas décrit plus avant. L’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention comprend également un arc vestibulaire (7) prévu pour être monté de manière amovible sur les bagues (3). L’arc épouse le contour externe de l’arcade maxillaire sans pour autant être en contact avec les dents.
Pour le montage amovible de l’arc vestibulaire (7), les bagues (3) comprennent des pièces réceptrices (8), se présentant sous la forme de fourreaux tubulaires (9), agencés sur les côtés externes des bagues (3). Les fourreaux (9) sont positionnés pour être parallèles entre eux. L’arc vestibulaire (7) se présente sous la forme d’une tige rigide d’au moins 2 millimètre de section, dont la courbure est préréglée au laboratoire afin de s’adapter à la largeur qu’aura l’arcade maxillaire à la fin de la disjonction. L’engagement de l’arc dans les fourreaux se fait par coulissement des extrémités libres (10) de celui-ci. Un élément de butée (24), par exemple sous la forme d’un élément rapporté sur l’arc vestibulaire (7) ou simplement constitué par la soudure de la bielle sur l’arc, limite le déplacement vers l’arrière des extrémités libres (10) de l’arc vestibulaire (7) dans les fourreaux tubulaires (9). Cette butée (24) permet d’ajuster correctement l’arc vestibulaire sans que celui-ci n’entre en contact avec les dents antérieures de l’arcade maxillaire.
Lorsque la disjonction est considérée suffisante, le vérin peut être déposé. La présence de l’arc vestibulaire permet alors de maintenir l’écartement de l’arcade supérieure dans le sens transversal. L’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention comprend un activateur (11), dans cet exemple, un activateur de croissance mandibulaire.
Selon un premier mode de réalisation de l’invention, l’activateur (11) comprend une gouttière en résine (13) destinée à être appliquée sur l’arc mandibulaire (12). Cette gouttière en résine (13) peut être moulée sans difficulté, car aucun élément de l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention ne complique la prise d’empreinte au niveau de la mandibule (12). Ce type de gouttière (13) présente l’avantage d’être amovible. Elle peut par conséquent être facilement retirée et remise en place par l’utilisateur, et son remplacement est très facile.
Dans un second mode de réalisation de l’invention, l’activateur (11) comprend un dispositif multi-bagues, également connu sous le nom de dispositif multi-attaches. Il s’agit d’un dispositif comportant des attaches collées sur les dents et reliées entre elles par un arc ou un fil métallique. Ces attaches peuvent par exemple, êtres des brackets, des bagues, des boîtiers ou des tubes. Ce type de dispositif multi-bagues est connu et généralement utilisé pour relier chaque dent à l’arc métallique qui est le moteur du traitement dans la phase d’alignement des dents, de petites ligatures métalliques ou élastiques solidarisant l’arc ou le fil métallique aux attaches. Il présente l’avantage d’être très discret et de présenter une gêne très réduite pour l’utilisateur. L’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention comprend en outre un moyen de liaison (14) prévu pour relier mécaniquement l’activateur (11) à l’arc vestibulaire (7). Ce moyen de liaison (14) comprend une paire de bielles de propulsion (15) qui sont chacune situées du côté droit et gauche de l’appareil d’orthodontie (1). La première extrémité (16) de chacune des bielles de propulsion (15) est fixée sur l’un des côtés de l’arc vestibulaire (7), tandis que la seconde extrémité (17) de chacune des bielles de propulsion (15) est fixée sur l’un des côtés de l’activateur (11) . La fixation est en pratique une soudure.
Lorsque l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention est en positon d’utilisation, les bielles de propulsion (15) sont chacune prévues sensiblement parallèles entres elles, dans un plan sensiblement vertical, et elles sont positionnées de manière oblique de sorte qu’elles exercent chacune une force de poussée sur l’activateur (12) .
Dans le cas représenté sur les figures, où les bagues (3) sont fixées sur l’arcade maxillaire supérieure tandis que l’activateur (11) est monté sur l’arcade maxillaire inférieure, les parties supérieures des bielles de propulsion (15) sont fixées latéralement à l’arrière de l’arc vestibulaire, tandis que leur partie inférieure est fixée latéralement à l’avant de l’activateur. Ainsi, dans cette configuration, les bielles de propulsion (15) poussent l’arcade maxillaire inférieure vers l’avant par rapport à l’arcade maxillaire supérieure.
Au contraire, dans le cas où les bagues (3) sont fixées sur l’arcade maxillaire inférieure tandis que l’activateur (11) est monté sur l’arcade maxillaire supérieure. les parties supérieures des bielles de propulsion (15) sont fixées latéralement à l’avant de l’arc vestibulaire, tandis que leur partie inférieure est fixée latéralement à l’arrière de l’activateur de sorte que cette fois encore les bielles de propulsion (15) poussent la mâchoire inférieure vers l’avant par rapport à la mâchoire supérieure.
Les bielles de propulsion (15) sont préférentiellement similaires â celles des activateurs sur bielles de Herbst. Il s’agit d’une liaison rigide ou élastique qui permet de prendre appui sur la partie de l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention qui est prévue sur la mâchoire supérieure afin d’exercer une force de poussée dirigée vers l’avant pour la partie de l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention qui est prévue sur la mâchoire inférieure.
De manière classique, chaque bielle de propulsion (15) peut comprendre une tige rigide (18) cylindrique dont l’extrémité libre (19) est reçue dans un logement (20) adapté, prévu à l’extrémité libre (21) d’une tige rigide tubulaire (22) réceptrice. Le montage de la tige rigide (18) cylindrique dans la tige rigide tubulaire (22) réceptrice peut se faire par vissage, par coulissement, par engagement serré, par encliquetage ou par tout autre moyen.
La traction entre les deux éléments peut également être réalisée par des élastiques orthodontiques conventionnels ou par un système de type Forsus.
Le réglage au fil du temps de la force de poussée exercée par l’intermédiaire du moyen de liaison (14) peut se faire de toutes les manières connues. Par exemple, on peut changer les tiges rigides (16) cylindriques des bielles de propulsion (15) pour les remplacer par des tiges rigides (16) cylindriques de plus grande longueur. On peut également introduire des éléments de butée dans les tiges rigides tubulaires (20) réceptrices.
Tel qu’illustré sur la figure 1, afin d’autoriser l’articulation des arcades maxillaires l’une par rapport â l’autre, les bielles (15) sont chacune solidarisées â l’arc vestibulaire (7) par le biais d’une articulation (23) montée sur la butée constituée par la soudure (24). Cette articulation (23) est de préférence de type rotule de sorte à autoriser potentiellement le mouvement de la bielle dans les 3 sens de l’espace. A leur autre extrémité, les bielles sont rendues solidaires de l’activateur par le biais d’une seconde articulation (23). Il est entendu que l’articulation ne peut être effectuée que dans le sens de la rotation et est dépourvue de toute possibilité de mouvement latéral ou axial.
On notera que l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet avantageusement de traiter deux problèmes d’orthodontie simultanément, qui sont habituellement traités l’un après l’autre au moyen d’un disjoncteur puis au moyen d’un activateur de croissance.
Il est moins coûteux, facile d’utilisation pour le patient et sa mise en place ne présente aucune difficulté. Il nécessite de faire une seule empreinte de départ pour le praticien. L’inconfort pour l’utilisateur provoqué par la présence de l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention est minimal, et ce dernier ne présente aucun risque de blessure.
De même, pour un plus grand confort, l’activateur (11) de l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention peut être prévu entièrement amovible.
Dans le cas où l’activateur (11) comprend un dispositif multi-bagues, l’appareil d’orthodontie (1) selon l’invention peut avantageusement être utilisé conjointement avec un traitement orthodontique réalisé par le dispositif multi-bagues.
En pratique, une fois le disjoncteur mis en place, le patient n’a plus qu’à positionner l’activateur et à venir enficher dans les fourreaux les extrémités libres de l’arc vestibulaire. L’activateur est utilisé essentiellement la nuit, ce qui explique l’intérêt de l’amovibilité du système. L’appareil d’orthodontie selon l’invention a été représenté sur les figures pour le cas préféré où il combine à la fois un disjoncteur intermaxillaire prévu pour élargir l’arc maxillaire et un activateur de croissance mandibulaire prévu pour stimuler la croissance de l’arc maxillaire inférieur vers l’avant par rapport à l’arc supérieur.
Il sera cependant évident pour l’homme du métier que cet appareil d’orthodontie peut être utilisé dans une configuration inverse, c’est à dire avec un dispositif de propulsion maxillaire pour traiter les cas de Classe III par rétromaxillie. L’appareil est donc réalisable pour traiter un grand nombre de situations cliniques :
Classe II (avec un disjoncteur et un activateur de croissance mandibulaire) - Classe III (avec un disjoncteur et un activateur de classe III intrabuccal) - Classe II ou Classe III mais sans disjoncteur
Dans chacune de ces situations, il y a 2 conceptions possibles pour l’appareil :
Appareil classique : l’arc vestibulaire est situé au maxillaire et l’activateur à la mandibule
Appareil inversé : arc vestibulaire est situé à la mandibule et l’activateur au maxillaire

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Appareil d’orthodontie (1) prévu pour être monté sur les arcades maxillaires supérieure et inférieure (4, 12) d’un patient comprenant : - au moins un moyen de fixation (2) à une des arcades maxillaires (4, 12) ; - un activateur (11) destiné à être fixé sur l’autre arcade maxillaire (4, 12) ; Caractérisé en ce qu’il comprend en outre : - un arc vestibulaire (7) prévu pour être monté de manière amovible sur le premier moyen de fixation (2), - un moyen de liaison (14) prévu pour relier mécaniquement l’activateur (11) à l’arc vestibulaire (7).
  2. 2. Appareil d’orthodontie (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un vérin (6) comportant deux parties qui s’écartent lorsqu’il est actionné, celui-ci étant rendu solidaire des moyens de fixation (2) de manière à les écarter l’un de l’autre vers l’extérieur lorsqu’il est actionné.
  3. 3. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen de fixation (2) se présente sous la forme de bagues (3) prévues pour être fixées autour des dents des arcades maxillaires (4, 12).
  4. 4. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen de fixation comprend des pièces réceptrices prévues pour recevoir les extrémités libres de l’arc vestibulaire de manière amovible.
  5. 5. Appareil d’orthodontie (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les pièces réceptrices (8) comprennent des fourreaux tubulaires (9) positionnés pour être parallèles et à l’extérieur de l’axe de l’arcade maxillaire.
  6. 6. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’arc vestibulaire (7) comprend une tige rigide dont la courbure est conçue à la largeur transversale qu’aura acquise l’arcade maxillaire à la fin de la disjonction.
  7. 7. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’activateur (11) comprend une gouttière (13) ou un dispositif multi-bagues destiné à être positionné sur l’arcade antagoniste.
  8. 8. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de liaison (14) comprend une paire de bielles de propulsion (15) qui sont chacune situées du côté extérieur droit et gauche de l’appareil d’orthodontie (1).
  9. 9. Appareil d’orthodontie (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que les bielles de propulsion (15) sont chacune prévues sensiblement parallèles entres elles, et en ce qu’elles sont positionnées de manière oblique de sorte d’exercer chacune une force de de poussée dans une direction sagittale de l’activateur par rapport au moyen de fixation.
  10. 10. Appareil d’orthodontie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de liaison (14) sont chacun solidarisés au second moyen de fixation (11) et à l’arc vestibulaire (7) par une articulation (23), avantageusement de type rotule.
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